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jeudi, 22 mai 2025

Le rapport qui fait pérorer...

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Le rapport sur le frèrisme musulman fait, depuis quelques jours, beaucoup parler et couler beaucoup d'encre. Ce n'est pourtant pas un scoop...

Depuis le printemps 1973, avec la campagne d'Ordre nouveau sur le thème "Halte à l'immigration sauvage", la droite nationale n'a pas cessé d'alerter notre peuple sur les conséquences néfastes sur notre civilisation européenne et chrétienne qu'allait engendrer l'immigration massive (en particulier celle venant du monde musulman).

Combien de campagne du Front national et des différents mouvements nationalistes ? Combien de déclarations de Jean-Marie Le Pen, de Jean-Pierre Stirbois, de Bruno Mégret, de Pierre Vial, de députés FN hier ou RN aujourd'hui... et, plus récemment, d'Eric Zemmour, de Sarah Knafo, de Charlotte d'Ornélas et de tant d'autres ? Combien de réunions publiques comme les meetings nationalistes et identitaires, les colloques de Polémia, de l'Ilade, d'Académia christiana, de Riposte laïque ou les Journées Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale ? Combien de livres comme ceux de Jean-Marie Le Pen, de Philippe de Villiers, de Jean Raspail, de Philippe Randa, de Renaud Camus, d'Eric Zemmour, de Jean-Yves Le Gallou, d'André Posokhow... et même ceux de personnalités plus modérées comme Jean-Frédéric Poisson et de tant d'autres qui me pardonneront de ne pas tous les citer. Combien de tribunes dans les médias non conformistes, allant de Minute à TV Libertés ? ont, depuis, dénoncé ce grand remplacement en devenir.

Mais, avec ce rapport, c'est différent ; ce ne sont plus les "horribles fachos" qui le disent mais ce sont les petits hommes gris (comme le dit avec malice Pascal Praud) qui découvrent enfin que l'eau mouille. Après tout, il n'est jamais trop tard (tant qu'il reste un peu de temps) pour ouvrir les yeux...

Mais, à quoi servirait un tel rapport s'il n'est pas suivit par des décisions audacieuses et courageuses ?

Pour le moment, tout le monde en parle mais bien peu préconisent les solutions évidentes. Or, si on veut enrayer la subversion islamiste en France, il n'y a pas 36 solutions, il n'y en a qu'une : il faut tarir la source. Et la source, elle porte un nom : c'est l'immigration incontrôlée, "l'immigration sauvage" dont parlait déjà Ordre nouveau en 1973... Permettez-moi de douter que le pouvoir macroniste soit près à en prendre conscience.

Pour arrêter l'immigration, pour engager la remigration, il ne suffit pas de pérorer sur un rapport, il faut installer un pouvoir fort, uni et déterminé. Il faut un pouvoir qui repose sur des idées affirmées, un pouvoir imperméable aux pressions des lobbys, de la finance apatride, des minorités de toutes sortes et de l'étranger. Il faut un pouvoir émanant de la droite nationaliste et identitaire digne de ce nom. Vous le voyez, nous avons donc encore du travail à faire...

S N

11:57 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Frères musulmans en France : Que dit le rapport ?

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Le dernier rapport de la Cour des comptes sur les Frères musulmans en France), publié en mai 2025, dresse un tableau alarmant de la structuration, des financements et des stratégies d’influence de cette mouvance politico-religieuse. Il s’agit sans doute du document officiel le plus complet jamais publié sur le sujet, offrant une plongée précise dans un réseau tentaculaire et opaque qui, sous couvert de respectabilité, poursuit une logique d’islamisation politique du territoire.

Une organisation pyramidale solidement implantée

Le rapport confirme l’existence en France d’un « cercle restreint » de militants assermentés, estimé à environ 400 à 1 000 membres, autour duquel gravitent des milliers de sympathisants répartis dans un écosystème d’associations, d’écoles, de lieux de culte et d’organismes caritatifs. Cette structuration s’appuie sur un réseau de 139 lieux de culte officiellement affiliés à la fédération « Musulmans de France » (ex-UOIF), répartis dans 55 départements, représentant 7 % des 2 800 mosquées françaises. Chaque vendredi, environ 91 000 fidèles fréquenteraient ces lieux

Le rapport insiste sur la méthode bien connue des Frères musulmans : le double discours. Officiellement, leurs représentants défendent les valeurs républicaines et laïcité ; en réalité, nombre de documents internes, notamment en langue arabe, prônent une société islamique régie par la charia. Le théologien AL-QARADAWI, figure de référence de la mouvance, affirmait que les musulmans devaient tirer parti des lois européennes pour imposer, à terme, un modèle islamique en Occident

Le rapport cite également des formations où l’on apprend à des responsables associatifs à s’adresser différemment à la presse ou aux institutions, et à adapter leur langage en fonction de l’interlocuteur pour ne pas éveiller de soupçons.

Des financements opaques, souvent étrangers

L’un des volets les plus sensibles du rapport concerne les financements étrangers, principalement en provenance du Qatar et du Koweït. Plusieurs fonds de dotation ont été identifiés comme étant au cœur de la stratégie de financement des Frères musulmans en France. Le plus emblématique, Al-Wakf, lié à Musulmans de France, a été dissous par décision de justice en juillet 2024 pour opacité financière et pour avoir sollicité des dons publics sans autorisation.

Des associations comme Islamic Relief, Ummah Charity ou Sciences et Education ont aussi été pointées pour leurs liens directs ou indirects avec la mouvance frériste et pour des opérations de collecte de fonds à destination de l’étranger ou de projets peu transparents. Certaines ont été dissoutes ou leurs fonds gelés par les autorités françaises.

Le rapport souligne également l’importance des instituts européens de sciences humaines (IESH), notamment ceux de Saint-Denis et de la Nièvre, qui forment des prédicateurs sur une base doctrinale conforme à l’idéologie des Frères musulmans, mais sous des atours universitaires. Ces établissements reçoivent des subventions publiques et bénéficient d’un statut privé d’enseignement supérieur, ce qui leur confère une apparence de respectabilité trompeuse.

Par ailleurs, les « écosystèmes locaux », notamment autour de mosquées comme celle de Lille-Sud ou de Creil, sont décrits comme de véritables foyers d’islam politique, mêlant lieux de culte, écoles, associations sportives ou caritatives et commerces communautaires, avec une influence grandissante sur la jeunesse et les élus locaux.

Une hybridation inquiétante avec le salafisme

Le rapport met en lumière une hybridation croissante entre frérisme et salafisme, sous l’effet conjugué de motivations doctrinales et financières. Lors des Rencontres annuelles des Musulmans de France (RAMF) au Bourget, les éditions fréristes et salafistes cohabitent sur les mêmes stands. Certains prédicateurs issus de la mouvance, comme Hassan Iquioussen (expulsé en 2022), véhiculent des discours radicaux.

La branche française des Frères musulmans est la plus influente d’Europe, au point de dominer le Conseil des Musulmans Européens (CEM), ex-Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE), qui regroupe 28 structures nationales. Le CEM chapeaute également la branche jeunesse FEMYSO, le bras armé militant de la mouvance au Parlement européen. À cela s’ajoutent les conseils de fatwas, les réseaux de prédication et des connexions avec des ONG internationales comme Islamic Relief Worldwide.

Une menace idéologique persistante

La conclusion du rapport est sans appel : derrière un discours de victimisation et une posture légaliste, les Frères musulmans poursuivent depuis quatre décennies en France une stratégie d’infiltration patiente, ancrée dans les territoires, tournée vers la jeunesse, et qui vise à substituer progressivement les normes françaises par des normes religieuses islamiques intégralistes.

Le pays se trouve aujourd’hui confrontée à un choix stratégique : tolérer encore cette dissociation entre discours public et pratique réelle, ou prendre acte de cette idéologie subversive pour mieux y répondre sur les plans juridique, éducatif, financier et idéologique.

Source : Breizh.info cliquez ici

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