lundi, 27 janvier 2020
Le manifeste européen des Lansquenets
L'été dernier se sont tenues en Provence les Journées des Lansquenets organisées par notre ami Gabriele Adinolfi. Des cadres politiques venus de toute l'Europe ont "planché" en vue de la publication d'un manifeste européen et afin de coordonner, autant que faire se peut, leurs activités. L'un des premiers effets de cette réunion a été la participation de nombreuses délégations européennes à nos journées Bleu Blanc Rouge d'octobre dernier à Rungis cliquez ici. Nous publions aujourd'hui le premier texte du manifeste européen.
Pour suivre ces travaux, cliquez là
Le texte du manifeste :
L’Europe est un lieu sacré, source de civilisation, unie par la métaphysique, la religiosité, l’art, la philosophie, la politique, l’architecture, l’éros et l’épopée. L’Europe est un tout, et chacune de ses parties la rend unique dans le monde et dans l’Histoire.
L’Europe, c’est l’unité dans la diversité, garante à la fois des libertés individuelles et civiles, de la hiérarchie et de la transcendance. L’Europe est une mosaïque dont toutes les parties sont indispensables et magnifiques, gages de puissance lorsqu’elles sont assemblées.
L’Europe est menacée aujourd’hui dans toutes ses composantes. L’effondrement démographique, les invasions massives, l’affaissement idéologique et culturel, la subordination aux forces extérieures, au mercantilisme comme à l’opportunisme matérialiste, risquent de la faire disparaître comme identité et comme substrat biologique.
L’Europe est assiégée par les impérialismes étrangers et l’immigration du tiers-monde, tandis que le pouvoir des soviets communistes et libéraux la subvertit de l’intérieur depuis leurs institutions sous influence maçonniques et trotskiste.
L’Europe doit se renforcer et s’organiser face à la progression des Chinois, la réaction américaine, la perte de centralité de l’Atlantique et la multipolarisation du monde, ne serait-ce que pour sauvegarder ses intérêts matériels. Elle commence à le faire.
L’Europe ne peut survivre et renaître cependant sans un pouvoir soutenant ce réveil européen, seul à même de garantir ses intérêts matériels.
Mais cela ne suffit pas : il faut inverser la tendance démographique, se libérer des soviets communistes et libéraux, s’affranchir des béquilles idéologiques pour s’exprimer totalement.
L’Europe doit créer une nouvelle souveraineté à l’ère des satellites : une souveraineté confédérée, conservant ses aspects impériaux dans les domaines militaire, spatial et de la politique étrangère. Un renouvellement des formes institutionnelles doit être imaginé pour garantir les libertés, les sphères nationales et culturelles dans leur indépendance comme dans la solidité de leurs alliances.
L’Europe doit être une alternative aux yeux du monde – et face à la classe dirigeante de l’UE elle-même – dans sa manière d’être et de penser. Le capitalisme doit être démantelé grâce à une large participation inspirée des organisations traditionnelles corporatistes. La virilité spirituelle doit s’opposer au féminisme. La communauté des hommes libres doit s’opposer au contrat social.
L’Europe a besoin d’une minorité organisée, en marche pour réaliser cette révolution européenne, indissociable de l’idéal national-révolutionnaire, unissant les sentiments d’appartenance et entendant n’en éliminer aucun.
L’Europe a besoin d’une minorité organisée qui aspire à une nouvelle organisation sociale, à une révolution culturelle et, progressivement, à la réalisation d’une avant-garde révolutionnaire visant à modifier la réalité en exploitant, une fois retrouvé le rapport ancien entre nature et culture et vivant en synergie entre marbre et bois, les nouvelles techniques de l’époque, de la robotique à la cybernétique, en vue de transformer ce sombre coucher de soleil en un lever de soleil radieux.
Nous sommes l’Europe !
12:24 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Italie, la Droite nationale progresse, encore un peu de patience...
10:39 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jacques Bompard, maire d’Orange. « Nous avons donné pour mission principale à la police municipale de veiller à la sécurité des Orangeois et de leurs biens »
Source Breiz-info cliquez ici
Alors que l’insécurité est devenu un problème majeur dans les métropoles bretonnes – en particulier à Nantes – la question de la police municipale s’est imposée dans la campagne électorale pour les prochaines municipales. Sur ce sujet – et sur d’autres – nous avons recueilli l’avis de Jacques Bompard, maire d’Orange.
Depuis 25 ans, Jacques Bompard, fondateur de la Ligue du Sud et ancien du Front national, est réélu à chaque élection maire d’Orange.
Orange, ville du Vaucluse, de 30 000 habitants, devenue un laboratoire, ou plutôt la preuve par l’exemple que lorsqu’un candidat identitaire et patriote s’investit localement en donnant 100 % de sa personne, cela fonctionne, puisqu’il est réélu. Il a même quitté la députation pour s’occuper pleinement de sa commune (impossibilité du cumul des mandats oblige).
Sera-t-il à nouveau réélu en cette année 2020 ? Rien n’est joué. Néanmoins, avec une dette nulle désormais (fait rare pour une ville de cette taille) et une police municipale qui rassure (souvent citée en exemple au-delà d’Orange dans un département pas des plus sécurisés), le maire sortant a de la matière pour défendre son bilan, y compris lorsque son opposition pointe du doigt une démographie en baisse, ou encore une gestion « à la dure » y compris des relations avec l’opposition.
À quelques semaines de l’échéance, nous avons interviewé Jacques Bompard.
Jacques Bompard : Parce que le travail n’est pas terminé. Parce que je veux préserver ce qui a été fait. Vous connaissez la devise d’Orange : « Je maintiendrai ».
Ces 25 années se sont écoulées très vite parce qu’elles ont été des années actives qui ont permis le redressement de la Ville d’Orange, et la mise en application d’un savoir-faire local qui a su prouver son efficacité. Surtout, malgré les diatribes de la presse nationale et le rouleau compresseur médiatique, les Orangeois ont pu constater très rapidement les mensonges qui étaient colportés sur moi, et s’apercevoir par eux-mêmes de mon combat quotidien pour le bien commun.
J’aime quand les choses avancent vite, mais le temps administratif est un temps long. Il faut souvent un à deux mandats pour voir aboutir des projets d’envergure. Il a fallu 20 ans pour épurer la dette. Il en a fallu autant pour réhabiliter l’Avenue de l’Arc de Triomphe entre les premières études en 1997 et l’inauguration en novembre 2017. Patience et persévérance sont des qualités obligatoires. Il faut avoir l’esprit de suite malgré les inévitables obstacles règlementaires, lesquels ne cessent d’évoluer sous les coups de l’inflation législative : 11 000 lois et 127 000 décrets pèsent sur nos épaules. Sans compter qu’Orange a longtemps dû agir dans l’isolement le plus total, sans subventions d’autres collectivités et sans les arrangements de coteries qui se sont emparées de la République il y a bien longtemps. Nous avons montré notre résilience malgré les coups et les refus pénalisants comme celui des services de l’État à l’encontre de l’ensemble aquatique qui devait remplacer la piscine obsolète de la colline Saint-Eutrope. De nombreuses réalisations sont à venir. Orange rayonne désormais sur tout un territoire.
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous votre succès sur ces 25 dernières années ?
Jacques Bompard : Il ne me revient pas de m’autocongratuler, mais il demeure objectif de constater qu’en effet les Orangeois sont plutôt satisfaits du travail accompli. Pour comprendre cela, il y a une méthode imparable : j’ai fait exactement l’inverse de ce que font ou recommandent les partis politiques. J’ai baissé les impôts locaux de 25 %. J’ai résorbé la dette abyssale de la Ville. J’ai pris à bras-le-corps le combat contre l’insécurité. J’ai lancé une grande politique de rachat et de préemption pour lutter contre les marchands de sommeil. J’ai rendu au cœur de ville et aux axes historiques d’Orange, à ses monuments antiques, un lustre qui avait disparu.
J’ai favorisé le stationnement en centre-ville et à son immédiate proximité. J’ai arrêté le clientélisme associatif et les gabegies financières. Enfin, et surtout, j’écoute les Orangeois. Je les croise sur le marché tous les jeudis, ou je les reçois dans mon bureau quand ils le souhaitent. C’est un principe, ma porte leur est toujours ouverte : je suis à leur service. Attention, cela ne veut pas dire que je dis oui à tout. C’est là la pire tentation du pouvoir : s’amuser d’une puissance toute relative pour distribuer des privilèges. Parfois, souvent même, il faut dire non. Non pas contre la personne, ou l’association demanderesse, mais pour le bien commun, et donc les Orangeois. Résoudre un problème ou une difficulté, ce n’est pas satisfaire un besoin immédiat, mais plutôt diagnostiquer la cause avec la personne qui en souffre et trouver les moyens d’agir contre cette cause. C’est sans doute un reste de ma formation médicale.
Breizh-info.com : Vos adversaires politiques vous accusent de coups bas, de violences, mais aussi d’avoir mis en place un « système » très peu démocratique. Que leur répondez-vous ?
Jacques Bompard : Ces reproches sont des billevesées d’une opposition qui fantasme et qui révèle son incapacité crasse à se construire intelligemment. La Ville d’Orange est d’une transparence absolue dans toutes ses démarches : conseils municipaux filmés, libre accès à tous les documents désirés sur internet, rien ne peut nous être reproché sur ce point. Je ne vois pas quel système j’aurais pu mettre en place hors du cadre des règlements et de la loi…
Finalement, le seul système que cette opposition conteste, c’est justement la démocratie qui ne l’a pas choisi elle, mais mon équipe, et ce depuis 25 ans. Je rêverais d’une opposition intelligente, sensée, avec laquelle nous pourrions discuter, frotter nos idées pour la ville.
Ceux avec qui c’était possible ont fini par me rejoindre à l’instar de mon adjointe aux Affaires scolaires, Marcelle Arsac, qui a longtemps été mon opposante socialiste au conseil municipal. Quant aux coups bas, les lettres au préfet, les signalements abusifs à la CRC, les communiqués permanents dans la presse, le harcèlement photographique, j’en passe, sont le fait de l’opposition, non le mien.
Breizh-info.com : Vous expliquez avoir totalement éradiqué la dette de la commune. Quel était son montant il y a 25 ans ? Un maire qui assainit des finances, c’est donc possible ? Quelle est la clé ?
Jacques Bompard : En 1995, la dette d’Orange dépassait les 45 millions d’euros, soit plus de 1 500 euros par habitant. Depuis 2015, nous avons 0 euro de dette. Dans le même temps, nous avons permis aux Orangeois d’économiser 48 millions d’euros, non prélevés grâce aux baisses d’impôts. Cela représente 1 583 euros en moyenne par habitant. Soit quasi la somme due en 1995. Donc, nous avons exactement renversé la situation en bilan positif. La clé ? Comme je vous le disais, nous avons fait exactement l’inverse des autres.
Oui, il est possible d’assainir les finances. Surtout, contrairement aux médisances habituelles, nous n’avons pas arrêté d’investir : Orange a investi 361 millions d’euros ces 25 dernières années. La Ville ne s’est jamais autant transformée que ces deux dernières décennies.
Alors comment est-ce possible ? Nous avons été scrupuleux sur les dépenses et favorisé l’autofinancement. Nous avons centralisé les achats. Nous avons renégocié tous nos contrats et nos délégations de service public. Nous avons rendu obligatoire les appels d’offre et valorisé le moins-disant. Nous n’avons jamais lâché la bride, et toujours veillons sur les comptes de la Ville avec autant d’attention aujourd’hui qu’hier. En 2019, nous avons encore réussi à baisser nos dépenses de fonctionnement entre 5 et 25 % selon les services. Depuis 3 ans, nous appliquons la même rigueur à l’intercommunalité, laquelle est très endettée : nous avons déjà réussi à rembourser 10 millions d’euros de dette.
Cette gestion vertueuse se fait sous l’œil attentif de l’État qui nous a envoyé l’inspection de la Chambre régionale des Comptes par 3 fois en 4 mandats ! Comprenez, une collectivité qui arrive à faire plus tout en se libérant de la dette et en baissant les impôts, c’est très suspect.
Breizh-info.com : Par ailleurs, votre police municipale est souvent citée en exemple. Quelles sont ses prérogatives, ses missions principales, son effectif proportionnellement à votre nombre d’habitant ? Ses rapports avec la police nationale, mais aussi avec la population ?
Jacques Bompard : Sous la mandature socialiste, au bon temps du gauchisme triomphant, la police municipale n’avait pas le droit de s’occuper de sécurité. Cette aberration a été notre première correction.
Nous avons donné pour mission principale à la police municipale de veiller à la sécurité des Orangeois et de leurs biens. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : nous avons une délinquance inférieure de 25 % aux villes de la même strate que la nôtre. Mieux, l’insécurité a baissé de 18 % entre 2018 et 2019 à Orange d’après les relevés de la police nationale. Pour autant, nous savons que c’est un combat permanent, et comme pour les finances, il ne faut pas relâcher la veille. Sans la sécurité, l’exercice des libertés individuelles est impossible.
Nous disposons d’un effectif de 34 fonctionnaires présents sur le terrain, équipés avec tout le matériel nécessaire : Glock 17, taser, caméra-piéton, matraque et 1 flashball dans le véhicule d’intervention. Nous avons une brigade moto et un maître-chien spécialisé dans la détection de poudre, de drogue et de billets. Les équipes sur le terrain sont aidées et renforcées par 4 fonctionnaires du Centre de supervision urbaine qui surveillent 24 heures sur 24 les écrans des 62 caméras de vidéoprotection disposées dans la ville. Pour se donner une bonne idée de l’efficacité et de la coordination entre les équipes en patrouille et les caméras, je vous conseille le reportage « Enquête sous haute tension », tourné à l’été 2018 et régulièrement rediffusé sur C8.
Nos rapports avec la police nationale sont excellents et nous apportons un soin particulier à entretenir un contact régulier et transversal entre toutes les forces de l’ordre présentes sur la commune : la police nationale avec laquelle nous travaillons en permanence, mais aussi l’antenne du GIGN, la brigade d’autoroute de la gendarmerie, la garnison de la gendarmerie mobile et les sapeurs-pompiers.
La sécurité demeure une compétence régalienne, donc à la charge de l’État, mais sur ce dossier comme sur les autres, le désengagement est tel qu’une commune a le devoir d’agir pour préserver le bien commun, c’est-à-dire la paix civile.
Breizh-info.com : En dehors d’Orange, quel regard portez-vous sur la situation politique en France ? Y a-t-il des maires ou des candidats ailleurs avec qui vous aimeriez travailler ou vous travaillez déjà ?
Jacques Bompard : Depuis mon adolescence, je me bats contre la trahison, laquelle caractérise la Vème République depuis son origine. La situation de la France est l’exact reflet des trahisons successives de nos gouvernants qui ont soit vendu le pays, soit abdiqué par lâcheté. Le poids idéologique du prêt-à-penser a accéléré et absout cette trahison à grande échelle. À d’autres époques, beaucoup auraient été pendus pour moins que cela… Et je ne vois pas dans le jeu politique actuel de relève antisystème. Je ne crois pas aux candidats validés par la télévision : s’ils bénéficient de l’appui médiatique, c’est parce qu’ils souscrivent en tous points au prêt-à-penser. Les personnes qui demeurent droites aux principes et à la défense du bien commun ne sont pas réinvitées. Je l’ai vu et vécu lors de mes expériences législatives, particulièrement lors du débat sur le mariage pour tous.
C’est pourquoi je ne vois de salut que dans la prise du pouvoir local, là où l’expérience démocratique est encore possible pour un temps. C’est ce que j’appelle le localisme. Ce n’est pas une doctrine, plutôt une méthode. Il s’agit de reconquérir le pouvoir par la base et une multiplication des implantations locales, loin des intérêts des partis parisiens et au plus proche de la confiance et de la vérification des électeurs. En quelques mots, ce qui se fait à Orange et à Bollène devrait se dupliquer dans toutes les villes de France. L’appareil politique suivrait naturellement avec la conquête des circonscriptions législatives et des départements. Seulement, il n’y a de richesses que d’hommes, et cela demande du travail, de l’ascèse et de la persévérance : des qualités souvent anéanties par le matérialisme, même chez les personnes de bon sens.
Pour répondre à la deuxième partie de la question, outre la Ville de Bollène avec qui nous entretenons de merveilleuses relations puisque mon épouse Marie-Claude Bompard y est maire depuis 12 ans, nous avons toujours eu plaisir à échanger avec Robert Ménard. Nous ne sommes pas toujours d’accord. Nous n’avons pas la même formation politique, mais je pense qu’il est l’un des rares à avoir saisi justement toute l’importance du localisme. Je suis aussi proche de l’association des maires pour le Bien commun fédérée par le maire de La Bussière Éric Viaud. Plus localement, je soutiens la candidature de Valérie Laupies à Tarascon qui fait une très belle campagne malgré le parachutage d’un candidat RN au dernier moment. Le RN fait d’ailleurs la même chose à Orange et à Bollène : meilleure preuve s’il en est de la logique néfaste des partis politiques quels qu’ils soient. C’est pourquoi en conclusion je conseillerai en guise de soutien à Bertand de La Chesnais, candidat à Carpentras, de regagner dès qu’il le pourra son indépendance.
Propos recueillis par YV
09:34 Publié dans MUNICIPALES 2020 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 26 janvier 2020
VINCENT VAUCLIN : « CONSTRUIRE UN FRONT DE RÉSISTANCE AU MONDIALISME »
Le site Paris-Vox publie un entretien avec Vincent Vauclin, président de la Dissidence française cliquez ici
APRÈS UNE ANNÉE 2019 TRÈS ACTIVE POUR VOTRE MOUVEMENT, ET NOTAMMENT UNE PARTICIPATION REMARQUÉE AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES, COMMENT LA DISSIDENCE FRANÇAISE ABORDE-T-ELLE L’ANNÉE 2020 ?
Nous poursuivons la dynamique que nous avons engagé. La campagne des élections européennes fut une formidable mobilisation qui a permis de médiatiser notre discours et notre mouvement comme jamais auparavant, et de recevoir des soutiens de toute la France. L’enjeu désormais, c’est de préparer les échéances à venir (sénatoriales, départementales et régionales) et de rassembler tous ces Français qui ne se reconnaissent plus dans les partis du Système. Nous préparons donc de nouvelles campagnes militantes de grande ampleur, nous poursuivons notre travail d’implantation locale partout en France, nous travaillons avec nos alliés de l’APF pour construire un front de résistance au mondialisme au niveau européen, et nous avons lancé un grand chantier de rénovation idéologique : huit commissions thématiques, qui réunissent les adhérents et sympathisants volontaires de notre mouvement, travaillent désormais à l’actualisation et à l’enrichissement du programme de la DF. L’objectif : inventer des solutions nouvelles et concrètes pour répondre aux défis de notre temps, développer et enrichir des propositions déjà existantes, et susciter un véritable effort de critique positive de la part des militants. Ce n’est pas un enjeu anodin : depuis trop longtemps, notre famille politique néglige le débat d’idées et se contente de répéter les mêmes slogans depuis quarante ans, puisqu’elle a intégré une forme d’esprit de défaite qui l’enferme dans une posture d’agitation stérile et de dissipation militante, aux marges du paysage politique. C’est précisément contre ces tendances sclérosantes que s’inscrit la Dissidence Française, puisque nous assumons l’ambition de conquérir et d’exercer le pouvoir. Nous refusons de nous contenter de faire de la figuration alors que de si grands périls menacent notre pays.
LE GOUVERNEMENT MACRON MULTIPLIE LES RÉFORMES : PROJET DE LOI BIOÉTHIQUE LÉGALISANT LA PMA POUR LES COUPLES DE FEMMES, RÉFORME DES RETRAITES, LOI CONTRE « LA HAINE EN LIGNE »… QUE VOUS INSPIRE CETTE FRÉNÉSIE LÉGISLATIVE ?
Le gouvernement Macron applique à la lettre les directives européennes, parfois même en les devançant. Il poursuit le démantèlement de la souveraineté nationale, il détruit les acquis sociaux et accroît les injustices. Il organise l’invasion migratoire de notre pays et exerce le pouvoir avec une brutalité sans précédent depuis l’avènement de la Vème République. Il n’est pas exagéré de dire que nous assistons à une véritable dérive autoritaire du mondialisme libéral qui accentue encore le processus de déclassement, d’effacement et de remplacement du peuple Français. Alors que tous les voyants sont au rouge et que la colère des Français atteint un niveau inégalé, le gouvernement musèle l’opposition et accroît la répression, en particulier contre les mouvements sociaux qui contestent ses réformes et ébrèchent sa légitimité. Notre pays est traversé par de profondes fractures : sociales, territoriales, générationnelles, ethniques et confessionnelles. Pourtant, ce gouvernement se contente d’en appeler une énième fois au respect des « valeurs de la République » et met en oeuvre une politique qui accentue encore ces fractures au lieu de les résorber. Nous sommes donc engagés dans une mobilisation totale contre le gouvernement Macron et le monde qu’il représente, et c’est la raison pour laquelle nous avons soutenu la mobilisation des Gilets Jaunes, celles des travailleurs contre la réforme des retraites ou encore celle de la Manif pour Tous contre la PMA sans père. Nous appelons à la convergence dans la lutte de toutes les forces de résistance au Système pour apporter une réponse à la hauteur des enjeux à cette grave crise de représentation politique qui afflige notre pays.
APRÈS L’ANNONCE DE LA CANDIDATURE DE MARINE LE PEN À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2022, NICOLAS DUPONT-AIGNAN A PROPOSÉ L’ORGANISATION D’UNE « PRIMAIRE POUR LA FRANCE ». VOUS AVEZ ALORS DÉCIDÉ D’ANNONCER VOTRE CANDIDATURE À CETTE PRIMAIRE : COUP DE COM’ OU COUP DE BLUFF ?
Ni l’un, ni l’autre ! Ma démarche est parfaitement réfléchie et je compte bien aller jusqu’au bout. Je pense que Nicolas Dupont-Aignan a raison de considérer qu’un remake du duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen en 2022 aboutirait vraisemblablement à une nouvelle victoire du premier et à une cruelle désillusion pour les électeurs de la seconde. L’opposition nationale se trouve donc dans un impasse politique, et il faut effectivement un grand débat entre les différentes personnalités qui la représentent pour faire bouger les lignes à droite et aborder tous les sujets, sans tabou, y compris celui de l’immigration de remplacement qui menace à terme l’existence même de notre peuple. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me porter candidat à cette primaire, car je crois que tous les courants d’idées de notre famille politique doivent y être représentés et qu’il est temps de faire entendre la voix d’une nouvelle génération. Sans pluralisme ni esprit d’ouverture, cette primaire ne serait qu’une énième mise en scène de l’impuissance et de l’incapacité du camp souverainiste à débattre et à rassembler au-delà des structures partisanes et des clivages du passé. Je ne doute pas que Nicolas Dupont-Aignan en ait conscience et que, par souci de cohérence, il permettra à tous les représentants de l’opposition nationale et patriote d’y participer, en toute indépendance. Après tout, comme il l’a lui-même déclaré sur TV Libertés : personne ne doit avoir peur du débat en démocratie, l’enjeu est trop grand pour se contenter de répéter les erreurs du passé !
18:38 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Des régimes spéciaux pour tous
Une certaine « droite » dont l’origine la place très à gauche ne cesse pourtant de critiquer l’actuel système social français. Les régimes spéciaux de retraite constituent sa principale cible. Le projet de loi qui prépare leur disparition plonge la France dans une très grave crise depuis maintenant plus d’un mois.
Promesse électorale du contre-populiste Macron en 2017, cette réforme se veut universel. Elle entend abolir tous les régimes spéciaux et, surtout, effacer la notion même de statut personnel. Depuis le 1erjanvier dernier, les nouveaux cheminots embauchés par la SNCF ne disposent plus de leur ancien statut. L’esprit de la réforme s’inscrit dans la « fluidification » des rapports sociaux. À l’instar de l’aberrant service national universel (SNU) qui coûtera la bagatelle de dix milliards par an (la Ripoublique est très généreuse quand elle le veut bien !), son caractère universel basé sur un âge pivot de 64 ans et un cumul de points à la valeur pour l’instant indéterminée gagnés au cours d’une vie de labeur établit l’égalité entre les fonctionnaires, les salariés du privé et les travailleurs indépendants bien martyrisés par l’immonde RSI imaginé par le dénommé Xavier Bertrand. Le projet promeut l’uniformisation des départs et un intolérable égalitarisme.
En s’attaquant à la retraite par répartition, le régime de Macron soutient de manière implicite l’établissement à venir d’une retraite par capitalisation dont les effets délétères se multiplient de la Suède au Chili en passant par les États-Unis. Très servile envers les groupes d’intérêts financiers, le gouvernement français se prépare à céder à moyen terme l’épargne des travailleurs français aux fonds de pensions souvent étrangers. Or la volonté implacable du Procuste de Matignon de tout réduire en un seul et unique système universel se heurte à la dure réalité.
Le Premier ministre a déjà concédé des exceptions aux policiers, aux militaires, aux pilotes de ligne, aux agents de cabine des vols commerciaux et aux personnels de l’opéra. Les zélateurs obtus de la réforme commencent néanmoins à évoquer un système universel doté de quelques régimes spécifiques, preuve de son irréalisme. Le projet gouvernemental rendu public prévoit le maintien de mesures d’exonération pour les artistes auteurs, les artistes du spectacle, les journalistes (il faut choyer ces grands producteurs de bobards) et les mannequins (Pourquoi ? Les politiciens souhaiteraient-ils se faire rembourser en nature ?). Certains corps de métier seraient-ils donc moins universels que d’autres ? Pourquoi dès lors ne pas reconnaître leur spécificité aux déménageurs, aux infirmières, aux chauffeurs routiers, aux artisans, aux boulangers, aux avocats, aux couvreurs ?
Le régime prend ici une évidente posture idéologique. Il sait que la mondialisation, le gain de compétitivité et l’ouverture totale des frontières exigent en contrepartie l’harmonisation par le bas des salaires et des pensions. Il ose en maquiller les raisons véritables par une argumentation fallacieuse, à savoir assurer une « justice sociale » pour l’ensemble de nos compatriotes. Dans La France injuste. 1975 – 2006 : pourquoi le modèle social français ne fonctionne plus (Éditions Autrement, 2006), le Canadien Timothy B. Smith expliquait déjà très ouvertement que « le langage de la solidarité a été confisqué par les insiders (ceux du dedans) – cette frange de la population qui a un emploi stable et qui s’oppose aux réformes susceptibles de faire une place aux outsiders (ceux du dehors) (p. 31) ». Dans son livre-manifeste, Révolution (Éditions XO, 2016), Emmanuel Macron, quant à lui, écrivait vouloir « donner l’autonomie à tous (p. 74) ». Le gouvernement français et sa majorité parlementaire détestent en effet les emplois stables et les carrières homogènes et préfèrent tendre sous une formulation insidieuse à la précarité générale.
Plutôt que de susciter une unité mortifère et artificielle, le gouvernement aurait dû au contraire exalter les différences inhérentes au monde du travail. L’activité du boucher – charcutier n’équivaut pas à celle du pharmacien, de l’ingénieur, du médecin, de l’agriculteur ou de l’ouvrier. Le gouvernement cherche à briser toutes les solidarités professionnelles et ainsi encourager un individualisme étriqué et exacerbé. Il s’agit aussi d’organiser dans l’opinion publique un puissant sentiment de jalousie collective à l’égard des conducteurs de train, de métro et des enseignants.
On préférera au contraire l’idée transgressive d’une France protectionniste, décroissante et enfin libérée du consumérisme, pleine de statuts professionnels et sociaux. Très loin du cauchemar d’une retraite à points pour tous, un meilleur gouvernement encouragerait une profusion de statuts professionnels et de métier. Il accorderait à tout un chacun le bénéficie de son propre régime spécial. Il est temps pour les institutions politiques de constater par la loi et le droit les exceptionsprofessionnelles, territoriales, culturelles, linguistiques et religieuses.
À la société liquide chère aux progressistes libéraux bougistes, luttons pour une société française stratifiée et hiérarchisée, constituée d’un grand nombre de statuts socio-économiques particuliers. Comment un pays aux trois cents fromages pourrait-il vraiment accepter un mode unique de retraite ?
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°156, mise en ligne sur TV Libertés, le 20 janvier 2020.
18:20 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vers une nouvelle Grande Dépression 1929, selon la directrice du FMI
Marc Rousset
S’exprimant tout récemment au Peterson Institute of International Economics à Washington, la nouvelle directrice du FMI, Mme Gueorguieva a déclaré que, selon une étude des chercheurs du FMI, l’économie actuelle est à comparer aux « années folles » ayant abouti au krach boursier de 1929. Elle voit dans les inégalités et l’instabilité du secteur financier le risque de retour d’une Grande Dépression : « A certains égards, cette tendance troublante rappelle le début du XXe siècle, lorsque l’essor technologique et l’intégration ont conduit à l’âge doré, aux années folles et, finalement, au désastre financier ».
En septembre 2018, l’économiste américain Scott McDonald déclarait déjà : « Malheureusement, la réalité est qu’il y aura toujours une nouvelle crise. Nous ne verrons peut-être pas une réédition de la faillite des banques hypothécaires en série et ce qui en a suivi. Mais nous avons accumulé une importante dette publique et la dette souveraine ne cesse de croître, que ce soit aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Japon ou en Italie, et ce processus ne peut pas être stoppé : la croissance de la masse critique du poids de la dette se poursuit ».
Les banquiers centraux poursuivent la politique monétaire laxiste de la fuite en avant avec des taux négatifs et l’augmentation non conventionnelle de la masse monétaire par rachat d’obligations publiques et privées (20 milliards d’euros par mois à la BCE). Christine Lagarde pour l’instant n’a rien trouvé de mieux que d’arborer une broche en forme de chouette sur sa veste, symbole de la sagesse, pour ne pas être classifiée comme une colombe par les faucons. Mais les Allemands jugent sur les actes et elle va devoir se positionner très vite sur la sortie ou non des taux d’intérêt négatifs.
Lagarde cherche d’autre part à convertir l’Allemagne à une politique budgétaire dépensière ainsi qu’aux réformes de la zone euro qui n’ont pas été faites depuis 2012. Aux Etats-Unis, l’ancien secrétaire au Trésor Larry Summers remarque que les politiques monétaires seront insuffisantes face à la prochaine récession, qu’il faudra augmenter encore les dépenses publiques et diminuer les impôts, car habituellement il faut baisser les taux d’intérêt de 5 % et qu’aujourd’hui les taux sont seulement à 1,5-1,75 %.
Les gouvernements vont donc continuer, tout comme les banques centrales, les politiques de fuite en avant de déficit et de dépenses publiques. Mais il suffirait d’une petite bourrasque, par exemple un coronavirus agressif chinois ou d’Honolulu, l’assassinat de Ben Salmane, une brusque remontée des prix du pétrole ou des taux d’intérêt, une aggravation des guerres commerciales protectionnistes, un krach correctif boursier ou le retrait de l’Italie de la zone euro, pour que l’économie mondiale s’effondre.
La croissance américaine de 1 % en voie de décélération est en fait une illusion de croissance, suite à l’augmentation de la dette et du déficit budgétaire. L’industrie européenne continue structurellement de s’effondrer en Allemagne, en Italie et en France, malgré les cocoricos de Macron. La croissance allemande en 2019 n’est que de 0,6 % et le FMI prédit une reprise mondiale poussive de 3,3 % en 2020 tandis que le nombre de chômeurs repartira à la hausse (+2,5 millions selon l’OIT) et que l’accord Chine-USA de Trump n’est qu’une trêve précaire dans l’attente de sa réélection fin 2020.
Si l’on regarde le cours d’évolution de l’or depuis 1970, sur une période de 50 ans, il est clairement sur une tendance à long terme d’augmentation continuelle. La Russie a augmenté ses réserves de 159 tonnes en 2019 pour atteindre 2271 tonnes. La Russie et la Chine continent d’acheter et de produire de l’or parce qu’ils savent que le système monétaire international du dollar est condamné à terme. Les investisseurs occidentaux s’intéressent, eux-aussi, à l’or et à l’argent puisque les ETF ((Exchanged-traded fund) or et argent physique disposent respectivement aujourd’hui d’un stock record de 2.560 tonnes et 19.500 tonnes. Certains envisagent un prix de l’once d’or jusqu’à 12.000 dollars, soit 8 fois son cours actuel !
Des taux d’intérêts négatifs, des dettes mondiales de 257.000 milliards de dollars, des banques centrales qui impriment des milliards de dollars et d’euros pour éviter l’effondrement immédiat, un Trump qui va s’occuper sérieusement de la Chine et de l’Europe après sa réélection tout en augmentant le déficit des Etats-Unis… La fuite en avant du « non conventionnel » ne peut que retarder l’explosion à venir, tout en l’aggravant !
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Les volontaires du Roi, un passionnant roman historique signé Bernard Lugan et Arnaud Gaudin de Lagrange
1789-1794, bien décidé à « torcher les félons », Septime de Saint-Mayeul, héritier spirituel du Connétable de Bourbon, entre en guerre contre la Révolution et ses partisans.
Sans illusion sur les destinées politiques du pays, conscient de vivre un crépuscule, avec quelques compagnons aussi déterminés que lui, il mène sa « petite guerre » au cri de « Vive le Roi quand même ! », qui pourrait être un « Vive le roi pourtant ».
Septime de Saint-Mayeul sait en effet que le royaume de France ne sera plus ce qu’il fût. La chaîne étant brisée, plus jamais un Roi ne guérira les écrouelles…
A travers la vie de ce personnage haut en couleur dont la devise « Plutôt le sang de mon ennemi sur mon sabre que mon sang sur le sien » sert de programme, le lecteur traversera un demi-siècle d’histoire tumultueuse qui le mènera des hautes futaies de la forêt de Tronçais aux intrigues de Versailles ; de l’épopée de la Nouvelle-France aux fracas de la Révolution et des gloires de l’Empire aux déceptions de la Restauration.
Les volontaires du Roi, Bernard Lugan et Arnaud Gaudin de Lagrange, Editions Balland, 364 pages, 27 euros.
Disponible dans toutes les bonnes librairies.
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samedi, 25 janvier 2020
Non cette République n'est pas une dictature. Mais elle est un totalitarisme.
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Journal du chaos
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vendredi, 24 janvier 2020
Quand Macron invite les grands patrons à Versailles… les grévistes viennent aussi !
Alors que les conflits sociaux explosent depuis plusieurs mois en France, se cristallisant entre autre sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron recevait ce lundi 20 janvier à Versailles plus de 180 grands patrons du monde entier. Des syndicats et Gilets Jaunes s’étaient donné rendez-vous sur place pour une manifestation déclarée en préfecture. Vincent Lapierre et l’équipe du Média pour Tous y étaient.
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Samedi 8 février : conférence de Vincent Vauclin, président de la Dissidence française, dans les Vosges
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Le nouveau numéro du magazine Eléments est sorti
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jeudi, 23 janvier 2020
Retour en images sur la journée de mobilisation du 19 janvier
En 2012, on avait annoncé qu'on ne lâcherait rien, les centaines de milliers de résistants pour la famille venus dimanche le prouvent !
Les sénateurs ont voté hier l'article 1er du projet de loi et poursuivent mainentant sur la filiation fictive, la GPA, l'autoconservation des gamètes puis les embryons transgéniques, les chimères... Et le vote de fin de 1e lecture de ce projet de loi anti-éthique prendra encore du temps : rien n'est joué !
18:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Étudier ailleurs » pour ne pas « vivre ensemble »
Peter Hansen (1868-1928) Copenhague : Jeux d’enfants, 1908
La chronique de Philippe Randa
D’années en années, l’école à proximité de leur domicile devient pour beaucoup de parents de plus en plus anxiogène : le niveau de l’enseignement baisse inexorablement, tandis que la discipline, et donc la sécurité, sont tout aussi dramatiquement malmenées. Et l’instauration du « collège unique » dont le but unique n’est en rien « l’intérêt de l’enfant », mais l’obligation de « vivre ensemble », accentue encore ce malaise.
Le journaliste Schwarze Rose cite le Tagesspiegel : « Il y a quelques années, le Conseil d’experts des fondations allemandes pour l’intégration et la migration avait commandé une étude visant à déterminer les raisons et les effets qui poussent à éviter l’école de Kiez. Cette étude a confirmé l’hypothèse selon laquelle le choix des parents dépend de la proportion de migrants, car ils craignent que leurs enfants apprennent moins dans des écoles où se trouvent de nombreux migrants socialement défavorisés. »
Et en France ? La recherche d’une bonne école primaire rend-elle « fous » les parents français comme le Tagesspiegel n’hésite pas à décrire les parents allemands ? La réponse est évidente pour beaucoup… surtout en sachant que « les effectifs des écoles indépendantes sont en croissance d’environ 16 % par an » (Le Monde du 16 novembre 2018).
« Étudier ensemble » n’est donc pas plus du goût de tous que « vivre ensemble ». Qui l’eût crû ?
Source EuroLibertés cliquez ici
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L'Europe chrétienne médiévale comparée aux temps présents
Ce colloque sur l’Europe et le christianisme s’est tenu au Parlement européen à Bruxelles en décembre 2019 à l’initiative de l’eurodéputé grec Athanasios Konstantinou. Voici les interventions d'Alain Escada, président de Civitas, qui a profité de cette occasion pour souligner ce qui oppose l’Europe chrétienne médiévale à l’Europe des mondialistes, des technocrates et des francs-maçons. Stéphanie Bignon, présidente de Terre et Famille, a souligné l’importance de la commune et du village dans la politique chrétienne.
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Rendez-vous ce soir 23 janvier à 19h devant le Sénat !
N’oubliez pas vos casseroles et vos sifflets pour réveiller les sénateurs...
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Les malheurs de Marlène : TROP DRÔLE !
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Toute vanité mise à part, cela fait toujours plaisir...
En lisant la dernière livraison de la très sérieuse revue Lecture et Tradition, éditée depuis 1966 par DPF à Chiré-en-Montreuil cliquez ici, je suis tombé sur cet aimable article qui, je dois le dire, me va droit au coeur. Que son auteur en soit ici amicalement remercié.
Au-delà de cette recension, nous ne pouvons que vous conseiller la lecture de Lecture et Tradition qui donne chaque mois des avis non conformistes sur les livres publiés.
Roland Hélie
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Cette gauche qui s'inquiète à son tour de la loi de bioéthique
Par Eugénie Bastié
Dans une actualité dominée depuis plus d'un mois et demi par la réforme des retraites, la loi de bioéthique, actuellement en débat au Sénat, passe au second plan. Pourtant, elle soulève des enjeux autrement plus vertigineux que l'âge de départ des cheminots ou la capacité réformatrice du président de la République, comme celui de la filiation ou de la définition de l'humain. La légèreté - voire le ricanement satisfait quand il s'agit de moquer les foules des opposants - qui accompagne cette mutation majeure des fondamentaux de la bioéthique française a de quoi inquiéter sur la qualité du débat public.
Le décalage avec la loi sur le « mariage pour tous » de 2013 est notable. À l'époque, la mesure phare du quinquennat de François Hollande avait puissamment réactivé le clivage gauche-droite, avec des parlementaires de l'opposition très mobilisés, des débats incessants, et un peuple de droite battant le pavé sous les projecteurs médiatiques. Aujourd'hui, alors que les enjeux sont encore plus importants, une partie de la droite estime qu'un positionnement « dur » sur le « sociétal » ne fait pas recette et qu'il faut « s'adapter au monde qui nous entoure », comme le dit Damien Abad, président du groupe LR de l'Assemblée nationale. L'une des rares figures résolument opposées au projet de loi, le sénateur Bruno Retailleau l'admet : « C'est un texte qui brouille les clivages et les lignes de partage. »
Si la recomposition se poursuit sur le plan politique, elle existe aussi dans le champ intellectuel, et elle va même plus vite. C'est là une différence notable avec 2013 : si quasiment aucun homme politique de gauche n'ose affirmer publiquement son opposition à des « avancées » présentées comme inéluctables, de nombreuses voix se sont élevées dans la gauche intellectuelle et associative pour s'inquiéter de mesures jugées trop libérales. Il y a bien sûr la philosophe Sylviane Agacinski, qui, loin de se cantonner à son engagement de longue date contre la gestation pour autrui, a émis, ces derniers temps, de nouvelles inquiétudes quant aux potentialités de marchandisation du vivant contenues dans la loi (Le Figaro Magazine du 17 janvier). La semaine dernière, dans une tribune parue dans Le Monde, l'ancien syndicaliste José Bové (qui s'était déjà opposé à la PMA), le philosophe écologiste Dominique Bourg et d'autres signataires se sont à leur tour élevés contre la possibilité d'« une humanité génétiquement modifiée ». « Ce texte approfondit en catimini le droit à la modification génétique d'embryons humains à des fins proclamées de recherche », s'inquiétaient ces écologistes. Ils s'alarmaient notamment de l'article 17 qui « supprime l'un des fondements de la bioéthique dans l'actuel code de la santé publique : « La création d'embryons transgéniques ou chimériques est interdite» ». « La ruine de l'âme frappe aux portes du Parlement », écrivent-ils. Dans Libération, Philippe Meirieu, figure de la gauche éducative, s'il se dit pro-PMA, s'alarme d'autres dispositions comme « l'implantation d'embryons humains dans un animal à des fins de gestation », « et la création d'embryons humains génétiquement modifiés avec la technique dite des «ciseaux ADN» ». « Ce qui est en train de se décider sous nos yeux change radicalement le rapport anthropologique de l'humain à la procréation », écrit le chercheur.
« Âme » « anthropologie » : voilà des mots qu'on n'avait plus l'habitude d'entendre à gauche. Alors que les catholiques semblaient hier bien isolés dans leur combat contre les manipulations de l'humain, il semble qu'une partie, certes très minoritaire encore, de la gauche renoue avec son héritage technocritique et se souvienne de la leçon de George Orwell, mort il y a 70 ans : « Quand on me présente quelque chose comme un progrès, je me demande avant tout s'il nous rend plus humains ou moins humains. »
Comme le notait l'universitaire Yann Raison du Cleuziou dans une tribune parue dans Le Figaro (lire nos éditions du 17 janvier), nous vivons une époque générale d'« effondrement de l'idée de progrès », et « ces glissements souterrains des mentalités peuvent contribuer à faire du catholicisme une ressource pour les raisons qui le rendait ringard hier ». La convergence des luttes n'est pas pour tout de suite, mais Emmanuel Macron, en axant sa campagne de 2017 sur le clivage entre conservateurs et progressistes, a puissamment contribué à accélérer cette dynamique. On désigne comme « conservateurs » ceux qui ne se résignent pas à l'impératif de changement résumé par la philosophe Barbara Stiegler par la formule « il faut s'adapter ».
L'adaptation au monde tel qu'il va selon un progressisme jugé irrésistible n'est plus une évidence. Ceux qui descendent du train en marche ne sont pas toujours ceux que l'on croit ; ils sont de plus en plus nombreux.
Source : Le Figaro 22/01/2020
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Calomnies contre Les Brigandes : l'Observatoire du Journalisme s'intéresse aux calomniateurs...
Source l'Observatoire du Journalisme cliquez là
NOLWENN LE BLEVENNEC ET LES BRIGANDES : L’AMALGAME EXEMPLAIRE
Rue 89, sous la plume de Nolwenn Le Blevennec, s'intéresse beaucoup aux Brigandes. Qu'est-ce que Les Brigandes ? Un groupe de musique à l'audience confidentielle, connu sur internet pour sa production miusicale parfois inattendue, ne faisant pas toujours l'unanimité sur le fond ou la forme et vivant en communauté, accusés d'être une secte, ils sont sous le coup d'une "enquête pour assassinat" ouverte en Belgique depuis septembre 2019. Pourquoi donc la rédactrice en chef de Rue 89 s'intéresse-t-elle autant à un phénomène que l'on pourrait qualifier de marginal ? Explications.
NOLWENN LE BLEVENNEC, DES ARTICLES À CHARGE SUR LE FN À LA FOCALISATION SUR LES BRIGANDES
Nolwenn Le Blevennec est journaliste et rédacteur en chef au très à gauche Rue89 (désormais fondu dans L’Obs). Elle était anciennement en charge de l’actualité concernant le Front National dans le même média. Son histoire avec les Brigandes a commencé en 2016 avec une immersion dans la communauté, racontée dans un récit plutôt folklorique. En 2017, elle avait raconté les déboires de Jérôme Bourbon de Rivarol avec le groupe avant d’en arriver aux deux articles sur cette affaire précédemment mentionnés.
LES BRIGANDES AURAIENT ASSASSINÉ UNE DE LEURS MEMBRES
Il faut revenir à un article de mars 2018 sur Rue89 publié par Nolwenn Le Blevennec. Cet article révèle que des membres du groupe (aussi accusé d’être une secte) auraient étouffé une de leurs membres dans un cabanon reculé en Belgique en 2011, après l’avoir préalablement privée de soins et d’alimentation. Malade, cette femme appelée “S.” souffrait d’un cancer de l’utérus et de la maladie de Crohn.
Ce premier article ayant été très peu repris à l’époque, Nolwenn Le Blevennec vient d’en faire un copier-coller. La seule nouveauté de cette production est d’annoncer l’ouverture depuis septembre 2019, d’une instruction “à charge de X pour assassinat” suite à une plainte de la sœur de S. en mars 2019.
UN TÉMOIN SURPRENANT À L’ORIGINE DE CETTE AFFAIRE
Pour écrire ses articles, Nolwenn Le Blevennec est allée chercher un témoin au profil particulier puisqu’il s’agit d’une ex membre du groupe dénommée Annick Lovinfosse, par ailleurs ancienne amante de Joël Labruyère, responsable de la "communauté" des Brigandes.
Les Brigandes la présentent comme une personne très jalouse et sujette aux troubles mentaux, Le Blevennec rapporte d’ailleurs la justification apportée par Annick Lovinfosse pour avoir quitté le groupe en 2010 : “les rapports du gourou et de S. devenaient de plus en plus ambigus”...
L’ART DE L’AMALGAME PHOTOGRAPHIQUE
C’est probablement la photo en couverture de son article qui nous en dit le plus sur l'importance accordée par Nolwenn Le Blevennec aux Brigandes : on voit sur celle-ci Jean-Marie Le Pen entouré des... Brigandes. Le tour est joué. Tremblez bonnes gens, voilà donc la secte dont vous serez complice si vous votez Rassemblement National. Ou bien, voilà la bête immonde complice d’un groupe musical sectaire. Sœur Nolwenn, vous me copierez cent fois la charte de Munich des journalistes. En breton s’il vous plaît.
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Guerre commerciale. La France recule, l'Europe se couche
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Invité de Florian Roanet, Robert Spieler revient sur son passé politique
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Un nouveau numéro hors-série de Présent consacré aux élections municipales est paru...
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mercredi, 22 janvier 2020
L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Jean-François Touzé
Toutes les émissions cliquez ici
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LA FAIM JUSTIFIE LES MOYENS !
Pieter Kerstens
Depuis de très longs mois certains « Gilets Jaunes », ayant une activité professionnelle, crient leur exaspération d’être ignorés par un gouvernement sourd à leurs revendications et au fait que leur « fin de mois » commence le 15.
J’évoque ici une majorité de ceux qui manifestaient leur colère dans les premières semaines d’un mouvement qui concernait bien sûr aussi une grande partie du peuple français, mouvement récupéré par les gauchistes, les anarchistes et les « Black-Blocs » par la suite.
Il convient néanmoins de constater que le tandem du docteur Micron et de son assistant Edouard a lâché plus de 15 milliards d’Euros au début de l’année 2019, résultat que les syndicats « officiels » n’ont JAMAIS obtenu en 30 ans ! Alors oui, la violence paye…
Parce que tôt ou tard, la population prend conscience que, gouvernements après gouvernement et sous diverses présidences, la désinformation, les mensonges et la propagande mènent au chaos.
Le devoir de mémoire nous rappelle que les euro-mondialistes nous ont imposé :
- Une société au rabais où 10% de la population est analphabète, car depuis 1968, l'instruction dispensée dans les écoles, les lycées, les universités de France est tellement mauvaise que certains diplômés ne savent plus compter, ni écrire sans fautes ; quant à la lecture de la presse sur papier ou encore de livres divers, on assiste à une chute libre des ventes annuelles alors que les moins de 35 ans passent de plus en plus de temps sur Internet…
- Une société décadente où le droit de grève prime la liberté du travail et dans laquelle l’Etat Providence encourage le parasitisme et la paresse ;
- Une société débauchée où les politicards et les intellectuels ont poussé les pédérastes et les pédophiles à tenir le haut du pavé tout en niant et masquant leurs délits ;
- Une société où les pensionnés après 4O ans de labeur touchent moins que l'immigré qui débarquera demain du Bananenland (parce que chez nous il touchera sans travailler 20 fois plus que chez lui en travaillant) ;
- Une société où les princes qui nous gouvernent avec la complicité des sociaux-chrétiens-démocrates-écolos-réformateurs ont inventé une Europe supranationale dirigée par des technocrates méprisants, arrogants et suffisants, totalement coupés du pays réel. Ces eurocrates incapables et incompétents, responsables du fiasco de l’Union Européenne.
- Une société où la Commission Européenne règne depuis 30 ans et a imposé des milliers de directives, responsables de la disparition de centaines de milliers d'entreprises et de millions d’emplois ;
- Une société de consommateurs ignares, qui a ouvert ses frontières à l'invasion de produits étrangers à bas prix et de mauvaise qualité, que nous sommes tout à fait capables de fabriquer ou cultiver nous-mêmes, bien mieux et avec moins de chômeurs ;
- Une société « d'humanisme et de tolérance », où chacun y trouverait son « bonheur », qu'ils nous promettaient. FAUX, ARCHI-FAUX !
Constatons ce qui se passe dans les centaines de zones de « non droit » où règnent maintenant la Loi Coranique et une insécurité permanente, à tel point que même ceux dont le travail est de sauver des vies -les pompiers- sont accueillis par une racaille ivre de haine et armée de projectiles divers, aux cris de « Tuez-les ! ».
Racailles et crapules, encore et toujours, choyées par une justice aveugle et complaisante.
Depuis fort longtemps, il suffit de regarder les différentes chaînes de télés, d'écouter les radios et de lire la presse écrite, pour bien se rendre compte qu'en France, les libertés fondamentales étaient abolies et que l’on ne votait plus POUR un candidat et un programme, mais TOUS ENSEMBLE dans un lynchage médiatique généralisé, orchestré, planifié et imposé pour condamner, écraser, brûler ou assassiner tous ceux ou celles dont l'avis, les convictions ou les opinions étaient différents de ceux que la démocratie totalitaire voulait imposer.
Malgré l'acharnement de la totalité de la classe politique, des institutions et des médias, la France ne se couchera pas devant les diktats européistes, parce que 4 français sur 10 refusent le front républicain ; citoyens qui, lentement mais sûrement, ouvrent enfin les yeux.
En France, comme ailleurs en Belgique et dans le reste de l'Europe, il faut faire tomber les tabous et dire tout haut ce que la majorité des gens pense tout bas, sans haine, mais fermement, avec détermination et pour un changement radical de Système.
Quand le désespoir succède à l’exaspération, alors la violence devient sans doute légitime, car c'est à ce prix seulement que nous sauverons l'essentiel de nos valeurs, du naufrage dans lequel nous entraînent les régimes corrompus, inféodés aux oligarchies financières et mondialistes.
Mais ce qui est très intéressant, et suivant divers témoignages recueillis dans certaines villes de province, c’est le fait que quelques groupes d’autodéfense se constituent dans les Zones de Priorité Sécuritaire, « là où la Police ferme les yeux et la Justice baisse les bras. »
16:29 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Renaud Camus condamné à 2 mois de prison pour avoir qualifié l’immigration de masse d’«invasion»
Paul Joseph Watson
Source Alter info cliquez ici
L’écrivain français Renaud Camus a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir déclaré que l’immigration massive en Europe représente une « invasion ».
Camus ne pourra éviter la prison qu’en versant 1800 euros à deux organisations « antiracistes », SOS Racisme et la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme).
L’auteur du Grand Remplacement, a été inculpé « d’incitation publique à la haine ou à la violence sur la base de l’origine, de l’ethnie, de la nationalité, de la race ou de la religion ».
La condamnation résulte d’un discours prononcé en novembre 2017 à Colombey-les-deux Eglises devant le Conseil national de la résistance européenne dans lequel Camus a déclaré : « L’immigration est devenue une invasion ».
« La colonisation irréversible est la colonisation démographique, par le remplacement de la population », a déclaré l’auteur, ajoutant :
« La substitution ethnique, le grand remplacement, est l’événement le plus important de l’histoire de notre nation depuis son existence ; comme pour les autres, si l’histoire continue, ce ne sera pas celle de la France. »
Camus a également appelé à un «consensus national de résistance» pour s’opposer à l’islamisation dans «la lutte pour le salut de notre civilisation commune, celtique, slave, germanique, gréco-latine, judéo-chrétienne».
Camus a déclaré que l’immigration de masse « est la substitution, la tendance à tout substituer avec son émulateur, normalisé, standardisé, interchangeable: l’original avec sa copie, l’authentique avec son imitation, le vrai avec le faux, les mères avec les mères porteuses, la culture avec du temps libre et du divertissement. »
La France subit des attaques terroristes islamiques sur une base tellement routinière que ce n’est même plus un sujet d’actualité important. Beaucoup de ces terroristes sont radicalisés par des mosquées qui échappent à tout contrôle policier, mais Camus doit être puni pour son crime d’opinion.
Et voila. La liberté d’expression est désormais un crime en France.
13:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Meurtre raciste et silence médiatique
Par Guillaume Bernadac
Il y a les bonnes victimes et celles dont la presse parle peu ; en considérant les responsables du drame ci-dessous, il est facile de comprendre pourquoi. Mamadou-Lamine Diedhiou est videur au bar Le Styl transformable en boîte de nuit, situé 5, Grande-Rue à Besançon. Le 23 avril 2017, ce Sénégalais de 35 ans arrivé en France en 2011, marié, sans histoire, qui prévoyait de quitter son métier de videur pour un nouveau départ, est mortellement blessé parce qu’un de ses collègues avait refusé quelques minutes plus tôt l’entrée à un individu alcoolisé.
Ce soir-là, le collègue de Mamadou, Mor Seye, refuse l’entrée à un dénommé Fahrat Cid, fortement imbibé. S’éloignant en abreuvant les vigiles d’insultes racistes, ce dernier promet de les « niquer ». Et, en effet, un peu plus tard, il revient pour s’expliquer mais cette fois-ci il n’est plus seul. Vexé, il a entre-temps appelé des comparses, dont son frère, pour lui venir en aide. Dès l’arrivée du groupe, alors que la situation semble pacifiée grâce à l’intervention de Mamadou, Fahrat Cid décoche brutalement un premier coup qui entraîne une tempête de violence. Ils sont six à s’attaquer au videur, filmés par une caméra de vidéosurveillance. On voit l’agent de sécurité se battre comme un lion, face à ce groupe d’individus déterminés à en découdre. Hichem Djebaïli, l’un des assaillants, en profite alors pour planter froidement un couteau dans le cœur de la victime, laquelle parviendra à repousser la meute, avant de s’écrouler sur les pavés, quelques secondes plus tard. Entre le premier coup de poing reçu par le portier du Styl et l’instant où celui-ci s’écroule sur le sol, seules 22 secondes se sont écoulées. Outre des lésions au visage, le médecin légiste a relevé deux plaies sur le corps de la victime. Une première, « profonde de 10 à 12 centimètres » au thorax, « transperçant des organes vitaux », et une seconde « profonde de 17 centimètres » au niveau de la cuisse. Les quarante minutes de massage cardiaque effectuées ne purent réanimer le blessé.
Le procès de cette tragédie s’est ouvert lundi 13 janvier 2020 au palais de justice de Besançon. Dans le box des accusés : Hichem Djebaïli, 26 ans, quatre condamnations au casier judiciaire, est jugé pour meurtre. C’est lui qui, revenant « d’un mariage d’un ami », a porté les coups à l’arme blanche. Un couteau initialement destiné à « couper le gâteau », soutient-il, qu’il avait pris soin de jeter dans le Doubs lors de sa fuite. A ses côtés se tiennent cinq autres protagonistes de la rixe, jugés pour complicité de meurtre : Fahrat Cid, 38 ans, l’éméché qui, revenu, porta le premier coup de poing, a 18 condamnations à son actif ; Hamid Hoggas, 26 ans et huit mentions au casier judiciaire ; Ab-delwahad Cid, 32 ans, une condamnation ; enfin Mohamed et Abdelkader Fares, 24 ans, avec respectivement quatre et six mentions au casier.
Que retenir de ce drame ?
D’abord, il serait intéressant de savoir ce qu’en pensent les « racisés », terme qui pour le Parti des indigènes de la République désigne les victimes des Blancs, c’est-à-dire les Noirs et les Maghrébins, objets d’après leurs dires de remarques racistes dans la rue. En effet, ici, le supplicié africain n’a pas subi la haine du Blanc mais de plusieurs personnes originaires du Maghreb.
Ensuite, si nous nous référons à l’histoire, ce type de racisme n’est pas étonnant. N’oublions pas que le mot arabe abid, qui signifiait esclave, est devenu à partir du VIIIe siècle plus ou moins synonyme de « Noir ». Quant au mot arabe zanj, il dé- signait de façon péjorative les Noirs. N’oublions pas enfin que la traite orientale, c’est-à-dire l’esclavage pratiqué par les Arabes, entraîna la mort ou la déportation de 12 millions de personnes venant de l’Afrique noire.
Dernier point, les grands médias n’ont pratiquement pas parlé de ce meurtre car il aurait fallu alors mentionner l’origine des auteurs de cet horrible traquenard et, cela, la presse ne le voulait et ne le pouvait pas.
Source : quotidien Présent
12:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le modèle Macron, le peuple n’en veut pas
Entretien avec Alain. de Benoist sur Boulevard Voltaire
En matière de retraites, Emmanuel Macron veut nous vendre un « régime universel » qui soulève une vive opposition, mais auquel on ne comprend pas grand-chose. Entre le « bonus » et le « malus », l’« âge pivot » et la « clause du grand-père », de quoi s’agit-il exactement ?
Le dossier des retraites est en effet compliqué. Essayons donc d’aller à l’essentiel. Comme vous le savez, il faut déjà distinguer deux grandes catégories : le système par capitalisation, qui est d’essence individualiste (chacun pour soi), et l’actuel système par répartition, qui repose sur le principe de la solidarité des générations. Pour justifier la nécessité de réformer ce dernier, on invoque l’allongement de l’espérance de vie et la diminution régulière du nombre des actifs par rapport à celui des retraités. Concernant l’augmentation de l’espérance de vie, on oublie trois choses : d’abord que si la durée de vie augmente, la durée de vie en bonne santé n’augmente pas forcément au même rythme ; ensuite que, par définition, la durée de vie actuelle ne nous dit rien de ce que sera la durée de vie de la prochaine génération ; enfin que l’espérance de vie n’est pas la même pour tout le monde, puisqu’elle varie selon le sexe (les femmes vivent plus longtemps que les hommes, mais personne n’envisage de leur demander de travailler plus longtemps) et selon la classe sociale (l’espérance de vie d’un ouvrier est inférieure de six ans à celle d’un cadre). Quant à la diminution du nombre des actifs, on ne doit pas oublier non plus que la productivité d’un actif est aujourd’hui très supérieure à ce qu’elle était dans le passé, puisque l’on produit toujours plus de biens et de services avec toujours moins d’hommes.
Le régime « universel » de Macron ? Dès qu’on parle de rendre quelque chose « universel », il faut se méfier. Vouloir supprimer tous les régimes spéciaux est, par exemple, parfaitement stupide et, d’ailleurs, sans doute impossible à réaliser. Il y a des régimes spéciaux qui n’ont pas (ou plus) de raisons d’être, et il faut les supprimer, mais il n’y a aucune raison de toucher à ceux qui sont parfaitement justifiés.
Pour faire baisser la part des retraites dans le PIB (aujourd’hui 13,8 %, mais la Commission européenne voudrait la ramener à moins de 12 %) et éviter le déficit qui s’annonce (qui est, en réalité, surtout dû à la non-compensation des exonérations de cotisations sociales par l’État et à la baisse de la masse salariale de la fonction publique), le gouvernement a choisi d’imposer le modèle de la retraite à points, que réclamaient en chœur le patronat et la Commission européenne, sans oublier Laurent Berger et Thomas Piketty. C’est le pire qui existe. Dans ce système, ce n’est plus le salaire de référence mais le nombre de points accumulés qui sert de base pour chiffrer la pension. Au lieu de travailler durant un certain nombre d’années pour obtenir une retraite complète, on cotise pour acheter un certain nombre de points, la valeur de service du point n’étant connue qu’au moment du départ en retraite. Par ailleurs, toute la carrière est prise en compte dans le calcul des retraites, et non plus seulement les quinze dernières années d’activité, ce qui pénalise les carrières morcelées, notamment celles des femmes.
On assure que la valeur du point ne baissera pas, mais cette promesse n’a aucun sens dans la mesure même où cette valeur dépend de l’évolution de la conjoncture, laquelle est largement imprévisible. En cas de crise financière généralisée, la valeur du point diminuera automatiquement. Dans les faits, tous les pays qui ont adopté le système à points ont vu la situation des retraités se dégrader. En Suède, pays cité en exemple par Macron, le montant des retraites représente, aujourd’hui, 53,4 % du salaire de fin de carrière, contre 60 % il y a encore vingt ans, et le taux de pauvreté des plus de 65 ans a atteint, en 2018, 15,8 % (contre 7,3 % pour les Français). Ce taux de pauvreté des seniors atteint 18,7 % en Allemagne, et même 21,6 % au Royaume-Uni ! En France, l’adoption de ce système devrait entraîner, pour pratiquement toutes les catégories de population, à quelques rares exceptions près, une baisse moyenne de 20 % des pensions par rapport aux salaires des actifs, ce qui incitera bien entendu à travailler toujours plus longtemps (pour acquérir un plus grand nombre de points) ou à se tourner vers la capitalisation.
Tel est, d’ailleurs, sans doute, l’objectif réel de la réforme : inciter les salariés à jouer leur retraite en Bourse et vendre le marché des retraités aux compagnies d’assurance, aux fonds de pension et aux marchés financiers. Le 10 mars 2016, parlant devant un parterre d’organisations patronales, François Fillon avait vendu la mèche : « Le système de retraite par points, en réalité, ça permet une chose qu’aucun homme politique n’avoue : ça permet de baisser chaque année la valeur des points et donc de diminuer le niveau des pensions. »
Hostile au système de la retraite à points, vous soutenez donc la grève ?
Je la soutiens à fond, bien entendu. Non seulement je la soutiens, mais j’aimerais la voir déboucher sur une grève générale ! Mais, je dois l’avouer, ce qui me choque le plus, c’est l’attitude de ces petits-bourgeois droitards qui ne manquent pas une occasion d’entonner la ritournelle des méchants grévistes qui « prennent les usagers en otages » et veulent « ruiner le pays ». Ce sont les mêmes qui condamnaient aussi les gilets jaunes. Ces gens-là, qui s’imaginent que les travailleurs en grève se privent de deux mois de salaire pour le simple plaisir d’embêter le monde, n’ont toujours pas compris que la cause majeure de nos problèmes vient de ce que nous vivons dans un monde capitaliste, dans un système de marché et dans une société d’individus. Ils ont voté Fillon, qui voulait privatiser la Sécurité sociale (ou instaurer un système de santé à deux vitesses dont profiteraient les assureurs privés), ils voteront demain Macron parce qu’à la justice sociale, ils préféreront toujours le désordre établi. S’ils le pouvaient, ils supprimeraient le droit de grève et tout le modèle social français. Ce qu’ils veulent surtout éviter, ce sont les barricades et les violences de rue. S’il y a une révolution, j’espère qu’elle les emportera.
Après des mois de contestation des gilets jaunes, Macron doit maintenant faire face à des syndicats d’autant plus revendicatifs qu’ils sont poussés par leur base. Qu’est-ce que cela nous dit de l’état actuel du pays ?
Cela dit tout. Une grève de cinquante jours : du jamais-vu. Des gilets jaunes qui en sont à leur 62e semaine de revendications : du jamais-vu également. Les avocats jettent leur robe publiquement, les chefs de service hospitaliers démissionnent par centaines, les paysans se suicident, les policiers aussi, les pompiers sont dans la rue, tout comme les infirmières et les enseignants. Y a-t-il, aujourd’hui, une seule catégorie sociale qui ne bouillonne pas de fureur ou de désespoir ? Ce n’est pas un hasard si la majorité des Français soutient les grévistes, tout comme elle a soutenu (et continue de soutenir) les gilets jaunes, en dépit des gênes occasionnées par le mouvement. Sauf chez les actionnaires du CAC 40, premiers bénéficiaires de la financiarisation de l’économie (qui se sont vu verser, pour 2019, le montant record de 49,2 milliards d’euros de dividendes), le pouvoir d’achat stagne et la précarité s’étend partout. La part du travail dans la valeur ajoutée est passée, en Europe, de 68 %, en 1980, à 60 %, aujourd’hui. Emmanuel Macron, qui a été placé au poste qu’il occupe pour adapter la France aux exigences du capitalisme mondialisé et d’un libéralisme qui entend laminer les protections sociales et les services publics au nom de la concurrence mondiale et de l’ouverture des frontières, a tout fait pour dresser contre lui un corps social aujourd’hui en voie de « giletjaunisation ». Le choix du système de retraite dépend, en fait, du modèle social que l’on souhaite. Le modèle Macron, le peuple n’en veut pas.
Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
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