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dimanche, 09 novembre 2025

Un message de Jean-Eudes Gannat qui sera ce soir sur Radio Courtoisie

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Chers amis,
 
Je profite d'un trajet dominical pour vous remercier tous du fond du cœur, et en particulier mes camarades de l’Ouest et d’ailleurs, l'équipe de Radio Courtoisie, les personnalités publiques qui ont pris position. Je veux aussi vous dire mon émotion face à la mobilisation des milliers d'anonymes qui ont fait du bruit, des dons, m'ont écrit des messages de soutien. Depuis ma cellule j’ai prié pour vous tous.
 
Nous vivons l'aboutissement du carcan judiciaire Pleven-Gayssot : après l'interdiction de penser et l'interdiction de dire ce que l'on pense, voici venue l'interdiction de décrire ce que l'on voit.
 
À ceux qui se sont inquiétés, qu'ils se rassurent : je vais très bien. J'ai passé 48 heures entre 4 murs certes : mais de nombreux camarades, combattants, historiens, y ont passé bien plus de temps.
 
Et nos pauvres adversaires, qui ont fait profession de nous surveiller et de nous brimer, passent leurs existences entières derrière des barreaux bien plus pernicieux : au mépris qu'il m'inspirent s'ajoute une infinie pitié. Car derrière leurs barreaux à eux, sous la lumière tiède de leur néons, il n’y a plus ni rêves, ni espoir, ni pardon, ni vie intérieure : seulement l’enchaînement froid du mensonge et de la procédure, et la petite promotion dans le cursus deshonorum. Tandis que même dans l’obscurité crasseuse d'une cellule, rien ne peut éteindre les mille soleils que j'ai dans le cœur, les feux de l’Espérance et les marques d'affection que sans lire ni entendre j’ai ressenti sans peine.
 
Je récolte injustement des honneurs qui devraient revenir à mon épouse, qui a subi les tracasseries ignobles du Parquet, ses questionnement indignes sur notre vie de famille, alors qu'elle n'est nullement engagée politiquement et a déjà dû accoucher seule il y a deux ans parce qu’à la demande du procureur j'étais -déjà- maintenu injustement en cellule.
 
Quoiqu'il en soi, je vous transmets ici toute ma reconnaissance et une promesse : celle d'essayer de me montrer à la hauteur de votre confiance et de votre affection.
 
RDV ce soir sur Ligne Droite pour évoquer tout cela.
 

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LES PREMIÈRES RÉACTIONS À DROITE SUITE À LA MISE EN GARDE À VUE DE JEAN-EUDES GANNAT

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Communiqué du Parti de la France (07/11/2025) :

Le Parti de la France apporte tout son soutien à Jean-Eudes Gannat et dénonce la persécution politico-judiciaire dont il est victime.

Pour avoir simplement diffusé une vidéo sur Tiktok où il filme une bande de rôdeurs afghans qui zonent toute la journée devant le supermarché de sa ville natale, Jean-Eudes a été convoqué dès le lendemain à la demande du Parquet, placé en garde à vue et sera jugé en comparution immédiate aujourd'hui à 13h30. Avec un risque élevé d'incarcération.

On nage en plein délire totalitaire. Plus les Français sont hostiles à l'invasion migratoire, plus nos gouvernants et nos magistrats déploient une répression judiciaire abjecte contre les lanceurs d'alerte.

Tout ceci doit prendre fin, et vite.

Réaction de Nicolas Dupont-Aignan :

IMPENSABLE : en 2025, un Français peut être convoqué et mis en garde à vue pour avoir simplement posté une vidéo sur TikTok montrant un fait réel.
 
Si la justice était aussi rapide et efficace pour poursuivre les vrais délinquants, notre pays irait beaucoup mieux.
 
Victor Aubert, Académia christiana :
 
La persécution judiciaire dont fait l’objet Jean-Eudes Gannat est un phénomène qui marque un changement d’échelle dans notre système politique.
 
Être incarcéré et jugé pour avoir simplement montré le réel, la simple réalité, est la marque d’une dérive objective de nos institutions.
 
Évidemment ce n’est pas nouveau en soi, mais on passe un seuil encore plus fort dans la répression idéologique.
 
Deux réflexions :
 
1) Le risque, c’est que ce type d’arrestations, pour crime de pensée devienne la norme. Si personne ne s’en scandalise, si personne ne dit rien, si vous vous taisez, alors elles se multiplieront pour des motifs encore plus anodins : une plaisanterie, un jeu de mot, une requête en ligne… se taire c’est d’une certaine manière une forme de complicité.
 
2) Par ailleurs cette affaire illustre, encore une fois, que le sujet de l’immigration est un tabou absolu dans notre société. Il est non seulement interdit de la remettre en cause et d’en débattre, mais désormais il est interdit de la voir.
 
Ce malaise irrationnel dévoile la dimension quasi-religieuse, ou en tout cas de fétichisme idéologique, qu’a pris la haine de soi.
Il s’agit dans le fond d’une sorte de suicide civilisationnel, de volonté de disparaître de s’auto-anéantir.
 
Ce n’est même plus de l’idéologie politique ou une position dans un débat d’idée mais une sorte de psychose.
 
Je crois que notre société glisse lentement vers l’aliénation mentale collective où des assassinats comme celui de Charlie Kirk deviendront beaucoup plus fréquents, à côté d’autres formes de violences.
 
On est sorti depuis longtemps de l’époque de la raison, et l’on commence aujourd’hui à sortir de celle des sentiments pour se diriger vers celle des névroses.
 
Si vous pensez que j’exagère, posez-vous 5 minutes en essayant d’imaginer comment un juge peut justifier une telle situation.
 
La revue Éléments :
 
Jean-Eudes Gannat n’a pas braqué une banque, poignardé un passant ni incendié un commissariat. Il a tourné une vidéo de vingt-quatre secondes devant un Leclerc de campagne, dans le Maine-et-Loire, montrant un groupe d’Afghans assis devant le magasin.
 
Vingt-quatre secondes, une phrase ironique et cette légende jugée blasphématoire par la justice : « Marre de vivre avec les cousins de talibans au fin fond de nos campagnes. » Résultat : garde à vue, mise en examen pour « incitation à la haine raciale », interdiction partielle des réseaux sociaux, contrôle judiciaire jusqu’en mai 2026.
 
L’État a dissous l’Alvarium, la structure identitaire angevine créée par Jean-Eudes Gannat, mais poursuit ses anciens membres avec la même ardeur bureaucratique que s’il s’agissait de terroristes. À l’heure où les multirécidivistes circulent librement et où l’insécurité prospère, filmer des migrants devient un crime de lèse-République. « Décrire le réel est interdit », a résumé Gannat avant d’être conduit au poste.
 
NDLR SN : Bien sûr, il y en a quelques autres que nous n'avons pas pu répertorier ici. Cependant, il est regrettable, à l'heure qu'il est, que les réactions "à droite", face à un tel arbitraire, ne se sont pas montrées plus nombreuses et aussi virulentes, en particulier venant des partis institutionnalisés. En effet, face à l'adversité, notre famille politique doit apprendre à réagir à l'unisson. La scandaleuse mise en garde à vue de Jean-Eudes aurait dû immédiatement interpeler l'ensemble de la droite de conviction... Mais il n'est pas trop tard pour réagir, le procès de notre camarade étant prévu en mai prochain... 
 
Lire aussi l'article publié sur ce sujet par Breizh-info, repris sur Riposte laïque cliquez ici
 
Rappel : à propos de l'Alvarium, c'était en octobre 2019, à Rungis, lors du rendez-vous "Bleu-Blanc-Rouge" de Synthèse nationale :
 
 

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La gauche complice du libéralisme*

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Pour la sortie de son dernier livre, Conversations américaines, le philosophe Jean-Claude Michéa a accordé un entretien à Alexandre Devecchio dans Le Figaro du 8/11/2025. Nous en avons retenu l’extrait suivant.

La panique morale qui s’empare de la gauche au seul mot de « conservatisme » tient au fait que depuis le XIXe siècle la pierre angulaire de toutes ses Eglises est l’idée de « progrès ». Soit en d’autres termes, la foi en un mystérieux « sens de l’histoire » dont l’axe seraitr l’essor continu de la Raison et qui conduirait mécaniquement l’humanité vers un monde toujours plus urbanisé, technologisé et connecté. De là l’idée, progressiste par excellence, selon laquelle tout pas en avant est toujours un pas dans la bonne direction – qu’il s’agisse de la voiture électrique, de l’IA ou de l’élimination du mot « Noël » du calendrier scolaire. Idée dont le corrélat est que toute nostalgie est donc par définition « réactionnaire ». On comprend alors mieux le processus mental qui porte sans cesse la gauche à osciller entre l’idée qu’on n’arrête pas le capitalisme. Car si être progressiste, c’est inviter à chaque instant à « faire du passé table rase » , à « casser tous les codes » et à briser tous les « tabous », alors il est clair que, dans l’histoire de l’humanité, aucun système n’aura mieux mérité ce nom que ce système capitaliste dont la logique exponentielle incite toujours plus, comme le notait Marx, à « profaner tout ce qui était sacré », à saper « tout ce qui avait solidité et permanence » et à dissoudre « toutes les idées antiques et vénérables » dans « les eaux glacées du calcul égoïste » (une dynamique plus proche, par conséquent, de la « cancel culture » que de la « destruction créatrice ». !).

C’est cette parenté structurelle entre l’imaginaire progressiste et celui du capitalisme qui m’a naturellement conduit, dans le sillage d’Orwell, à devoir réhabiliter en partie la tradition conservatrice. Un trait commun, en effet, à toutes les sociétés du passé, y compris les plus autoritaires et les plus centralisées, c’est qu’elles prenaient toujours soin de laisser aux différentes communautés de base, villages ou quartiers, assez d’autonomie matérielle et politique pour que soit préservée cette économie locale de subsistance qui leur permettait de pourvoir par elles-mêmes, au moins en temps normal, à leurs besoins les plus vitaux. Or, on sait, au moins depuis Marcel Mauss, que c’est justement dans ce type de cadre local largement structuré par la « logique du don » et où les relations en face-à-face prennent encore le pas sur les relations anonymes et impersonnelles (ce qu’Alain Caillé nomme la « socialité primaire ») qu’ont toujours le plus de chances de se former et de s’épanouir ces vertus sociales de base (qu’il s’agisse du sens de l’entraide et de l’’effort, du goût du travail bien fait ou encore de la capacité de s’attacher à un lieu, à des êtres ou à des traditions communes). Leur érosion progressive, et a fortiori la dissolution intégrale, condamne toutes société à sombrer dans l’ensauvagement et dans la guerre de tous contre tous. On mesure alors l’ampleur du travail de décivilisation que le capitalisme contemporain est en train d’accomplir.

Car, sans même parler de l’irrationnalité croissante d’un système structurellement fondé sur l’obsolescence programmée, la fièvre consumériste et l’exploitation sans limites des ressources naturelles, on ne doit pas oublieer qu’une des maximes de base du libéralisme économique, comme le rappelait Adam Smith, c’est qu’ « il ne faut jamais essayer de faire chez soi la chose qui nous coûtera moins cher à acheter qu’à faire ». Pourquoi, en effet s’obstiner à produire nous-mêmes, et sur place, les aliments, les outils et les médicaments dont dépend entièrement notre vie quotidienne si son peut désormais les faire tenir à moindres frais, par conteneurs géants, de l’autre bout du monde ?

En encourageant ainsi en permanence – sous le voile d’une socialité de pacotille type Erasmus – la disparition de toutes les formes d’autonomie locale et de vie commune populaire – songeons par exemple à la désertification organisée du monde rurtal -, la dynamique du capital ne conduit donc pas, pas seulement à nous rendre chaque jour plus dépendants des aléas du maerché mondial et de la haute technologie qu’il requiert (quid, par exemple, d’une panne d’électricité géante ou d’un long bug informatique planétaire ?). Elle conduit également à saper toutes les conditions anthropologiques et morales d’une société « libre, égalitaire et décente » (selon la définition qu’Orwell donnait du socialisme) et donc à accélérer encore plus notre course vers les abîmes.

Jean-Claude Michéa, Conversations américaines, Albin Michel.

(*) le titre est de la rédaction.

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