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mercredi, 21 mai 2025

« GAZA DELENDA EST »

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Pieter Kerstens

On peut être « pro » ou « anti », force est de constater que les israéliens se moquent entièrement des récriminations, des mises en garde ou des recommandations de la communauté internationale, pour tout ce qui concerne leurs politiques intérieure et étrangère.

Comme peuple souverain, ils appliquent ce que bon leur semble pour la défense de leurs intérêts, de leur population et de leur sphère d’influence. Tel le blocus de Gaza …

Gaza : 362 km2. Et sur 76 km2 vivaient 1,3 millions de palestiniens qui s’entassent comme ils peuvent dans différents camps de réfugiés, après avoir été déplacés à plusieurs reprises.

Pourtant, le 29 novembre 1947, l’Assemblée Générale de l’ONU vota le partage de la Palestine en 3 morceaux. Par cette résolution 181, 56% du territoire est dévolu à un Etat juif (558.000 juifs et 405.000 arabes), 43% est accordé aux Palestiniens (804.000 palestiniens et 100.000 juifs) et le dernier % concernant les Lieux Saints est placé sous tutelle des Nations Unies, avec la désignation d’un gouverneur. Ce partage est considéré depuis comme une Nabka par les Palestiniens et devient dès lors la source d’un des plus longs conflits qui perdure à ce jour, avec ses rivières de sang, ses torrents de haine et ses cortèges de souffrances.

Le 11/12/1948, l’ONU vote sa résolution 194 qui place Jérusalem sous mandat international et garantit le principe des droits existants. Contre l’avis général, Israël a déclaré Jérusalem sa capitale et après le conflit de 1967, l’état hébreu occupe l’Est de la ville.

La résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 22/11/1967 précise bien : « le Conseil de sécurité affirme que l’accomplissement de la Charte des Nations Unies exige l’instauration d’une paix juste et durable au Moyen-Orient qui devrait comprendre l’application des deux principes suivants :

  1. a) retrait des forces israéliennes des territoires occupés lors de la guerre des six jours (en juin 1967)
  2. b) cessation de toutes assertions de belligérance ou de tous états de belligérance et respect et reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque Etat de la région et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues…

Les résolutions 476 du 30/6/1980, 478 du 20/08/1980 et 672 du 12/10/1990, condamnent toutes l’attitude belliqueuse de l’Etat hébreu et déclarent illégales les lois, la juridiction et l’administration de la ville sainte de Jérusalem.

Peut-on en conclure que l’Etat sioniste est un facteur de déstabilisation perpétuelle de la paix au Proche Orient et comme l’a écrit le dissident israélien Israël Shamir « Etat  qui ne rassemble que la racaille des communautés juives mondiales » ?

Il est tout de même curieux de constater une évidence : bien avant le blocus de Gaza, la communauté internationale avait instauré elle aussi des blocus et des embargos envers l’Afrique du Sud, la Rhodésie ou l’ex-Yougoslavie, sans parler de l’Irak de Saddam Hussein. Depuis des décennies, l’Oncle Sam étrangle Cuba… Combien de manifestations des pleureuses Droits-de-l’Hommiste ?  Combien de pétitions ?

Combien de flottilles apportant médicaments, aliments ou objets indispensables à ces nations mises au ban de l’humanité ?

Depuis des décennies, les sionistes crachent sur les résolutions de l’ONU, pourquoi changeraient-ils d’avis ? Il est clair maintenant que Tsahal va réduire Gaza à un champ de ruines et un cimetière à ciel ouvert pour les Palestiniens, dans un silence complice des pays occidentaux.

Comme à Belgrade ou à Bagdad, faudra-t-il bombarder Tel-Aviv pour faire respecter les décisions du Conseil de Sécurité ?

13:23 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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