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mercredi, 31 mars 2021

Et pendant ce temps-là, les antiracistes pompaient, pompaient…

shadoks-pompaient.jpegLa chronique

de Philippe Randa

À notre époque de grandes dingueries en tous genres, l’antiracisme occupe une place de choix. Pour preuve, la « Déclaration d’Iéna », adoptée en septembre 2019 par l’Institut de zoologie et de recherche sur l’évolution de l’Université Friedrich Schiller, affirmant que « l’exclusion du terme race doit désormais faire partie de l’éthique scientifique ». Pourquoi ? Mais, ce serait bien sûr, parce que « le racisme a inventé les races » (sic) ! Pas évident ? Sauf à s’appeler Watson, peut-être.

Toutefois, la suppression du mot « race » n’est pas sans tourmenter certains lobbyistes antiracistes, véritables shadoks de l’époque moderne, qui s’y opposent fermement, à l’instar de la sociologue Natasha A. Kelly, spécialiste du colonialisme et du féminisme, membre fondateur du Black European Academic Network (BEAN), une plate-forme pour les universitaires qui promeut la formation de réseaux pour la diffusion de l’histoire des Noirs européens : « Le terme juridique de “race” est un instrument nécessaire pour pouvoir lutter par le biais de la loi contre le racisme anti-noir. Il est donc indispensable d’adopter le terme “race” dans le vocabulaire de la résistance anti-raciste. »

Difficile, en effet, d’être anti-raciste si les races n’existent pas… ou plus.

Le toujours bien informé Observatoire du journalisme (OJIM) nous apprend à propos de l’intéressée que « Kelly met l’accent sur l’utilisation de la “race” comme catégorie sociale et non biologique. Son argumentation se résume à nier la réalité tangible – y compris sociale – et à modeler une réalité idéologisée jusqu’à fantasmer une “histoire allemande Noire (n majuscule dans le texte original)” et critique le fait que, “qui dit Allemand dit Blanc”. »

Et d’ajouter : « Le daltonisme – que l’on retrouve dans la “Déclaration d’Iéna” – est unilatéral et aveugle à la réalité : il refuse d’accepter le fait que l’antiracisme s’est transformé en racisme contre les Blancs. »

En attendant, laissons le mot de la fin au journaliste Nicolas Gauthier qui affirmait il y a peu sur Boulevard Voltaire : « Les racistes peuvent être souvent pénibles, mais parfois se reposent ; alors que les antiracistes, eux, ne comptent pas leurs heures… »

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10:37 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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