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vendredi, 04 novembre 2022

Assemblée nationale : asile de fous ou hôpital psychiatrique ?

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Le billet de Patrick Parment

On savait bien que l’époque était un peu dingue avec ses dérives féministes, woke, genre, LGBT, j’en passe et des meilleurs au royaume de la dinguerie. On s’attend à tout. Mais il faut bien avouer que l’Assemblée nationale vient de nous en fournir un autre exemple parfaitement révélateur de cette bêtise (restons polis) élevée au rang de curseur des élégances parlementaires.

Voici les faits. Un député du Val-d’Oise des Insoumis, un certain Carlos Martens Bilongo, de race noire - issu d’une famille où le père est Congolais et la mère Angolaise -, né en France à Villiers-le-Bel en 1990, prend la parole pour s’inquiéter du sort d’un bateau de migrants bloqué en Méditerranée. Rien d’anormal jusque-là puisque ce genre de cause rentre dans le programme d’une France métissée si chère à Jean-Luc Mélenchon. C’est alors qu’un député du Rassemblement national, d’une voix forte et distincte, balance « qu’ils retournent en Afrique ». Et c’est là que ça dérape grave car le sieur Bilongo prend ça pour lui et ses potes Insoumis avec. Or, on le sait, dans ce claque ripoublicain, à droite comme à gauche, tout est bon pour discréditer le Rassemblement national. Pensez, 89 députés !

La présidente Yaël Braun-Pivet (ex-PS recyclée Renaissance) se tourne vers les bancs du RN pour demander quel est le député qui a balancé cela ? On pointe du doigt évidemment Grégoire de Fournas. Les députés quittent leur siège pour s’amasser au bas de l’hémicycle. « C’est la sidération », « Ça rappelle les heures les plus sombres… «  etc., etc. L’idiot de service de Renaissance, Guillaume Gouffier-Cha « n’est pas surpris de la part d’un parti raciste et xénophobe ». La séance reprend pour être finalement interrompu.

Une enquête sauvage commence alors dans les couloirs pour savoir si notre brave député Fournas s’en prenait à Bilongo ou aux migrants. Bilongo joue les victimes. Le RN affirme qu’il s’en prenait aux migrants. Fournas s’exprime d’ailleurs dans ce sens devant les caméras de la téloche. Et comme il ne manquait plus que lui, un certain Emmanuel Macron fait part de son soutien au nègre Bilongo.

Dans la salle des Quatre Colonnes, c’est la surenchère sur la punition à infliger à Grégoire Fournas et au Rassemblement national. Les écolos ne font pas dans la dentelle et veulent les virer de tous les postes à responsabilité à l’Assemblée. Sylvie Maillard,de Renaissance, ose déclarer « Nous ne siègerons plus tant qu’une sanction extrêmement lourde ne sera pas décidée contre ce député qui a prononcé ces mots infâme ».

Mais le groupe RN soutient son député qui déclare un peu plus tard : « La France Insoumise cherche à dénaturer mes propos pour me faire tenir des propos dégueulasses vis-à-vis d’un collègue député qui a la même légitimité que moi à siéger dans ses bancs ». Marine Le Pen a envoyé un message de soutien et dénonce « la polémique grossière créée par nos adversaires politiques qui ne trompera pas les Français ».

On vous le dit, c’est bel et bien un asile de fous où la démocratie est absente, où la gauche et le centre et la droite ont la trouille que le cumul de leurs erreurs passées et présentes ne porte le Rassemblement national au pouvoir. Il est en effet temps de nettoyer les écuries d’Augias si l’on veut éviter à ce pays de sombrer ! Et on suggère au camarade Bilongo d’apprendre à nager.

11:06 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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