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mercredi, 03 mars 2021

Quand M. Bastien Lachaud, député de la « France insoumise » tente de faire interdire l’audition de Bernard Lugan par la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale…

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Mardi 2 mars 2021, passant outre à la tentative de censure de la « France insoumise », Bernard Lugan a été longuement auditionné par la Commission de la Défense nationale et des forces armées de l’Assemblée Nationale au sujet de la situation dans la BBS et de la force Barkhane.

Pour l’édification des lecteurs de ce blog, nous donnons copie de la lettre du député Bastien Lachaud, du groupe « France insoumise », adressée à Madame la présidente de la Commission de la Défense pour fins de censure.

Selon Wikipédia, le député Bastien Lachaud a été condamné le 9 décembre 2019 par le tribunal correctionnel de Bobigny à 6000 euros d’amende pour « acte d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation ».

Sa lettre :

« Madame la Présidente, chère collègue,

Je tiens à vous faire part de mon incompréhension de voir la mission d’information sur Barkhane auditionner demain monsieur Bernard Lugan. Je regrette de n’avoir pu vous en faire part plus tôt mais comme vous le savez la modestie des effectifs de mon groupe ainsi que l’usage qui a cours à l’Assemblée de laisser aux rapporteurs une grande latitude dans l’organisation de leurs travaux ne me permettent pas de m’y investir autant que j’aurais souhaité.

Néanmoins je tiens à vous signaler que, selon moi, monsieur Lugan ne devrait pas être auditionné par la mission d’information. Ce polygraphe extrêmement prolixe, auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages, n’est tout simplement pas un spécialiste de la région sahélienne.

En outre, de très nombreux universitaires considèrent, non sans raison, que ses écrits sont, à tout le moins, empreints d’une idéologie politique qui fait de la race ou de l’ethnie le critère prépondérant sinon unique pour la compréhension des relations sociales et de l’organisation des sociétés, en particulier africaines.

Quoique monsieur Lugan ait longtemps professé ses thèses dans les milieux militaires, on pouvait croire que la recherche scientifique contemporaine avait fini par faire reconnaître que le biais intellectuel et politique qui affecte toute sa production était de nature à brouiller la compréhension des sociétés africaines, mais aussi de faire advenir les tensions intercommunautaires par un mécanisme de « prophétie autoréalisatrice » hélas bien connu.

Notre mission d’information doit certes veiller à recueillir une diversité de points de vue académiques afin de proposer, en toute conscience, une reformulation politique des résultats et des défis de l’opération Barkhane. En revanche, cet impératif éthique et méthodologique ne devrait pas bénéficier à la promotion d’une recherche universitaire dévoyée ni à un conservatisme politique extrême dissimulé sous les atours d’une érudition ampoulée.

Si notre commission souhaite l’éclairage d’universitaires reconnus pour compléter celles de messieurs Alain Antil, Marc-Antoine Pérouse de Montclos, Olivier de France et de madame Caroline Roussy, je me permets de suggérer d’entendre plutôt mesdames Niagalé Bagayoko, Johanna Siméant, Marielle Debos, messieurs André Bourgeot et Yvan Guichaoua ou encore pour une réflexion sur l’histoire longue du continent madame Catherine Coquery-Vidrovitch ou messieurs François-Xavier Fauvelle et Jean-François Bayart.

Notre commission pourrait également s'appuyer sur de nombreux jeunes chercheurs, docteurs et doctorants dont la discrétion n'a d’égale que la maîtrise des complexités africaines, et sahéliennes en particulier.

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ce courrier et vous prie d’agréer, Madame la Présidente, mes meilleures sentiments républicaines.

Bastien Lachaud »

Nous donnons rendez-vous aux lecteurs de ce blog et à tous ceux qui reçoivent ses communiqués, au jeudi 4 mars pour l’annonce d’une robuste riposte aux offensives des « islamo-gauchistes » et de leurs alliés « décoloniaux ».

Source Bernard Lugan cliquez ici

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Le Ministère de l’Intérieur va traquer toute pensée dissidente

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Un communiqué des Brigandes :

Le 24 février 2021, le Ministère de l’Intérieur a rendu public un nouveau rapport sur les « dérives sectaires et complotistes », qui auraient explosé depuis la « pandémie » du coronavirus. Ce rapport demande une vigilance judiciaire et une surveillance de tous ceux qui pensent différemment : médecines alternatives, mouvements religieux tenant un discours apocalyptique, organisations aux idées dissidentes, mouvances complotistes, survivalistes, « néo-communautés », collapsologues, etc.

Notre communauté a l’honneur d’être nominativement citée et prise en exemple dans ce rapport – avec, évidemment, une bonne dose de diffamations empruntées aux médias supposés dire la vérité.

Les choses se précisent toujours davantage : si vous pensez différemment, c’est que vous êtes sous l’emprise d’une secte ou d’une mouvance complotiste ; il faut donc vous surveiller de très près ou « venir à votre secours » pour vous remettre dans le droit chemin.

Par exemple : un véritable chrétien qui croit en l’existence du Mal, qui se considère comme appartenant « à Dieu et non à César », ou encore qui méprise la mort du corps car il se préoccupe d’abord du salut de l’âme, est, selon le Ministère de l’Intérieur, un danger à surveiller !

Nous posons à nouveau la question, avec cette vidéo mise en ligne il y a un mois : le Christianisme va-t-il être interdit pour complotisme ?

Source cliquez ici

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mardi, 02 mars 2021

Quand la justice bafoue le politique

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Patrick Parment

Il est bien évident que peu nous chaut que Nicolas Sarkozy aille ou non au trou pour un ou deux ans, voire plus. Le problème de fond n’est pas là. Il est que le pouvoir politique n’a, semble-t-il, plus prise sur la Justice.

Pour s’en tenir aux faits, Sarkozy est condamné pour une conversation téléphonique (celle d’un client avec son avocat) relative à une affaire pour laquelle il a été blanchi : il aurait envisagé une infraction qu’il n’a pas commise, une banale histoire de cornecul sur la promotion d’un magistrat qui au final n’a pas eu lieu. Par ailleurs, les discussions téléphoniques (les fameuses écoutes dites fadettes) entre un avocat et son client sont censées relever du secret professionnel. Bref, tout dans cette histoire est bancal et laisse accroire que le fameux Parquet national financier (PNF), souvent mis en cause ces dernières années, règle ses comptes avec les politiques et Sarkozy en particulier.

On a encore en mémoire l’affaire François Fillon, la vitesse à laquelle est intervenu ce fameux PNF qui lui a valu, outre sa place de candidat à la présidentielle, une condamnation pour lui et sa femme pour emploi fictif. Or, on apprend depuis que le camarade Bruno Le Maire a également employé sa femme comme assistante parlementaire bidon et que celle-ci court toujours avec les plus de 200 000 euros dans les fouilles !

Depuis quelque temps, la Justice, à travers les magistrats, ne semble n’en faire qu’à sa tête. Ce qui veut dire que le politique n’ose plus mettre le holà à cette dérive inquiétante. Le politique s’imagine peut-être que montrer ses muscles comme l’a fait Mohamed Darmanin en interdisant Génération identitaire suffit à rassurer les foules !

Excusez du peu, mais la Justice doit rester sous la houlette du pouvoir politique. C’est d’ailleurs le seul conseil qu’avait donné François Mitterrand à cet imbécile de Jacques Chirac. Et ce pour une bonne raison, mais ce n’est pas la seule, que c’est le peuple, via ses élus – députés et sénateurs – qui dit le droit en votant les lois. On ne peut donc laisser à un magistrat, quel qu’il soit, la liberté d’interpréter voire de bricoler à sa manière le droit comme vient de le faire le Parquet national financier.

Par ailleurs, si le pouvoir politique avait la main mise sur les magistrats on n’assisterait pas à ces relaxes prononcées trop souvent à l’égard de délinquants qui n’ont pas pour qualité d’être des Français de souche. Il y a là un laxisme qui ne manque jamais d’être dénoncé par les policiers eux-mêmes, envenimant du même coup les rapports entre justice et police. Certes, me direz-vous, la plupart de ces juges sont membres de l’idéologique syndicat de la magistrature !

De Chirac en Hollande, en passant par Sarkozy et Macron, certains juges s’autorisent à batifoler en soumettant le droit à leurs passions et autres fureurs idéologiques. Une preuve de plus, si besoin était, qu’Emmanuel Macron et ses sbires ne sont pas à leur place.

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

13:21 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Amis lorrains, à Nancy la Librairie des Deux Cités vous attend

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Depuis le début du mois d'octobre 2020, un espace de libertés existe au cœur de la capitale des Ducs de Lorraine. Il s'agit de la Librairie des Deux Cités cliquez là ouverte à deux pas de la magnifique Place Stanislas à Nancy. 

Dans un espace appréciable, agréablement conçu et dans lequel vous serez aimablement reçu par Sylvain Durain et Alexis Forget, les animateurs du lieu, vous pourrez acheter livres, revues (dont Synthèse nationale) et CD non-conformistes ainsi que des produits artisanaux lorrains. Le choix est important. De plus, régulièrement, des séances de dédicaces avec des auteurs venus de toute la France sont organisées.

C'est un devoir (et aussi un plaisir) pour tous les Lorrains attachés à leur identité, leurs traditions et à leur patrimoine de venir soutenir cette heureuse et courageuse initiative.

R H

Librairie des Deux Cités, 6, Grande Rue 54000 Nancy. En savoir plus : cliquez ici

Article de Synthèse nationale libre de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.

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lundi, 01 mars 2021

Sarkozy et le gouvernement des juges : retour de manivelle

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L'avis de Jean-François Touzé
 
En condamnant Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme, les juges érigés en second gouvernement de la République ont voulu se payer l'ancien Président comme ils se sont déjà payé Fillon. Nous sommes bien devant une décision politique qui est un signe supplémentaire du basculement de la France post-nationale dans la dictature mediato-judiciaire.
 
Pour autant pas une larme ne doit être versée sur cette caste arrogante qui, depuis des décennies, se croit tout permis. 
 
Voilà que vient le temps du retour de bâton contre ceux qui, tout en instituant le laxisme permanent envers les délinquants, ont autorisé par des réformes constitutionnelles imbéciles le passage à des pratiques attentatoires à la dignité et au sens de l'Etat.
 

23:30 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du communisme au libéralisme quelle évolution ?

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Dans Le diable dans la démocratie, tentations totalitaires au cœur des sociétés libres (L’Artilleur) le Polonais Ryszard Antoni Legutko analyse dans cet ouvrage des régimes politiques - démocratie et communisme – que l’on croyait opposés et qui finalement ont de nombreux points communs à travers, notamment, leur culte du progrès, leur volonté d’émancipation de l’homme et donner un sens à l’histoire. L’homme n’est pas un inconnu. Ce professeur de philosophie, membre du PIS (Droit et justice) - le parti au pouvoir en Pologne - a été élu député européen où il co-préside le groupe des Conservateurs et réformistes européens. Il s’entretient ici avec Anne-Laure Debaecker dans l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.

A lire ICI

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C… comme « connards scientifiques » (dixit l’Élysée !)

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La chronique de Philippe Randa

Surprenant Macron ! C’est en tout cas ce que tend à démontrer un dossier du dernier numéro du Point, expliquant par le détail comment l’actuel locataire de l’Élysée a… muté ! En bien, en mal, ce n’est pas explicitement indiqué, mais à l’instar de nombre de Français, on sent à lire les inter-titres du long article des deux journalistes Nathalie Schuck et Géraldine Woessner, que la surprise est bonne : « Prisonnier volontaire », « Voyage en absurdie », « La libération »…

La surprise est évidemment celle de sa décision de ne pas enfermer à nouveau les Français dans un énième désastreux confinement, en maintenant néanmoins un couvre-feu – lui aussi désormais reconnu parfaitement inutile face à l’épidémie – afin de ne pas jeter le Conseil scientifique, le Ministre de la Santé et le Premier ministre davantage en pâture à la vindicte publique : « Du fiasco sur les masques, les tests et le démarrage poussif de la vaccination, Emmanuel Macron a tiré la leçon qu’il lui fallait penser le monde d’après. »

Et pour lui, ce monde d’après, c’est l’échéance de sa réélection l’année prochaine. Elle passe désormais par le lâchage en rase-campagne (de vaccination) et l’oubli au plus vite d’une équipe dont l’incompétence apparaît de plus en plus évidente à l’opinion publique ; tellement, qu’au sommet de l’État, dixit les deux journalistes, « on parle volontiers des “connards du conseil scientifique”. »

Emmanuel Macron parviendra-t-il à faire oublier – le plus tôt sera le mieux – que c’est lui qui a décidé la création de ce catastrophique conseil scientifique (« inédit sous la Ve République ») ? Un an durant, celui-ci a, non pas fait la pluie et le beau temps, mais imposé la peur et les couacs dans la gestion de l’épidémie… et l’hebdomadaire de rappeler que c’est le professeur Delfraissy, président du « machin » en question, qui a annoncé « que 18 millions de Français vulnérables resteraient confiné sine die » : quand on aime, on ne compte pas, mais quand on est c…, la passion est facilement dévorante, hélas !

EuroLibertés cliquez ici

11:28 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Grande coalition bancaire

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Georges Feltin-Tracol

Dans une actualité monopolisée par le covid-19, l’événement est presque passé inaperçu en France. La Belgique exporte en Italie sa coalition « Vivaldi ». En effet, le 13 février dernier est entré en fonction le 67e gouvernement de la République italienne sous la direction de l’ancien président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi. Il s’agit aussi du troisième gouvernement investi sous la XVIIIe législature élue en 2018.

Cette législature commença avec l’entente populiste jaune–verte entre le Mouvement Cinq Étoiles (M5S) et la Lega. Puis, en 2019, les impatiences de Matteo Salvini et les nombreuses réticences de l’aile gauche des Cinq Étoiles provoquèrent la rupture de cette alliance paradoxale. L’intervention du fondateur du M5S, Beppe Grillo, sauva le mandat de ses parlementaires en négociant avec les « rouges » du Parti démocrat(PD). Giuseppe Conte resta à la tête d’un nouveau gouvernement M5S–PD. Or le PD connut une scission en septembre 2019 orchestrée par l’ancien Premier ministre Matteo Renzi, créateur d’Italia Viva (IV). Le 11 janvier 2021, IV se retira de la coalition rouge–jaune et mit en minorité au Sénat le second gouvernement Conte.

Après quelques tractations de façade, le président de la République, Sergio Mattarella, chargea Mario Draghi de bâtir une nouvelle majorité parlementaire. L’élection biaisée de Joe Biden a dès à présent des répercussions internationales, tout particulièrement en Italie dont la souveraineté demeure plus que jamais limitée. Fort de son profil d’indépendant et de son aura de technicien hors-paire des arcanes économiques et financières, Mario Draghi se révèle incontournable. Son atlantisme, son mondialisme, son européisme et son financiarisme en font dès lors l’homme fort d’une nation bien affaiblie.

Le « magicien » Draghi parvient à constituer une majorité de 545 députés sur 630 et de 266 sénateurs sur 321. Comment ? Il contraint les principales forces politiques à s’entendre autour de sa nomination. Son gouvernement repose sur un large accord transpartisan : il rassemble le M5S, le PD, IV, les éco-socialistes de LeU (Libres et Égaux), mais aussi Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Lega de Salvini. Il faut toutefois signaler que Giorgia Meloni de Fratelli d’Italia en progression constante dans les sondages se réserve pour l’heure entre l’abstention et l’opposition active.

L’équipe ministérielle de Mario Draghi compte 23 ministres (15 hommes et 8 femmes). Les indépendants sont les plus représentés (dix). Outre la présidence du Conseil, ils occupent les ministères de l’Intérieur, de la Justice, de l’Éducation, de l’Environnement et de l’Économie et des Finances. Le M5S conserve quatre ministères (les Affaires étrangères, les Relations avec le Parlement, la Jeunesse, l’Agriculture et l’Alimentation). Forza Italia prend les portefeuilles de l’Administration publique, des Relations avec les régions, du Sud et de la Cohésion territoriale. La Défense, la Culture et le Travail reviennent au PD. La Lega obtient le Développement économique, le Tourisme et le Handicap.

En entrant dans un gouvernement conduit par Mario Draghi, le M5S et la Lega renoncent à leurs origines populistes et confirment ainsi leur intégration dans le Système partitocratique. Il est maintenant possible que les députés européens liguistes délaissent prochainement le groupe Identité et Démocratie cofondé avec le RN, le FPÖ, l’AfD et le Vlaams Belang.

L’exemple politique italien est à suivre avec attention pour la situation française découlant de l’élection présidentielle de 2022 si le scrutin n’est pas reporté sine die. Réélu, Emmanuel Macron ne pourrait plus disposer d’une majorité, même relative, au Palais-Bourbon. Ne souhaitant pas gouverner avec les reliquats d’une gauche élargie aux Verts divisée contre elle-même, il pourrait nommer à la place de Jean Castex, Valérie Pécresse, Christian Estrosi, Xavier Bertrand, voire – audace suprême – Marine Le Pen elle-même. La présidente du Rétrécissement national poursuit par ailleurs sa reptation devant le Système. Elle a renoncé à toute sortie de l’euro et rejette le Frexit. Elle vient d’entériner les accords de Schengen et prône toujours une assimilation républicaine suicidaire pour les Albo-Européens.

Il ne fait guère de doute que les « grandes coalitions bancaires » à la mode italienne ont un bel avenir en Europe.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°203, mise en ligne sur TVLibertés, le 23 février 2021.

09:54 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |