jeudi, 06 juin 2013
50 ans après… une critique positive toujours d’actualité ?
Rivarol N° 3096 du 31 mai 2013
A partir d’avril 1961, un prisonnier est amené à faire le bilan sans concession de l’échec de son combat politique et activiste pour une cause perdue. Dominique Venner n’est pas encore l’historien et fondateur de la Nouvelle Revue d’Histoire qu’il est devenu par la suite, il est un condamné politique à la prison de la Santé.
UN “QUE FAIRE ?” NATIONALISTE
Responsable d’un mouvement nationaliste interdit par le régime gaulliste, Jeune Nation, son engagement dans le combat de l’Algérie française l’a conduit à être arrêté et d’écoper de 18 mois de prison. Symbole de courage pour une génération de jeunes militants nationalistes de Jeune Nation mais surtout de l’importante Fédération des Etudiants Nationalistes (FEN), il est un observateur impuissant de la fin du combat des partisans de l’Algérie Française. Dans sa cellule, il rédige une courte brochure qui est un solde pour tout compte avec la ligne stratégique adoptée jusque-là. La rédaction du texte s’accompagne de longues discussions avec ses camarades détenus pour tirer les leçons de leur engagement, son analyse s’affine et devient un véritable plan de reconquête de l’influence perdue. George Bousquet, journaliste à RIVAROL, sortira le document lors de sa libération de la Santé. Pour une critique positive se diffuse alors rapidement dans les réseaux nationalistes en pleine recomposition. Le texte est anonyme, mais il est fait sien par la majorité des étudiants de la FEN. « Ecrit par un militant pour les militants », il touche directement sa cible. Dominique Venner exprimait clairement la volonté d’une jeunesse en quête d’un idéal révolutionnaire. Sévère et lucide, ce texte n’est nullement fait pour s’apitoyer sur une défaite. Il affirme que le combat ne fait que commencer, que le nationalisme est au début de sa longue marche. Pour une critique positive reste une référence pour tout un courant activiste, rarement un texte politique influence plusieurs générations de militants nationalistes. Cette brochure connut plusieurs éditions dans les années 1970, plus ou moins artisanales, et elle est maintenant diffusée gratuitement sur Internet par de nombreux sites de téléchargement. Comment expliquer cette longue postérité d’un texte écrit dans une situation d’urgence ? Tout simplement parce qu’il pose les problématiques de base que rencontrent les militants nationalistes authentiques et révolutionnaires depuis 50 ans. Dès les premières lignes, Pour une critique positive établit une distinction fondamentale et sans équivoque entre les “nationaux” et les “nationalistes”. L’attitude des premiers est dénoncée en des termes très durs. La « confusion idéologique » des nationaux est critiquée sans appel : « Les “nationaux” s’attaquent aux effets du mal, pas à ses racines. Ils sont anticommunistes mais oublient que le capitalisme et les régimes libéraux sont les principaux artisans de la propagation du communisme. Ils étaient hostiles à la politique algérienne du gouvernement, mais oublient que cette politique était le produit d’un régime, de son idéologie, de ses intérêts, de ses maîtres réels financiers et technocrates, comme de ses structures politiques et économiques. Ils voulaient sauver l’Algérie française contre le régime, mais ils reprennent à leur compte ses principes et ses mythes ». L’opportunisme et la mythomanie de ces milieux (« Un bridge avec un général en retraite, un parlementaire ou un sergent de réserve devient une sombre et puissante conjuration ») n’ont d’égal pour Venner que leur arrivisme électoraliste. Sur la question de l’action violente, le texte est clair sur l’importance de rompre avec les pratiques “terroristes” désorganisées des derniers feux de l’OAS : « Le terrorisme aveugle est le meilleur moyen pour se couper d’une population. C’est un acte désespéré ». Mais c’est surtout le manque de discipline et d’organisation qui reste une constante dans les rangs de la mouvance. Dès lors le jugement est sans appel. « Zéro plus zéro, cela fait toujours zéro. L’addition des mythomanes, des comploteurs, des nostalgiques, des arrivistes, ne donnera jamais une force cohérente. »
POUR UNE NOUVELLE THÉORIE RÉVOLUTIONNAIRE
On l’aura compris, Pour une Critique positive était sans concession. Dominique Venner s’appuyait sur l’exemple de rigueur de Lénine et des Bolcheviks russes à la veille de la Révolution d’Octobre 1917. Lecteur du « Que faire ? » du fondateur de l’URSS, il établit une nouvelle théorie révolutionnaire créant un unité entre réflexion et action radicale. Ce rôle est donnée à la « conscience révolutionnaire », elle est le cœur de la méthode qu’il veut mettre en place : « Le révolutionnaire est entièrement conscient de la lutte engagée entre le Nationalisme, porteur des valeurs créatrices et spirituelles de l’Occident et le Matérialisme sous ses formes libérales ou marxistes. Il est libéré des préjugés, des contre-vérités et des réflexes conditionnés par lesquels le régime se défend. L’éducation politique qui permet de s’en affranchir s’acquiert par expérience personnelle, bien sûr, mais surtout à l’aide de l’enseignement que seule l’étude permet de dégager. Sans cette éducation, l’homme le plus courageux, le plus audacieux, n’est plus qu’une marionnette manipulée par le régime […] Par une propagande permanente à sens unique, à laquelle chacun est soumis dès l’enfance, le régime, sous ses multiples aspects, a progressivement intoxiqué les Français.
Toutes les nations à direction démocratique en sont là. Tout esprit critique, toute pensée personnelle sont détruits. Il suffit que soient prononcés les mots-clefs pour déclencher le réflexe conditionné prévu et supprimer tout raisonnement ». Si des notions comme l’Occident ou le Régime (à lire dans le contexte de l’époque) sont datées, le fond reste d’une actualité intéressante. L’enjeu est donc de donner une direction révolutionnaire à toutes les forces nationalistes, dans la perspective d’un changement de la société sur des bases nouvelles. « Maintenir le moral offensif de ses propres partisans, communiquer ses convictions aux hésitants sont deux conditions indispensables au développement du Nationalisme. La preuve est faite que dans l’action ou en prison, quand la démoralisation guette, quand l’adversaire semble triompher, les militants éduqués, dont la pensée cohérente soutient la foi, ont une force de résistance supérieure ». Voulant doter le nationalisme d’une organisation centralisée et“monolithique”. tirant les enseignements de la période de Jeune Nation, le texte rappelle une règle fondamentale du militantisme : « La preuve est faite que cinq militants valent mieux que cinquante farfelus. La qualité des combattants, est, de loin, préférable à leur quantité. C’est autour d’une équipe minoritaire et efficace que la masse se rassemble, pas l’inverse. Que les mouvements révolutionnaires soient des minorités agissantes ne signifie évidemment pas que tous les groupes minoritaires soient, pour autant, révolutionnaires. C’est une excuse trop facile pour la médiocrité de certains. Les minorités agissantes ne sont pas des sectes stériles, elles sont en prise directe sur le peuple. » La définition même que Dominique Venner donne au nationalisme fit couler beaucoup d’encre et devait provoquer de nombreuses ruptures avec d’anciens camarades : « Fondé sur une conception héroïque de l’existence, le Nationalisme, qui est un retour aux sources de communauté populaire, entend créer de nouveaux rapports sociaux sur une base communautaire et bâtir un ordre politique sur la hiérarchie du mérite et de la valeur. Dépouillé de l’enveloppe étroite imposée par une époque, le Nationalisme est devenu une nouvelle philosophie politique. Européen dans ses conceptions et ses perspectives, il apporte une solution universelle aux problèmes posés à l’homme par la révolution technique. » L’orientation européenne et quasiment nietzschéenne du texte n’échappe pas, et laisse entrevoir l’évolution vers les premières formes de la pensée de la « Nouvelle Droite ». L’éthique de l’honneur de « l’homme européen » et l’appel à la naissance d’une « Jeune Europe » font encore débat. Mais comment ne pas souscrire à l’affirmation que l’Europe doit avoir un autre destin que la mondialisation. « L’unité est indispensable à l’avenir des Nations européennes. Elles ont perdu la suprématie du nombre ; unies, elles retrouveraient celle de la civilisation, du génie créateur, du pouvoir d’organisation et de la puissance économique. Divisées, leurs territoires sont voués à l’invasion et leurs armées à la défaite ; unies, elles constitueraient une force invincible […] La jeunesse d’Europe aura de nouvelles cathédrales à construire et un nouvel empire à édifier. ».
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Hausse des tarifs EDF : encore un matraquage des familles françaises !
Yves Darchicourt
Le gouvernement socialiste va-t-il hypocritement profiter de la période des vacances d'été pour faire exploser les prix de l'électricité ? Cela semble hélas probable si l'on en juge par le rapport qui vient d'être émis par le Comité de Régulation de l'Energie. Pour paraît-il compenser la hausse des coûts de production et de commercialisation d'EDF, le tarif "bleu" - c'est à dire celui imposé aux particuliers - pourrait augmenter de 6,80% à 9,60 % ; une hausse à laquelle il faudra sans doute ajouter un "rattrapage" de 7% pour compenser la hausse nettement insuffisante de l'an dernier.
Un produit aussi primordial que l'énergie électrique bientôt vendu à prix d'or aux Français par une société dont les 300.000 salariés et retraités bénéficients de "tarifs préférentiels" exhorbitants (ne leur coûtant qu'entre 5% et 10% de la facturation moyenne aux ménages), dont le comité d'entreprise est alimenté par une taxation de 1% sur les factures des particuliers (manne céleste dont une partie est absorbée par la cgt et donc le pcf), dont le pdg touche 1,3 million€/an, au parc immobilier somptueux et où l'Etat est actionnaire à 84,40%... une étrange perspective qui ne gênera sans doute pas le gouvernement socialiste.
Et puis ce sont évidemment les familles de français moyens qui vont faire les frais de l'opération. On sait très bien que les "mesures d'accompagnement" en direction des "plus modestes" vont une fois encore - comme dans le cas des allocations familiales - intéresser essentiellement les clans allogènes. Comme l'a relevé Arnaud Raffard de Brienne sur Synthèse Nationale (cliquez ici) nous allons droit vers "la pauvreté pour tous "! Ce "tous" englobant l'immense majorité de nos concitoyens et congénères dont on peut espérer qu'ils passeront du ras le bol protestataire à la résistance active voire à la révolte ouverte. Rassemblement - Résistance - Reconquête !
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La gauche l'écologisme et la répression anti-automobile...
Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
Premier test pour Mme Kosciusko-Morizet. La candidate désignée pour conduire l'opposition parisienne va devoir répondre à une nouvelle offensive de la gauche contre la liberté de circulation des automobilistes. La municipalité sortante a délibérément choisi de poursuivre cette politique inspirée par la secte écologiste.
Pensant que ce système reste populaire auprès des électeurs de la Capitale, la gauche manœuvre dans ce dossier à coup de provocations. La dernière en date porte sur la limitation de vitesse. Et bien sûr, la droite hésite à protester. Le ras-le-bol maximal concerne en effet surtout les gens qui, travaillant à Paris, n'y résident pas et n'y votent pas.
Les habitants du centre-ville n'ont guère souffert des restrictions systématiques imposées depuis 2001. L'équipe Delanoë-Hidalgo parie donc sur la maladresse que représenterait, pour la droite, une protestation jugée trop favorable aux très méchants automobilistes.
On doit bien constater, pourtant, que le ralentissement de la circulation, la diminution systématique des voies, la suppression de 90 000 places entraînant les difficultés grandissantes de stationnement, développant les encombrements ont aggravé la pollution là où le seul argument invoqué consiste à la combattre. Poursuivre cette aberrante politique conduira désormais à l'étouffement progressif de la vie urbaine, au dépérissement des activités artisanales, au recul de l'attractivité et au déclin du commerce parisien.
Dans un tel contexte le débat sur les transports dans la ville ne peut plus se cantonner à un cénacle d'architectes, d'urbanistes et d'écologistes, confrontés à quelques technocrates et autres utopistes.
Il devient économique et politique.
Du point de vue de l'économie la seule réponse à l'engorgement, à la rareté, aux embarras de la circulation, repose sur le développement de l'offre de transports collectifs concurrentiels : or celle-ci ne peut prendre son essor que sur la base de la rentabilité, sans subvention, donc sur une production de services privés.
Il y a plus d'un siècle, le schéma du métro parisien se révéla, sans contredit, un succès. Il doit donc être rappelé. Après un débat entre la Ville et l'État, il fut décidé que les travaux d'ouvrages d'art seraient confiés à la Ville ; ceux des accès, des voies et l'exploitation le seraient à un concessionnaire. Le conseil municipal choisit en 1897 le groupe belge Empain. Celui-ci s'associa avec les établissements Schneider du Creusot pour fonder en 1899 la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris. Cette entreprise construisit en 3 ans les premières lignes, et les exploita, sans aucun exercice déficitaire, jusqu'à leurs nationalisations en 1938. En concurrence à partir de 1910 avec le Nord-Sud, qu'elle rachètera en 1931, le réseau comptait au moment de son étatisation 13 lignes et 322 stations. On doit noter qu'il s'est fort peu développé depuis la mainmise complète de l'État en 1942-1945. Depuis lors, la RATP fonctionne sur la base de subventions, dont le VT versement transport des entreprises prélevant 2,7 % des salaires.
Il fallut attendre 1998 pour voir apparaître une 14e ligne. Quant au Réseau express régional imaginé dans les années 1960, on remarquera ses difficultés permanentes de financement et sa carence pour répondre aux besoins de liaisons inter-banlieues.
Reste alors la question politique. La gauche comme la droite se montrent tétanisées par l'impopularité supposée des solutions de concessions à des compagnies privées, – pire encore : à des groupes étrangers.
Plutôt que de répondre à de tels préjugés, il semble tellement plus facile à nos soi-disant élites de continuer la répression anti-automobile, de persister à asphyxier Paris et de culpabiliser, d'empoisonner l'existence de ceux qui ont besoin de s'y rendre pour y travailler.
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mercredi, 05 juin 2013
Chronique de la France asservie et résistante...
Robert SPIELER.
RIVAROL N° 3096
du 31 mai 2013
FRIGIDE Barjot vient de révéler sa vraie nature, dans un commentaire qu’elle a commis, suite au suicide de Dominique Venner, devant l’autel de Notre-Dame de Paris. Dominique Venner venait de déjeuner avec les historiens Philippe Conrad, qui lui succédera à la tête de La Nouvelle Revue d’Histoire, et Bernard Lugan, sans évoquer ses intentions. Il rejoint ainsi la longue cohorte de ceux qui, comme Montherlant, Mishima, Drieu La Rochelle, ont préféré se donner la mort (ce qui peut évidemment choquer) plutôt que de vivre dans ce monde décadent.
IGNOBLE ET MÉPRISABLE FRIGIDE BARJOT
On pouvait s’attendre à un commentaire odieux de Mélenchon ou d’un de ses comparses d’extrême-gauche. Non, le commentaire le plus ignoble est celui de Frigide Barjot. Voici ce qu’elle a déclaré au micro de RTL : « Il n’a pas compris ce qui est en train de se passer en France. La violence de son acte va à l’encontre du mouvement que je représente. » Un mouvement qu’elle qualifie de « mouvement de paix, tourné vers la vie ». Elle a aussi déclaré que Dominique Venner faisait partie « d’une minorité infime, à la marge ». Elle a parlé d’un « monsieur dérangé qui mélangeait tout, qui n’allait pas bien, qui était dans une idéologie mortifère », ajoutant : « Il n’était pas dans notre mouvance » et « je ne connaissais pas ce monsieur qui appartient à l’extrême droite». Peut-on aller plus loin dans l’ignominie ? Frigide Barjot mérite plus que notre mépris… Même Manuel Valls, qui s’était rendu sur les lieux, a appliqué cette maxime latine : « De mortis, aut bonum, aut nihil » (des morts, soit on dit du bien, soit on se tait). Ignoble et méprisable Barjot.
D’AUTRES COMMENTAIRES…
Guillaume Peltier, ex-FN, ex-MNR, ex-MPF, actuellement leader de la Droite forte, et UMP, s’est autorisé ce commentaire assez misérable : « C’est un drame humain, mais c’est du grand n’importe quoi ». Quant à Jean-Marie Le Pen, voici son propos : « L’appel au combat en se flinguant n’a rien d’une évidence ». Marine Le Pen a, quant à elle, déclaré : « Un geste pour réveiller le peuple de France ». Aymeric Chauprade, quant à lui, a écrit sur son blog : « Puisse notre jeunesse française et européenne voir d’abord dans ton geste prométhéen, sacrilège, l’immense appel à la révolte radicale qu’il porte. Pour mettre fin au grand remplacement, à la dormition européenne, à l’écrasement des valeurs familiales et des fondements de notre civilisation, le temps du grand soulèvement est venu. » Et Aymeric Chauprade concluait : « J’ai entendu ton appel, Dominique, et je ferai bientôt moi-même des choix forts ». Etonnant ! Sauf qu’en fait de choix forts, quelques heures plus tard, cette dernière phrase était retirée de son blog.
Méditons ce qu’écrivait Dominique Venner dans son manifeste, paru en 1962 « Pour une critique positive ». Il relevait dans ce texte fondateur, qu’on a comparé au « Que faire ? » de Lénine, le fossé existant entre “nationaux” et “nationalistes”, préconisait la création d’une organisation nationaliste révolutionnaire, « destinée au combat », « une, monolithique et hiérarchisée ». Voici ce qu’il écrivait : « Zéro plus zéro, cela fait toujours zéro. L’addition des mythomanes, des comploteurs, des nostalgiques, des arrivistes, des “nationaux” donc, ne donnera jamais une force cohérente. Conserver l’espoir d’unir les incapables, c’est persévérer dans l’erreur. Les quelques éléments de valeur sont paralysés par les farfelus qui les entourent. Aussi font-ils un mal considérable au nationalisme avec lequel ils sont fréquemment confondus. Ils font fuir les éléments sains et tarissent tout recrutement de qualité. Les farfelus doivent être impitoyablement écartés… » A méditer.
CHRISTINE BOUTIN BOIT-ELLE ?
La question mérite d’être posée, tant ses délires sont cosmoplanétaires. Civitas ? le FN ? Elle répond : « Je ne suis pas du tout Civitas, je ne suis pas du tout FN. J’ai toujours été opposée à ces mouvements ». Ce n’est pas fini : « Les idées du FN sont aux antipodes de ce que je pense ». Et là, attention, les amis, on dérape dans le grandiose : « Cela fait 15 ans que je réclame la dissolution du Front national » ! Même Hollande n’avait pas osé ! Sacrée Cricri ! Mais la fin de l’histoire est amusante. Le journaliste qui l’interroge lui demande sournoisement : « Mais vous étiez aux côtés de Collard, député du FN, lors de la manif contre le mariage pour tous ? » Et savez-vous ce que cette dinde a répondu ? « Figurez-vous que les autres parlementaires m’ont poussée, et que je me suis retrouvée à côté de lui ». Mais c’est une réplique digne de Courteline ! Ma Cricri, tu es géniale !
MÉLENCHON EN SES OEUVRES
Marine Le Pen, en plongeant dans une piscine vide, s’est cassé, comme on le sait, le sacrum. Ce n’est pas trop grave. Mélenchon qui, comme chacun le sait est un grand humaniste, a eu ce commentaire : « Qu’elle se casse le croupion dans une piscine vide ne doit pas que nous réjouir, c’est évidemment le bon moment de lui botter le cul ! » Et ce sadique de rajouter : « La Le Pen a du mal à la cinquième colonne, tant mieux ! Que la châtelaine de Montretout se vautre dans une piscine vide et se brise le sacrum nous fait rire, nous fait plaisir, nous réjouit ! » Au fait, connaissez-vous l’origine de l’expression « cinquième colonne » ? Elle date de 1936 et de la guerre d’Espagne. Quatre colonnes de combattants nationalistes, avec à leur tête le général Mola, convergent vers Madrid. Le général annonce qu’une cinquième colonne se trouve déjà sur place. Il s’agissait en fait d’un bluff visant à déstabiliser l’ennemi. Mais l’expression eut le succès que l’on sait…
ATTALI VEUT FINANCER DES IMAMS
Voici ses propos, tenus lors d’un colloque : « Nous aurons un jour 3 millions de Juifs en Europe, et 50 millions de musulmans. Que faire face à cela ? Je pense que nous avons, nous Juifs de France, une responsabilité toute particulière. Je crois qu’il est de notre responsabilité d’aider à concevoir dans la conception française un rapport à l’islam qui soit différent. Il importe à la communauté juive de jouer un rôle. En Angleterre par exemple, la bourgeoisie juive finance des imams pour éviter que des imams trop radicaux viennent d’ailleurs. » On constate la brillante réussite de cette politique quand on visionne les images d’horreur de ce militaire britannique égorgé, il y a quelques jours, à Londres, par deux islamistes…
EFFONDREMENT DE LA PRESSE QUOTIDIENNE NATIONALE
Les ventes des quotidiens s’effondrent : -20 % pour le Parisien, -24 % pour l’Equipe, si l’on compare les ventes de 2008 et de 2013. Libération a perdu 17 % de ses ventes, et va passer sans doute prochainement sous la barre symbolique des 100 000 exemplaires. Le Monde recule de 6 %, mais le Figaro progresse de 4,5 %. A noter, pour ce qui concerne les hebdos, l’incroyable progression de Valeurs Actuelles, qui passe en un an de 6 000 exemplaires vendus à 16 000. La prime à une opposition déterminée à Hollande et son gouvernement. Pourquoi la presse française se porte-t-elle mal ? En fait, sauf exception, cette presse est totalement à la botte du système. Dès lors, quel intérêt de lire les mêmes articles, de subir les mêmes poncifs, les mêmes radotages politiquement corrects, tant dans la presse nationale que régionale ? Pour paraphraser Montherlant : « A la poubelle, à la poubelle, pour médiocrité ».
ET PAN SUR LE BEC DE HOLLANDE !
François Hollande, lors de sa dernière conférence de presse, avait joué les fiers-à-bras, formulant le souhait que soit mis en place un véritable gouvernement économique de la zone euro. Pourquoi pas, après tout… Sauf que le Premier ministre néerlandais, qui n’apprécie que modérément les pingouins qui lui donnent des leçons, vient de déclarer : « Au lieu de parler de gouvernement économique de l’UE, la France ferait mieux de mettre autant d’énergie à mettre son économie et son budget en ordre ». Et pan sur le bec !
UNE FAÇON ORIGINALE DE FAIRE FUIR LES “JEUNES”
Ça se passe à Middlesbrough, une petite commune du nord de la Grande-Bretagne. Des “Jeunes” importunaient les habitants en consommant de l’alcool et de la drogue, à proximité d’une résidence. Ni une, ni deux, le maire a réagi en faisant répandre du lisier de cochon sur les lieux de leurs exploits. Du coup les “Jeunes” se sont, curieusement, volatilisés. Il paraît que les habitants sont contents. Pour eux, l’odeur du lisier de cochon est infiniment moins désagréable que les nuisances de certains bipèdes…
UNE PIÈCE DE THÉÂTRE ODIEUSEMENT ANTISÉMITE
Il y avait eu le Juif Iceberg qui s’en était pris au Titanic, ce qui avait été dénoncé par des antisémites virulents. Voici que Prasquier, dirigeant du Crif, dénonce une pièce de théâtre « grossièrement antisémite ». La preuve : le personnage s’appelle Goldberg et est un financier véreux. La pièce de théâtre a été écrite grâce à des subventions publiques au « travail d’écriture » des étudiants de l’Université de La Rochelle. Richard Prasquier, Président du Crif, s’en étrangle d’indignation : « La pièce est antisémite, et je dirais même, grossièrement antisémite. Que ce soit de façon consciente ou inconsciente est sans intérêt ici. Comment qualifier autrement un texte où le financier s’appelle Goldberg, a une activité où l’appât du gain pousse sa famille à investir dans des activités exceptionnellement répugnantes et où des chasseurs de nazis sont prêts contre espèces sonnantes et trébuchantes à laisser tranquille un ancien criminel SS ? ». C’est le professeur Michel Goldberg, un homonyme qui s’est sans doute senti visé, qui a alerté le Crif… L’affaire a démarré début avril ; Dans le cadre de la semaine du théâtre étudiant, une vingtaine d’étudiants, de toutes spécialités et tous niveaux, ont donné quatre lectures publiques au théâtre Toujours à l’horizon, situé à la Rochelle. Cette pièce, à visée humoristique, veut dénoncer des dérives de la mondialisation et de la folle finance. Elle met en scène une multinationale, Goldberg and Co, qui investit sur des nouveau-nés. Une fois adultes, ces derniers doivent rapporter à leurs parents et à des investisseurs. Les Goldberg sont des calculateurs, obsédés par l’argent. Un peu plus loin dans la pièce, interviennent un cuisiner nazi — caché dans un bordel- et deux juifs religieux Cohen 1 et Cohen 2, décrits comme chasseurs de nazis. « Pourquoi cette obsession, il faut savoir pardonner » lance un comédien aux deux juifs. Il sort alors une liasse de billets et la leur remet. Fin de la traque de nazis: un des juifs, ainsi acheté, finit même par serrer la main du cuisinier. Ce kolossal humour ne plait pas apparemment à tout le monde. On se demande pourquoi…
DE LA VIANDE FABRIQUÉE EN LABORATOIRE : BON APPÉTIT !
La technique de production ? le bifteck est assemblé à partir de morceaux de tissu musculaire cultivés en laboratoire. Les arguments en faveur d’une telle production ne manquent pas : réduction de la consommation d’eau et d’énergie dans le monde, réduction des émissions de méthane dues aux flatulences des bestioles, arrêt de l’abattage des pauvres bovins. Konstantine Lyssenko, rédacteur en chef de la revue russe Agrarnoe obozrenie explique : « Les gens seront bientôt obligés de s’habituer au fait qu’ils recevront des protéines d’origine artificielle ». Lyssenko ? Est-il un descendant du généticien fantaisiste de Staline, qui avait prétendu démontrer l’hérédité des caractères acquis ? (pour faire simple, l’homme communiste donnera naissance à un petit communiste). On l’ignore…
ANGELA MERCKEL DISTINGUÉE PAR LA COMMUNAUTÉ JUIVE
C’est à l’issue du sommet européen de Bruxelles, mercredi 23 mai, que la chancelière a reçu le prix Immanuel Jakobovitz décerné par la conférence des rabbins européens. Ce prix récompense une personnalité pour son engagement en faveur de la communauté juive. Décédé en 1999, Immanuel Jakobovitz était l’ancien président de la conférence des rabbins européens et le grand rabbin de la communauté juive du Commonwealth. En attendant, si l’on en croit le quotidien allemand Die Welt, 266 (pas 267, pas 265, non, 266) néo-nazis vivraient aujourd’hui dans la clandestinité en Allemagne. De quoi frémir…
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE (SUITE)
Selon un sondage récent réalisé auprès de 1 077 scientifiques, les deux tiers ne croient plus que l’homme serait responsable du réchauffement climatique. La plupart considèrent que les changements climatiques sont des cycles naturels et normaux de la terre. Ils estiment que le changement climatique ne pose pas de risques à l’homme et pensent qu’il n’aura guère d’impact sur notre vie. Beaucoup d’entre eux dénoncent des « travaux de recherche biaisés » qui ont amenés des responsables politiques à vouloir prendre des décisions parfaitement inutiles, mais hautement médiatisées (lors de la conférence de Kyoto, notamment). Notons que les Américains ont toujours fait preuve d’un scepticisme résolu par rapport à ces fantaisies et ont refusé de se laisser entraîner dans des phantasmes hasardeux, contrairement aux Européens. Même si un des plus chauds partisans de la théorie complotiste du climat est l’ancien candidat à la présidentielle américaine, Al Gore…
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LA PAUVRETE POUR TOUS !
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Gérard Pince présente son nouveau livre : "Les Français ruinés par l'immigration"...
Mon dernier ouvrage intitulé « Les Français ruinés par l’immigration » vient de paraître aux éditions Godefroy de Bouillon. À partir de la comptabilité nationale de l’année 2011 (nous ne disposons pas de données plus récentes), j’ai analysé l’impact de l’immigration sur l’emploi, les revenus, les finances de l'État et le produit intérieur brut (PIB) qui correspond à la richesse créée par les Français en un an.
Le titre évoque le spectre de la ruine. C’est le mot juste ! Ce document taille en pièces les arguments des « élites » qui prétendent que l’immigration nous avantage. Il démontre au contraire d’une manière irréfutable qu'elle entraîne la faillite de nos finances publiques et pénalise lourdement le niveau de vie de votre ménage. Je ne vous cite pas les chiffres qui illustrent l’ampleur du désastre. Il est préférable de se plonger dans l’ouvrage pour comprendre l’engrenage qui nous broie.
Au terme de cette lecture, vous découvrirez que les efforts d’austérité imposés aux Français proviennent du refus de réguler l’immigration extracommunautaire. Comment interrompre cette hémorragie ? Des solutions existent et j’en évalue l’impact mais qui aura le courage de les appliquer ?
Au prix d’un long travail, j’ai ainsi édifié un barrage contre le mensonge. Je m’attends à un silence des médias. À vous de faire connaître cet ouvrage que vous pouvez commander en cliquant sur le lien suivant : Editions Godefroy de Bouillon http://www.godefroydebouillon.fr/crbst_5.html#anchor-top
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C’est beau, c’est grand, c’est impartial, la justice ! Mais est-ce utile ?
La chronique de Philippe Randa
Décidément, la réalité de la politique française rejoint la fiction des séries télévisées… Corruption à tous les étages, règlement de comptes maffieux, entorse déontologique (qu’en terme jugé « Gentil » ces choses sont dites !), c’est chaque jour une valse de mises en examen, suivies souvent, plus moins rapidement, de non-lieux…
Aujourd’hui, on annonce que Jean-Noël Guérini, sénateur socialiste de Marseille, se voit à nouveau mis en examen et ce coup-ci pour « association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence, corruption passive, détournement de fonds publics et favoritisme »… après que sa camarade députée à la rose Sylvie Andrieux ait été déclarée coupable le 22 mai dernier de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Marseille, condamnée à trois ans de prison dont deux avec sursis, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité…
La semaine dernière, c’était l’ancien haut magistrat Pierre Estoup – l’un des trois juges du tribunal arbitral qui décida, en 2008, d’octroyer 403 millions d’euros à Bernard Tapie dans le litige l’opposant au Crédit lyonnais – de l’être pour « escroquerie en bande organisée » par les juges chargés du volet non ministériel de l’affaire.
Qu’on soit donc Président de la France (Chirac, Sarkozy), Ministre (Cahuzac), députés, Sénateur, simple Maire ou Juge, voire ancien ou ancienne Président(e) du FMI, personne ne semble échapper à la Justice française, quelle que que soit son étiquette politique.(1)
C’est beau, c’est grand, c’est impartiale, la justice !
Oui, mais est-ce utile ? That is the question…
Car la question, justement, n’est désormais plus de savoir qui sera le prochain mis-en-examen ou si telle formation politique est plus pourrie que telle autre, mais si l’action de la Justice, suivi ou non de condamnations, sert à quelque chose.
Citons deux cas.
Celui d’Alain Juppé, condamné en 2004, par le tribunal correctionnel de Nanterre à dix-huit mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et à une peine de dix ans d’inégibilité. Le tribunal avait alors notamment jugé qu’« Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain… »… Ce qui ne l’a pas empêché d’être élu, puis réélu Maire de Bordeaux et nommé en 2007 ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’aménagement durables, puis en 2010 ministre d’État,ministre de la Défense et des Anciens Combattants et enfin, toujours restant ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes jusqu’en 2012.
Le cas, encore plus symbolique, de Gaston Flosse, Premier président du gouvernement de la Polynésie française, réélu à de nombreuses reprises malgré sa mise en cause dans plusieurs affaires, ses innombrables non-lieux, sa radiation des listes électorales, le bénéfice d’une amnistie dans une affaire de déclaration de patrimoine dans laquelle il était poursuivi pour « faux et usage de faux », la privation de son immunité parlementaire, son placement à deux reprises en détention provisoire à la prison de Nuutania… Chaque fois, parvenant à faire annuler ses peines d’inéligibilité, il a conservé son mandat de sénateur. Il est redevenu le 15e président de la Polynésie française le 17 mai dernier.
Par ailleurs, on envisage le retour éventuel de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République « malgré son parcours d’obstacles judiciaires », tandis que Bernard Tapie, malgré ses dénégations, envisage, lui, de l’avis de tous, de se présenter à la Mairie de Marseille et que Jérôme Cahuzac n’entend pas quitter la scène publique sans s’être « expliqué devant les électeurs qui lui avaient fait confiance par le passé » : pas tout de suite, certes, mais plus tard, « quand les esprits se seront apaisés… », c’est-à-dire quand bien d’autres scandales politiques auront fait oublier sa petite indélicatesse fiscale, tout autant que son gros mensonge devant l’Assemblée nationale.
Quant à Dominique Strauss-Kahn, il attend sans doute de revenir, lui aussi, sous les feux de la rampe politique, en faisant don de sa personne à la France, sans cesser pour autant de faire celui de son corps aux dames.
Croire en la justice de son pays, pourquoi pas ! Mais pourquoi ?
Note
(1) On prendra connaissance avec stupéfaction de la longue liste des députés UMP confrontés à la justice (http://aqni.forumactif.org/t3528-la-liste-des-deputes-ump-confrontes-a-la-justice)… et de celle, toute aussi longue des députés socialistes, communistes et écologistes (http://pierre.parrillo.over-blog.fr/article-liste-des-elus-ps-et-de-gauche-condamnes-98170356.html)… La liste des sénateurs et maires UMPS, Centristes et autres condamnés peut aussi se découvrir sur Grosse imposture cliquez ici.
En ce qui concerne les membres ou élus du Front national, il y en aussi, certes, mais si quelques-uns l’ont été pour des délits dignes des autres élus de la République, dans l’écrasante majorité des cas, il s’agit de condamnations politiques, généralement d’« incitation à la discrimination raciale » pour avoir prôné la préférence nationale.
00:10 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 04 juin 2013
Dimanche 16 juin, à Paris comme en Syrie, pas une arme pour nos ennemis !
Un communiqué de la Nouvelle Droite Populaire :
Depuis plus de deux ans la presse aux ordres de l’oligarchie mondialiste nous raconte n’importe quoi sur la situation en Syrie. D’intoxications manifestes en mensonges patentés elle réussit à faire passer les terroristes islamistes qui cherchent à déstabiliser ce pays pour des « démocrates progressistes » et les partisans du régime baasiste du Président Bachar El Assad pour des bourreaux. Du grand n’importe quoi… On se croirait revenus 15 ans en arrière, à l’époque où les apprentis sorciers occidentaux soutenaient les tueurs de l’UCK au Kosovo. Le résultat, on le connaît, la création d’un état mafieux qui soutient les réseaux islamistes en Europe. De plus, l'épisode libyen, avec les conséquences que l'on connait tant au Mali qu'au Niger ne semble pas avoir été médité par les va-t-en-guerre de la "diplomatie" européenne.
En levant l’embargo sur les livraisons de matériels de guerre en Syrie, l’Europe s’apprête à distribuer des armes à ses ennemis les plus sanguinaires, à savoir les terroristes islamistes qui veulent imposer leur loi partout où ils sont présents. Cela, nous ne pouvons l’accepter.
Voilà pourquoi la Nouvelle Droite Populaire appelle les nationalistes français et européens à participer nombreux à la manifestation organisée à l’initiative du mouvement 3e Voie dimanche 16 juin à 15 h 00, Place Monge (métro Monge) à Paris Ve, sur le thème : EN SYRIE COMME A PARIS, PAS UNE ARME POUR NOS ENNEMIS !
MANIF ANNULEE (REPORTEE)
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lundi, 03 juin 2013
Manuel Gaz réveillé de bon matin à Bordeaux :
Hollande et ses complices du gouvernement ne peuvent plus se déplacer sans être hués et interpellés (!) par des dizaines de Français.
A chaque sortie du Chef de l’État et des ministres, des Français se font rafler et il faut déployer des dispositifs policiers imposants. Un « président normal » ?!
« Le ministre de l’intérieur était en déplacement à Bordeaux et logeait cette nuit à l’hôtel de la préfecture. Vers 05h30 ce matin (vendredi 31 mai – NDLR), plusieurs dizaines de jeunes sont venus le réveiller avant son départ pour Marseille, aux cris de « Valls démission », « Hollande ta loi on n’en veut pas » ou encore « dictature socialiste ».
Les forces de l’ordre étaient en nombre, et dirigées par le commissaire Jean-Claude Borel-Garin, elles avaient bouclé tout le quartier. Ce dernier n’a pas hésité à faire sortir les gazeuses face à des manifestants totalement pacifiques. »
Source ContreInfo cliquez ici
09:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 02 juin 2013
Charlie hebdo sur Dominique Venner : SURPRENANT !
Une fois n’est pas coutume, nous vous proposons la lecture d’un article publié dans Charlie hebdo. En effet, dans la livraison de cette semaine de ce journal qui n’est pas vraiment notre tasse de thé, un article signé Jean-Yves Camus consacré à l’acte ultime de Dominique Venner a attiré notre attention. Soulignons que Charlie hebdo fait preuve, dans le cas présent, de beaucoup plus de retenue que certains commentaires déplacés émanant de notre famille d’idées publiés ici et là ces derniers jours. Cela peut surprendre, mais il en est ainsi…
SN
Article de Jean-Yves Camus publié dans Charlie hebdo :
« Suicide d’un opposant au mariage pour tous », « suicide d’un ex-OAS »: ainsi a été annoncée la mort de Dominique Venner, qui s’est tiré une balle dans la bouche à Notre-Dame de Paris. Une analyse pour le moins superficielle.
Cet historien et essayiste avait été de tous les combats de l’extrême-droite du milieu des années 50 à celui des années 60, décrivant son idéal comme un « ordre militaire et mystique». Il avait ensuite cessé de militer dans des groupes voués selon lui à un activisme stérile et qui portaient leurs défaites comme des décorations. Avant de devenir une des figures de la « Nouvelle droite », dont il partageait l’ethno-différentialisme, le paganisme et l’élitisme.
Venner en imposait dans son milieu idéologique. Il était hors-partis et hors clans. Les motivations de son choix d’en finir sont, comme toujours en cas de suicide, du domaine de l’intime et imposent une certaine retenue dans les commentaires. Toutefois on peut dire sans ambages qu’elles sont quasiment incompréhensibles pour celles et ceux qui n’appartiennent pas à sa famille de pensée. Ses propos sur « la mort en face », parus en 2011 dans un livre d’entretiens intitulé Le Choc de l'histoire, Religion, mémoire, identité (Via Romana) semblent, à quiconque n’est pas mentalement de droite, venir d’un autre univers.
Son suicide comporte d’abord une dimension éthique de l’honneur et de la vie, celle des anciens Romains et des anciens Grecs, qui voulaient choisir leur mort. Il est cohérent avec son paganisme : un païen ne croit pas dans un « Autre monde », sa vie est ici et maintenant, son destin n’est pas entre les mains d’un maître mais est déterminé par la seule volonté. C’est un geste à portée politique, qu’il motive ainsi : « Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable ».
Le malentendu est de croire qu’il réduisait cette « léthargie » au vote du mariage pour tous. Comme la majorité de son camp politique, il était persuadé que cette loi s’inscrivait dans un contexte général, celui de la destruction programmée, voire déjà largement achevée, de la civilisation européenne par le « mondialisme ». Pour lui cette fin imminente de civilisation résultait au premier chef de ce qu’il appelait « le crime visant au remplacement de nos populations ». C'est-à-dire le changement, selon lui imposé, structurel et définitif du substrat ethnique français et européen par l’immigration et le métissage.
Il avait soutenu le Printemps français tout en distinguant bien en son sein deux composantes: une catholique, conservatrice et bourgeoise dont il n’attendait rien et une » identitaire » de laquelle il espérait un sursaut. Le lieu qu’il a choisi pour se tuer, une cathédrale, a surpris, venant d’un homme qui ne faisait pas mystère de son rejet des religions monothéistes. Or son choix est cohérent : pour lui comme désormais pour nombre de militants de sa mouvance, le catholicisme n’est pas affaire de croyance mais de culture et les églises sont l’expression du génie européen. C’est ce que n’a pas compris Christine Boutin, qui espère que Venner s’est converti au dernier moment.
Certains élus UMP sont d’accord avec une partie des idées du défunt. Thierry Mariani évoque un homme qui « avait des convictions et une vraie conception de la France » et Hervé Mariton admet « quelques points sur lesquels il peut s’accorder » avec lui. Réduisent-ils Dominique Venner à un nationaliste épris d’ordre et à un adversaire du mariage pour tous, alors que le coeur de son engagement était une vision ethnoculturelle de l’Europe et de l’identité? Quand Marine Le Pen réagit en évoquant un geste « éminemment politique », commis pour « tenter de éveiller le peuple de France », c’est bien à la question du « remplacement » de population qu’elle fait référence, même si le discours du FN « en voie de normalisation » n’évoque plus la question de l’immigration en ces termes. Toute une frange de l’UMP reste sur ce sujet dans la suggestion et le non-dit. Jusqu’à quand ?
Jean-Yves Camus
Autres articles à lire sur le sujet : celui publié sur 4 pages signé Sahid Mahrane dans Le Point de cette semaine cliquez ici ainsi que le très bel hommage rendu par Bruno de Cessole dans Valeurs actuelles cliquez là
23:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 01 juin 2013
Arrestations arbitraires par les sbires de Manuel Gaz : Maître Jérôme Triomphe fait libérer les victimes d'une rafle policière devant le Tribunal de Paris
En savoir plus cliquez ici
11:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Paris a rendu hommage à Dominique Venner...
La gigantesque salle Equinoxe de Paris était à peine assez grande pour contenir le public nombreux venu assister à la magnifique cérémonie organisée ce vendredi après-midi en hommage à Dominique Venner qui a donné sa vie le mardi 21 mai dernier en la Cathédrale Notre-Dame pour réveiller les consciences européennes.
Les interventions, toutes aussi émouvantes les unes que les autres, rappelèrent le sens réel du geste ultime de celui qui fut, au début des années 60, l’un des principaux artisans du renouveau idéologique du mouvement nationaliste français et européen. En premier, Bernard Lugan qui, avec le talent que nous lui connaissons, lu le dernier message de Venner. Ce message est un terrible constat, mais c’est aussi un message d’espoir, un appel à la résistance. Puis ce fut le tour de l’historien Philippe Conrad qui animait avec Dominique Venner une émission régulière consacrée à l’histoire sur Radio Courtoisie. Jean-Yves Le Gallou qui insista sur la dimension hautement politique du message de l’ancien fondateur d’Europe Action. Henry de Lesquen, Président de Radio Courtoisie, puis un ami espagnol du défunt qui, selon la coutume des phalangistes, ponctua son évocation par un vibrant « Dominique Venner Présent ! », puis Gianluca Lanonne, le responsable de la Casapound romaine, se succédèrent pour saluer, chacun avec ses mots, le combattant qui vient de nous quitter. Enfin, bien sûr, Alain de Benoist, l’ami de 50 ans, fit une intervention émouvante, remplie de références et chargée d’espoir… Ce fut l’abbé Guillaume de Tanouärn qui conclue ce bel hommage en saluant celui qui, bien que fort éloigné de la religion catholique, a choisi de partir dans ce haut-lieu de la chrétienté construit sur l’emplacement d’un lieu de culte ancestral.
Après une longue ovation debout, tous se sont quittés, en cette fin d’après-midi, avec une certitude : le message de Dominique Venner doit être entendu. A nous de le propager. Le combat continue…
Lire aussi cliquez là
Le message de Jean-Yves Le Gallou :
En accomplissant son geste sacrificiel, mardi 21 mai à Notre-Dame de Paris, Dominique Venner a laissé deux messages (cliquez ici) : un message politique et un message mémoriel.
Un message politique : dans le dernier texte paru sur son blog le matin même de sa mort volontaire, il y combattait « la détestable loi Taubira »et, plus grave encore, « le grand remplacement de population » dénoncé par l’écrivain Renaud Camus. Il invitait ici les manifestants à joindre la défense de la famille et des lois naturelles et la défense du peuple. Il liait la filiation individuelle et la filiation collective. Il rappelait que la famille et la nation (natio, c’est naissance) sont intimement liées. Il nous conviait à un retour aux sources et à une « renaissance intellectuelle et morale ».
Un message mémoriel : raison pour laquelle (cliquez là) il a choisi pour son « suicide-avertissement » la cathédrale Notre-Dame de Paris, « lieu hautement symbolique […] édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens rappelant nos origines immémoriales ». Il nous invitait – nous les Européens, nous les Européens d’expression française – à nous amarrer à notre « mémoire propre » que « nous avons en partage depuis Homère ». Dans un monde déraciné et dévitalisé, Dominique Venner nous a proposé un retour aux humanités et au De viris illustribus.
10:19 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
A PARIS COMME EN SYRIE... PAS UNE ARME POUR NOS ENNEMIS !
10:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Journées du Soleil 2013 de Terre et peuple
Résister aujourd’hui, contre quoi ? Pour quoi ?
De la résistance à la reconquête
Cette année, c'est dans le Vercors que se déroulera le traditionnel rendez-vous de Terre et peuple du lundi 15 au samedi 20 juillet.
Il n’y a pas de possibilité de camping sur place. Pour les inconditionnels, la seule possibilité est offerte par le camping du village voisin, situé à environ 6 km du gîte, mais qui risque d’être fort rempli en été. Les prix actuels sont de 10 € par personne, 15 € pour deux. Nous donnerons les coordonnées de ce camping après inscription, la participation passant dès lors à 130 €.
Un chèque correspondant au montant des participations doit être joint au bulletin d’inscription ci-joint. Il ne sera encaissé qu’après le 20 juillet.
TERRE ET PEUPLE
Adresse électronique : contact@terreetpeuple.com
01:15 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |