dimanche, 23 juin 2013
Un entretien entre Patrick Gofman et Jean-Gilles Malliarakis sur Lumière 101 au sujet du livre "Le trotskisme dégénéré"...
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22:48 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
2 poids 2 mesures : intolérable a-justice des robins taubiresques !
Nicolas, étudiant jamais condamné, se retrouve incarcéré à Fleury-Mérogis : il a été condamné à quatre mois d'emprisonnement dont deux avec sursis et 1000€ d'amende pour avoir résisté, seul, aux violences disproportionnées d'une bande de 5 à 6 "policiers" infiltrés au sein de la Manif'pour Tous. Les robins qui l'ont condamné doivent pourtant le savoir : depuis la loi pénitentiaire de 2009, pour une peine de prison ferme inférieure à 2 ans, le principe est l'aménagement de peine (bracelet électronique, travail d'intérêt général) et rares sont les condamnés qui partent directement en prison surtout pour des condamnations inférieures à 6 mois. La règle générale est d'ailleurs plutôt le laxisme le plus large avec la Taubira et son Syndicat du "murs des cons"
Quelques exemples relevés au cours des deux derniers mois par l'Institut pour la Justice : 8 mai 2013 Evreux : un individu a passé à tabac sa femme et sa fille, il prend 8 mois dont 2 ferme mais repart libre en attente d’un aménagement de peine ; 24 mai 2013 à Laon : un récidiviste est condamné à 8 mois ferme pour car-jacking : il sort libre du tribunal;
5 juin 2013 : un récidiviste prend 6 mois ferme pour incendie volontaire : il n’est pas écroué ; 11 juin 2013 : un homme coupable de mise en danger de la vie d’autrui et de violences sur des policiers à Trappes n'est condamné qu'à 8 mois de prison avec sursis;
12 juin 2013 : pour l’attaque du RER D et de ses passagers, aucune peine de prison ferme n’est prononcée pour les auteurs de vols avec violences et relaxe pour nombre de participants ; 12 juin 2013 encore: un pédophile coupable d'agression sexuelle sur une fillette de 11 ans dans les Ardennes s'en sort avec 18 mois avec sursis ; le 14 juin 2013, un homme qui terrorisait et violait régulièrement sa voisine a été condamné à 18 mois ferme, sans mandat de dépôt à l’audience etc..!
Des brutes caractérisées, des néfastes, des nuisibles même récidivistes bénéficient de la mansuétude de l'a-justice taubiresque qui en revanche s'acharne sur les citoyens honnêtes qui ont le front de protester contre des lois qu'ils ont le droit de considérer iniques et de résister à des racailles à qui on a conféré inconsidérément le statut de fonctionnaire de police. Cela ne doit pas durer et ne durera pas : Rassemblement Résistance Reconquête !
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Malgré la menace de dissolution : Troisième voie ne baisse pas la tête...
08:19 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 22 juin 2013
21 juin 1973 - 21 juin 2013 : MEMES ENNEMIS, MEME COMBAT !
16:43 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Occupation allemande : RIVAROL et Le Pen définitivement condamnés
Jérôme Bourbon
Directeur de Rivarol
Ce 19 JUIN, juste au moment où nous nous apprêtions à boucler ce numéro, nous apprenons la décision de la cour de cassation dans l’affaire dite de l’occupation allemande en France. Le pourvoi que nous avions formé à la suite de notre condamnation en appel, le 16 février 2012, a été rejeté. La sentence devient donc définitive et immédiatement exécutoire. Camille Galic, alors directrice de la publication de RIVAROL, est condamnée à 5 000 euros d’amende pour contestation de crimes contre l’humanité, votre serviteur à 2000 euros pour complicité de contestation et Jean-Marie Le Pen à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour complicité de contestation de crimes contre l’humanité pour avoir tenu les propos suivants en conclusion d’une grande interview de deux pages qui avait paru dans notre hebdomadaire le 7 janvier 2005 il y a donc près de dix ans et où il était surtout question de l’actualité nationale et internationale : « En France, du moins, l’occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine, même s’il y eut des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés […]. Il y a donc une insupportable chape de plomb qui pèse depuis des décennies sur tous ces sujets et qui, comme vous le dites, va en effet être réactivée cette année […]. Mais le plus insupportable à mes yeux, c’est l’injustice de la justice […]. Ce n’est pas seulement de l’Union européenne et du mondialisme que nous devons délivrer notre pays, c’est aussi des mensonges sur son histoire, mensonges protégés par des mesures d’exception. D’où notre volonté constante d’abroger toutes les lois liberticides, Pleven, Gayssot, Lellouche, Perben II. Car un pays et un peuple ne peuvent rester ou devenir libres s’ils n’ont pas le droit à la vérité dans tous les domaines. Et cela quoi qu’il en coûte. »
Nous devrons verser en tout près de 30 000 euros (200 000 francs !) car à ces amendes s’ajoutent d’exorbitants dommages et intérêts à verser au MRAP (5 000 euros), à la Ligue des droits de l’homme (5 000 euros également) et à la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP) à laquelle sont pareillement alloués 5 000 euros. Et comme si cela ne suffisait pas nous devons insérer à nos frais une publication judiciaire dans Le Figaro à hauteur également de 5 000 euros. C’est à une véritable mise à mort qu’ont voulu procéder les magistrats car ils savent parfaitement que RIVAROL est une modeste publication, certes très ancienne mais fort pauvre. Nous ne recevons en effet aucune aide de l’Etat, contrairement à notre confrère Présent qui bénéficie chaque année de subsides non négligeables en tant que quotidien à faibles ressources publicitaires. Nous ne vivons que de nos lecteurs.
En pleine affaire Méric, alors que les mouvements et organes de presse de droite nationale et radicale sont particulièrement dans le collimateur des pouvoirs publics et de Thémis, alors même que la police nous harcèle pour obtenir de nous le fichier des abonnés dans deux communes des Hauts-de-Seine à la suite de la découverte dans des boîtes aux lettres de Saint-Cloud et de Garches d’exemplaires de RIVAROL maculés de graffitis antisémites (sans doute l’œuvre de provocateurs !) — nous n’obtempérerons évidemment pas à cette demande illégitime —, la confirmation définitive de notre condamnation, même si elle ne constitue pas une énorme surprise, est incontestablement un coup dur. Nous ne nous faisions certes aucune illusion puisque déjà la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) que nous avions déposée à deux reprises, en 2010 et de nouveau en 2012, sur l’inconstitutionnalité de la loi Gayssot avait été rejetée d’un revers de la main par les juges de casse, mais ce n’est pas parce que l’on s’attend à une injustice qu’elle est acceptable.
Face aux sommes colossales que nous allons devoir verser si nous voulons que RIVAROL continue à vivre, nous en appelons sans fausse honte à votre générosité. Prévoyant cette issue judiciaire nous avons déjà pris des mesures d’économie mais qui risquent hélas de ne pas suffire sans l’aide de nos fidèles lecteurs. Que ceux qui le peuvent fassent des dons, même modestes, même symboliques, s’ils ne sont pas en mesure de faire davantage, à l’Association des Amis de RIVAROL. Et surtout que tous ceux qui achètent RIVAROL au numéro et qui peuvent s’abonner le fassent massivement. C’est la meilleure réponse que l’on peut apporter à la persécution judiciaire qui nous est infligée. Tenant compte de l’avis de la majorité des rivaroliens, à partir de la rentrée, début septembre, nous paraîtrons définitivement le jeudi, et non plus comme actuellement le vendredi. C’est une occasion de renouer avec une vieille tradition puisque l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne a paru tous les jeudis de sa création en janvier 1951 jusqu’en août 1982. C’est surtout un encouragement donné à nos lecteurs au numéro pour qu’ils s’abonnent. En avançant d’un jour la parution hebdomadaire de RIVAROL, nous permettrons aux lecteurs de recevoir le journal avant la fin de la semaine, même en cas de retard dans la distribution du courrier par La Poste. Avec une parution le vendredi, certains lecteurs, en province, se plaignaient de ne recevoir souvent le journal que le samedi voire le lundi. Cela ne devrait plus être le cas avec une parution anticipée de vingt-quatre heures. C’est donc l’occasion, en fonction de vos moyens, de souscrire des abonnements de deux ans (194 euros), d’un an (104 euros), de six mois (64 euros) ou de trois mois (36 euros) dans les jours et les semaines qui viennent. Nous savons pouvoir compter sur votre munificence. RIVAROL qui est un miracle permanent depuis plus de 62 ans et plus de trois mille semaines ne peut pas disparaître.
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16:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Racket des automobilistes : et maintenant, la boîte noire !
Yves Darchicourt
Le Conseil National de la Sécurité Routière vient de préconiser l'installation de "boîtes noires" dans les véhicules automobiles. Le "mouchard" permettrait d'enregistrer un certains nombre de données d'accident sur les trente secondes précédant un impact, telles que la vitesse, le freinage ou le port de la ceinture de sécurité. Il paraît qu'en aucun cas il n'y aurait d'enregistrement visuel et/ou vocal attentatoire à la vie privée et que seule la police aura accès à l'enregistrement : une garantie bien évidemment invérifiable par l'automobiliste. D'autant que de petites merveilles de technologie mouchardesque sont à même d'enregistrer une foultitude de données concernant le véhicule lui-même, son environnement et sa "vie intérieure", c'est à dire les faits, gestes et paroles du conducteur et des passagers. Les taxis londoniens à qui on recommandait l'installation de ce boîtier - mais là dans le but bien compris de dissuasion contre les agressions - sont désormais obligés d'y recourir; la recommandation précède toujours de peu l'obligation : c'est ce qui risque de se passer pour tous les automobilistes français qui seront à terme tenus de faire installer le bidule.
Coût prévu à ce jour : autour de 150€ ! Sans compter que l'obligation sera bien évidemment assortie de la repression pour les contrevenants : un nouveau motif d'amende pour les automobilistes déjà bien servis en la matière. On se demande si le Conseil National de la Sécurité Routière ( à qui on pourrait faire remarquer que la voiture tue moins d'innocents que les maladies nosocomiales contractées dans les hôpitaux) n'est pas devenu une simple filiale du ministère des finances ! Taxes, radars, gilets fluos, éthylotests, boîte noire...le racket continue, croît et embellit !
14:16 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lancement du Collectif pour la défense des libertés publiques
Eric Miné, Richard Roudier et Roland Hélie
Vendredi après-midi s'est tenue dans le salon d'un grand hôtel parisien une conférence de presse afin de lancer le Collectif pour la défense des libertés publiques. Richard Roudier, Président du Réseau Identités, Roland Hélie directeur de Synthèse nationale, et l'écrivain Eric Miné ont présenté les objectifs du collectif. Renaud Camus, auteur du livre Le grand remplacement, et Christian Vanneste, ancien député du Pas-de-Calais, et l'essayiste Guillaume Faye, ainsi que de nombreuses personnalités dont la liste sera publiée prochainement, ont d'ores et déjà apporté leur soutien à cette initiative.
Voici le texte du document distribué aux journalistes présents :
"Au moment où des opposants à la loi Taubira, tel le jeune Nicolas, sont interpelés par centaines, au moment où l'on emprisonne des jeunes nationalistes, tels Estéban et l'un de ses camarades, qui ont eu le courage de se défendre face à une agression gauchiste, au moment où on interdit des manifestations, telle que celle prévue samedi prochain pour demander la dissolution de l'Assemblée nationale à Paris, au moment où le Conseil de Paris cherche à faire fermer le bar associatif non-conformiste "Le Local", au moment où le gouvernement s'apprête à dissoudre des organisations patriotiques telles Troisième Voie ou les JNR, il est plus que temps de réagir. C’est pour cela que vient de se créer le Collectif pour la défense des libertés publiques.
Ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Méric », à savoir l’agression par un groupe gauchiste de jeunes patriotes rue Caumartin à Paris le 6 juin dernier, risque d’avoir comme conséquence la dissolution de plusieurs mouvements nationalistes (en l’occurrence Troisième Voie, les JNR et l’association qui gère le bar associatif non-conformiste Le Local). Il s’agit là d’un véritable scandale dans la mesure où aucune de ces organisations n’est directement, ou indirectement, impliquée dans cette affaire.
Les reproches faits à ces organisations relèvent plus de la fantaisie et du fantasme que d’autre chose. D’ailleurs, Serge Ayoub, au nom de Troisième Voie (rappelons que les JNR n’ont aucune existence administrative) vient de répondre points par points à chacune des accusations portées contre son mouvement.
En réalité, nous assistons à une dérive totalitaire du pouvoir qui cherche par n’importe quel moyen à sortir de la crise engendrée par son obstination à vouloir imposer la Loi Taubira sur la dénaturation du mariage. Cette « affaire Méric » est tombée à pic pour essayer de discréditer les forces d’opposition à sa politique désastreuse. Après avoir tenté plusieurs provocations et manipulations (démonstration des Femen lors du défilé antimondialiste du 12 mai à Paris, incidents violents volontairement provoqués au moment de la dispersion de la manif du 24 mai…) le pouvoir prétexte maintenant cette rixe qui a mal tourné pour tenter d’enrayer la contestation qui ne cesse de croitre. C’est inadmissible.
Le seul « hic » que le pouvoir n’avait pas prévu, c’est que les patriotes n’entendent pas se laisser réduire au silence sans réagir. Le Collectif pour la défense des libertés publiques qui vient de se créer à l’initiative de plusieurs personnalités et qui est animé par Richard Roudier, Président du Réseau identité et fondateur du CEPE (Comité d’entraide aux prisonniers européens) et Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, coordonne toutes les ripostes qui seront nécessaires pour mettre à bas les prétentions liberticides du pouvoir.
En voulant détruire les organisations patriotiques le gouvernement ne fait que les renforcer. En jetant en prison des jeunes qui ne font que se défendre ou manifester, le gouvernement est en train de monter contre le Système qu’il est censé servir une partie de plus en plus importante de la jeunesse de France…"
Devant la presse nationale et européenne
13:16 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mercredi soir Serge Ayoub et Roland Hélie étaient invités par Martial Bild sur Radio Courtoisie
11:31 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche soir, dans la rue...
10:22 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 21 juin 2013
Il faut remettre de l'ordre en France...
10:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Beauvais : mercredi 10 juillet...
10:09 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Conférence pour la défense des libertés publiques hier soir au Local...
Merci à tous d'être venus si nombreux jeudi soir à la conférence pour la défense des libertés publiques. Le Local était bondé et il y avait aussi du monde dans la rue de Javel.
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et Richard Roudier, Président du Réseau Identités, ont décortiqué l'affaire Méric et la forfaiture gouvernementale qui en découle. Ils ont appelé à amplifier le vaste mouvement de solidarité qui s'est créé pour soutenir Estéban et ses camarades. Déjà, plus de 700 personnes ont répondu à l'appel du CEPE, seul organisme autorisé à ramasser des dons pour soutenir les prisonniers politiques impliqués dans cette affaire. Enfin le Collectif pour la défense des Libertés publiques mobilise plusieurs avocats pour soutenir les mouvements 3e Voie et JNR que le pouvoir espère dissoudre... Mais 3e Voie n'a pas encore dit son dernier mot.
"Face à la répression du système, face aux mensonges du gouvernement, CE SOIR, NOUS SOMMES TOUS DE 3e VOIE !" s'est exclamé Roland Hélie en guise de conclusion de cette belle réunion.
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Les amis cagoulés de Clément Méric
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« C’est le premier meurtre de ce type en temps de paix depuis les années trente. » Dixit Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du Parti socialiste et instigateur, depuis le début des années 1990, de la stratégie du « harcèlement démocratique » contre le Front national. Le rapport ? C’est que Clément Méric croyait certainement qu’il y a une menace fasciste en France. Ses potes « antifas » aussi. Et ceux-là sont prêts à tout. Comme Valls. Qui sait très bien que c’est faux.
La semaine dernière, à l’école communale de la rue Caumartin, un gamin a dit à un autre : « Viens te battre si t’es un homme. » Mais justement, lui n’était pas encore un homme. C’était un gamin, à peine plus âgé que, à ses débuts, Alain Souchon, quand il avait dix ans : « Si tu m’crois pas hé / T’ar ta gueule à la récré. » Seulement l’autre, qui n’avait pas plus envie de se battre que ça, il l’a pris au mot. Et il lui a mis sur la gueule. Et le minot, qui n’avait pas dû voir Cent Mille Dollars au soleil, qui ne savait pas que « quand les types de 130 kg disent certaines choses, ceux de 60 kg les écoutent », il a pris un méchant coup et même plusieurs. Et il est mort.
Il n’y a eu ni assassinat, ni meurtre
La justice présentera les choses dans un autre style bien sûr, mais c’est à peu près comme cela que Clément Méric est mort la semaine dernière rue Caumartin, en une bagarre tragique qui aurait dû faire quelques lignes dans « Le Parisien » si, au soir du 5 juin, Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et conseiller de Paris, n’avait sonné l’alerte avec un communiqué : « L’horreur fasciste vient de tuer en plein Paris. » On remarquera que le mot de « fascisme » ayant déjà tellement servi qu’il ne fait plus peur, Alexis Corbière se doit de l’accompagner du mot « horreur » pour renforcer son propos.
On connaît la suite. Pendant près de vingt-quatre heures, on se serait cru dans l’après-Carpentras. Avec une mention toute particulière pour Manuel Valls qui, sur les pas d’Alexis Corbière qui criait déjà « No pasaran » – en oubliant le très relatif succès que la formule avait eu en Espagne… –, déclarait, face caméra, sans rien savoir de ce qui s’était passé : « Ce sont nos valeurs et le pacte républicain qui sont en cause. » Mazette. Il est temps, en effet, de graver la devise républicaine au fronton de toutes nos écoles communales… Et il parla d’« assassinat ».
Petit cours de droit. Un assassinat, c’est un « meurtre commis avec préméditation ». Un meurtre, c’est le fait de « donner volontairement la mort à autrui ». Dans le premier cas, on encourt la perpétuité ; dans le deuxième, trente ans de placard. C’est simple à comprendre et c’est expliqué dans n’importe quel Code pénal en vente libre, y compris pour un ministre de l’Intérieur. Quand l’auteur des coups mortels a été arrêté, le parquet n’a même pas tenté de faire croire que ce fut un assassinat. Il a tenté le meurtre mais il n’a pas de quoi le prouver. Et, très logiquement, Esteban a été mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Au matin de la déclaration du ministre engagé dans une guerre que ses parents avaient perdue, « L’Express » titrait, faisant référence à son ambition : « Valls prêt à tout ».
Un « d’une manière ou d’une autre » qui fait peur
Vraiment à tout. Y compris à justifier la violence quand elle est employée pour de « bonnes raisons », des raisons… morales. Refusant le parallèle fait par certains, dont Jean-François Copé, le président de l’UMP, entre groupes radicaux de droite et de gauche, Manuel Valls a déclaré jeudi soir sur France 2 : « Ce sont des groupes d’extrême droite […] Il ne faut pas confondre ce discours avec ceux qui d’une manière ou d’une autre [souligné par nos soins, Ndlr] luttent contre le fascisme. »
Voilà des paroles que l’on aurait peut-être davantage attendues de la part d’Harlem Désir ou Jean-Christophe Cambadélis, qui n’ont certainement pas oublié que, dans les années 1980, les « redskins » ou « chasseurs de fafs » (dont les amis de Clément Méric se veulent héritiers) assuraient les basses œuvres pour leurs officines respectives, du service d’ordre au collage d’affiches…
De ces aînés, les militants actuels ont surtout connu la reconversion musicale et commerciale à travers le groupe punk Brigada Flores Magon, qui n’hésitait pas à afficher sur ses pochettes de disques des couteaux à cran d’arrêt, des poings américains (qui ne seraient donc pas l’apanage des « skins » de droite) ou des fusils à pompe ! Une imagerie tout ce qu’il y a de plus pacifique en somme, que l’on retrouve largement sur les affiches, t-shirts ou graffitis des désormais fameux « antifas » dont la France découvre peu à peu l’existence et le visage (si tant est qu’ils veuillent bien abaisser leurs foulards ou enlever leurs cagoules).
Quand le ministre de l’Intérieur lui-même semble légitimer l’emploi de méthodes musclées, à travers cet étonnant « d’une manière ou d’une autre », pour lutter contre les « fascistes », il y a de quoi s’inquiéter. Espérons que les « antifascistes » cagoulés ne se sentent pas dès lors renforcés dans leur impunité…
Et si on reparlait des Ultras du PSG ?
Car les « antifas » sont habitués à cette impunité, nourrie de complicités politiques ou médiatiques diverses. Léo Kékéménis est la parfaite illustration de cet état d’esprit. Alors qu’il est l’une des pièces maitresses du groupe Action Antifasciste Paris-Banlieue, auquel Clément Méric appartenait, et a été au cœur de nombreux accrochages, Léo n’a pas hésité à faire la tournée des plateaux de télé pour dénoncer la violence et en appeler à la lutte citoyenne contre les vilains tout de noir vêtus.
Or, si l’on va sur internet visiter son blog de photos, on se rend compte à travers les clichés dans lesquels il a immortalisé ses camarades que ceux-ci n’ont rien d’enfants de chœur. Membre du groupe de rock Time Bombs, ancien membre des Tigris Mystic de la tribune Auteuil du Parc des Princes, Léo Kékéménis n’est pas un simple ami éploré mais bien un leader dans « l’action de rue » et « la chasse ».
Lors des émeutes du Trocadéro, de nombreux journalistes et responsables ont pointé du doigt les ultras, notamment issus de la tribune cosmopolite Auteuil (la rivale de la tribune patriote Boulogne).
Désigner des supporters excités était plus facile que de reconnaître qu’une nouvelle fois c’était la racaille qui venait piller et saccager… Mais mystérieusement, alors que le groupe que fréquentait Clément Méric est largement composé d’anciens d’Auteuil, personne n’a jugé cette fois-ci utile de le mentionner.
Pourtant, le mode de fonctionnement, l’esthétique (notamment vestimentaire) ou le type d’attaques et d’affrontements de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue relèvent de cet univers footballistique. Le groupe (ou plutôt la bande, le phénomène est davantage de cet ordre) est composé pour moitié au moins d’éléments du « PUC » pour Paris United Colors, regroupement informel et bigarré – comme son nom l’indique – d’anciens ultras des différentes formations du virage Auteuil. Des anciens supporters dont certains ont été mêlés de près à l’assassinat de Yann Lorence (supporter patriote du kop de Boulogne, tué – lynché au sol précisément – lors d’une bagarre avec les ultras d’Auteuil), ce qui manifestement n’a pas suffi à les vacciner de la violence.
Après la dissolution de certains groupes ultras d’Auteuil puis leur rejet par les instances du PSG, certains activistes d’extrême gauche ont vu une occasion inespérée de récupérer des jeunes plus durs en leur faisant miroiter de nouvelles confrontations avec les ennemis de Boulogne.
Jean-Marc Rouillan : « Organisez-vous, préparez-vous »
Car l’Action Antifasciste Paris-Banlieue prône « l’action directe » et ne s’en cache pas. Sauf quand il s’agit de montrer le doux visage de sages étudiants en lutte contre la bête immonde dans les colonnes complices de « Libération » ou sur les plateaux tout aussi complices de Canal +. Jean-Marc Rouillan n’a d’ailleurs pas mis longtemps a réagir. Dès le 5 juin, l’ancien chef de l’organisation terroriste Action directe, que les socialistes ont eu la bonne idée de mettre en liberté conditionnelle, a tweeté : « La guerre est déclarée. » Puis : « Organisez-vous, préparez-vous. » Puis encore : « Non, je n’appelle ni au sang ni à la vengeance. Curieuse conception de la résistance qu’a la bourgeoisie fasciste. » Sur son profil Twitter, sur fond communard, il est écrit : « La lutte armée est nécessaire à un moment du processus révolutionnaire. »
Les manifestations se voulant des hommages au jeune Méric auront permis une petite démonstration du potentiel démocratique des « antifas » à travers notamment des agressions de journalistes ou d’élus du PS. Fais du bien à Bertrand… Mais c’est bien entendu à l’extrême droite (et on aura compris que pour eux le concept recouvre un spectre politique très large !) que les cagoulés réservent leurs meilleurs coups, excusez le jeu de mots, comme lorsque Clément Méric était allé manifester contre La Manif pour tous…
S’agissant des fameuses ventes privées de marques britanniques prisées par les deux camps adverses (les « antifas » se situant dans un troublant mimétisme face à leurs ennemis jurés), celles-ci ont donné lieu l’an dernier à des attaques quasi quotidiennes contre des militants patriotes ou présumés tels venus faire leurs emplettes. Les agresseurs d’extrême gauche traînaient en bande dans le quartier, à la recherche de proies isolées. Notons que ce « harcèlement démocratique » n’a pas manqué de faire des victimes innocentes, notamment une jeune fille victime d’une confusion qui s’est vue ouvrir le crâne à coups de raquette de tennis…
Mais les attaques ne se limitent pas aux séances de shopping : plusieurs bars du XVe arrondissement ou du quartier Saint-Michel réputés accueillir une clientèle droitière ont fait l’objet de descentes, ainsi que des événements culturels ou politiques comme la traditionnelle marche aux flambeaux en hommage à Sainte-Geneviève ou encore un rassemblement contre la mainmise du Qatar organisé par les identitaires. Toujours à la dispersion, toujours en surnombre ; ils ont retenu les leçons de la « guérilla ».
Reçu par Jean-Jacques Bourdin, Mélenchon évoquait au milieu de hurlements une horrible agression ayant été perpétrée par des milices fascistes le 1er mai dernier. Or une vidéo de ce qui se révèle être une bagarre est disponible sur internet. Qu’y voit-on ? Deux groupes de nombre égal se faisant face et s’affrontant violemment à travers plusieurs assauts, dans le style prisé par les hooligans. Et ce n’est pas pour rien, car au sein de ces deux bandes politiques (très à droite et très à gauche vous l’aurez compris), les anciens agités du Parc des Princes – version Auteuil ou Boulogne selon la couleur politique ou la couleur tout court – forment le gros des troupes et en tout cas les plus belliqueux.
« Tout antifascisme n’était que du théâtre »
S’il est vrai que le groupe « antifa » finit par battre en retraite (bien que plusieurs de ses militants soient armés, ce qui ne semble pas être le cas en face), on est tout de même loin de la lâche agression de doux pacifistes que Mélenchon a tenté de nous vendre.
On comprend la logique : si l’on gagne il s’agit d’une victoire prolétaire et populaire, si l’on perd il s’agit d’une ignoble agression.
On aurait pu espérer que le drame du 5 juin marque un frein, ou au moins une pause, dans ces violences récurrentes. On ne semble pas en prendre le chemin. En plus de l’attitude pour le moins virulente constatée lors des différents rassemblements dédiés au jeune homme décédé, plusieurs attaques – d’intensités variées – ont été menées.
A Nantes, la librairie catholique Dobrée a été saccagée. A Lille, trois jeunes militants de l’UNI (proches aussi de Génération identitaire) ont été reconnus et attaqués par un groupe d’une trentaine de gauchistes revenant d’un hommage à Clément Méric. A Tours, 200 « antifas » se sont rassemblés devant le commerce de Pierre-Louis Mériguet, responsable du mouvement patriote local Vox Populi, aux cris de « Mériguet on va te tuer ! »
L’« antifascisme » a été réactivé, en France, sous couvert de faire barrage au FN, pour permettre aux socialistes de conserver le pouvoir. Ce n’était que du « théâtre ». L’aveu en a été fait en septembre 2007 par Lionel Jospin sur France Culture, dans l’émission d’Alain Finkielkraut : « Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste. Donc tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front national, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste, aussi, à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste. »
La responsabilité de tous ceux qui se sont efforcés de faire avaler le contraire, à des jeunes qui, souvent de bonne foi, y ont cru, est immense.
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AIDEZ LE MOUVEMENT DE SOLIDARITE AVEC ESTEBAN !
L'affaire de la rixe mortelle de la rue Caumartin ayant entrainé le décès du militant "antifasciste" Clément Méric aurait dû rester dans la rubrique des faits divers. Elle a revêtue une tournure effroyablement politique condamnant par avance et avant la moindre enquête le principal mis en cause, Esteban.
Le ministre de l'Intérieur M. Valls perdant tout sang-froid, parlait même d'assassinat ! C'est dans ce contexte de déferlement de haine médiatique et politique qu'Esteban a été placé en détention provisoire en fin de semaine dernière.
Face à cette atteinte au droit et aux libertés de la défense, qui, sinon le CEPE, pouvait venir en aide à Esteban?
C'est donc en accord avec ses proches que nous avons décidé de prendre en charge la partie administrative du soutien à Esteban et d'assurer les collectes de fonds permettant à la fois le soutien juridique, mais également le soutien financier direct à Esteban, afin de lui permettre de survivre dignement en attente de son procès dans les geôles de la république.
Il a donc été décidé ce qui suit :
- le courrier pour Esteban sera à envoyer à CEPE - BP numéro 4-7187 30914 Nîmes cedex. Il sera filtré puis transmis à l'intéressé.
- les dons seront à adresser au CEPE à la même adresse (préciser "Pour Esteban" au dos du chèque). Vous avez également la possibilité de faire un don en ligne directement au lien ci-dessous, sur la page de soutien créee pour l'occasion.
Faites un don cliquez ici
- toute initiative en soutien à Esteban (collecte, concert, conférence, manif...) sera à faire approuver par le CEPE (comitecepe@gmail.com).
- la page de soutien officielle pour Esteban est consultable au lien suivant : cliquez là
Faites un don :
CEPE, Comité d'Entraide aux Prisonniers Européens
BP 4 - 7187
30914 Nîmes Cedex
comitecepe@gmail.com
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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...
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Un entretien dans Rivarol avec Roland Hélie, co-fondateur du Collectif pour la défense des libertés publiques…
NDLR : Entretien réalisé le 22 juin 2013, soit trois jours avant l'annonce de l'autodissolution de Troisième voie et des JNR, et publié dans Rivarol (n°3100 du 28 juin 2013)
Roland Hélie, vous êtes le directeur de la revue Synthèse nationale et vous faites partie des instigateurs du Collectif pour la défense des libertés publiques. Pouvez-vous nous exposer les raisons qui vous ont mené à lancer ce collectif ?
Tout est parti de ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Méric » et que, pour ma part, je préférerais que l’on appelle « l’affaire Estéban » car, une fois de plus, il s’agit de remettre les choses à leur place et de ne pas inverser les rôles. En effet, depuis le jeudi 6 juin dernier, un jeune nationaliste, Estéban, est en prison alors qu’il n’a fait que se défendre, et défendre sa petite amie, alors qu’ils étaient sauvagement agressés par une bande gauchiste, rue Caumartin, à Paris.
Certes, mais au cours de cette altercation, un gauchiste, Clément Méric, est mort…
Effectivement, l’un des agresseurs est décédé suite à cette altercation. Mais enfin, lorsque l’on attaque délibérément des personnes dans la rue, comme ce fut le cas ce jour-là de la part des gauchistes, on prend des risques, y compris celui de se prendre soi-même des coups, et parfois les coups peuvent êtres fatals. C’est sans doute regrettable, mais il en est ainsi.
C’est un peu comme lors de la manifestation contre la loi Taubira organisée par Civitas en novembre dernier. Un groupe de Femen est arrivé gaillardement, au pas cadencé, et a commencé à gazer des familles qui se rendaient à ce rassemblement. Celles-ci ont été éconduites comme il se devait par des jeunes gens présents qui n’ont écouté que leur sens du devoir. Ensuite, elles ont passé leur temps à geindre sur leur sort. Là aussi, il ne faudrait pas inverser les rôles. Lorsque l’on veut faire la guerre, il faut savoir en subir les conséquences.
Rappelez-nous les circonstances de ce que nous appellerons donc l’ « affaire Estéban ». Comment cela s’est-il déroulé ?
Estéban était venu avec quelques amis à une vente privée de vêtements d’une marque prisée, entre autres, par les jeunes nationalistes. Dans l’appartement où se déroulait cette vente, ils ont été pris à partie verbalement par Méric et sa bande qui étaient venus spécialement pour les provoquer. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter la page « Facebook » de ces gens-là sur laquelle ils avaient publié, la veille, des photos représentant leurs cibles.
Les vigils de la vente ont alors évacué les gauchistes et ce n’est qu’une demi-heure plus tard que, persuadés que ceux-ci étaient repartis, Estéban et ses camarades sont sortis. C’est alors qu’ils furent agressés car les gauchistes étaient restés planqués à proximité. Il s’en suivit une courte bagarre au cours de laquelle Méric se serait pris quelques coups. Le reste c’est l’enquête qui le dira. Quoi qu’il en soit, et tous les témoins sont formels, les agresseurs étaient Méric et sa bande, et les agressés Estéban et ses amis. D’ailleurs, apprenant les conséquences dramatiques de l’altercation, ceux-ci se sont rendus d’eux-mêmes à la police. Or, aujourd’hui, trois semaines après les faits, Estéban et un autre militant sont encore en prison.
Effectivement cela est assez incroyable lorsque l’on se souvient de la version donnée par les media juste après les faits…
Et il y a plus incroyable encore. Dès le lendemain matin, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, parle d’un « assassinat » et dénonce une organisation, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), comme étant responsable de ces événements. M. Valls a une imagination débordante. Il jette à la vindicte des gens sans même savoir ce qu’il s’est vraiment passé. Les élucubrations de M. Valls sont du niveau de n’importe quel pochtron qui, le matin au comptoir d’un bistrot, commenterait les fait-divers relatés dans le journal local… C’est hallucinant car M. Valls est, rappelons-le, ministre de l’Intérieur. Et ce n’est pas fini. Deux jours plus tard, le samedi matin, c’est le Premier ministre qui en remettra une couche en annonçant qu’il entame la procédure en vue de la dissolution des JNR. Et la semaine suivante, il ira encore plus loin en demandant aussi la dissolution du mouvement Troisième voie (TV) dirigé par Serge Ayoub et dont les JNR sont, en fait, le service d’ordre. Et le Conseil de Paris en profite pour demander, pendant qu’on y est, la fermeture du bar associatif non-conformiste « Le Local » situé dans le XVe arrondissement et réputé proche des organisations visées. On est en plein délire.
Tout cela ne tient pas debout. D’autant que l’« assassinat » dont Valls et consorts nous ont rebattu les oreilles le jeudi matin a rapidement été requalifiée par le juge chargé de l’instruction en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Les mots ont un sens.
Non seulement Estéban n’a agressé personne (il n’a fait que se défendre) ; non seulement il n’est pas membre des JNR ; non seulement les JNR, et a fortiori TV, ne sont en rien responsables de la mort de Méric ; mais le pouvoir s’obstine à vouloir dissoudre ces mouvements et maintient deux jeunes patriotes en prison. Si cela ne s’appelle pas une dérive totalitaire, dites-le moi.
C’est le moins que l’on puisse dire. Mais alors, pourquoi une telle obstination de la part du pouvoir ?
En réalité, depuis neuf mois, le gouvernement est confronté à une opposition grandissante qu’il a de plus en plus de mal à contenir. Cette opposition, qui se manifeste principalement dans la rue, dépasse le cadre habituel des partis classiques. En fait ceux-ci sont totalement débordés. L’obstination de Hollande à vouloir imposer la loi Taubira a engendré un véritable mouvement de fond dans le pays. Aujourd’hui, plus un ministre ne peut mettre le nez dehors, où que ce soit, sans se retrouver en face d’une cohorte de manifestants. Pour les tenants du pouvoir cette situation devient insupportable, cela d’autant plus que le mouvement est loin de retomber. Il faut donc qu’il trouve une porte de sortie. D’où la multiplication des provocations afin d’essayer de dissuader les manifestants à continuer leur combat.
Que voulez-vous dire ?
C’est simple, le pouvoir cherche à introduire la violence dans les manifs afin de les discréditer. Nous, les nationalistes, avons d’ailleurs été les premiers à subir cette stratégie hasardeuse.
Rappelez-vous, le dimanche 12 mai dernier, place des Pyramides à Paris, lors de l’hommage à Sainte Jeanne d’Arc. Au moment où arrivait le cortège unitaire (NDP-TV-France nationaliste-Europe identité… encadré par les JNR), précédé par celui du Renouveau français, quatre Femen, toujours elles, ont déployé du balcon d’un appartement propriété du ministère de la Culture une immense banderole écrite en anglais demandant la « sextermination for nazism ». Il s’agissait de provoquer la colère, légitime, des manifestants et que ceux-ci affrontent la police. Il n’en fut rien car, grâce au sang-froid du service d’ordre, les JNR, la manifestation, au grand dam des flics (17 « paniers à salades » ont été dénombrés dans les rues voisines), n’a pas dégénéré. Le pouvoir aurait été trop heureux de pouvoir imputer aux nationalistes des actes violents comparables à ceux qui, le lendemain, ont été le fait des bandes ethniques dans le quartier du Trocadéro, lors de la remise d’une coupe de football. Cela aurait pu légitimer l’interdiction des nombreuses manifestations contre la loi Taubira qui se sont déroulées en mai partout en France. Les JNR ne leur ont pas laissé cette joie.
Il en fut de même le 26 mai. Les actes de violence provoqués à l’issue de l’impressionnante manifestation qui a rassemblé un million de personnes n’ont pas eu l’effet escompté.
Les événements de la rue Caumartin sont donc tombés à pic. Et le pouvoir a voulu en faire un exemple.
Très vite pourtant, il nous a semblé que certains media ont douté de la version officielle de cette affaire. Comment cela s’est-il passé ?
Dès le lendemain matin, sentant le piège se refermer, une contre-offensive médiatique a été élaborée. Serge Ayoub a tout de suite pris contact avec les journalistes qu’il connaît afin de leur exposer la réalité des faits qui est aux antipodes des élucubrations de Manuel Valls et des habituels « consternés » qui se succédaient à l’écran pour dénoncer « la barbarie fasciste ». Ainsi, dès le début de l’après-midi , une autre interprétation des faits commença à circuler. En particulier grâce à BFM-TV qui fut, reconnaissons-le, la première chaine à faire preuve d’une certaine indépendance d’esprit. Dans les jours qui suivirent, Serge Ayoub, avec le franc parlé que nous lui connaissons, multiplia les interventions sur les plateaux et, petit à petit, la version officielle commença à être remise en cause.
De plus, à peine cinq heure après l’annonce de Ayrault de vouloir dissoudre les JNR, le samedi 8 juin, nous avons organisé une conférence de presse au Local qui a aussi eu un énorme écho (une vingtaine de télés, radios et journaux étaient présents). Le pouvoir ne s’attendait pas à une telle réaction de notre part. En fait, cette « affaire Méric » est en train de se transformer en, pardonnez-moi l’expression, une « affaire merdique » pour le pouvoir.
D’où son obstination à vouloir dissoudre TV et les JNR ?
Nous avons affaire à un gouvernement d’amateurs. Ils pensent qu’il suffit de ressortir la vielle recette de la diabolisation pour décourager leurs opposants. Cela ne marche plus. Ils accusent TV de diffuser des idées racistes ou antisémites, alors que jamais ce mouvement n’a été une seule fois inquiété, en trois ans d’existence, pour de telles choses. Or, vous le savez bien à Rivarol, les inquisiteurs patentés de la pensée unique sont vigilants, et âpres aux gains, dans ce domaine. Aussi, ils accusent les JNR d’être une milice paramilitaire… fadaises que tout cela. Les JNR ne sont que le service d’ordre, certes efficace, de TV. Aucun acte violent ne leur a été reproché depuis trois ans. Il serait peut-être temps d’arrêter de délirer. Pour sauver sa peau ce gouvernement est prêt à interdire tous ceux qui s’opposent à lui. On l’a déjà constaté à plusieurs reprises, notamment lorsqu’il a cherché, il y a quelques semaines à dissoudre le Printemps français.
D’où la création du Collectif pour la défense des libertés publiques ?
Face à cette véritable imposture, il nous a semblé nécessaire de rassembler les énergies. Dès le début de cette affaire, Synthèse nationale et la Nouvelle Droite populaire ont apporté leur soutien total à Estéban et à Troisième voie. Parallèlement le Réseau Identités, présidé par notre ami Richard Roudier, a adopté la même démarche. Le Comité d’entraide aux prisonniers européens (CEPE)* a été aussitôt réanimé et un formidable élan de solidarité s’est développé puisqu’en 10 jours plus de 700 personnes ont très généreusement répondu à son appel. Voilà pourquoi, afin de synchroniser nos actions, nous avons créé ce collectif auquel de nombreuses personnalités, tels les écrivains Renaud Camus, Guillaume Faye, Gilbert Sincyr, Eric Miné, Jean-Claude Rolinat, Patrick Gofman, Philippe Randa, des hommes politiques comme les anciens députés Christian Vanneste, Pierre Descaves, notre Cher Robert Spieler, le dynamique Secrétaire général du Parti de la France Thomas Joly et bien d’autres nous ont apporté leurs soutiens. Ce collectif a vocation à perdurer car je pense que, hélas, les manœuvres perfides du pouvoir n’ont pas fini de viser les nationalistes, comme le prouvent les scandaleuses procédures de dissolution de nos amis des Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac et de l’œuvre française d’Yvan Benedetti.
Alors, pour conclure, cette affaire n’aura pas eu les résultats escomptés pour le pouvoir ?
En fait, ceux qui se font appeler « les anti-fas » ne sont que des petits auxiliaires destinés à accomplir les basses œuvres du pouvoir contre la seule opposition déterminée à sa politique mondialiste, à savoir l’opposition nationaliste. En incitant quelques naïfs, comme Clément Méric, à s’exciter contre un hypothétique fascisme renaissant, il était prévisible que l’on en arrive à une telle situation. En menaçant de dissoudre Troisième voie et les JNR, le pouvoir n’aura réussi qu’à créer un véritable mouvement de solidarité en faveur de ces mouvements qui, dissous ou pas, sortiront renforcés de ces attaques. En jetant en prison Estéban, ou dernièrement le jeune veilleur Nicolas, il pousse une partie grandissante de la jeunesse vers la contestation globale du système. On est en pleine confusion. Le gouvernement se retrouve dans la position de l’arroseur arrosé.
Mais que voulez-vous, lorsque l’on a un Président de la République qui confond les Chinois et les Japonais, comme ce fut cas récemment à Tokyo, il ne faut pas s’étonner que le Premier ministre confonde les agresseurs et les agressés.
Pour vous contacter ou participer au Collectif ?
Il vous suffit d’écrire à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement).
* CEPE,B.P. n°4 – 7187, 30914 Nîmes Cedex
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jeudi, 20 juin 2013
Comité pour la défense des libertés publiques :
Au moment où des opposants à la loi Taubira, tel le jeune Nicolas, sont interpelés par centaines, au moment où l'on emprisonne des jeunes nationalistes, tels Estéban et l'un de ses camarades, qui ont eu le courage de se défendre face à une agression gauchiste, au moment où on interdit des manifestations, telle que celle prévue samedi prochain pour demander la dissolution de l'Assemblée nationale à Paris, au moment où le Conseil de Paris cherche à faire fermer le bar associatif non-conformiste "Le Local", au moment où le gouvernement s'apprête à dissoudre des organisations patriotiques telles Troisième voie ou les JNR, il est plus que temps de réagir. C’est pour cela que vient de se créer le Comité pour la défense des Libertés publiques.
Une conférence se tiendra demain, vendredi 21 juin, à 15 h 00, à Paris. (Invitation sur demande synthesenationale@club-internet.fr)
En savoir + cliquez ici
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CE JEUDI SOIR, AU LOCAL :
13:55 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lille : un cas ordinaire du racisme anti-blanc qui n'existe pas !
Yves Darchicourt
L'affaire n'a pas débordé de la presse régionale et pour cause..! Le 14 juin dernier, un étudiant "souchien" est racketté par deux afro-français lesquels, déçus de ne pouvoir lui extorquer autant qu'ils l'espéraient, se défoulent sur le malheureux et mettent son logement à sac. Passé à tabac, le jeune blanc est notamment recouvert de produits de nettoyage au prétexte que "les blancs çà pue" comme lui lancent ses tortionnaires rigolards qui ont en outre recouvert les murs d'inscriptions racistes du style "black power revient" ou "nike les blancs". Emmené par une patrouille de police, la victime permet l'arrestation des deux racailles africaines. Passé en comparution immédiate lundi dernier Thierno Barry 20 ans déjà mis en cause dans une affaire d'agression ratée sur une jeune femme début juin a été condamné à 15 mois d'emprisonnement dont huit avec sursis et a été fort logiquement écroué, son comparse, mineur, devant être jugé séparément.
L'agression raciste anti-blanc est patente mais n'a pas été reconnue cmme telle par le Tribunal, le Parquet ayant simplement relevé qu'il aurait pu poursuivre sur la base d’une agression du fait de la race de la victime. Le mineur dit qu’ils avaient envie de dépouiller un blanc ». Il est vrai qu'un issu de colonisé ne peut pas être raciste puisqu'il en par définition victime obligée. La peine est bien légère (dans 3 mois au pire le nuisible est à l'air libre et va pouvoir commencer à chercher à se venger) au regard des condamnations infligées à des blancs reconnus coupables ne serait-ce que d'intentions racistes sur des allogènes. Personne évidemment n'a cherché à savoir si les deux zoulous étaient sympathisants d'un quelconque Cran (comité représentatif des associations noires) qu'il importerait de dissoudre au plus vite. Et puis on attend toujours la réaction indignée de la caste politicienne, des médias, des associations "anti-racistes", du syndicat de la magistrature, des francs-maçons, des lgbt, des femen, du front marinien et des évèques...Dans le même temps ou presque, un jeune français hostile aux lois sociétales de Pépère fait la une des médias en partant -pour l'exemple- pour deux mois en prison simplement pour s'être défendu contre un groupe de flics infiltrés qui le rouaient de coups, des encapuchonnés dont on sait bien désormais que le rôle était essentiellement de provoquer des violences pour justifier la répression gouvernementale programmée contre les citoyens qui ont le front de contester la Ripoublique.
Affaire emblèmatique de la justesse du combat de la Résistance contre les collabos du Système qui s'acharne à faire du gaulois une espèce soumise et en voie de disparition.
13:53 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Après Esteban et ses camarades : Nicolas !
Nicolas, jeune opposant à la loi Taubira, a été condamné à deux mois de prison ferme et 1 000 € d'amende pour "rébellion" ce que son avocat conteste, vidéo à l'appui. Le 16 juin 2013 lors d'une manifestation pacifique, il avait été chargé violemment, sans sommation d'usage par les forces de l'ordre puis interpellé dans un lieu privé sans qu'une infraction initiale ait été commise.
Deux autres chefs d'inculpation lui sont reprochés : "identité mensongère" car il a donné le nom de famille de sa mère, et refus de se livrer à un prélèvement ADN.
Il a immédiatement été écroué à la prison de Fleury-Mérogis.
09:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’accord de libre-échange USA-UE peut attendre
L’accord de libre-échange Etats-Unis-Union européenne que veut nous faire ratifier Bruxelles, n’a rien d’urgent à un an des prochaines élections européennes qui verront le départ de cet ectoplasme de Manuel Barroso et accoucheront, on l’espère, d’autres rapports de force au sein de la future assemblée. En effet, la montée des partis dits « populistes » risque fort de venir perturber le champ des magouilles diverses et variées et donner des sueurs froides à tous les lobbies qui s’agitent dans ce cloaque.
Même Le Monde n’y va pas par quatre chemins vis-à-vis de ce sinistre personnage qu’est Barroso : « Sarkozyste sous la présidence de Nicolas Sarkozy, incapable, depuis, de la moindre initiative politique pour relancer l’Union, il a accompagné le déclin des institutions européennes. » On se saurait mieux dire.
Et si ce sinistre personnage fait le forcing sur cet accord, c’est bien parce qu’il est en train de se ménager un avenir dans le Barnum anglo-saxon, à l’OTAN ou aux Nations Unies.
Il est bien évident que sur le papier, cet accord impressionne puisque l’Amérique associée à l’Europe représentent la moitié du marché mondial. Un poids certain face au monde asiatique.
Reste qu’un tel accord, et en l’état actuel des choses, serait dangereux pour l’Europe car nous ne sommes pas en position de force face à la puissance dominante que sont encore les Etats-Unis. Et, on connaît suffisamment les moeurs américaines pour savoir qu’ils accommodent les traités à leur sauce, usant et abusant du protectionnisme quand cela les arrange. L’Europe est déjà un marché très ouvert, tellement ouvert d’ailleurs que l’on a pris la crise de plein fouet, crise qui, comme par hasard a pris naissance aux Etats-Unis et dont les plus féroces spéculateurs demeurent ces financiers américains à la Soros & C°. Qui continuent d’ailleurs de se goinfrer sur notre dos.
Par ailleurs, dans un domaine sensible comme l’agroalimentaire, Américains et Européens n’ont pas les mêmes mœurs et la même notion de la sécurité alimentaire. On mange déjà assez de saloperies comme ça grâce à la grande distribution et autres fabricants de bouf rapide, pour ne pas voir débarquer dans nos assiettes des poulets blanchis à l’eau de Javel.
Concernant l’exception culturelle, j’avoue que je reste dubitatif sur la notion elle-même, vu que nous sommes déjà envahis – colonisés ? - de toutes parts par la sous-culture américaine. Nos chanteurs de banlieue, à voix de fausset, surnagent comme ils peuvent, nos cinéastes produisent des films sans intérêt aucun – il est loin de temps des Tontons flingueurs – et l’exception culturelle française est battue en brèche chaque matin par l’idiovisuel, toutes chaînes confondues. Pas étonnant que Les Experts battent en audience un François Hollande coincé sur M6 à la même heure. La radio, je n’en parle même pas, on est dans le borborygme.
Avant de passer des accords, les Européens feraient mieux de commencer par faire le ménage chez eux. Régler ce petit problème, par exemple, d’une perfide Albion qui depuis Jeanne d’Arc ne veut pas que se constitue une puissance continentale. Hier encore, c’était pour défendre leurs intérêts, aujourd’hui, c’est pour défendre ceux des Américains. Sans compter que, quand on parle d’Europe, chacun tire la couverture à lui.
Enfin, il y a un autre obstacle majeur à cet accord de libre-échange, de taille celui-là : il exclut la Russie du champ des négociations. Et ceci est pour le moins inacceptable, parce qu’il met en péril notre avenir qui, comme chacun peut s’en rendre compte sur une carte, se situe plus à l’Est qu’à l’Ouest. Sans la prise en compte de la Russie, l’avenir de l’Europe est incertain. Les Américains l’ont bien compris. Je préfère Vladimir Poutine à Obama. Cela s’appelle faire preuve de réalisme, ce qui n’est pas le cas, semble-t-il, de nos libéraux de gauche comme de droite, de Hollande à Copé. Dans ce pays d’aveugles, les borgnes sont rois.
01:02 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi soir, 21 juin, sur Méridien zéro...
Méridien zéro RBN cliquez ici
00:53 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi 4 juillet : Francis Bergeron chez Les Ronchons...
00:47 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Chronique de la France asservie et résistante...
Robert SPIELER.
RIVAROL N° 3098
du 14 juin 2013
NATHALIE Kosciusko Morizet vient d’être choisie par les sympathisants de l’UMP comme adversaire d’Anne Hidalgo, socialiste, comme candidate à la Mairie de Paris.
NKM ET HIDALGO DRAGUENT LES FRANCS-MAÇONS
Deux Tenues Blanches Fermées (le conférencier n’est pas F.M. ; l’assistance est exclusivement franc-maçonne) ont été organisées à un jour d’intervalle, l’une avec NKM au Grand Orient de France, l’autre avec Hidalgo au Droit humain. NKM a traité un thème qui a priori semble hautement abscons : « la Réciprocité ». Honneur suprême, elle a eu droit à la présence de José Gulino, le Grand Maître de la secte. Anne Hidalgo a, quant à elle, abordé un sujet important et qu’elle connaît bien : « L’exigence démocratique, la fin d’un modèle ou l’arrivée de nouvelles pratiques démocratique ». Elle aura sans doute pu évoquer et approfondir ces nouvelles pratiques répressives que la police du Régime mène contre les opposants pacifiques au mariage homosexuel. Elle aura certainement abordé le problème que représente une Justice qui persécute les patriotes et libère les racailles. Mais, ne rêvons pas…
“NKM EST LA MEILLEURE POUR PERDRE”
Voici les propos de Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Sarkozy et ancien directeur de Minute : « Elle n’est pas la meilleure pour gagner, mais la meilleure pour perdre. Elle n’a strictement aucune chance de reconquérir Paris. Sa personnalité est trop clivante, trop bling-bling pour ce qui reste des classes moyennes à Paris, trop mariage gay pour l’électorat conservateur de la Manif pour Tous, déterminé à la faire battre. Pour ces électeurs, Paris ne vaut pas une abjuration. » Attaqué par tous ceux qui, à l’UMP, lui reprochent d’avoir trop droitisé le discours de Sarkozy durant la campagne présidentielle, Buisson se fait un plaisir de rappeler que ceux qui le vilipendent aujourd’hui, lui ciraient les pompes hier. Plusieurs anciens ministres et députés l’ont convié à leur table, pour leur demander des conseils. En septembre, il déjeunait avec Alain Juppé, puis Valérie Pécresse. Il a rencontré Laurent Wauquiez et Eric Ciotti. Mais aussi Roselyne Bachelot qui l’a invité à un petit-déjeuner. Rama Yade, qui dit aujourd’hui le plus grand mal de Buisson, l’avait, en son temps, sollicité pour ne pas être évincée du gouvernement. Et NKM avait discrètement déjeuné avec lui pour évoquer ses ambitions pour 2017 et lui demander quelques conseils. Baroin, qui l’avait invité à plusieurs reprises à Bercy (il n’y était pas allé), l’accuse aujourd’hui d’avoir eu une « influence nocive ».Toutes ces personnes citées aimeraient aujourd’hui que l’on oublie cette relation compromettante. Oui mais, Patrick Buisson a la mémoire longue…
NKM : UNE LIGNÉE DE POLITICIENS
Son arrière-grand-père a été sénateur de la Seine et conseiller général. Mais surtout, il fut un des fondateurs du… Parti Communiste. Son grand-père a été ambassadeur de France et maire de Saint-Nom-la-Bretèche. Son père est maire de Sèvres et conseiller général. Son mari est énarque et ancien maire socialiste de Villefontaine en Isère. Par sa mère, NKM serait une descendante de Lucrèce Borgia. Il reste aux adversaires de NKM à trembler d’effroi.
VIOL D’UNE JUMENT
Il s’en passe des drôles de choses à Valence. Une jument sans doute aguicheuse, qui ne portait pas le voile, avait séduit un Tunisien de 53 ans, qui l’avait violée. Il vient d’être jugé en comparution immédiate et condamné à deux mois ferme par le tribunal correctionnel pour cruauté à l’encontre d’animaux.
LES CHIENS PERSÉCUTÉS EN IRAN
La loi islamique iranienne interdit de posséder un chien. Cet animal est en effet considéré comme “impur”. De plus ce « comportement occidental » est très mal vu. Jusqu’à présent, moyennant une amende, les propriétaires de chiens pouvaient garder leur animal. C’est terminé. Désormais tous les chiens seront embarqués par la police et les propriétaires seront quasiment assurés de ne plus les revoir. C’est ce que vient d’annoncer la police de Téhéran dans un communiqué…
HOLLANDE, PREMIER MINISTRE DE LA FRANCE ?
François Hollande était en visite, il y a quelques jours à Marseille, pour inaugurer le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée. Il y fut accueilli par un grand et beau discours du sénateur-maire UMP, Jean-Claude Gaudin, qui dans son enthousiasme républicain débuta son propos par : « Monsieur le Premier ministre », avant de se rendre compte qu’il s’adressait au président de la République.
VERBALISÉE CAR PORTANT UN VOILE INTÉGRAL
Le port d’un voile intégral est interdit dans les lieux publics. La loi est très rarement appliquée. Certains ne manquent pas de culot. Une “Grenobloise”, musulmane de 18 ans, n’a rien trouvé de plus intelligent que de se rendre, habillée d’un niqab, à la préfecture de l’Isère pour effectuer une demande de logement. Où elle se retrouva nez-à-nez en face du préfet qui lui demanda d’enlever son déguisement. Elle refusa, arguant du fait que son voile lui servait de masque sanitaire. Le préfet a eu la curieuse impression qu’elle se moquait de lui. Du coup, elle fut verbalisée.
DIEUDONNÉ, TÉMOIN DE MORALITÉ DE CARLOS…
La cour d’assises de Paris doit juger en appel Carlos, qui a été condamné en décembre 2011 à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de dix-huit ans. Il était jugé pour quatre attentats qui avaient fait onze morts et près de 150 blessés en 1982 et 1983. Dieudonné vient d’écrire sur sa page Facebook : « Je serai témoin de moralité de M. Illich Ramirez Sanchez (Carlos). Venez nombreux ! » Sic…
TAUBIRA VEUT FORMER LES MAGISTRATS À L’“IDENTITÉ DE GENRE”
Lundi 3 juin, les magistrats étaient convoqués à Paris. L’objet de cette convocation, car il s’agit bien d’une convocation, sur un ton comminatoire, pas d’une invitation : assister à un stage de formation sur « les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ». Colère de l’USM, le principal syndicat de magistrats qui, dans un courrier adressé le 30 mai au garde des Sceaux, dénonce ce qui ressemble furieusement à des instructions politiques en contradiction avec la supposée indépendance de la justice. Voici un extrait de la lettre de protestation du syndicat : « Le ton comminatoire employé par la directrice des affaires criminelles et des grâces, pour ordonner leur présence et imposer (de quel droit ?) leur participation à un stage de deux jours est […] totalement inadmissible ». Si même les magistrats entrent en résistance…
GILBERT COLLARD EN PLEIN DÉLIRE
Gilbert Collard, qui est franc-maçon et ne s’en cache pas, et accessoirement député mariniste, vient de faire un grand numéro maçonnique en commission des lois, le mercredi 29 mai. Déclarant vouloir défendre « l’espace républicain malmené par les tiraillements confessionnels », il a ajouté : « Quand on est dans un espace où on est en contact avec le public, on n’exprime pas sa religion ». Et puis, lisez attentivement et ne l’oubliez pas : « Le seul moyen de pacifier ce pays, c’est qu’on dise aux cornettes de ne plus apparaître, aux voiles de ne plus se montrer, aux croix de ne plus s’exhiber ». Il fallait vraiment oser comparer le port d’une croix avec le port du niqab. Mais qu’en est-il de la kippa ? Pas d’affolement, amis juifs. Gilbert Collard avait déclaré en 2012 : « Pour moi, la kippa ne pose pas problème. Elle n’a pas la même visibilité ostentatoire que le voile » (et que les croix portées en pendentif ? Et quid des églises et des calvaires ? Faut-il les raser ?). Décidément jusqu’où descendra dans l’abjection et le reniement le néo-FN ?
UN BIJOUTIER JUIF ATTAQUÉ PAR DE FAUX RABBINS
Nous vivons dans une société où l’on ne respecte plus rien. Un bijoutier juif a été attaqué et séquestré mercredi dernier à Marseille par de faux rabbins. Armé d’une Kalachnikov, le commando, composé de deux hommes encagoulés et de deux autres déguisés en rabbins, a surpris le commerçant de 70 ans dans le parking de son immeuble, situé dans le centre-ville, avant de l’asperger de gaz. Ils l’ont conduit dans sa boutique où ils ont fait main basse sur des bijoux, puis ont pris la fuite. On ignore où se trouvait l’ex grand Rabbin Bernheim au moment de l’agression.
LE B’NAI B’RITH VEUT CONTRÔLER LES JEUNES FRANÇAIS
L’organisation maçonnique juive a présenté le 28 mai son « Livre Blanc Pour la Citoyenneté et Contre l’Antisémitisme ». Effrayant… L’organisation demande au gouvernement d’« introduire un test sur les “valeurs de la République” lors de la journée Défense et Citoyenneté », une journée que tous les jeunes âgés de 18 ans ont l’obligation de suivre. Il s’agirait pour le B’nai B’brith que l’on teste « leur sensibilité aux valeurs de la République et au principe de laïcité ». L’objectif serait de « mieux connaître l’ampleur des déficits et d’imposer une formation aux jeunes chez qui le test relèverait des fondamentaux défaillants ». Plaintif, il admet que Hollande n’a pas ménagé ses messages réconfortants en direction de la communauté, mais qu’hélas, « il ne se passe pas grand-chose ». Bref, le lobby exige maintenant que « les autorités passent des mots aux actes ». Et attention ! De vrais actes, pas des parlottes ! Voici, entre autres ses ordres : renforcement de la formation des enseignants pour les aider à transmettre l’histoire des Juifs et de la Shoah ; mise en place d’une « méthode psychopédagogique de déconstruction des stéréotypes auprès des élèves », c’est-à-dire améliorer les techniques de bourrage de crâne ; compléter les programmes d’histoire sur la présence du monde juif en Europe ; etc. Ils commencent vraiment à dépasser toutes les bornes… Rappelons ce qu’est le B’nai B’rith. Créé en 1843 à New-York, cette loge maçonnique juive existe en France depuis 1932 et y compte 60 loges. Elle est membre du Crif et a pour mission « l’action caritative, la lutte contre l’antisémitisme et le soutien à Israël ».
POUR SARKOZY, COPÉ ET FILLON SONT “DEUX CONNARDS”
Sarkozy prépare son retour. Il consulte, enchaîne les déjeuners et les rendez-vous. Selon Borloo, patron de l’UDI centriste, dont les propos ont été repris par le site web de l’Opinion, « il a déjà en tête la future passation du pouvoir sur le perron de l’Elysée. Il sait déjà quelle sera la robe de Carla le jour du triomphe ». Nicolas Sarkozy se confie à ses interlocuteurs, tenant des propos fort peu amènes à l’encontre de Copé et Fillon, qui, dit-il, « ne sont pas à la hauteur ». « Les deux connards », comme il les a désignés auprès d’un député UMP, « font du mal à la droite », aurait-il déclaré. En voici deux qui ont du souci à se faire pour leur avenir politique…
FILS DE DÉPUTÉ SOCIALISTE ET TRAFIQUANT DE DROGUE
Gérard Sebaoun est député socialiste du Val-d’Oise et élu municipal de Franconville. Son fils, Marc Sebaoun, 20 ans, vient d’être interpellé par les douanes avec 22 kilos de cannabis. Une belle cargaison. Il arrivait du Maroc. Ayant l’esprit de famille, il a tenté de cacher à la police ses liens de parenté avec son père, prétendant qu’il s’agissait d’une homonymie. Peine perdue. Marc Sebaoun n’est pas un inconnu. Il avait déjà été condamné par la cour d’assises des mineurs, en 2007 et 2008 pour des vols avec armes.
GLOIRE AU “GRAND CHEVALIER” HOLLANDE !
Les Africains sont connus pour leur sens poétique développé. « Frère François », comme le désigne le quotidien béninois La Nouvelle Tribune, a reçu le 6 juin le prix Félix Houphouët-Boigny de la Paix, au siège de l’Unesco, à Paris. Il est ainsi récompensé pour son action au Mali. L’article du quotidien a pour titre « Quand l’homme de paix vient de l’étranger » et dénonce l’incompétence des pays africains qui, au lieu de se battre pour leur sécurité, « se battent pour des galettes », ce qui, en langage africain signifie « pour la gamelle ». Pendant ce temps écrit, admiratif, le journal béninois : « Le grand Chevalier de la Légion étrangère africaine, Saint François de la Libération, ne s’est pas gêné pour assurer l’intérim ». Ce n’est pas en France que le pingouin aurait droit à de tels dithyrambes…
ILS SONT FOUS, CES AMÉRICAINS
Heath Campbell, âgé de 40 ans, est le père de 4 enfants, dont Adolf Hitler Campbell, 7 ans, et JoyceLynn Arian Nation Campbell, 6 ans. Il s’était vu retirer la garde de son quatrième enfant par les services sociaux quelques heures après sa naissance, en novembre 2011. Le père était accusé de violences conjugales et de mauvais traitements. Il vient de se présenter devant un juge des affaires familiales afin d’obtenir un droit de visite. Espérant sans doute mettre toutes les chances de son côté, il n’a rien trouvé de plus intelligent que de venir au tribunal, en uniforme nazi… Pas sûr que malgré la grande tolérance qui règne aux Etats-Unis, où toutes les fantaisies, ou presque, sont acceptées, le juge ait vraiment apprécié la plaisanterie.
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mercredi, 19 juin 2013
Retraites : haro sur ces dindons des classes moyennes !
Christian Vanneste
Boulevard Voltaire
Revoilà la question des retraites. Le gouvernement rose-vert va donc devoir procéder à une réforme qu’il n’avait nullement annoncée. Il va justifier ce revirement par la crise et le creusement de déficits que son prédécesseur n’avait pas anticipé.
Mais le devin plombier hollandais possède une boîte à outils magique d’où il va sortir un assortiment de solutions conformes à la devise Shadok : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » Il y aura d’abord, comme d’habitude, des prélèvements supplémentaires, comme une hausse du taux de CSG pour les retraités aisés. Entre seuils et plafonds qui multiplient opacité et inégalité, les retraités qui auront le mieux préparé leur départ de la vie active seront conviés à faire preuve de solidarité.
De même, pour ceux qui, par le nombre de leurs enfants, auront contribué aux cotisations d’aujourd’hui. Pourra s’y ajouter une hausse des cotisations salariales et patronales. Côté dépenses, les pensions, notamment pour les retraités aisés, augmenteront moins que l’inflation. Si l’âge légal du départ en retraite ne sera pas modifié, la durée de cotisation pourra croître jusqu’à 44 ans pour la génération née en 1966 qui ne prendra sa retraite qu’en 2028.
Ce bouquet n’embaume pas, il enfume : il évite les sujets qui fâchent, notamment ceux qui peuvent mettre le gouvernement en difficulté, comme l’âge légal, qui ne sera plus qu’un vestige symbolique, une borne témoin que l’immense majorité des travailleurs du privé observera en passant.
De même, il n’est nullement question d’aligner le calcul des pensions du public sur celles du privé ni de mettre fin aux privilèges exorbitants de certains régimes spéciaux. La hausse des cotisations comme la baisse des prestations porteront atteinte à la compétitivité et à la consommation, voire à l’épargne, c’est-à-dire aux moteurs de l’économie pour combler les conséquences de la mauvaise gestion publique : dans un pays structurellement socialiste, quoi d’étonnant ?
Les dindons des classes moyennes iront rejoindre les pigeons et les poussins dans la grande foule des plumés. Comment espérer faire partager le goût de l’effort et de la réussite à un peuple auquel on répète chaque jour que la richesse ou même l’aisance sont des péchés qu’il faut se faire pardonner ?
La solution courageuse existe. Elle a été mise en œuvre en Suède avec les « comptes notionnels »… en 1998 ! Elle repose sur l’égalité, sur la liberté (tiens ?) et sur la simplicité. Il n’y a plus de statut de la fonction publique. Tous les Suédois peuvent prendre leur retraite à 61 ans. Ils font alors leur choix en fonction de leur situation familiale et professionnelle, en se basant sur le nombre de points accumulés durant leurs années de travail. Ces points varient selon deux indices : le salaire moyen et l’espérance de vie. C’est un système fondé très majoritairement sur la répartition (7/8) qui permet à chacun de prendre sa décision en toute transparence et à l’ensemble de s’adapter automatiquement à la conjoncture.
Lors du débat de 2010, c’est la solution que j’avais préconisée, en y ajoutant une variable, celle d’un troisième indice, selon l’espérance de vie par profession, afin de tenir compte de la pénibilité.
La Suède, pays où les sociaux-démocrates et les libéraux ont alterné au pouvoir, a eu le courage de procéder à une réforme structurelle décisive, soutenue par les uns comme par les autres. Que la France n’en soit pas capable et que nos gouvernants demandent toujours plus aux Français sans savoir où ils vont n’est ni glorieux ni rassurant.
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Ce soir, sur Radio Courtoisie
Mercredi 19 juin, Libre journal de la résistance française annimé par Martial Bild (19 h 00) sur Radio Courtoisie avec Serge Ayoub, dirigeant de Troisième voie, menacé de dissolution par le gouvernement, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et co-fondateur du Comité pour les libertés publiques.
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Pour les Chinois, la France, c’est le Far West !
Eric Miné
Boulevard Voltaire
En France, les Chinois ne sont pas à la fête. Agressions dès leur sortie de Roissy par des bandes qui les délestent de leurs espèces, vols en plein Paris de leurs achats par des gangs de « mendiants-quêteurs », carottages de monnaie au Louvre, rackets aux distributeurs de billets, le tout sur fond d’attaques de cars où des émeutiers fracturent les coffres à bagages devant les caméras : bienvenue au nouveau Far West !
Et quand ils viennent pour leurs études, c’est maintenant la peur au ventre qu’ils se barricaderont dans leurs logements, dans la crainte de les voir finir en autant de forts Alamo.
Car, dernier en date, l’assaut d’ivrognes en goguette contre la résidence bordelaise d’étudiants chinois en œnologie risque de ne pas passer inaperçu à Pékin. Parmi les victimes molestées se trouve en effet la fille d’un haut dignitaire, gravement blessée au visage. Ça sent le roussi pour nos Airbus. Manuel Valls ne s’y est pas trompé, qui s’est empressé de hurler à une odieuse provocation raciste.
C’est que, dans le pays des droits de l’homme, devant les parfums de luxe et autres châteaux de la Loire, le « vivre ensemble » harmonieux tient de l’incantation promotionnelle auprès d’un empire du Milieu si peu regardant chez nous de ses devises sonnantes et trébuchantes.
Faudrait voir quand même à ce que nos chers mécènes bridés ne se dessillent trop sur le sujet. Sait-on jamais, ils pourraient délaisser les devantures clinquantes de nos boutiques.
Le Comité Colbert, prestigieuse association des industries du luxe, s’est ému du risque, réclamant vertement au préfet de police de bien vouloir s’occuper un peu de la sécurité de la capitale. Car l’attractivité de notre beau pays pour les riches touristes venus d’Asie s’attiédit bel et bien. On leur flanquerait même franchement la pétoche.
Peut-être aussi pourrait-on toucher un mot de notre diversité apaisée du côté de Belleville. Là où la communauté asiatique manifeste régulièrement contre l’insécurité. Il est vrai qu’elle compte quelques inconscients qui croient encore qu’on peut se promener impunément dans Paris une chaîne en or autour du cou et du liquide en poche.
Des cibles toutes désignées, donc, qui se rebellent régulièrement avec force banderoles et drapeaux français, croyant sans doute – les benêts -, que le rôle d’un État et de sa police est d’assurer la paix et la sûreté des honnêtes gens contre les voyous. Police qui, à défaut d’arrêter les agresseurs, se charge tout aussi assidûment de rappeler aux contestataires, interpellations à l’appui, les règles de la bienséance républicaine. Ces Asiatiques n’osent-ils pas dénoncer dans leurs défilés la « délinquance afro-maghrébine » qui les viserait ?
Vocabulaire à tout le moins archaïque pour stigmatiser une jeunesse socialement défavorisée qui se livre à quelques incivilités compensatrices. Mais, apparemment, tout le monde n’est pas rompu aux subtilités de la novlangue française. Médias et communiqués officiels des États concernés non plus d’ailleurs, qui ne se privent pas, eux, d’appeler un chat un chat dans leurs mises en garde réitérées à leurs ressortissants en mal de romantisme hexagonal.
Mais là, ça va être plus compliqué de leur donner des cours d’expression. C’est que, des rodéos quotidiens avec ce qu’il est convenu d’appeler des « jeunes », aux voyageurs de RER détroussés façon attaques de diligences, jusqu’aux feux de camp rituels de nos cités qu’aucun calumet de la paix ne vient jamais éteindre, ça commence à roustir sérieusement aux abords de la tour Eiffel. Et les signaux de fumée se voient maintenant jusqu’à Pékin.
POUR INFORMATION :
Eric Miné dédicacera ses livres samedi prochain 22 juin, de 15 h à 18 h, à la Librairie Notre-Dame de France, 21 rue Monge à Paris (Ve).
02:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le casse tête de la retraite
Le billet de Patrick Parment
Ce gouvernement, après celui de l’autre guignol, va encore nous concocter une réforme des retraites de guingois. Il n’y a rien d’immoral à repousser l’âge de la retraite dans la mesure où nous vivons plus vieux et en meilleure santé. Aussi, plutôt que de payer des hordes de sexagénaires à ne rien foutre, autant qu’ils bossent. Ça éviterait les angoisses métaphysiques et ça remplirait les caisses de la sécu.
Toutefois, cela mérite quelques objections.
D’abord, il serait juste que tout le monde soit logé à la même enseigne et qu’on en finisse avec les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP, d’EDF, de GDF et autres élus de la nation. Le temps de la grande pénibilité du travail est terminé. Sauf que tous ces mecs, dont certains payés à ne rien foutre (on en a tous des exemples), sont syndiqués et se fichent complètement de la notion de service public. Comme ils peuvent « enquiquiner » (mot faible) le maximum de gens sans risque de grandes représailles, le pouvoir politique baisse en général son froc devant leurs revendications. C’est ainsi que le gouvernement de M. Zérault se garde bien de toucher à leurs régimes spéciaux quand cela coûte 7,7 milliards € à la collectivité chaque année (non inclus la retraite des élus).
Nous ne sommes plus en 1945, seuls nos politiques ne s’en sont pas encore rendus compte.
L’autre objection est que notre système de santé se dégrade dangereusement. Et, il n’est pas dit que les futurs sexagénaires bénéficieront des mêmes qualités de soins qu’aujourd’hui. D’avoir repoussé l’âge de la retraite pourrait poser quelques problèmes.
L’autre grande objection est qu’il faudrait laisser les gens travailler au-delà de soixante ans. Aujourd’hui, on considère qu’à 50 ans, un homme n’est plus bon à rien. Et, comme on ne veut pas non de plus des jeunes de 20 ans avec ou sans expérience, c’est toute une frange de la population qui se retrouve au chômage. A l’exception, bien sûr, de nos hommes politiques qui se font réélire pour la plupart au delà des 50/60 ans, quand ce n’est pas 70 ans comme au Sénat, institution inutile s’il en est. Mais, c’est une autre histoire.
Enfin, je vois mal pourquoi on se prend la tête pour une histoire de retraite quand il suffirait de fixer un barème et permettre à chacun de la prendre quand bon lui semble. Il serait rémunéré en fonction du temps de travail effectué. Ce n’est pas plus compliqué et c’est, de surcroît, fort démocratique. Mais de quelle démocratie parle-t-on ?
02:31 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 18 juin 2013
Thomas Joly (Parti de la France) sera candidat d'Union de la Droite nationale à Beauvais
Hier, lors d'une conférence de presse à Beauvais, Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, a annoncé son désir de constituer une liste d'Union de la Droite Nationale dès le premier tour à Beauvais lors des élections municipales qui auront lieu en mars 2014. Déjà candidat en 2008 dans la ville-préfecture, Thomas Joly a précisé qu'il était ouvert à toute discussion, au-delà des querelles partisanes, pour établir une entente à la base, afin d'éviter la présence de deux listes de droite nationale à Beauvais. Il serait tout à fait irresponsable et contre-productif de la part du Front National de vouloir à tout prix faire cavalier seul afin de régler de vieilles rancoeurs personnelles.
Lire les articles dans la presse cliquez là
15:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une hypocrisie mise à nu...
Georges Feltin-Tracol
Europe Maxima
Le 26 avril 2013 s’est tenu à Paris le premier procès en correctionnel du racisme anti-blanc. Fait surprenant et révélateur, l’officine vertueuse subventionnée nommée L.I.C.R.A. y participait au titre de partie civile. Certes, l’accusé était d’origine européenne tout comme la victime. Mais c’était une nouveauté judiciaire : on a assisté à l’effondrement d’une muraille sémantique. Il y a à peine dix ans, mentionner le racisme anti-blanc relevait de la seule « extrêêêêêêêêêêêêêêême droite », ce qui disqualifiait le propos tant auprès des médiats officiels que des politiciens et des juges. À l’encontre de toute réalité, ils s’évertuaient à dénier toute existence manifeste à ce racisme-là. Suite à la campagne novatrice des Identitaires, reprise ensuite par le Front national, puis entérinée pour des raisons uniquement électoralistes par le politicard Jean-François Copé dans le cadre d’une soi-disant « droite décomplexée » (magnifique attrape-nigaud pour droitards sans cervelle), le racisme anti-blanc a enfin accédé à une visibilité certaine. Cette expression désigne dorénavant des faits vécus depuis plus d’un quart de siècle par des Français de racines européennes qui souffrent de ce phénomène odieux.
Maison d’éditions du Bloc Identitaire basée à Nice, IDées vient de publier un ouvrage de Gérald Pichon consacré à ce racisme toujours minoré par le cloaque politico-médiatique. Il est préfacé par Pierre Sautarel, l’animateur principal du site français le plus consulté de l’Hexagone, Fdesouche, malgré l’omerta médiatique permanente et les incessantes tracasseries judiciaires, administratives et policières.
Le livre de Gérald Pichon ne peut que soulever la colère du lecteur envers les sycophantes et les négateurs d’une atroce réalité. Étayé par une solide bibliographie d’ouvrages, d’articles, de discours, de sites, de thèses universitaires, d’études, de rapports officiels, de films, de reportages et même d’émissions de radio, ce travail démontre qu’en 2013 le racisme le plus présent dans l’Hexagone ne s’en prend pas aux juifs, aux musulmans, aux Noirs, aux Roms et encore moins aux homosexuels, mais aux Européens, aux Blancs, aux chrétiens !
Par un appareil de notes précises et référencées, Pichon apporte des preuves irréfutables, ce qui l’empêchera d’être invité aux émissions traquenards de Ruquier ou de Lapix. Le « Moulag » médiatique préfère pour la circonstance se taire sur la banalisation éhontée de ce racisme glorifié via des feuilletons, des téléfilms et des reportages. Le sujet est d’ailleurs sensible. Hormis l’A.G.R.I.F. de Bernard Antony qui porte en justice les actes anti-blancs et/ou anti-chrétiens sans grand succès du fait de la partialité de juges militants au très progressiste Syndicat de la magistrature, seuls deux résistants reconnus au conformisme intellectuel, Hervé Ryssen en 2011 et Henri de Fersan en 1997, avaient osé s’en emparer.
Dans l’Hexagone en 2013, les autorités occultent, minimisent ou déforment cette triste situation de crainte que sa médiatisation n’engendre de vives tensions communautaires. Les autochtones de France sont, chez eux, les principales victimes d’une haine tenace de la part de populations étrangères immigrées. Attisée pour des raisons différentes par les médiats et les politicards, cette leucophobie garantit non seulement l’impunité aux agresseurs, mais stigmatise et écarte les pauvres victimes blanches. Peu à peu s’instille alors dans les esprits formatés l’impression qu’être agressé par une « Chance pour la France » résulte d’un comportement guère repentant de l’agressé ! Car, bien entendu, les Français d’origine européenne, ces « Gaulois », ces « Fromages blancs », sont responsables de leurs malheurs. En ne montrant pas qu’ils condamnent l’action de leurs ancêtres, en n’acceptant pas la « discrimination positive », en refusant la « mixité sociale » par des déménagements vers des espaces péri-urbains, ils mécontentent les catégories allogènes chéries des médiats du Système.
Pour l’hyper-classe mondialiste favorable à la « diversité » faussée, outre le fait de terroriser les Blancs à l’école, dans l’entreprise, dans les loisirs, dans la rue, au cinéma, il importe d’effacer toute appartenance enracinée, gage de pluralité ethnique humaine, au profit d’ensembles consuméristes fictifs, mouvants et éphémères. Pour mieux retirer aux Européens toute conscience communautaire résolue, on pénalise désormais sous le sceau frelaté de l’anti-racisme la moindre intention discriminante. C’est de l’ethnomasochisme. Ainsi Pichon remarque-t-il que « dans la musique, pour chaque style allant du métal à la pop, en passant par la variété, les chanteurs et les groupes ne sont jugés par les maisons de disque, non pas selon leur talent, mais selon leur degré de soumission à l’idéologie de l’oligarchie financière qui les produit. Quel que soit le style musical, on retrouve la même idéologie francophobe avec parfois quelques nuances suivant les publics visés. Aux Gaulois, on donne pour modèle le chanteur de rock à midinettes, à l’instar d’un Raphaël (Bleu Blanc Rouge), d’un Saez (Fils de France) ou d’un Bénabar (Politiquement correct), qui n’ont de cesse de dénigrer leur pays et les Français de souche (p. 66) ».
Les exemples abondent dans des domaines variés. Le fameux – et fumeux – « Vivre ensemble », véritable tarte à la crème d’une société multiraciale et – contrairement à ce que l’on pense – monoculturelle, car régie par l’idéologie marchande, est en fait invivable. Cette bêtise favorise plutôt les tensions raciales. Cela permet de cette manière l’avènement d’une idéologie sécuritaire défendue par un État-Moloch des libertés publiques et privées. Et puis, comment un « vivre ensemble » collectif est-il viable au moment où tant de couples se déchirent et divorcent ?
L’essai de Gérald Pichon relate donc « une haine qui n’existe pas » officiellement. Stimulées par l’acuité croissante de la crise, les prochaines années risquent d’accroître les rivalités interethniques en Europe et en France. Pour des Européens dénués de toute solidarité communautaire s’imposera inévitablement l’impérieuse nécessité d’abandonner l’individualisme et de renouer avec une impersonnalité active. Avec le fol espoir de reconstituer une communauté conquérante, la communauté des Albo-Européens !
• Gérald Pichon, Sale Blanc ! Chronique d’une haine qui n’existe pas, préface de Pierre Sautarel, IDées, Nice, 2013, 106 p., 12 €.
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