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vendredi, 31 janvier 2020

L'intervention de Roger Holeindre à la Journée de Synthèse nationale du 11 octobre 2015 :

9e Journée de Synthèse nationale, le 11 octobre 2015

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Brexit : la Grande Bretagne quitte l'Europe. Mais en a-t-elle jamais été membre ?

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Fidèles à leur tradition, les Anglais ont choisi le grand large. 
 
Il est bon que leur décision soit respectée. Nous qui nous sommes élevés contre la félonie du traité de Lisbonne reprenant les termes du projet constitutionnel rejeté par référendum en 2005, ne pouvons que nous en féliciter. Mais sortir du carcan de l'Union européenne — carcan relatif pour ce qui concerne le Royaume Uni —  de ses filets réglementaires et de son bric-à-brac d'impuissance est une chose. Construire une politique de relèvement national, mettre en place les conditions d'une redynamisation économique et commerciale et rebâtir un édifice d'indépendance en sont autant d'autres.
 
L'ambition de Boris Johnson repose toute entière sur la transformation féerique du Royaume en un "pays précurseur", ou Londres affirmerait son rang de capitale financière, où la dynamique commerciale des entreprises britanniques libérées du joug européen s'étendrait en un nouvel espace planétaire de rayonnement anglo-saxon, où les frontières insulaires seraient à nouveau contrôlées pour le plus grand bien sécuritaire des populations et la sauvegarde sociale des travailleurs. Boris Johnson vit dans un beau rêve kiplingien de renaissance britannique. 
 
Tout indique, pourtant, que la "préférence communautaire" avec le Commonwealth de la Grande Bretagne la placera inévitablement en situation d'otage de la submersion migratoire tandis que son "lien spécial" avec les Etats Unis en fera un vassal économique, politique et stratégique de Washington.
 
Si Johnson prend grand soin de fournir aujourd'hui des preuves de sa non-dépendance au grand frère américain, les faits sont têtus. Personne ne nie que Churchill, modèle historique de l'actuel Premier ministre qui en fut un biographe admiratif, fut un grand patriote anglais. Sa soumission à Roosevelt fut pourtant totale. Pour le plus grand malheur de l'Europe.
 
Un jour viendra où les peuples européens se libèreront du totalitarisme de la Commission et de ses agents mondialistes. Il est regrettable que, ce jour là, la Grande Bretagne soit alignée à une autre puissance.
 
Sous ses apparences réjouissantes, le Brexit n'est sans doute pas une bonne affaire pour notre continent et sa civilisation.

12:11 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

PROCHE-ORIENT : POUR UNE FOIS,  TRUMP  A  TOUT  FAUX !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois n’est pas coutume, nous dirons le plus grand mal de cette initiative du président américain qui n’est ni juste ni, surtout, sérieuse. Enfin, comment les Arabes de Palestine pourraient-ils accepter un plan qui les ampute d’un cinquième de leur territoire, - déjà réduit comme une peau de chagrin -, et qu’on leur propose d’installer leur capitale à Abu Dis, une banlieue de Jérusalem-Est à l’extérieur du mur de sécurité ?

Un bref rappel historique

Mais avant d’aller plus loin, un rafraichissement des mémoires est nécessaire. On sait que depuis la dispersion des Juifs de Palestine il y a des lustres, il  est toujours resté un petit  noyau de la religion mosaïque dans ce pays, et on connait l’exhortation rituelle des exilés, « l’an prochain à Jérusalem ». L’homme d’État britannique, Lord Balfour, avait d’ailleurs reconnu en 1917, le droit des Juifs  à revenir en Palestine pour y créer un « Foyer national juif », embryon d’État qui n’osait pas dire son nom. Et cet embryon d’État, après que nombre de rescapés des camps de la mort l’aient rejoint, a vu le jour, légalement, internationalement, en 1947, lorsque les Nations Unies ont voté pour la création de deux États en Palestine, l’un arabe, l’autre juif avec, au milieu, Jérusalem érigée en corpus separatum, administré par l’ONU. C’était le projet onusien accepté par une majorité qualifiée des pays membres de l’ONU, à l’époque beaucoup moins nombreux qu’aujourd’hui. L’erreur fondamentale des pays arabes et autres contrées musulmanes, c’est d’avoir refusé ce partage, qui était à l’époque territorialement équitable, et d’avoir exhorté les Palestiniens à fuir leur pays, en leur assurant que les armées égyptienne, syrienne, jordanienne, libanaise et irakienne, allaient « jeter les Juifs à la mer ». Que nenni ! Ce qui se passa, au contraire, ce sont les Hébreux qui repoussèrent victorieusement les troupes arabes et refusèrent, à l’exception tout de même de 100 000 personnes, le retour des Arabes qui avaient fui les territoires qui leur avaient été concédés, et qui venaient d’être conquis par la Haganah.

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jeudi, 30 janvier 2020

Il y a quelques mois, Roger Holeindre répondait à Arnaud Menu dans le livre "C'est Roger" publié par Synthèse nationale

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De nombreux lecteurs, depuis jeudi matin, nous demandent comment se procurer ce livre. Vous pouvez le commander en ligne cliquez ici

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Revue de presse : Roger Holeindre, un des fondateurs du Front national, est mort

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Abel Mestre Le Monde cliquez ici

Anticommuniste viscéral, partisan de l’Algérie française, il a été l’une des figures du parti créé par Jean-Marie Le Pen en 1972 et un acteur incontournable de l’extrême-droite après la guerre. Il est mort le 30 janvier, à l’âge de 90 ans. Par Abel Mestre

Il était l’une des figures du Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen et un acteur incontournable de l’extrême droite d’après-guerre. Roger Holeindre, ancien parachutiste et ancien député, est mort d’un infarctus à son domicile de Vaucresson (Hauts-de-Seine), dans la nuit de mercredi 29 à jeudi 30 janvier, à l’âge de 90 ans. Roger Holeindre a été l’une des chevilles ouvrières du FN entre 1972 – date de la naissance du parti d’extrême droite, dont il était l’un des cofondateurs – et avril 2011, lorsqu’il a quitté avec fracas la formation nationaliste après l’élection de Marine Le Pen à sa tête. Sa silhouette était connue des militants et sympathisants frontistes : tous les 1er mai, lors du défilé du FN, il paradait en tenue avec ses camarades anciens combattants « nationalistes », qu’il coordonnait au sein du Cercle national des combattants.

Fort apprécié des militants pour sa gouaille, Holeindre avait plusieurs faits d’armes à son actif. Né le 21 mars 1929 à Corrano, en Corse, il rejoint tôt le continent pour s’installer dans la ferme de ses grands-parents dans les Vosges, avant de partir à Paris. A 15 ans, pendant la seconde guerre mondiale, il subtilise deux mitrailleuses à l’armée allemande, ce qui lui vaudra d’être plus tard présenté par le FN comme un « résistant ». « Au moment où je sortais tout cela du wagon, une rafale de mitrailleuse frappa le toit de ce dernier. (…) Je sautais et me fis plat comme une limande entre les rails de chemin de fer », raconte-t-il dans un livre (C’est Roger, entretiens avec Arnaud Menu, Editions Synthèse nationale, 2019). (NDLR SN cliquez ici).

A la fin de la guerre, il falsifie ses papiers pour s’engager en Indochine dans la marine et défendre « l’Empire français », un combat qui sera sa matrice tout au long de sa vie militante, tout comme un anticommunisme viscéral. Holeindre y gagne son surnom de « Popeye », en référence au dessin animé mettant en scène un marin bagarreur et amateur d’épinards. Toujours avec cette obsession de combattre les indépendantistes, il s’engage dès son retour en France pour partir en Algérie, chez les parachutistes. Convaincu qu’il ne faut pas « abandonner l’Algérie », il veut créer « un maquis » rattaché à l’Organisation armée secrète (OAS) et lutter contre « la trahison » du Général de Gaulle. Roger Holeindre sera arrêté et emprisonné près de quatre ans pour ces faits.

Redevenu civil, il n’en reste pas moins un nationaliste radical, un « soldat politique » qui veut continuer la lutte, par d’autres moyens. La deuxième vie d’Holeindre se conjuguera avec l’activisme. Dans les années 1960, l’extrême droite française connaît une relative ébullition. Elle sort peu à peu de l’ombre grâce à la candidature de l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour à l’élection présidentielle de 1965, dont le stratège était Jean-Marie Le Pen. Holeindre y participe activement et travaille en collaboration avec M. Le Pen. Mais « Tixier » ne recueille que 5,2 % des voix. La France n’est pas encore prête à voter pour l’extrême droite. Reste donc le militantisme de rue dans lequel excelle Holeindre.

Fidèle à Jean-Marie Le Pen

A la fin des années 1960, il dirige ainsi le Front uni de soutien au Sud-Vietnam, dans lequel se retrouve la fine fleur des jeunes nationalistes. Les incidents se multiplient avec les groupes d’extrême gauche, jusqu’à ce qu’un commando maoïste attaque violemment une exposition qu’il organise rue de Rennes, à Paris, en avril 1968, le laissant pour mort.

Après les événements de Mai 1968, il anime divers groupes radicaux mais qui ne dépassent jamais la confidentialité militante de ce milieu politique. Il travaille à l’unité de son camp, en animant le Cercle du Panthéon et d’autres structures affinitaires qui se définissaient, notamment, par des repas bien arrosés. Parallèlement, Holeindre devient journaliste et écrit pour Le Figaro magazine ou encore Paris Match. Il s’adonne également à l’écriture, en publiant plusieurs ouvrages.

Au début des années 1970, il est tout de suite séduit par le projet de Front national, impulsé par les néofascistes d’Ordre nouveau, avec Jean-Marie Le Pen en chef d’orchestre. Il en sera l’un des cofondateurs en 1972 et l’un des députés en 1986. Lors de la scission mégrétiste de 1998, il reste fidèle à Jean-Marie Le Pen, et est l’un de ses « grognards ». Rejetant toute dédiabolisation, il soutenait la ligne d’un Bruno Gollnisch contre celle de Marine Le Pen qui « trahissait », selon lui, les idéaux nationalistes. Après l’arrivée de cette dernière à la tête du FN, Roger Holeindre avait rejoint une formation dissidente, le Parti de la France, dont il était le président d’honneur.

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Enregistré la veille de la disparition de Roger Holeindre

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MERCREDI 29 JANVIER : LE PROFESSEUR PHILIPPE SIMONNOT INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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19:10 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Notre Camarade, notre Ami Roger Holeindre est décédé cette nuit. Toute la grande famille nationale est en deuil.

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Roger Holeindre le 12 octobre dernier aux journées Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale.

Roger Holeindre nous a quittés cette nuit. Nos amis Thomas Joly, président du PdF, et Didier Rochard, responsable du CNC, m'ont annoncé la triste nouvelle ce matin à l'heure du laitier. Ma peine est immense. Roger, était non seulement un combattant exemplaire et infatigable, il était aussi l'un des personnages les plus attachant de la famille. Nous reviendrons très vite sur ce héros de la France française que nous pleurons tous.

Roland Hélie

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Macron philosophe n’est guère meilleur que Macron politicien

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Bernard Plouvier

Lorsque notre sémillant Président parle de pourfendre le racisme en Israël, on ne peut qu’approuver chaudement et l’en féliciter. Encore faut-il préciser les choses et parler honnêtement.

Il est évident qu’il n’existe aucune « race supérieure », aucune « race élue pour dominer » les autres ou lui imposer sa loi. Le racisme n’aboutit qu’à l’esclavage d’une soi-disant « race inférieure » par une soi-disant « race supérieure » et aux massacres de masse, appelés « génocides » depuis 1943... un barbarisme grammatical moderne pour une triste réalité antique.

« L’élection divine » est une absurdité identique à celle de « la mission du prolétariat » (ou de n’importe quelle classe sociale), ou encore du fardeau de telle ou telle caste réputée meilleure que les autres. On espérait que la fin dans l’abjection, la corruption et l’inefficacité des dictatures sanglantes communistes avait sonné le glas définitif de ces dangereuses stupidités d’un autre âge. Mais l’humanité restera toujours ce qu’elle est : indécrottable dans sa stupidité et ses débordements criminels.

Plus précisément, lorsque M. Macron évoque la « résurgence de l’antisémitisme », on est étonné qu’il n’en détaille pas les causes et qu’il ignore tout de la sémantique et des réalités qu’elle sous-tend.

En Israël, on comprend que M. Macron déplore un regain de haine anti-juive, que bon nombre d’auteurs juifs dès le XIXe siècle recommandaient de dénommer « antijudaïsme », en détachant ou non cette appellation de sa connotation religieuse. De fait, si certains Juifs parlent l’hébreu – langue sémitique, presque oubliée des Juifs ni rabbins ni étudiants de Yeshivah avant 1945 -, plus d’un milliard de mahométans usent de l’arabe pour leurs prières et leurs imprécations : c’est aussi une langue sémitique et de loin la plus utilisée.

Or la quasi-totalité des agressions physiques de Juifs, depuis près d’un demi-siècle, sont le fait de mahométans, usant une langue sémitique, ou d’antisionistes, conspuant les mesures dirigées contre les Palestiniens, les Syriens, etc. qui sont aussi des locuteurs sémitiques. Parler « d’antisémitisme » à propos du regain de haine antijuive, c’est éminemment ridicule.

La sémantique débouche tout naturellement, ici, sur la politique internationale du Proche-Orient qui – contrairement à ce que dit M. Macron – ne devrait pas impliquer les citoyens français ni même la République française, établis sur un autre continent : l’européen, qui a déjà assez de causes d’inquiétudes graves pour ne pas se mêler d’affaires qui remontent à un siècle, les premières tueries interethniques en Palestine remontant au début des années 1920.

Ce sont affaires régionales, envenimées à plaisir par quatre générations d’activistes. Nous n’avons aucune raison de nous immiscer dans des haines ethniques, religieuses, économiques, où la mauvaise foi est réciproque. Si M. Macron a de l’énergie à revendre, qu’il l’applique à régler les problèmes d’insécurité qui se multiplient en France, un État qu’il a voulu diriger.  

Oser dire que « l’antisémitisme » (entendre : la haine spécifiquement dirigée contre des Juifs en tant que juifs) n’est pas « le problème des Juifs, mais celui de la République », fait entrer la question dans le domaine philosophique et sociologique autant que politique.

Quel sociologue admettrait-il qu’il puisse exister depuis 2 à 3 millénaires une persécution d’un peuple innocent de toute faute ? D’une manière générale, tout le monde sait qu’il n’existe pas d’effet sans cause.

Déjà vers 1890, Lazare Bernard (ou « Bernard Lazare », comme l’on voudra) reconnaissait qu’il fallait en chercher les causes, non seulement chez les non-Juifs (les Goyim), mais aussi chez les Juifs. Parmi ces causes endogènes, il citait le racisme matrimonial juif (si l’on préfère l’endogamie juive), le repli communautaire juif qui préexistait au christianisme (les pogroms d’Alexandrie étaient monnaie courante bien avant la naissance de Jésus de Nazareth), la préférence communautaire etc.  

Faire l’impasse sur le « séparatisme juif » n’est pas sérieux - après tout, Nahum Goldmann a dit des Juifs qu’ils étaient « le peuple le plus séparatiste du monde » et ce Président du Congrès Juif Mondial et de l’Organisation Sioniste Mondiale devait bien savoir de quoi il parlait.

Il est évident qu’il faut combattre cette viciation de l’esprit humain dénommée racisme. Il est évident qu’il faut combattre les haines interethniques – et en Europe, nous souffrons presque quotidiennement de la haine anti-Blancs des envahisseurs violents issus d’autres continents.

À ce titre, M. Macron a raison d’évoquer la stupide haine anti-juive qui, pour diverses raisons, semble redevenir d’actualité, mais il devrait au même titre évoquer la haine anti-Blancs, particulièrement absurde en Europe, continent d’origine de la race blanche.

Lorsqu’on veut résoudre une grave question, il faut bien poser le problème, sans éluder l’étude de toutes ses causes, de façon à prendre les mesures qui s’imposent : protéger les honnêtes citoyens de la racaille – quelles que soient les opinions et les origines ethniques des voyous - ; utiliser correctement les forces de l’ordre ; réintroduire la peine de mort pour les assassins.

Enfin et par-dessus tout, il faudrait cesser de nier certaines évidences et cesser de prendre les français pour des crétins.

19:09 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le 25 avril dernier, Roger Holeindre était l'invité de l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés

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Ecoutez ou réécoutez l'émission cliquez ici

En savoir plus cliquez là

19:09 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décés de Roger Holeindre : la réaction de Jean-Marie Le Pen

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La réaction de Jean-Marie Le Pen :

Notre ami Roger Holeindre est parti pour le paradis des guerriers. Par la plume et par l'épée, toute sa vie dés l'adolescence jusqu'à la mort a été consacrée à la défense intransigeante de la patrie. Dans la tristesse, notre affection va à sa femme et à sa famille.

18:38 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décés de Roger Holeindre : la réaction de Vincent Vauclin

PPP.jpgVincent Vauclin

Président de la

Dissidence française

Un grand Français nous a quitté.

Militaire, député, membre fondateur du Front National, aventurier politique, journaliste et écrivain, Roger Holeindre fut un soldat inlassable de la cause nationale. Le verbe haut et les convictions ardentes jusqu'au bout, il incarnait le panache à la française et demeurera un exemple pour tous les militants nationalistes. J'adresse mes condoléances et mes pensées à ses proches, à sa famille et à ses amis. Poursuivre le combat, garder vivante la flamme et emporter la victoire, tel est le meilleur hommage que nous pourrons lui rendre.

15:04 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Martial Bild : Une TV libre ? C'est possible !

Lionel Baland

Le directeur de TVLibertés Martial Bild a tenu, à l’invitation du Cercle Pol Vandromme, un écrivain belge décédé –, le mardi 21 janvier 2020 une conférence à Bruxelles au sein de laquelle il a conté l’histoire de TVLibertés et a présenté au public belge cette réalisation audacieuse qui fête ses 6 ans.

Ce média a été créé ex nihilo à l’initiative de Philippe Milliau, il est diffusé via Internet et est financé par des citoyens, essentiellement français, mais aussi issus d’autres pays et notamment de Belgique francophone.

Après la présentation, Virgile Dernoncourt, responsable du développement financier de la chaîne, a distribué de la documentation aux personnes intéressées pendant que Martial Bild a dédicacé l’ouvrage intitulé Le Défi, réalisé par Marie-Simone Poublon et Philippe Randa, sur l’histoire de TVLibertés et des médias liés à la galaxie dont cette chaîne est le vaisseau amiral.

TVLibertés ayant pour but de réinformer le public, ses créateurs ont décidé de conserver sa liberté et son indépendance en ne se soumettant pas à l’autorité de contrôle, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, et ont en conséquence tourné la probable impossibilité d’accès au câble et à la TNT et l’absence de financement étatique en passant par une diffusion via Internet et en recourant au financement participatif des téléspectateurs.

La chaîne a été contrainte de former une équipe de journalistes et de techniciens et d’acquérir des connaissances.

Afin de montrer que la chaîne TVLibertés existe au quotidien, un journal télévisé a été mis en place.

Martial Bild a expliqué que la caste des journalistes du système est complètement coupée de la réalité et n’a pas vu venir la révolte des gilets jaunes. Selon lui, les écoles de journalisme formatent idéologiquement leurs élèves.

TVLibertés produit trois heures de programme par jour et, si un changement politique se déroulait et que, en conséquence, elle était sur le câble et la TNT, elle serait en mesure, en achetant des programmes, de diffuser en continu.

Parmi les personnes présentes lors de la rencontre ont figuré les dirigeants du Cercle Pol Vandromme Alain Lefebvre et Jean-François Michaud, ainsi que l’écrivain et éditeur suisse Slobodan Despot.

Pour commander  Le défi (10,00 €), cliquez ici.

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En cuisine... la guerre est aussi culturelle !

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Par Périco Légasse

Anonçant la rétrogradation de trois à deux étoiles du restaurant Paul Bocuse, en ouverture de sa matinale sur RTL vendredi 17 janvier 2020, notre confrère Yves Calvi, peu connu pour ses outrances, lâchait à l’antenne la phrase culte de Michel Audiard : « Les cons, ça ose tout ». Il ne pouvait mieux dire pour commenter l’aberrante et absurde décision du Guide Michelin. Aberrante, car s’il est un socle sur lequel s’appuie la restauration pour établir un code de valeurs quant aux types de prestations, aux genres culinaires et à l’éthique professionnelle actuellement en vigueur dans l’hôtellerie française, c’est bien le restau- rant de Paul Bocuse, à Collonges-au- Mont-d’Or. Socle dont Michelin s’est toujours prévalu, voire inspiré, pour se maintenir comme la référence quasi officielle du mercato hôtelier. Une complicité tacite impliquant un classement particulier pour le temple lyonnais le jour où le grand prêtre viendrait à disparaître.

Non pas que l’institution soit infaillible, ni que le monument soit intouchable, loin de là, mais parce que l’un et l’autre demeurent le repère à partir duquel le Michelin lui-même a construit sa renommée. Au lieu de sanctuariser la mémoire du commandeur, des crétins en déboulonnent la statue. Certes, sans le système des étoiles, Paul Bocuse n’aurait pas brillé cinquante-cinq ans sur la cuisine française. En tout cas, pas de cette façon. En revanche, renommée internationale et prestige du personnage obligent, sans Paul Bocuse, les étoiles Michelin n’auraient jamais connu un tel éclat au firmament toqué. Bien plus qu’Eugénie Brazier, Fernand Point ou Raymond Oliver, monstres sacrés du XXe siècle, Paul Bocuse a consolidé la légitimité du Guide Michelin.

Certes, ce n’est pas le patriarche qui a été rétrogradé, mais son restaurant. C’est pourtant là que la décision du Guide Michelin bascule dans l’absurdité. Pourquoi ? Tout simplement du fait que jamais ce restaurant n’a été aussi performant. Il va sans dire que depuis la mort du fondateur, en janvier 2018, experts et observateurs se sont précipités à Collonges pour faire l’état des lieux, signaler un flottement, guetter une faille, détecter une faiblesse. De l’avis général, incluant les stoïques n’ayant jamais succombé au phénomène Bocuse, la prestation est à ses sommets. Ceux qui craignaient, ou espéraient, un signe de relâchement, en ont été pour leurs frais. Tout attachés que nous soyons au strict respect de la doxa bocusienne dans sa version originelle et intégrale, nous avons dû convenir que les ajustements opérés par l’équipe depuis deux ans, en plus du nouveau décor et du renouvellement de la vaisselle confinent à la perfection. En un mot et sans contour, il n’est pas abusif d’affirmer que l’Auberge du Pont de Collonges est plus éblouissante que du vivant de Paul Bocuse. C’est donc avec consternation, voire compassion, que nous voyons la direction du Guide Michelin se ridiculiser en sanctionnant cette réalité.

Triste leurre

Prenons les faits. Relayée par certains médias autorisés, la rumeur courait que, une fois Paul Bocuse disparu, la troisième étoile serait remise en cause par le comité d’orientation marketing du Michelin. On peut se douter que Françoise Bernachon, fille de Paul, la direction générale du restaurant, confiée à Vincent Le Roux, le trio animant les cuisines, conduit par Christophe Muller avec Gilles Reinhardt et Olivier Couvin, celui coordonnant la salle, sous la férule de François Pipala, ont pris conscience de l’enjeu et le taureau par les cornes... façon Bocuse. C’est dire si durant ces derniers mois les boulons ont été resserrés, les tirs réajustés, les cordeaux retirés, les couteaux réaffûtés, les toques redressées et les cols tricolores de Meilleur Ouvrier de France réamidonnés... Alignées en ordre de bataille, les équipes ont pu sonner le branle-bas de combat pour relever le défi. Résultat, un navire toutes voiles dehors, voguant vent debout, cap au grand large, là où cette grande et belle cuisine classique a toujours surmonté les tempêtes en restant à flot. Et c’est ce moment-là que la direction du Guide Michelin choisit pour passer à l’acte.

La question est de savoir si elle se remettra de cette effroyable bourde.

Michelin doit savoir que, si son droit à juger comme il l’entend les établissements cités dans son guide est inaliénable, il a besoin de la reconnaissance et de la considération de la profession pour crédibiliser ses cotations. Or, au même titre qu’un magistrat juge en droit, Michelin ne doit attribuer ou retirer ses « étoiles de bonne table » qu’en termes gastronomiques. Il est hélas à craindre que les dernières variations relèvent de la sauce médiatique façon Bibencom... Quand on n’est plus que l’ombre de soi-même, faire du tapage donne l’illusion d’exister. Triste leurre. Y a-t-il du métier, du cœur, du savoir, de la cohérence, de l’harmonie, du produit noble et un soupçon de passion, dans l’assiette ? Tels sont, lorsque l’on se prétend un guide du voyage prescrivant les meilleures étapes d’un territoire, les seuls critères à examiner pour indiquer à un lecteur si une table « mérite un détour » (deux étoiles) ou « vaut le voyage » (trois étoiles). Il s’avère qu’à son niveau de perfection l’Auberge du Pont de Collonges mérite le voyage. Et même s’il y a détour... Ne pas l’avoir senti, ne pas l’avoir saisi, ne pas l’avoir compris, révèle le degré d’incompétence des gens du Michelin et, de fait, leur ignorance en matière culinaire. On s’en doutait depuis quelque temps. L’affaire Bocuse en fournit la preuve. Une seule certitude : ce qui est servi aujourd’hui à Collonges est tout bonnement magistral, sublime. Tout le reste est hypothèse.

Faut-il chercher une explication du côté de l’évolution sociétale d’une publication obsédée par l’idée de ne plus se situer dans la tendance ? Bocuse symboliserait l’ancien monde, Michelin portant le nouveau ?

Un restaurant étoilé ne pourrait-il être le conservatoire d’une tradition porteuse de valeurs essentielles à la pérennité d’un artisanat magnifié ?

Pourquoi l’appellation d’origine, qu’elle soit protégée ou préservée, ne s’étendrait-elle pas au patrimoine culinaire, à un mets ? Si Paul Bocuse avait voulu voir sa cuisine « évoluer », il s’en serait chargé lui-même.

Oserait-on retoucher les Nymphéas, réécrire les Misérables ou ajouter un acte à la Belle Hélène ? Idem pour la soupe aux truffes noires, le loup en croûte feuilletée sauce Choron, le rouget barbet en écailles de pommes de terre, la volaille de Bresse en vessie façon mère Fillioux. Conservons l’œuvre de l’un des plus grands cuisiniers français dans sa dimension culturelle et le bonheur de savourer des plats participant des gloires de la France tant que ses successeurs sauront les préparer. Et si le Guide Michelin n’est pas capable de suivre, alors on se passera de lui.

Source : Marianne 30/01/2020

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Roger, notre ami, notre camarade, notre étendard.

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Communiqué de Jean-François Touzé, Délégué général du Parti de la France :
 
Le Parti de la France est en deuil qui vient de perdre son Président d'honneur. Mais c'est tout le mouvement national qui pleure aujourd'hui celui que chacun appelait Roger. Un prénom qui était un emblème et un étendard.
 
Étendard de la fidélité, du courage et de la droiture dans l'engagement pour la France. 
 
Étendard des combats pour la libération nationale, pour le maintien de l'Indochine dans l'Empire et pour l'Algérie française. Étendard d'une volonté constante: celle de la restauration de la grandeur française.
 
Étendard de la lutte contre le communisme et le gauchisme. Étendard de la résistance à la submersion migratoire. Étendard du refus de l'abandon et du renoncement à ce que nous sommes.
 
Renoncement... Le mot qu'il ne fallait pas prononcer devant Roger Holeindre. Parachutiste colonial, combattant de l'Algérie française, animateur sans relâche des organisations nationales militantes des années 60, il fut un des fondateurs avec Jean-Marie Le Pen du Front National dont il fut membre du Bureau politique sans discontinuer jusqu'en 2009, mais aussi député et conseiller régional.
 
 
Président du Cercle national des combattants, il sut œuvrer jusqu'à son dernier jour pour l'honneur de nos armées et de la France contre toutes les désinformations et toutes les repentances.
 
Dès la création du Parti de la France, Roger Holeindre fut aux côtés de Carl Lang, un président d'honneur actif, participant à tous les Bureaux politiques et à la vie du mouvement. Un engagement de fidélité qu'il confirma lors de notre dernier congrès en demeurant, fier et droit, à son poste.
 
Roger était aussi un orateur hors pair dont les interventions fortes et sans concessions ne manquaient jamais de faire vibrer les salles. Il devait prendre la parole mercredi prochain aux côtés de notre Président Thomas Joly, lors d'une réunion parisienne.
 
Ce n'est pas seulement un des siens que perd le Parti de la France aujourd'hui. C'est un ami très cher. Un camarade sans égal. 
 
Il était le meilleur d'entre nous.

mercredi, 29 janvier 2020

UN SYMPATHIQUE ARTICLE SUR SYNTHÈSE NATIONALE PUBLIÉ DANS "PRÉSENT" D'AUJOURD'HUI

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Lu dans le quotidien Présent daté du mercredi 29 janvier 2020, un agréable article signé Jean-Claude Rolinat sur le livre Pour une Synthèse nationale de Roland Hélie cliquez ici

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Pour une Synthèse nationale :

Dans tous les milieux de ce qu’il est convenu d’appeler « la droite nationale », dans la plupart des manifestations de la « droite hors les murs », on croise sa silhouette arrondie, allant de stand en stand, prenant la parole ici ou là, animant émissions et interviews sur la web radio, Radio Libertés par exemple. Roland Hélie, infatigable militant ayant gardé l’enthousiasme de sa jeunesse malgré ses 60 ans dépassés, nous fait penser à un débonnaire Falstaff diffusant la bonne parole. Hélie ? « C’est un moine-soldat » diront certains, car le bonhomme ne perd pas l’espoir de voir, un jour, ses idées, « nos » idées mijotées dans nos cercles de pensée, finalement triompher. Que l’on nous permette de douter de la justesse du qualificatif de « moine » lorsque l’on côtoie, à table, l’ami Roland….

Pour aider à l’irruption de cet événement historique que sera l’arrivée au pouvoir d’un mouvement  national, il a créé un instrument, « Synthèse nationale », sorte de pôle de résistance pour les uns où l’on mijote de futures actions de propagande, ou de môle d’amarrage pour d’autres, l’instant de faire une pause, c’est selon.

Synthèse nationale, à l’origine, c’est une  petite revue dont le noyau rédactionnel a pris, un peu, la suite de la Nouvelle Droite populaire, mouvement à l’éphémère existence. Contrairement à la NDP, la revue a pris de la consistance et mène depuis treize ans un combat multiforme, original, au sein de la grande famille nationale, nationaliste et identitaire, pour ratisser large. La plus spectaculaire de ses manifestations c’est, sans conteste, sa fête annuelle qui rassemble désormais sur deux jours, du côté de Rungis, tout ce que nos familles comptent de militants aguerris, de néo sympathisants, « d’anciens combattants » un peu déçus, de jeunes, impatients d’en découdre ou, comme jadis lors de la fête lepéniste des « Bleu, blanc, rouge », tout un public composite communiait dans le même amour de la France, de l’Europe et de leurs valeurs : « catho tradi », ancien ouvrier « coco », France bourgeoise, jeunesse bouillante, païens en déshérence, etc. mais tout un petit peuple animé par les mêmes convictions.

Un livre résume la vie de ce « mouvement » serions-nous tentés de dire, un livre de 322 pages où l’on retrouve les éditoriaux du directeur de Synthèse, devenue une maison d’édition avec ses différentes collections, ses numéros spéciaux, ses manifestations rituelles en province, ses dîners-débats parisiens et la mise sur orbite de l’association de ses amis. Dans ce livre, qui résume les 52 livraisons de la revue, vous trouverez un historique de l’organisation, des photos. Comme l’écrit l’auteur, « À travers cette suite de prises de positions et ce récapitulatif de notre action, vous pourrez ainsi juger le bien-fondé de notre démarche politique ».

Jean-Claude Rolinat

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Pour une Synthèse nationale, Roland Hélie, aux éditions  Synthèse, 322 p., 24 euros.

Source Présent cliquez là

Les territoires perdus de la République

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Les territoires conquis de l’islamisme, ouvrage collectif dirigé par Bernard Rougier, directeur du Centre des études arabes et orientales à l’université Paris-III Sorbonne Nouvelle, est une plongée effrayante dans ce que l’islamologue appelle les « écosystèmes islamistes » : des enclaves, de plus en plus nombreuses en France, noyautées par les salafistes et les Frères musulmans pour contrôler la population d’origine immigrée de confession musulmane. Le Figaro a suscité un face à face avec le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, ville qui fut l’un des épicentres des émeutes de 2005. Xavier Lemoine se bat depuis vingt ans contre les pressions islamistes. Il partage le diagnostic de Bernard Rougier et appelle la République à renforcer sa présence et son autorité dans ces territoires pour éviter la partition. Les deux hommes alertent aussi contre le danger que représentent les listes communautaires mais aussi les « accommodements raisonnables » passés entre les élus et les entrepreneurs religieux. Une fois de plus on ne peut que constater l’absence de l’Etat dans ce qui concerne l’avenir des Français dans ce pays. 

Le Figaro 30 janvier 2020. Lire la suite ICI

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La conférence des Amis franciliens de Synthèse nationale sur la Guerre de sécession américaine

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Mardi soir se tenait à Paris une conférence organisée par les Amis franciliens de Synthèse nationale dirigés par Hugues Bouchu cliquez là. Le thème en était : "la vérité sur la Guerre de sécession américaine".

Deux spécialistes de ce vaste sujet prirent la parole pour démonter les clichés véhiculés par les tenants de la pensée dominante sur cette guerre (1861-1865) et en particulier sur ses causes. Alain Sanders, célèbre journaliste du quotidien Présent, et Eric Vieux de Morzadec, auteur d'un remarquable ouvrage sur les volontaires français qui sont allés se battre aux côtés des armées confédérées cliquez là. Le public, nombreux et attentif, a visiblement apprécié leurs exposés.

Très bientôt un film sur cette conférence sera en ligne sur ce site.

Le dîner annuel des Amis franciliens de Synthèse nationale aura lieu le samedi 4 avril prochain. Retenez cette date, on en reparle.

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Une conférence sur l'esthétique fasciste à Paris vendredi soir

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Vendredi 31 janvier, notre ami Scipion de Salm donnera à Paris, devant le Cercle Edouard Drumont, une conférence sur l'esthétique fasciste. Vaste sujet qui mérite d'être abordé en dehors des poncifs de la pensée dominante, ce que, n'en doutons pas, Scipion fera avec le talent que nous lui connaissons. Voici donc, à l'attention de ceux qui ne pourront pas assisté à sa conférence, un résumé de son intervention.

L’ESTHETIQUE FASCISTE

Nous traiterons de « l’esthétique fasciste ». L’esthétique est le travail de recherche du Beau, en particulier dans le domaine artistique. Et nous nous intéresserons aux expériences italiennes (1922-1945) et allemandes (1933-1945), seules retenues comme « fascistes » -un type particulier de régime nationaliste, avec un encadrement poussé de la société-. Le sujet portera fondamentalement sur l’Art. L’esthétique peut être comprise à un sens plus large, avec la recherche d’effets dans les rassemblements politiques, des uniformes aux tribunes, en passant par les défilés, les musiques, les lumières, ce qui serait l’objet d’une autre conférence, et est déjà bien connu du public.

L’INTERET DU SUJET 

Pourquoi ce sujet ?

Il s’inscrit parfaitement dans le cadre de l’ouverture d’esprit authentique et la saine curiosité historique du Cercle Edouard Drumont. Il y a aussi un intérêt évident pour le militant nationaliste aujourd’hui à étudier des régimes politiques relativement proches de ce que nous souhaitons pour notre résurrection nationale, proches dans le temps et dans l’espace. Les différences techniques ou culturelles ne sont pas insurmontables. On peut rêver des mondes de Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Jeanne d’Arc, Louis XIV, ou Napoléon, saluer ces très grands Français, mais ils appartiennent à des cadres totalement différents, des sociétés massivement rurales et artisanales, avec au moins jusqu’à Louis XIV, une foi chrétienne catholique fondamentale pour toute la population. On peut le déplorer, mais nous en sommes extrêmement loin aujourd’hui, dans des sociétés massivement urbaines, industrielles –ou du moins de consommation industrielle, on produit trop peu en France-, laïcisées.

Toutefois, il ne s’agit pas pour autant d’abandonner les vrais fondamentaux politiques, de céder sur tout, de se contenter d’une –impossible- démocratie pluriethnique ordonnée, perspective insupportable pour les nationalistes authentiques. Mais on peut s’inspirer de modèles de pays voisins pas si lointains dans le temps dans l’œuvre toujours plus urgente de reconstruction de notre Nation. Il n’a malheureusement pas existé de vrai fascisme français, au sens strict, du moins d’ampleur significative et encore moins au pouvoir.

Ici, comme nous traiterons d’esthétique, nous n’aborderons pas les plans politiques, économiques ou sociaux de ces régimes Et l’esthétique compte aussi. Dans notre monde si laid, volontairement laid, il faut restaurer la Beauté. Et le problème s’est déjà posé en Italie comme dans l’Allemagne des années 1930, en particulier dans le domaine de l’architecture et la peinture. 

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09:00 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une nouvelle conférence à Aix-en Provence sur le livre "Ordre nouveau raconté par ses militants" au local de Tenesoun

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Après le succès de la conférence de vendredi dernier, un nouveau rendez-vous avec nos amis aixois est programmé vendredi 31 janvier au local de Tenesoun en présence de Jacques Mayadoux.

Pour commander le livre cliquez ici

08:58 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 28 janvier 2020

De la dérive du pouvoir présidentiel

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Les monopoles médiatiques de la parole, dans notre Hexagone, tendent à faire converger les débats. Ceux-ci se résument de plus en plus, centrés autour des interventions, généralement fort courtes, de quelques éphémères vedettes. L'intelligence de la vérité et la clarté des problèmes n'y gagnent pas beaucoup.

Ce 28 janvier Élisabeth Borne, ministre la Transition écologique et solidaire (en photo ci-dessus - NDLR SN), intervenait sur RTL. Cela se passait à une heure considérée comme de grande écoute selon les évaluations des publicitaires. Mais en réalité elles se révèlent des moments d'attention fort superficielle, car beaucoup de Français se lavant les dents, n'acceptent d'entendre les nouvelles que d'une manière distraite.

Haut fonctionnaire, ancienne élève de l'école Polytechnique, largement étrangère aux préoccupations du suffrage universel, le vrai domaine de compétence technique de ce pilier du gouvernement semble celui des Transports. C'est d'ailleurs à ce titre, où elle faisait fonction de ministre délégué auprès de Nicolas Hulot, lui-même écologiste de télévision, qu'elle est apparue en 2017. Quand il a démissionné, elle lui a succédé par défaut.

Elle incarne donc, avec beaucoup de sérieux sans doute, mais aussi avec une certaine maladresse politique, une caractéristique, aggravée d'année en année sous la cinquième république, de présidence en présidence. On appelle cela du nom presque flatteur de technocratie.

Or, on lui demandait son avis sur la dernière sortie de Ségolène Royal. L'ancienne adversaire de Nicolas Sarkozy vaincue en 2007, estime aujourd'hui, – et de telles déclarations du 24 janvier ont fait grand bruit, – que nous vivons "dans un régime autoritaire". On peut certes hausser les épaules et se demander même, d'un point de vue sémantique, si le mot s'applique à une situation, précisément, où l'autorité s'effiloche, quand elle ne se ridiculise pas.

Mme Borne pouvait donc paraître, du fait de son parcours, la personne la plus apte à lui répondre quatre jours plus tard. Préfète de Poitou-Charentes, elle a pu observer la politicienne Ségolène Royal du haut de la tutelle centraliste d'État qu'elle exerçait sur une élue locale et de circonscription. Elle occupa aussi le poste de directrice de son cabinet de au ministère de l'Écologie. On peut donc dire qu'elle connaît bien, de l'intérieur, le fonctionnement du personnage.

Or, face à une femme qui ose mettre en doute la nature libéral de notre système politique Élisabeth Borne juge simplement "très grave de dire des choses de ce type".

Observons cependant les faits.

Dans les institutions de la Cinquième république, démocratiques sur le papier, tout repose, et de plus en plus, sur le pouvoir présidentiel. On peut y voir l'héritage d'un fondateur qui bénéficiait lui-même d'un prestige certain. Son aura rayonnait moins, pourtant, sur l'opinion populaire d'alors qu'on ne semble l'imaginer aujourd'hui. Mais elle s'imposait de façon plus naturelle que celle de ses successeurs.

Or, entre le texte de la constitution de 1958 et la pratique de 2020, le caractère démocratique du régime a évolué d'une façon inversement proportionnelle au respect qu'ont inspiré, l'un après l'autre, les dirigeants. chacun d'entre eux a fait regretter le titulaire de la période antérieure. Qu'on réfléchisse seulement au quinquennat, ô combien désastreux, de François Hollande, premier à avoir renoncé à se représenter : il nous semble aujourd'hui moins cafouilleux que le demi mandat qui s'est écoulé depuis 2017. Bientôt, peut-être, il inspirera quelque nostalgie.

En fait, sur une durée plus d'un demi-siècle, non seulement le personnel s'est dégradé mais aussi le mode de gouvernement s'est dénaturé.

Nous nous situons aujourd'hui à 62 ans de vie d'une forme de pouvoir apparue au lendemain des humiliations successives des 14 tours de l'élection de René Coty, de Dien Bien Phu en 1954, de Suez en 1956, etc.

Depuis, quelque trois générations se sont écoulées.

En 1958 les Français avaient adopté une constitution certes formellement parlementaire, où le Premier ministre gouverne et non le chef de l'État, mais qui contenait en germe une évolution strictement inverse. Au point, dernier soubresaut, que la magistrature s'est sentie obligée ce 27 janvier de rappeler au président la théorie de la séparation des pouvoirs. Il ne dispose pas légalement du pouvoir judiciaire - lequel d'ailleurs, formellement, n'existe pas vraiment. Mais il entend tout de même l'exercer...

On ne devrait pas manquer de s'interroger, à ce stade, sur la leçon expérimentale que nous administre l'histoire de l'URSS. On disait la constitution soviétique de 1936, les uns avec humour, les autres avec conviction, la plus démocratique du monde. Or, à partir de la fin de la guerre civile en 1921, la dictature n'a cessé de s'aggraver. Immédiatement le droit de fraction a été retiré aux bolcheviks eux-mêmes. En 1922, année de la formation de l'Union entre la Russie et l'Ukraine, que Lénine disait vouloir égale et fédérale, Staline s'est emparé d'un pouvoir grandissant en qualité de secrétaire général. En 1923 le parti unique a été décrété légalement. En 1929 l'opposition de gauche disparaît de fait avec le départ de Trotski. En 1931 le stalinisme triomphe. En 1934, au XVIIe congrès du parti communiste, sur 1 225 délégués disposant du droit de vote, il semble bien que la popularité de Kirov ait été secrètement plus grande que celle du chef. Mais ce dernier ordonne de falsifier les résultats, il fera assassiner Kirov quelques mois plus tard, et il institue le culte de sa propre personnalité géniale de coryphée des sciences et des arts. Ceci s'aggrava, après la victoire de 1945, avec le prétendu complot des blouses blanches et dura jusqu'à sa mort physique en 1953 et au rapport Khrouchtchev de 1956. Il faut attendre 1977 pour que le néo-stalinisme de l'ère Brejnev feigne de redresser la constitution, et 1991 pour que l'Union soviétique elle-même se disloque officiellement.

Sur la base de cette expérience, certes beaucoup plus sanglante que la nôtre, on peut évaluer encore quelques années de survie à un régime de moins en moins démocratique, et de plus en plus dégénéré, comme celui que nous subissons

Nous gagnerions donc peut-être à partir de cette réflexion de Péguy : "il est quelque chose de pire que d'avoir une âme perverse c'est d'avoir une âme habituée".

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Conférence de Mariana Alvès Pereira : "Eoliennes, Infrasons et Santé" ce samedi 1er février à Vervins (02)

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Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Venez nombreux à la conférence-débat animée par le professeur Mariana ALVES-PEREIRA. Cette conférence est organisée par l’Association « SOS DANGER ÉOLIEN ».

Mariana Alves Pereira étudie depuis plus de 30 ans la physiopathologie des basses fréquences et infrasons sur l'être humain. Ses études ont permis de faire reconnaitre les maladies vibro acoustiques (VAD) comme maladie professionnelle au Portugal.

Cette réunion permettra, de démontrer que les « alertes santé » que nous diffusons depuis des années ne sont pas des allégations partisanes mais ont une base scientifique avérée, d’éclairer les élus dans leurs prises de décisions quant à l’aménagement des parcs éoliens sur leur commune.

Samedi 1er février 2020, 14 h

Place Sohier (près de l’église – 02140 VERVINS)

Valérie Bernardeau - 06 89 09 98 99 – valerie.bernardeau@yahoo.fr

12:45 Publié dans Combat anti-éoliennes, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Paris, mercredi 5 février : réunion du Parti de la France avec Thomas Joly et Roger Holeindre

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12:06 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Reconstruisons la Syrie grâce à son artisanat

Découvrez les richesses de l'artisanat syrien et participez à la reconstruction de la Syrie de demain en faisant des achats solidaires à travers une gamme de magnifiques produits. Visitez leur site et trouvez des bons produits de qualité qui vous feront plaisir. Ce ne sera que par notre aide et nos petits investissements que ce peuple retrouvera sa dignité. le-comptoir-de-syrie.fr

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11:29 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Débat sur la surpopulation : la point de vue de Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique

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Jean-Pierre Maugendre

Président de Renaissance catholique

Alain de Benoist vient de publier, sur Boulevard Voltaire cliquez ici, une chronique apocalyptique intitulée : « Avec la surpopulation, c’est un monde invivable qui se dessine. » La thèse de fond est que « la population ne peut s’accroître indéfiniment sur une étendue limitée » et donc que « avec trois ou quatre milliards de bipèdes en moins (sur 7,7 milliards, note de JPM) le monde se porterait beaucoup mieux. » Notre auteur, faisant positivement référence à Thomas Malhus, auteur en 1798 de l’Essai sur le principe de population, accuse pêle-mêle la surpopulation d’être belligène, d’accélérer l’épuisement des ressources naturelles, de favoriser l’immigration, d’épuiser les sols, de participer au réchauffement de la planète, etc.

Incontestablement la population de la planète augmente de manière régulière et rapide, le poids de l’Afrique dans la population mondiale ne cessant de croître. A contrario de ce mouvement général la démographie occidentale est en crise victime à l’Est de l’athéisme d’Etat et à l’ouest de l’athéisme consumériste conformément au constat de Jean-Jacques Rousseau : « Ses (l’athéisme) principes ne font pas tuer les hommes, mais les empêchent de naître. » (Profession de foi du vicaire savoyard) Les conséquences politiques de ce fait sont considérables, la démographie étant incontestablement un facteur de puissance.

Malthus établit un lien très étroit entre surpopulation et pauvreté affirmant que la population d’un pays s’accroît de façon géométrique alors que les ressources, elles, croissent de manière arithmétique. Existerait ainsi une tendance permanente à la surpopulation engendrant la pauvreté et ses conséquences ; crise sociale, immigration, etc. Si cela était les pays les plus densément peuplés devraient être les plus pauvres. Or il n’en est rien. Si on exclut les états non représentatifs (Monaco, Vatican, etc.) il y a parmi les pays les plus peuplés de la planète à la fois des pays pauvres (Bangladesh, Rwanda, Inde) et des pays riches (Corée du Sud, Pays-Bas, Belgique). On observe d’autre part que les pays dont le PIB par habitant est le plus élevé de la planète sont : le Luxembourg, la Suisse, la Norvège, les USA, l’Irlande, etc. Pays plutôt densément peuplés. Il semble que si l’abondance de ressources naturelles peut constituer un facteur de développement elle n’est pas un motif suffisant de prospérité. Le Luxembourg, les Pays-Bas et le Japon sont des pays développés dépourvus de toute richesse naturelle. Le Congo, l’Algérie et le Vénézuela sont des pays dotés d’immenses richesses naturelles (minerais, gaz, pétrole) et malgré cela sous-développés. Les Pays-Bas et le Bengladesh sont deux pays très densément peuplés, démunis de ressources naturelles, dont une partie notable de la superficie est en dessous du niveau de la mer. L’un a fait face à cette situation, l’autre non. Enfin, un pays peut passer d’une relative prospérité à la pauvreté à l’issue de bouleversements sociaux majeurs. Citons les exemples tragiques de l’Algérie et du Zimbabwé.

Le lien à établir ne semble donc pas être entre surpopulation et pauvreté mais plutôt entre pauvreté et civilisation. Ce sont les modèles sociaux, les cultures et les comportements qui créent la prospérité ou la pauvreté, pas la nature ou on ne sait quel fatum. A cet égard, le communisme, le socialisme et l’Islam sont des échecs dramatiques car ils neutralisent l’esprit d’initiative et de responsabilité personnelle qui sont au cœur du développement économique. Alain de Benoist conclut d’ailleurs son article en fustigeant ce qu’il appelle le « laisser-faire nataliste », c’est-à-dire la responsabilité des parents dans la transmission de la vie, citant en exemple à suivre la politique démographique de la Chine. Or celle-ci s’avère être aujourd’hui une formidable bombe à retardement en raison des déséquilibres, logiquement induits par la politique de l’enfant unique, d’une part entre le nombre d’hommes et celui de femmes et d’autre part de la pyramide des âges. Le défi de demain n’est pas tant celui de la surpopulation que celui de la mise en œuvre de modèles sociaux respectueux de la nature profonde de l’homme et mettant en harmonie son intérêt personnel avec celui de la société.

Renaissance catholique cliquez là

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Chômage : une baisse en trompe-l'œil

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L'avis de Jean-François Touzé
 
On aimerait pouvoir se réjouir de la baisse de 3,3% du chômage enregistrée en France au cours de l'année 2019.
 
Cette baisse est hélas en trompe-l'œil. L'atonie de la croissance, la persistance des délocalisations voulues par le CAC 40, exigées par les multinationales et imposées par le mondialisme globalisé, le poids de l'économie spéculative et l'abandon de notre politique industrielle ne permettent pas de voir en cette eclaircie un phénomène réel et durable d'inversion des courbes. 
 
Si les créations d'emplois sont en hausse, elles concernent essentiellement le secteur des services et s'accompagnent d'une précarisation accrue du travail, les emplois précaires représentant désormais plus de 13,5% de l'ensemble.
 
Le facteur majeur de cette baisse d'apparence est, en réalité, à chercher dans un effet mécanique de la diminution constante des Français actifs et du vieillissement dramatique de la population.
 
Seule une politique vitaliste de libertés du travail, d'initiative et de responsabilité, de sortie des carcans fiscaux, de formation professionnelle adaptée aux réalités du temps, de recherche et d'innovation, de réindustrialisation de la France, de dynamisation de l'Europe, de protection raisonnée de nos marchés et de relance démographique permettra de reconstruire une économie prospère, créatrice d'emplois et génératrice de redistribution.

10:43 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Surpopulation : un monde invivable se dessine

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Entretien avec Alain de Benoist 

La population mondiale ne cesse d’augmenter. La procréation, par nature, peut être exponentielle, alors que les ressources terrestres ne le sont pas. C’est ce que disait déjà Malthus, dont certains pensent qu’il n’a jamais eu que le tort d’avoir raison trop tôt. Aujourd’hui, y a-t-il péril en la demeure ?

Alain de Benoist : Passé un certain seuil, toute augmentation en nombre entraîne un « saut qualitatif » qui se traduit par un changement de nature. Comme chacun le sait, la population mondiale augmente régulièrement, mais, surtout, elle augmente de plus en plus vite. Vers 1700, on comptait moins de 700 millions d’habitants sur Terre. En 1900, on en était à 1,6 milliard. Aujourd’hui, avec plus de 250.000 naissances par jour, on a dépassé les 7,7 milliards. Pour la fin du siècle, les estimations moyennes tournent autour de douze milliards, les estimations hautes autour de seize milliards. Bien entendu, on peut discuter à perte de vue sur le nombre de bipèdes qui peuvent vivre sur cette planète. La seule chose qui est sûre, c’est qu’il y a une limite : pas plus qu’il ne peut y avoir de croissance matérielle infinie dans un espace fini, la population ne peut s’accroître indéfiniment sur une étendue limitée. Malheureusement, nous sommes à une époque qui ne supporte pas les limites. Malthus (Essai sur le principe de population, 1803) ne se préoccupait que de l’épuisement des ressources. Aujourd’hui, c’est le nombre qui, à lui seul, pose problème : la quantité est plus que jamais le contraire de la qualité. Avec trois ou quatre milliards de bipèdes en moins, le monde se porterait beaucoup mieux !

La surpopulation aggrave mécaniquement tous les problèmes, en les rendant peu à peu insolubles. Elle est belligène, car la pression démographique crée des conflits nouveaux. Elle accélère l’épuisement des réserves naturelles. Elle accroît la dépendance économique et la soumission aux fluctuations ravageuses des marchés mondiaux, elle favorise les migrations de masse en provenance des pays surpeuplés, elle aggrave les effets de la surconsommation, de l’épuisement des sols, de la pollution des nappes phréatiques, de l’accumulation des déchets. Il n’y a déjà plus de réserves de productivité en matière agricole, l’extension des terres agricoles est en train d’atteindre ses limites et les ressources halieutiques des océans s’épuisent également. Plus de 90% de toute la biomasse produite annuellement dans le monde sont d’ores et déjà exploités.

Il est révélateur que la plupart des écologistes autoproclamés se comportent comme si la démographie et l’environnement étaient des sujets séparés, alors qu’ils sont indissociablement liés. À quoi bon parler de préservation des écosystèmes et de sauvegarde de la diversité, à quoi bon s’inquiéter de la gestion des déchets et des effets de la combustion des énergies fossiles si la croissance démographique entraîne toujours plus de pollutions et de déchets et que l’espace laissé aux espèces sauvages est appelé à disparaître ? À quoi bon vouloir limiter les émissions de gaz à effet de serre si on ne limite pas aussi la population ? Dans trente ans, du fait de l’accroissement naturel et de l’exode rural, 68% de la population mondiale vivra dans des villes, soit 2,5 milliards d’individus de plus que maintenant. Avec des bidonvilles de plus de vingt millions d’habitants et des mégapoles de plus de cent millions d’habitants, c’est un monde proprement invivable qui se dessine.

La mondialisation aggrave apparemment la situation, mais elle révèle aussi des disparités considérables. Au-delà de la surpopulation, n’avons-nous pas également affaire à un problème de répartition ?

C’est évident. En 1950, avec 228 millions d’habitants, le continent africain représentait 9% de la population mondiale. En 2017, avec 1,2 milliard d’habitants, il en représentait près de 17%. À la fin du siècle, avec 4,2 milliards d’habitants (dont 89% au sud du Sahara), il en représentera le tiers. Avec un taux de fécondité moyen de 4,6 enfants par femme, l’Afrique accroît sa population de 2,5% par an, soit un doublement tous les vingt-huit ans. L’Europe, elle, ne représentait plus que 9,8% de la population mondiale en 2017, et ce chiffre est encore appelé à baisser. Depuis la chute du mur de Berlin, l’Europe centrale et orientale a perdu 24 millions d’habitants. En France, on vient d’enregistrer la quatrième année consécutive de baisse des naissances : l’âge moyen à la maternité ne cesse de reculer et le solde naturel n’a jamais été aussi bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Le problème, ici, n’est toutefois pas d’abord le nombre, mais la détérioration de la pyramide des âges. Que l’Europe soit moins peuplée n’est pas un drame, loin de là ; ce qui est un drame, c’est qu’elle vieillit inexorablement. Cela dit, il n’est pas sérieux d’imaginer que les Européens peuvent se lancer dans une course à la concurrence démographique où ils feraient « mieux » que les 6,4 enfants par femme de la République démocratique du Congo ou les 7 enfants par femme du Niger !

« Croissez et multipliez », lit-on dans la Genèse, adresse qui vaut tout autant pour les chrétiens que pour les musulmans et les juifs. Cet axiome religieux vous paraît-il toujours d’actualité ?

À une époque où la plus grande partie du monde était inhabitée et où le premier impératif, pour les petites communautés existantes, était de s’étendre numériquement pour maximiser leurs chances de survie, le « croissez et multipliez » était parfaitement justifié. Le problème commence lorsqu’on ignore le contexte et qu’on soutient qu’un principe valable dans telles ou telles circonstances est à considérer comme un dogme valable en tous temps et en tous lieux. C’est la raison pour laquelle, dans nombre de milieux, la surpopulation est un sujet tabou : au nom de l’« accueil de la vie » et de la critique du « malthusianisme », on préfère se mettre un bandeau sur les yeux. Or, le laisser-faire nataliste est aujourd’hui irresponsable, et le « respect de la vie » ne saurait s’étendre à ceux qui ne sont pas encore conçus. Quelle est, alors, la solution ? Avec des mesures coercitives, la Chine est parvenue à freiner sa natalité, mais les « incitations » à ralentir la croissance démographique sont généralement des vœux pieux, surtout dans les pays où les enfants sont l’équivalent d’une assurance-vieillesse. L’émigration de masse vers d’autres planètes relève de la science-fiction. Que reste-t-il, alors ? Les épidémies, peut-être !

Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

pour le site Boulevard Voltaire

 

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MARDI 28 JANVIER À 19 H : CONFÉRENCE SUR LA GUERRE DE SÉCESSION AMÉRICAINE AVEC ALAIN SANDERS ET ÉRIC VIEUX DE MORZADEC

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Cette conférence avait été initialement programmée le 10 décembre mais, en raison des grèves, elle a été reportée au mardi 28 janvier 2020 à 19 h.

lundi, 27 janvier 2020

Discours de Donald Trump à la Marche pour la Vie de Washington, le 24 janvier 2020

Discours de Donald Trump à la Marche pour la Vie de Washington ce 24 janvier, sous-titré en français.

Trump est un président qui s’engage, ici pour le mouvement pro-Vie et pro-Famille, comprendre anti-avortement et anti-PMA/GPA.

« Je veux vous remercier pour tout ça, chaque jour vous défendez la vie, fournissez des emplois une éducation un logement et des soins médicaux aux femmes que vous servez. Vous pourvoyez à des familles aimantes pour les enfants, une maison pour accueillir ceux qui sont dans le besoin, vous célébrez avec vos amies l’enfant à naître et faites en sorte que la mission de votre vie soit d’aider, de répandre la grâce de Dieu et à toutes les mamans présentes ici aujourd’hui, nous vous célébrons et nous déclarons que les mères sont des héroïnes ! »

Sur son blog, Jeanne Smits propose une traduction de l’intégralité de la proclamation par Donald Trump de la journée du caractère sacré de la vie :

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Marche nationale contre la PMA sans père ce mardi 28 janvier à Paris

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Lu ICI

Marche de nuit pour la paternité, depuis le Sénat.

Rdv mardi 28 janvier à 21h après la manif “Marchons enfants”

Eveillons les consciences, avant qu’il ne soit trop tard!

“La vérité vous rendra libre” Mardi 28 janvier 2020 de 21 à 23 h.

Place Pierre Dux, 75006 Paris.

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