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mercredi, 21 mai 2025

Du Camp des Saints de Jean Raspail à Soumission de Michel Houellebecq, de l’anticipation à la réalité : Le rapport des services des renseignements

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Michel Festivi 

Il y a des « romans » d’anticipations qui très rapidement dépassent la fiction et de très loin. Ce fut le cas pour 1984 de George Orwell, qui décrivait la main mise totalitaire sur la société par la surveillance généralisée, une novlangue obligatoire, et l’interdiction absolue d’émettre des idées contraires à la doxa, comme le wokisme islamogauchiste qui gangrène toute la société désormais. Nous en vivons aujourd’hui en Europe tous les stigmates liberticides. Et bien le rapport des services de renseignements de 73 pages, déposé sur le bureau de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour décrire l’emprise et la ramification des Frères musulmans sur la société française, démontre que les lanceurs d’alerte qui furent insultés et vilipendés, avaient une fois de plus raison, mais comme le disaient les romains il y a plus de 2 000 ans : Vox clamantis in deserto.

Le Camp des Saints, le livre choc de Jean Raspail date de 1973, il y a plus de 50 ans. Il y décrit l’invasion par le débarquement dans le sud de la France, de millions d’arrivants et concomitamment la lâcheté des autorités, incapables et paralysées, cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Houellebecq dans Soumission publié en 2015, relate la victoire aux élections présidentielles du chef de « La fraternité musulmane », qui parviendra à se faire élire grâce au soutien de tous les partis politiques dits traditionnels face au candidat du « Front national », cela vous rappelle-t-il quelque chose également ? De là toutes une série de conséquences décrites par Houellebecq, islamisation des universités, obligation de s’affilier à la religion musulmane pour enseigner, légalisation de la polygamie, interdiction aux femmes de travailler, etc...

Anticipation, vous avez dit anticipation... C’est ainsi que sont qualifiés les « romans » de Raspail et de Houellebecq pourtant. Un homme politique d’origine bretonne et surnommé « le menhir », n’avait-il pas lui-aussi dès 1973, annoncé cette emprise qui se profilait ? Ces hommes ont subi toutes les avanies, tous les outrages, toutes les imprécations, de la part des aveugles et des sourds qui vont de la droite libérale et européanisée, à la gauche, au centre et aux macroniens. Que n’a-t-on pas entendu alors.

Que nous dit ce rapport, que les gens censés, vigilants, vivants avec les yeux ouverts ne savaient déjà ? Le préfet et l’ambassadeur, les auteurs de cette étude, ont au cours du premier semestre 2024, effectués de nombreux déplacements sur le terrain, en France et en Europe, rencontrés des dizaines d’universitaires, ainsi que des responsables musulmans, outre des échanges avec diverses autorités, des ministères.

Que mettent-ils en exergue ? Qu’une mécanique frériste très élaborée s’est mise en place depuis des années en France et en Europe, pour parvenir à l’islamisation de nos sociétés occidentales. L’article du Figaro qui analyse ce document évoque : « un pays miné de l’intérieur », « un important réseau d’implantations... 280 associations rattachées à la mouvance... ». Les analystes visent spécifiquement les cibles prioritaires des Frères, le secteur éducatif et l’université, les réseaux sociaux, le sport, le mouvement associatif.

Le voile est bien sûr « le porte-étendard » de l’action des Frères musulmans, le cheval de Troie. Une double organisation est révélée, une structure officielle, et une organisation islamique « uniquement connue des membres ». Le développement considérable de la filière halal : « la promotion de la finance islamique », en réalité tout ce qu’avait déjà parfaitement décrit l’anthropologue et chercheur au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, dans nombres de ses ouvrages, pour lesquels elle a reçu des menaces de mort, avec protection policière à l’appui, les menaces provenant notamment du milieu universitaire. La force de cette emprise : « Un solide noyau d’écoles confessionnelles, des associations caritatives foisonnantes et un puissant vivier de prédicateurs ». Et de souligner cette évidence qui ne peut échapper qu’à ceux qui vivent hors sol ou qui se refusent à examiner la réalité en face : « La recherche constante de légitimation et de respectabilité, les Frères musulmans avancent masqués pour créer de véritables écosystèmes ». Avec ce rappel opportun à l’adresse de nos autorités incompétentes, aveugles et sourdes : « Cette offensive frériste a commencé il y a quelques 70 ans ». Cela concerne donc tous les partis politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis des décades. Ils ont tous failli, à aucune exception près, mais ils continuent à pérorer et à nous donner des leçons.

Le rapport dévoile aussi et à juste titre que : « le conflit israélo-palestinien, éternel ressort de l’antisionisme, voire d’un antisémitisme de plus en plus manifeste » joue un rôle considérable dans la poussée de cette nébuleuse, de cette toile d’araignées. Le tout sous une stratégie « d’implantation de la confrérie qui s’appuie sur la dissimulation, la quête de légitimation et la dénonciation de l’islamophobie ». Les enquêteurs confirment que cette tactique a permis l’entrisme dans toutes les institutions et notamment européennes, par « la dénonciation de l’islamophobie, la revendication de la pénalisation du blasphème, et le déploiement du halal. », Ces mêmes institutions européennes « sont également une source majeure de financement pour la mouvance. ». Bref tout ce que les patriotes et tenant d’une droite nationale dénoncent depuis des années, sans succès, les institutions bruxelloises faisant le jeu des islamistes, avec l’accord de la plupart des chefs d’état.

En fait, ce rapport ne fait que confirmer, ce que des personnalités courageuses n’ont fait que déclarer depuis très longtemps. Néanmoins, ce manuscrit-témoignage a un mérite, on ne pourra plus traiter ceux qui vitupèrent contre l’islamisation de la société, de furieux extrémistes, de dangereux individus qu’il faut faire taire par tous les moyens et d’ostraciser une partie de la population. Comme le proférait en 1928 Hassan-Banna, fondateur des Frères musulmans à Ismaïlia « Nous, les Frères musulmans, sommes comme un immense hall de gare dans lequel n’importe quel musulman peut entrer dans n’importe quelle porte... ». Comme le souligne l’article du Figaro du 20 mai « Les islamistes proposent un grand récit, face auquel « les valeurs de la république » ne suffisent pas ». Ce sont les valeurs de la nation, de la France, de notre histoire millénaire, de nos traditions, de nos coutumes, qu’il faut impérativement mettre en avant, car qui irait se battre pour une « république » qui a totalement failli ?

Avait-on besoin de ce rapport ? À l’évidence non, si nous avions eu des politiques déterminées et courageuses depuis 40 ans. On ne rappellera jamais assez la lâcheté incommensurable de Lionel Jospin et du gouvernement socialiste dans l’affaire du foulard de Creil en 1989, lâchetés et inconséquences suivies de bien d’autres, tant sous Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Mais oui, ce rapport a le mérite d’exister et de donner une sorte d’imprimatur officielle à ce que nous exprimons à juste titre depuis des lustres.

Et maintenant, que faisons-nous ? Peut-on croire un seul instant que les partis qui se sont succédés au pouvoir, et les hommes et femmes qui ont failli depuis 40 voire 50 ans seraient capables de renverser la table et d’opérer un revirement salutaire ? Je n’y crois pas une seule seconde. C’est à un changement radical de politique que ce rapport bienvenu doit nous conduire. Un préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, va publier un « témoignage » à la Fondapol qui s’intitule « Combattre l’islamisme sur le terrain ». Bruno Retailleau qui a préfacé cet ouvrage, le présente « comme un texte de combat ». Une phrase émerge du constat du Préfet « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds ». Belle image que voilà, mais n’oublions pas que Bruno Retailleau est dans un parti qui a failli, totalement failli, et qui est en partie à l’origine de ces sacs de plomb.

00:35 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Allemagne. Acquittement éclatant pour l’AfD, fiasco retentissant pour le Système

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Wolfgang Hübner – Traduction par Nicolas Faure

Polémia cliquez ici

À mesure que l’AfD s’impose comme première force d’opposition en Allemagne, le pouvoir en place panique. Face à l’usure du discours officiel et à la défiance croissante du peuple, le régime choisit la répression plutôt que le débat. À travers une instrumentalisation flagrante du Verfassungsschutz, les élites politico-médiatiques ont tenté d’interdire le seul parti qui ose briser les tabous et remettre en cause leur hégémonie. Mais leur manœuvre autoritaire s’est soldée par un fiasco retentissant. Ce texte de Wolfgang Hübner traduit par Nicolas Faure, correspondant en Allemagne de Polémia, revient sur un épisode révélateur : celui d’un État aux abois, prêt à tout pour étouffer l’alternative démocratique que représente l’AfD.

Polémia

Une offensive politique qui tourne au fiasco

Dans le climat politique allemand tendu à l’approche des élections européennes, le gouvernement fédéral et ses relais institutionnels intensifient leurs efforts pour discréditer l’AfD, devenu premier parti d’opposition.

À la manœuvre : Nancy Faeser, ministre fédérale de l’Intérieur jusqu’en 2024, figure de proue du SPD et ancienne militante Antifa, qui a mobilisé le Verfassungsschutz (Office de protection de la Constitution) pour faire classer l’AfD comme « danger confirmé pour l’ordre démocratique ».

Ce travail de fichage politique, compilé dans un rapport de plus de mille pages, visait à justifier une procédure d’interdiction du parti.

Mais cette tentative spectaculaire vient de se retourner contre ses instigateurs : le dossier, jugé juridiquement creux et politiquement biaisé, s’est effondré, embarrassant jusqu’aux partisans les plus zélés de la répression.

Dans cet article incisif, le journaliste allemand Wolfgang Hübner démonte les ressorts et les conséquences de ce fiasco, qui se solde, de fait, par un acquittement politique retentissant pour l’AfD.

Le Verfassungsschutz, instrument de dérive autoritaire

C’est un échec cuisant pour le régime.

La montagne de documents - plus de mille pages - censée démontrer que l’AfD représenterait une menace « avérée » d’extrême droite vient de s’effondrer dans un silence embarrassé. Le projet d’interdiction du premier parti d’opposition, pourtant ardemment soutenu par une large frange politico-médiatique, s’enlise dans le ridicule. Même ses plus zélés promoteurs hésitent désormais à commenter ce désastre.

Et pour cause : toute personne ayant observé le fonctionnement du Verfassungsschutz, cet organe de surveillance politique travesti en service de renseignement intérieur, ne peut qu’être consternée par la vacuité des prétendues « preuves » accumulées. Loin d’être un bouclier démocratique, cette officine sous tutelle du ministère de l’Intérieur incarne l’un des instruments les plus inquiétants de la dérive autoritaire du régime. Faute d’efficacité, il serait temps de la dissoudre purement et simplement.

En cela, l’ancienne ministre de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD), militante Antifa assumée, laisse derrière elle un héritage empoisonné. Avec son successeur de la CSU, elle aura tenté - maladroitement - d’installer une jurisprudence liberticide dans une Allemagne déjà malade de ses censures. Leur opération s’est retournée contre eux : en voulant criminaliser un parti d’opposition qui incarne la seule véritable alternative au cartel politico-médiatique, ils ont révélé l’ampleur de leur propre panique.

Vers un renforcement de l’AfD ?

Hier, au Bundestag, Alice Weidel a dressé un tableau sans concession des menaces réelles qui pèsent sur notre démocratie : censure, clientélisme, corruption, effondrement de l’État de droit. Aucun de ces périls n’émeut l’appareil de surveillance installé à Cologne. Ses 4 200 employés ont manifestement mieux à faire que de traquer la décomposition du régime. Leur cible demeure l’AfD, seule formation politique à poser les bonnes questions - et à proposer de vraies réponses.

Cette tentative avortée d’interdiction de l’AfD pose une question essentielle : qui, désormais, osera encore défendre sérieusement ce processus totalitaire ? Quels élus ? Quels médias ? Le silence gêné qui entoure ce fiasco en dit long sur la faillite morale de ceux qui prétendent incarner la démocratie. Car s’il fallait encore une preuve, c’est bien celle-ci : malgré des moyens illimités, l’État n’a pas été capable d’apporter la moindre preuve solide d’un danger « certain » venu de l’AfD.

En réalité, cet épisode grotesque marque une défaite stratégique majeure pour le système. En croyant pouvoir interdire une opposition légitime par la voie bureaucratique, il s’est discrédité. L’AfD sort renforcée - lavée des accusations les plus graves, et plus légitime que jamais dans son combat pour une Allemagne libre.

L’héritage Faeser ? Un acquittement politique retentissant. Et une preuve de plus que le seul extrême qui menace l’ordre démocratique… est celle du pouvoir en place.

00:32 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |