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vendredi, 14 février 2020

Un nouveau voyage organisé en Syrie par l'association Communauté syrienne de France

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Renseignements : rcsfrance@gmail.com

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Le bombardement de Dresde, un crime de guerre ?

Dans la nuit du 13 au 14 février 1945, l'aviation britannique et américaine déverse une pluie de bombes sur la ville allemande de Dresde. Au total : 1300 bombardiers ont largué 3900 tonnes de bombes faisant plus de 35 000 victimes parmi la population civile. Aujourd'hui encore, l'intérêt stratégique de cette opération est contesté. D'un côté, on avance que Dresde était un important centre industriel mais surtout un nœud de communication majeur. De l'autre, on soupçonne les Anglais d'avoir voulu venger les bombardements allemands, terrifier la population et surtout impressionner les Soviétiques en vue de la guerre froide à venir. Qu'en est-il vraiment ?

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Griveaux : quand la République cannibale dévore ses valets.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Un peu plus d'un an après avoir courageusement fui de son ministère lors d'une manifestation des Gilets jaunes, Benjamin Griveaux, tout à la fois méprisable petit marquis poudré et roquet aboyant de la macronie, doit être à nouveau exfiltré : cette fois, de sa campagne municipale parisienne.
 
Décidément, l'ancien Porte parole du gouvernement n'a guère de chance avec les engins élévateurs...
 
Benjamin Griveaux n'est, pour autant et quelques soient ses frasques, que l'enseigne blème d'un régime décomposé, d'un Système liquéfié, d'un État décadent et corrompu, d'une République agonisante devenue — transparence oblige, réseaux sociaux commandent et règlements de comptes exigent — cannibale de ses propres valets.
 
Non l'affaire Griveaux n'est pas une menace mortelle pour la démocratie comme le répète depuis ce vendredi matin la voix officielle du totalitarisme bienpensant. 
 
C'est, au contraire ce que la Caste au pouvoir nomme démocratie qui est la mort des peuples.

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La soumission de l’Allemagne à la repentance coloniale

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Par Bernard Lugan

Outre-Rhin, bien que la parenthèse coloniale n’ait duré que deux décennies, l’exigence de repentance atteint en ce moment des sommets inégalés. Même en France où, pourtant, il n’est pas possible de parler de la colonisation sans avoir préalablement revêtu le cilice de pénitence, l’exigence de soumission au dogme de la culpabilité coloniale n’a pas (encore ?) une telle ampleur.

 En Allemagne, il est aujourd’hui impossible, tant elle est longue, de dresser la liste des rues, des places, des squares, des musées, des instituts et des casernes débaptisés au seul motif qu’ils ont un rapport avec la période coloniale ou avec des personnages ayant un lien avec cette dernière. Dirigé par la gauche, le Land de Berlin a même fait de la repentance coloniale un de ses principaux axes politiques, comme si la ville n’avait pas de problèmes plus urgents et plus concrets à régler… Ici, il n’est pas un jour sans qu’il soit demandé aux habitants transformés en chiens de Pavlov de l’auto-flagellation, de psalmodier la liste des péchés ultramarins de leurs grands-parents et de « regarder en face les crimes coloniaux allemands ainsi que le génocide des Herero et des Nama » commis en Namibie, l’ancien Sud-Ouest africain.

Or, dans cette affaire, l’acte d’accusation contre l’Allemagne est un montage datant de la Première guerre mondiale, quand Français et Britanniques qui avaient besoin d’arguments « moraux » pour s’emparer de ses colonies, accusèrent l’Allemagne d’avoir « failli » à son « devoir de civilisation ». Fut alors constitué le dossier à charge de la guerre des Herero réutilisé aujourd’hui par la gauche allemande.

Ce dossier passe totalement sous silence les actes atroces commis par les Herero: familles de colons massacrées, torturées, les femmes dépecées vivantes sous les yeux de leurs enfants, les hommes émasculés puis éventrés... Quand elles tombaient entre leurs mains, et après avoir été violées, les femmes allemandes étaient suspendues par les pieds à un arbre, jambes écartées, puis éventrées et éviscérées, comme des bêtes de boucherie…Or, ce furent à ces mêmes arbres, qu’après les avoir jugés, les Allemands pendirent ceux des Herero qui s’étaient rendus coupables de ces meurtres abominables. Mais, alors que nous n’avons que des témoignages concernant les premiers crimes, les exécutions judiciaires furent quant à elles photographiées et ces clichés furent ensuite utilisés par la propagande alliée pour « démontrer » la « culpabilité coloniale allemande ». Aujourd’hui, ce sont ces mêmes photos qui alimentent la campagne de repentance nationale.

Pour la gauche allemande et pour les Eglises qui soutiennent naturellement, et même avec gourmandise, son combat, tous ceux, civils et militaires qui participèrent, de près ou de loin, à la guerre des Herero sont donc par définition des criminels.

En premier lieu Paul Emil von Lettow-Vorbeck (1870-1964), légendaire officier colonial qui devrait pourtant figurer au Panthéon des gloires allemandes pour sa campagne de l’est africain (1914-1918). Or, tout au contraire, bien qu’il ait été un adversaire du IIIe Reich, présenté aujourd’hui comme l’archétype du  « criminel colonial », il est donc devenu une des principales cibles de ce politiquement correct qui achève d’émasculer une Allemagne étouffée sous ses complexes. Les rues et les casernes von Lettow-Vorbeck sont ainsi débaptisées pour recevoir les noms de  déserteurs ou de militants de gauche, comme à Brême, à Bad Segeberg, à Hambourg-Jenfeld et à Leer. Quant au conseil municipal de Sarrelouis, sa ville natale, il s’est déshonoré en débaptisant l’avenue qui portait son nom et en lui retirant la citoyenneté d’honneur de la ville. Il en fut de même à Wuppertal, Brême, Cuxhaven, Mönchenglabad, Halle, Radolfzell et même à Graz, en Autriche. Des ouvrages indigents et d’une rare malhonnêteté intellectuelle sont également publiés afin de salir sa mémoire.

Mais, face au Mythe, que pèsent les pelotes fécales roulées par les bousiers de la repentance ? Ces derniers pourront toujours débaptiser, interdire, détruire, condamner, vociférer et finalement trépigner. Ils ne parviendront jamais à faire oublier la dévotion que les askaris vouaient au général Paul von Lettow-Vorbeck, un chef qu’ils admiraient et auquel ils avaient donné, avec amour et respect, le nom de « Bwana mukubwa ya akili mingi » (le grand homme qui peut tout).

Ils ne pourront également jamais, ces coprophages, empêcher les jeunes européens rebelles de chanter le Heia Safari durant leurs randonnées et lors de leurs veillées. Cet hymne à la liberté et aux grands espaces qui résonne encore du Kilimandjaro à la Rufidji porte, avec les échos lointains des fifres et des caisses plates, les rêves d’une Europe en dormition dont le réveil sera douloureux aux hypnotiseurs vicieux qui pensaient la tenir définitivement en leur pouvoir…

11:15 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’affaire Gabriel Matzneff : pas un scandale, une chasse à l’homme…

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« Certains même doivent applaudir ses éditeurs
– parmi les plus prestigieux de France –
qui, du jour au lendemain,
semblent découvrir ce qu’ils ont imprimés et diffusés :
Oh zut ! la boulette… »

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Que vous inspire le scandale autour de l’écrivain  Gabriel Matzneff ?

Soyons précis : ce n’est pas un scandale, mais une chasse à l’homme… Cela aurait été un scandale si on avait « découvert » que Gabriel Matzneff est pédophile, qu’il était passé à l’acte et avait tout fait pour le dissimuler comme c’est en général (toujours ?) le cas avec les prédateurs sexuels ; en ce qu’il le concerne, c’est exactement le contraire : cela fait plus d’un demi-siècle que non seulement il défend, à qui veut le publier ou l’inviter à s’exprimer, sa conception de l’amour – autant sentimentale que physique – avec les « moins de seize ans » ; jusqu’à en avoir fait le titre, pour le moins explicite, d’un de ses livres.

Comment expliquez-vous qu’au vu et au su de tous, Gabriel Matzneff ait ainsi bénéficié d’une totale impunité ?

Pour s’exprimer ? Mais, après les événements de Mai 68, aucun média d’importance, aucun intellectuel ou auto-proclamé tel, aucun artiste, aucun acteur politique n’aurait pris le risque de s’offusquer des livres de Gabriel Matzneff ou de ses invitations à s’exprimer sur les plateaux télés ou sur les ondes des radios… Il est tout de même effarant de voir les mêmes qui continuent de glorifier la chienlit de Mai 68 s’offusquer brusquement d’une des conséquences les plus officiellement « appréciée » de celle-ci : le vagabondage sexuel, sous toutes ses déclinaisons… Oublie-t-on les slogans ineptes en vogue alors et devant lesquels beaucoup se pâment toujours, tels « il est interdit d’interdire » ou encore « Jouissez sans entraves »… Condamner les livres de Gabriel Matzneff ou ne serait-ce que suggérer d’en interdire la publication vous aurait fait clouer au pilori… comme aujourd’hui on le cloue, lui !

Les livres de Gabriel Matzneff ne sont pas encore interdits, mais déjà retirés de la vente par ses éditeurs…

Et personne n’y trouve rien à redire ! Certains même doivent applaudir ses éditeurs – parmi les plus prestigieux de France – qui, du jour au lendemain, semblent découvrir ce qu’ils ont imprimés et diffusés (Oh zut ! la boulette…) Va-t-on voir organiser des autodaffés des livres de Gabriel Matzneff en place publique comme ceux organisés avant-guerre en Allemagne par les sections d’assaut du NSDAP avec les livres des auteurs juifs ? Et sans que personne ne s’en indigne de peur d’être à son tour cloué au pilori ?

Vous trouveriez normal que ses livres continuent à être diffusés ?

Si Gabriel Matzneff a trouvé tant d’éditeurs et durant si longtemps, c’est qu’il a existé, qu’il existe et existera toujours un public important pour le lire… C’est même quelque part, et même s’il ne s’y attendait pas et si cela lui pose sans doute des soucis certains dans sa vie quotidienne, une consécration de son œuvre littéraire : les auteurs consensuels passent rarement à la postérité. Du marquis de Sade à Oscar Wilde, ils sont légions à avoir connus les persécutions policières et judiciaires pour leurs écrits… qui ont été interdits eux aussi, en leur temps, après avoir déclenchés de terribles scandales dans l’Opinion publique qui s’en est tant repûs, puis tant offusqués… Tout change pour que rien ne change, constat connu !

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jeudi, 13 février 2020

13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

L’heure de Vérité | Antenne 2 | 13/02/1984 Invite de "l'heure de vérité" : Jean-Marie LE PEN, président du Front national. Il répond à 3 journalistes :Alain Duhamel, Jean-Louis Servan-Schreiber et Albert du Roy.

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source: E&R

 
 

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Les médias de grand chemin nous imposent leur propagande

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Samedi, les journaux titrent, scandalisés :
 
Tout juste acquitté, Donald Trump congédie deux membres de son administration qui avaient témoigné contre lui
Des élus démocrates ont aussitôt dénoncé ces "représailles" de la part du président américain.
 
Le même jour, les mêmes jounalistes titrent en applaudissant :
 
Merkel congédie un membre de son gouvernement jugé trop proche de l’extrême-droite
Christian Hirte s’était félicité de l’élection d’un nouveau dirigeant de la région de Thuringe grâce aux voix du parti démocrate-chrétien CDU et du parti AfD.
 
 

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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12:23 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les arnaques de la révolution verte

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Ecologie, développement durable, économie circulaire, j’en passe et des meilleurs, on n’a que ces mots à la bouche pour caractériser les effets du réchauffement climatique. Sauf que l’on emprunte des chemins  qui ne sont pas les bons et que toute cette tambouille revient à ripoliner les programmes des partis politiques qui n’ont plus d’idées, plus d’électeurs non plus d’ailleurs, et encore moins de saints vers lesquels se tourner, hormis les oiseaux de mauvais augures que sont tous ces zozos estampillés écolos. Mickaël Fonton, dans Valeurs actuelles remet les pendules à l’heure.

A lire ICI

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Toulouse. Une conférence de François Bousquet et de Robert Ménard attaquée, la police absente

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Source Breiz info cliquez ici

On a frôlé le drame mercredi 12 février au soir, à Toulouse, lorsqu’une milice antifasciste a déboulé devant le lieu où devait se tenir une conférence de François Bousquet, patron de la Nouvelle librairie, et de Robert Ménard, maire de Béziers finalement absent pour l’occasion malgré le fait d’avoir été annoncé.

En plein centre ville de Toulouse (Au Loft, un site spécialisé dans l’organisation d’événements privés) des antifas armés, ont pu, pendant plusieurs minutes, jeter des fumigènes, des chaises, des barres, sur le service de sécurité tentant de contenir ce déchainement de violence. Les forces de l’ordre, pourtant promptes habituellement à gazer et à réprimer à tout va en manifestation (beaucoup de Gilets jaunes s’en souviennent encore sur Toulouse) n’arrivèrent qu’une fois le gros de l’attaque passé. Et cela alors même que le maire d’une commune importante du sud de la France était annoncé.

« Il y a forcément des questions qui se posent à ce sujet » glisse un participant. « On se demande même si la Préfecture ne voulait finalement pas de ces incidents. Que se serait-il passé si notre sécurité avait fait usage de sa légitime défense pour neutraliser avec force ces antifas ? On aurait alors assisté à un déferlement médiatique sans précédent …alors même que ces gens voulaient manifestement nous tuer »

A noter le traitement de l’information par la presse mainstream, prise en flagrant délit d’une forme de complicité avec les antifascistes. Ainsi, La Dépêche titre : « une conférence que devait animer Robert Ménard, perturbée par des antifascistes », et parle d’un évènement « perturbé ». Sylvain Duchampt, journaliste manifestement militant pour le service public, à France 3 Occitanie, ose même parler d’un « face à face entre militants ». « Très rapidement le groupe d’extrême-gauche arrive sur place et fait face au service de sécurité composé notamment de membres de Génération identitaire.  L’opposition entre les deux parties dure une dizaine de minutes. Les membres d’extrême-droite tenant l’entrée de la salle afin d’empêcher l’intrusion de la cinquantaine de militants antifascistes jusqu’à l’arrivée d’un important dispositif policier, comme le montre cette vidéo de France 3 Occitanie »

Ce n’est d’ailleurs pas une première pour France 3 Occitanie. Il y a quelques mois, une de leur équipe avait déjà fait un reportage complaisant sur la façon dont les antifas traquent les groupes dits « d’extrême droite », reprenant quasiment toute la trame habituelle des sites antifascistes de type La Horde.

Une chaine de télévision du service public donc, qui n’avait pas dit un mot lorsqu’un journaliste indépendant, Vincent Lapierre, avait été attaqué par les mêmes personnes que ce journaliste du service public interviewa en toute sympathie.

Les exactions de ces milices se reproduisent désormais hebdomadairement partout en France. Des militants sont agressés. Des réunions et des conférences sont attaquées, quand elles ne sont tout simplement pas annulées par les organisateurs. En toute impunité, l’Etat et leurs relais médiatiques au sein de la presse mainstream versant dans l’angélisme (la complicité ?). Dans l’attente d’une nouvelle affaire Clément Méric ?

09:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DEVOIR DE MEMOIRE = DRESDE, les 13, 14 et 15 FEVRIER 1945.

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Pieter Kerstens

Le XXe siècle laissera dans l’Histoire le souvenir d’un cortège d’horreurs sans nom. La communauté juive se souvient de ses morts et impose le recueillement permanent à Auschwitz. Pour le peuple juif, ses dirigeants, ses groupes de pression et ses porte-paroles, Auschwitz est un symbole unique, le symbole d’une souffrance indicible et impose une obligation morale de culpabilité permanente enseignée dans les écoles.

DRESDE doit être le symbole de toutes les victimes civiles et innocentes de la guerre aérienne à outrance, qui a frappé tous les peuples européens, jour après jour, de 1940 à 1945. La stratégie des tapis de bombes (imposé par le « théoricien », major anglais Harris, pour « casser » le moral des populations et forcer les peuples à se soulever contre leurs dirigeants), est une négation de la civilisation qui, elle, postule que la guerre doit être menée par des militaires contre des militaires, en épargnant les femmes et les enfants. DRESDE doit être un symbole car elle était une ville d’art, reflétant une culture de la joie de vivre, diamétralement différente du militarisme que l’on a généralement reproché aux Allemands. Paradoxalement, c’est cette ville, « la Florence de l’Elbe », vouée au théâtre, à la musique, aux porcelaines et à l’art, que les anglo-américains ont rasé, sans le moindre impératif militaire ou stratégique, comme l’ont reconnu par ailleurs la majorité des observateurs britanniques et américains. Cette stratégie de la terreur n’a pas brisé le peuple allemand qui, au contraire, a su faire face !

En ce jour anniversaire de ce crime de guerre atroce, le souvenir nous impose :

*que 8.000 bombes explosives et 600.000 bombes incendiaires ont conduit 135.000 civils au royaume des cieux, selon les estimations les plus basses. D’après les sources officielles allemandes, il y en eu plus de 250.000 (« Deutschland Heute ». Editions Press und Informazionsambt des Bundesregierung. Page 31. 1961).

*que parmi les morts se trouvaient de très nombreux réfugiés civils et beaucoup de prisonniers de guerre alliés, qui fuyaient l’avance des troupes soviétiques.

*que l’ensemble des raids aériens en Europe a fait des millions de victimes civiles, qui ne peuvent pas simplement et hypocritement être envoyées aux oubliettes.

*que l’horreur des bombardements aveugles allemands ou alliés, qui ont frappé aussi les populations françaises (Caen, Le Havre, Rouen, Lisieux, Carentan, Royan, Boulogne-Billancourt) et belges (Anvers, Courtrai, Etterbeek, Forest, Houffalize, Namur, Saint-Vith,) doit inciter nos responsables moraux à condamner sans appel de telles pratiques et à nos gouvernants qu’ils expriment leur refus et s’opposent à leur réédition sous toutes les formes, comme au Vietnam, en Irak, à Belgrade, en Afghanistan, à Bagdad, en Lybie ou encore en Syrie.

*qu’à l’avenir, les tactiques incluant le bombardement de zones habitées devraient être considérées comme des crimes de guerre imprescriptibles et jugés comme tels.

*que les élus des municipalités, villes et villages, qui ont été frappés en Europe, se souviennent de ces raids aériens destructeurs et mobilisent leurs efforts à l’échelon local afin de raviver le devoir de mémoire au nom de la multitude d’innocents arrachés à l’amour de leur famille.

*qu’un centre d’études devrait s’occuper de cultiver le souvenir de nos morts, de récolter les témoignages des derniers survivants, afin d’étayer la mémoire des générations futures, qui ne peuvent pas oublier.

*que cette horreur, partagée par tous les Européens, puisse au moins servir à souder les hommes et les femmes de notre continent et leur fasse comprendre qui sont réellement les ennemis de la paix et de l’unification de l’Europe, dans la fraternité et la réconciliation.

Note : Sur les raids aériens alliés lire « L’Incendie » de Jörg Friedrich aux éditions .de Fallois. 2004.

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mercredi, 12 février 2020

Suite aux divagations du "journaliste" inculte Frédéric Martel qui voie des "nazis" partout : la réaction du CNC

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Communiqué du Cercle National des Combattants

Monsieur Frédéric Martel, de France-Culture, s’est cru devoir émettre ce 9 février un tweet injurieux qui ne grandit pas son auteur.

Rappelons que Roger Holeindre fut résistant à 15 ans, âge auquel il s’empara sous le feu de deux mitrailleuses allemandes, qu’en Indochine et qu’en Algérie, il dirigea des partisans autochtones ainsi que des scouts musulmans qu’il aima et respecta toujours, et dont il parlait encore le jour de son décès.

Comment un « grand reporter » d’une radio d’Etat peut-il ainsi qualifier le salut scout de « salut nazi » ? Cet amalgame révèle une ignorance totale le la culture scoute. En effet, si l’auteur avait écouté l’homélie du Père Argouac’h puis le « Chant de la Promesse » qui retentissait au même moment, il aurait pu éviter de se vautrer dans le ridicule. Mais le ridicule ne tue pas, donc toutes le manipulations sont permises ! Comment peut-il faire croire que les proches du grand soldat (pour sa part ensuite vrai grand reporter) pourraient ainsi porter atteint à la mémoire de leur ami disparu ?

Roger avait souhaité des obsèques soient célébrées selon le rite dit  « extraordinaire », autorisé par Rome. La paroisse St Roch n’a en aucun cas pris une position politique mais a simplement accédé à la demande du défunt et de sa famille.

Le Cercle National des Combattants est fier d’avoir organisé une si belle cérémonie en hommage à son président disparu et remercie les donateurs qui nous ont permis d’offrir à Roger Holeindre et à sa famille ce grand moment de recueillement et de prière.

Eric Vieux de Morzadec

Secrétaire général du CNC

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Face à l'expansionnisme turc, la Russie réagit, l'UE se couche.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Prête à intervenir en Libye, de plus en plus présente auprès du régime algérien et du gouvernement tunisien, maniant le chantage et l'intimidation sur les questions migratoires, se substituant allègrement aux pays arabes pour maintenir un soutien actif au terrorisme islamique, la Turquie lance une nouvelle offensive contre le régime syrien.
 
Une offensive que Vladimir Poutine pour qui la Syrie demeure une priorité stratégique et qui, malgré ses tentatives diplomatiques vers Erdogan, sait la dangerosité des ambitions proche-orientales, balkaniques, maghrébines et européennes d'Ankara, n'a évidemment pas l'intention de laisser se développer sans réagir. Panique des pleutres de Bruxelles que n'inquiète pas la perspective d'un nouveau Califat mais qu'angoisse celle d'une possible intervention armée d'endiguement.
 
Tremblante devant le moindre froncement de sourcils d'Erdogan et en état de pré-dhimmitude vis à vis de l'Empire ottoman en reconstruction, l'Union européenne met donc en garde Moscou contre le risque d'affrontement en Syrie entre les armées russes et turques, les premières étant, dans le délabrement européen, les seules à pouvoir stopper l'offensive politique, économique et militaire tous azimuts que mène Ankara contre nos intérêts et notre civilisation. 
 
La position de Bruxelles est claire : surtout ne rien faire et tout accepter du Grand Turc avant de se prosterner devant lui.

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RÉFÉRENDUM D’INITIATIVE POPULAIRE : LA DROITE HELVETIQUE VICTIME D’UN « COUP DE BOOMERANG » !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Dimanche 12 janvier, la loi condamnant l’homophobie a été adoptée par référendum avec 62% des électeurs suisses qui avaient fait le déplacement. Mais, paradoxe et pas des moindres, ce sont les partis conservateurs qui l’avaient provoqué, - et qui espéraient, bien sûr, un tout autre résultat -, qui en ont été pour leurs frais.

En effet, il s’agissait d’un référendum d’initiative populaire au résultat ayant abouti à l’inverse de  celui qu’espéraient ses promoteurs. Il y avait un petit parti chrétien, l’UDF emmené par Marc Frueh allié pour la circonstance à l’UDC, Union démocratique du Centre, premier parti de Suisse, - on pourrait dire qu’il est de nos amis en dépit de son appellation centriste -, comme initiateurs de cette consultation électorale. La question était d’approuver oui ou non, la réforme du code pénal suisse interdisant la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et, surtout, désormais, la pénalisant. Il s’est trouvé une majorité d’Helvètes, - rappelons le pourcentage : 62% -, pour l’approuver. La nouvelle loi ainsi  sanctifiée, élargit un dispositif déjà copieux, comme en France, qui sanctionne les appels à la haine raciale.

Un dispositif à sens unique

Mais cette disposition ne s’applique jamais lorsqu’il s’agit de racisme « anti-blanc », tel que celui qui sévit dans le répertoire de nombre de « chanteurs » de rap. Les Parquets, lorsqu’il s’agit par exemple du « mâle hétérosexuel blanc de plus de 50 ans » qui en est victime, sont bien souvent sourds, muets et aveugles. Un certain Marc Reynard, parlementaire socialiste, - si, si, le socialisme au pays des banques, ça existe ! -, à l’origine de cette extension de la loi anti-discriminations, s’est félicité du résultat du référendum sur les ondes suisses, saluant « un jour historique (…) un signal magnifique pour toutes les personnes concernées ». Cette réforme du code pénal votée en 2018, s’était heurtée jusqu’ici à l’hostilité des milieux conservateurs et catholiques traditionnalistes, lesquels ont dénoncé une « censure » et une atteinte « à la liberté d’expression et de conscience ». Et c’est bien là où le bât blesse. Où commence et où s’arrête la liberté de critiquer, de plaisanter sur un sujet délicat comme l’homosexualité ? Et nous venons de voir la même chose à propos de l’islam lors de l’affaire Mila. Sur ces sujets-là, la Suisse, c’est la France, ou vice-versa.

Où commence, où s’arrête « l’homophobie » ?

Une pièce de théâtre, un film à grand succès comme « La cage aux folles », sont-ils « homophobes » ? Tout sera, en fait, entre les mains d’un juge qui appréciera en fonction de ses opinions sur la question, et non pas sur l’évaluation objective des faits. Cette loi à notre sens,  est une régression dans la liberté de s’exprimer sur un sujet de société. Pas question bien évidemment d’appeler à la haine, de stigmatiser méchamment quelqu’un comme cela se fait dans les cours de récréation depuis des générations, ou de faire du mal à telle ou telle catégorie d’une population en fonction de son origine ethnique, de sa religion, de sa profession, de son handicap ou de ses penchants sexuels. Mais une réflexion humoristique, une blague ou un constat négatif sur ce phénomène dans le cadre de la défense d’une politique familiale, par exemple, sont-ils, seraient-ils du ressort des tribunaux ? Il en va de même pour le harcèlement dit « de rue ». Un sourire, un sifflement d’admiration,  ou un compliment fait à une jolie femme, tout cela est-ce une « agression sexuelle » ? Trop facile pour certaines ou certains de vouloir tirer profit d’un incident discutable.

Des Suisses lucides ?

Toutefois, il y a des personnes concernées dans cette belle Confédération helvétique, qui émettent des signaux négatifs, notamment au sein des milieux LGBT, « communauté » humaine très composite, laquelle craint qu’une protection juridique spéciale ne l’expose encore plus à être stigmatisée. Michel Frauchiger, co-président du comité « Droits spéciaux NON », était de ceux-là. À force d’être juridiquement hyper-protégé, on risque d’être stigmatisé. D’autres communautés ethno-religieuses l’expérimentent, bien souvent, à leurs dépens. Alors, un aimable conseil au passage, que les « Gay pride » soient plus discrètes, moins, disons, « exhibitionnistes », moins provoquantes, et tout passera comme une lettre à la poste des deux côtés du Léman… On n’est jamais trop aidé que par soi même.

13:56 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’homme d’action face aux femelles et aux capons

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Bernard Plouvier

Il y a deux millénaires, un très grand esprit semble avoir enseigné cette profonde vérité : « C’est aux fruits qu’on juge l’arbre ». Et nos paysans répètent depuis des siècles qu’on récolte ce qu’on a semé... du moins en qualité, la quantité dépendant d’une foule d’éléments contingents.

Les pays d’Europe occidentale et scandinave sont gouvernés par des femelles et des capons, et sont donc des proies faciles pour les masses d’immigrés d’origine extra-européenne. Et, en France macronienne, l’on n’a même plus le droit d’énoncer cette évidence : l’immigration à coup de millions de femmes, d’hommes et d’enfants, cela s’appelle une "invasion".

L’"invasion" que nous subissons – sans avoir été consultés, ce qui témoigne du caractère totalitaire des régimes européens, singulièrement du français - n’est pacifique qu’en apparence, parce que dans le lot des aimables réfugiés politiques, économiques, sanitaires, climatiques etc, se sont glissés nombre d’adeptes du Djihâd, comme nul ne l’ignore depuis 2014 sq.

Curieusement, dans les deux grands États de la planète gouvernés par des hommes, des vrais, les immigrés sont fort peu nombreux et sont vite rentrés dans le rang après quelques attentats perpétrés au nom d’une divinité moyen-orientale, révérée en son temps par le crypto-islamique Barak-Hussein Obama.

Poutine et Trump savent que la force dicte le droit, selon les principes bien connus : dieu est du côté des gros bataillons (et si la divinité n’en a cure, du moins le succès est garanti par l’anéantissement de l’ennemi) & force doit toujours rester à la Loi.

En nos États décadents, des esprits évaporés glapissent sur les droits des minorités et inventent des lois loufoques sur l’inexistence des races humaines, sur la repentance pour avoir sorti des peuplades arriérées de la crasse, de la maladie et du travail inefficace, sur le droit au mariage pour tous les « genres » y compris les plus improbables, sur l’abolition de la peine de mort... sauf pour les fœtus, car sur ce point, on assassine par centaines de milliers chaque année en France macronienne – et c’est même remboursé SS ! 

Pendant que nous nous enfonçons une année après l’autre dans le déshonneur, les vrais hommes agissent... et ça marche fort bien !

La Russie redevient un grand pays industriel, où l’on s’équipe et favorise la consommation intérieure – ça change de l’ignominie communiste où seuls les nomenklaturistes n’étaient pas des pauvres. L’armée russe est redevenue la première de la planète, à égalité d’entraînement et de sophistication matérielle avec celle des USA. Néanmoins, la politique du grand Poutine est résolument pacifique, ce qui ne fait pas plaisir aux fous furieux qui veulent imposer leur impérialisme au nom de leur seul vrai dieu.

Aux USA, après les années Obama où les produits chinois avaient envahi la distribution US, la méthode Trump est un succès comme on ne peut guère en rêver dans la France macronienne... qui ne gagne pas ! Exportations et créations d’entreprises au zénith, chômage au nadir, importations maîtrisées, croissance économique réelle (et non pas soutenue par de grossiers artifices de calcul).

À toute époque, la véritable force a moins reposé sur le nombre des humains (après tout, l’Afrique – le boulet économique de la planète – a un poids démographique égal à 3,7 fois celui des USA : 1,22 milliard vs 330 millions) que sur la puissance de travail et l’inventivité, mais aussi sur la volonté du patron, sur sa détermination dans la prise de décisions et l’énergie avec laquelle il impose sa politique.

Poutine comme Trump agissent et gagnent en dépit des critiques, des crises de nerfs et des larmes (de crocodile) des manipulateurs des media. Le réaliste se reconnaît au fait qu’il n’est pas impressionné par la démagogie, même criarde, ni par les injures. Il agit et il gagne.

L’homme d’État – soit une rareté dans l’histoire humaine – est celui qui règle, au mieux des intérêts de sa Nation, une grave crise, généralement d’ordre mixte : économique et morale. En politique, seul est grand celui qui réussit à surmonter ce type de crise et crée les institutions destinées à éviter de nouvelles épreuves à son peuple.

Le contraste entre ce que nous fûmes, Européens d’Occident, et ce que nous sommes devenus n’est pas à notre honneur. 

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USA : l’école et l’université mettent en accusation l’héritage occidental

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Par Renaud Beauchard*

En Amérique, le « politiquement correct » et la répudiation de l’humanisme occidental commencent dès le primaire à l’école publique. Et c’est une des causes du climat idéologique qui prévaut dans les universités, raconte l’essayiste, professeur associé à l’American University Washington College of Law, à Washington DC.

Dans une de ces grandes braderies rituelles de l’héritage humaniste qui ponctuent l’actualité universitaire aux États-Unis depuis plusieurs décennies,  le département d’histoire de l’art de l’université de Yale vient d’annoncer sa décision de supprimer son cours d’introduction à l’histoire de l’art, jugé trop occidentalo-centré, pour le remplacer par quatre cours composites d’« histoire globale ». Cette nouvelle n’est guère surprenante, venant d’une université qui a cédé en 2016 à la pression d’étudiants pétitionnaires du département d’anglais réclamant d’être soulagés de l’obligation d’étudier les œuvres de Shakespeare ou Milton pour mieux pouvoir se consacrer à la production littéraire d’artistes appartenant à des catégories victimaires identifiées. À vrai dire, le plus étonnant n’est pas la suppression de ce cours, mais le fait qu’il ait pu subsister aussi longtemps dans l’atmosphère de transe nihiliste qui sévit depuis plusieurs décennies dans une partie des départements des universités de l’Ivy League.

Mais contrairement à une opinion répandue en Europe, la mise en pièces de la culture occidentale ne commence pas à l’université. Aux États-Unis, en effet, à l’école publique, règne dès le primaire un curieux mélange des genres entre le culte fanatique de la célébrité et la liquidation méthodique de toute mémoire collective. La biographie de Mae Jemison (la première femme noire astronaute, NDLR) ou celle de Beyoncé sont souvent mieux connues que celle de Martin Luther King lui- même. Il ne s’écoule plus une année sans une poussée de fièvre de censure en milieu scolaire dirigée contre le célèbre roman Huckleberry Finn (1884) de Mark Twain, au motif quele«Nword»  (« nigger », NDLR) y est employé. Quant à l’auteur de la Déclaration d’indépendance, Thomas Jefferson, dont le nom est en sursis au fronton de nombreux établissements éducatifs, il est souvent réduit à un vulgaire propriétaire d’esclaves qui aurait eu plusieurs enfants naturels avec son esclave Sally Hemings, entretenant très tôt  dans l’esprit des élèves l’idée qu’un des pères fondateurs de leur nation serait une sorte de précurseur de Harvey Weinstein.

Dans le même esprit, les parents d’élèves reçoivent des messages leur annonçant que la classe du surlendemain sera consacrée à honorer « Black Lives Matter », ou qu’il n’y aura pas école cet autre jour afin que les élèves puissent participer au « Day Without Women »  (appel à la grève des femmes lancé par des associations féministes pour protester contre la politique de l’Administration Trump, NDLR) ou à d’autres manifestations « woke » (conviction de faire preuve de vigilance extrême sur les questions relatives aux droits des minorités, NDLR). Quatre États (la Californie, le New Jersey, le Colorado et l’Illinois) imposent désormais l’obligation d’enseigner à l’école l’histoire de la contribution de « la communauté LGBTQ+ » à l’histoire des États-Unis, parachevant une évolution engagée avec la généralisation des Social Studies, dont l’effet a été de diluer l’étude de l’histoire dans celle des problèmes sociaux. Et, à l’université, l’on débat sérieusement du « mouvement 1619 », projet, lancé dans le New York Times, de réécriture de l’histoire américaine non plus à partir de la première colonie du Massachusetts ou de Roanoke, mais à partir de la date de l’arrivée du premier navire transportant des esclaves. Motivant leur décision de supprimer le cours d’introduction à l’histoire de l’art, les administrateurs de Yale ont exposé que, puisqu’il est impossible de couvrir toute l’histoire de l’art en accordant une place égale à toutes les cultures, il valait mieux supprimer pour l’instant ce cours tout en promettant d’ici à quelques années une version expurgée de son ethnocentrisme occidental. La dernière saison universitaire avant suspension du cours, ont pris soin d’annoncer les administrateurs, celui-ci sera consacré à questionner l’existence d’un « art occidental », c’est-à-dire à en liquider l’idée même. Le doyen de la faculté, qui aura l’honneur de présider à la liquidation de ce stock de vieilleries encombrantes, a fait savoir que l’accent serait mis sur les rapports dudit art avec  les autres traditions du monde, en le passant au prisme des questions de genre, de classe, de race, et même à celui du réchauffement climatique. Que n’avait-on pensé en effet à envisager la responsabilité de Giotto et de Titien dans les émissions de gaz à effet de serre.

Cette anecdote convoque immédiatement la mémoire du très grand livre d’Allan Bloom, L’Âme désarmée (1987). Le grand professeur déplorait l’obsession pour les causes humanitaires qui s’était emparée de l’université américaine. C’est « l’engagement qui devient la grande vertu morale, car il indique le sérieux de celui qui agit », se navrait l’auteur. Par leurs divagations associées à leur esprit de sérieux, les vandales de Yale confirment la justesse du jugement de Bloom.

De grandes universités capables. de réaliser la fission de l’atome ou de découvrir des traitements pour les plus terribles maladies sont ainsi tétanisées à l’idée de former les étudiants à la contemplation des œuvres de Caravage sans les ramener aussitôt aux causes militantes du moment. Bloom voyait là une « parabole de notre temps ». Il déplorait le remplacement des enseignements de culture générale, une des rares occasions pour les étudiants américains d’être mis en présence d’un « vaste univers au-delà du petit monde qu’il[s] connai[ssent] » par des cours « composites » qui ne « renvoient à rien qui aillent au-delà d’eux-mêmes ».

Malgré son caractère presque anodin comparé aux happenings nihilistes qui se produisent sur les campus américains, l’affaire de Yale pose la question de la place de la connaissance, question au cœur des œuvres d’Allan Bloom et de Christopher Lasch. En dépit de leurs désaccords sur la question de la méritocratie et la possibilité d’une société sans classes, les deux penseurs s’entendaient sur un point : une université qui aspire à devenir une sorte de couveuse humanitaire reposant sur la suspension de tout jugement éthique ne peut promouvoir qu’une forme de vie commune rudimentaire incompatible avec la démocratie. Prendre la démocratie au sérieux, c’est mesurer que sa survie dépend de son aptitude à produire, paraphrasant Whitman, un « agrégat de héros, de caractères, d’exploits,  de souffrances, de prospérité ou de malheur, de gloire ou d’infamie, communs à tous, typiques de tous ». Or s’il est une leçon qu’on peut retenir de l’histoire de l’art occidental, c’est que la relation primordiale que l’on peut entretenir avec les œuvres qui la composent vient de ce qu’elles ne puisaient pas leur inspiration dans des truismes humanitaires. Et c’est ainsi qu’elles contribuent, comme l’écrivait Christopher Lasch, à un sens de la confiance et de la permanence dans le « monde durable des objets humains et des associations humaines ».

* Renaud Beauchard est l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués, en particulier Christopher Lasch. Un populisme vertueux (Michalon, collection « Le bien commun », 2018).

Source : Figaro 11/02/2020

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Samedi 7 mars à Lyon : Forum de la Nation organisé par Jeune Nation

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Immigration : les trois énormes mensonges de Marlène Schiappa

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici

Tout d’abord, saluons d’un grand coup de chapeau la chaîne CNews, que les islamo-gauchistes traînent dans la boue depuis qu’elle reçoit Éric Zemmour dans l’émission « Face à l’info ».

Lundi, le duo Zemmour-Schiappa a pulvérisé tous les records d’audience, avec  391 000 téléspectateurs, soit 75 000 de plus que le précédent record ! (cliquez ici)

On comprend la rage des immigrationnistes qui veulent à tout prix déboulonner le champion de l’identité culturelle française.

Mais au-delà de ce succès mérité, l’animatrice Christine Kelly se montrant parfaite dans sa gestion des débats, il convient de revenir sur les énormes contre-vérités proférées hier soir par Marlène Schiappa. On nage dans le grotesque, en prenant le peuple français pour le plus demeuré de la planète ! J’espère pour elle qu’elle ne croit pas un seul mot de ce qu’elle dit et qu’elle se contente de répandre la bonne parole, en bon petit soldat de la Macronie.

Car pour déclarer en 2020, alors que l’ex-ministre de l’Intérieur nous prédit une quasi-guerre civile dans les cinq ans, que l’immigration est encore une chance pour la France, il faut oser !

Les mensonges officiels sur les chiffres de l’immigration sont devenus la norme. Tout est maquillé, falsifié, avec des études minutieusement alambiquées pour que les citoyens restent dans l’ignorance la plus totale.

L’exécutif  ment sur le nombre d’immigrés, refuse de chiffrer le coût de l’immigration et nie l’échec flagrant de l’intégration.

Et quand Marlène Schiappa se réfère à Hervé Le Bras pour  nier la réalité du Grand Remplacement, on sombre carrément dans le comique, bien que le sujet soit gravissime, puisque c’est une tragédie historique qui se prépare.

Quand Hervé Le Bras parle d’immigration, il fait davantage dans l’approximation, la désinvolture et l’argumentation fantaisiste que dans la rigueur intellectuelle qu’on attend d’un chercheur (cliquez ici). Tout ce qu’il affirme, Michèle Tribalat  est en mesure de le démonter, en relevant des « erreurs confondantes » (cliquez là).

Nous vivons en fait une énorme campagne de désinformation parfaitement orchestrée, dans le seul but d’imposer au peuple français une société multiculturelle qu’il ne veut pas (cliquez ici).

Pour Marlène Schiappa, le Grand Remplacement n’aura pas lieu. Pour Hervé Le Bras, c’est un mythe racial. Hélas, tous les chiffres avancés par notre démographe sont faux.

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mardi, 11 février 2020

Filiation et hérédité

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Entretien avec Alain de Benoist

En marge des débats sur la PMA et la GPA, on a vu ces derniers temps diverses personnalités tenir des propos surprenants. Jean-Louis Touraine, député LREM : « La mère était jusqu’ici la femme qui accouche. Eh bien, ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, c’est celle qui décide d’être mère ». Agnès Buzyn, ministre de la Santé : « En rien un donneur de gamètes n’est un père. Un père, ce peut être n’importe qui ». Hervé Saulignac, député de l’Ardèche : « Il va peut-être falloir suspendre la mention du sexe à l’état civil tant que l’enfant n’est pas en mesure de dire librement quel est son choix ». Ignorance, provocation ou délire ?

Alain de Benoist : Agnès Buzyn est praticienne hospitalière, Jean-Louis Touraine est professeur de médecine. Sans surestimer leurs capacités cognitives, je suppose qu’ils savent quand même que les enfants ne naissent pas dans les choux. Leurs déclarations sont donc grotesques, mais elles ne sont pas innocentes. Du point de vue de la théorie du genre, elles sont même parfaitement logiques. Pour Judith Butler et ses disciples, la vie sexuelle n’a strictement rien à voir avec le sexe au sens biologique ou du terme. Elle relève exclusivement du « genre », lequel peut à tout moment faire l’objet d’un choix personnel. Affirmer que la filiation n’est pas biologique, mais qu’elle n’est qu’une construction sociale – car c’est bien ce que disent les personnalités que vous citez – relève du même raisonnement. Il s’agit de masquer qu’un enfant ne peut avoir qu’un seul père biologique et une seule mère biologique. Bien entendu, ce père ou cette mère peut être absent ou défaillant, et quelqu’un d’autre peut être amené à les remplacer, mais ces remplaçants, si excellents qu’ils puissent être, n’en deviendront pas pour autant de véritables parents car ils ne sont pour rien dans le stock génétique de l’enfant.

Un enfant est le produit du croisement de deux hérédités, l’hérédité maternelle et l’hérédité paternelle – et au-delà, il récapitule aussi ses ancêtres, qu’il actualise d’une certaine façon en sa personne. C’est très précisément que l’on cherche à faire oublier à une époque où le mariage a cessé d’être une alliance entre des lignées pour ne plus être qu’un contrat entre des individus. L’allusion à la « construction sociale » ne doit ici pas faire illusion. Bien sûr que la vie sexuelle est en partie une construction sociale, et il en va de même de l’engendrement. Mais une construction sociale ne se fait jamais à partir de rien : il y a toujours une réalité biologique pour en constituer le fond. Et c’est aussi pour cela que le « choix » est lui-même limité : on ne choisit une « construction sociale » que sur la base des tendances innées qui nous portent vers ce choix.

Vous remarquerez par ailleurs l’incohérence de ces propos. Ce sont les mêmes qui affirment que l’origine compte pour rien et qui soutiennent le droit des enfants nés sous X à connaître l’identité de leurs géniteurs. Comment justifier ce droit si l’origine biologique est sans importance ? Ce sont les mêmes aussi qui déclarent qu’une adolescente n’est pas capable de consentir librement à une relation sexuelle avec un adulte et qui proclament qu’elle est en revanche parfaitement capable de décider de son sexe ! On est en plein délire.

De la Révolution française aux totalitarismes du siècle dernier, la théorie d’un « homme nouveau » ne date pas d’hier. Mais pourquoi la détestation du réel est-elle en passe de devenir la religion de notre temps ?

Tout simplement parce que le réel est perçu comme une menace inacceptable pour la liberté individuelle. L’idée que nous ne puissions pas tout choisir ou décider par nous-mêmes, que nos choix et nos décisions puissent être en partie déterminés par quelque chose qui se situe en amont de nous, est insupportable à nos contemporains. Leur attitude envers les géniteurs biologiques ne diffère pas de leur attitude envers le passé ou les traditions. Le passé n’a rien à nous dire, il représente un poids inutile dont il faut s’affranchir. L’hérédité est une « fatalité ». C’est la forme postmoderne de la damnatio memoriae.

Kant a ouvert la voie en affirmant sottement que nous sommes d’autant plus humains que nous nous affranchissons de la nature. L’idée que la culture contredit la nature n’a cessé d’être reprise depuis lors par des gens qui ne parviennent pas à comprendre qu’elles se complètent l’une l’autre. Les philosophes des Lumières, de leur côté, considéraient les enfants à la naissance comme une cire vierge ou une table rase. La personnalité était censée résulter de la seule influence de l’éducation et du milieu. Sous Staline, Lyssenko prétendait démontrer l’hérédité des caractères acquis, thèse absurde qui resurgit pourtant constamment. Je l’ai souvent constaté chez des parents adoptifs. Ils vont chercher des nouveaux-nés à l’autre bout du monde et sont convaincus qu’avec une bonne éducation, ils en feront d’excellents petits Français. Moyennant quoi, vingt ans plus tard, ils se retrouvent avec dans leur foyer un sympathique Sénégalais ou un petit Chinois qui raisonne comme un Chinois. D’innombrables travaux empiriques ont montré qu’un enfant, tant sur le plan physique qu’intellectuel ou tempéramental, ressemble toujours plus à ses parents biologiques, même quand il ne les a pas connus, qu’à ses parent adoptifs, qui l’ont pourtant élevé. Rappeler l’existence de l’hérédité fait aujourd’hui froncer les sourcils. Et malheureusement, ceux qui l’admettent très bien croient trop souvent que « génétique », « héréditaire » et « héritable » sont des synonymes !

L’objectif final, c’est l’indifférenciation des sexes, c’est-à-dire l’annulation de la différence sexuée qui est fondatrice dans toutes les espèces d’animaux supérieurs, à commencer par la nôtre. S’y ajoute l’offensive des harpies qui pensent que, pour combattre le patriarcat, il faut en revenir au matriarcat supposé des sociétés pré-néolithiques. Leur drapeau symbolique pourrait être le bouquet de cols de l’utérus implanté dans les jardins du Petit Palais par l’« artiste contemporain » Jeff Koons, qui nous les présente comme des « tulipes » !

D’un autre côté, l’essor de la génétique peut aussi faire peur. Beaucoup voient dans le « transhumanisme » un nouveau nom de l’eugénisme, qui renvoie lui-même au nazisme.

Il faut arrêter de fantasmer sur l’eugénisme ! L’eugénique est une discipline qui a fleuri dans la première moitié du XXe siècle, et qui a d’abord été mise en pratique dans les pays anglo-saxons et dans les régimes sociaux-démocrates scandinaves. En France, ses deux principaux théoriciens ont été le biologiste de gauche Jean Rostand et le médecin catholique Alexis Carrel, Prix Nobel de physiologie en 1912, dont le livre L’homme cet inconnu (1935) a été un best seller jusqu’à la fin des années 1960. L’eugénique avait pour premier objectif de faire disparaître les maladies génétiques. Cet objectif n’a jamais été abandonné, comme en témoigne le fait qu’il ne naît aujourd’hui pratiquement plus d’enfants trisomiques, ce qui personnellement ne me chagrine pas. Comment s’étonner que des parents, quand ils peuvent choisir entre un embryon sain et un embryon porteur d’une tare ou d’une maladie grave, préfèrent presque tous faire implanter le premier ?

Propos recueillis par Nicolas Gautier pour Boulevard Voltaire

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Arrêtons le massacre !

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Le billet de Patrick Parment

J’avoue ne pas très bien comprendre l’entreprise de démolition morale qu’instruit l’homme blanc occidental. Masochisme, lassitude, effondrement de la vigueur de la race ? Bien évidemment tout cela procède de cette gauche aux contours multiples qui gangrène depuis des décennies nos sociétés à coups de l’homme est bon, c’est la société qui le rend mauvais. Et l’influence de l’ex-URSS n’y est pas étrangère non plus qui a poussé à la roue dans ce sens pour vaincre le capitalisme. Mais, ce dernier n’est pas non plus étranger à l’affaire. Il lui fallait aussi abattre les barrières identitaires des peuples qui agissent comme autant d’obstacles à son expansion. A savoir la conquête des marchés. A gauche, comme à droite, dans leur version finale - celle d’après 1945 – ils ont trahi leurs pères fondateurs qui, tous, à des titres divers, entendaient officier pour le bien-être de l’homme et de la société. Ou, du moins, à l’amélioration de ses conditions de vie sur terre.

Il est bien évident que l’on ne saurait mettre dans le même sac un Karl Marx, Joseph Proudhon qu’un Tocqueville, Benjamin Constant, Frédéric Bastiat et consorts. Mais, au fond tout ce petit monde se retrouve dans le même chaudron à boire la même soupe qui n’a rien de la potion magique d’Astérix. Dans le même temps, la science et l’économie ont remplacé les idéologies et les billevesées liées à un soi-disant progrès. C’est ce qui nous a amené à parler d’anthropocène, cette idée saugrenue où l’homme aurait pris le pas sur la nature au point de la modifier à sa guise. La réalité est tout autre. L’homme est en train de se suicider. Car, quoiqu’il fasse, quels que soient ses pouvoirs, la nature aura au final raison de lui.

Qu’est-ce ce qui caractérise notre époque en ce premier quart du 21e siècle ? La course au profit. Et, de ce point de vue, Donald Trump est un mètre étalon. Il est en plein déni de réalité et ne jure que par les bons résultats de l’économie américaine. La Chine, qui a entrepris son entrée dans la modernité à coup de marche forcée, voit aujourd’hui la nature se venger avec l’irruption soudaine d’un coronavirus qui est en train de ralentir sérieusement son économie, voire de la mettre en péril. Car ce virus n’est jamais que la réponse à la modification de ses écosystèmes. Ce qui était déjà le cas avec le Sras.

La question qui se pose est de savoir comment sortir de cet engrenage qui nous mène droit à notre propre perte. En matière d’écologie, et par-delà le réchauffement climatique, tous les voyants sont au rouge. L’homme est en train d’épuiser les ressources nécessaires à sa survie.

Quels sont les remèdes ? Voici la bonne question. Et la réponse n’est pas d’ordre scientifique ou économique, sauf par voie de conséquence. Il est dans l’émergence des courants populistes qui commencent à gonfler sur la planète européenne. L’Europe, qui avait perdu le sens de son histoire au sortir de la Deuxième Guerre mondiale pourrait retrouver ce goût de l’aventure qui, au fond, ne l’a jamais vraiment quitté, en décrochant du modèle économique dominant – néolibéral - et par un retour à une économie restreinte aux besoins des peuples et non à sa surproduction. En modifiant notre environnement plus en accord avec la nature et en cessant de l’exploiter à outrance. Cette nature qui demeure notre seule et unique richesse.

Utopique me direz-vous ? Pas tant que cela. Car si l’homme n’y vient pas par raison, il sera obligé d’y venir par nécessité. C’est-à-dire, faute d’avoir le choix au risque de disparaître.

11:50 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Patrick Buisson à Eric Zemmour : "Ne pas se tromper d'ennemi principal"

Extrait de Terre de Missions n°160 - TV Libertés

L'émission en intégralité: ICI

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10:30 Publié dans Sacha de Roye, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 10 février 2020

Poutine en Commandeur

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Georges Feltin-Tracol

Le 15 janvier dernier, à la suite du discours annuel du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, devant l’Assemblée fédérale regroupant la Douma d’État et le Conseil de la Fédération et en présence des ministres et des autres corps constitués, le président du gouvernement Dmitri Medvedev en place depuis plus de sept ans présentait sa démission et celle de son équipe. Le président russe l’acceptait aussitôt et nommait Mikhaïl Michoustine nouveau Premier ministre.

Le discours présidentiel a surpris tous les observateurs puisque Vladimir Poutine y annonce une série de réformes constitutionnelles valables pour 2024 au terme de son quatrième et ultime mandat. Au pouvoir depuis 1999, le président russe aspire en effet à une retraite… active, car il ne peut pas ne pas se préoccuper de l’avenir de son pays. Il a toujours en mémoire l’erreur majeure de Medvedev en 2011 qui en s’abstenant entérina la chute de Kadhafi en Libye. Alors président du gouvernement, Vladimir Poutine ne put pas s’opposer à cette décision catastrophique pour l’équilibre géopolitique du Sahel. Il s’inquiète aussi des événements survenus au Kirghizistan voisin. En août 2019, le président kirghize Sooronbay Jeenbekov a fait arrêter son prédécesseur, Almazbek Atambaev, qui venait de voir son immunité levée par les députés.

Vladimir Poutine sait que le pouvoir à Moscou n’est pas monolithique. Son assise repose sur différents clans qui correspondent imparfaitement au clivage entre libéraux et siloviki (membres des organes de sécurité), et entre technocrates et « Saint-Pétersbourgeois ». En arbitre suprême, Vladimir Poutine garantit la bonne marche de l’ensemble malgré de féroces et fréquentes frictions internes. Comment dès lors en maintenir la cohésion, la cohérence et la pérennité ?

Soucieux de respecter la Constitution qui interdit plus de deux mandats consécutifs, le président russe a d’abord tenté d’accélérer l’intégration toujours inachevée de la Russie et du Bélarus dans leur État de l’Union datant de 1997 et de 1999. Si cette union s’était réalisée, le président russe aurait pu prétendre à une éventuelle présidence supranationale. Il aurait ainsi imité Slobodan Milosevic qui, de président de la Serbie (1989 – 1997), passa à la présidence fédérale de la Yougoslavie (1997 – 2000), et Milo Dukanovic tour à tour président (deux fois) et Premier ministre (cinq fois) du Montenegro. Mais le président bélarussien Alexandre Loukatchenko a refusé ce scénario, rendant pour l’occasion la monnaie de sa pièce au locataire du Kremlin qui lui avait interdit de visiter à l’improviste les gouverneurs régionaux russes au début des années 2000. Respectueux de la souveraineté étatique, sauf peut-être pour l’Ukraine, Vladimir Poutine a renoncé à cette option.

La démission surprise en 2019 du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev l’a en revanche fortement intéressé. Noursoultan Nazerbaïev n’est plus chef de l’État; il conserve cependant le titre de « Chef de la nation », continue à présider à vie le Conseil de sécurité du Kazakhstan et dirige le parti au pouvoir. Il se met donc en arrière-plan tout en gardant un droit de regard sur les questions vitales du pays. Le dirigeant kazakh s’inspire de l’exemple chinois de Deng Xiaoping qui, bien que retraité politique dès 1990, bénéficia d’une primauté de fait jusqu’à son décès en 1997. Il sut préparer les décennats de Jiang Zemin et de Hu Jintao (1993 – 2013).

Conscient enfin de l’impopularité du gouvernement fédéral, de l’impéritie du parti Russie unie et des faiblesses intrinsèques de la fédération russe, Vladimir Poutine organise sa succession et sculpte sa future statue de Commandeur. Le prochain président russe sera contraint à deux mandats uniquement. Le président du gouvernement et les ministres dépendront de la Douma d’État. La Cour constitutionnelle, le Conseil de la Fédération et d’autres organes administratifs verront leur influence s’accroître. Tout restera néanmoins polarisé par Vladimir Poutine, président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie dont Dmitri Medvedev en tant qu’ancien chef de l’État en est déjà l’adjoint, et du Conseil d’État. À l’instar du Politburo soviétique ou du Conseil de discernement iranien, cette dernière structure regrouperait autour de Poutine le président russe, le chef du gouvernement, les présidents des deux chambres, les gouverneurs régionaux, voire les représentants des conglomérats économiques (Gazprom et le complexe militaro-industriel).

Ne s’abaissant plus dans la politique quotidienne, domaine du Premier ministre, ni dans le maintien de l’unité fédérale, mission du prochain président, Vladimir Poutine se réservera pour la Grande Politique. Il supervisera ainsi son successeur en matière diplomatique et militaire. Le Vatican a déjà son pape émérite, Benoît XVI. Il est fort possible qu’après 2024, voire peut-être avant, la Russie ait son propre président émérite, le grand Revizor de l’État-continent.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°158, mise en ligne sur TV Libertés, le 4 février 2020.

11:27 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 09 février 2020

Coronavirus : peut-être l’étincelle qui déclenchera une crise mondiale

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Marc Rousset

Les Bourses chinoises ont dévissé de plus de 8 %, le lundi dernier, malgré les 150 milliards d’euros injectés par les autorités pour aider une économie à l’arrêt à cause du coronavirus. Plus de 2.600 titres ont chuté de 10 %, seuil à partir duquel les échanges sont automatiquement suspendus. Quant à la Bourse de New York, elle a baissé, ce vendredi, de 0,54 % malgré de bons chiffres sur l’emploi américain, car le bilan de la crise sanitaire en Chine continue de s’aggraver, avec plus de 37.000 personnes contaminées et plus de 800 morts.

En fait, personne n’est actuellement en mesure d’évaluer la gravité de l’épidémie, et encore moins ses effets à venir sur l’économie et les Bourses mondiales. Une seule pièce chinoise manquante pour un sous-traitant quelque part dans le monde et cela peut mettre à l’arrêt une chaîne entière de production en Europe ou aux États-Unis. La seule chose de certaine, c’est que le PIB chinois représente 16 % du PIB mondial, que la croissance chinoise était l’un des principaux moteurs de l’économie mondiale. Si elle vacille, une récession est probable, avec une onde de choc qui se propagera dans le monde entier et des banques centrales (Chine incluse) qui émettront de plus en plus de monnaie de singe pour la contrecarrer.

En Allemagne, la production industrielle a chuté de 3,5 % par rapport à novembre, sa plus forte contraction depuis janvier 2009, 7 % sur l’année, ce qui fait craindre une récession. En France, le repli est de 2,8 % en décembre, avec un recul de 3 % sur l’année et un déficit budgétaire excessif de 3,5 % du PIB.

Quant à Trump, il ne rate pas une occasion de vanter son bilan économique, mais il oublie la dette publique vertigineuse de 23.000 milliards de dollars qui enfle de 1.000 milliards par an – soit la moitié de la dette française -, suite à la baisse des impôts et des dépenses publiques non maîtrisées. De plus, le rendement à 10 ans des emprunts d’État américain (T-Bonds) s’élève à 1,58 %, ce qui le rapproche dangereusement de la courbe d’inversion des taux à court terme, actuellement entre 1,50 et 1,75 %.

Pour l’instant, l’action protectionniste de Trump envers la Chine, afin de réduire le déficit commercial, c’est du vent car les importateurs américains ont cherché des fournisseurs ailleurs dans le monde, mais pas aux États-Unis. Le déficit vis-à-vis de la Chine a diminué de seulement 18 %, à 320 milliards de dollars, en 2019, mais le déficit commercial global américain est toujours le même, à -866 milliards de dollars pour les produits et -617 milliards de dollars si l’on ajoute les services. Le déficit avec l’Europe a même encore augmenté, en 2019, de 5,5 %. Seule une relocalisation aux États-Unis des activités de production peut régler le problème, ce que fera sans doute Trump dans un second mandat qui pourrait être sanglant pour l’Europe, la Chine et le monde entier.

La bulle est bien là, à Wall Street ! Personne n’est plus capable, aujourd’hui, de justifier la folle envolée boursière de Tesla, avec un cours de Bourse, introduit à l’origine à 17 dollars, qui vient de doubler en trois mois à 805,9 dollars. La capitalisation boursière de Tesla (140 milliards de dollars) qui a produit 360.000 véhicules, avec une perte de 862 millions de dollars en 2019, est juste derrière celle de Toyota (200 milliards de dollars), qui produit 10 millions de véhicules dans le monde. General Motors ne vaut que 50 milliards de dollars ! La valeur de Tesla, c’est 5 fois son chiffre d’affaires ! De la folie furieuse non plus d’investisseurs mais de spéculateurs avides déconnectés des réalités.

Le VIX, l’indice de la peur, s’envole à 17,70 alors qu’il était stable à 13 jusqu’au 22 janvier 2020. L’indice du fret maritime (Baltic Dry Index) s’effondre, lui, de 800, début janvier 2020, à 487. Et le pétrole chute à 54,47 dollars le baril à Londres, soit plus de 16 % depuis le début de l’année, tandis que les importations chinoises ont plongé de près de deux millions de barils par jour.

Selon l’agence Bloomberg, l’accord commercial sino-américain ne va pas inverser la décélération de la croissance mondiale et chinoise. L’or est en hausse car certains investisseurs ne sont pas convaincus du rallye boursier en 2019. Il faut, aujourd’hui, 2,1 onces d’or pour acheter l’indice du S&P 500 (3.327, actuellement). La moyenne, depuis 1971, est de 1,55 onces. Si l’on se base sur cette moyenne historique, le juste prix d’une once d’or, en février 2020, devrait donc être de 2.146 dollars et non pas le cours actuel de 1.572 dollars.

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Plateau télé au Parlement européen avec Alain Escada et Stéphanie Bignon

Irène Dimopoulou, journaliste et assistante parlementaire de l'eurodéputé grec Athanasios Konstantinou, reçoit Stéphanie Bignon, présidente de Terre et Famille et Alain Escada, président de Civitas au Parlement Européen.

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samedi, 08 février 2020

"Salut à toi Roger", la réaction de Pierre Vial suite au décès de Roger Holeindre

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J’ai toujours eu beaucoup de respect et d’estime pour Roger Holeindre. Il incarnait le meilleur des traditions militaires françaises, aujourd’hui oubliées ou méprisées par ceux qui, y compris au sein d’une soi-disant « droite nationale », n’ont jamais entendu une balle siffler à leurs oreilles et sont incapables de courir cent mètres sans cracher leurs poumons et appeler leur maman.

Roger avait la rugosité, le franc-parler mais aussi la générosité des vrais guerriers. Il a toujours montré, sans mots inutiles, le courage des combattants dignes de ce nom. Il a rejoint le paradis aux portes duquel veillent des anges porteurs d’épée.

Salut à toi Roger.

Terre et peuple cliquez ici

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La volonté de rééduquer l’homme occidental

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Par Mathieu Bock-Côté

Dans L’Homme surnuméraire, un roman paru en 2018, Patrice Jean a eu l’intuition géniale de mettre en scène un personnage dont le travail consiste à réécrire les classiques de la littérature pour les rendre compatibles avec les valeurs de notre temps. Mais comme c’est trop souvent le cas, le réel vient de dépasser la fiction. Dans certaines maisons d’édition américaine, la tendance est à l’embauche des « sensitivity readers ». Leur rôle ? Réviser les manuscrits pour y traquer les préjugés raciaux ou les stéréotypes de genre et s’assurer d’une représentation positive de la diversité dans le texte publié, qu’il faudrait délivrer de l’emprise du « patriarcat blanc ». Parfaits commissaires politiques, ils lisent les œuvres à partir d’une grille idéologique et distribuent les bons et mauvais points. La littérature doit s’y soumettre ou se démettre.

On peine à ne pas penser à la censure aux temps de l’URSS : là aussi, les textes devaient passer sous les yeux des lecteurs du régime, qui s’assuraient de leur conformité avec l’idéologie officielle. L’art devait contribuer à la célébration du régime, et non en miner les fondements. La mobilisation des intellectuels et des artistes, perçus comme des « ingénieurs des âmes », était jugée nécessaire pour parachever la révolution dans l’imaginaire collectif. De même, aujourd’hui, dans plusieurs pays occidentaux, les subventions publiques dans le domaine de la culture sont attachées à des critères idéologiques explicites – il importe généralement d’assurer la promotion du vivre ensemble et de la diversité, pour le dire avec le jargon autorisé. C’est le retour de la littérature édifiante, au service d’une pédagogie à destination des masses.

Cette surveillance idéologique des productions culturelles est indissociable de la révolution diversitaire qui œuvre à la transformation des mentalités occidentales. On aurait tort de croire qu’elle se limite aux élucubrations théoriques d’universitaires. Elle a pénétré depuis longtemps administrations, entreprises et médias, qui intègrent à leurs activités nombre de « conseillers à la diversité », censés sensibiliser les cadres et les employés à la diversité, tout en les poussant à prendre conscience de leur « privilège blanc », pour mieux le déconstruire. Aucune société occidentale n’est épargnée. Il faudrait faire le décompte des séances de formation dans les milieux de travail pour constater l’étendue de son emprise. Voyons-y une forme de formatage idéologique permanent, pour pressuriser les consciences et assurer leur anesthésie ou leur soumission enthousiaste. Le régime diversitaire transforme la société en camp de rééducation à ciel ouvert. L’autocritique théâtralisée devient une manière d’afficher sa noblesse morale dans un environnement où la haine du réactionnaire passe pour la forme achevée de l’amour de l’humanité. Mais c’est quand même avec étonnement qu’on a appris dans les pages du Guardian, ces derniers jours, que le marché de la culpabilisation de l’homme blanc, et plus particulièrement, de la femme blanche, était de plus en plus lucratif aux États-Unis. Des activistes « racisées » organisent de coûteux dîners en ville où se rassemblent des femmes blanches de la bonne société qui viennent s’y faire expliquer qu’elles sont racistes et comment ne plus l’être. On marchandise ainsi un sentiment de culpabilité médiatiquement entretenu. Ce désir d’être rééduqué relève de la névrose et témoigne de la destructuration psychique des sociétés occidentales, hantée par la haine de leur expérience historique.

On ne saurait sous-estimer la portée de cette entreprise de rééducation. À terme, il s’agit de faire basculer l’homme occidental dans un monde parallèle. Orwell disait que le propre du totalitarisme consiste à pousser l’homme à admettre que 2 + 2 = 5. De là une campagne de provocation permanente ayant pour vocation de déstabiliser définitivement les consciences et de détruire les repères anthropologiques les plus élémentaires. Même la classe politique s’y met. Quand Emmanuel Macron, selon Valeurs Actuelles, déclare à la présidente des Associations familiales catholiques, lors d’une conversation informelle à l’Élysée : « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle », il y participe, sans doute inconsciemment. Toujours, il s’agit de renverser les structures anthropologiques les plus fondamentales et de faire passer pour sot celui qui doute. C’est le règne de l’indifférenciation absolue et de l’interchangeabilité des êtres.

Il est tentant d’assimiler ces exemples à des dérives loufoques, devant davantage faire rire qu’inquiéter. À tort. C’est en les pensant ensemble que se révèle l’ambition fondamentale du régime diversitaire : fabriquer un homme nouveau, arraché à sa civilisation, et désirant même la renier de manière ostentatoire, pour se faire enfin pardonner d’exister.

Source : Figaro 8/02/2020

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Journal du chaos

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vendredi, 07 février 2020

LES GILETS JAUNES, ACTE 64 : SALE AMBIANCE

Les Reportages de Vincent Lapierre

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Yvan Benedetti commente l'actualité

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17:50 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Parti de la France salue son Président d'Honneur

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Thomas Joly, Président du PdF, et Jean-François Touzé, son Délégué général, lors des obsèques de Roger Holeindre

Le blog de Thomas Joly cliquez ici

Roger Holeindre fut un homme exceptionnel de courage, de fidélité et de rectitude. Ses obsèques se devaient de s'élever à la hauteur de celui qui fut notre ami et, au delà de la mort, reste notre camarade.

Toute la grande famille nationale était au rendez vous pour ce dernier hommage à un immense patriote et un grand militant. Tous étaient venus et se serraient autour du cercueil de bois blanc marqué d'un crucifix et recouvert des trois couleurs ainsi que du béret rouge et des décorations de Roger.

Pavoisée en Bleu blanc rouge par les drapeaux du CNC, l'église Saint Roch était archipleine.

Dans la foule des nationaux de toute génération, on reconnaissait les camarades de toujours de Roger, frères d'armes ou compagnons de lutte politique. Jean-Marie Le Pen, coiffé de son béret vert était là, bien sûr, au premier rang.

Mais aussi Carl Lang, ancien Secrétaire général du Front National et Président du Parti de la France jusqu'en novembre dernier. Jean-Pierre Reveau, Myriam et Christian Baeckeroot, Fernand Le Rachinel, Michel Bayvet du PdF étaient naturellement présents, mais également Martial Bild, Lorrain de Sainte-Affrique, Roland Hélie, Régis de La Croix Vaubois, Alexandre Gabriac, Marie-Christine Arnautu,... Tant et tant d'autres que nous ne pouvons tous citer. La direction du Parti de la France était venue en délégation rendre hommage à son Président d'Honneur : Thomas Joly, Président du PdF, Jean-François Touzé, Délégué général, Alexandre Simonnot, Pierre-Nicolas Nups, Éric Pinel et Frantz Isorni, membres du Bureau politique, ainsi que de nombreux militants...

On notait aussi la présence de Marion Maréchal ainsi que celle du Général Piquemal, ancien Président de l'Union Nationale Parachutiste.

A noter qu'un certain nombre de cadres ou élus du Rassemblement national étaient présents comme Nicolas Bay, Jacques Colombier, Michel Guiniot, Thibault de la Tocnay, Jean-Romée Charbonneau ainsi que Thierry Légier et Jean-Pierre Chabrut.

C'est à Bruno Gollnisch que revenait l'honneur de prononcer l'éloge funèbre. Un Bruno Gollnisch ému, à la voix plusieurs fois cassée par le chagrin, qui retraça la vie d'engagement et de combats qui fut celle de Roger Holeindre jusqu'à son dernier jour.

Auparavant, dans un prêche lumineux de puissance habité par la flamme de l'espérance que donne notre foi catholique et par l'élan de ceux qui croient en la grandeur et à la mission de la France, le père Jean-Paul Argouarc'h, après avoir rappelé quel Homme était Roger Holeindre, insista sur cette amitié nationale qui nous réunit et ce recours à Dieu qui est notre espérance.

Et puis il eut les chants. Nos chants : les cantiques, bien sûr, le Dio vi Salvi Regina, évidemment, mais aussi la prière du para, le chant de la promesse, la cavalcade et, entonné par mille voix sur le parvis de l'église, le chant des Africains suivi d'une vibrante Marseillaise.

Adieu Roger. Que Dieu fasse que nous sachions être dignes de ton exemple et que nous, aussi, restions fidèles et combattants.

"Fidèle à la Patrie/ Je le serai/ Tous les jours de la vie/ Je servirai". (Promesse scout).

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