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mardi, 23 mars 2021

Nouvelle barbarie

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Laurence de Charette

Rixes mortelles, batailles armées, passages à tabac sanglants, professeurs attaqués… La simple chronique de l’activité policière ne laisse aujourd’hui plus de place aux discours euphémisants qui nous tiennent lieu de cache-sexe depuis tant d’années. Quoi qu’en dise le garde des Sceaux, la violence des mineurs a franchi un seuil que les professionnels décrivent avec la triste précision des témoins de terrain. Après le meurtre d’Alisha, après le lynchage du jeune Yuriy, après les nuits d’émeutes urbaines à Blois, après, après... Ils font un triple et terrible constat.

D’abord, la violence gangrène des adolescents de plus en plus jeunes, elle s’enracine dès la sortie de l’enfance et souvent avant. Rien, ensuite, ne semble à même de l’endiguer : elle a, en réalité, changé de nature. Confrontés à des agresseurs dénués de culpabilité ou d’empathie envers les victimes, dépourvus de cette ultime limite intérieure qui seule peut retenir le bras de celui qui ne s’inscrit plus dans l’ordre de la loi, les éducateurs, à court de mots, ne parlent plus de «violence », mais d’« ultraviolence ». Cette nouvelle barbarie qui s’est engouffrée dans l’effondrement de toute notion d’autorité et la faillite de nos politiques d’intégration constitue, sans nul doute, l’un des phénomènes sociaux les plus inquiétants de notre temps.

Enfin, elle fait l’objet d’une incompréhensible impunité ! Le Parlement vient d’adopter une énième réforme de la justice des mineurs, cette justice hérités d’autres temps, tellement attachée à l’excuse et si peu à la sanction, dont le laxisme est aujourd’hui largement instrumentalisé par les mineurs et les réseaux qui les utilisent. Il faudrait en espérer quelques progrès…

Car il n’est plus possible d’ignorer – sous peine de les voir s’étendre rapidement - les ravages de cette délinquance protéiforme qui fertilise le terreau de la radicalisation et déstabilise l’école, désormais soumise, comme toute la société, à ses attaques mortifères. Inutile de nous bercer d’illusions : la bataille n’est pas gagnée, tant sont nombreux et profonds les aveuglements et les renoncements qui la précèdent.

Illustration : dessin de Konk

Source : Le Figaro 23/3/2021

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Les variations de la Ligue

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Georges Feltin-Tracol

Il faut revenir sur le soutien officiel qu’apporte la Lega de Matteo Salvini au gouvernement de Mario Draghi. On ne doit cependant pas oublier que la vie politique italienne riche en exemples transformistes (le passage d’élus d’un camp à un autre) s’apparente à une comedia dell’artepermanente.

Malgré l’impulsion dans un sens national-souverainiste donné par le secrétaire fédéral Salvini, la Legademeure foncièrement un mouvement fédéraliste qui garde en son sein des tendances composites. Avant de devenir le chantre de la cause du Pô, Umberto Bossi était proche de l’extrême gauche. Sa rencontre avec les autonomistes francophones du Val d’Aoste, par ailleurs disciples du philosophe suisse Denis de Rougemont, l’ancien non-conformiste des années 30, est cruciale dans son itinérairepolitique. Quant à Salvini, le journal Le Monde a naguère publié une photographie de lui, jeune élu au conseil municipal de Milan portant à la boutonnière une épinglette du drapeau basque et une autre à l’effigie du Che Guevara. Matteo Salvini animait alors une faction « Communistes pour la Padanie ». Ce groupe cohabitait à l’intérieur de la Ligue du Nord avec des tendances libertariennes ou néo-celtiques paganisantes.

En décembre 1989, la Ligue du Nord naît de l’accord conclu entre des formations autonomistes, régionalistes, voire indépendantistes : les puissantes Ligues lombarde et vénète s’allient à Piémont autonomiste, à l’Union ligure, à l’Alliance toscane et à la Ligue d’Émilie – Romagne. Le discours officiel de la Ligue va alors varier au gré des circonstances politico-électorales. Tantôt elle prône la sécession de la Padanie, tantôt elle envisage une république fédérale constituée d’une Italie méridionale ouverte à la Méditerranée, d’une Italie centrale orientée par Rome et d’une Haute-Italie plus tournée vers les mondes alpin et danubien (les Habsbourg ont régné de 1815 à 1859 sur la Lombardie et jusqu’en 1866 sur la Vénétie).

On retrouve ces fluctuations politiques au Parlement européen. De 1989 à 1994, les euro-députés liguistes siègent dans le groupe écologiste – fédéraliste « Arc-en-ciel » aux côtés de la Volksunieflamande et des nationalistes de gauche écossais. La Ligue soutient en 1994 l’euro et entre au groupe centriste des libéraux, démocrates et réformateurs en compagnie de l’UDF de Valéry Giscard d’Estaing. En 1999, la Ligue participe avec le FN, le Vlaams Blok et les libertaires italiens au Groupe technique des indépendants que la Cour de justice de l’Union européenne invalide en 2001. En 2004, les liguistes adhèrent à « Indépendance et Démocratie » avec Philippe De Villiers, l’UKIP et les calvinistes fondamentalistes néerlandais. Les élus de la Ligue rejoignent ensuite successivement l’« Union pour l’Europe des Nations » (avec le RPF de Charles Pasqua et le PiS polonais), puis « Europe de la Liberté et de la Démocratie » (avec le LAOS national-conservateur grec). En 2015, la Legas’associe avec le FPÖ autrichien et le FN dans le cadre d’« Europe des Nations et des Libertés ». Enfin, en 2019, le RN, l’AfD, le FPÖ et la Ligue forment « Identité et Démocratie ». Certains spéculent déjà sur une adhésion prochaine au Parti populaire européen

Par-delà l’activisme de Matteo Salvini, la Ligue du Nord n’est pas un mouvement centralisé et monolithique. Son principal dirigeant doit compter sur une opposition interne qui reprend les aspirations des PME et des entrepreneurs de Lombardie et de Vénétie. Candidat malheureux au secrétariat de la Ligue face à Salvini, Gianni Fava (20 % des votes militants) déplore dans l’hebdomadaire français L’Express du 15 août 2018 que « Salvini a volé notre rêve. Il s’est approprié notre mouvement d’inspiration libérale et pro-européenne, et il l’a transformé en parti souverainiste d’extrême droite, résolumment hostile à Bruxelles ».

L’inflexion prise par le « Capitaine » vers le national-souverainisme ne l’empêche pas de louvoyer. Ainsi renonce-t-il à sortir de l’euro après la défaite présidentielle de Marine Le Pen en 2017. Il donne aussi des gages à la bien pensance médiatique. Il refuse de reconduire aux européennes de 2019 le sortant Mario Borghezio. Cinq ans auparavant, la direction liguiste cherchait déjà à s’en débarrasser en l’envoyant dans la circonscription électorale de l’Italie centrale (Latium, Toscane, Ombrie, Marches) où l’ancien militant de la branche italienne de Jeune Europe de Jean Thiriart aurait perdu son mandat. Or, Mario Borghezio fut réélu (5837 voix au vote préférentiel) grâce à l’appui décisif de CasaPound. Rappelons que les ministres liguistes de l’Intérieur n’ont jamais cessé de persécuter le mouvement de Gianluca Ianonne et se sont montrés incompétents dans l’arrêt de l’immigration clandestine.

À la lumière de ce rappel historique, on ne doit donc pas être surpris par le parcours sinueux de la Ligue du Nord. Malgré une volonté séparatiste qui anime maints de ses militants et de ses cadres, la Lega appartient bien à l’esprit politique italien.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°206, mise en ligne sur TVLibertés, le 16 mars2021.

Europe maxima cliquez ici

00:10 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Plaidoirie de Me Gilbert Collard en défense de Marine Le Pen…

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François Floc'h (∗)

J'aime bien Gilbert Collard ! Il ne manque pas de culot.. Son langage est fleuri, inventif, percutant. En ces temps d’apathie politique et d'auto-censure, son côté "grande gueule" n'est pas pour nous déplaire. Avec lui, on ne s'ennuie pas ! Et c'est important pour capter l'attention de l'électeur… L'eau tiède n’intéresse personne !

Tout récemment, invité sur Sud Radio – avec TV Libertés, rare espace de liberté d'expression du PAF, le fameux Paysage Audiovisuel Français – il a répondu à Eric Morillot qui le questionnait sur la future Présidentielle. Le propos est intéressant et mérite d'être noté bien qu'il sente un peu trop le cirage… de pompes ! Étonnant de la part de Gilbert Collard...

 Eric MorillotOn parle beaucoup d'une candidature d'Eric Zemmour. Est-ce que vous la craigniez ?

Gilbert Collard Il faut se méfier des ruses de l'Histoire… Eric est un ami. S'il est candidat, il ferait battre Marine. Je crains une candidature qui pourrait appauvrir... nous retirer des voix que l'on pourrait avoir. C'est clair. Je pense qu'il faut un rapprochement entre Eric Zemmour et Marine.

Eric MorillotMais, vous ne pensez pas qu'il pourrait dépasser Marine Le Pen au 1er tour ?

Gilbert Collard Non, je ne crois pas. Parce que l'on oublie quand même trop facilement que Marine, elle, offre aux Françaises et aux Français une expérience unique. Celle d'une femme qui a pris des coups, qui a reçu des tempêtes en pleine figure, des tempêtes politiques, affectives, humaines, et qui n'a jamais mis le genou à terre.

Et, ce dont la France a besoin c'est de quelqu'un qui ne s'agenouille pas, ni devant la repentance, ni devant l'Histoire, ni devant l'Union européenne, ni devant les banlieues, ni devant les zones de non-droit, ni devant la perte de souveraineté.

Et, elle a cet avantage, elle, à l'épreuve du feu, elle a eu ses brûlures et elle a tenu le coup. C'est assez unique.

 […] Et puis l'on passe à une questionnement sur l'Euro. Etc. Etc.

Cette réponse de Gilbert Collard m'a laissé fort perplexe…

Car, nous en connaissons tous des militants du "FN canal historique" qui ont pris des "tempêtes en pleine figure" en des temps politiques bien plus difficiles qu'aujourd'hui ! Et le premier d'entre nous, notre Jean-Marie Le Pen. L'argument de Gilbert Collard n'est donc pas recevable.

Gilbert Collard fait appel à notre mémoire. Et bien, prenons-le au mot !

A la question "Qui n'a jamais mis réellement le genou à terre ?", on peut lui rétorquer :

Qui s'est lancé dans une dédiabolisation stérile qui frise la compromission sinon le ridicule ?

Qui n'a jamais énoncé la moindre critique des lois mémorielles (Pléven, Gayssot, Perben) ? Lois qui bloquent les nécessaires débats, génèrent une auto-censure pernicieuse et empêchent ainsi les solutions salutaires.

Qui n'a manifesté aucun engagement contre les lois dites de "bioéthiques". A défaut de participation, aucun soutien à La Manif pour Tous. Et même aujourd'hui, annonce par Jordan Bardella que les lois Taubira faisaient maintenant partie des acquis de la République et que l'on n'y toucherait pas !

Pauvres Gilets Jaunes qui ne demandaient rien – à tort – aux Politiques mais qui auraient pu recevoir au moins quelques signes de sympathie. Rien, le néant !

Et puis, tout récemment, les cadres du RN auraient reçu des consignes pour ne pas participer à la manifestation de soutien à Génération Identitaire ! Des petits jeunes courageux qui veulent rester debout et utilisent seulement la technique d'Agitprop bien utile en politique !

Qui a dit à de multiples reprises que l'Islam était compatible avec la République ? Manifestant ainsi, en plus de ses lacunes historiques, son manque de volonté politique en ce domaine. Qui a dit que le Grand Remplacement n'existait pas ?

Décidément, cela fait beaucoup pour quelqu'un qui n'aurait jamais mis le genou à terre !

A la réflexion, c'est plutôt Eric Zemmour que j'ai reconnu dans le portrait dressé par Gilbert Collard. Il faudrait évoquer les oukases soviétoïdes du CSA qui semble craindre davantage l'éditorialiste de CNews que la présidente du RN. Et il est un critère qui ne trompe pas : au compteur des passages devant la 17e Chambre, pour propos de quelqu'un qui ne veut pas mettre le genou à terre, Eric Zemmour sort largement vainqueur !

(∗) Ancien secrétaire départemental FN des Côtes d'Armor.

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lundi, 22 mars 2021

MERCREDI 24 MARS, À PARTIR DE 18 H, THOMAS FERRIER, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS

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COVID-19 : qu’ils arrêtent de nous emmerder !

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Pieter KERSTENS.

Durant les 15 derniers mois, jour après jour, les médias ne cessent de diffuser la propagande hystérique des gouvernements européens et nous submergent par leur stratégie de la terreur.

ORDRES + CONTRORDRES = DESORDRES.

L’épidémie ne devait pas se diffuser en Europe et se cantonner à l’Asie selon les déclarations de certains ministres de la Santé, au début de l’an 2020.

Puis on nous a dit que le port du masque n’était pas essentiel si l’on n’était pas malade.

Ensuite, le dépistage des malades ne présentait pas d’urgence.

Et l’isolement dans des centres médicaux était superflu.

Le manque d’appareils respiratoires pour la réanimation artificielle par contre, lui, était criant.

Il fallait donc absolument pallier cette carence par des interdictions de circuler de mars à mai 2020.

Les clowns qui dirigeaient l’Europe nous avaient promis la Lune, en affirmant dès juillet 2020 que les vaccins allaient résoudre tous les problèmes et nous conduire vers « le monde d’après », sans couvre-feux…

Enfin, après l’annonce fin 2020 de divers sérums disponibles sur le marché, la Commission Européenne aurait commandé plus d’un milliard de doses pour les 26 pays de l’Union.

Fin mars 2021, après 3 mois, seuls 10% des européens auraient reçu la 1ère injection ( sauf Malte 25%) contre 50% en Grande-Bretagne, 30% aux USA et 25% mais 65% en Israël.

Cela démontre clairement les incompétences, l’incurie et l’incapacité de la majorité des Chefs d’Etat et de Gouvernement en Europe pour la gestion de cette crise, alors même que ceux-ci ont imposé des Plans d’Urgence Sanitaire qui les autorisent à gouverner par décrets, en court-circuitant les Parlements !

LES POURRITICARDS SE FOUTENT DU MONDE : ON DOIT LES DEGAGER !

Sous prétexte de « sauver les hôpitaux » et les plus vieux de la société, « les plus fragiles » (lire les obèses, les diabétiques ou les cardiaques) les princes qui nous gouvernent ont stoppé la majeure partie des activités économiques de nos pays et assigné leur population à résidence. De nombreuses interdictions d’activités limitent les déplacements des personnes et conduisent à creuser le gouffre des dettes publiques et l’explosion du chômage, malgré de multiples aides, subventions ou prêts qu’il faudra quand même rembourser un jour.

NON, leur « monde d’après » ne sera pas différent du monde de 2019.

Et pour ceux d’entre nous qui ne sont pas tombés dans la paranoïa ou l’hystérie il est tout de même évident de constater que ce Covid-19, SRAS-COV-2, est une fois encore venu de Chine et ne tuera pas de façon terrifiante tout le monde, mais évidemment les plus âgés (dont je fais partie) comme c’est logique, car nous ne sommes pas éternels !

Enfin, il est quand même curieux que PAS LE MOINDRE EXPERT OU MEDECIN ne compare cette épidémie à d’autres fléaux qui accablent aujourd’hui notre planète.

Depuis 15 mois, le Covid-19 est la cause de 2,717 millions de décès dans le monde, soit en moyenne 6.000 par jour (et 4.500 le 20 mars 2021).

Mais TOUS LES JOURS, ce sont 25.000 personnes qui meurent de faim sur notre Planète (source « La faim » de M. Caparros en 2015) soit 9,125 millions de décès par an dus à la faim surtout au Soudan du Sud, au Yémen, en Afghanistan, à Haïti, au Venezuela, en Ethiopie ou en République du Congo, sans oublier l’Inde, le Pakistan ou le Bangladesh par exemple. Quelle télévision, quelle radio ou journal à grande diffusion en a fait ses gros titres ces derniers mois ? Silence dans les rangs, ce n’est pas le sujet qui fait encore pleurer Margot. 

OUI, la faim tue 5 fois plus que le Covid dans le monde en ce mois de mars 2021 et là, pas de vaccin ?

Où se trouve la priorité ? Dans les poubelles : 930 millions de tonnes de denrées alimentaires ont été gaspillées en 2019 (soit 120 kgs/an par consommateur) ! (source = Programme des Nations Unies pour l’Environnement).

16:43 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rendez-nous nos humanités greco-romaines*

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L’Antiquité gréco-latine, son étude et son héritage, sont gravement mis en cause dans les pays occidentaux. Il est crucial pour notre avenir de les défendre, soulignent les 41 signataires,  tous professeurs d’université français et italiens, hellénistes, latinistes, historiens et philosophes. (source Le Figaro 22/3)

(*) le titre est de la rédaction

Lire la suite ICI

 

12:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La lutte des races a remplacé la lutte des classes

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Yves Thréard

Gauche, qu’as-tu fait de tes enfants ? Tu les voulais universalistes, ils tiennent maintenant des discours racistes. Tu les souhaitais militants de la diversité, ils revendiquent désormais le droit à l’exclusion. Tu les espérais fidèles à des valeurs d’égalité, d’égalité, ils sombrent à présent dans l’activisme identitaire. Depuis quelques années, la dérive de l’Unef, école de la contestation estudiantine et sociale, est patente. Le syndicat vient encore de se distinguer, par la voix de sa présidente, qui a déclaré organiser des réunions « non mixtes racisées ». Sa vice-présidente, elle, s’affiche partout couverte du voile islamique.

Jean Jaurès doit se retourner dans sa tombe ! Jean-Luc Mélenchon, lui, n’y voit rien à redire, au contraire. Cela n’est pas étonnant, car l’Unef est à l’image d’une partie de la gauche d’aujourd’hui, rattrapée par l’islamo-gauchisme. La lutte des races a remplacé la lutte des classes. En perte de vitesse, les trotskistes défroqués pensent avoir trouvé, avec les minorités, un nouveau prolétariat à défendre. Feu sur le mâle blanc, violeur en puissance, coupable héritiers du colonialisme, du sexisme, de l’oppression chrétienne et capitaliste. Le virus gagne les esprits de toute la sphère éducative, de certaines fédération de parents d’élèves à l’université.  Il se propage dans les instituts de sciences politiques, où s’exerce la chasse aux professeurs récalcitrants. Science Po Paris consacre même tous les ans une journée à la gloire du hidjab. La censure frappe les conférenciers mal-pensants, les spectacles non conformes aux canons de l’indigénisme et les plus grands auteurs ; Eschyle en a fait les frais à la Sorbonne.

Condamner ce glissement sectaire, mélange d’arrogance et d’ignorance, revient à passer pour un suppôt de l’extrême droite. Sans doute est-ce là l’explication du faible nombre de voix qui ont le courage de le dénoncer et de le combattre. L’État lui-même devrait ouvrir les yeux en cessant de subventionner des organisations comme l’Unef. Stop à la décadence idéologique !

Source : Le Figaro 22/03/2021

10:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Risques de corrections boursières, de krachs obligataires et d’actions en 2021

ROUSSET M 2.JPGMarc Rousset

Le CAC 40 a fini en net repli de 1,07 %, ce vendredi, en dessous des 6.000 points, à l’issue d’une semaine volatile, perturbée par les craintes inflationnistes et les taux d’intérêt américains à 10 ans. Les taux obligataires états-uniens, qui semblaient s’assagir, sont repartis à la hausse jusqu’à 1,74 %. L’irrationnel s’empare des esprits dans un monde instable, surendetté, qui croule sous les liquidités des banques centrales. L’or surréagit à la baisse avec des cotations autour de 1.730 dollars l’once, trop sensible à la hausse nominale des taux d’intérêt, tandis que le Bitcoin spéculatif prend son envol vers des sommets à plus de 60.000 dollars, même si la camarde l’attend au bout du chemin. Selon Jean-Claude Trichet, la bulle des crypto-actifs ressemble à la célèbre bulle des tulipes néerlandaises au XVIIe siècle. Un projet de loi qui a de grandes chances d’être adopté au Parlement indien vise à interdire le négoce, le minage et la détention du Bitcoin  et de toutes les cryptomonnaies dans l’ensemble du pays. En Chine, le minage est d’ores et déjà interdit.

Quant à l’or, il attend, au contraire, patiemment son heure. La Pologne veut encore acquérir 100 tonnes du métal précieux, après avoir déjà doublé ses réserves. La Banque centrale polonaise pourrait supplanter la Banque d’Angleterre en termes de réserves d’or. De plus, les règles de Bâle III devaient entrer en vigueur le 28 juin 2021 : l’or physique sera alors considéré comme un actif bancaire de niveau 1. Il aura alors le même poids, dans le bilan d’une institution financière, que des espèces en euros ou des obligations souveraines d’État. Jusqu’à présent, l’or était considéré par les banques centrales comme un actif de niveau 3, ce qui signifiait une décote de 50 % par rapport à un actif de niveau 1. Les banques centrales seront donc d’autant plus intéressées à acheter de l’or physique pour le mettre en réserve dans leurs coffres.

Aux États-Unis, la masse monétaire M2 augmente à la verticale tandis que la vitesse de circulation de la monnaie diminue tout aussi rapidement d’une façon opposée. Les sommes énormes engagées par Joe Biden pour stimuler l’économie seront payées par une hausse de la fiscalité aussi bien par les entreprises (impôts sur les sociétés à 28 %) que par les particuliers (impôts sur le revenu, taxes sur les plus-values) ou par l’inflation. La croissance, en 2021, pourrait être de 6,5 % aux États-Unis avec une inflation de 2,4 %. Le déficit budgétaire a atteint 17 % du PIB, en 2020, et la dette américaine n’est pas soutenable à long terme, si l’on ne modifie pas la trajectoire des dépenses publiques.

En France, le coût de la crise sanitaire, en 2020, pour l’État est au minimum de 160 milliards d’euros, selon le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt. La commission Arthuis, chargée d’un rapport sur les finances publiques, nous met en garde : l’endettement de la France devrait atteindre 133 % du PIB, en 2030, et 150 % du PIB, en 2045. Une remontée des taux d’intérêt serait mortelle pour la France. 1 % de taux d’intérêt supplémentaire représentera 28,8 milliards d’euros, en 2030. 10 % de taux d’intérêt supplémentaires… les recettes totales du budget de l’État français ne suffiraient alors pas à payer, sans inflation, les seuls intérêts de la dette ! La France de Macron est un pays au bord de la banqueroute.

À terme, une forte inflation semble donc inévitable pour rembourser la dette en monnaie de singe. La monétisation de la dette par la BCE est une première forme d’effacement de la dette. La politique budgétaire de la fuite en avant continue. Patrick Artus estime que nous sommes au tout début d’une bulle sur les actions et l’immobilier, les banques centrales n’ayant plus comme seule solution, afin d’éviter l’effondrement, que d’empêcher la baisse des actifs et donc de créer des bulles. Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater, estime qu’il faut être stupide pour investir aujourd’hui dans des obligations ; il faut acheter des actifs tangibles. Rabobank, de son côté, prédit des augmentations de prix bibliques à venir pour les denrées alimentaires. Pour l’instant, le président de la Fed Jerome Powell ne souhaite rien faire pour éviter l’inflation ; une surchauffe à venir de l’économie américaine est donc probable.

À terme, la Fed devra cependant essayer de maîtriser les taux afin qu’ils ne montent pas trop vite. La BCE a déjà annoncé son désir de stopper la hausse des taux obligataires en contrôlant la courbe des taux. La seule chose certaine, c’est que le pacte de stabilité de Maastricht est enterré. Une correction boursière est possible dans les semaines qui viennent, suivie d’un krach obligataire, avec ensuite un krach possible des actions à partir du mois d’août, si l’on en croit les prévisions du Forum monétaire de Genève.

00:55 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 21 mars 2021

Baccalauréat « cadeau Bonux » !

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La chronique de Philippe Randa

Dans quelques mois, ce sera, comme chaque année, pour des milliers de lycéens, l’examen du Baccalauréat. Fébrilité ou franche angoisse pour les uns, cauchemars pour d’autres…

Cauchemars ? Comme on les comprend ! Rendez-vous compte qu’en 2020, 4 % des candidats ont échoués ! Hé oui ! selon la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), le taux de réussite après rattrapage, n’a atteint que 95,7 %, vous rendez-vous compte ?

Bien sûr, il y a cette fichue épidémie de Coronavirus qui a empêché une tenue normale des examens. C’est sans doute, c’est forcément, c’est évidemment l’explication de ces 4 % de victimes. Cela n’a permis à notre glorieux examen – dont le monde entier se gausse, non ! nous envie ! – de n’être en hausse par rapport à 2019 « que » de 7,2 point ! (Toutes séries confondues, 60 % des candidats avaient obtenu leur diplôme en 1960… mais déjà 84,5 % en 2012).

J’interrogeais récemment un professeur de terminale, lui demandant ce qu’il pensait du niveau des bacheliers actuels. Sa réponse a été claire : « Après la guerre, 30 000 élèves environ obtenait le baccalauréat avec le niveau requis… Aujourd’hui, sur les 700 000 (713 900 en 2020) qui le décrochent, il y en a toujours 30 000 qui ont, sinon le niveau, n’en demandons pas tant ! du moins “un” niveau ! »

Je rapportais cette sentence à un ami médecin qui, lui, m’a appris que les élèves qui ont le meilleur niveau scolaire actuellement sont… africains ! Comme je m’en étonnais, il m’expliqua pourquoi : « Mais parce que là-bas, c’est encore l’école d’avant… Ils ont 30 ans de retard sur les “réformes” de l’Éducation nationale et en sont encore à apprendre, ne serait-ce qu’à lire, écrire et compter… Et quand ils sortent des écoles tenues par des Jésuites, particulièrement, on peut parler d’un certain “niveau”, à l’évidence ! »

Mais, désabusé, il ajouta néanmoins : « C’est le cas aujourd’hui, oui ! Mais eux aussi connaîtront le nivellement par le bas comme nous et auront le “Baccalauréat Bonux”… Le plus tard possible pour eux, j’espère !… »

Lire EuroLibertés cliquez ici

19:29 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La proposition choc de Bruno Mégret : « Un état d’exception pour sauver la France »

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Source Polémia cliquez ici

Bruno Mégret

Le constat que la France est en voie d’effondrement est si évident qu’il n’existe plus, aujourd’hui, que quelques utopistes pour croire que la France va de mieux en mieux. Les ravages causés par l’immigration extra-européenne à notre pays sont innombrables. On pense évidemment à l’insécurité et à l’islamisation mais de nombreuses autres problématiques en découlent.

Face à ce déclin qui semble inexorable, Bruno Mégret, ancien dirigeant du Mouvement national républicain, propose un plan d’action pour éviter la catastrophe.

Ce texte publié par Polémia comporte trois parties. Une première qui présente l’objectif de Bruno Mégre, une deuxième partie qui dévoile la proposition de texte d’une réforme constitutionnelle et, enfin, une troisième partie qui revient sur les cinq lois d’exception à mettre en place selon Bruno Mégret.

Polémia

Un état d’exception pour sauver la France

Aujourd’hui la France connaît une crise historique car, au-delà de la crise sanitaire, c’est l’existence même de la nation qui est désormais menacée. Menacée par des populations étrangères ou d’origine étrangère qui, loin de s’assimiler, cherchent à installer sur son sol leur propre civilisation théocratique. Menacée aussi par la faiblesse de l’État qui se révèle incapable de faire respecter son autorité, de protéger les Français et de défendre leur identité.

Une impuissance générale face au déclassement de la France

Notre pays est tellement affaibli que son déclassement ne peut plus être nié et que beaucoup, même dans la classe médiatique, commencent à le dénoncer haut et fort. Malheureusement, le politiquement correct est à ce point ancré dans les esprits que personne n’ose imaginer des solutions qui soient à la hauteur des menaces. Et chacun de proposer des mesures qui, pour respecter l’état de droit, ne changeraient rien à rien. Si bien que se dégage maintenant de la classe politique et médiatique un sentiment général d’impuissance qui laisse augurer le pire.

Or, des solutions existent qui permettraient, avec l’appui du peuple, de changer radicalement la donne.

Des lois d’exception qui sauveraient le pays

Il ne faut plus en effet essayer de modifier laborieusement le fatras législatif et réglementaire dans lequel nos dirigeants actuels s’enlisent. Il faut recourir au principe des lois d’exception. Des lois qui ont le grand avantage d’aller droit au but politique recherché en rendant illégales, sans même les énumérer, toutes les dispositions en vigueur qui empêchent de l’atteindre. Des lois qui, par leur simplicité et leur clarté, donnent donc au pouvoir exécutif une force qu’il a aujourd’hui perdue. Certes, ces lois, qui ignorent les interdits actuels du politiquement correct, de l’état de droit et du gouvernement des juges, ne pourraient être adoptées que pour une période limitée de dix années par exemple. Mais si au bout d’une décennie la situation de notre pays s’est considérablement améliorée, qui peut croire que les Français décideraient alors d’un retour en arrière ? Or, c’est bien ce qui se produirait car, avec ce dispositif d’exception, tout redevient possible.

Stopper toute nouvelle immigration

Ainsi l’immigration pourra-t-elle être stoppée complètement pour une durée de dix ans afin de résoudre les problèmes majeurs qu’elle a engendrés. Quand votre maison est envahie par les eaux, vous commencez par colmater la voie d’eau avant de réparer les dégâts. La première loi d’exception devra donc rendre illégales toutes les dispositions qui provoquent aujourd’hui l’arrivée de nouveaux immigrés, y compris le regroupement familial et le droit d’asile.

Limiter l’islam à la sphère privée

S’agissant de l’islam, il doit quitter l’espace public. Les musulmans, qui, bien sûr, doivent pouvoir continuer à pratiquer leur religion, devront le faire dans la sphère privée sans plus chercher à vouloir adapter notre pays à leurs coutumes. Une deuxième loi d’exception devra donc rendre illégales toute mesure et toute pratique prenant en compte les spécificités de l’islam. En revanche, la religion musulmane, comme toutes les religions, doit être respectée et ma conviction est qu’il faut mettre un terme aux blasphèmes publics.

Bruno Mégret : « La droite doit en finir avec le politiquement correct »

Neutraliser les fauteurs de troubles

Une autre loi doit permettre au gouvernement de placer dans des centres fermés les délinquants multirécidivistes, les individus radicalisés ainsi que les terroristes libérés par les tribunaux, assurant d’un coup une amélioration spectaculaire de la sécurité par la mise à l’écart de ceux qui commettent l’essentiel des délits.

Dans le même esprit, une quatrième loi d’exception devra donner tout pouvoir aux représentants de l’État pour investir les zones de non-droit et y rétablir par la force la normalité républicaine.

Une autre enfin devra lever tous les obstacles à l’expulsion effective des clandestins et des délinquants étrangers.

Faire sauter le verrou du Conseil constitutionnel

Encore faut-il pouvoir faire voter de telles lois qui aujourd’hui seraient aussitôt censurées par le Conseil constitutionnel et provoqueraient une condamnation de la France devant la Cour européenne des droits de l’homme. C’est pourquoi il faut au préalable que la France quitte cette instance européenne et réforme le Conseil constitutionnel. Pour la Cour européenne, il suffit que le gouvernement français notifie à celle-ci sa décision de retrait. Pour ce qui est du Conseil constitutionnel, la question est plus difficile car ce dernier est maintenant au centre du verrouillage politiquement correct de notre pays. Il ne se contente plus en effet de juger en fonction des articles de la Constitution, comme c’était le cas dans les premières années de la Ve République, mais il se détermine maintenant en fonction de l’interprétation qu’il fait des textes du préambule. Ce qui lui permet de censurer toutes les lois qu’il juge politiquement incorrectes.

Pour rompre avec l’impuissance engendrée par cette instance, il est donc essentiel de rendre le pouvoir au peuple. Pour cela il faut instaurer un droit de recours du président de la République sur les décisions du Conseil constitutionnel qui donnerait le dernier mot aux Français, soit par un référendum soit par un ultime vote de l’Assemblée.

Un référendum pour légitimer l’état d’exception

La réforme du Conseil constitutionnel ainsi que l’adoption des cinq lois d’exception devraient alors faire l’objet d’un référendum qui permettrait ainsi aux Français de doter le pouvoir exécutif des moyens d’exception lui permettant de sauvegarder la France.

Un état d’urgence qui trouverait sa légitimité dans l’intérêt supérieur de notre nation et de notre civilisation. Car, comme le disaient les Romains : Salus populi suprema lex. La loi suprême, c’est le salut du peuple.

Texte de la réforme du Conseil constitutionnel

Dans l’article 62 de la Constitution, la formule « Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours » est remplacée par le texte suivant : « Les décisions du Conseil constitutionnel concernant la constitutionnalité des lois sont susceptibles d’un recours par le président de la République. Celui-ci soumet alors la disposition incriminée à référendum ou en saisit l’Assemblée nationale qui se prononce par un vote ultime et sans appel. »

Bruno Mégret : « De Gaulle, revendiqué par tous, suivi par personne »

Texte des cinq lois d’exception

Loi d’exception n° 1 – Stopper toute nouvelle immigration

Sont abrogées pour une durée de dix années toutes les dispositions légales, réglementaires ou jurisprudentielles permettant ou facilitant l’arrivée et le maintien sur le sol national de nouveaux étrangers ressortissants d’un pays d’immigration.

La liste non exhaustive des principales dispositions visées par la présente ainsi que la liste des pays d’immigration et le traitement des cas particuliers font l’objet d’un décret du président de la République.

Loi d’exception n° 2 – Rendre effective l’expulsion des clandestins

Sont abrogées pendant une durée de dix années toutes les dispositions légales, réglementaires ou jurisprudentielles empêchant, gênant ou ralentissant l’expulsion des étrangers présents irrégulièrement sur le sol national.

La liste non exhaustive des principales dispositions visées par la présente fait l’objet d’un décret du président de la République.

Loi d’exception n° 3 – Placer l’islam hors de l’espace public

Sont abrogées pendant une durée de dix années toutes les dispositions légales, réglementaires ou jurisprudentielles et toute pratique administrative, économique, associative ou sociétale visant explicitement ou implicitement à permettre ou favoriser l’expression publique des spécificités de l’islam.

Une liste non exhaustive des principales dispositions visées par la présente fait l’objet d’un décret du président de la République.

Loi d’exception n° 4 – Rétablir la sécurité

Pendant une durée de dix années, le gouvernement pourra, par simple décision administrative, faire interner tous les délinquants multirécidivistes et tous les fauteurs de troubles connus des services de sécurité dans des centres fermés de réinsertion civique. Pour assurer le contrôle juridictionnel de ce dispositif, des tribunaux d’exception seront créés. Toutes les dispositions légales, réglementaires ou jurisprudentielles contraires au présent texte seront abrogées.

La mise en œuvre de ce dispositif fait l’objet d’un décret du président de la République. Il en va de même de la liste des personnalités composant les tribunaux d’exception.

Loi d’exception n° 5 – Reconquérir les territoires perdus

Pendant une durée de dix années, le gouvernement pourra procéder à des opérations systématiques de reconquête territoriale, conduites pour chaque territoire par un préfet coordonnateur. À l’intérieur de ces périmètres, ce dernier disposera de tous les pouvoirs qu’il jugera nécessaires pour rétablir durablement la sécurité, l’autorité de l’État et le respect des lois et coutumes de la nation.

Il pourra notamment procéder en tant que de besoin à des fouilles, des perquisitions, des expulsions de locataires, des interpellations et des relégations en centres fermés de réinsertion civique. Il pourra aussi modifier la structure de peuplement de ces territoires et donc modifier ou annuler les baux de location.

À cette fin, les dispositions légales, réglementaires ou jurisprudentielles contraires aux décisions du préfet coordonnateur seront suspendues sur le territoire concerné.

Un décret du président de la République précise les modalités de mise en œuvre de ces opérations.

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La bretonne Ann Cayre chante la complainte des Martyres d’Orange

Composé par Patrice Martineau, arrangé par Antoine Allemand, ce nouveau titre de Ann Cayre a de quoi surprendre ! Il a été enregistré dans un studio vendéen, en décembre 2020. La réalisation du clip a été confiée à Armel Joubert des Ouches, journaliste, caméraman et auteur-Compositeur. Ann Cayre s’attaque ici à un répertoire bien différent de celui auquel on était habitué à l’entendre. Le texte a été écrit par une religieuse, Soeur Théotiste, en juillet 1794. Quelques heures… avant d’être guillotinée parce qu’elle refusait d’abjurer sa Foi…

Ce nouveau titre de Ann sera bientôt sur le prochain CD de Patrice Martineau, en chanson bonus.

Source Breizh info cliquez ici

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samedi, 20 mars 2021

Le Souverainisme Gallois, pas plus Identitaire que sa Version Écossaise

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Rémy Tremblay

Les récents sondages effectués dans le Pays de Galles, au nord-ouest de l’Angleterre, démontrent qu’il y aurait un engouement pour l’indépendance. Ils seraient aujourd’hui 40%, particulièrement les jeunes (cliquez ici), à s’affirmer en faveur d’un tel projet, alors que l’option souverainiste a longtemps stagné sous la barre du 10%. Le contexte y est pour beaucoup; nombreux sont les Gallois qui soulèvent de nombreux griefs face à la gestion pandémique de Boris Johnson et d’ailleurs les travaillistes gallois n’hésitent pas à utiliser cette vague séparatiste pour tenter de négocier un « fédéralisme renouvelé. »

En tant que tel, le projet de souveraineté est officiellement porté par le Plaid Cymru d’Adam Price, parti dont le programme n’est pas sans rappeler celui des socio-démocrates du Scottish National Party (SNP) ou du Parti québécois (PQ). À l’origine ce parti fondé en 1925 faisait de la défense des traditions et de l’ethnie galloises le point central de son programme, une démarche “volkish” qui le rapprocha idéologiquement d’autres mouvements anticonformistes de l’avant-guerre. Toutefois, il s’est converti dans les années 60 dans la défense d’une souveraineté civique vidée de tout substance. Le parti annonce d’entrée de jeu son adhésion au multi-culturalisme en faisant une profession de foi, qui, bien qu’historiquement pas tout à fait vraie, est sans ambiguïté : « L’idée du Pays de Galles comme une communauté de communautés, unies dans sa diversité, a toujours été au cœur de la mission du Plaid Cymru. » (LIEN).

Exactement comme c’est le cas dans cette constellation séparatiste qui comprend les Écossais, les Catalans, les Basques, les Québécois, les Bretons et tant d’autres.

Ce n’est pas nécessairement que ces peuples ont renié leurs racines ou ne tiennent pas à leur identité, mais plutôt que les élites indépendantistes rejettent toute forme de nationalisme pour adopter une approche mièvre dictée par la rectitude politique. La souveraineté peut donc avancer sans risque de se faire diaboliser. Mais le remède est parfois pire que le mal qu’on veut curer : en renonçant à définir le peuple qu’ont dit représenté, en le limitant à une expression purement géographique, on porte un projet vide. L’indépendance est un projet visant à permettre à un peuple, doté de caractéristiques qui lui sont propres, et non à un territoire, qui n’est sans le peuple qui l’habite qu’une parcelle de terre, au rang de nation souveraine.

Sans cette prise de conscience, tout rêve souverainiste reste un simple projet de bureaucrate qui espère éviter de dédoubler sa paperasse à deux administrations.

Mais il y aussi le terme souveraineté que ni le SNL, ni le PQ, ni même le Plaid ne définissent réellement. On fait l’impasse sur le « peuple » mais également sur la « souveraineté » comme telle. Car dans les faits, comme l’a fort bien souligné Pierre Hillard, ce que proposent souvent les souverainistes actuels c’est de simplement faire sauter l’administration nationale pour se placer directement sous tutelle des organismes internationaux. Sur ce point il n’a pas tout à fait tort : le SNL et le Plaid sont partisans d’une Union européenne forte et le Parti québécois n’envisage pas de se libérer de la tutelle mondialiste actuelle; il aimerait juste qu’un siège à l’OTAN, à l’ONU et au FMI soit marqué d’un fleurdelysée. La souveraineté en ce sens n’est qu’une déformation sémantique : on recherche dans les faits une gestion plus localisée du mondialisme.

Pour en revenir au Pays de Galles, il est peu probable qu’un référendum soit tenu sur la question à brève échéance. Lorsque la poussière retombera après la pandémie, la balloune indépendantiste risque de se dessouffler, à moins bien sûr que le Plaid ne redonne un moteur à sa cause en lui insufflant un sens profond.

Vox NR cliquez ici

 

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Un homoncule (1) à l’Éysée !

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Après les confinements « strict pour tous », puis « moins strict » en 2020, nous voilà avec un confinement « localisé pour certains » aux contraintes incompréhensibles… Votre avis ?

Un avis confirmé : le gouvernement ne maîtrise plus rien… sinon (encore) les médias mainstream, de moins en moins écoutés ! Beaucoup d’observateurs avaient jugé il y a un mois qu’Emmanuel Macron, enfin ! avait compris l’impasse dans laquelle son calamiteux Conseil scientifique et son gribouille Ministre de la Santé Olivier Veran avait fourvoyé son quinquennat ; il avait surpris tout le monde par sa décision de ne pas reconfiner, sachant que les beaux jours allaient arriver, que l’immunité de millions de Français ayant eu la Covid-19 (la moitié d’entre eux sans s’en rendre compte), ajoutés à la campagne de vaccinations, aussi lente et cahotique soit-elle, la situation allait automatiquement s’améliorer. La Covid allait reculer avant son retour probable à l’automne prochain, sous une forme ou une autre, importante ou non, comme c’est habituel avec les virus… Un coup de théâtre qui avait alors sévèrement clashé tous ces insupportables pontes de la médecine « alarmistes » qui ont pris leurs habitudes sur certains plateaux de radios ou de télés… Il lui fallait tenir 1 à 2 mois. C’était trop pour lui et on a donc assisté à une reddition en bonne et due forme. L’interruption du vaccin AstraZeneca n’est même pas une raison, puisque son utilisation a été reprise au bout de quelques jours seulement. Résultat, Emmanuel Macron qui était apparu comme un Président à poigne, ce que les Français réclament dans leur immense majorité, a démontré qu’il n’est finalement qu’un homoncule. 

Comment expliquer un tel gâchis ?

Ce virus a rendu fou – titre d’un livre de Bernard-Henry Lévy – nombre de dirigeants dans le monde. Pris de panique, ils ont alors fait paniquer leurs compatriotes respectifs. Il faut dire qu’ils ont mis le paquet pour cela et c’est bien là leur plus grande – la seule ? – réussite dans cette histoire… Aujourd’hui, ils ne savent plus comment se sortir du bourbier dont ils sont responsables : face à des populations qu’ils ont terrorisées pour une pandémie extrêmement peu mortelle (même si certains continent d’assurer le contraire, les chiffres sont là qui les démentent), aux victimes extrêmement ciblées (personnes âgées ou à grandes comorbidités, ça au moins, tout le monde semble l’admettre), nos gouvernants ne peuvent plus, du jour au lendemain, changer de braquets : ce serait admettre qu’ils ont fait n’importe quoi. Déjà qu’ils appréhendent à juste titre de devoir répondre tôt ou tard de leur action sinon devant les tribunaux, en tout cas devant l’opinion publique, on comprend qu’il fasse « durer le plaisir » autant que faire se peut. Et sous les coups de boutoirs des uns, des autres, des sondages, de la réalité au jour le jour, de ce qu’ils découvrent ou de ce qu’ils refusent obstinément de constater, ils manœuvrent au doigt mouillé, à l’écoute du dernier qui a parlé ou parlé le plus fort…

Vous ne pouvez pas nier qu’il y a des virus mutants, ni des morts du coronavirus…

Il ne s’agit pas de le nier, mais de ne pas être dupe que des épidémies, et autrement plus mortelles, l’humanité en a toujours subies, que celle de ce coronavirus-là n’imposait absolument pas de tels délires sanitaires… et surtout d’alerter sur les conséquences physiques, psychologiques qu’endurent les gens, au-delà de celles, évidentes, sur l’économie. Des conséquences dont la mortalité finira peut-être par rejoindre celle – réelle et non pas apocalyptique comme certains nous l’assène sans répit – de la pandémie elle-même… La rejoindre ou bien même la dépasser, car qui peut affirmer que la faillite désormais évidente de nos institutions politiques – une majorité parlementaire qui se délite chaque mois et une opposition parlementaire au silence assourdissant ! – et la mise en évidence de la bêtise et de l’incompétence de nos dirigeants, ne vont pas déboucher sur des émeutes, révolutions, guerres civiles et autres joyeusetés dont l’histoire est jalonnée ? Quant un Pouvoir est faible, voire grand-guignolesque, comme le quinquennat Macron avec ses Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, Agnès Buzyn, Olivier Veran, Christophe Castaner ou Jean Castex (quelle brochette !), cela aiguise forcément bien des appétits et pas que des plus ragoûtants. 

Comment expliquez-vous que nombre de nos compatriotes soient toujours terrorisés par la Covid ?

Ils ne sont peut-être plus si nombreux que cela, mais combien acceptent de le reconnaître ? On reconnaît plus facilement qu’on s’est trompé qu’on a pétoché. Vous verrez ! Quand cette crise sera terminée et qu’on appréhendera plus sereinement les faits – car toute vérité finit toujours par percer, même si elle met parfois le temps pour cela –beaucoup continueront à vous affirmer qu’on a frôlé la fin du Monde… alors qu’on a seulement dépassé la ligne jaune de la raison. Quoique largement dépassée, certes ! 

Note

(1) Du latin homonculus (« petit homme ») : version miniature, souvent caricaturale, d'un être humain que certains alchimistes cherchaient, prétendument, à créer.

EuroLibertés cliquez ici

10:58 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De la Francophonie à la francité.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
20 mars, journée de la Francophonie.
 
L'organisation internationale (OIF) qui prétend en être l'expression pourrait être, s'il existait une volonté nationale et un État digne de ce nom, une machine puissante de développement offensif de la langue française dans le monde en même temps qu'une arme de force au service du rayonnement et de l'influence de notre pays.
 
Hélas! Regroupant 88 États dont plus de la moitié ne sont ni francophones ni francophiles, ni même liés à nous par un destin commun - les Emirats arabes unis, le Qatar, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Mexique, la Bosnie, par exemple - cette institution molle et sans effet autre que la dilapidation de notre argent public et le reclassement de caciques du régime battus aux élections ou de Hauts-fonctionnaires en mal de sinécure, consacre désormais le plus clair de son temps à la promotion des droits-de-l'homme, du développement durable, de la défense des minorités, des questions climatiques et de l'accueil des réfugiés.
 
La droite nationale au pouvoir devra procéder à la dissolution pure et simple de cette organisation fantoche et la remplacer par un outil efficace, de rang ministériel, porté par un projet ambitieux au service global de notre langue française, de notre civilisation française, de notre esprit français, de nos intérêts français, culturels, économiques et politiques, de notre grandeur française.
 
Ce projet, c'est la Francité.

10:52 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le collectif Némésis dans les locaux de Society : plongée dans l'enfer des bobos parisiens

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10:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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vendredi, 19 mars 2021

Quand Eric Zemmour pulvérise Aurélien Taché

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J’AI RECU MA DOSE DE « RADJAÏDJAH » ! *

ROLINAT J CL 1.jpgLe bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Une rumeur veut que dans notre sympathique petit microcosme des amis de Synthèse nationale, de « Présent », du PDF et de TV Libertés, je sois « un grand voyageur ». Cette réputation flatteuse est, à mon sens, un peu surfaite encore que, c’est vrai, j’ai bourlingué pas mal en touriste engagé et averti de la Nouvelle-Zélande à la Laponie, de Moscou à Denver, de Copenhague à Phnom-Penh, de Barcelone à Ho-Chi-Minh ville, - pardon, Saigon ! -, de Nouméa à Pretoria ou encore de Mexico à « mon » Argentine des Perón, sans oublier ni le Brésil, ni le Proche-Orient « bien compliqué ».

Or, avec l’irruption depuis une bonne année de ce foutu virus chinois dans les deux hémisphères, se déplacer à l’étranger revient à résoudre la quadrature du cercle ! Pour pouvoir sortir de l’hexagone et faire encore quelques petits reportages de « choses vues », J’ai donc dû me résoudre à me faire vacciner ce vendredi 19 mars, - date sinistre s’il en est -, en espérant qu’elle ne me portera pas la poisse ! Je me suis donc fait injecter le « Radjaïdjah », vous savez, « le poison qui rend fou » comme le dit l’infecte Mitsuhirato en piquant Tintin page 23, dans l’inoubliable album d’Hergé, Le lotus Bleu édité chez Casterman !

Alors, s’il me pousse des écailles ou des nageoires, ou que je doive faire, moi aussi, mon coming out pour changement de sexe, je vous le dirai !

Sauf nécessité absolue et beaucoup de contacts humains rendus obligatoires par votre profession, il est peut-être urgent d’attendre et d’observer les éventuelles retombées négatives ou positives, de la vaccination au Pfizer sur les cobayes dont, désormais, je suis l’un d’entre-eux. Ou, mieux, guetter l’arrivée attendue sur le marché de nouveaux vaccins dont, cocorico, le nôtre, bien enrubanné de tricolore, ou encore le Spoutnik russe. (Un comble, la Russie venant au secours de l’Union européenne alors qu’elle fit trembler tout l’occident pendant plus d’une bonne moitié du XXe siècle, quelle revanche !) Quant à l’Astra Zenica, victime d’une mauvaise presse reposant sur d’alarmants constats à vérifier, attendons de voir ses effets sur monsieur Castex « qui s’est jeté à l’eau », et  n’en parlons pas par charité chrétienne !

En attendant, le grand Pasteur doit se retourner dans sa tombe en voyant dans quelle mélasse se débat sa patrie.

*Lire et relire « Le Lotus bleu » !

18:07 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le “budget genré”, étape vers le “budget racisé” ? »

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La philosophe, Bérénice Levet, analyse la portée de l’adoption par la mairie de Lyon d’un « budget genré », l’influence de la théorie du genre et la question de son lien avec le décolonialisme.

A lire ICI

10:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Covid-19 : un an de cauchemar, déjà…

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Charles-Henri d'Elloy

Il y a un an, je me suis réveillé dans un monde étrange. Tout a changé brutalement dans la nuit. Dans la rue, je vois un tas de gens affublés d’une muselière. Comme des zombies, ils marchent tête baissée et ceux qui me croisent descendent du trottoir. J’ai l’impression d’être un étranger pestiféré. Je venais de comprendre qu’un véritable cauchemar avait commencé.

J’ai vu une pauvre femme paniquée aller chercher son pain avec des gants Mapa™, une visière et un masque chirurgical. Dans les entreprises, les employés se surveillent. Malheur à celui qui ôte sa muselière dans les couloirs ou à la machine à café. Mais quel donc est ce pays cauchemardesque où la nouvelle devise du système est « Absurdité, servilité et cruauté » ?

Plus étrange encore :

Dans mon cauchemar, les gens qui se promènent sur les immenses plages de l’océan n’ont pas le droit de s’asseoir dans le sable.

Dans mon cauchemar, il faut remplir un papier et le signer pour s’autoriser à sortir de chez soi ; j’ai dû imiter ma propre signature !

Dans mon cauchemar, j’ai été interpellé par un homme qui m’a demandé, d’un ton menaçant, pourquoi je ne portais pas le masque. Je lui ai répondu naïvement que je n’étais pas au courant du carnaval. Un autre homme m’a demandé quelle planète j’habitais ? Dans mon cauchemar, les messes sont interdites. Il faut faire comme au temps des premiers chrétiens à Rome et se réunir dans des catacombes.

Dans mon cauchemar, les autorités sachantes ont interdit les rassemblements de plus de six personnes, même chez soi ! Dans mon cauchemar, il est interdit d’aller au restaurant, même pour prendre un café. Tout ce qui fait les joies de la vie est interdit. Les soirées entre amis sont fortement réprimées. Les mariages ne doivent pas donner lieu à des fêtes. Les théâtres et les cinémas sont fermés.

Dans mon cauchemar, les frontières sont fermées.

Dans mon cauchemar, des vieillards meurent seuls dans la chambre pour qu’ils ne deviennent pas malades.

Dans mon cauchemar, les morts sont enterrés en catimini.

Cette nuit dans le brouillard est d’une angoisse terrible.

Il y a des policiers qui passent dans les rues avec un mégaphone et qui crient « Rentrez chez-vous ! Rentrez chez-vous ! »

Dans mon cauchemar, tout est possible… des choses les plus absurdes aux plus invraisemblables.

Le ski est autorisé mais il est interdit d’emprunter les télécabines et les télésièges.

Les garçons disent aux filles « Allez, montre-moi ton nez » et les filles répondent « Non, pas avant le mariage ! »

Dans ce monde étrange, il se passe des événements extraordinaires qui auraient été impossibles dans la réalité.

Dans mon cauchemar, il faut être rentré à six heures chez soi, alors que même Cendrillon avait la permission de minuit !

Dans mon cauchemar, la société est sous le joug d’un comité Théodule composé de Diafoirus et de médiocres Cassandre, de cuistres grandiloquents qui annoncent l’Apocalypse tous les jours à la télévision. C’est la surenchère dans le catastrophisme !

Le véritable virus, bien plus dangereux que tous les autres, est un concentré de panique, d’égoïsme, de crédulité, de poltronnerie, de bêtise et de grégarisme. Il n’a pas de nom mais il est très contagieux et fait des ravages dans le monde entier. Ses effets sont autant immédiats que différés.

J’ai connu les années 80 et son SIDA. Les backrooms n’étaient pas fermées pour autant.

Comme quoi, même les cauchemars, c’était mieux avant !

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Les livres de Charles-Henri d'Elloy cliquez là

00:09 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 18 mars 2021

Stanislas Berton : La guerre invisible de l'Etat profond contre la France

« Nous voici arrivés à l’heure fatidique où ce qui se joue n’est rien de moins que le destin de la France et l’avenir de notre peuple ». Alors que confrontés à l’effondrement de leur pays, de plus en plus de Français se demandent « que faire ? », Stanislas Berton révèle le processus de destruction méthodique de la France et de son peuple par une minorité d’idéologues tout en proposant des solutions concrètes pour neutraliser leur influence, sauver notre pays et restaurer sa grandeur. « La France retrouvée », un livre fondateur pour reconstruire une France fière, une France forte. En pensées et en surtout en actes.

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Macron décide, Castex annonce, les Français subissent.

L'avis de Jean-François Touzé

 
Débordé par les évènements, incapable de faire face aux circonstances, totalement incompétent dans sa gestion de la crise, infoutu depuis un an que dure la crise de renforcer les capacités hospitalières et d'entamer un redressement de la dérive létale dans laquelle les gouvernements successifs de droite comme de gauche ont laissé, ces trente dernières années, s'enfoncer le système médical et pharmaceutique français, l'Exécutif ordonne un nouveau serrage de vis. Un serrage de vis, complexe dans sa compréhension, inepte dans son principe et hasardeux dans son application, dont vont, une fois de plus, souffrir plusieurs millions de nos compatriotes sommés, quant à eux, de serrer les dents, et des dizaines de milliers de petites entreprises, tous considérés par le pouvoir comme de simples variables d'ajustement.
 
Condensé de toutes les tares accumulées d'un régime désormais crépusculaire, ce gouvernement doit savoir que les Français ne lui pardonneront ni de les avoir, durant des mois, enfermés derrière les barbelés sanitaires et privés de leurs libertés non seulement fondamentales mais élémentaires, ni les conséquences économiques de ses carences, ni de les avoir humiliés en tant que peuple aux yeux du monde entier.
 
En 2022, pour cette raison et pour toute les autres — incapacité à maintenir l'ordre et assurer la sécurité, submersion migratoire, effondrement démographique, dégradation morale, iniquité sociale, dislocation nationale, effacement de la France dans le monde, il faudra, d'une manière ou d'une autre, et "quoi qu'il en coûte" pour reprendre une expression chère à Macron, les virer.

20:22 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

18 mars 1978 : assassinat de François Duprat

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Pour mieux connaître les idées

de François Duprat cliquez ici

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Troisième partie de l'entretien avec Franck Buleux sur Pierre Poujade publié sur Metainfos

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Entretien publié sur le site Metainfos cliquez ici

Propos recueillis par Michel Lhomme

Permettez-moi d’inaugurer avec vous un « troisième poujadisme », je le situerai avec l’arrivée de De Gaulle en 58, que fait alors Pierre Poujade ? Anti-gaulliste dans ses écrits et ses publications, il soutiendra pourtant toujours De Gaulle et les gaullistes me semble-t-il au second tour de chaque élection ? N’est-il alors que l’idiot utile du Général ? Que fera-t-il par exemple en 68 et après en 81 ? Deviendra-t-il pompidolien, giscardien, mitterrandien, « droitard », « gauchard » ce que j’appelle personnellement la « drauche » en somme ? En quel sens Poujade est-il vraiment de « droite » ?

Oui, comme je l’ai rappelé précédemment, à partir du 19 décembre 1965, la réélection de De Gaulle au suffrage universel direct face à l’opposant socialiste Mitterrand (55 % contre 45 %, ce qui est loin d’être le plébiscite attendu et souhaité par un homme qui se pensait être réélu, sans campagne, dès le premier tour…) Poujade fait partie de la majorité présidentielle… jusqu’à son décès, ou presque et c’est un tour de force car la majorité présidentielle évolue, de droite à gauche puis de gauche à droite. En effet, sa disparition en 2003 lui aura permis de soutenir Chevènement en 2002 (seule erreur de casting présidentiel depuis le second tour de 1965) mais il appela, évidemment, à « barrer la route » à Le Pen au second tour. Un peu impardonnable car, lui, Poujade, que l’on avait traité de « nazi » ne pouvait pas ne pas savoir que la méthode dite de reductio ad hitlerum ne pouvait que nuire à la personne ainsi décriée. Fallait-il que l’inimitié de Poujade envers Le Pen soit si immense ?!…

Pour être plus sérieux (car le second tour de la présidentielle de 2002 relève plus de l’hystérie collective que de la réflexion politique et de l’expression électorale libre et démocratique – certains mairies avaient même installé des pédiluves pour se « purifier » avant de voter forcément contre Le Pen), après 1965, Poujade se convertit au « gaullisme de droite », privilégiant ainsi les contacts avec le futur président (et Premier ministre) Georges Pompidou et ses proches. Au décès de ce dernier, en avril 1974, il mena une campagne active (c’est lui qui l’écrit) en faveur de Valéry Giscard d’Estaing en diffusant, auprès des travailleurs indépendants, une missive de soutien au candidat des républicains indépendants (RI). Poujade, d’ailleurs, n’hésite pas à faire passer le message post-électoral suivant : sans son action (épistolaire) auprès des commerçants et des artisans, et compte tenu du faible écart de voix entre les deux belligérants, les socialo-communistes auraient pris le pouvoir en 1974, ce qui d’ailleurs ne l’empêcha pas, déçu par les droites, de soutenir l’élection de François Mitterrand dès le premier tour de 1981 et de participer à sa réélection en 1988 (sous l’égide du slogan « branché » ou « bléca » : « Tonton, laisse pas béton » comme le demandait la pétition de soutien lancée par le chanteur Renaud à cette époque). Poujade avait d’ailleurs coutume d’indiquer qu’il choisissait toujours le vainqueur, tel un « Madame Irma » de la politique…

Ces choix électoraux lui permirent d’obtenir quelques prébendes dans différents cercles, comme le Conseil économique et social (CES, devenu le Conseil économique, social et environnemental, CESE, en 2008). Il représenta aussi les intérêts français en Roumanie où il rencontra certains de nos amis qui s’y étaient installés.

Quand datez-vous la fin du poujadisme proprement dit ? N’est-ce pas alors la fin de la défense des commerçants absorbés par les super et les hyper ? Que peut-on dire de Gérard Nicoud et quels liens idéologiques ou personnels entretenait-il avec Pierre Poujade ?

Politiquement, Poujade a un sursaut « droitiste » en 1979 lorsqu’il participe avec Philippe Malaud, ancien ministre et dirigeant du CNIP, et le maire de Nice, giscardien en passe de devenir chiraquien, lui aussi ancien ministre, Jacques Médecin, à une liste « divers droite » teintée de corporatisme aux premières élections européennes au suffrage universel direct, intitulée, Union de défense interprofessionnelle pour une France indépendante dans une Europe solidaire. La liste plafonne à 1.4 % des exprimés et n’a pas d’élu (il faut mobiliser 5 % des suffrages au minimum pour entrer au Parlement européen, selon le mode de scrutin français), devançant de peu la liste de l’Eurodroite emmenée par maître Jean-Louis Tixier-Vignancour, qui obtient 1.3 % des suffrages exprimés. Il est vrai que Poujade et Tixier n’ont jamais pratiqué l’union (ou très peu lors de quelques votes au Parlement en 1956), même lorsque cela aurait pu être le cas en 1956, puisque Tixier était député non inscrit, (candidat du Rassemblement national français qu’il a fondé) élu des Basses-Pyrénées (devenues Pyrénées-Atlantiques), notamment contre une liste poujadiste.

Ensuite, Poujade fut candidat sur la liste emmenée par Gérard Nicoud lors des deuxièmes élections européennes en 1984. Le score obtenu fut piètre, seulement 0.7 % des suffrages exprimés. Peut-être permit-il à la liste communiste de devancer de quelques dixièmes de points celle de Le Pen (11.2 % contre 10.9 %) compte tenu de l’amertume de Poujade contre celui qu’il avait lancé dans le bain politique en 1956. En effet, Poujade n’hésitait jamais, lors de ces entretiens, à indiquer tout le regret qu’il avait d’avoir « créer Le Pen » (sic) en l’envoyant siéger, à 27 ans, à l’Assemblée nationale. Le mythe du créateur face à sa créature est éternel…

Poujade aida donc la CID-UNATI (Confédération intersyndicale de défense et Union nationale d’action des travailleurs indépendants) dirigée par Gérard Nicoud à s’imposer dans le paysage des commerçants de France dans les années 1970 et le début des années 1980 puis s’éloigna de toute implication publique après l’échec de la liste UTILE (Union des travailleurs indépendants pour la liberté d’entreprendre) en 1984.

Il est vrai que les grandes surfaces avait déjà pris le dessus au niveau financier et qu’il était difficile de soutenir, à partir de la décennie 1970, l’interdiction de s’installer de magasins permettant aux Français de conserver un certain pouvoir d’achat, entre deux crises pétrolières (1973 et 1979) et la poussée inexorable, à compter de cette époque, du nombre de chômeurs, qui atteint rapidement le million. L’ « ère Auchan » laisse peu de place à la défense du commerce de proximité : il y a des enjeux financiers, des constructions de zones industrielles, des dessous-de-table versés aux élus, des négociations fondées sur le besoin d’emplois à préserver dans tel ou tel bassin de vie…

Vous comprendrez facilement que mon intérêt pour Poujade nous ramène à la fois à la jacquerie populaire quasi-insurrectionnelle des Gilets Jaunes réprimée avec une violence inouïe, à la dictature sanitaire avec son confinement, la fermeture des commerces « non essentiels », la mort en cours des centres villes, la fin des artisans, comment dans l’état où se trouve actuellement le petit commerce expliquer l’oubli de Pierre Poujade en 2021 ? Peut-on considérer le poujadisme comme une forme de populisme ratée ? Comment expliquer que dans la France de 2021 aucune force politique, y compris à droite, ne prenne réellement la défense du commerce ?

Par rapport à ce que je viens d’indiquer, la défense du commerce a laissé la place à d’autres intérêts. Toutefois, nous l’avons vu, il y a des résistances, des souhaits de retourner vers une société à taille humaine. La défense du commerce manque de pugnacité, cette action devrait se caractériser, selon moi, par une volonté plus large de protection d’un paysage identitaire français. Plus que la défense du commerce, c’est la protection de nos régions qui devrait inclure cela. Sur l’affiche officielle de François Mitterrand, imaginée et conçue par le publiciste Jacques Séguéla, « l’homme à la Rolex à 50 ans » en 1981, il y avait un village et un clocher. Que sont devenus ces symboles, car ce n’était que des symboles. La droite française, surtout quand on voit ses scores dans la plupart des métropoles, serait bien inspirée de s’intégrer dans un projet régional français qui permettrait le maintien d’une certaine jeunesse (pas les « jeunes » des médias, les autres) au cœur de leurs territoires. « Vivre et travailler au pays » était un slogan de la CFDT, syndicat proche des socialistes, dans les années 1970, il serait probablement temps de le réinventer. La CFDT n’a probablement pas déposé le slogan auprès de l’INPI, s’agissant à l’époque, plus prosaïquement, de soutenir chevelus et crasseux du Larzac plutôt que l’enracinement des Français. Le poujadisme, c’est aussi cet esprit, celui du respect des territoires que reprend d’ailleurs de manière très opportuniste quand on connaît le pouvoir de nuisance qu’a exercé dans les coulisses de manière très efficace notre premier ministre actuel Jean Castex (ancien bras droit du bordelais Juppé et principal artisan du sabordement de Fillon en 2017). Bien évidemment, le respect des territoires c’est aussi leur développement, notamment avec le maintien des services publics de base mais nous ne sommes pas en train de rédiger un programme même si le slogan « La Corrèze avant le Zambèze » peut être porteur d’avenir.

Dans un entretien sur Pierre Poujade, nous ne pouvons ne pas évoquer les rapports de Pierre Poujade avec son député le plus célèbre, Jean-Marie Le Pen, pouvez-vous nous rappeler brièvement la rencontre Poujade/Le Pen, le rôle de député poujadiste exercé par Jean-Marie, et ensuite, les rapports soutien ou absence de soutien de Poujade au lepénisme ?

Dans le tome 1 de ses Mémoires, paru en 2018 chez les courageuses éditions Muller, Jean-Marie Le Pen nous fait vivre son retour au sein de la mère-patrie après l’Indochine où il a combattu comme volontaire, son envie – avec Jean-Maurice Demarquet, un autre jeune revenu d’Indochine avec une passion pour la vie de la cité et qui deviendra pharmacien – de faire de la politique. C’est le président des anciens d’Indochine, l’auteur Roger Delpey, déjà connu pour son livre Soldats de la boue qui va d’abord le présenter au gaulliste de droite, le commissaire de police Jean Dides (qui deviendra député poujadiste de l’est parisien, fief communiste) puis au leader commerçant. Poujade a besoin de candidats valables, qui savent parler au peuple d’une tribune et nous sommes déjà en décembre 1955. Le Pen, futur député du premier secteur de Paris, et Demarquet, futur député poujadiste du Finistère, participent à des rassemblements populaires et sont conquis par cet homme jeune (Poujade a 35 ans) et dynamique. Les Bretons sont conquis par l’éloquence du Midi et c’est lors du meeting de Rennes qu’ils acceptent la proposition de Poujade de candidater sous ses couleurs. La trahison des élites leur sert de « maison commune » dans l’espoir d’une contre-révolution nationale et populaire que le co-fondateur du FN n’hésite pas à comparer avec l’élection de Trump aux États-Unis en 2016.

Un an après l’élection des jeunes gens ambitieux et fougueux, les liens entre Poujade et le tribun Le Pen sont déjà irrémédiablement rompus. Le Pen se fait remarquer à l’Assemblée, ses diatribes contre Mendès lui valent le même traitement qu’à l’encontre de Poujade, la diabolisation est lancée, elle n’aura jamais de cesse. Demarquet quitte, lui aussi, l’UFF et s’opposera violemment à Le Pen en septembre 1985 dans le quotidien Le Monde, probablement faute d’avoir été retenu parmi les candidats éligibles des Bouches-du-Rhône pour les législatives de mars 1986… Il n’y aura pas de retour, Le Pen conteste la mainmise de Poujade sur l’Union et le peu de professionnalisme des cadres historiques du mouvement, leur absence de volonté politique, en quelque sorte. Poujade ne soutiendra jamais Le Pen, même lors de « l’effet Le Pen » à partir de 1984. Au contraire, il regrettera de lui avoir mis le pied à l’étrier en 1955, après ce rassemblement de Rennes, où il lui offrit la tête de liste dans un secteur parisien, celui de la rive gauche. Avec 8 % des suffrages exprimés, face notamment à l’indépendant de droite (CNIP) Édouard Frédéric-Dupont (député des « loges », c’est-à-dire des concierges du VIIe arrondissement de Paris des années 1930 aux années 1990…) et au communiste Roger Garaudy, dont la figure finira au pilori, y compris chez les siens, la proportionnelle permit l’élection de Le Pen à Paris (où il sera réélu en 1958, puis battu en 1962 par le gaulliste de gauche René Capitant avant de revenir se faire élire dans la capitale en 1986, jusqu’à la dissolution et le changement de mode de scrutin de 1988).  

Il aura manqué les ouvriers à Poujade et les boutiquiers à Le Pen (lors de la poussée du FN dans les années 1980 et au-delà). Certains regretteront cette impossibilité de réunir l’usine et la boutique, distinction toujours vivifiée par la lutte des classes, si chère au PCF avant qu’il ne devienne (électoralement parlant) moribond.

Pour terminer, j’aimerai revenir sur un point particulier, à savoir une présence très forte du poujadisme dans l’Algérie française d’avant l’indépendance ? De quelle manière ce créolisme politique a-t-il pu influencer les évènements de la guerre d’Algérie ? Pourquoi le 13 mai 58, le Général Salan crie-t-il « Vive de Gaulle » et pas « Vive Poujade » ? L’OAS était-elle poujadiste ?

À partir de 1954, Poujade a en effet, vous avez raison de le souligner, une popularité très importante en Algérie. L’UDCA algérienne naît en mai 1954 et le premier congrès national de l’Union a lieu dans la « ville blanche » en novembre de cette même année, tout un symbole ! Les renseignements généraux (RG) estiment que 80 % des commerçants algérois suivent les consignes de Poujade. L’absence d’élections législatives en 1956 casse le thermomètre et ne permet pas à l’UFF d’envoyer des députés représentant les départements algériens malgré la forte présence militante. Bien évidemment, le maintien des départements algériens dans l’Union française est l’axe principal du combat poujadiste même si Poujade reviendra sur cet aspect lors de ses autobiographies vingt ans plus tard, privilégiant l’hypothèse d’une Algérie européenne mais indépendante, à la manière de la Rhodésie de 1965 à 1979.

L’émeute populaire du 13 mai 1958, parfois qualifié de « coup d’État » ou de « putsch » contre le gouvernement général (GG) d’Alger, ce « sursaut patriotique » a été préparé sur le terrain par nombre de poujadistes. Pour mémoire, il s’agissait de s’opposer au nouveau gouvernement Pflimlin et de condamner l’exécution par le FLN, en Tunisie, de trois prisonniers français. Après le renversement in absentiadu gouverneur socialiste Robert Lacoste jugé trop modéré par les partisans de l’Algérie française (Lacoste a quitté Alger pour Paris le 10 mai) un Comité de salut public est constitué avec à sa tête des civils et des militaires, européens et arabes, qui comprend de nombreux poujadistes.

Le 14 mai, du balcon du GG, le général Salan, nommé président du Comité, précisa la demande d’un nouveau gouvernement par un sonore « Vive De Gaulle ». Léon Delbecque, membre du RPF puis des Républicains sociaux et fidèle du général De Gaulle, devient vice-président du Comité de salut public. Un autre fidèle du général, Lucien Neuwirth, le futur « père de la pilule contraceptive » en fait aussi partie.

Même si les poujadistes étaient en nombre, ce que les putschistes souhaitaient, c’était l’arrivée du « Général ». Comment pouvez-vous penser un seul instant qu’un « Général » (Salan) allait appeler un modeste papetier du Quercy ?

Je vous passe les querelles entre gaullistes et poujadistes, dont la plupart votent les pleins pouvoirs, à l’Assemblée, au Général en juin 1958. Pierre Poujade est déçu que l’on ne fasse pas appel à ses compétences et se définira rapidement, comme Le Pen, en opposant résolu puisqu’il appellera à voter « non » à la Constitution de la Cinquième République, seuls 17 % des Français (dont la plupart des communistes et certains socialistes) suivront ce refus en septembre 1958.

Quant à l’OAS, pour répondre à votre ultime questionnement, des anciens poujadistes et non des moindres comme l’ancien député de Charente-Maritime, Marcel Bouyer la rejoindra. Pour la petite histoire, ce pâtissier de Royan sera candidat, sans succès, en 1986, lors des élections législatives, pour le Front national. Engagé dans le combat pour l’Algérie maintenue dans la République, il sera réfugié dans l’Espagne franquiste en 1961, puis il revient finalement en France l’année suivante. Il est arrêté et condamné par un tribunal militaire à douze ans de prison. Il est cependant libéré en 1967, à la suite d’une remise de peine décidée par décret.

Plus globalement, le mouvement Poujade, via son journal Fraternité française va soutenir l’OAS sans y participer. Aussi, Fraternité française, sous-titré « La tribune de Pierre Poujade », affirme, à sa une, en juillet 1963 : « Parti OAS » dénonçant, une nouvelle fois, le pouvoir gaulliste et demandant aux « nationaux de ce pays » de « se taire » pour protéger les fugitifs et espérer, encore, non plus un sursaut militaire, mais une victoire politique. L’espérance sera de courte durée. Il est temps, ou presque, pour Poujade de tourner la page et de laisser la place au poujadisme, véritable mouvement d’expression populaire qui fit trembler… et tomber la IVe République.

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09:26 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Commune : ne pas s'y perdre.

unnamed.jpegL'avis de
Jean-François Touzé
 
Il y a 150 ans débutait la Commune de Paris.
 
Nationalistes et nationaux ne peuvent qu'être partagés. Notre tentation de louer les vertus d'une insurrection aussi anti-prussienne qu'anti-bourgeoise est grande. Notre rejet de la carmaniole post-imperiale ne l'est pas moins.
 
D'un côté, le peuple résistant, la foi patriotique, le refus de l'étranger, la volonté sociale, le colonel  Louis  Rossel (en médaillon ci-dessus). De l'autre l'anti-chistianisme acharné, les incendies, les exactions, la chienlit révolutionnaire des internationalistes, l'ignoble Louise Michel, les redoutables blanquistes...
 
D'un côté le mur des Fédérés et l'ombre sanglante de la bourgeoise thieriste, de l'autre le chaos, la canaille rouge et les prémices de l'utopie communiste.
 
La révolution nationale n'est pas un bloc.

07:45 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 17 mars 2021

POLICE PARTOUT, JUSTICE NULLE PART !

Pieter Kerstens

Vu le rythme auquel se déroulent les fusillades et les émeutes aux quatre coins du pays, ce ne sont pas les CRS qu’il faut déployer, mais plutôt les gardes-mobiles ou les parachutistes !

Il y a maintenant plus de 30 ans que le « politiquement correct », le laxisme, la culture de l’excuse ou encore l’angélisme ont occulté les causes de l’insécurité et toléré les criminels dans plus de 600 zones de non-droit.

Un lecteur assidu de la rubrique « faits divers » a pu constater que la plupart des délits et des crimes sont perpétrés par des Mohammed, des Souleymane, des Abdallah ou des Fayçal depuis fort longtemps.

Les rôles des tribunaux confirme lui aussi ce constat, établi année après année, et les condamnés d’origine immigrée peuplent en grande majorité les cellules de nos prisons.

Et que fait le gouvernement ?  Englués par les dogmes, aveuglés par les utopies et obnubilés par les chimères de l’intégration, ces princes qui nous gouvernent nient les faits et braquent le projecteur dans une direction diamétralement opposée à la réalité en bernant la population, malade d’intoxications multiples. Ce sont quand même quatre énarques qui, en 1972, ont créé le Groupe d’Information et de Soutien des Immigrés (GISTI). Ce réel lobby pro-immigration soutiendra toutes les dérives et la désinformation qui impliqueront des faits criminels.

Que l’on se souvienne de l’attentat de la rue Copernic en 1980 : c’était soi-disant l’œuvre de nazis, de la FANE, de l’extrême-droite. Mais bien plus tard en réalité, il s’agissait de terroristes palestiniens.

Que l’on se rappelle aussi l’attentat de la rue des Rosiers : ici encore, les pourriticards et les médias ont désigné les prétendus nazis et l’extrême-droite comme coupables ! Mais l’enquête aboutira aux palestiniens du FATAH.

Et le devoir de mémoire nous parle encore de l’affaire de Carpentras en 1990 : tous les partis et les syndicats ont organisé le lynchage du FN et de J-M LE PEN, lors d’un immense défilé derrière François Mitterrand, le président de la République. Après instruction du dossier, les coupables n’avaient aucun lien avec l’extrême-droite ou le FN !

Au mois de mars 2012, après la tuerie de Toulouse, la manipulation a atteint un point culminant en désignant immédiatement à la vindicte populaire un assassin qui ne pouvait être autrement que « blanc, nationaliste et nazi » !

Mais toute la mafia politico-médiatique dut étouffer sa haine envers les franchouillards en constatant que le coupable - Mohammed MEHRA - décrit comme « calme », « respectueux », « gentil garçon » et « amateur de foot », était un délinquant multirécidiviste pas si « normal » en réalité et titulaire d’un casier judiciaire lourd de condamnations.

Après les meurtres de Toulouse, on a connu de multiples assassinats et attentats commis par des mahométans contre des centaines de victimes innocentes.

Depuis quelques mois, des ministres français, des élus, les médias, la secte des socialauds-écolos-bobos-marxistes piaillent en apprenant, jour après jour, un déferlement de rixes entre bandes rivales ou des violences suite à des calomnies véhiculées par Internet. Et si à ces faits on y ajoute les nombreuses attaques quotidiennes contre la gendarmerie et la police, les incendies divers, les bris de mobilier urbain, les pillages de magasins, les fusillades et les émeutes, comme à Bron, à Blois ou à Rennes, on pourrait penser à la guérilla urbaine.

Alors bien sûr, les gens honnêtes et les travailleurs peuvent légitimement se demander « comment » le Pouvoir peut encore tolérer de tels faits, « pourquoi » le gouvernement n’agit pas avec plus d’efficacité, « qui » au sein de la Justice fait preuve d’autant de complaisance et « quand » finalement va-t-on rétablir l’Ordre et la Loi ?

Car la famille Bidochon, elle, se trouve confrontée chaque jour aux maux qui gangrènent notre société : une immigration-invasion, un chômage structurel, un tsunami de drogues, des impôts à la hausse, une insécurité généralisée et une impunité accordée à la crapule, à la racaille et à la chienlit. Plus de 6.000 récidivistes, tous condamnés au moins 15 fois, courent en liberté dans nos rues et nos campagnes : est-ce normal ?

Systématiquement, on nous sert les arguments de la misère et de la pauvreté, d’un milieu familial défavorable, d’un environnement social inapproprié et autres excuses farfelues.

NON, la misère ne génère pas le crime, car dans les départements les plus pauvres de France comme le Cantal, la Creuse, la Lozère ou la Corrèze, il y a proportionnellement beaucoup moins de faits délictueux qu’à Marseille, Lyon, Reims, Beauvais, Corbeil, Roubaix ou Champigny, selon les analyses que criminologue Xavier Raufer a déjà publié de longue date.

NON, en Seine-Saint-Denis, dans les Bouches du Rhône ou le Val de Marne, l’explosion des violences n’est pas la conséquence de la pauvreté, mais des erreurs de diagnostic et d’une lâcheté affirmée par peur de contrarier une communauté étrangère.

Hormis les déclarations matamoresques des ministres de l’Intérieur comme Charles Pasqua ou Nicolas Sarközy, les gouvernements successifs n’ont rien fait pour restaurer l’ordre public dans les Zones de Sécurité Prioritaires définies précisément en 2013.

Michel Rocard en 1990 avait dit « Je pense que nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde, que la France doit rester ce qu’elle est, une terre d’asile politique…mais pas plus. »

Fin 2020, un million de clandestins se trouvaient toujours dans l’Hexagone !

Et entre 1995 et 2020, ce sont 3,45 millions d’immigrés qui ont été naturalisés.

Et c’est là tout le problème, sans cesse nié par la haute administration qui refuse l’évidence : rapatrier dans le pays de leurs aïeux tous les hors-la-loi et les indésirables islamistes qui crachent sur nos us et coutumes, ainsi que les délinquants et les criminels multirécidivistes après déchéance de la nationalité française. Il faut en finir avec les dogmes droits de l’hommiste et l’idéologie égalitariste et indigéniste n’en déplaise aux Eurocrates de Bruxelles.

Dans les banlieues et les quartiers, ils sont forts parce que tu es à genoux !

Doit-on nous-mêmes organiser des milices d’auto-défense afin de protéger nos familles et nos biens, face à la défaillance de l’Etat ? Pour déjouer les attentats l’Etat Français a mis en place le plan Vigipirate, actuellement Sentinelle, et pourquoi pas en urgence un plan « Vigicrapules »… 

23:05 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SORTIE LE 26 MARS DU NOUVEAU CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME (N°21) CONSACRÉ À JUAN ET EVA PERON ET AU JUSTICIALISME

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19:43 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lidl : la face sombre du hard-discount

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Arnaud Raffard de Brienne

Les récentes bousculades et piétinements dans les magasins Lidl prouvent, contre toute évidence, la pugnacité de nos concitoyens dès lors qu’il s’agit de lutter pour de nobles causes. En l’occurrence, pour bénéficier de prix particulièrement bas sur un robot de cuisine, le Monsieur Cuisine Connect que la chaîne de supermarchés Lidl avait décidé de déstocker avant une possible interdiction de vente imposée par voie judiciaire au motif d’une contrefaçon présumée au détriment d’un robot aux fonctions identiques de la société Vorwerk mais vendu près de quatre fois plus cher.

Bousculades donc dans un certain nombre de magasins et même, dans celui de Vendin-le-Viel, près de Lens dans le Pas-de-Calais, piétinement par des ménagères en furie d’une cliente qui dut être évacuée et transférée par les pompiers aux urgences. L’enseigne de hard-discount préférée des Français, nous dit-on, mais coutumière de ces débordements, tire son succès croissant d’une politique offensive de prix particulièrement bas l’ayant propulsée au troisième rang de la distribution en France.

Le président de Lidl première fortune d’Allemagne

Avec Kaufland, l’enseigne Lidl appartient au groupe allemand de hard-discount Schwarz dont le président Dieter Schwarz, l’homme le plus riche d’Allemagne, a doublé sa fortune en sept ans, passant de 21 milliards d’euros en 2014 à près de 42 en 2020. C’est la démonstration, s’il en manquait encore une, que rien n’est plus lucratif finalement que de vendre des produits très peu chers à d’innombrables cohortes de pauvres. L’envers du décor, dévoilé en partie dans une émission Cash investigation en 2019, révèle des méthodes managériales intolérables, des pressions excessives sur le personnel, des conditions de travail déplorables, un dialogue social au point mort et des modalités inadmissibles de licenciement. 

Scandales et pensée unique

Sans parler des scandales à répétition comme une infection de la viande par la redoutable bactérie E.coli, signature incontestable de l’abattage halal ou l’affaire révélée en 2019 du micro caché dans le robot de cuisine Monsieur Cuisine Connect ou encore les publicités sexistes du meilleur goût comme celle pour des beignets dont le slogan suggestif  « un trou c’est un trou » fit scandale. En 2017, des consommateurs attentifs avaient remarqué sur les emballages d’une gamme de produits grecs la disparition de la croix chrétienne surmontant les dômes de la célèbre église Anastasis sur l’île de Santorin. Cette retouche stalinienne de photo répondait, selon la direction, à une volonté de respecter la diversité. De mauvais esprits pourraient rétorquer qu’aucune censure n’affecte pour autant la représentation des minarets sur le conditionnement des produits halal de l’enseigne. 

Question diversité, Dieter Schwarz, semble d’ailleurs nettement moins frileux dès lors qu’il s’agit de définir les objectifs du fonds d’investissement Zukunftsfonds Heilbronn (ZFHN) qu’il préside. Dont, notamment, celui d’investir dans les entreprises technologiques israéliennes et d’aider les startups de l’État hébreu pour lequel il semble avoir les yeux de Chimène. « J’ai appris l’écosystème des startups à Tel-Aviv pour la numérisation et la robotique » confie ce magnat de la distribution, précisant quand même «Nous voulons consolider une entreprise en Israël, l’amener au marché européen mais nous voulons que le cœur de l’entreprise soit ici, en Israël ». Nous voici rassuré.

Source Présent cliquez ici

18:30 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le décolonialisme est un projet utopique global

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L’historien et politologue Pierre-André Taguieff qui a forgé le concept d’islamo-gauchime, répond ici aux critiques qui lui sont adressées. L’universitaire explique la rhétorique et les objectifs concrets du mouvement dit « décolonial ». Il vient de publier un livre sur le sujet, Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme chez l’éditeur Hermann.

A lire ICI

14:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La nef des fous*

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Jean-Michel Salvator

Après un an de pandémie, les réseaux sociaux sont devenus les maîtres des horloges. C’est la première crise majeure dans laquelle ce nouveau média a eu tant d’influence sur l’opinion et les gouvernants. Twitter a profité de la période grâce à Donald Trump qui a comparé le Covid à une grippe saisonnière. Les complotistes étaient aux anges.

En France, les antimasques se sont déchaînés sur Facebook jusqu’à la fin de l’été pour moquer les gestes barrière et crier à la dictature sanitaire. Il y a eu aussi les campagnes anticonfinement menées contre les «enfermistes », qui accusaient le pouvoir de vouloir mettre le pays sous cloche. Puis les antivax ont mis en garde contre l’ARN messager des vaccins Pfizer et Moderna. Ils soutenaient mordicus que cette nouvelle technique menacerait gravement notre génome et nous transformerait en OGM.

Conséquence, l’Union européenne et le gouvernement français ont multiplié les précautions dans les commandes, le calendrier et la politique vaccinale. Depuis janvier, ces mêmes réseaux sociaux tournent casaque et relaient sans discernement que l’AstraZeneca a des effets secondaires comme les thromboses, même si aucun lien de causalité n’a été établi. Et tant pis si 11 millions de Britanniques ont été vaccinés avec ce sérum-là !

Sur les réseaux sociaux, le principe de précaution (par ailleurs légitime) est brandi sans nuance, comme si le vaccin était plus dangereux que le variant. Cette pression relayée par les sites Internet et les chaînes d’info finit par influencer les élus. Les pays du Nord puis l’Allemagne et la France ont suspendu lundi l’AstraZeneca. Il n’est pas certain que cette tyrannie des réseaux sociaux facilite la prise de décision de nos gouvernants, qui s’adaptent. Jean Castex se retrouve sur Twitch et Emmanuel Macron lance un défi à deux youtubeurs, McFly et Carlito, pour faire la com des gestes barrière. Une consécration !

(*) le titre est de notre rédaction

Source : Le Parisien 17/03/2021

11:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |