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vendredi, 06 décembre 2019

Tenue ce samedi à Paris de l'assemblée annuelle de la Dissidence française

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Présentation

Le samedi 7 décembre prochain à Paris, la Dissidence Française organise la 4ème édition de ReVolt, son assemblée annuelle. Comme chaque année, cet évènement se déroulera en deux parties :  une première partie réservée aux adhérents DF le matin (de 10h à 12h30) et consacrée au bilan de l’année militante, à la vie interne du parti, et aux perspectives pour l’année 2020, et une seconde partie ouverte à tous l’après-midi (de 14h à 18h) qui s’articule autour de conférences et de débats avec nos invités.

Invités et déroulement

Cette année, nous accueillons plusieurs intervenants de qualité qui traiteront à la fois d’actualité politique et de stratégie militante :

  • Gabriele Adinolfi, directeur du Centre d’Etudes Polaris et des Lansquenets (Italie)
  • Georges Feltin-Tracol, essayiste
  • Lucien Cerise, essayiste et spécialiste de l’ingénierie sociale
  • Damien Lenoir, conseiller régional de Normandie et conseiller municipal du Havre (DF)
  • Vincent Vauclin, essayiste, président de la Dissidence Française et candidat tête de liste de la Reconquête aux européennes de 2019

Participation aux frais

Il sera demandé à chaque participant une participation de 5 euros (espèces ou chèque), à régler sur place avant d’accéder à l’évènement. Les adhérents DF sont priés de se munir de leur carte d’adhésion 2019 pour accéder à la première partie de l’évènement. Des stands seront présents sur place où vous pourrez retrouver nos tracts, livres, stickers et brochures.

Plus d'infos cliquez ici

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6 décembre: fêtons la Saint Nicolas.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Témoignage de la profondeur de notre histoire européenne, la Saint Nicolas n'est pas seulement la fête des enfants sages, ni un simple hommage à Nicolas de Myrhe, saint évêque de Lycie, Patron de notre belle Lorraine et figure iconique de l'Alsace, de l'Allemagne, de la Scandinavie et de la Russie.
 
Elle est aussi un rappel de la présence d'Odin toujours accompagné de ses deux corbeaux "qui voient tout", et de son cheval Sleipnir, tout comme saint Nicolas est accompagné de deux Zwarte Pieten et de son cheval. Tout comme Odin, Nicolas est aussi le chef de la chasse sauvage au cours de laquelle les âmes des morts rendent visite à la terre. Et comme Odin était accompagné de son valet Eckhart, Saint Nicolas l'est de Pierre Lenoir.
 
N'oublions pas qui nous sommes, d'où nous venons et de quoi nous sommes faits.

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Les éditions Déterna viennent de rééditer "Mussolini intime" de Vittorio Mussolini

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Entretien avec Philippe Randa qui vient de rééditer Mussolini intime aux Éditions Déterna ; livre écrit par le fils du Duce Vittorio Mussolini.

(Propos recueillis par Aliénor Marquet)

Il y a près d’un siècle apparaissait un nouveau vocabulaire politique : celui du fascisme dont les idées devaient marquer le XXe siècle en lettres de feu et de sang.

Découvrir le créateur du fascisme, c’est précisément ce à quoi nous convie Vittorio Mussolini, le fils du dictateur italien. Découvrir Mussolini au quotidien, son vécu au jour le jour en famille, raconté au gré d’une mémoire qui, volontairement, néglige l’homme public pour mieux cerner le souvenir du « Padre ». Il s’agit véritablement, comme le titre du livre l’indique de Mussolini dans l’intimité.

Ce livre est aussi celui de l’histoire d’une famille très forte, très unie, très italienne, dont le nom domina un pays tout entier pendant plus de vingt ans…

Nettement divisée en deux clans, celui des hommes et celui des femmes, cette « famiglia » typique, que l’on aurait fort bien pu croiser dans les faubourgs de Marseille ou de New York voici encore trente ou quarante ans, possède son histoire propre, fondée sur la misère, l’opiniâtreté, le courage et l’espérance, qui sont le lot des émigrés. Mussolini qui rêva de l’Amérique partit finalement à la conquête de son propre pays. C’est chez lui qu’il fit fortune.

Voici Mussolini et ses femmes – épouse, filles ou maîtresses – construisant simultanément sa propre légende, l’histoire de sa patrie et le bonheur fragile de sa famille. Mussolini travailleur infatiguable, socialiste et fasciste, humble chef de famille et potentat, lucide et illuminé, froid et désemparé, Mussolini vivant, réanimé par son fils Vittorio, son propre sang.

Ce fils, Vittorio, était rès proche de son père, notamment durant la République de Salo ; il l’accompagnait jusque chez le Führer…

En effet, ce fut le cas notamment après la libération par Otto Skorzeny, en septembre 1943 de Mussolini, prisonnier au Grand Hôtel du Campo Imperatore. Vittorio rejoignit son père directement au grand quartier général du Führer où celui-ci demanda au Duce de retourner en Italie afin d’y reprendre le Pouvoir. Le 16 septembre suivant, celui-ci annonça à la radio : « À partir d’aujourd’hui, je reprends la direction suprême du fascisme en Italie. »

Ce fils Vittorio, qui était-il ?

Passionné de cinéma, Vittorio Mussolini (1916-1996) dirigea le magazine Cinéma et fut président de la maison de production, l’Alliance Cinématographique Italienne. À la mort de son frère Bruno en 1941, il hérita de la présidence de la Fédération de boxe italienne. Durant la république de Salo, il s’activa pour la reconstruction d’un gouvernement fasciste en Italie. Producteur de films, scénariste dans les années 1940, il s’exila en Argentine où il vécut sans plus s’occuper de cinéma. Revenu en Italie en 1967, il y passa le reste de ses jours.

Source EuroLibertés cliquez là

Mussolini intime, Vittorio Mussolini, éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », 212 pages, 25 euros. Pour commander ce livre cliquez ici

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Marcel Gauchet, état des lieux dans une France déboussolée

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Marcel Gauchet est philosophe et historien, rédacteur en chef de la revue Débat qu’il a fondée avec Pierre Nora en 1980. Publiant dans de nombreuses revues et magazines, peu sujet aux idéologies de l’air du temps, cet entretien à l’Obs (5/12) analyse avec pertinence la crise que nous traversons aujourd’hui et dont les Gilets jaunes sont en quelque sorte l’expression.

Pour continuer, cliquez ICI

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jeudi, 05 décembre 2019

Sorties prochaines aux Bouquins de Synthèse nationale

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Treize ans de combat rassemblés dans un livre...

Au moment où Synthèse nationale s’apprê-te à franchir un nouveau cap et afin de comprendre le chemin parcouru depuis la création de notre revue, il nous a semblé utile de publier un nouveau bilan de notre action.

Ce livre rassemble tous les éditoriaux de Roland Hélie publiés dans les 52 livraisons de Synthèse nationale parues à ce jour. Vous y trouverez aussi un historique, année par année, de notre organisation.

À travers cette suite de prises de positions et ce récapitulatif de notre action, vous pourrez ainsi juger le bien-fondé de notre démarche politique.

Pour une Synthèse nationale, Roland Hélie, 2019, 320 pages, 24 euros + 5 euros de port. Sortie le 13 décembre 2019

L'acheter en ligne cliquez ici 

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Le dictionnaire sulfureux de Philippe Randa

Un cadeau parfait pour ceux auxquels vous voulez le plus grand bien ainsi que pour ceux qui vous ont aga-cés au cours de l’année...

Vous trouverez dans ce dictionnaire plusieurs dizaines de définitions revues et corrigées par Philippe Randa,  par ailleurs directeur du site de réinformation EuroLibertés, donc volontairement politiquement « incorrectes », qui risquent fort d’énerver les thuriféraires de la pensée dominante et tous les justiciers du Système.

À mettre au plus vite entre toutes les mains...

Le dictionnaire sulfureux, Philippe Randa, 2019, 170 pages, 23 euros + 5 euros de port.Sortie le 13 décembre 2019.

L'acheter en ligne cliquez ici 

Vous pouvez aussi commander ces deux ouvrages à Synthèse nationale 9, rue Parrot CS 72809 75012 Paris (chèque à l'ordre de Synthèse nationale).

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Energie éolienne, le vent de la colère

Reportage d'Armel Joubert des Ouches

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23:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Nicolas Gauthier, journaliste à Boulevard Voltaire

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Ecoutez

l'émission cliquez ici

20:09 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les féministes, ça ose tout !

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de Philippe Randa

Un slogan scandé lors d’une manifestation féministe place du Trocadéro à Paris le vendredi 29 novembre dernier a au moins eu le mérite de ne pas passer inaperçu : « Le kérosène, c’est pas pour les avions, c’est pour brûler violeurs et assassins ! »

Dénoncé sur les réseaux sociaux, puis sur le site fdesouche, les organisatrices interpellées à ce sujet ont bien dû se sortir comme elles le pouvaient d’un embarras visible… grâce au second degré !

Hé oui ! Appeler au lynchage et au meurtre, c’est, pour l’une des organisatrices dont les propos sont rapportés par le quotidien Libération une affaire à prendre « au second degré. Il faut le comprendre comme : on ne se laissera plus faire, et la peur doit changer de camp. Si on se formalise sur le premier degré, on se trompe de combat. C’est qu’on n’a pas compris d’où vient la violence principale. »

Un second degré digne des slogans de l’extrême gauche, anti-flic ou anti-Front national : de « Un flic, une balle, justice sociale » à « Mort aux fachos ! », on en passe et des plus aimables que ceux-là encore !

On imagine les réactions si dans une manifestation du Rassemblement national, de la Manif pour Tous ou des Identitaires des slogans appelant au lynchage et à brûler vif d’autres personnes avaient ainsi été scandés !

Au fait, ces tendres harpies aux méthodes si définitives et si modérément humaines, personne n’a eu l’idée de leur demander ce qu’elles pensaient du rétablissement de la peine de mort pour les criminels, pédophiles et autres personnages qui, depuis quarante ans en France, ont échappé à la « bascule à Charlot » (1).

Peut-être y aurait-il des salauds moins salauds que d’autres pour ces dames-là…

Michel Audiard disait que « les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît ! »… Les féministes, c’est du pareil au même, la preuve !

(1) Un des surnoms de la guillotine.

EuroLibertés cliquez ici

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Hommage aux combattants de l'Algérie française.

stele_oas_perpinya_la_clau.jpgL'avis de Jean-François Touzé
 
Le 5 décembre est censé être une journée d'hommage aux morts pour la France en Algérie.
 
Alors honorons le souvenir de nos soldats  tombés dans les djebels, de nos civils massacrés par la sauvagerie des fellaghas et de tous les combattants, militaires et civils de l'Algérie française. Honneur à nos armées qui avaient gagné cette guerre sur le terrain mais furent trahies à la fois par un pouvoir félon, une gauche et une extrême gauche collaborationniste du FLN dont elles portaient les valises, et une opinion publique indifférente et manipulée. Sans oublier les syndicats rouges, complices des poseurs de bombes, les mêmes que l'on voit aujourd'hui à l'œuvre pour bloquer la France et prendre les Français en otages.
 
Et, bien sûr, honneur à ceux de l'OAS.

14:26 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des cendres renaît le Proche-Orient.

 
Six ans de guerre et de jihadisme ont laissé des champs de ruines au Proche-Orient. Dans ces pays secoués, Liban, Jordanie, Egypte…, voire dévastés comme la Syrie et l'Irak, des jeunes se sont levés à l’aube de Noël 2013.  Des jeunes qui ont pris à bras le corps le sort des chrétiens, des minorités, et de tous ceux que la guerre et le terrorisme ont rendu vulnérables. Vous ne leur rendrez pas leur souvenir, mais vous leur redonnerez le sourire.  Ils ont vu la mort, montrez leur la vie ! En ce #GivingTuesday, soutenez les projets de développement et d’urgence lancés par l’association,  faites un don ici Rejoignez nos volontaires sur le terrain, envoyez votre candidature à notre responsable du pôle des volontaires : volontaires@soschretiensdorient.fr
En savoir plus : ICI

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mercredi, 04 décembre 2019

GRÈVES DU JEUDI 5 DÉCEMBRE : LA POSITION DE LA DISSIDENCE FRANÇAISE

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Communiqué de la Dissidence Française

Alors que le gouvernement Macron entend faire passer en force une énième réforme des retraites aussi injuste qu’inefficace, la grogne monte et la mobilisation se prépare.

Le jeudi 5 décembre, des centaines de milliers de français, salariés, artisans, commerçants, fonctionnaires, agriculteurs ou étudiants, entendent bien faire entendre leur refus de cette réforme des retraites, et plus généralement de la politique économique et sociale menée par le gouvernement Macron qui se caractérise par un niveau de racket fiscal sans précédent et par l’accroissement continu du budget consacré à l’immigration, par le démantèlement de notre système de protection sociale et par les cadeaux fiscaux aux multinationales et au système bancaire et financier.

Dans la lignée de la mobilisation des Gilets Jaunes, cette vaste fronde populaire dépasse les clivages du siècle dernier, et témoigne du ferme refus de cette politique de déclassement économique et de la dérégulation libérale mise en oeuvre par le gouvernement Macron. La Dissidence Française soutient donc l’appel à la mobilisation du 5 décembre et s’associe aux revendications d’une majorité de Français qui refusent de voir sacrifier leurs retraites sur l’autel des économies et des redéploiements budgétaires.

Cependant, nous devons dénoncer l’hypocrisie des centrales syndicales qui, en appelant à voter pour Emmanuel Macron lors des élections présidentielles de 2017, portent une lourde responsabilité dans l’avènement d’un gouvernement qu’ils prétendent aujourd’hui combattre. Par ailleurs, en faisant le choix de la paralysie des transports et du blocage du pays, et donc de la prise en otage des usagers qui en dépendent quotidiennement pour travailler ou étudier, les syndicats choisissent délibérément de cliver l’opinion publique et donc de mettre en péril l’ensemble de mobilisation, quand il aurait été possible d’envisager d’autres types d’actions (grève du zèle, opérations péages et transports gratuits) qui n’auraient pénalisé que les grands groupes et auraient permis de recueillir un plus large soutien populaire en inscrivant la mobilisation dans la durée.

Comme toujours, les syndicats assument leurs rôles d’auxiliaires privilégiés du Système en noyautant et en s’accaparant pour mieux l’étouffer la mobilisation populaire. La Dissidence Française appelle donc ses sympathisants à participer à la mobilisation du 5 décembre et à dénoncer les manoeuvres d’infiltration et de récupération syndicales.

Pour la France et les Français d’abord ! 

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Jeudi 5 décembre l'émission "Synthèse" avec Nicolas Gauthier

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Les précédentes émissions cliquez là

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Nicolas Gauthier de Boulevard Voltaire nous parlera des nouveaux rapports entre Israël et les Etats-Unis...

22:45 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Victor Hugo vous souhaite une bonne journée demain !

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DISCOURS D'INVESTITURE DE THOMAS JOLY, PRÉSIDENT DU PARTI DE LA FRANCE

IVe Congrès du Parti de la France - le relais...

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Ces européens sordides avec leurs retraites égoïstes

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Par Natacha Polony

Il ne manquait plus que ça ! Il faut dire que la réforme des retraites est tellement bien emmanchée qu’il eût été dommage de se priver d’une polémique parfaitement inutile... Des semaines de déclarations contradictoires et de démentis piteux avaient déjà démontré combien le trio Macron-Philippe-Delevoye montre un goût certain pour cet art subtil de tirer le tapis sous les pieds du voisin. Cette fois, c’est Jean-Paul Delevoye qui se prend les pieds dedans sans même avoir eu besoin de l’aide du président.

En l’occurrence, l’ancien ministre de Jacques Chirac, devenu, par la grâce de l’amnésie politique, une incarnation de la conscience sociale, s’exprimait vendredi 29 novembre devant un parterre de jeunes de Créteil pour défendre sa réforme. « La démographie européenne et son vieillissement font que, si on veut garder le même nombre d’actifs dans la machine économique, il va falloir 50 millions de populations entre guillemets “étrangères” pour équilibrer la population active en 2050 en Europe. » Puisqu’on est à Créteil, et que le public est largement issu de l’immigration, le brillant orateur pousse un peu le raisonnement : « Plus un politique n’est capable de parler d’immigration, déplore-t-il, parce que tout le monde s’hystérise. On est dans un moment très malsain de notre démocratie où on cherche à jeter en bouc émissaire : hier c’était le juif, aujourd’hui c’est le musulman, après-demain ça sera encore un autre. »

La tirade mérite qu’on s’y attarde. Donc, la réforme des retraites, dont on nous explique qu’elle doit équilibrer le système au prix de sacrifices pénibles mais nécessaires, ne sert finalement à rien puisque le déficit est une fatalité. C’est écrit, d’ici à 2050, les Européens vieillissants seront incapables de nancer leurs retraites. La rhétorique n’est pas nouvelle. Elle est utilisée depuis quelques décennies pour suggérer aux citoyens des pays euro- péens que toute protestation contre l’absence totale de politique migratoire serait particulièrement malvenue puisqu’ils sont en fait d’ignobles profiteurs espérant perpétuer coûte que coûte les avantages de leur société déclinante, et que cela ne peut se faire que par l’importation d’une main-d’œuvre jeune et laborieuse.

L’idée qu’il puisse y avoir des différences majeures de taux de fécondité en Europe n’entre bien entendu pas en ligne de compte. La France, qui, jusqu’à une période récente – jusqu’à ce que François Hollande achève la politique familiale déjà passablement abîmée par son prédécesseur –, renouvelait quasiment ses générations, aurait donc exactement les mêmes impératifs qu’une Allemagne qui fait depuis des décennies entre 1,2 et 1,5 enfant par femme. Dans cette vision purement utilitariste des êtres humains, les pays se mêlent, comme les individus, dans un flux statistique. Ceux qui sont ici, bien sûr, mais aussi ceux qui arrivent. L’« humanisme » de l’ancien chiraquien consiste à considérer qu’il faut les accueillir parce que nous avons besoin d’eux. Ils ne peuvent pas vivre décemment dans leur pays, auprès des leurs, dans la société qui les a vus naître ? Quelle aubaine ! On ne va quand même pas se donner la peine de rééquilibrer les liens avec l’Afrique, d’œuvrer au développement en évitant le pillage des ressources, matérielles et humaines, puisque, de toute façon, ça arrange tout le monde qu’ils traversent la Méditerranée...

Et puis il y a ces phrases. Sur les musulmans et les juifs, sur l’« hystérie » autour de l’immigration. Tout immigrant, donc, est un musulman. C’est acquis. Et dire cela devant des jeunes de Créteil, c’est leur suggérer « je parle de vos frères, je me préoccupe de vous ». C’est leur dire aussi « vos parents, qui sont venus en France, comme ces gens qui y viendront encore, le font à notre demande. C’est nous qui vous sommes redevables et qui le serons toujours. Or, non seulement nous n’en avons pas assez conscience, nous ne battons pas notre coulpe, mais nous discriminons les musulmans de façon atroce ». Juif des années 1940, cela signifie pogroms, humiliations, risque de mort. Nous sommes abominables. «Nous», bien sûr, face à «vous», face à «eux», «les musulmans ». Car c’est bien le clivage qui se dessine en creux. Et, derrière ces discours bassement racoleurs, on découvre la négation absolue de l’idéal universaliste, qui veut que tout citoyen appartienne à la communauté politique, quelle que soit sa religion. Négation absolue de l’idée même d’intégration, que l’on rend impossible par l’inversion du sentiment de gratitude entre celui qui accueille et celui qui est accueilli.

Récemment, Alain Finkielkraut a maladroitement expliqué à une jeune femme appelée Maboula Soumahoro qu’elle devrait avoir de la « gratitude » envers la France. Scandale immédiat. Nous avons été conditionnés à n’y voir qu’un homme blanc s’adressant à une femme noire dans une injonction odieuse. Alors qu’il ne s’agissait que d’un fils d’immigré parlant à une fille d’immigré. Mais, dans la logique de Jean-Paul Delevoye, c’est la partition qui a gagné. La division du monde entre « les musulmans » et ceux qui leur doivent leurs retraites. Et ce monde-là sera tout sauf apaisé.

Source : Marianne 6 au 12/12/2019

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mardi, 03 décembre 2019

Parti de la France : Carl Lang passe la main

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Jean-Claude Rolinat Présent cliquez là

Créé il y a dix ans par Carl Lang, accompagné d’un certain nombre d’« anciens » fidèles de Jean-Marie Le Pen qui n’acceptaient pas la nouvelle direction du Front national, ni la voie empruntée par celle-ci, le Parti de la France (PDF) tenait samedi à Paris, dans le 9e arrondissement, son 4e congrès statutaire.

A l’ordre du jour, le renouvellement de ses instances dirigeantes. Ambiance particulière, car son Président fondateur, Carl Lang, avait confié qu’il ne souhaitait pas briguer un nouveau mandat, et qu’il voulait faciliter un rajeunissement des cadres. Un coup de « jeunisme », peut-être, pour un petit parti qui se considère comme  le Front National « canal historique ». Il est vrai que le suffrage universel ne l’a pas beaucoup favorisé, surtout par un  manque de moyens financiers.

Sa gestion rigoureuse par la trésorière Myriam Baeckeroot pourrait lui permettre de se réclamer, sans usurpation aucune, du slogan « tête haute et mains propres ». Son implantation militante l’autorise à espérer quelques succès locaux lors des prochaines élections municipales. Car, le point fort de ce mouvement politique, complètement marginalisé sur la scène médiatique, c’est la fidélité de ses militants et responsables locaux, dont la densité de l’implantation varie fortement, bien sûr, d’une région à l’autre.

Trois élus locaux du PdF ont fait part de leur expérience municipale : Alexandre Simonnot, qui s’était illustré dans l’affaire du préservatif géant à Taverny, Christophe Devillers, conseiller municipal de la petite ville de Ronchamp en Haute-Saône, aux prises avec la majorité, et le conseiller Louis Noguès, au Mans, qui donne du fil à retordre au maire PS de la ville, l’ancien ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll.

Une page s’est tournée lorsque les résultats des élections internes ont été communiqués à la salle, où l’on reconnaissait des figures historiques du mouvement national, comme Roger Holeindre, toujours bon pied bon œil - même si le poids des ans se fait sentir -, Michel Bayvet, Fernand Le Rachinel, Christian Baeckeroot, Eric Pinel, Dominique Slabolepszy, Patrick Paumard et j’en oublie…

Il appartenait à Thomas Joly, nouveau Président élu à l’unanimité des participants, de clore les débats, entouré d’une  direction resserrée, avec le jeune Bruno Hirout, délégué départemental du Calvados, qui devient secrétaire général, et l’expérimenté Jean-François Touzé, délégué général, ainsi que Sylvie Lambotte, trésorière.

Le Président a remercié chaleureusement Carl Lang pour tout le travail brillamment accompli, et rappelé les fondamentaux du mouvement sur les questions de société, et sa résistance farouche au « Grand remplacement » qui s’opère dans le pays, sous nos yeux, lentement mais sûrement.

Une amicale passation de témoin, sagement préparée par le Président sortant ,qui entend poursuivre le combat national sous d’autres formes. Une journée studieuse, portée par l’excitation du renouvellement où l’espérance se mêlait, tout naturellement, à un vague sentiment de nostalgie. Une page s’est tournée…

22:58 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’OTAN, il faut en sortir. Et vite !

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Au moment où, afin de célébrer les 70 ans du Traité atlantique, débute à Londres un sommet de l’OTAN sous haute surveillance américaine et dans la discorde européenne, le Parti de la France rappelle son opposition totale, absolue et définitive à la persistance d’une alliance militaire intégrée dont l’objet n’a plus aucune raison d’être depuis la fin de la guerre froide et la dissolution des forces du Pacte de Varsovie.
 
L’organisation atlantique qui ne répond à aucune des nécessités de défense civilisationnelle de notre Europe n’est qu’un outil dont use Washington pour appuyer sa politique de domination mondiale, stratégique, économique et moralisatrice tout en écartant un rapprochement partenarial entre l’Union européenne et la Russie que sa position géographique, son Histoire, ses intérêts et sa dimension spirituelle désignent comme notre alliée naturel
 
L’exercice « Europe Defender » qui mobilisera au printemps prochain près de 40 000 soldats dont plus de la moitié américains sera pour nous l’occasion de rappeler que l’Europe ne peut attendre son salut que d’elle même.

22:54 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les paradoxes d'Emmanuel Macron

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Seul au monde, Emmanuel Macron ? Sur trois dos­siers de politique étrangère majeurs, le président français a provoqué une onde de choc chez ses partenaires européens. Sur l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), tout d’abord, lorsqu’il a décrit l’organisation en « état de mort cérébrale » dans un entretien, début novembre, à The Economist. Sur le rapprochement avec la Russie, en­suite, en appelant à « repenser la relation stratégique » avec Mos­cou, confirmant ainsi un tournant amorcé dès cet été, lors de la réu­nion des ambassadeurs à Paris. Sur l’élargissement de l’Europe, enfin, la France a mis son veto à l’ouverture de négociations avec la Macédoine du Nord et l’Albanie, deux pays au centre de tous les trafics.

Voir la suite ICI

16:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 02 décembre 2019

RAPPEL Dimanche 8 décembre : Fête du livre de Renaissance catholique

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Plus d'informations cliquez là

16:15 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lancement du premier gazoduc reliant la Chine à la Russie

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Le Président Poutine et son homologue chinois Xi Jinping ont salué lundi le lancement du premier gazoduc reliant les deux pays, lors de la cérémonie d'inauguration de cette entreprise baptisée « Force de Sibérie », inauguration qualifiée par Vladimir Poutine "d'événement véritablement historique, non seulement pour le marché mondial de l'énergie, mais avant tout pour la Russie et pour la Chine". 
 
Historique, l'événement l'est sans nul doute. Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour l'Europe.
 
Ce gazoduc vient, en effet, entériner et en quelque sorte concrétiser le rapprochement stratégique, économique et géo-politique des deux pays, éloignant de fait un peu plus le grand espoir civilisationnel d'un immense  ensemble eurasien a partir de notre Europe et de l'empire russe.
 
Tout a été fait, depuis trente ans, par les Etats Unis d'Amérique et leurs auxiliaires européens, pour créer les conditions d'une faille entre l'ouest et l'est de notre continent poussant ainsi la Russie à renouer avec ses tropismes orientaux.
 
Il n'est pourtant pas trop tard. Que l'Europe se réveille enfin par le sursaut attendu de ses peuples et la montée de forces politiques nouvelles, qu'elle rompe avec sa politique servile d'alignement systématique sur les positions de Washington, qu'elle procède au dépassement de l'OTAN, qu'elle annule les sanctions mises en place contre l'économie russe — sanctions "perdantes/perdantes" puisqu'elles étranglent aussi bien les intérêts russes que ceux des États de l'UE en particulier dans le domaine agro-alimentaire — qu'elle se prononce en faveur d'un nouveau paradigme Paris-Rome-Berlin-Moscou... Alors le nécessaire partenariat euro-russe redeviendra d'actualité.
 
Et avec lui l'espoir du retour de l'Histoire européenne.

16:13 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Grève du 5, Black Blocs, Castaner : un policier dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas !

Interview exclusive d’un policier – sous couvert de l’anonymat – sur la grève du 5 décembre, l’attitude des syndicats, du ministre Castaner, les gilets jaunes, les Black Blocs.

À écouter absolument.

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11:41 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Traité de Lisbonne fête ses 10 ans : le jour où la volonté des Français a été trahie

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Retour sur l’événement le plus anti-démocratique de la Ve République

Le mode de fonctionnement de l’Union Européenne que nous connaissons actuellement repose en très grande partie sur ce traité, entré en vigueur le 1er décembre 2009. Suite au vote négatif du peuple français lors du référendum de 2005 au Traité établissant une constitution pour l’Europe (TECE), le nouveau Président Nicolas Sarkozy s’était empressé de faire ratifier, cette fois par le parlement et avec un large soutien de la gauche, le Traité de Lisbonne qui reprenait les points essentiels du précédent traité. Retour chronologique sur ces événements.

Le 29 mai 2005 se tenait ce qui reste à ce jour comme le dernier référendum organisé en France. La question posée était simple : “Pour ou contre l’établissement d’une constitution pour l’Europe ?”. Jusque tard dans la campagne (mars), les sondages prédisent une victoire assez large des partisans du traité. Les principaux partis de l’époque, de gauche comme de droite, le PS, les Verts, l’UDF et l’UMP se battent pour la victoire du «oui». Le Président Jacques Chirac, déjà fatigué, s’emploie tant bien que mal dans une émission sans contradicteur à répondre à un panel de français. Il tente de convaincre. Le débat peut apparaître biaisé, les Nonistes étant facilement qualifiés d’anti-européens, voire pire. Le jour du vote la participation est forte, proche des 70%. Le verdict tombe : les Français rejettent massivement le texte à plus de 54%.

Jacques Chirac n’a pas toujours été un européiste convaincu… Instant magique de lucidité !

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Colonel Corvez : «Les Américains ont utilisé Daech contre les talibans en Afghanistan»

Des combattants irréguliers, soutenus par la CIA, ont commis des atrocités dans leur combat contre les talibans en Afghanistan, accuse Human Rights Watch. Le colonel Alain Corvez, ancien conseiller du général commandant la FINUL (ci-dessous), confirme au micro du Désordre mondial que les États-Unis ont utilisé des membres de Daech contre les talibans.

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PÈLERINAGE 2020: DÉCOUVEZ L'AFFICHE!

Voici l'affiche du prochain pèlerinage de Chartres des 30, 31 mai et 1er juin 2020. Les inscriptions seront ouvertes à partir du dimanche 5 avril (dimanche des Rameaux).

www.nd-chretiente.com

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Le 5, tous dans la rue !

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Par Jarente de Senac

Si l’on part du principe que plus t’es petit, plus t’as une grande gueule, alors la manif du 5 décembre des syndicats répond de ce critère. Car voici belle lurette – et nul ne l’ignore – que les syndicats ne représentent plus grand-chose de ce monde des « travailleurs » si cher au grand Georges Marchais. Aujourd’hui leur pouvoir de nuisance s’exerce essentiellement dans l’administration, là où les fonctionnaires sont à l’abri du chômage. Je veux parler plus précisément des transports – SNCF, RATP – seuls susceptibles d’emmerder le maximum de travailleurs. Tel n’est pas le cas des hôpitaux évidemment dont le personnel se met en grève tout en travaillant. Un bel exemple d’abnégation qui ne risque pas de toucher le gréviste cégétiste de la SNCF. Là où l’on peut mesurer le degré de bêtise de ces syndicats, c’est leur incapacité à imaginer qu’un service gratuit des transports serait plus efficace et surtout plus populaire que la paralysie. Il faut bien dire, à leur décharge, qu’ils sont paralysés du cerveau.

Mais revenons au 5 décembre, où nos syndicats de nantis vont crier victoire, c’est que ce jour symbolique va en fait être l’expression du ras-le-bol de la France d’en bas contre la France d’en haut, celle des Gilets jaunes contre celle des bobos mondialisés du CAC 40, de ses troupes urbanisées, de ses patrons grassouillets et de tout son petit personnel parlementaire et quelques autres encore. Une sorte de rat des villes contre rat des champs. Car, dans cette histoire, les retraites ne sont qu’un prétexte vu que les populations concernées ne sont quasiment pas nées et que d’ici là, comme l’on dit, de l’eau aura coulé sous les ponts. Le 5, on sera donc en présence d’un pays dont la majorité des citoyens entend manifester contre la politique libérale menée par Macron et qui est en train de ruiner ceux-là même qui créent de la richesse au bénéfice de ceux qui en profitent et en tirent les bénéfices plus que grassement.

C’est donc plus une vision de notre avenir qui va animer tous ceux qui vont descendre dans la rue que nos tartignoles syndicalistes que l’Etat macronien – après bien d’autres d’ailleurs – va continuer de déplumer. Car, sur le fond, voici belle lurette que nos gouvernants ont fait tout et n’importe quoi avec ce fleuron des transports qu’était la SNCF. Dernière bêtise en date, d’avoir à obéir aux injonctions de Bruxelles nous obligeant à la privatiser en partie. Mais passons.

Donc, le 5 décembre, on a tout lieu d’espérer que ces Français qui font la France, descendront nombreux dans la rue pour manifester contre ceux qui nous exploitent sans rien donner en retour, ceux qui nous épuisent par leur irresponsabilité, ceux qui veulent éradiquer notre identité, nos modes de vie, nos coutumes au profit d’un monde standard mondialisé. De ce monde-là, on n’en veut pas.

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Le Parti de la France a tenu son quatrième congrès ce samedi 30 novembre à Paris.

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Après avoir entendu et approuvé la présentation des rapports moraux de la Trésorière Myriam Baeckeroot et du Bureau politique par la voix de Carl Lang, Président sortant, qui a rappelé que la Droite nationale ne pouvait compter que sur elle même et que "notre devoir politique était de parler au peuple tout entier", les adhérents réunis pour cette Assemblée générale statutaire ont procédé, sous la présidence de Christian Baeckeroot, à l'élection des instances du mouvement. Du Président d'abord, du Conseil national ensuite qui comportera 44 membres. Du Bureau Politique enfin.
 
Ont été élus au Bureau politique : Christophe Devillers, Réjane Guidon, Bruno Hirout, Roger Holeindre, Guy Jovelin, Jean-Marie Lebraud, Éric Pinel, Jean-Claude Rolinat, Jean-François Touzé, Sylvie Lambotte, Valérie Redl, Alexandre Simonnot, Frantz Isorni, Gilles le Tallec, Guillaume Aiguillé, Thomas Bègue, Tristan Flint d'Aurac, Benjamin Lematte, Didier Monin, Marie-Jeanne Vincent, Frédéric Lengelé.

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Carl Lang n'ayant pas souhaité être candidat à sa succession, Thomas Joly, jusqu'alors Secrétaire général du PdF, a été brillamment élu Président.
 
Il sera entouré à la direction du Parti par Jean-François Touzé, Délégué général, Bruno Hirout, Secrétaire général et Sylvie Lambotte, trésorière, Roger Holeindre demeurant Président d'honneur.
 
D'autres nominations auront lieu ultérieurement pour étoffer ces différentes structures.
 
Au cours d'une table ronde animée par Jean-François Touzé, table ronde consacrée aux prochaines échéances électorales et plus particulièrement aux Municipales de 2020, Christophe Devillers, Louis Noguès, Alexandre Simonnot et Jean-Claude Rolinat, tous élus municipaux, ont fait part de leur expérience tant des campagnes électorales que de leur mandat et mis ces élections en perspective de la stratégie d'implantation et de crédibilisation du parti. 
 
Enfin, dans son discours de clôture marqué par la force de conviction et l'énergie qui l'habitent, Thomas Joly, après avoir rendu hommage à son prédécesseur Carl Lang, a dressé les grandes lignes de son action pour les trois ans qui viennent et ouvert la route à un nouveau départ du Parti de la France dont la vocation est de rassembler le camp national avec ambition et volonté pour promouvoir et faire gagner notre ligne politique de droite nationale, populaire et sociale au service de la France et des Français d'abord.

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Une interprétation audacieuse du fascisme

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Georges Feltin-Tracol

Patron du « Libre-Journal des Européens » un mardi sur quatre en semaine C de 21 h 30 à 23 h 00 à Radio Courtoisie, président – fondateur du Parti des Européens et animateur engagé sur YouTube, Thomas Ferrier étudie l’histoire du fascisme en Europe dans un ouvrage dense sur le fond et succinct (un peu trop ?) sur la forme.

Il intègre sous ce terme l’ensemble des mouvements politiques européennes entre 1918 et 1945, y compris le national-socialisme allemand. Il complète son (assez) courte étude par trois annexes sur les relations entre le paganisme et le national-socialisme, les symboles fascistes et le mésusage par l’hitlérisme du mot « Aryen ». Ainsi Thomas Ferrier observe-t-il que le fascisme « idéal » se manifeste en une profusion de fascismes historiques, car « ce qui modifie le fascisme idéal en un fascisme historique, c’est le contexte politique et le contexte national (p. 91) ».

Au-delà du socialisme

L’auteur apporte cependant un éclairage aujourd’hui largement occulté : « Le fascisme puise ses racines dans la tradition européenne, et a été l’aboutissement sous la forme d’une synthèse nouvelle de nombreux thèmes antérieurs (pp. 5 – 6). » Au risque de choquer une opinion publique moutonnière, il est patent que « la triade Machiavel – Voltaire – Nietzsche est un des fondements idéologiques du fascisme (p. 35) ». Il ajoute même que « le fascisme est un des héritiers de la Révolution française de 1789 (p. 29) ». Syncope générale au Grand Orient de France et chez Vincent Peillon !

De ce constat fort peu historiquement correct, il s’interroge sur la complexité originelle du national-socialisme allemand. Celui d’Adolf Hitler qui dirigea l’Allemagne une douzaine d’années associait un pangermanisme dément, un antisémitisme forcené et une slavophobie exacerbée. Héritier indirect des socialistes révolutionnaires français Auguste Chirac, Alphonse Toussenel et de Benoît Malon, « l’antisémitisme fasciste est essentiellement issue de la gauche, mais de celle du XIXe siècle (p. 19) ».

Thomas Ferrier avance par exemple que « le national-socialisme d’Hitler est un authentique mouvement socialiste et de gauche mais qui, pour des raisons politiques, a laissé partiellement son programme en suspens en attendant de pouvoir l’imposer intégralement (p. 73) ». Les premiers mois de l’après-Première Guerre mondiale demeurent d’ailleurs assez obscurs pour Adolf Hitler. Avant d’être retourné (ou de changer de camp au bon moment) et de devenir un officier de renseignement politique, le futur Führer « semble bien avoir brièvement fait partie de la SPD, la social-démocratie allemande, dans sa frange la plus révolutionnaire, proche de la USPD [NDLR – EM : les socialistes indépendants à l’origine du mouvement spartakiste]. En effet, il était selon toute vraisemblance garde rouge à Munich en 1918 et il aurait même assisté aux funérailles du dirigeant socialiste Kurt Eisner (p. 71) ».

Cette information renforce le parallélisme entre Adolf Hitler et Benito Mussolini dans leur formation initiale socialiste-révolutionnaire. Thomas Ferrier assume que sa « grille de lecture […] consiste à prendre au sérieux la dimension socialiste du fascisme (p. 5) ». « En tant que socialisme communautaire, le fascisme met l’accent sur l’intérêt général en même temps que sur l’identité propre à cette communauté (p. 25). » Joue ici la polysémie du vocable « communauté ». Le fascisme s’inscrit dans trois catégories de communautés éventuellement rivales : l’État, la race ou bien la priorité accordée à la question sociale, ce qui se traduit par le syndicalisme national. Toutefois, hors du fait national-syndicaliste, le fascisme demeure « également un nationalisme mais révolutionnaire(p. 14) ».

Thomas Ferrier évoque par conséquent un socialisme national idéal articulé autour d’un socialisme non marxiste et non collectiviste, d’un nationalisme ethnique revendiqué, d’une conception « res-publicaine » des institutions publiques, d’une démocratie autoritaire, directe et organique, de l’écologie radicale et d’une spiritualité païenne – polythéiste. Présenté ainsi, le socialisme national ou « le fascisme se distingue profondément de l’extrême droite. Celle-ci est cléricale, chauvine, réactionnaire et monarchiste, et s’oppose au nationalisme ethnique (p. 23) ». Pour preuve, le renversement du Duce en juillet 1943 par le Grand Conseil du fascisme avec l’aval du roi Victor-Emmanuel III et l’attentat raté de juillet 1944 du colonel von Stauffenberg contre le Führer. « La réaction, poursuit Thomas Ferrier, n’entend pas tolérer un 1789 fasciste (p. 83). »

Une réponse païenne

Bien mieux que les collectivistes, les anti-fascistes les plus véhéments demeurent les conservateurs, souvent fort religieux surgis du catholicisme. Ils se méfient avant tout de sa portée spirituelle. « Le fascisme met naturellement en avant le paganisme, celui du peuple auquel chaque parti fasciste s’adresse (p. 14). » Il détient une autre conception du monde. Si « vouloir sortir l’Europe de 1500 ans de christianisme était osé (p. 99) », l’auteur insiste sur l’essence spirituelle du fascisme qui ne relève pas du christianisme. « Le paganisme est perçu comme une religion républicaine et authentiquement européenne développant les vertus héroïques et guerrières, et compatible avec les autres éléments doctrinaux, notamment l’écologie et le nationalisme (pp. 88 – 89). » Tout cet arrière-plan est ignoré quand on accuse aujourd’hui quelqu’un d’être fasciste. « À peine mort, souligne encore l’auteur, son nom a servi à désigner tout et n’importe quoi (p. 6). »

En Européen convaincu, Thomas Ferrier signale enfin que « le fascisme est également favorable à la formation d’une Nouvelle Europe dans une perspective aryaniste (p. 15) ». Or cette dernière ne se restreint pas au seul paganisme. L’aryanisme a pu être chrétien avec la thèse chère à certains Völkischen du Christ aryen puisque la racine Gal indique la présence de tribus celtiques – gauloises en Gaule, au Pays de Galles, en Galilée, en Galicie, en Galatie et en Galice.

« La renaissance de l’Europe aurait-elle besoin que le fascisme, même dissimulé sous un autre nom, aboutissement d’une idéologie européenne énergique qui plonge ses racines dans l’Antiquité européenne la plus ancienne, soit réhabilité quant à ses valeurs, sans que cela n’implique le retour à une conception totalitaire et criminogène, en somme compatible avec la démocratie ? (pp. 97 – 98). » Thomas Ferrier le pense. Il mentionne par exemple une multitude de formations fascistes en Europe dans les décennies 20, 30 et 40 du XXe siècle. La Pologne de l’Entre-deux-guerres fut riche en mouvements fascistes divers et variés. En Grande-Bretagne, avant l’arrivée des « Chemises noires » de Sir Oswald Mosley en 1932 existait dès 1916 (et non 1918 !) un National Socialist Party de l’antisémite Henry Mayers Hyndman (1842 – 1921). L’ouvrage aurait mérité de mieux entrer dans les détails afin d’examiner leurs différences programmatiques tangibles.

Signalons enfin un oubli majeur et deux erreurs relevés dans Fascismes d’Europe. Thomas Ferrier n’évoque jamais Qu’est-ce que le fascisme ? de Maurice Bardèche et sa conception anhistorique du fascisme. Il est en revanche inexact, d’une part, de parler d’une « Internationale » fasciste dès 1946. Le Congrès fondateur du Mouvement social européen se déroule à Malmö en mai 1951. L’erreur plus manifeste concerne « Vilfredo Pareto, philosophe socialiste (p. 41) ». L’économiste et sociologue italien a certes écrit Les systèmes socialistes pour les condamner, lui qui professait volontiers le libéralisme.

Fascismes d’Europe de Thomas Ferrier n’en demeure pas moins une belle introduction au « croque-mitaine » des idées politiques du siècle dernier. Il risque de ne pas satisfaire les connaisseurs pointus du sujet. Néanmoins, grâce à une vraie aptitude pédagogique, il est facile et finalement plaisant de plonger dans cette histoire condensée des fascismes européens.

• Thomas Ferrier, Fascismes d’Europe. Origine, idéologie, histoire…, Les Bouquins de Synthèse nationale, coll. « Idées », 2019, 121 p., 18 €. cliquez ici

RAPPEL :

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dimanche, 01 décembre 2019

Pourquoi Jean-Paul Delevoye a tort

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Le billet de Patrick Parment

Alors médiateur de la République (2004-2011), Jean-Paul Delevoye avait commis en 2009 un rapport qui dressait un constat lucide de la société française. Il en dénonçait déjà les fractures anticipant en cela le mouvement des Gilets jaunes. Les politiques d’alors avaient fait la sourde oreille tout en louant la qualité du travail.

Issu des rangs du RPR, ce directeur de sociétés agroalimentaires, va basculer en politique, s’inscrivant dans ce que certains appellent le gaullisme social. Maire de Bapaume (Pas-de-Calais), il va effectuer le cursus obligé du parfait élu : conseiller général, maire, député, président de l’Association des maires de France, sénateur et enfin ministre de Jacques Chirac qui a largement contribué à son ascension. En 2004 son destin va basculer en devenant médiateur de la République, se libérant de ses attaches UMP pour rejoindre Emmanuel Macron. Il faut bien dire que la droite qui se réclame de De Gaule, se barre en sucette sur fond de massacres organisés. C’est la Saint-Barthélémy tous les jours rue de Vaugirard avec au programme Copé, Sarko, Fillon pour finir en Wauquiez, j’en passe et des meilleurs. Delevoye va faire son trou chez Macron qui nomme ce spécialiste du social à la tête de la réforme des retraites.

En bon libéral qu’il est et selon une implacable logique comptable, il balance soudain qu’il faudra « 50 millions de population étrangère en Europe en 2050 » pour assurer l’avenir de nos retraites. Il a mathématiquement raison mais culturellement tort. La fausse droite monte au créneau selon une pure logique politicarde vu que c’est Chirac qui a ouvert le robinet de l’immigration. Que cette droite vérolée n’a eu de cesse de condamner Jean-Marie Le Pen pour avoir justement dénoncé très tôt les dangers de l’immigration et avec lui une large majorité de Français. La classe politique, dans son ensemble, se voile la face, baisse son froc et joue même les collabos tant elle est morte de trouille. C’est l’une des raisons pour laquelle le Front national n’a jamais baissé mais au contraire constamment progressé aux élections. Sans faire bouger d’un cil, les racailles cornaqués franc-macs Chirac, Juppé et autres imbéciles de gauche du même acabit.

Qu’on le veuille ou non, il y a en effet de moins en moins d’actifs dans notre pays et en Europe et de plus en plus de retraités. Fatalement, il arrive un moment où ça coince dans les finances de l’Etat, surtout quand ses énarques n’ont cessé de détruire depuis des décennies nos emplois industriels. L’idée de faire appel à une main d’œuvre étrangère est donc la solution de gens qui n’en ont pas. Il y a en France près de 10 millions d’immigrés et, jusqu’à preuve du contraire, ils n’alimentent pas les caisses de la Sécu ni celle des retraites suffisamment pour rétablir l’équilibre des comptes. Bien au contraire, l’argent qu’investissent les gouvernements successifs dans l’immigration sous forme d’aides sociales diverses, obèrent d’autant les finances de cette France gauloise qui bosse et qui en a marre comme l’attestent les Gilets jaunes. Sans oublier ce patronat irresponsable qui réclame son lot d’esclaves migrants payés avec un lance-pierre. Manière de faire pression sur les syndicats et surtout l’emploi, donc le gouvernement.

Des emplois qualifiés, les immigrés, dans leur immense majorité, sont incapables de les assumer. Parce que ce n’est pas leur culture et que la religion islamique, de surcroît, se révèle incapacitante dans nos sociétés. Il serait souhaitable d’ailleurs que les analyses et autres statistiques du monde du travail se penchent sur ses composantes ethniques. On aurait des surprises. Les faits  révèlent que de nombreux patrons ne veulent pas entendre parler d’immigrés dans leurs entreprises. Pas ceux dont les emplois sont peu qualifiés comme dans le BTP ou la restauration. On a constaté récemment qu’au sein même de la police, l’islam posait problème comme dans le monde hospitalier d’ailleurs. Ce n’est pas la race qui fait la différence, c’est bien la culture. Il n’est que de constater la réussite des Japonais, des Chinois et des Indiens dans le domaine scientifique notamment pour s’en convaincre.

Pour toutes ces raisons – et bien d’autres - qui ne relèvent pas d’un odieux colonialisme ou d’une atteinte aux droits de l’homme, mais bien de la culture, monsieur Delevoye ne dit rien. Culturellement parlant, sa déclaration est un non-sens. Si elle devait avoir du sens, cela voudrait dire que les Européens ont perdu l’essence même de ce qu’ils ont d’unique : leur âme.

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