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mercredi, 31 juillet 2013

La gigantesque arnaque du Livret A...

1444772571.jpgArnaud Raffard de Brienne

Au 1er août, le rendement du Livret A, l'épargne chouchou des Français, nous dit-on, passera de 1,75 à 1,25%, poursuivant ainsi la dégringolade qui l'avait fait chuter de 2,25 à 1,75% en février dernier. Motif officiel, la baisse de l'inflation. Un homme politique de premier plan ose quand même affirmer qu'"en dépit des apparences, le Livret A bénéficie d'un coup de pouce par dérogation à la formule du taux prenant en compte les taux d'intérêt du marché monétaire, dont le taux est très bas en ce moment". Sûrement un énarque... Le respect de la formule évoquée aurait en effet abouti à l'application d'un taux ramené à 1%, soit le plus faible jamais atteint depuis 1818, date de la création du livret. Il n'empêche qu'à un pareil coup de pouce nous ne saurions répondre décemment que par la présentation d'un solide majeur.

Concrètement, avec une inflation à 2% en 2012 et qui situera à environ 1,50% en 2013, l'épargnant sur Livret A ne parviendra pas même à maintenir ses économies. Quant à les faire fructifier, n'en parlons même plus. A partir du premier août, un Livret A au plafond (22 950 €) rapportera 286,90 € par an au lieu de 401,60 €. L'appauvrissement, c'est toujours maintenant... La récente augmentation du plafond du Livret A était d'ailleurs d'une colossale finesse : savoir qui possède quoi, capter les bas de laine et gonfler les livrets pour, au final, en baisser les taux.
 
Il s'agit donc d'une spoliation, tout à fait officielle, de 63,3 millions de livrets au profit de la Caisse des Dépôts (CDC) et des banques. La CDC perçoit environ 65% de la collecte, ce qui lui permettra de prêter aux bailleurs sociaux à moindre coût, autrement dit, l'appauvrissement généré par le fameux livret contribuera à financer le logement social - environ 30 000 logements -, ce qui est quand même un peu fort de café, quant aux banques, elle profiteront d'une manne d'environ 50 milliards d'euros. Le CDC accordera par ailleurs aux collectivités locales, déjà lourdement endettées, des prêts à long terme, plus de vingt ans, au taux de 2,25% (contre 3,05% actuellement). Prêts que nous rembourserons forcément par des hausses de la fiscalité locale. L'épargnant guignard pourra toujours taper dans son livret pour payer ses impôts locaux. La devise c'est "cocu un jour, cocu toujours".
 
Cette énième spoliation des épargnants au profit du système financier dispensera par ailleurs les banques d'accroître les rendements de leurs autres produits à court terme et leur permettra de se refinancer au moindre coût. Espérons qu'elles apprécieront à sa juste valeur le geste. En résumé, comme a pu l'affirmer un observateur, les banques vont gagner de l'argent en prêtant notre argent qui ne leur coûtera rien. CQFD.
 
Quant à la Caisse des Dépôts, qui perdit 4 milliards dans la faillite douteuse de Dexia dont elle était le premier actionnaire, on sait qu'au moins un milliard provenait du Livret A. La CDC remercie chaleureusement les Français et leur épargne préférée. Et bien le bonjour chez vous M'sieur-dame.
 
En synthèse, le meilleur placement consiste à vider au plus vite son Livret A, d'autant plus que l’État, en cas d'urgence, risquerait fort de procéder à sa confiscation pure et simple, comme en Argentine il y a moins de dix ans.

 

Dans le dernier numéro de Synthèse nationale, un article de Arnaud Raffard de Brienne sur la nécessaire dissolution du Syndicat de la magistrature. cliquez là

15:46 Publié dans Les rubriques d'Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 30 juillet 2013

Il y a 15 ans, le 30 juillet 1998 : Maurice Bardèche nous quittait

bardeche_0001-150x150.jpgMaurice Bardèche est né le 1er octobre 1907 à Dun-sur-Auron.

Son intelligence et son travail lui permettent d’obtenir une bourse grâce à laquelle il poursuit de brillantes études. Il est admis en hypokhâgne au lycée Louis le Grand où il rencontre celui qui deviendra son meilleur ami : Robert Brasillach. Ils intègrent tous deux, en 1928, le célèbre établissement de la rue d’Ulm, l’Ecole normale supérieure, dans une promotion qui regroupe notamment Jacques Soustelle, Thierry Maulnier et Roger Vaillant.

Ses études se terminent avec l’agrégation de lettres qu’il obtient en 1932. Il est désormais professeur. Il assurera des cours à la Sorbonne avant d’être titularisé à l’Université de Lille en 1942.

Il se mari en juillet 1934 avec Suzanne, la sœur de Robert Brasillach. Les époux partent en voyage de noce pour l’Espagne en compagnie de Robert qui vivra avec eux jusqu’en 1944 ! Au cours de ce voyage, Maurice Bardèche faillit mourir dans un accident de la route. Bardèche fut trépané et conserva sur le front un « enfoncement dans le crâne ».

Dans les années 1930, il collabore aux revues qu’animent Brasillach et Maulnier, où il assure la chronique picturale et littéraire. De 1936 à 1939, il se rend plusieurs fois en Espagne et écrit avec Brasillach une Histoire de la guerre d’Espagne. Séduit par la Phalange espagnole de José Antonio Primo de Rivera, il prend parti pour le fascisme.

Durant la guerre, hormis quelques articles sur l’art dans Je suis partout, il se consacre essentiellement à son œuvre littéraire, étant spécialiste des écrivains du XIXe siècle. À la Libération, arrêté car proche de Brasillach, il est vite relâché.

Radié de l’enseignement national, il ne peut plus donner de cours que dans des écoles privées, jusqu’à l’intervention de Georges Pompidou dès son élection en 1969.

Il ne se remettra jamais de l’exécution de l’homme auquel il voue une admiration sans bornes. Son seul regret sera de ne s’être pas engagé d’avantage à ses côtés. Il le fera en se proscrivant d’un monde qui avait voulu la mort d’un «être aussi pur».  Désormais, il s’attachera à réhabiliter l’œuvre et diffuser les écrits de Brasillach.

Dans sa Lettre à François Mauriac(1947), pamphlet vendu à 80 000 exemplaires, s’il défend l’idée de « collaboration» et les fonctionnaires nommés par Vichy, remet en cause la légalité de la Résistance et critique les excès de l’épuration permanente.

Dans Nuremberg ou la Terre promise, publié en octobre 1948 et tiré à 25 000 exemplaires, il plaide en faveur de l’Allemagne, contestant aux Alliés le droit légal et moral de juger les dirigeants du IIIe Reich pour des actes qu’ils avaient « peut-être » commis, et exprime le premier les thèses révisionnistes.

Ce livre lui vaut saisie et procès : Bardèche est condamné à un an de prison ferme et 50 000 francs d’amende pour « apologie de crimes de guerre », et le livre est interdit à la vente. Il récidive dès 1950 avec Nuremberg II ou les Faux-Monnayeurs, où il s’appuie sur les thèses de Paul Rassinier. Incarcéré à Fresnes pendant trois semaines en juillet 1954, il est amnistié par le président de la République René Coty.

 Il racontera les difficultés de sa famille et son incarcération (ainsi que celle de sa femme, Suzanne Brasillach, avec qui il aura cinq enfants dont l’avocat Bruno Bardèche), sur un ton mi-humoristique, mi-dramatique, dans Suzanne et le taudis (1957).

Il participe au Mouvement social européen. A Malmö, en mai 1951, au congrès de ce mouvement, qui réunit entre autres, à l’initiative des Suédois et notamment de Per Engdahl, l’Anglais Oswald Mosley, l’Italien Ernesto Massi, l’Allemand (ancien Waffen) Karl Ernst Priester et le Français René Binet, il conduit la délégation française et reçoit pour tâche de fédérer les divers groupes français.

Après avoir fondé Les Sept Couleurs, maison d’édition publiant ses livres et ceux d’autres auteurs, il fonde Défense de l’Occident, qui sera un « lieu de rencontre » des nationalistes de 1952 à 1982.

Il meurt à Paris, le 30 juillet 1998.

Le 12 septembre 1998, une messe est célébrée à sa mémoire selon le rite tridentin en l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris, messe qui réunit les  figures du nationalisme  français : Pierre Sidos et Henry Coston.

Jean-Marie Le Pen salue, dans Français d’abord, le journal du front National, le « prophète d’une renaissance européenne qu’il espéra longtemps », « un grand écrivain et un historien d’avant-garde ».

Source La Flamme cliquez là

09:25 Publié dans Nous avions un camarade..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 29 juillet 2013

Manif du 14 septembre à Paris : la mobilisation s'organise

esteban.jpgCommuniqué du Front Nationaliste :  

Face à la répression socialiste qui frappe l'ensemble des patriotes français et les nationalistes en  particulier depuis plusieurs semaines, à travers des emprisonnements et des dissolutions injustifiées, tous les Français enracinés, militants ou non, doivent se sentir solidaires de leurs camarades embastillés et dissous.

Nous sommes de tout cœur avec Esteban, Samuel et tous ceux victimes de la répression socialiste ; nous sommes en esprit tous de Troisième Voie et des JNR, principales organisations visées, et tous derrière Serge, Hugo, Richard, Roland et les autres leaders nationaux unis dans notre combat salvateur.

C'est pourquoi le CEPE et le Comité de Défense des Libertés Publiques organisent le samedi 14 septembre à Paris une manifestation de soutien à tous les prisonniers politiques patriotes ET pour le respect des Libertés publiques et d'association face à ce Régime inique de pantins mondialistes et corrompus, qui n'a d'autre ressource que de manier la trique contre les français révoltés !

Des bus partiront de villes de province, veuillez réserver dès maintenant vos places par mail ou SMS auprès de vos orgas ou par les coordonnées sur l'affiche générale. Unité ! Action ! Solidarité ! FRONT NATIONALISTE - FJN - GNR

23:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

31 août, 1er septembre : université d'été du MNR en Avignon...

3-mnr.JPGUniversité d'été du MNR
les 31 août et 1er septembre 2013 en Provence
dans une manade près de Châteaurenard et d'Avignon

Hollande la décadence !
Et comment l'arrêter ?

Au moment où Hollande et les socialistes organisent la décadence de notre civilisation, appauvrissent notre pays et soumettent les Français à une invasion en règle, participer à cette manifestation importante du MNR, c'est vous affirmer comme des Français fiers, courageux et déterminés. A un moment où beaucoup de nos compatriotes baissent les bras et se soumettent être présent au MNR cet été en Provence, c'est dire non à l'inversion des valeurs, non à 'islamisation, non à la mondialisation et à la décadence. C'est dire non à Hollande, non aux socialistes, à la classe politique et au système.

Participer à notre Université d'été et à notre AG c'est soutenir le MNR qui maintient le flambeau et prépare la relève pour le rassemblement de la droite nationale et la défense de nos valeurs. C'est aussi se retrouver ensemble, entre Français authentiques pour une rencontre amicale et chaleureuse de résistance et de convictions.

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dimanche, 28 juillet 2013

Les Bouquins de Synthèse nationale :

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09:59 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 26 juillet 2013

Samedi 7 septembre : université d'été de Jeune Bretagne... en Bretagne.

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Renseignements cliquez ici

13:17 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 25 juillet 2013

Après la dissolution de l'OEuvre française et des Jeunesses nationalistes

AutocFin-225x300.jpgUn communiqué d'Yvan Benedetti et de Alaxandre Gabriac :

A l’issue du conseil des Ministres du mercredi 24 juillet, Manuel Valls a annoncé la dissolution de l’Œuvre française et des Jeunesses Nationalistes, actée par voie de décret présidentiel. Nous faisons donc un recours en référé suspensif devant le Conseil d’Etat afin d’obtenir l’annulation de cette forfaiture. On ne dissout pas l’Œuvre française, ni les Jeunesses Nationalistes, pas plus qu’on ne peut dissoudre la France ou les Français. Car ce ne sont pas des partis, des syndicats d’intérêts avec leurs belles permanences, leurs créances, leurs employés, leurs prébendes, leurs mandats… ce sont des mouvements qui prennent leur origine dans la France, c’est le souffle de vie de cette Patrie irrévocable, qui s’incarne en chacun de nous. Un mouvement ne s’arrête pas, c’est son essence même.

L’Œuvre française vit en nous et c’est dans nos cœurs, dans nos âmes qu’il faudrait que l’illégitime, le Hollande, vienne la chercher. Car si notre mouvement vieux d’un demi-siècle, trouve sa légitimité dans la France historique, ceux qui prétendent la dissoudre en sont dénués. Leur République assoit sa légitimité sur le peuple. Or le peuple n’a plus ni confiance, ni même respect pour ce Président fantoche qui n’a eu de cesse de souiller notre France. Et que dire d’un Valls pas même encore français quand l’Œuvre française voyait le jour, lui le larbin des lobbys communautaristes, l’otage des racailles de Trappes, lui le yorkshire de garde aux ordres et abois. Pour aboyer il aboie ! Et même il mord ! Il n’y a pas plus agressif que ces petits roquets qui se prennent pour de grandes montures ! Mais combien il faut être petit pour prendre d’aussi grands airs ! Devant les caméras, il est là. Dans les salons feutrés de l’Elysée, il est là. Mais où était-il quand les cadavres étaient dépouillés à Brétigny, pas même fichu de faire arrêter ceux qui ont commis ces actes innommables au nez des forces de l’ordre, le Zorro des salons bobos, armé de son micro et de sa plume.

C’est dans la répression qu’une nouvelle aristocratie révolutionnaire voit déjà le jour. Notre Mère Patrie n’a pas fini d’enfanter des nationalistes ! Le gouvernement passera que nous serons toujours là, nous, fils et filles de France. Nous ne vivons pas aujourd’hui dans l’attente de la mort symbolique qu’il voudrait nous donner, nous portons la vie, toujours debouts et fiers de ce que nous sommes. Nous ne renierons rien.

L’Œuvre française comme les Jeunesses Nationalistes sont plus qu’un nom, ils sont une éthique de vie, et nous continuerons à vivre, ils sont une famille, et nous resterons soudés, ils sont une doctrine, et nous continuerons à penser, ils sont porteurs d’amour pour notre France et nous continuerons à aimer. Que Hollande le sache, que Valls le sache, car nous l’affirmons haut et fort : les Nationalistes vivront ! Et si ça n’est plus demain à notre bannière que vous nous reconnaîtrez, vous nous reconnaîtrez car nous serons toujours là, derrière vous, anonymes, dans vos déplacements, dans vos représentations, et demain dans votre défaite. Vous valserez avant nous et selon les règles de votre propre système.

Dissoudre l’Œuvre française et les Jeunesses Nationalistes ? Foutaise !

Une seule réponse claire et définitive : N-O-N ! 

Dissolution ? NON !

Alexandre Gabriac, Président des Jeunesses Nationalistes

Yvan Benedetti, Président de l’Œuvre française, envers et contre tout.

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mercredi, 24 juillet 2013

« Dissolutions » : le feuilleton de l’été signé Manuel Valls…

imagesCAASDS64.jpgUn communiqué de Roland Hélie,

Directeur de Synthèse nationale :

« Dissolutions » : le feuilleton de l’été signé Manuel Valls…

Après avoir dissout, il y a 15 jours, sous des prétextes plus que fallacieux, les mouvements (déjà auto-dissous) 3e Voie et JNR ainsi que l’association « Envie de rêver », l’apprenti dictateur Manuel Valls vient de nous pondre un nouvel épisode de sa série de l’été, à savoir la dissolution par ce que l’on appelle encore un « Conseil des ministres » de l’œuvre française (institution nationaliste créée il y a 45 ans par Pierre Sidos) et des Jeunesses nationalistes. Là aussi les raisons de cette décision sont pour le moins discutables.

Quoi qu’il en soit, de telles mesures révèlent l’incapacité totale du gouvernement à gérer la crise qu’il a lui-même engendrée. Au moment où la terreur issue de masses importées s’impose partout dans le pays, au moment où la révolte sociale se développe, au moment où une partie de plus en plus grande de la jeunesse française bascule aux côtés de la résistance nationale, au moment où le pouvoir maintient en prison des jeunes patriotes, tels Esteban et Samuel, et fait preuve d’un laxisme scandaleux à l’égard des émeutiers de Trappes et d’ailleurs, le ministricule incapable de la Place Beauvau, celui que l’histoire retiendra sous le sobriquet peu flatteur de Manuel Gaz, multiplie les provocations liberticides.

Hier 3e Voie et les JNR, aujourd’hui l’œuvre française et les Jeunesses nationalistes… Demain, à qui le tour ? Au Printemps français ? Au Front national ? Pourquoi pas à  l’UMP pendant qu’on y est ?

Mais, hélas pour cette clique d’incapables qui constitue le gouvernement, le prochain épisode de cette funeste série estivale pourrait bien être, à la rentrée, celui du retour de bâton. Le printemps dernier risque fort de n’avoir été que la répétition générale de ce que sera l’automne prochain...

13:07 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 18 juillet 2013

Synthèse nationale dans les bons endroits...

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19:20 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les belles causeries dominicales de Philippe d'Hugues...

th.jpgGeorges Feltin-Tracol

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On connaît Philippe d’Hugues amateur de cinéma qui anime, un jeudi sur quatre, sur Radio Courtoisie un « Libre-Journal du cinéma ». Cet amoureux du septième art en est aussi l’historien qui a écrit à La Nouvelle Revue d’Histoire et sur Arletty (1978), Le Cinéma français (1986) ou Les Écrans de la guerre (2005). On pourrait par conséquent supposer que ces Causeries du dimanche portent sur sa passion. Pas du tout ! Enfin, pas exactement, puisque le grand écran n’y est jamais absent.

L’auteur réputé de biographies dédiées à Brasillach en 2005 et à Roger Nimier, l’année dernière, a réussi sous ce titre – clin d’œil au critique littéraire français du XIXe siècle, Sainte-Beuve – trente-trois articles parus entre 1957 et 1991 dans diverses publications (Revue des Deux Mondes, Revue de Paris, Cahiers de la Cinémathèque, Commentaire, Archives diplomatiques, etc.). On relève toutefois que vingt-trois d’entre-eux proviennent de La Nation française de Pierre Boutang.

Originaire de Saint-Étienne, Pierre Boutang était un philosophe royaliste, formé à L’Action française, et ancien résistant giraudiste. Considéré après-guerre comme le successeur intellectuel de Maurras, il rompt avec la Restauration nationale et crée un hebdomadaire nationaliste et royaliste, La Nation française. En avant-propos, Philippe d’Hugues rappelle que la rédaction comprenait le philosophe paysan ardéchois Gustave Thibon, l’historien Philippe Ariès, Pierre Andreu, Paul Sérant, l’universitaire Raoul Girardet, l’éditeur Roland Laudenbach, l’Auvergnat Alexandre Vialatte, Georges Laffly et Bernard George.

Philippe d’Hugues commença à y collaborer (bénévolement faut-il le  préciser ?) en 1960 « pour succéder à Pierre-André Boutang, fils aîné [du fondateur], et qui était un ami. Titulaire de la rubrique cinéma qu’il abandonnait pour devenir lui-même assistant du metteur en scène Léo Joannon, il me proposa de l’y remplacer (p. 9) ». Quand on lit ses contributions dans le journal de Boutang, on est surpris par la tolérance de son directeur. Ce fidèle maurrassien dans l’invective aurait pu exiger de ses rédacteurs une unité de vue nationaliste intégrale complète. Au contraire, Boutang ne se formalise ni des thèses évoquées par Ariès, ni des sujets traités par Philippe d’Hugues. Ce dernier souligne qu’il proposait « aussi parfois des sujets à Boutang qui n’en refusa jamais aucun, même quand ils étaient fort éloignés de lui. Tel était en effet le libéralisme vrai et au bon sens du terme, de celui que beaucoup dépeignaient comme une féroce autocrate… (p. 10) ».

Cette liberté de ton et d’approche parcourt tout le recueil avec une maestria remarquable. Selon l’humeur et les circonstances, les analyses de Philippe d’Hugues sont plus ou moins fouillées, mais elles tombent souvent justes. De temps en temps apparaît le cinéma avec des articles sur François Vineuil alias Lucien Rebatet ou « François Truffaut épistolier ». Cependant, il ne monopolise pas tout le livre.

La littérature ou – plus exactement – les littératures occupent l’essentiel du volume. Le pluriel s’impose, car Philippe d’Hugues ne se contente pas des classiques. Il témoigne de son intérêt pour la littérature dite populaire en saluant Fantômas. Il loue Robert Brasillach l’écrivain et vante aussi bien Roger Nimier que Jean-René Huguenin. Quand Philippe d’Hugues participe à La Nation française, la mode est encore aux « Hussards », cet ensemble hétéroclite de jeunes plumes talentueuses qui bravent avec panache le conformisme sartrien. En publiant ces Causeries du dimanche, Philippe d’Hugues permet aux jeunes générations de découvrir des écrivains au style racé très éloignés des actuels scribouillards primés grâce à de coupables complaisances éditoriales…

Outre la littérature, Philippe d’Hugues n’hésite pas à non plus à traiter de l’histoire, y compris celle de l’avenir. Avec le recul, on a l’impression que ses papiers portent un sens prédictif certain. Serait-il inconsciemment un devin ? Il faut le croire. En effet, dans « Louis Chevalier et l’histoire de Paris », on lit que « ce Parisien, si fort conscient de sa singularité, ne serait que le produit résiduel de toute métropole, l’animal des grandes cités, le monstre passe-partout que caressent certains sociologues, bref cette interchangeable et anonyme entité : le mégapolitain (p. 188) ». Écrit en 1963, ce texte présente une savoureuse actualité à l’heure des projets métropolitains du « Grand Paris ».

En esprit curieux, Philippe d’Hugues s’intéresse à une étude d’Émile Faguet (1847 – 1916). Avant Bertrand de Jouvenel, Faguet œuvra à la futurologie en réfléchissant en 1899 sur le XXe siècle bientôt naissant. Faguet pressent que ce nouveau siècle s’organisera autour de la démocratie, des grandes agglomérations politiques et de la ploutocratie. Sous ce dernier terme quelque peu désuet, Faguet évoque l’avènement d’une société capitaliste dominée par la spéculation… Philippe d’Hugues pense en 1962 aux temps des « Trente Glorieuses » que Faguet s’est trompé parce que ce dernier envisageait que « la ploutocratie en haut et la misère en bas augmenteront et le fossé s’élargira entre ceux d’en bas et ceux d’en haut ». L’auteur estime que « Faguet n’a pas deviné ce qui est sans doute le phénomène majeur de son évolution : les classes moyennes et tout ce que cela entraîne pour une humanité ainsi façonnée (p. 59) ». Or cinquante ans plus tard, force est d’observer au contraire l’extraordinaire lucidité de Faguet. Celui-ci prévoit en effet la formation sur les décombres des classes moyennes d’une société en sablier… Par ailleurs, Faguet croît aux grandes agglomérations politiques, c’est-à-dire aux constructions politiques continentales. Philippe d’Hugues juge que Faguet s’est trompé, car les deux conflits mondiaux « ont mis fin à ces grandes “ agglomérations politiques ” dont il prévoyait la pérennité (p. 61) ». Or, un demi-siècle plus tard, c’est la vision de Faguet qui l’emporte avec la prolifération d’ensembles géopolitiques continentaux tels que l’Union européenne, le Mercosur sud-américain, l’A.L.E.N.A. nord-américain, l’Union africaine, le Marché commun eurasien, l’A.S.E.A.N. extrême-orientale…

Philippe d’Hugues fait enfin des incursions en politique ou, plutôt, dans le champ des idées politiques. Familier de Maurice Bardèche, il chronique son Qu’est-ce que le fascisme ? et considère, la crise algérienne aidant, que « l’antifascisme a encore une belle carrière devant lui (p. 237) ». Il a très tôt compris qu’il s’agissait là de la pierre angulaire du Système.

Le goût sûr de Philippe d’Hugues pour les « réprouvés » se retrouve dans ce recueil avec de magnifiques recensions sur les écrits orientaux de Jacques Benoist-Méchin, sur ce « rebelle pour l’ordre » nommé Ernst Jünger ou sur l’activiste devenu écrivain Ernst von Salomon. Paru en 1966 dans une revue intitulée L’Intérêt européen, « L’Europe médiatrice » parachève l’ouvrage d’une brillante façon. « Nous ne voulons pas être de vagues Américains en moins riches, non plus que des sortes de Russes de l’Ouest. Nous voulons être des Européens : Français d’abord, Européen ensuite (p. 273). » Cette profession de foi très bardéchienne, l’auteur l’assume complètement. Il affirme même que « l’Europe doit se faire pour tous, mais au début, elle ne peut être que les écrits de quelques uns plus conscients et plus avisés (p. 277) ». Là encore, l’auteur frappe fort ! C’est à se demander que plutôt intituler ce livre Causeries du dimanche, il n’aurait pas mieux valu l’appeler en référence à l’Historien du dimanche de son compère Ariès Des divinations dominicales ?

Philippe d’Hugues, Causeries du dimanche, Auda Isarn, 2013, 282 p., 23 €.

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mercredi, 17 juillet 2013

Point de vue : "Contre l'Europe de Bruxelles, fonder un Etat européen" un essai de Gérard Dussouy...

dussouy.jpg« Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant " l’Europe ! ", " l’Europe ! ", " l’Europe ! ", mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien. »  Charles De Gaulle, Discours et messages 

L’Europe n’appartient-elle pas d’abord aux Européens ? Comment, dans le même temps, peut-on laisser certains expliquer que l’Europe est la cause de tous nos maux alors que l’idée européenne est la solution face à la mondialisation ? 

Des Thermopyles au Traité de Rome, des tranchées de Verdun aux travées du Parlement Européen à Strasbourg, les Européens ont su résister, dépasser leurs querelles, créer, et innover. 

Et si la prochaine innovation était institutionnelle ? 

Et si l’on construisait enfin l’Europe, une autre Europe, notre Europe ? 

Face à la crise, et contre les fauteurs de décadence. 

Naturellement engluée dans un brouillard libéral et mondialiste, l’Europe navigue à vue. Face au monde multipolaire qui se dessine, et comme à chaque rendez-vous avec l’Histoire, l’Europe devra choisir entre la puissance ou la mort. 

La mort, c’est subir la crise, accepter le déclin, décourager ses forces vives et laisser fuir sa jeunesse pour ne devenir qu’une ombre de ce que les Américains appellent déjà « la vieille Europe », celle des musées, des maisons de retraite et des souvenirs. 

La puissance, c’est envisager le renouveau, le dépassement des États-Nations, la construction d’un État européen volontariste et pragmatique. Fédéral et régional, afin de respecter et de protéger la diversité culturelle des peuples européens, il se doit d’être en mesure de répondre aux attentes sociales des populations. Fort et puissant afin de promouvoir et de défendre, au-delà de toute idéologie, les intérêts matériels et immatériels, les valeurs et les traditions culturelles des Européens, il doit oser rayonner à travers le monde. 

Cri d’alarme et cri du coeur, ce livre appelle à un élan collectif vers un État européen, un Etat d’urgence ! Il est temps que le cabri se fasse loup !

Fonder un Etat européen, Gérard Dussouy, professeur émérite à l'Université de Bordeaux, préfacé par Dominique Venner, 2013, 190 pages, 10,00 €

Pour le commander : cliquez ici

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lundi, 15 juillet 2013

Journalistes de Libé : la toile est leur épouvante...

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Eric Miné

Boulevard Voltaire

Du pouvoir retors qui englue notre pauvre pays dans un climat délétère, Libération est, à n’en pas douter, l’agent zélé. Ainsi apprend-on dans ses colonnes qu’à « Brétigny : les sauveteurs n’ont vu ni pillage, ni caillassage ». Diantre ! Peu chaut à ces increvables bobardiers que des témoins dignes de foi contredisent leur péremptoire assertion. Minimiser, déformer ou escamoter les nouvelles ne sont pour cette presse que l’expression correcte d’une information maîtrisée.

Mais nonobstant les prochains développements qui pourraient venir contrarier la jolie fable, cette posture cache mal la panique qui s’empare de ce petit monde inquisitorial, rompu pourtant à condamner férocement tout contrevenant à la pensée autorisée. Ainsi, dans un précédent libelle en date du 5 juillet dernier et intitulé « L’histoire d’un foyer de Laon échauffe les sites identitaires », le même Libération nous dévoilait ingénument la cause du brusque changement d’atmosphère qui met à mal sa crâne assurance.

L’histoire en question ? Évincés d’un foyer de jeunes travailleurs au profit d’infortunés demandeurs d’asile, une poignée de franchouillards en délicatesse avec les picaillons se retrouvaient derechef à la cloche. Pas de quoi fouetter un chat au regard du quotidien bobo qui soigne son humanisme très sélectif. Mais le gardien du dogme de s’émouvoir, courroucé, de l’hydre rebelle engendrée par une armada d’internautes scandalisés et hurlant à la préférence étrangère.

Et nous y voilà ! On apprend que l’obscure feuille de province qui a débusqué le lièvre s’est vue gratifier de 15.000 « J’aime » sur Facebook, que les téléphones de l’association gestionnaire du foyer ont dû être débranchés parce qu’assaillis d’insultes et que le préfet du coin s’embrouille dorénavant dans un salmigondis d’arguties plus foireuses les unes que les autres. Bref, que le raffut réticulaire a payé.

Pour nous tous qui, sur Boulevard Voltaire ou ailleurs sur la toile, nous échinons du clavier à dénoncer les petites et grandes turpitudes du système dans la dédaigneuse indifférence de cette « grande presse », voilà un rayon de soleil bien revigorant qui perce la touffeur ambiante. Car ces manifestations impromptues de citoyens en colère qui maillent maintenant quotidiennement notre territoire ne sont-elles pas le fruit de l’inlassable travail de ré-information des sites, blogs et réseaux sociaux alimentés par des petites mains patriotes et bien souvent bénévoles ?

Loi Taubira, maltraitance rituelle des animaux, destructions d’églises, délinquance importée ou autres malveillances qu’il subissait hier en silence, le peuple de France s’instruit dorénavant en ligne, gronde et crie son désaccord. Interloqué devant l’ampleur du soulèvement, Libération, qui pourtant se garde bien d’ordinaire de toucher mot du rejet que ces sujets suscitent, n’a plus que le brocard ou l’invective pour arguments.

Mais avec des ventes en chute libre – moins 40 % cette année –, ces beaux messieurs de Libé, grassement rémunérés pour leur fatuité servile, ont du mouron à se faire. Ce ne seront bientôt plus quelques réactions indignées que ces plumitifs autistes auront à redouter, mais le tsunami qui les emportera.

Et la catastrophe, ils le pressentent dans l’effroi, viendra de la fin de leur monopole. Tels les dinosaures qui n’avaient pas vu venir le changement de climat, le Web, avec la nouvelle liberté qu’il induit, sera leur tombeau. Et dire que ces gens-là ne juraient qu’en l’évolution. La toile est désormais leur épouvante…

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dimanche, 14 juillet 2013

Hollande la honte a descendu les Champs-Elysée sous les huées et les sifflets des Parisiens...

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Coup de maître du Printemps français dans le cielau moment du défilé.

HOLLANDE DEMISSION !

Nous étions des milliers, des dizaines de milliers peut être, ce matin sur toute la longueur des Champs-Elysée à attendre que Hollande la honte s'engage sur la plus belle avenue du monde. Tout à coup, les sifflements commencent à retentir, de plus en plus forts, de plus en plus stridents. Puis, les slogans se font entendre : "HOLLANDE DEMISSION !", "HOLLANDE DICTATEUR !", ou encore "LIBEREZ ESTEBAN !"... Tel un fugitif essayant d'échapper à la collère de son peuple, Hollande la honte, entouré de plusieurs rangées de gardes républicains à cheval, alla regagner la tribune "présidentielle"... Pitoyable personnage, pauvre fête nationale...

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Ha ! J'allais oublier les flics : ils ne savaient pas où donner de la tête... Trop drôle. 

Les péroraisons journalistiques ne suffisent plus à étouffer les cris de la révolte populaire tout au long du cortège... 

13:20 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 14 septembre, TOUS A PARIS !

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NON, ESTEBAN N'EST PAS UN "PAUME"

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Serge Ayoub

Boulevard Voltaire cliquez ici

Après la mort de Clément Méric, la gauche a hurlé partout qu’Esteban et ses camarades Samuel, Alexandre et Stéphane n’étaient que d’ignobles brutes néo-nazies. Aujourd’hui, la droite condescendante et victimaire tente de se récupérer un martyr en le décrivant comme un paumé, un innocent « malgré lui ».

Alors, et en réponse à l’article de Didier Bourjon paru sur Boulevard Voltaire le 11 juillet, je tiens à affirmer que non, Esteban n’est pas un « paumé », et que non, je ne suis pas le point de fixation de groupuscules « sombrement perdus ».

Esteban, à 20 ans, travaillait dans la sécurité-incendie, avait des responsabilités, avait emménagé avec sa petite amie, quand bien des garçons de son âge oscillent entre le chichon, les jeux de rôles en ligne, les sorties en boîtes et une vie étudiante interminable, toujours sponsorisée par papa et maman. On a dit qu’il était skin, on a dit qu’il était sympathisant de Troisième voie : peut-être. Cela n’en fait pas un paumé, bien au contraire. Être skin, et surtout adhérer aux idées que j’ai défendues à Troisième voie, et que je défendrai ailleurs, c’est affirmer deux choses : la fierté d’être travailleur, et la fierté d’être Français.

Avoir des idées et les assumer, ça ne fait pas de vous un paumé, ça fait de vous un homme, un homme tel que notre nation était encore capable d’en produire il n’y a pas si longtemps. Un homme capable de se défendre quand on l’agresse, un homme capable de résister moralement à un système qu’il juge mauvais, un homme capable de dire non haut et fort quand d’autres baissent les yeux dans la honte ou la peur.

Esteban est infiniment moins paumé que ces crétins déracinés et déculturés qui encombrent les castings de télé-réalité.

Esteban est infiniment moins paumé que les traders qui spéculent sous coke sur des produits dérivés dont ils ignorent la structure financière.

Esteban est infiniment moins paumé qu’un homo qui veut avoir plein d’enfants.

Esteban est infiniment moins paumé qu’un ministre de l’Intérieur qui parle d’assassinat pour un cas de légitime défense, infiniment moins paumé qu’un Premier ministre qui demande une minute de silence pour un agresseur et se rassied dans le ridicule, infiniment moins paumé qu’un président qui confond Chinois et Japonais, et prononce un décret de dissolution contre des associations déjà dissoutes.

Esteban est infiniment moins paumé que les quelques punks à chiens qui s’inventent une guerre antifasciste en 2013.

Enfin, et surtout, Esteban est infiniment moins paumé que tous les petits éditorialistes de « droite » qui prétendent le défendre sans se donner la peine de le comprendre.

Tous ceux-là, je leur demande de se taire et, humblement, de relayer cette page de soutien : cliquez ici 

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Le nouveau numéro du magazine "Terre et peuple" est sorti...

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Terre et peuple cliquez ici

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vendredi, 12 juillet 2013

Ich bin ein JNR !

MENSON~1.JPGPar Hannibal

Rivarol

N° 3101 du 5 juillet 2013

John Kennedy, président nocif et minable, a pourtant laissé un souvenir, une phrase de quatre mots : « Ich bin ein Berliner ». Il n’était pas plus Berlinois que vous et moi, mais, face à la menace principale de l’époque, le totalitarisme soviétique, il s’était solidarisé avec les plus directement menacés. Suivant ce principe, nous devons dire aujourd’hui : « Ich bin ein JNR ». J’avoue mal connaître leur doctrine et leur personnalité (on ne connaît pas non plus tous les Berlinois), mais je m’en fiche, ils sont en première ligne, désignés, dénoncés, attaqués par la barbarie arc-en-ciel, letotalitarisme mondialiste, et il faut les défendre, comme on défend son frère.

Arc-en-ciel : voyez le ramdam qu’ils font sur Mandela, ce vieillard qui rejoint dans l’acharnement thérapeutique Tito, Franco et Sharon, voyez comme Obama fleurit son apothéose en même temps qu’il applaudit la décision de la cour suprême des Etats-Unis invalidant la définition traditionnelle du mariage : les sept couleurs de la diversité raciale sont aussi celles de la diversité des orientations sexuelles, des genres, les sept couleurs de l’humanité “libérée” de la nature et de l’histoire, les sept couleurs aussi du Rainbow Warrior. Le mondialisme, en bon escroc, utilise tout ce qui est progressiste et sympathique au grand nombre. Il établit ainsi une synergie des subversions. Obama, qui a lu les bons auteurs trotskistes, sait que la révolution se fait aujourd’hui par les minorités : il pousse en même temps au mariage gay, au printemps arabe et à l’affirmative action. L’extrême droite, bien avant Camus et consorts, a discerné la politique de substitution des populations qu’on désigne aujourd’hui par le nom de « grand remplacement », mais je préfère aussi depuis longtemps le terme de « révolution des bernard-l’hermite », car l’invasion n’est qu’un des éléments d’une révolution plus vaste. Le remplacement des peuples s’accompagne d’un remplacement des civilisations. La confrérie de l’arc-en-ciel a aujourd’hui pour terre d’élection l’Amérique, il flotte sur la Maison-Blanche comme le drapeau rouge flottait jadis sur le Kremlin, et il faut en tirer les conséquences stratégiques.

Ce totalitarisme, l’espion Snowden le confirme, repose en partie sur un système d’espionnage beaucoup plus fin et performant que ne l’étaient les pauvres machineries de Big Brother. Mais il repose surtout sur l’assentiment de la société occidentale. C’est la dictature la plus heureuse qui soit, où chacun, ayant intériorisé les valeurs du tyran, se fait spontanément flic et juge à son service, c’est le totalitarisme participatif avancé. Notre vie publique est devenue un jeu de rôle très simple entre les Gentils et les Méchants. Les Gentils sont arc-en-ciel, les méchants sont noirs, et les méchants des méchants sont JNR. Ce jeu de rôle, ce théâtre moral, ce cinéma à thèse, cette propagande tétée par ceux qui en sont victimes, cette dialectique à deux balles, nous venons d’en voir un exemple sublime avec l’affaire Méric. Il faut l’analyser. Au premier juillet, on ignore ce qui s’est passé exactement, mais ce n’est pas grave : le récit qui en a été fait suffit à nous éclairer.

Le 5 juin dernier, le blog du Parti de gauche annonce la mort cérébrale d’un garçon de 18 ans, Clément Méric, dans une rixe. Peu après, on apprend, par l’ensemble des media, qu’à la suite d’une vente de vêtements, trois amis et lui ont été agressés par des “skinheads” qui les ont attendus « avec des renforts ». Clément « a été frappé par l’un des skins qui avait un poing américain et a chuté sur la chaussée en heurtant un plot au passage ». Il est vite précisé que Méric militait dans un syndicat et chez les “Antifas” : la rixe est immédiatement interprétée comme l’agression des gentils militants d’extrême gauche par des méchants militants d’extrême droite.

La presse ne sera pas uniformément lamentable. On trouve dans Tribune juive, Arrêt sur image, Le Nouvel Observateur, Causeur.fr , Fdesouche et même Le Monde un certain esprit critique. Mais dans l’ensemble, les rôles sont distribués conformément aux catégories mentales de l’extrême gauche.

Elles sont définies par Romain, militant antifa : « Si les gens ils pensent que nier la Shoah, les chambres à gaz ou qu’être antisémite ou islamophobe, c’est pareil que d’être pour l’égalité entre tous, d’être pour la justice sociale, bah alors c’est grave pour eux ». Autrement dit, ce n’est pas un acte qu’on juge, ce qu’on est, ce qu’on pense. Avant même que la lumière fût, le noir est méchant et l’arc-en-ciel est gentil. Telle est aussi l’opinion de Daniel Schneidermann : « ce n’est pas en qualité d’étudiant, que Clément Méric a été frappé. Militant d’extrême-gauche ? Attention à ne pas créer une fausse symétrie avec l’extrême-droite, renvoyant ainsi dos à dos agresseurs et agressés. »

Pourtant le patron d’Arrêt sur image invite à la prudence en attendant les résultats de l’enquête : mais, parce qu’il refuse toute « fausse symétrie », il a, contrairement à ses conseils, distribué les rôles d’agresseur et d’agressé. Il conclut cependant avec justesse : « Choisir ses mots, c’est choisir son camp. » Ses mots et ses images, par là son récit. C’est ce qu’a fait l’appareil médiatico-politique français.

Pour le montrer, commençons par les gentils. Le portrait d’un adolescent mignon et joufflu (« un visage de poupon ») a été répandu. Un « jeune homme plein de vie, qui aimait la musique et avait la vie devant lui ». « Un élève modèle tué pour ses idées » Un intellectuel, mention très bien au bac S, sciences-po, pas un bagarreur, soixante kilos tout mouillé, végétaliste. Pour finir, Clément se remettait d’une leucémie. C’est important. Malik Oussekine était sous dialyse. Cela pose en victime. On ne se demande pas ce que des gringalets malades viennent faire dans des bastons, on s’en sert comme de circonstance aggravante pour ceux qui les ont tués.

Les méchants sont donc peints lâches et brutaux. « L’homme faisait un mètre quatre-vingt-dix. Un de ses collègues avait un teeshirt FN ». Les agresseurs ont “encerclé” Clément et ses amis. « La victime a été violemment frappée par plusieurs skinheads ». “Lynchée”. « Tabassée à mort ». Ou, variante maligne (Ayrault), « brutalisée jusqu’à la mort ». C’était intentionnel, Mohamed Slimani, de l’action antifasciste Paris banlieue précise : « c’est une embuscade, un meurtre politique : les skins les ont reconnus, attendus à la sortie du magasin et les ont agressés ». Le « poing américain », vu par les amis de Méric, est là pour corroborer cette intention. Le drame s’écrit ainsi : violence préméditée versus victime surprise.

A Sciences po, des condisciples de Clément manifestent en sa mémoire. Une étudiante invite la police à faire vite, mais un lapsus dans l’Express produit l’inter suivant : « J’espère que la politique fera rapidement son travail ». Elle va le faire. Les politiques unanimes condamnent les « agresseurs » dans les termes les plus vifs. Un acte ignoble (Hidalgo), triste et révoltant (Raffarin), une agression barbare (Copé), un crime odieux qui témoigne d’une barbarie (Fillon). Marine Le Pen condamne ces « actes inadmissibles et insupportables » et « s’associe à la peine de ceux qui ont milité avec lui. » François Hollande « condamne fermement », Manuel Valls discerne tout de suite le « caractère politique » d’une « violence qui porte la marque de l’extrême droite ».

Ce caractère politique est exploité. Pierre Bergé, il n’est pas le seul, un ministre fera de même, lie l’extrême droite meurtrière à la manif pour tous qui aurait « libéré la parole ». Sans aller jusque là, Eva Joly estime : « Ceux qui mettent un signe “égal” entre l’extrême droite et le Front de Gauche doivent maintenant se taire. Et Caroline Fourest : « Nous allons vers un risque de radicalisation de l’extrême droite à la Anders Brevik. »

Si la rhétorique des media modernes interdit en général tout effet de manche et toute hausse de ton (le gentil se signale par son calme et son sourire), la réaction à “l’inacceptable” autorise une certaine emphase, le pathos antifasciste. Parfois, celui-ci prend le style de comices agricoles autour d’un jeune cadavre. Ainsi Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande pour la diversité affirme-t-il que « l’hydre fasciste essaime et multiplie ses têtes ». D’autres, comme Christine Taubira sur tweeter, cherchent à toucher l’affect de manière plus intime : « Clément, toute la vie devant soi. Puis l’effroi. D’avoir croisé haine et barbarie. Nos coeurs brûlent. » Yves Pozzo di Borgo, qui a pourtant la peau dure d’un vieux crocodile sénateur UDI, choisit de pleurer simplement.

Mais, quel qu’en soit le ton, cette rhétorique républicaine tend à un châtiment politique. Jean-Pierre Bel, président socialiste du sénat, appelle solennellement à punir les « crimes qui meurtrissent notre République », à se mobiliser contre « une idéologie qui constitue un véritable danger contre notre démocratie ». D’autres, en mode plus cool, tweetent : « Penser très fort à Clément, à sa famille, à ses amis. Se rappeler contre qui et pourquoi se battre. » Et cet autre : MJS : « Effroi et peine ce soir. Plus que jamais, demandons la dissolution des groupuscules d’extrême droite. » Jean-Marc Ayrault est à l’écoute : il engagera immédiatement la procédure pour les « tailler en pièces de façon démocratique ».

Manuel Valls l’a beaucoup aidé. Se fondant sur les accusations portées par les antifas qui affirmaient l’intention de tuer chez les « agresseurs d’extrême droite », il a parlé “d’assassinat”. De meurtre avec préméditation, donc. Un mot surprenant, certains témoignages établissant une rixe inopinée. Dans la foulée, dès le 8 juin, le procureur de la république de Paris, François Demolins, vient d’apporter de l’eau au moulin du ministre en ouvrant une instruction « pour homicide volontaire » contre Esteban Morillo, le principal suspect. Il avalise ainsi l’accusation portée par les antifas, et il ajoute : Méric aurait été frappé d’une « multiplicité » de coups, ce qui suggère, tous les dictionnaires en tombent d’accord, l’idée d’un grand nombre : voilà encore avalisée l’accusation contenue dans les mots « lynché, tabassé à mort ». Le procureur fait aussi état des « premières conclusions de l’autopsie », qui établiraient que la mort de Méric n’a pas été entraînée par un choc sur un plot lors de sa chute, mais par les coups portés à la face. Cela élimine l’accident, suppose l’extrême violence des coups et peut-être l’usage d’un poing américain, ce que l’information pour homicide volontaire suggère fortement : là aussi, la thèse d’extrême gauche, soutenue par le ministre, est nourrie par le procureur, à travers quelques mots apparemment neutres.

 Le juge d’instruction ne va pas retenir l’intentionnalité, parce que lui tient compte des témoignages recueillis, notamment celui d’un vigile et du patron de Troisième Voie, Serge Ayoub. Manuel Valls sent-il qu’il est allé trop loin ? Il parle ensuite, en pleine contradiction avec lui-même, d’une « rencontre fortuite ». Mais l’affaire n’en semble pas moins pliée, aucun gauchiste n’a été mis en garde à vue, les crachats sont sélectifs.

L’établissement français, avec ses mots et ses images, a choisi son camp.

Or tout ce récit est au moins fortement contestable. Pour les faits, on le sait depuis le six juin par le témoignage des vigiles, celui de Serge Ayoub et peut-être par une vidéo. Pour les protagonistes, depuis bien plus longtemps. On sait par exemple qui sont les antifas et comment ils procèdent. D’après un membre interviewé anonymement par le Courrier Picard, ils laissent « le moins de chances possible d’exprimer leurs idées », les « empêchent d’avoir accès à des salles », ils « s’interposent physiquement ». Le site du collectif antifas Paris-banlieue comporte un “flyer” sur lequel un antifas flanque un coup de poing à un skinhead en guise de combat démocratique. Un autre raconte sesdescentes dans une cité habitée par les skins en Allemagne : « Il faisait nuit. Nous étions une centaine. Ils ont allumé un rétroprojecteur géant sur un immeuble de skins et un mec y a écrit : « Go antifa ». D’un coup, cris, hourras… C’était super fort. » On connaît aussi leurs actions contre la manif pour tous, leurs slogans, « pas de quartier pour les fachos », « une rafale », etc… On connaît leurs agressions, leurs exactions, leur brutalité. Au point que même l’administration quedirige Manuel Valls les craint. Les « manifestations calmes et dignes » à la mémoire de Clément Méric tournent au vinaigre. Après un défilé près de l’Opéra auquel participaient le NPA, le Parti de Gauche, les anarchistes, l’Unef, la CGT, Attac, SOS homophobie et des antifas, de nombreuses vitrines ayant été brisées, et un immeuble où résident des partisans de la Manif pour tous dégradé, un préfet craint qu’on ne voie le retour des « black blocks », violents militants d’extrême gauche encagoulés et vêtus de noir. Plus grave, sur un site proche de l’action antifas Paris Banlieue figure une liste de photos de militants d’extrême-droite, dont Esteban Morillo, avec la mention, à la date du deux décembre 2012 : « besoin d’identification, please ». Si préméditation il y avait quelque part, c’est du côté de Méric et de ses amis. Et tout laisse à penser qu’ils ont attendu les fafs qui tentaient d’échapper à la bagarre.

Et Méric lui-même ? Outre ses engagements proprement politiques, il a fréquenté le kop Bauer des supporters du Red star, et, selon une information fournie par le gratuit 20 Minutes, en tant que membre d’Action antifasciste Paris Banlieue, il était connu des services spécialisés pour appartenir à un groupe de militants d’extrême gauche qui recherchaient la confrontation avec l’extrême droite, les JNR en particulier. Le jour de la rixe, d’après le vigile de la vente, « il voulait vraiment en découdre ». Il disait « Les fafs ne méritent pas de vivre ». Plus grave, l’agence Line Press le montre lors d’une perturbation de la manif pour tous. Il se trouve là en tant qu’agresseur, mais profite du service d’ordre de la manif pour se protéger de la police puis repasse de l’autre côté en jouant de sa bonne bouille d’adolescent. Un examen à la loupe de sa grosse chevalière éclaire ses intentions successives : tantôt il la porte chaton en avant, sur l’index, comme arme, tantôt il la retourne au creux de sa paume pour la cacher. Il a donc le double visage d’un agitateur de rue déjà roué : docteur Poupon et mister Antifa.

Bien que l’enquête se poursuivît et que l’on n’en sût pas plus, le sentiment majoritaire sur cette affaire était fixé jusqu’au 25 juin, où RTL fit les révélations suivantes : une vidéo de surveillance de la RATP, en possession de la police dès le six juin, aurait capté des images de la bagarre. Elle montrerait Esteban se battant contre deux adversaires, Clément se précipitant sur lui, dans le dos, « semble-t-il pour lui assener un coup », et le skinhead se retournant et le frappant du poing au visage. « L’image ne permet pas de dire de façon formelle si Esteban Morillo donne un deuxième coup, ni s’il a ou non un poing américain. » L’identité du meurtrier est en tous cas confirmée, tout comme l’hypothèse de la mort provoquée par un coup et non par la chute sur le bitume. Une fois à terre, le jeune militant ne reçoit pas de coups supplémentaires.

Il faut prendre avec précaution cette information, mais, si elle était vérifiée, elle réduirait à néant l’image répandue par la presse. Pas de lynchage, pas de battu à mort, pas d’encerclement , pas de victime innocente (Méric va au combat, attaque par derrière).

Le poing américain invisible à l’autopsie, le reste sur la vidéo. Il n’y a donc plus d’embuscade, ni d’intention homicide, ni d’acte lâche et odieux : une simple bagarre mortelle, comme il en arrive hélas plus qu’on ne le croit, et qu’on ne monte jamais à la une.

Cependant la réaction des media et des hommes politiques à cette pièce capitale va être bizarre, plus significative que la pièce elle-même. La première défense est de lui nier toute importance. « Qu’est-ce que ça changerait », se demande une source par Libération si Méric avait donné un coup dans le dos à Morillo ? Réponse : tout. Ce n’est plus une pure victime, c’est un combattant pas très correct. Un avocat estime pour sa part que la version de l’affaire montrée par la vidéo ne changera rien, sur le plan juridique. Mais sur le plan des faits, donc des responsabilités morales, cela change tout.

La deuxième défense est celle des amis antifas. Ils “maintiennent” leur version. Ce « n’est pas possible » que la vidéo montre ça. Ce déni a priori d’une réalité différente de leur témoignage s’accompagne d’un juridisme touchant chez ces gens d’extrême gauche. Chez Gilbert Bourdin, Camille X. remarque : « La vidéo est une pièce du dossier d’instruction, je ne sais pas comment un journaliste a pu la voir. » Comme si le secret de l’instruction n’était violé dans un millier d’affaires pendantes ! D’ailleurs, au six juin, l’instruction n’était pas ouverte.

La troisième défense porte sur la vidéo, sa provenance, son contenu, l’interprétation qu’on peut en faire. Dès le 25 juin, Paricia Tourancheau, dans Libération, affirme, d’après le témoignage d’un fonctionnaire anonyme, que la police « ne partage pas du tout l’interprétation » de RTL. D’après elle, la caméra orientée vers le trottoir « ne montre que vingt centimètres au-dessus du sol, c’est-à-dire les jambes des personnes ». Les enquêteurs n’ont donc pu voir que « des échanges de coups de pieds ». Esteban et Clément ne sont repérés que par leurs chaussures. Méric passe derrière Morillo : « Peut-être Méric donne-t-il un coup à Morillo lequel, en tout cas, se retourne. EtMéric tombe par terre ».

Sur les faits qu’apporte la “correction” de Libé ? Le coup porté par Esteban n’est pas sûr. Pour le reste le film « prouve que le groupe d’extrême gauche a attendu longtemps les skinheads à côté de la station de métro pour en découdre ». Il confirme aussi que l’agression verbale vient des antifas « Clément Méric ayant été le plus provocateur », lançant entre autre : « On vous attend dehors ». Libération charge encore Méric.

Cependant, l’affirmation la plus forte, visant à discréditer « l’interprétation » de RTL, portait sur l’angle de la caméra et donc la nature des images. Or, dès le 25 juin au soir, RTL démentait Libé : « C’est une bagarre générale qui a été captée par cette caméra, qui n’a pas seulement filmé des pieds et des chaussures, mais des corps en mouvement et des visages. Son objectif n’enregistre pas au ras du bitume, mais va jusqu’à environ 1 mètre 50 de hauteur. »

Depuis, plus rien, sinon un filet de Politis daté du 26 juin citant ce communiqué attribué à la RATP : « Nous sommes sûrs que la vidéo ne provient pas de chez nous, assure la RATP, nous ne savons pas d’où elle peut venir. […] Nous n’avons pas le droit de filmer la voie publique. » Après cela, le silence est retombé sur l’affaire, au moins jusqu’au premier juillet inclus. Un silence étourdissant. Le choix du silence détermine un camp encore plus sûrement que celui des mots. Pourtant, de nombreuses questions restent sans réponse.

Sur la vidéo d’abord. Que montre-t-elle, les pieds, ou jusqu’à un mètre cinquante. D’où vient-elle ? De la RATP ou non ? Est-ce RTL ou Politis qui se trompe ? Pourquoi le reste des media n’a-t-il pas enquêté sur ces points ? Quand est-elle parvenue à la police ? Le 6 juin ou plus tard ? Si c’est tout au début, pourquoi l’enquête n’en a-t-elle pas fait état, ce qui aurait évité la manipulation politique ? Qui l’a vue ? Le procureur ? Le juge d’instruction ? Le préfet de police ? Le ministre de l’intérieur ? Le journaliste de RTL, ou ses sources ? Celles-ci sont-elles fiables ? Et celles de libération ? Le commissaire anonyme existe-t-il ? Prétendre que la réponse à ces questions ne changerait rien est une imposture. D’ailleurs, si cette vidéo ne prouve rien, comment peut-on écrire en même temps : « une chose est sûre, l’identité de celui qui a tué » ?

D’autres questions se posent. On a dit « de source policière » que Méric portait au moment des faits un protège-dents, ce qui indiquerait de sa part une préméditation de bagarre. Est-ce une info ou une intox ? Combien étaient les combattants de chaque côté ? Esteban est-il venu en renfort comme l’ont prétendu certains ou était-il là au début ? Y avait-il dans le groupe de Méric un « antifa dur à cuire » chargé de le “cornaquer” comme l’affirme Causeur.fr ? Qui a commencé la bagarre ? Les skins ont-ils appelé la sécurité pour éviter la bagarre ? Une fois ? Deux fois ?

Ces questions fournissent une ample matière à enquêtes, chroniques, papiers de fond. Or, depuis le 25 juin, c’est le silence radio. Un silence d’autant plus surprenant que l’ensemble des media a choisi dès le départ de monter cette affaire à la une, ce qu’elle ne méritait pas, et à gonfler sans mesure les protestations de l’extrême gauche et la condamnation du système politique unanime. Il était donc nécessaire, pour un journaliste digne de ce nom, de suivre l’affaire, tant du point de vue intellectuel que du point de vue moral. De la réponse à ces questions, et à quelques autres, dépend finalement un récit plausible des faits et l’appréciation qu’on peut en faire. Se retrancher subitement derrière le secret de l’instruction ou la nécessité de laisser la justice faire son travail est une mauvaise défaite. Si les choses se sont passées tant soit peu comme le disait Ayoub le 7 juin, ce que semblent corroborer le témoignage des vigiles et la mystérieuse vidéo, alors les media dans leur ensemble se rendent coupable d’une manipulation politique, dont le procureur François Molins a été l’une des cheville ouvrières les plus actives. Ce juriste politique (il fut directeur de cabinet de Michelle Alliot-Marie), ce carriériste prévoyant, il s’était fait nommer avocat général à la cour de cassation au cas où, est aussi un homme souple. Il engendre des questions sérieuses : sur quoi s’est-il fondé pour ouvrir une information pour homicide volontaire ? Sa décision est du huit juin. Or, à cette date, on disposait de la version Ayoub, de l’audition des prévenus, de témoignages de vigiles, et peut-être de la vidéo. Ou bien tout ce qu’on raconte est faux, ou la décision prise vient cadrer miraculeusement la campagne politique en cours.

Molins a invoqué les premiers résultats du rapport d’autopsie. Mais que dit ce rapport d’autopsie ? Comment a-t-on pu être si sûr si vite que la mort était due aux coups de poings, et à rien d’autre ? Plus, étant donné le caractère sensible de l’affaire et la controverse en cours (vigiles, vidéo et Ayoub donnaient une version très différente), un professionnel sérieux et impartial ne devait-il pas demander une contre-expertise ? Pourquoi la grande presse n’a-t-elle pas tenté de se procurer le rapport d’autopsie, d’en avoir au moins des fuites ? Où sont les journalistes d’investigation ? Et pourquoi, au moins, n’a-t-elle pas posé les questions que je pose ?

Son silence est celui, impardonnable, des complices de la propagande d’Etat. J’accuse neuf de mes confrères sur dix d’être de simples lavettes. Ils ont rejoint en silence le camp de l’insignifiance et de l’oppression, le camp des menteurs déguisés en moralistes. Le camp de l’imposture arc-en-ciel. Le camp des antifas qui courent toujours pendant que deux noirs, dont Esteban, sont en prison, et que cinq sont inculpés. Le camp du mépris, ce mépris si caractéristiques des petits intellectuels bourgeois pour le prolétariat qui ne gobe pas leurs salades. Le camp des petits saints hypocrites. Je préfère celui d’Esteban. Ich bin ein JNR.

Cet article a été publié dans Rivarol de la semaine dernière. Rivarol, chaque vendredi, chez votre marchand de journaux (3,50 €)…

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Tours, mercredi soir, Vox populi était dans la rue contre le financement de la mosquée par la municipalité...

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A 19h, ils ont ainsi déployé une banderole avant de distribuer des tracts réclamant un référendum local sur ce sujet. « En démocratie, les responsables politiques doivent consulter le peuple avant d’envisager ce genre de décision » argue Pierre-Louis Mériguet au micro de France Bleu Touraine avant d’expliquer que son association étudiait en ce moment toutes les possibilités susceptibles de faire avorter ce projet de subvention devant être voté courant juillet.

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mercredi, 10 juillet 2013

IL FALLAIT LE FAIRE : ILS L'ONT FAIT... ILS ONT OSE DISSOUDRE CE QUI ETAIT DEJA DISSOUS !

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Un communiqué de Roland Hélie,

directeur de Synthèse nationale :

Nous pensions que Hollande, Ayrault, Valls et Taubira formaient une belle bande de paranoïaques, mais, depuis le Conseil des ministres de ce matin, nous en avons la confirmation.

En effet, au moment où la France traverse une des plus graves crises de son histoire, au moment où une partie grandissante de notre peuple plonge dans la précarité, au moment où notre identité est de jours en jours diluée par l’arrivée massive de populations venues d’ailleurs, au moment où l’insécurité ne cesse de croître, au moment où notre indépendance nationale est purement et simplement bradée… ce qu’il est convenu d’appeler « le gouvernement français » fait mumuse en dissolvant des organisations patriotiques qui, rappelons-le, se sont déjà auto-dissoutes il y a 15 jours. Décidément, cette bande de zouaves n’a pas peur de sombrer dans le ridicule absolu.

Et, cerise sur le gâteau, savez-vous quel argument Manuel Valls avance pour demander, et obtenir, les dissolutions de 3e Voie, des JNR et de « Envie de rêver »,  cette terrible association au nom insupportable pour ce despote à la haine tenace ? Il aurait vu sur Facebook qu’une page au nom d’une section locale de 3e Voie existerait toujours (ATTENTION ! La République est en danger, tout le monde aux abris…). Voilà donc à quoi s’occupe un ministre de l’Intérieur dans la France d’aujourd’hui : à consulter, tel une midinette de 15 ans à peine, les réseaux sociaux comme Facebook.

Allez braves gens, devant un tel monceau d’incompétence et d’imbécillités crasses, on a du mal à trouver quelque chose à dire… Contentons-nous ce soir d’en rigoler. Demain sera un autre jour.

 

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dimanche, 07 juillet 2013

Perpignan ce matin : JUSTICE POUR ESTEBAN !

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Source Terre et peuple Catalogne cliquez là

 

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vendredi, 05 juillet 2013

Carton plein pour la Fête de la Ligue du Midi

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C’est près d’une centaine d’adhérents et sympathisants de la Ligue du Midi qui se sont retrouvés dans les Cévennes ce dernier week-end de Juin, dans la convivialité et la bonne humeur, pour clôturer une année politique riche en évènements. Venus de tout le sud (Provence, Languedoc, Gascogne, Toulousain…) et de beaucoup plus loin (Bretagne, Italie…) les participants ont put profiter d’un week-end enchainant les activités : conférences, hommages, débats, activités culturelles, collations enracinées (anchoyade, saucisses de porc, fruits de saison…) et autres festivités.

Les militants identitaires s’étaient donnés rendez-vous dès le samedi soir pour une veillée en hommage à Dominique Venner. Réunis autour du bûcher, plusieurs camarades de combat de Dominique, dont Richard Roudier, André Troise et Guy Rolland ont pris la parole afin de rappeler à tous, et notamment aux plus jeunes, ce qu’est une vie exemplaire, une vie d’abnégation et de courage jusque dans la mort. Si la disparition de Dominique Venner restera un moment douloureux, elle n’en est pas moins un formidable exemple de volonté et d’espérance.

La journée de Dimanche, au-delà du caractère festif, fut une véritable journée de travail et de réflexion avec trois conférences entrecoupées de débats sur des sujets très divers. La première de ces allocutions intitulée « L’enracinement, remède au Football Bizness», réalisée par Cyril S. jeune militant identitaire, amena une critique constructive du football moderne français et européen. Ce sport populaire devenu le symbole de la décadence de l’Europe sous les coups du mondialisme, de l’argent et d’un multiculturalisme qui n’est plus si joyeux, peut aussi être source de fierté et d’enracinement comme le montre l’exemple du Club de l’Athletic Bilbao dont la totalité des joueurs sont Basques.

La deuxième prise de parole de la matinée porta sur le conflit syrien. Réalisée par Antoine Carceller, titulaire d’un master Défense, cette conférence eut pour objectif de démonter la désinformation flagrante d’un système politico-médiatique, de comprendre les tenants et aboutissants de ce conflit et enfin d’analyser les intérêts géopolitiques et géostratégiques des différents acteurs, qu’ils soient locaux, régionaux ou internationaux. Loin de l’image que nous renvoient les médias, ce conflit est devenu aujourd’hui, une véritable guerre par procuration des grandes puissances et le nouveau terrain de jeu des islamistes les plus radicaux.

Après le repas et un début d’après midi laissé au farniente, afin que les participants puissent profiter du soleil du Languedoc et du cadre naturel exceptionnel, la journée s’est conclu par l’intervention de Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, sur le thème de la régression des libertés publiques aujourd’hui en France. Depuis plus d’un an notre pays connait un diktat socialiste: les libertés et les droits les plus fondamentaux sont sans cesse bafoués, des milliers de personnes ont été interpelées parce qu’elles portaient un sweat-shirt représentant une famille, des manifestations furent interdites, le jeune Nicolas, qui fête ses 22 ans en prison, a été emprisonné pour avoir refusé de donner son identité et Esteban Morillo risque de passer les plus belles années de sa vie en détention préventive parce qu’il a eu le malheur de se défendre alors qu’il était tombé dans un guet-apens. Voilà le visage de ceux qui se prétendent humanistes et défenseurs des droits de l’Homme.

Les participants, qui furent nombreux à adhérer à la Ligue, se sont quittés au terme d’une journée riche en enseignements, en se promettant de se retrouver très bientôt sur le terrain afin de faire face aux défis que nous réserve l’avenir. Plus que jamais, nous jurons de ne rien lâcher tant que nous ne serons pas maîtres chez nous !

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mercredi, 03 juillet 2013

Nelson Mandela ou l’énorme imposture

imagesCATI57P0.jpgGuillaume Faye

J’ai tout compris cliquez ici

Dans la catégorie des icônes planétaires, coqueluche de la bien-pensance larmoyante, élevé au rang de Saint et de héros, on aura rarement vu mieux que Nelson Mandela. Encore plus délirant qu’avec Che Guevara, cet autre héros de pacotille qui était en réalité une fripouille. Mandela fascine les pucelles antiracistes, les politiciens et les intellectuels qui rabâchent comme des perroquets la vulgate idéologique du Système. Personne n’ose déboulonner l’idole.

« Mandela a payé dans sa chair ses idées » explique le pseudo-philosophe et essayiste cucul Frédéric Lenoir, auteur du pensum La guérison du monde (Fayard). Il le compare aussi à Socrate et à Gandhi. « Il s’est sacrifié comme Jésus », peut-on entendre répété en boucle. Tu parles… Le faux martyr Mandela a passé 27 ans en prison pour des faits de droit commun et de terrorisme et n’était nullement un prisonnier politique. Il dirigeait la branche militaire de l’ANC, l’UWS, spécialisée dans les sabotages et les attentats, au mépris des victimes innocentes.

La succession de Mandela donne lieu, au sein de sa famille (la descendance de ses trois épouses), à une lutte de clan sordide, uniquement pour l’argent. Car Mandela n’a pas oublié, comme tous les satrapes africains, de faire fortune en piquant dans la caisse. Sa seconde épouse, la sulfureuse Winnie, n’aurait pas déparé parmi les voyouses de la cour de Néron. En réalité, la légende Mandela est un montage médiatico-idéologique mondial remarquable, un acte de propagande magistral ; qui passe sous silence non seulement la véracité du personnage mais son action politique, catastrophique : la transformation d’une république autoritaire (la RSA), ethniquement scindée mais prospère et sûre, en un pays officiellement multiracial et démocratique mais miséreux, inégalitaire, anarchique, corrompu, où il ne fait pas bon vivre.

En effet, Mandela, une fois à la tête de l’État, a mis fin au régime de l’apartheid et à la domination blanche. Mais pour le plus grand malheur du pays, l’Afrique du Sud. Depuis que les Noirs sont au pouvoir, la RSA – c’était prévisible – a plongé dans une sorte de chaos de basse intensité : criminalité explosive, services publics et infrastructures à la dérive, coupures électriques incessantes, créations de ghettos blancs protégés. Sans compter l’incurie de l’État noir et la corruption endémique de l’ANC, African National Party (le parti unique de fait, despotique, clownesque et incompétent) : les milliards de rands alloués pour la réhabilitation des townships noirs d’Alexandra et de Soweto ont atterri dans la poche des mafieux. Résultat : la misère, la crasse, les égouts bouchés, la délinquance, 40% de chômage chez les jeunes, etc.

Les autorités et les médias du monde entier (à commencer par Obama en visite dans le pays fin juin) refusent obstinément cette affreuse réalité qui contredit leur idéologie, pourtant reconnue en silence par les Noirs eux-mêmes : ”c’était dix fois mieux du temps du pouvoir blanc, de l’apartheid imposé par les Afrikaners.” Eh oui ! Un journaliste noir sud-africain au chômage avoue, dépité : « Mandela est une icône mais les gens ont faim. Et la question récurrente, c’est comment survivre, jour après jour. [...] Mandela a voulu que, nous, les Africains du Sud, soyons tous égaux. Un noble combat, évidemment. » (JDD, 30/06/2013). Il a tout compris

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mardi, 02 juillet 2013

TOURS, mercredi 10 juillet à 19 h 00, TOUS devant la mairie contre le financement de la mosquée !

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lundi, 01 juillet 2013

Radio Courtoisie, mercredi 3 juillet à 10 h 45, Eric Miné et Jacques Decoux nous parlent de l'Indochine française...

SN 32 Indochine livre Amiral decoux.jpgLe Libre Journal de Benoît Mancheron (mercredi 3 juillet à 10 h 45) recevra Jacques Decoux, petit neveu de l’amiral Decoux, et Éric Miné, auteur, directeur de la collection France-Asie des éditions Soukha, au sujet du livre de l’amiral Jean Decoux : "À la barre de l’Indochine"

Face à la grande figure de l’Amiral, évoquée par Jacques Decoux qui soulignera l’œuvre exceptionnelle de l’homme d’État pour notre empire d’Extrême-Orient dans le contexte troublé des années 40, Éric Miné rappellera la lourde responsabilité du général De Gaulle – entre posture gaullienne et imposture gaulliste – dans le déclenchement de la guerre d’Indochine.

Radio Courtoisie cliquez ici

 

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Bordeaux : une librairie catholique vandalisée pour la… 27e fois !

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Jeudi soir, Francis Bergeron aux Ronchons...

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Sur le bord d'une route, dans le sud de l'Aveyron...

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A méditer :

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