jeudi, 09 septembre 2021
Machine Rousseau rend hommage à Jean-Pierre Belmondo
Jany Leroy Boulevard Voltaire cliquez ici
Lorsque la surréaliste écolo Sandrine Rousseau apprend le décès de Jean-Paul Belmondo et constate les messages qui fusent de toutes parts, une angoisse l’envahit.
Elle ne le connaît pas. Était-ce un écrivain, un danseur, un cultivateur bio, un animateur télé ? Suite à une enquête intensive, la militante EELV apprend qu’il s’agissait d’un grand acteur. Une figure française. Une légende. Ah ! mon Dieu. Il lui faut réagir aux côtés des grands de ce monde. Après quelques déclarations malheureuses, il est temps d’apparaître normale, équilibrée, dans la droite ligne des officiels sérieux qui rendent hommage à ce monument du cinéma français.
« À moi, smartphone ! À moi, Twitter ! Un message bien senti viendra redorer l’image de Martienne que les médias dressent de mooââ. » 140 signes plus tard, le texte suivant tombe sur les écrans :
« Merci Jean-Pierre #Belmondo d’avoir porté haut le cinéma français. Une dernière
cascade en espérant qu’elle n’ait pas été difficile. »
À la lecture de ces lignes, la stupeur gagne les internautes. Ca alors ! Un « Jean-Pierre » Belmondo qui décède le même jour que Jean-Paul. Quelle coïncidence !
La suite confirme, hélas, que Géraldine Rousseau parle bien du Belmondo Jean-Paul disparu à 88 ans. Au QG des écolos, Yannick Jadot se ressert un verre de Champomy™. « Elle nous tuera tous, les uns après les autres. On ne peut pas lutter contre une athlète de ce niveau. »
À l’entrée en matière pétaradante du tweet succède, toutefois, une petite déception. Blandine Rousseau semble savoir que l’acteur se livrait à des cascades. Pour l’homogénéité de l’ensemble, chacun s’attendait plutôt à une confusion avec Rocco Siffredi via la formule « Une dernière galipette en espérant qu’elle n’ait pas été difficile ». Mais ne soyons pas trop exigeant avec Machine Rousseau. Sa communication est encore balbutiante.
Dans un souci de remise à niveau avec la réalité terrestre, la professionnelle du message halluciné s’est enfermée dans un cinéma avec, pour objectif, de prendre connaissance de la filmographie française de ces trente dernières années. Yannick Jadot a prévenu la presse : « Elle se prépare pour le décès de Fernandel. »
09:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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