mardi, 31 décembre 2019
Bienheureux Nippons et Russes : ils sont gouvernés !
Bernard Plouvier
Le gouvernement japonais avait une épine (très médiatisée) dans le pied. Il a éliminé la chose en organisant « l’évasion » du Libanais Carlos Ghosn, qui va ainsi émouvoir les Aïcha et Margot du Proche-Orient et de notre crédule et très sot Occident, avec le récit des souffrances endurées dans les geôles nippones, où l’on ne lui servait pas de foie gras ni de grand cru classé tous les jours.
Les gouvernants nippons sont gens intelligents et pragmatiques. Ils viennent de le démontrer. Les menus inconvénients infligés au tyranneau industriel et au grand manieur d’argent vont-ils faire réfléchir ses honorables confrères : spéculateurs et entrepreneurs au comportement bizarre ? Rien n’est moins sûr.
Chacun sait que la Grande crise économique qui a débuté en 1929, plongeant dans le chômage de longue durée des dizaines de millions d’honnêtes travailleurs et réduisant à la misère leurs familles, fut la conséquence d’une spéculation effrénée de psychopathes avides de gains faciles, durant les années 1925-29. Une fois obtenu un certain retour à l’activité économique, les mêmes ont recommencé leurs singeries asociales, de 1935 à 1937. Il en est résulté une rechute de la crise aux USA, à partir du 2e semestre de 1937.
Depuis le début de l’ère globalo-mondialiste, on ne compte plus les scandales financiers aux USA ou en Extrême-Orient. Le dernier cataclysme en date, celui de la spéculation immobilière aux USA accouplé au scandale d’une arnaque aux contrats en cascade (les « subprimes »), a ralenti l’économie occidentale durant cinq années.
Et la presse occidentale est tellement bien domestiquée qu’aucune remarque désobligeante n’a été faite sur l’origine tribale des principaux acteurs de cette déroute financière. Seules quelques publications chinoises, russes et mahométanes ont osé l’évoquer, sans obtenir d’écho en Occident.
Pas plus que pour ces affaires nauséabondes de course au fric facilement gagné, les crapuleries sexuelles de divers politiciens ou de stars du show-business n’émeuvent les foules, blasées à force de contempler la pornographie télévisée ou importée par le net.
De même, les Français encaissent de façon pluriquotidienne des annonces publicitaires télévisées où 70% des acteurs et actrices ne sont manifestement pas de souche européenne. C’est une façon simple de faire passer la pilule de « l’irréversibilité » de l’immigration-invasion, de la nécessaire « mixité raciale » et de préparer en douceur la substitution de population dominante en Europe occidentale et scandinave.
En Russie, il en va autrement. Sous le règne du satrape imbécile et corrompu Eltsine, la Russie avait atteint le fond du gouffre. En moins d’un quart de siècle, Vladimir Poutine en a refait une grande puissance, a liquidé les crapuleries djihadistes et a chassé les maffiosi qui encombraient les allées du pouvoir et l’économie. Il y a gagné – allez savoir pourquoi – une réputation « d’antisémite », dont il se moque résolument.
Quel rapport peut-il y avoir entre Ghosn et Poutine ? C’est celui de la triste comparaison entre notre Occident dégénéré et une Europe de l’Est où l’on prépare l’avenir de la race européenne.
Qu’un Ghosn ait pu devenir un symbole de « l’économie française » est pour nous, Français de souche européenne, une flétrissure. Certes, un Strauss-Kahn avait bien paru, vers 2010, indiquer un certain avenir politique à notre malheureux pays. Les sympathiques Nord-Américains nous ont fait comprendre qu’il serait logique d’y renoncer, comme les Nippons nous ont débarrassés de la calamité libanaise.
Les Français vont-ils enfin réagir ? Difficile à dire. En tous cas, les joyeux lurons ZZ (Z’honorables - Z’immigrés) vont leur fournir matière à réflexions en illuminant nos quartiers d’incendies volontaires de voitures (d’autrui), pour égayer le changement d’année.
La jolie Merkel et notre angélique Président ont raison : les ZZ sont l’avenir d’une certaine conception de l’Europe occidentale.
Notre espoir d’Européens gît à l’Est.
19:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
2019 : une grande année pour Synthèse nationale
JANVIER 2019
Dimanche 20 janvier, en marge de la Marche pour la Vie, des milliers de tracts sont distribués présentant le livre d'Alban d'Arguin sur les éoliennes publié par Synthèse éditions cliquez ici. Une autre façon de défendre la Vie...
Jeudi 31 janvier, en soirée, François Bousquet, directeur de la Nouvelle Librairie, était invité cliquez là à donner une conférence par les Amis franciliens de Synthèse nationale dirigés par Hugues Bouchu cliquez ici
FÉVRIER 2019
Parution d'un n° hors série (aujourd'hui épuisé) de la revue Synthèse nationale destiné à être diffusé auprès des Gilets Jaunes cliquez là
MARS 2019
Sortie du très attendu Cahier d'Histoire du nationalisme (n°16) de Dr Merlin consacré au Roumain Corneliu Zelea Codreanu cliquez là
Samedi 3 avril, Synthèse nationale participait à la Journée du Pays réel de Civitas cliquez ici
Nombreux étaient les amis franciliens de Synthèse nationale a être venus écouter Martial Bild, directeur de TV Libertés cliquez là, samedi 6 avril à notre dîner annuel. Le repas était, de l'avis général, des meilleurs et, comme d'habitude, l'ambiance chaleureuse était au rendez-vous. cliquez ici
Dimanche 28 avril se tenait à Nieppe (59), à la 7e journée régionale de Synthèse Nationale dans le Nord-Pas-de-Calais, co-organisée par le média en ligne Nous sommes partout. cliquez ici
MAI 2019
Dimanche 12 mai, dans un souci de synthèse, à l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, Roland Hélie à participé le matin au cortège de la Dissidence française et l'après-midi à celui de Civitas cliquez ici.
JUIN 2019 :
Quelques jours après les élections européennes, sortie du n°51 de la revue Synthèse nationale cliquez là
JUILLET 2019
Envoie du catalogue d'été de Synthèse nationale cliquez là
Fin juillet, près d'Aix-en-Provence : participation aux journée des Lansquenets organisée par Gabriele Adinolfi, président de l'Institut européen Polaris (Rome) cliquez là
Sortie du livre de Thomas Ferrier "Fascimes d'Europe"
L'acheter cliquez là
AOUT 2019
Parution du livre "Ordre nouveau raconté par ses militants" à l'occasion du 50e anniversaire de la création du mouvement Ordre nouveau. Livre réalisé sous la direction de Jacques Mayadoux et d'André Chanclu. cliquez ici
SEPTEMBRE 2019
15 septembre, le n°17 des Cahiers d'Histoire du nationalisme, réalisé par Franck Buleux, est consacré à la FANE et aux nationalistes radicaux des années 1960-1980 cliquez ici
25 septembre, sortie du livre "C'est Roger...". Une série d'entretiens avec Roger Holeindre recueillis par Arnaud Menu cliquez là
OCTOBRE 2019
12 et 13 octobre, énorme succès pour les 13e Journées de Synthèse nationale, intitulées "Rendez-vous Bleu Blanc Rouge" qui se sont tenues sur deux jours cliquez là
Voir sur ces journées cliquez ici
Le concert des Brigandes :
En quelques années Les Brigandes sont devenues l'un des groupes très appréciés de la Droite nationale et identitaire. Le 13 octobre dernier, elles donnaient un concert aux Bleu Blanc Rouges de Synthèse nationale.
NOVEMBRE 2019
Sortie du n°52 de la revue Synthèse nationale cliquez ici :
DÉCEMBRE 2019 :
8 décembre, à Paris, Roland Hélie invité au congrès de la Dissidence française.
Début décembre, envoie du nouveau catalogue de Synthèse éditions à plus de 6000 sympathisants.
14 et 15 décembre, stands de Synthèse nationale à la journée de Terre et peuple et à la journée "sous les sapins" d'Anne Brassié (photo : Roland Hélie et Jean-Claude Rolinat).
Deux nouveaux livres publiés par Synthèse nationale :
L'acheter : cliquez ici
L'acheter : cliquez là
Fin décembre 2019 : l'année se termine en beauté puisque l'émission "Synthèse" réalisée en partenariat avec Radio Libertés est désormais télévisée.
Ecoutez toutes les émissions de l'année cliquez là
Premier invité de cette nouvelle formule : l'éditeur Jean-Gilles Malliarakis.
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lundi, 30 décembre 2019
L'histoire de la FANE racontée par... Rivarol
Robert Spieler, Rivarol cliquez ici
La FANE, une étrange organisation
Franck Buleux nous offre, aux éditions Synthèse nationale, un panorama de ce que fut la Fédération d’action nationale européenne (FANE), qui exista un peu plus de quatorze ans, entre 1966 et 1980. Fondée par Marc Fredriksen (1936-2011), un employé de banque résidant au cœur de la Seine-Saint-Denis, célibataire, amateur invétéré de tabac, fumant la pipe, peu charismatique, la FANE fut, dit Franck Buleux, « probablement l’ultime tentative, sur notre territoire, de former un parti révolutionnaire, d’inspiration nationale-socialiste européenne ». Après l’échec des nationaux, soutiens de Jean-Louis Tixier-Vignancour, à l’élection présidentielle de 1965, le mouvement entreprit de dépasser les deux thématiques traditionnelles de l’extrême droite française : le nationalisme étatique et l’anticommunisme. Qui était l’ennemi principal, selon l’expression de Carl Schmitt et de Julien Freund ? La guerre des Six-Jours permettra de le désigner : ce seront l’ensemble des soutiens à Israël, y compris, et même surtout, parmi les organisations et cadres de l’extrême droite concurrente. Le Système considéra (ou plutôt fit semblant de considérer) que la FANE était cet astre sombre, expression d’une internationale brune, un danger quasi mortel pour la démocratie, et finit, bien sûr, par la dissoudre.
La FANE, un mouvement national-socialiste
La FANE, qui militait « pour une Europe populaire, unitaire et blanche » est née le 8/4/1966 de la fusion de trois groupuscules : le Comité de soutien à L’Europe réelle, les cercles Charlemagne, issus d’Occident, et Action Occident que présida Marc Fredriksen, qui fut aussi membre de la Restauration nationale. Tout cela ne représentait que quelques dizaines de militants. La revue Notre Europe, organe de « combat pour un nouvel ordre européen » en sera l’organe de presse. Elle fusionnera avec les Cahiers européens de François Duprat, après son assassinat en mars 1978. Passons rapidement sur quelques événements qui jalonnèrent la vie de ce mouvement. En 1970, la fusion avec Jeune Europe, mouvement dirigé par Nicolas Tandler ; en 1973, la tentative de diffusion dans les kiosques de la revue : un échec financier qui entraîne la disparition de la revue pendant cinq ans ; la candidature de Marc Fredriksen aux législatives de 1978 (1,4% des suffrages) sous l’étiquette Front national. Décidément, on n’était pas encore dans l’ère de la dédiabolisation ! L’assassinat de François Duprat le 18/03/1978 ; Le Congrès « fasciste européen, le26/01/1980 à l’hôtel Sofitel, à Roissy, en présence de délégations européennes. Le congrès se tient malgré l’interdiction préfectorale avec comme slogan quelque peu optimiste : « FANE vaincra ! ». Ce sera un des prétextes pour la dissolution du mouvement, quelques temps plus tard. La menace de dissolution amène la création des Faisceaux nationalistes européen, comme structure de repli. Henry-Robert Petit, ancien secrétaire général du Rassemblement anti-juif avant la Seconde Guerre mondiale, puis adjoint de Louis Darquier de Pellepoix, responsable des Affaires juives durant l’Occupation, proche de la FANE, en sera le dirigeant sur le plan administratif. Et puis, il y aura l’attentat meurtrier de la gare de Bologne (85 morts et plus de 200 blessés, le 2 août 1980), et la mise en cause de la FANE dans ce massacre, en la personne de l’inspecteur de police français Paul Durand, membre du bureau politique du parti et responsable des relations avec les nationalistes révolutionnaires transalpins. Il n’y était évidemment pour rien, mais le pouvoir en prit prétexte pour dissoudre le parti, le 03/09/1980. La dissolution eut donc lieu avant l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic du 10/03/1980. L’attentat sera revendiqué par un provocateur, Jean-Yves Pellay, garde du corps de Marc Fredriksen, au nom des Faisceaux nationalistes européens (FNE) qui avaient succédé à la FANE. Nous y reviendrons car l’affaire est pleine d’enseignements. Mais quel était le programme de la FANE ?
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Il y a 13 ans, l'exécution de Saddam Hussein.
10:34 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 29 décembre 2019
Marseille : le Parti de la France s'oppose à l'arrivée d'un nouvel iman
Communiqué de Jean-François Touzé, Délégué général du Parti de la France
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En guise de bonne année...
Le billet de Patrick Parment
Tous les journaux en attestent, preuve qu’il doit y avoir un fond de vérité : Emmanuel Macron est de plus en plus seul dans l’exercice du pouvoir et donc déconnecté des réalités. Un de ses interlocuteurs privilégié, nous apprend Le Parisien, en fait foi : « Je n’appelle plus ? Ca ne sert à rien, c’est même contre productif. Il n’écoute personne ». Ce n’est pas la première fois que la presse note que sous la Vème République, le pouvoir isole totalement le président qui est de moins en moins en contact avec les réalités au fur et à mesure que le temps de son mandat s’écoule. Tous en ont fait l’expérience de Giscard à Macron. C’est dire s’il y a un problème, car la tâche première d’un président c’est justement de répondre aux attentes des gouvernés, à savoir le peuple.
Une fois de plus se vérifie l’axiome maurrassien de la dichotomie entre le pays légal et le pays réel. La Vème République est, dans le genre, un cas de figure. L’unique exception à cette règle est Georges Pompidou qui, malade, a laissé Michel Jobert prendre la direction des opérations. Avec bonheur.
Le projet de réforme des retraites est un bon exemple de cécité. Même les économistes version Madame Soleil – Attali, Cohen, Piketty, etc – et les intellectuels des cavernes qui le soutiennent chantent en chœur que cette réforme n’a pas été préparée. Normal que ça coince. Mais à cela une raison majeure : Macron, hormis les riches du capitalisme financier à qui il a fait de nombreux cadeaux fiscaux, ne sait pas à qui il s’adresse. Le peuple français, notion très opaque à ses yeux, il ne le connaît pas.
D’ailleurs, parlons-en du peuple français. De quoi s’agit-il ? Au sortir de mes lectures de Christophe Guilluy 1, de Jérôme Fourquet 2, Jean-Claude Michéa3 et de quelques autres, ce que l’on ose appeler le peuple français est plutôt une mosaïque. Trois France cohabitent : celle des riches, celle des classes moyennes et celle des immigrés. Il est bien évident que le peuple français réside à 99% dans ces classes moyennes laborieuses, face à cette classe des riches sans intérêt car sans autre ambition que celle de faire du fric – les Arnault, Pinault et consorts – ce qui n’empêche pas certains d’entre eux d’être lucides pour la bonne raison qu’ils savent à qui ils doivent leur bonne fortune.
Concernant les immigrés, on se gardera bien de les mettre tous dans le même panier. Une grande majorité d’en eux apprécie de vivre en paix dans un pays de droit, même s’ils subissent les assauts d’un islamisme conquérant. Parmi eux, beaucoup travaillent et cotisent à la sécu. Cette frange de l’immigration ne demande qu’à s’intégrer et s’intègre en quittant les ghettos des banlieues des grandes villes. Mais une grande majorité d’entre eux sont sans travail, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas – en raison aussi de leur manque de qualification – et cèdent donc aux sirènes de l’islamisme quand ce n’est pas aux trafics divers et variés. Faute de courage, notre classe politique n’a jamais abordé de front les problèmes que pose l’immigration, régulière ou pas. Merci messieurs.
Enfin, il y a le peuple français, le seul, le vrai, celui dont les lignées se perdent dans la nuit des temps. Sans oublier une frange d’immigrés européens récente – Polonais, Italiens, Espagnols, etc. – qui sont venus chercher du travail, en ont trouvé et ont fondé des familles qui au fil du temps sont devenus parfaitement « franchouillardes ». Cette France-là est encore majoritaire, malgré les dix millions d’allogènes extra-européens. Cette France-là, c’est bien celle des Gilets jaunes, celle qu’ignorent superbement Macron et l’ensemble de la classe politique, de droite comme de gauche. Droite dite républicaine et toute la gauche – PCF inclus – ont perdu tout contact avec le peuple et le monde ouvrier jusqu’aux syndicats dépassés par une base qui se radicalise. Et, c’est ce monde ouvrier, cette France du travail qui s’abstient de voter tant elle en a ras-le-bol de l’inanité de la classe politique et de ses promesses non tenues. Ras-le-bol de se faire enfumer.
Or, l’une des grandes responsables de cette situation, c’est la Constitution de cette Vème République, taillée sur mesure pour un général rancunier. Son unique héritage, c’est bien ce foutoir qu’instaure une telle Constitution qui, amendée et rafistolée au fil du temps, demeure une parfaite épure d’irresponsabilité en concentrant le pouvoir entre les mains d’un seul homme. On voit ce que cela donne !
On n’est pas sorti du marasme et on n’en sortira pas, à mon avis, dans la quiétude et l’intelligence. En attendant, force est d’admettre qu’il n’y a personne à l’horizon pour nous sortir du pétrin. Faute de mieux, et pour manifester leur mauvaise humeur, de nombreux Français s’en remettent au Rassemblement national – premier parti de France - dont la fille n’est malheureusement pas à la hauteur du père. Qu’elle a zigouillé. Mais, ça, les Français le savent. Nous aussi, et c’est bien là notre drame.
Une phrase d’Henry de Montherlant dans Le 13ème César, résume bien la situation dans laquelle nous sommes. Parlant de la mort de Caton, il écrit : « Il regarde à droite, il regarde à gauche, il regarde en haut, il regarde en bas et il ne voit que l’horreur. C’est le drame d’un peuple à un moment donné, il n’y a personne. »
Bonne année quand même.
(*) 1 – Le crépuscule de la France d’en haut – No Society, Flammarion 2016 et 2018
2- L’archipel français, Le Seuil
3- Notre ennemi, le capital et Le loup dans la bergerie, Flammarion 2016 et 2018
17:57 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 28 décembre 2019
À propos du « survivant désigné »
Georges Feltin-Tracol cliquez ici
La chaîne de télévision C8 diffuse depuis le 17 novembre dernier chaque dimanche soir quatre épisodes de la première saison de Survivant désigné. Lancée en 2015, cette série étatsunienne s’est arrêtée au terme de trois saisons en juillet 2019. On trouve parmi ses auteurs David Guggenheim, un rédacteur des discours de Bill Clinton et d’Al Gore et l’acteur – producteur Kal Penn, fort proche de l’entourage de Barack Obama. Quant à la vedette principale, le Canadien Kiefer Sutherland, elle ne cache pas sa sympathie pour le Nouveau Parti démocratique, l’équivalent à Ottawa de Génération.sde Benoît Hamon. Cette série synthétise toutes les lubies néo-conservatrices et progressistes qui constituent l’idéologie de l’État profond yankee.
Librement inspirée des aventures de Jack Ryan, le héros de Tom Clancy, l’intrigue tourne autour du « survivant désigné » Thomas Adam Kirkman. Lors de l’investiture présidentielle tous les quatre ans et au moment du discours annuel du président des États-Unis sur l’état de l’Union devant les deux chambres réunies du Congrès, la Maison Blanche désigne un membre du gouvernement qui, placé sous la protection du Secret Service dans un lieu tenu secret, doit assumer en cas de destruction des institutions la continuité de l’État et devenir le nouveau président des États-Unis. Au lendemain du 11 septembre 2001, le vice-président Dick Cheney et le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux étaient ces « survivants désignés ». Le 20 janvier 2009, jour de la prestation de serment de Barack Obama, le secrétaire à la Défense, le républicain Robert Gates, maintenu dans ses fonctions par le nouvel élu démocrate, assumait ce rôle.
Depuis 2005, le Congrès choisit lui aussi des sénateurs et des représentants « survivants » qui assisteront le cas échéant le nouveau président afin de renforcer leur légitimité respective. La série s’attarde un peu sur cette fragilité constitutionnelle intrinsèque. Secrétaire au Logement et au Développement urbain bientôt démissionné, Thomas Kirkman est un universitaire, inscrit chez les indépendants, qui a participé à aucune campagne électorale. Il devient chef de l’État après l’explosion terroriste du Capitole. Susceptible d’accéder au Bureau ovale dans des circonstances tragiques, le « survivant désigné » doit respecter les conditions d’éligibilité à la présidence des USA : y être né, avoir au moins 35 ans et avoir eu sa nomination au poste ministériel confirmée par le Sénat. Pour l’heure, en sont exclus la secrétaire aux Transports de Donald Trump, Elain Chao, originaire de Taïwan, naturalisée en 1972, et Chad Wolf, le secrétaire à la Sécurité intérieure par intérim.
Adopté en 1967, le XXVe amendement n’évoque que le vice-président, même s’il réaffirme toute sa légitimité à succéder au président élu. Le cas s’est présenté à neuf reprises, huit décès et une démission, à savoir Gerald Ford, successeur de Richard Nixon en 1974. Or le vice-président qui accède à la présidence sans avoir été élu se voit souvent décrié. Président de droit du Sénat, il est souvent écarté des affaires courantes par son colistier. Truman découvre le projet Manhattan à la mort de Roosevelt. Depuis Bill Clinton, la vice-présidence a été notoirement revalorisée et son titulaire promu co-responsable des mesures prises par l’exécutif. Ce dédain remonte aux premiers temps des États-Unis quand le vaincu de la présidentielle devenait néanmoins vice-président. Malgré le changement du mode d’élection, cette défiance perdure. John Tyler succède en 1841 à William Henry Harrison investi un mois plus tôt, victime d’une pleurésie mortelle. Perçu comme un homme d’État médiocre, le dixième président Tyler agit cependant en tant que président à part entière et non pas comme un quelconque président par intérim. Il dirige en revanche les États-Unis sans aucun vice-président à ses côtés. En cas de drame, qui l’aurait remplacé ?
Le Congrès vota dès 1792 une première loi de succession présidentielle. Elle prévoyait qu’en cas de vacance de la présidence et de la vice-présidence, la fonction reviendrait au président pro tempore du Sénat (c’est-à-dire le doyen de la majorité sénatoriale, aujourd’hui le républicain de l’Iowa Chuck Grassley), puis au speaker (président) de la Chambre des représentants, soit la démocrate californienne Nancy Pelosi. En 1886, une nouvelle loi modifie l’ordre. La charge présidentielle reviendrait alors au secrétaire d’État (soit Mike Pompeo), puis dans l’ordre protocolaire aux autres secrétaires du Cabinet. En 1947, Harry Truman promulgue un troisième ordre de succession encore en vigueur : vice-président, speaker, président pro tempore du Sénat, secrétaire d’État, secrétaire à la Défense et les onze autres ministres sur les quinze envisagés.
Toutefois, anglais oblige, les textes demeurent assez obscurs. En effet, en cas de destruction complète des institutions, qu’est-ce qui empêcherait les parlementaires survivants d’élire un speakerqui reléguerait ainsi au second plan le survivant désigné de l’exécutif ? Ce dernier serait-il contraint de démissionner quelques jours après son entrée en fonction ? Le « survivant désigné » nouveau président serait-il vraiment obéi ? Dans la série, le gouverneur du Michigan ne reconnaît pas l’autorité de Tom Kirkman, mais (merci les scénaristes !) ce gros naïf accepte de se rendre à Washington où il se fait arrêter pour sédition et conspiration. Mais si le gouverneur avait refusé de se déplacer et obtenu en prime l’aide de son assemblée d’État et de la Cour suprême locale, comment aurait réagi Washington ? Dans ce contexte exceptionnel, un État fédéré pourrait bien aller jusqu’à l’épreuve de force en proclamant sa souveraineté effective.
Ces interrogations ne visent pas que le « survivant désigné », elles concernent aussi le speaker et le président pro tempore. Dans l’éventualité peu probable d’une destitution simultanée de Donald Trump et de Mike Pence, Nancy Pelosi bénéficierait-elle d’une réelle légitimité ? Toutes ces hypothèses montrent en tout cas la méfiance atavique des Étatsuniens pour les modalités non électives de succession du résident au 1600, Pennsylvania Avenue.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°152, mise en ligne sur TV Libertés, le 16 décembre 2019.
15:36 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Zemmour : l’hymne algérien est le seul au monde désignant un adversaire, «en l’occurrence la France»
Source Sputnik cliquez ici
« Les Français se laissent culpabiliser depuis 60 ans » par rapport au passé colonial, a tranché Éric Zemmour dans l’émission Face à l’info, tout en évoquant l’hymne national de l’Algérie dont le texte pointe du doigt son ennemi: la France. Selon lui, c’est le seul hymne au monde désignant un adversaire.
Discutant le mouvement de contestation en Algérie, le polémiste Éric Zemmour s’est prononcé sur le pouvoir algérien, rappelant que l’hymne du pays était le seul chant patriotique évoquant un adversaire, à savoir la France. Cette déclaration est survenue dans l’émission Face à l’info, le 18 décembre :
C’est « le seul hymne au monde qui désigne dans ses propres mots un adversaire, en l’occurrence la France », a-t-il affirmé.
Le point de vue d’Éric Zemmour a été soutenu par l’essayiste Jean Sévillia, interrogé par Valeurs actuelles, qui a rappelé que le Kassaman, écrit par le poète Moufdi Zakaria, « a été composé lors d’une guerre révolutionnaire déclenchée par un mouvement indépendantiste et nationaliste qui agissait par la violence contre la France et est devenu l’hymne officiel en 1963 ». C’est pourquoi, la France est mentionnée dans l’hymne en tant qu’ennemi : « Ô France! le temps des palabres est révolu - Nous l'avons clos comme on ferme un livre - Ô France! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes - Prépare toi! voici notre réponse - Le verdict, Notre révolution le rendra - Car nous avons décidé que l'Algérie vivra - Soyez-en témoin! Soyez-en témoin! Soyez-en témoin ! »
« Le FLN tape sur la France »
Bien que la guerre d’indépendance algérienne soit terminée, le passé reliant les deux pays sert toujours de source de culpabilisation pour la France, maintenue par le Front de libération nationale (FLN), a affirmé Éric Zemmour : « Le FLN, régulièrement, lorsqu’il veut montrer qu’il est toujours légitime pour gouverner le pays, quand il est contesté, tape sur la France: il parle génocide, de guerre coloniale… C’est un classique. […] Et les Français se laissent culpabiliser depuis 60 ans. […] C’est un jeu sans fin et les dirigeants du FLN sont les rois pour jouer à ça. »
«Crime contre l’humanité»
En outre, les paroles d’Emmanuel Macron sur un « crime contre l’humanité », qu’il a prononcées lors d’un voyage en Algérie dans le cadre de sa campagne présidentielle, nourrissent la victimisation de la France, selon le polémiste.
Critiquant le pouvoir algérien actuel considéré comme «une caste au pouvoir», Éric Zemmour a donné sa vision des relations entre la France et l’Algérie : « L’Algérie c’est une caste au pouvoir, qui prend tout l’argent et qui donne des bribes et qui, quand elle a un problème, insulte la France et laisse partir un peu d’immigrés pour ouvrir la cocotte-minute, et c’est la France qui les reçoit. »
13:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
10:26 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Français vont-ils être capables de se supporter ?
Bernard Plouvier
Dans la Rome antique, après chaque époque de guerre civile, on décrétait une Indulgentia perfecta. Non pas cette « indulgence plénière », cette « absolution » laxiste de ceux qui ont ensuite dominé l’Urbs, prenant (fort mal) le relais des grands républicains puis des empereurs les plus efficaces, mais l’amnistie pour tous les délits et une peine modérée pour les crimes politiques d’une époque terminée (per-fecta : une fois les faits révolus). En France, on ignore manifestement la chose !
Grand Président Macron y va de sa ritournelle sur les « crimes de la colonisation », pour mieux asseoir l’exploitation des richesses du sol et du sous-sol africain par diverses sociétés multinationales, peut-être celles qui envisagent d’un bon œil de subvenir à certains besoins lors des prochaines campagnes présidentielles.
Et certes, Grand Président Macron a des excuses à faire... mais aux contribuables français des siècles passés, pour le détournement de milliards d’unités de compte prélevées sur le produit des impôts et des taxes, soit ce qu’il en a coûté pour abolir les guerres tribales en Afrique, en Asie et en Océanie, pour sortir de la préhistoire l’Afrique équatoriale, et pour dynamiser un Maghreb médiéval, assoupi sur son coran.
Des excuses sont également nécessaires aux Français contemporains – nous ! – pour leur avoir imposé, sans référendum, une immigration de masse d’origine extra-européenne, strictement inutile, sauf pour relancer une grande distribution mise à mal par le sens de l’économie de la nation française, une immigration où la part des voyous et des émeutiers semble à la fois plus élevée et plus coûteuse que la part des honnêtes pères de famille.
D’un autre côté, décennie après décennie, on veut nous culpabiliser pour une shoah dont ni Charles de Gaulle ni François Mitterrand (il en faut pour tous les goûts) ne jugeaient coupable la nation française. De fait, il y a belle lurette que les rares antijudaïques meurtriers de France ont été exécutés ou sont morts en exil. Cela n’empêche pas certains excités & insatiables de réclamer, année après année, davantage de dédommagements, commémorations, instituts de déploration etc.
De Gaulle a dit en décembre 1969 : « Quant aux Français de demain, je ne vois pas pourquoi ils auraient honte du passé de la France et le renieraient en quoi que ce soit ».
De Mitterrand, on peut à bon droit ne retenir que ce qu’il a dit en 1994 : « La France n’a pas d’excuse à donner pour ce qu’a fait l’État de Vichy... C’est une demande excessive de gens qui ne sentent pas profondément ce qu’est l’honneur d’être Français... C’est l’entretien de la haine et ce n’est pas la haine qui doit gouverner le France ».
Aucun État, aucune Nation ne sont exempts de fautes et de crimes, c’est la seule leçon universelle de l’histoire. Mais pour aller de l’avant, pour demeurer une Nation, il faut savoir réconcilier tous les membres de cette nation. Reconnaître les fautes est utile pour ne pas les reproduire. Mais le rabâchage masochiste n’est que perversion.
Et c’est chose parfaitement intolérable quand les marchands du temple, qui ont intérêt à ressasser encore et encore les errements du passé, tirent un bénéfice de nos divisions. Face à l’avenir et à la montée des périls, les Français de souche européenne doivent s’UNIR.
00:20 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 24 décembre 2019
JOYEUX NOËL À TOUS NOS LECTEURS ET AMIS...
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Toute l’équipe de Synthèse nationale vous souhaite un saint et joyeux Noël !
19:18 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 23 décembre 2019
Des jeunes chassent Lelièvre dans les rues de Bruxelles
Michel Lelièvre, complice de Marc Dutroux, "roué de coups" après sa sortie de prison
Michel Lelièvre, un complice de Marc Dutroux, sorti de prison début décembre après plus de 20 ans d’incarcération, a été agressé jeudi, roué de coups et son appartement saccagé, a affirmé son avocate à la chaîne RTL.
Selon Me Benjamine Bovy, il a d’abord été reconnu mardi par des personnes qui l’ont insulté près de son domicile d’Anderlecht (commune de Bruxelles), puis il a été une seconde fois pris à partie jeudi, « roué de coups et passé à tabac ». Son appartement a également été saccagé, selon la même source.
Michel Lelièvre, en libération conditionnelle depuis le 2 décembre, a été condamné en 2004 à 25 ans de prison pour sa participation à l’enlèvement et à la séquestration de plusieurs des victimes du pédophile belge.
Aujourd’hui âgé de 48 ans, Michel Lelièvre avait été arrêté en 1996 en même temps que Marc Dutroux et Michelle Martin, qui était à l’époque la compagne du pédophile.
Michel Lelièvre était considéré comme « l’homme à tout faire » de Dutroux, qui a été condamné à perpétuité.
Lire l’article entier sur bfmtv.com
19:06 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Nouvelle réalité : répression & laxisme
En 1943, au pire moment d’incertitude, un politicien écarté de toute fonction publique, le député-affairiste Anatole de Monzie (en médaillon) a écrit (in La saison des juges) : « La répression ne saurait se manifester que par crises : l’alternance de la poigne et du pardon constitue la norme des sociétés ».
Quelle sublime stupidité, à la mesure du personnage vénal et ambigu, qui, durant sa période de gloire, dans les années trente, flirtait avec Mussolini et avec des agents du PCF stalinien ! Car il peut coexister répression et laxisme aussi abjects l’une que l’autre. Et cette dualité définit les périodes de décadence.
Notre société libérale faisandée – celle de France, de Belgique, des Pays-Bas, de l’Allemagne et des pays scandinaves – a instauré une « Justice » schizophrène où coexiste le laxisme le plus effarant et la répression la plus étonnante de la simple observation des réalités sociales.
On n’en est même plus au stade de la négation de la liberté d’expression de la pensée non-conformiste. On en est arrivé à condamner ceux qui observent les faits réels et en déduisent la moins improbable évolution de notre société !
D’un côté, règne le plus total laxisme envers les criminels et les délinquants issus de l’immigration extra-européenne, ni punis pour leurs encouragements à la haine meurtrière envers les Blancs ou pour leurs innombrables vols et dégradations de biens privés et publics, ni même punis pour leurs viols. Et cela peut s’expliquer de trois façons.
La quantité phénoménale de crimes et de délits commis par les envahisseurs pourrait décourager nos merveilleux magistrats. D’autant que certains d’entre eux ne jugent pas selon leur conscience éthique, mais sur des critères politiques... chacun connaît cette merveille appelée « Syndicat de la magistrature » et son fameux Mur !
La seconde explication serait celle de la démagogie électoraliste. Les politiciens de gouvernement, qui dirigent notre « Justice », ne peuvent fâcher leurs sponsors, qui profitent des bénéfices du détournement d’énormes sommes tirées des impôts et des taxes vers la consommation de masse favorisée par les subventions de tous ordres en faveur des immigrés inutilement importés.
La troisième serait celle – impensable dans nos démocraties où les politiciens sont sélectionnés pour leur scrupuleuse honnêteté, cela va sans dire – de la pure trahison, soit le financement des partis de la démagogie par l’argent étranger : l’islamo-pétrodollar et / ou celui du trafic d’armes ou des stupéfiants.
Quelle qu’en soit la raison, du côté des envahisseurs, on observe un effarant laxisme judiciaire. Nantes, Brest et Rennes sont en train de rejoindre Marseille, Villeurbanne ou Roubaix au palmarès des villes insalubres, malades de l’immigration extra-européenne et tout le monde s’en moque !
C’est d’ailleurs la même quasi-impunité pour les politiciens qui ont (Oh ! à peine) fauté contre la probité dans l’exercice de leurs charges électives. Pourvu qu’ils ne crachent pas dans la soupe en dénonçant leurs petits camarades et qu’ils hurlent haut et fort leur attachement aux valeurs du brassage des races, des droits de toutes les minorités même les plus improbables et qu’ils respectent le veau d’or, ils sont assurés de peines ultralégères, vite « oubliées » des media aux ordres. On ne compte plus les pourris inéligibles qui font leur rentrée dans les sinécures de la Ripoublique !
En revanche, la répression écrase les odieux réfractaires aux bizarreries sexuelles ou aux charmes du métissage généralisé, conséquence inéluctable, à terme, de l’immigration-invasion. Les condamnations pleuvent un peu partout en Europe occidentale sur ces thèmes.
Notre société va mal, par l’effet du matraquage médiatique et surtout de l’irréflexion de la masse à qui ne suffit plus seulement « du pain et des jeux », mais qui réclame les promesses les plus absurdes et obtient les reculs les plus ahurissants de gouvernants apeurés.
Le parlementarisme a toujours démontré sa totale inefficacité en cas de grave crise de société. Il est temps de remodeler les institutions.
19:00 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ma bonne semaine de mauvaise foi !
Par Patrice Lemaître
Du Brexit
Vos médias vous ont tous dit au sujet du Brexit (presque sans aucune exception) :
- Que les Anglais, dans leur grande majorité, regrettaient leur vote.
- Que la démocratie imposait que l’on refasse un référendum, pour annuler le « No » sacrilège, vainqueur du 1er référendum.
- Que des centaines de milliers de chômeurs supplémentaires allaient payer cette folie démocratique : le « No » des Britanniques à l’Europe qui impliquait leur sortie de l’Union Européenne.
• Que le Parlement britannique essayait de rattraper cette immense erreur historique, en empêchant, depuis deux ans, les conservateurs, favorables à la sortie (Brexit) de mener à bien cette décision voulue par une légère majorité du peuple anglais, etc.
Vous vous attendiez donc logiquement à une déroute électorale du premier ministre Boris Johnson aux élections législatives de la semaine dernière. Et bien non, ce fut au contraire un score historique pour lui et son parti conservateur, partisans du Brexit, un score jamais atteint depuis… Margaret Thatcher ! Ce qui montre bien que cette Europe qui nous dirige, cette Europe de la finance et des technocrates asservis a de moins en moins la cote auprès des peuples. Mais cela, aucun média ne vous le dira.
Réforme des retraites
Cela fait 10 jours que le mouvement social contre le régime des retraites a débuté, et on parle tous les jours de ces manifestants de la CGT, CFDT ou autres, des enseignants, du personnel médical qui sont dans la rue afin de crier leur refus de cette réforme. Par contre, aucun média ne parle de ceux qui sont « pour » cette réforme. Et ils existent…
Ainsi, si 54% des Français se disaient la semaine dernière favorables aux grèves et aux mouvements sociaux, sur le contenu même de la réforme, un sondé sur deux se disait favorable au projet (37% « plutôt favorables » et 13% « très favorables »), tandis que 49% s’y disaient opposés (31% « plutôt opposés » et 18% « très opposés »).
Ce qu’apprécient avant tout les Français, c’est de pouvoir partir deux ans plus tôt si l’on exerce un métier pénible, et cela peut se comprendre aisément (91%). Ensuite, une pension minimale à 1000€ pour une vie au SMIC (81%), et le petit coup de pouce pour les professions agricoles… Appréciée aussi la majoration de 5% accordée à l’un des parents dès le premier enfant (79%). À noter que la suppression des « régimes spéciaux », responsables de tous les blocages occasionnés par la CGT, est réclamée par 70% de nos concitoyens.
Par contre le système « par points » et l’âge pivot à 64 ans sont les deux mesures les plus rejetées.
Sur l’ensemble de la réforme 56% des Français considèrent que le nouveau système de retraite ne permettra pas de bénéficier d’un niveau de pension de retraite équivalent au système actuel, alors que chez les 65 ans et plus, on pense massivement que cela ne sera pas pire.
De Delevoye en Pietraswesky
Jean-Luc Delevoye a fini par démissionner, avant que l’on ne puisse plus compter ses innombrables niches et retraites que la victime du syndrome d’Alzheimer avait oublié de déclarer. Mais ne doutons pas un instant que cet état de fait soit personnel. Il est en effet un révélateur magnifique du pourrissement complet du Système comme l’écrivait Massimo Luce dans nos colonnes dimanche dernier.
S’il en fallait une nouvelle preuve, qui montre bien que ces gens n’ont aucune pudeur, aucune vergogne, on apprend que le nouveau haut-commissaire aux retraites Laurent Pietraszewski, a déclaré avoir occupé le poste de responsable départemental des ressources humaines au sein de l’entreprise Auchan France pendant près de deux mois : une mission pour laquelle il a touché plus de 71 000 euros, alors qu’il était député.
Il existe en France une Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique. Une question me vient quand même à l’esprit. Si des journalistes sont capables de trouver ces informations cachées par les élus de tous poils… à quoi sert cette Haute Autorité ?
À quand un grand coup de balai ?
Miss France
L’élection de Miss France est loin d’être notre préoccupation principale à Nice Provence Info. Mais nous sommes à l’affût des petits détails de l’info qui sont pourtant révélatrices de notre société actuelle. Le blog de Jean-Marc Morandini nous interpelle sur le déroulement de cette élection qui s’est déroulée il y a quelques jours.
C’est Clémence Botino, Miss Guadeloupe, qui fut sacrée Miss France 2020. Seulement, la jeune femme qui n’était pas du tout la favorite du jury de l’élection fut toutefois élue, comme le révèlent les résultats des votes publiés par l’huissier de justice en charge de la cérémonie et publiés sur le blog. Le jury qui était composé de la footballeuse Amandine Henry, des chanteurs Vitaa et Slimane, de l’actrice Laëtitia Milot, de Miss France 1999 Mareva Galanter, de l’animateur Denis Brogniart et du pâtissier Christophe Michalak, avait classé Miss Guadeloupe à la … 8e place du classement sur les 15 dernières candidates encore en lice !
Mais malgré cette place bien loin du haut du podium, Clémence Botino a accédé à la plus haute marche. Morandini s’interroge donc : pourquoi Miss Guadeloupe a t‑elle été élue Miss France 2020 alors qu’elle n’était qu’à la 8e place du classement établi par le jury, qui avait placé en première place Miss Provence ? Nous sommes complètement indifférents au résultat de cette compétition un peu ringarde, mais on ne peut pas ne pas faire le rapprochement avec les consignes de Delphine Ernotte* dont je parlais déjà la semaine dernière… jusqu’à preuve du contraire !
(*) « Nous incluons dans nos contrats de production une clause de la diversité (…) reflet de la diversité de la société française. » Tweet Delphine Ernotte, patronne de France Télévisions
Source : site Nice-Provence info
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Macron, négationniste de la grandeur française.
11:45 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ordre nouveau raconté par... Rivarol
Robert Spieler, Rivarol cliquez ici
Ordre Nouveau et la création du Front national
Ordre Nouveau… Ce sont des têtes chenues, des femmes et des hommes âgés de plus de soixante-dix ans aujourd’hui, qui se souviennent, cinquante ans après sa création, de cette aventure exaltante que fut Ordre Nouveau, qui fut à l’origine de la création du Front national, et sans qui, peut-être, Jean-Marie Le Pen ne se serait jamais relancé dans le combat politique. André Chanclu et Jacques Mayadoux nous offrent une plongée dans ce passé exaltant, que vécut l’auteur de ces lignes, dans un livre orné d’une croix celtique, paru aux éditions Synthèse. Son titre : Ordre Nouveau, 1969-1973, raconté par ses militants. On y trouve maints témoignages et documents passionnants. Les auteurs écrivent dans leur avant-propos : « Nous y avons vécu le moments les plus fulgurants de notre vie ». La bande son de cet ouvrage, disent-ils, est cette chanson d’Edith Piaf : « Non, je ne regrette rien. », ajoutant : « Oui, nos enfants pourront dire avec fierté : Ordre Nouveau… Mon père / ma mère y était ».
Alain Robert, le chef
Qui, sinon ceux qui ont vécu cette épopée, se souvient d’Alain Robert, qui fut pourtant le cofondateur et le chef d’Ordre Nouveau ? Consultez Internet, et vous aurez des pages consacrées à son homonyme, le « Spider-Man français », connu dans le monde entier pour escalader à mains nues les tours les plus gigantesques. Alain Robert était âgé de 24 ans. Bon orateur, sachant enthousiasmer les jeunes militants, peut-être plus chef de bande (sans aucune connotation négative) que chef de parti, il fait penser à Jean-Pierre Stirbois, en, sans doute, plus charismatique. Après la dissolution d’Ordre Nouveau, la création du Front national et l’épisode du Parti des Forces nouvelles (PFN), il choisit de rejoindre le RPR, et devint un proche de Pasqua. Il réussit ainsi à se faire élire conseiller général et conseiller régional, mais jamais ne put décrocher la députation, qui était sans doute son rêve. Il en conçut certainement de l’amertume et eut peut-être le sentiment de s’être trompé dans ses choix et de ne pas avoir été reconnu à sa juste valeur. Il a, depuis 50 ans, toujours refusé de témoigner. Il s’exprime pour la première fois dans la préface de ce livre passionnant. Il rappelle que cette époque était d’une très grande violence avec la Bande à Baader en Allemagne, les Brigades rouges en Italie, la Gauche prolétarienne en France. Des jeunes de droite, essentiellement anticommunistes au départ, « s’opposaient à l’abandon, par la bourgeoisie et le gaullisme, de leur génération au marxisme » Ils décidèrent de s’organiser, créant, après la dissolution d’Occident, un syndicat étudiant, le GUD, dont un des lieux phares sera Assas. Peu de relais, dit Alain Robert « hormis quelques journalistes comme François Brigneau, Claude Joubert, Gabriel Jeantet ou Jean-Pax Méfret ». Cette phrase sonne étrangement quand on mesure le vide sidéral que nous vivons aujourd’hui. Le GUD et Ordre Nouveau vont créer un nouveau style à droite, très moderne, avec un nouveau graphisme. On se souvient des aventures des célèbres « Rats noirs », sous forme de bande dessinée, qui ridiculisaient les gauchistes et des extraordinaires polices d’écriture inventées par Jack Marchal, un illustrateur génial. Giorgio Almirante et le MSI servirent de modèle à la création d’Ordre Nouveau en décembre 1989. Il y aura ces meetings, dont celui du Palais des Sports en 1971, violemment attaqués par les gauchistes, les ventes à la criée du journal Pour un Ordre nouveau, l’extraordinaire local-bunker du 8, rue des Lombards, puis la dissolution du mouvement en 1973. Nous y reviendrons.
Ce que fut Ordre Nouveau
Pascal Gauchon, ancien membre du bureau politique d’Ordre Nouveau, ancien secrétaire général du PFN, historien de grande qualité, raconte l’ambiance de l’époque. Entré en terminale au prestigieux lycée Louis-le-Grand, il découvre « les fils de ministres, de chefs d’entreprise, d’intellectuels et d’artistes dont beaucoup chantaient les louanges du président Mao, récitant en les savourant ses citations d’une platitude consternante et se montraient en toutes choses d’un sectarisme sans faille, faisant preuve d’une absence totale d’humour ». Gauchon nous livre cette image savoureuse : « Je me souviens de la façon dont ils se félicitaient de la décision chinoise de transformer les feux rouges en feux verts, le rouge ne pouvant être la couleur de l’arrêt » ! Il y avait pourtant des points communs entre les gauchistes et les militants du GUD ou d’Ordre Nouveau : l’engagement, l’absence de respect pour nos aînés, la certitude que nous ferions mieux qu’eux, le mépris des normes bourgeoises, le romantisme révolutionnaire alimenté de notre côté par le souvenir de l’Algérie française ou par l’épopée du Baltikum. Ordre Nouveau, nous dit Pascal Gauchon, « nous fit passer de l’adolescence à l’âge adulte. Ce fut notre roman d’apprentissage ». Jack Marchal nous entraine aux origines d’Ordre Nouveau. Après la dissolution d’Occident, l’objectif de quelques valeureux combattants fut de regrouper toute cette « opposition nationale » disparate, faite d’anciens de l’Algérie française, des comités Tixier, d’Europe-Action, de journalistes influents, d’ « indépendants et paysans » qui vivaient dans le souvenir de Pinay. Après l’échec de l’OAS, cette fois-ci sera la bonne… L’équipe autour d’Alain Robert va s’étoffer. On ira chercher un vieux, l’avocat Galvaire (pensez, il avait 31 ans !), et même de très vieux qui pourtant étaient encore jeunes tels Gabriel Jeantet et François Brigneau. Jack Marchal écrit : « Nous étions une bande de génies, de cloches, de n’importe quoi, de crétins et de héros, tout ce qu’il fallait pour faire un peuple, et nous étions les rois du monde » L’Europe ? « On y croyait dur comme fer », dit Marchal. Notre continent, par nécessité géopolitique, devait s’unir. La Communauté économique européenne en serait un instrument. Le génial dessinateur des Rats noirs décrit ainsi le crash final : « Nous ne soupçonnions pas que ce rêve se fracasserait un jour dans le traquenard de Maastricht. Avouons qu’à cet égard maints maurassiens et gaullistes ont été plus lucides que nous. » Mais il est fascinant de relire les plaquettes présentant le programme d’Ordre Nouveau, d’une incroyable modernité. Tous les thèmes sociologiques et politiques sont abordés, depuis le refus du libéralisme et de la transformation du travailleur et du citoyen en consommateur, jusqu’à la réforme de l’Etat et la refondation de l’Etat et la protection de l’environnement et des ressources naturelles. En cette époque où la droite voit en Israël le « bastion de l’Occident » (cela n’a pas changé), Ordre Nouveau revendique la création d’un Etat palestinien ouvert sur la mer par le rattachement de la bande de Gaza et le retour aux frontières d’avant 1967.
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dimanche, 22 décembre 2019
DE MEPRISABLES MEPRISANTS
Michel Onfray cliquez ici
Le ressentiment joue un rôle moteur dans l’Histoire. On mésestime l’importance que peut tenir dans la généalogie d’un révolutionnaire un moment biographique dans lequel eux ou leurs proches ont pu être humiliés, méprisés, rabaissés par une personne qui détenait le pouvoir de les mettre plus bas que terre du fait de sa position sociale. Qui humilie un jour se fait haïr toujours.
Les intellectuels qui réfléchissent aux grandes causes des grands moments de l’Histoire veulent toujours leur trouver de grandes raisons : or c’en sont souvent de petites qui s’avèrent les plus explicatives… Platon invoque l’Idée, Kant évoque le Progrès, Hegel cherche le Concept, Marx convoque les Masses, Mao la Dialectique qui casse des briques, mais tous ceux connaissent la Révolution française autrement que par ouï-dire savent que la biographie de ses grands acteurs avant 1789 est la plupart du temps faite des ratages qui génèrent des humiliations qu’ils font un jour payer.
Combien dans cette nation d’écrivains qu’était alors la France des Salons se sont rêvés auteurs, dramaturges ou philosophes qui, avant la prise de la Bastille, n’étaient que des écrivaillons sans éditeurs, des trousseurs de pièces de théâtre sans metteur en scène, des auteurs sans succès, voire, comme Robespierre qui se voulait Rousseau, un avocat sans relief doublé d’un poète de sous-préfecture courant après les prix littéraire de province… Marat voulut être aristocrate, puis scientifique, puis philosophe et ne fut qu’un auteur sans succès, un escroc et un voleur. Puis, un jour, la grande Histoire les sort de leurs petites histoires. Ils peuvent alors incendier et décréter la table rase. Taine a magnifiquement raconté cette puissance du ressentiment dans son histoire de la Révolution française.
S’il existe encore dans le futur des gens capables d’écrire l’Histoire, ce dont je doute de plus en plus, le quinquennat d’Emmanuel Macron passera pour un mandat dans lequel le mépris du peuple n’aura jamais été porté à ce point d’incandescence par lui et les siens ! On ne peut être à ce point inconscient de la poudre partout répandue – sauf à vouloir créer les conditions d’une insurrection pour laquelle il revendiquerait alors le statut de sauveur de la démocratie, ce qui est une pensée d’adolescent par définition pas fini… Mais, hélas, l’article 16 de la Constitution le lui permettrait.
L’une des dernières humiliations de sa bande est due à Gérald Darmanin. Dans Paris-Match, le ministre des comptes publics dit ceci de Macron : "Il manque sans doute autour de lui des personnes qui parlent à la France populaire, des gens qui boivent de la bière et mangent avec les doigts. Il manque sans doute un Borloo à Emmanuel Macron." Cette saillie est proprement sidérante !
Cette obscénité fit dire à l’inénarrable meuf pas dead, Sibeth N’Diaye, porte-parole du gouvernement (on a les représentants qu’on peut) : "J’aime beaucoup la bière." Puis ceci : "Dans ma culture africaine on mange avec les doigts. Autrement dit : tout va bien, rien à signaler, rentrez vous coucher bonnes gens. La porteuse de la parole du chef de l’Etat a donc dans la foulée appelé son chauffeur qui, avec force gyrophare, afin de doubler les crétins prisonniers des bouchons, lui a permis de rentre chez elle, s’affaler sur son canapé, se décapsuler une Kronenbourg et manger sa soupe avec les doigts …
Darmanin qui ne manque pas une occasion de faire savoir que sa mère était femme de ménage à la Banque de France, et il a raison d’en être fier, encore faudrait-il qu’elle fut elle aussi fière de ce que dit sa progéniture, perd tout le bénéfice d’une pareille référence, chaque fois qu’il la convoque, comme on le faisait à la Banque de France, pour s’en servir plutôt que de la servir elle et les siens – par exemple, dernièrement, pour expliquer aux Français qu’il estime moyens, très moyens, que sa retraite se trouverait considérablement augmentée grâce à la bonté de monsieur Macron, banquier de formation, ce qui, on en conviendra, est une profession qui prédispose à la bonté envers les plus faibles et les plus fragiles… Idem avec les assureurs qui ont un ami au sommet de l’Etat.
Or, j’ai peine à imaginer que madame Darmanin mère boive de la bière et mange avec ses doigts parce qu’elle serait femme de ménage ! Quelle idée ce fils du peuple se fait-il du peuple ? Ma mère qui fit le même métier que la sienne n’a jamais bu de bière ni mangé à pleines mains – mon père non plus d’ailleurs qui était ouvrier agricole. Nous vivions à quatre dans une petite maison de dix sept mètres carrés sans salle de bain et on n’y a jamais pué ni dévoré la viande à pleine dents ni fait nos besoins sous l’escalier ! Monsieur Gérald Darmanin confond avec ses lointains ancêtres de la guerre du feu du temps que Nadine de Rothschild avait les mêmes ! Il qui ne m’étonnerait pas qu'il ait trop regardé Les Tuche et pas assez lu Proudhon…
J’ajoute ne pas avoir compris non plus pourquoi cette référence à Jean-Louis Borloo ? Pour la bière ou pour le fait de manger avec ses doigts ? Ou pour les deux ?
Le même Darmanin fut parmi les plus violents à l’endroit des gilets-jaunes en les assimilant aux nazis – "C’est la peste brune qui a manifesté à Paris", a-t-il dit le 25 novembre 2018. A la même époque, Benjamin Griveaux faisait lui aussi des gilets-jaunes de méprisables "fumeurs de clopes qui roulent au diesel". En plein mouvement des ronds-points, Darmanin fit également savoir qu’il pouvait comprendre cette colère, puisque, à l'en croire, la vie se montre difficile à Paris où, selon lui, la note moyenne des restaurants s’élève à 200 euros sans les vins – il ne doit pas aller beaucoup dans les restaurants fréquentés par les camarades de sa mère en même temps qu’il a totalement oublié le bistrot que tenait son père où d’aucuns parmi les plus pauvres déjeunaient parfois d’un œuf dur au comptoir. Qu’on se souvienne du magnifique poème de Prévert – un poète libertaire dont, hélas, on connaît plus le nom que l’œuvre.
23:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’endettement et les dépenses publiques causeront la chute de Macron
Marc Rousset
L’année boursière se termine en apothéose, avec un CAC 40 à 6.021,53, ce vendredi 20 décembre 2019, suite au laxisme des banques centrales et à la montagne de liquidités qui sont venues se déverser sur les marchés d’actions, les seuls, avec l’immobilier, sur lesquels il est possible de trouver aujourd’hui du rendement, tout en gonflant la bulle. Et pourtant, le doute et les craintes règnent car, faute d’acheteurs et de vendeurs, les marchés très étroits semblent grimper dans le vide. De plus, au même moment, on apprenait que la France venait de battre, au troisième trimestre 2019, son record d’endettement, à 2.415 milliards d’euros, soit 100,4 % du PIB.
1 % de plus d’intérêts, si les taux remontent, c’est 24 milliards d’euros de plus à trouver, soit beaucoup plus que le montant du déficit des retraites en 2025. La politique laxiste de création monétaire de la BCE, tout comme la confiance des investisseurs et le taux d’intérêt de 0,01 %, ne seront pas éternels. La dette française, qui était de 2.275,8 milliards d’euros en 2017, vient donc encore d’augmenter de 139 milliards d’euros, et elle a plus que doublé depuis la réélection de Chirac en 2002 (936,6 milliards d’euros).
Le dérapage macronien est consternant, d’autant plus que les impôts, en France, sont parmi les plus élevés au monde. Macron ne fait rien pour maîtriser les dépenses publiques, dilapide le budget public dans des dépenses courantes de fonctionnement et gaspille la réduction des charges d’intérêt, suite à la baisse des taux. L’Allemagne, qui a payé des sommes énormes pour sa réunification et mettre à niveau l’Allemagne de l’Est, a une dette publique de 59,2 % du PIB, tandis que la moyenne de la zone euro est à 86,4 %. La situation est d’autant plus critique que la dette des entreprises françaises est de 3.197 milliards d’euros, soit 133,9 % du PIB, et celle des ménages de 1.441 milliards d’euros.
Et s’il n’y avait que la France de Macron ! Car une crise pire que 2008 et 1929 se rapproche. La Banque mondiale redoute une crise financière car le monde croule sous les dettes. L’endettement public et privé (entreprises et particuliers) représente 230 % du PIB mondial, soit 265 % du PIB pour les pays avancés et 170 % du PIB, en progression accélérée pour les pays émergents mal gérés, avec un investissement public en diminution, des emprunts non déclarés auprès de la Chine et des dettes le plus souvent en devises étrangères.
La catastrophe viendra de la croyance Macron/Lagarde que l’on peut générer de la croissance économique en créant de l’argent à partir de rien, que la maîtrise des dépenses publiques, de l’endettement avec une épargne salvatrice ne sont plus nécessaires. La figure historique de la finance aux États-Unis, ancien président de la Fed, Paul Volcker, qui vient de décéder, pensait exactement l’inverse. Il est crédité d’avoir dompté l’inflation d’une main de fer en faisant grimper les taux d’intérêt de 11 % à 20 % en 1978. L’activisme monétaire d’Alan Greenspan, qui succéda à Volcker, en battant en brèche ses principes, aboutit à l’économie de bulles et au krach de 2008. Et rebelote, depuis 2008, avec poursuite du laxisme monétaire et un endettement accéléré.
Il en résulte un basculement récent des banques centrales qui n’ont jamais autant acheté d’or depuis la fin des accords de Bretton Woods en 1971, soit 596 tonnes, en 2018, et 497 tonnes, de janvier à septembre 2019. Selon la Banque de Hongrie, « l’or est un des actifs les plus sûrs. Il est en effet disponible en quantité limitée ; il n’est pas lié au crédit ou à un risque de contrepartie ; il ne dépend pas d’un tiers ou d’un pays. »
La situation de la France, en marche vers l’abîme, est gravissime. Les Français ont besoin de gens sérieux en matière de dépenses publiques et d’immigration (coût annuel de 80 milliards d’euros), d’un homme d’État fort adepte de la realpolitik, style BoJo, Trump, Orbán, Salvini ou Poutine. Macron n’est qu’un technocrate rêveur droit-de l’hommiste, chanceux et habile…
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LE CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME N°17 CONSACRÉ À LA FANE ET AUX ULTRAS DES ANNÉES 1960-1980 COMMENTÉ PAR GEORGES FELTIN-TRACOL
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Pour sa dix-septième livraison, les Cahiers d’histoire du nationalisme reviennent sous la plume alerte et informée de leur directeur, Franck Buleux, sur l’histoire de la FANE (Fédération d’action nationale et européenne) qui « fut probablement l’ultime tentative, sur notre territoire, de former un parti révolutionnaire, d’inspiration nationale-socialiste européenne (p. 5) ». Hormis les articles fielleux de plumitifs engagés et les travaux d’universitaires paresseux, aucune étude sérieuse n’avait jusqu’à ce jour porté sur ce mouvement original et son principal responsable (et non son supposé « Führer »), Marc Fredriksen (18 novembre 1936 – 25 novembre 2011).
Dissoute une première fois en septembre 1980, la FANE connaîtra ensuite deux autres dissolutionssuite à l’annulation pour vices de forme par le Conseil d’État. « Sept ans pour dissoudre la FANE qui a pu ainsi se prévaloir d’avoir été dissoute par des pouvoirs de droite, comme de gauche, faisant ainsi un certain unanimité contre elle (p. 20). » Cela n’empêchera pas les médiats officiels de l’incriminer dans l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, le 3 octobre 1980. Franck Buleux apporte quelques révélations. S’il revient sur la scandaleuse exploitation médiatique de cet attentat, il signale que « le gouvernement islandais a aussi essayé de manipuler l’ex-FANE ou, en tout cas, son président et, au-delà, la France ! (p. 157) »
Une existence mouvementée
« Les sept années de vie de la FANE, entre septembre 1980 et septembre 1987, ont été purement artificielles (pp. 20 – 21). » C’est la raison pour laquelle l’auteur s’arrête à cette année fatidique de 1980. Il signale néanmoins que prévoyant une probable dissolution, la FANE avait suscité dès le 1erjuillet 1980 un Centre de culture européenne et des Faisceaux nationalistes européens (FNE) animés par deux sympathisants non encartés : Henry-Robert Petit et Janpier Dutrieux. Vers 1994, les FNE iront se fondre dans le Parti nationaliste français et européen de Claude Cornilleau. Marc Fredriksen en deviendra le vice-président.
La FANE a souvent suscité des controverses au sein même de la mouvance dans son sens très large, en particulier avec les formations solidaristes, puis nationalistes-révolutionnaires de Jean-Gilles Malliarakis. Cette acrimonie perdure encore aujourd’hui quand on lit les textes rageurs d’un traducteur aigri, acariâtre et atrabilaire installé au Portugal contre un historien talentueux du solidarisme et du tiercérisme…
Assez complet, l’ouvrage de Franck Buleux fournit de belles analyses socio-politiques. Outre le point de vue de Christian Bouchet et un bel hommage inédit de Paul Durand lu le jour des obsèques de Marc Fredriksen, il comporte un cahier photographique, une bibliographie et des entretiens inédits avec Paul Durand, Michel Faci et Michel Caignet. On aurait peut-être souhaité que l’auteur développât mieux les idées diffusées dans sa presse, de Notre Europe à Notre Europe combattante en passant par Les Cahiers européens – Notre Europe. Le tropisme européen est la clé de voûte programmatique de la FANE qui se désignait parfois de « nationale – européenne ».
La FANE apparaît le 8 avril 1966 par la fusion du Comité de soutien à L’Europe réelle, d’Action Occident et des Cercles Charlemagne « dont les membres sont issus d’Occident, regrettant la mise à l’écart de Pierre Sidos, leader historique (p. 11) » tout en prônant de façon paradoxale « le démembrement des nations au profit d’une fédération européenne des régions ethniques (p. 43) ». Créée en mars 1964 par des dissidents d’Occident jugés trop europhiles, Action Occident intègrebientôt Marc Fredriksen, un militant exclu de la Restauration nationale maurrassienne pour « racialisme » et « européisme ». Militait-il dans la fameuse « cellule » royaliste de Saint-Cloud qui en 1968 sera conduite par Bernard Lugan ?
Mise à l’écart, y compris chez les « maudits »
La FANE accueille entre 1966 et 1968 un groupe issu du maigre noyau militant français de Jeune Europe de Jean Thiriart, la Fédération générale des étudiants européens (FGE). Elle la quittera du fait d’un net gauchissement assumée. En 1970, la FANE absorbe Jeune Europe de Nicolas Tendler. La Fédération d’action nationale et européenne s’oppose dès le départ « à une certaine dérive occidentaliste de la droite nationale et radicale française (p. 41) », en particulier sur le philosionisme de l’opposition nationale. « La FANE se distingue des autres mouvements nationaux et nationalistes, non seulement en désignant Israël comme l’ennemi principal, mais aussi en soutenant les mouvements palestiniens, d’obédience marxiste et le plus souvent soutenus par l’Union soviétique (p. 46). »
Voilà pourquoi « avant 1979, la FANE se réclame plus volontiers d’un nationalisme révolutionnaire (p. 32) ». Dans ces milieux relativement clos, les militants de la FANE travaillent avec François Duprat et ses GNR (Groupes nationalistes-révolutionnaires) de base, d’où des références appuyées au péronisme argentin et au baasisme arabe. François Duprat assassiné en 1978, les GNR quittent un FN dont le nouveau secrétaire général, Jean-Pierre Stirbois, provient du « frère ennemi » solidariste, et rejoignent la FANE. Celle-ci s’affiche dès lors nationale-socialiste. Or, « la FANE a une particularité, elle n’a pas un tempérament, ni un comportement jacobin (p. 86) ». En effet, « la FANE ne se définit pas, à proprement parler, comme un parti politique mais se veut être le noyau du futur parti français national-socialiste, lui-même destiné à devenir la section française d’un parti européen de même nature. La FANE se veut transitoire […]. Elle se considère comme un mouvement révolutionnaire (p. 25) ». Du fait de sa constitution initiale, symbolisée par « les trois flèches traversant un cercle (ou une roue) [qui] représentent les trois mouvements à l’origine de la fondation de la FANE (p. 24) », elle « se présente […] comme une fédération, non comme un parti politique traditionnel, même si elle évolua, après l’arrivée des GNR […] en 1978, vers un parti unitaire (p. 24) ». D’où une très grandesouplesse organisationnelle et le fait qu’elle « a toujours accepté la double appartenance partisane politique (p. 30) ».
Aux élections législatives de 1978, Marc Fredriksen est candidat du FN dans la 2e circonscription de la Seine – Saint-Denis où il obtient 1,4 %. Cette candidature frontiste « était une démarche individuelle qui n’engageait pas la FANE (p. 178) », explique Paul Durand. Un an plus tard, à l’occasion de la première campagne électorale en faveur des européennes, en réponse à la liste néo-gaulliste deJacques Chirac et de Michel Debré, « Marc Fredriksen déclare préférer défendre les intérêts de l’Europe en France… que les intérêts de la France en Europe (p. 81) ». Chassés et bannis du FN, les militants de la FANE se méfient d’un PFN (Parti des forces nouvelles) bien trop proche du RPR chiraquien !
Une inflexion nationale-communiste ratée ?
La FANE veut briser la lourde suspicion qui l’entoure en prenant quelques initiatives : un Syndicat national de la presse indépendante et le Lynx Club à vocation culturelle. Dans le même temps, sous le slogan percutant de « Ouvrier fasciste, rejoins nos rangs ! », elle organise une Fédération générale des travailleurs (FGT) ainsi qu’en Seine – Saint-Denis une Union travailliste de France. « Pour la FANE, il faut reprendre le vocabulaire du gauchisme, citer Che Guevara, mais affirmer que la grille analytique du matérialisme et du capitalisme n’est pas fournie par Trotski mais par les Protocoles des sages de Sion (p. 58). » Rappelons qu’en 1979, Jean Cau publie chez Julliard un singulier ouvrage – ni essai ni roman -, Une passion pour Che Guevara. Personne ne savait alors que le jeune Guevara avait cherché à ramener au pouvoir le « général des travailleurs » Juan Peron…
Marc Fredriksen assume cette orientation à gauche contemporaine aux succès internes au sein du MSI de la ligne « gauchiste – fasciste » de Pino Rauti, y compris dans un entretien méconnu donné àL’Événement du Jeudi (n° 135, des 4 au 10 juin 1987). Le dossier porte en plein procès de Klaus Barbie sur une hypothétique « Internationale brune ». À Patrick Séry, Marc Fredriksen répond « que le mieux, à l’heure actuelle, c’est encore le communisme tel qu’il est pratiqué en URSS. […] Le communisme, c’est d’abord une erreur économique. Mais j’ai pour les communistes d’URSS une certaine admiration. Ils ont le sens de l’élite. Le Parti est censé représenter l’élite de la nation. Les dirigeants ne dépendent pas de l’opinion. Et ne rentre pas au PCUS qui veut. La sélection correspond à la noblesse de l’ancien régime. Et aux SS d’hier ». Pour l’anecdote, en dehors de certaines réponses qui tomberaient aujourd’hui sous le coup des lois liberticides en vigueur, il assure au journaliste interloqué qu’« il y a des nationaux-socialistes au PS et surtout au PC. Christian Coutard, qui est le secrétaire général des FNE, était responsable de cellule au Parti communiste ».
La FANE a-t-elle eu une postérité ? Michel Caignet dirigea de 1986 à 1993 le périodique Gaie France, « une revue pour tenter de diffuser des thématiques nationalistes et esthétisantes dans le milieu homosexuel (p. 176) ». N’y a-t-il pas ici les prémices françaises d’un « homo-nationalisme » anti-musulman surtout présent aux Pays-Bas et en Allemagne ?
Une fois encore, ce n°17 des Cahiers d’histoire du nationalisme réussit avec brio à traiter d’un sujet délicat. Saluons chaleureusement Franck Buleux pour ce beau travail d’archéologie politique !
• Franck Buleux, La FANE. La Fédération d’action nationale & européenne. Les « ultras » des années 1960 – 1980, « Cahiers d’histoire du nationalisme », n° 17, 2019, Synthèse nationale, 222 p., 20 €.
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JEUDI PROCHAIN, 26 DÉCEMBRE, L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS AVEC PHILIPPE BERGERON SUR RENÉ GUÉNON
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samedi, 21 décembre 2019
Dette de la France : la dérive mortelle.
Malgré des taux d'emprunts en baisse constante, voire négatifs, et alors même qu'elle détient le triste record européen du niveau des prélèvements obligatoires (48,4 % contre 40,4 % en moyenne pour l'ensemble de l'Europe), la France vient de franchir le seuil des 100 % d'endettement (100,4 %) pour atteindre 2 415 milliards au troisième trimestre 2019 (+200 milliards sur l'année).
À l'origine de cette dérive mortelle pour l'économie réelle du Pays et pour son indépendance, on trouve les dépenses vertigineuses de fonctionnement de l'Etat, la fraude fiscale et sociale, les gaspillages, les mille feuilles administratifs et territoriaux, les sinécures diverses pour amis, les subventions indues à des associations et organisations à entretenir, et, bien sûr, le poids de l'immigration. Tout cela a un coût que les déficits publics aussi abyssaux soient ils ne suffisent pas à couvrir. Il faut donc emprunter.
Les conséquences en sont connues: mesure de rigueur anti sociales, réduction des effectifs et des budgets dans les services régaliens de l'Etat, épée de Damoclès sur les générations futures, et dépendance de la France au bon vouloir des marchés. Qui paye commande. Qui commande enchaîne.
Pas plus que ses predécesseurs, Macron n'est en mesure de faire face. Ni n'en a la volonté.
Un vaste chantier de plus pour la droite nationale lorsque viendra le temps de son arrivée aux responsabilités.
15:45 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Bonne surprise pour Noël : l'émission "Synthèse" avec Jean-Gilles Malliarakis sur Radio Libertés est désormais télévisée
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15:45 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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15:45 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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vendredi, 20 décembre 2019
Vive la gréve !
Le billet de Patrick Parment
Une fois de plus on se trimbale un gouvernement de branquignols. Malgré la tonne de crânes d’œufs qui s’entassent les uns sur les autres, ils sont incapables de nous pondre une retraite susceptible de satisfaire le plus grand nombre. Et pour cause.
Je vois trois obstacles majeurs à l'élaboration d'un régime de retraite convenable qui n’incitent guère à l’optimisme : le déficit démographique du Gaulois et de ses potes européens Blancs dolichocéphales ; la désindustrialisation alors que l’Europe a toujours été le moteur des découvertes dans tous les domaines et que si le monde est ce qu’il est – en bien comme en mal – il nous le doit bien ; l’immigration enfin et tout ce lumpenprolétariat qu’il faudra bien sponsorisé et dont la majorité n’a jamais cotisé un kopek à la Sécu. Autrement dit, nous sommes en train de poser pour nos enfants les germes d’une inévitable guerre civile. `
En attendant, en cette fin décembre, nos bouglionesques syndicats nous offrent une bien belle grève, bien dodue comme on les aime. C’est-à-dire de celles qui produisent de l’emmerdement maximum dans le quotidien des Français. J'ai une pensée émue pour nos braves fonctionnaires de la SNCF et de la RAPT dont la vie est un calvaire permanent et un chemin de croix digne de l’enfer. Mais merci messieurs, car il y aura moins de ripailles, de grandes et grosses bouffes sponsorisées par Carrefour & C° qui en profitent pour nous fourguer leurs saloperies chimiquement pures et donc moins de gugusses repus aux urgences.
Merci aussi pour ces économies d’énergie qui vont ravir Bruno Le Maire et son pote à l’industrie. Merci aussi, ô grévistes, pour obliger nos concitoyens à pédaler comme des dingues sur des vélos de fortune car c’est excellent pour la santé nous disent les cardiologues.
Une grève, ça nous rappelle forcément ces jours les plus sombres de notre histoire où les Français pétaient la santé faute de bonne bouffe à tel point que l’on ne compte plus les centenaires. Le dernier poilu vient de mourir, il a survécu à deux Guerres Mondiales.
Merci, grévistes, pour cette cure d’amaigrissement forcée. Votre portefeuille s’amenuise mais notre santé grandit. Merci ! Merci aussi, car grâce à vous et par l’intermédiaire d’une télévision aux programmes de fête aussi merdiques que d’habitude, papa va grimper sur maman et nous faire de beaux enfants qui paieront nos retraites.
La seule chose que je regrette, c’est que nos féministes de service n’aient pas encore réussi à imposer cette noble figure de nos mythologies enfantines : la mère Noël.
Allez, bonne grève…
11:28 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
00:53 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Parti de la France demande l'arrestation et la condamnation des cégétistes qui sabotent le réseau électrique
Communiqué du Parti de la France
Dans plusieurs villes de France, notamment à Lyon, Nantes ainsi qu'en Gironde, des saboteurs d'extrême-gauche affiliés à des syndicats rouges et soutenus par la CGT ont procédé à des coupures d'électricité pénalisant ainsi en plein hiver des milliers de foyers et compromettant, par la rupture de toute une série de services publics, la sécurité de nos compatriotes.
Le Parti de la France demande aux différents Parquets territorialement compétents de se saisir de ces cas délictueux et de procéder à l'ouverture d'une enquête préliminaire.
Le Parti de la France rappelle que l'article R323-37 du code de l'énergie prévoit une amende de 1.500 euros pour de tels faits et que les auteurs d'actes de sabotage, de destruction ou de détérioration de matériels ou d'équipements publics, dès lors qu'ils portent atteinte aux intérêts de la Nation sont, quant à eux, en vertu de l'article 441-9 du code pénal, passibles de quinze ans de détention criminelle.
00:47 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 19 décembre 2019
Bernard-Henri Lévy n’est-il pas en partie responsable du massacre des chrétiens du Nigéria ?
Bernard-Henri Levy, que certains s’évertuent à qualifier de “philosophe”, a pondu il y a quelques jours un article sur le massacre des chrétiens au Nigéria.
Quelle ne fut pas notre surprise de voir diverses officines catholiques, y compris de la Tradition, se faire les relais de cette tribune de Bernard-Henri Levy.
Bien sûr, c’est une vérité indiscutable : les chrétiens du Nigéria sont persécutés et beaucoup ont déjà été mis à mort.
Mais Bernard-Henri Levy ne porte-t-il pas lui-même une lourde responsabilité dans cette situation ?
Souvenons-nous de son rôle dans le renversement de Kadhafi dont les premiers bénéficiaires furent les diverses organisations djihadistes de type Etat Islamique. BHL fut l’un des instigateurs du chaos libyen. Grâce à ce chaos, de nombreuses organisations djihadistes ont pu s’emparer d’armes de guerre en grandes quantités.
La prolifération de milices djihadistes en Afrique noire a largement été facilitée par le chaos libyen orchestré par les amis de Bernard-Henri Levy.
Ensuite, Bernard-Henri Levy a encore tenté d’exporter le chaos en Syrie. Là-encore, les chrétiens d’Orient en furent les premières victimes.
Et il faut rappeler aussi les liens étroits entre Israël – dont Bernard-Henri Levy est un laudateur inconditionnel – et différents groupes djihadistes, certains ayant même pu se faire hospitaliser en Israël après avoir été blessés en Syrie.
Enfin, il faut visiblement rappeler à ces catholiques européens qui ont la mémoire courte que Bernard-Henri Levy s’est toujours montré un adversaire du catholicisme en France, témoignant d’ailleurs d’une grande colère lorsque sa sœur Véronique s’est convertie au catholicisme.
source: MPI
17:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |