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lundi, 08 novembre 2021

La vaccination est la vraie « pandémie »

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18:38 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les effets secondaires graves du vaccin contre le Covid-19

Nous avons relaté hier (dans cet article) les analyses sanguines que devrait faire tout vacciné en raison des effets secondaires gravissimes que connaît la vaccination anti-covid. Le silence sépulcral qui entoure ces effets secondaires n’est pas innocent, il est même la signature que quelque chose ne tourne pas rond.

Il y a plusieurs jours déjà, une émission animée par la charmante Clémence Houdiakova, transfuge de Sud Radio, était revenue sur les effets possibles de la vaccination expérimentale par ARNm. Accompagnée de la généticienne Alexandra Henrion-Caude pour le côté technique, la présentatrice donne le micro à de nombreux témoignages dont certains font froid dans le dos. Le Dr Louis Fouché clôturera cette émission de près d’une heure et demie (on passera les actualités en début et en milieu d’émission).

Nous enfonçons donc ici le clou concernant les effets secondaires de la vaccination, car son temps semble être venu. On voit en effet éclore de nombreux articles et de nombreuses vidéos, dont la suivante qui comptabilise plus de 500 000 vues ! Ce score est inhabituel (et donc significatif) pour une chaîne modeste dont les vidéos ne dépassent en général guère les 10 000 vues et dont le positionnement politique ne sied pas à tout le monde.

Étonnamment, YouTube n’a toujours pas supprimé cette vidéo de Radio Courtoisie, pas plus que celle de notre précédent article. La négligence ou l’oubli étant peu probable dans le monde de l’IA et de l’algorithmique, doit-on y voir une sorte de résistance interne ? Ou, plus cyniquement, que la plateforme sent le vent tourner ?

Ce score hors norme tend à démontrer que le sujet intéresse et que de nombreux auditeurs le considère comme infiniment plus important que les querelles de chapelle qui méritent d’être mises temporairement de côté.

Ainsi, le virus, après avoir divisé la société, pourrait donc peut-être désormais la rassembler – au moins partiellement. 

À écouter sur : radiocourtoisie.fr

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Source : E&R

18:17 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

On a perdu le peuple !

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Vincent Trémolet de Villers

 Sont-ils les encombrants de la République ? Certains rêvent, en secret, de les jeter dans la déchetterie de ce que Hilary Clinton appelait le « panier de déplorables ». Avec leur diesel, leur clope, leur barbecue, leur apéro, leur rêve de maison individuelle, leur dimanche de chasse, leur zone commerciale, leur Michel Sardou, leur racisme inconscient, leur misogynie atavique, ils sont les enfants méprisés de Dupont Lajoie et des Deschiens, bizarreries anachroniques quand les centres urbains se font fluides, inclusifs, résilients, équitables, diversitaires, portés par les mobilités douces et les plaisirs végétalisés. Hier gueules noires et ban- lieues rouges, aujourd’hui « gilets jaunes » et petits Blancs, ils composent une force électorale puissante et abandonnée depuis des années, par la gauche et la droite, à la famille Le Pen : les catégories populaires. Aujourd’hui, Éric Zemmour dispute, avec un certain succès, cet électorat au Rassemblement natio- nal, Emmanuel Macron, à force de milliards, parvient, çà et là, à surmonter la défiance, mais le plus fascinant est que le reste du personnel politique prendra plus soin de la plus minuscule minorité que de ce « bloc populaire » (Jérôme Sainte Marie). Un bloc fragmenté, certes, archipellisé, assurément, mais qui, du relâchement des gestes barrières aux nouveaux impératifs écologiques, en passant par l’incapacité à s’adapter aux charmes du QR Code, de l’économie ubérisée et du multiculturalisme, est systématiquement dénoncé comme indécrottablement « conservateur », « rabougri », « moisi », disait autrefois le progressisme raffiné.

La raison de cette indifférence ? Le cynisme qui consiste à s’effrayer publiquement de la montée de l’« extrême droite » en espérant, de toutes ses forces, l’affronter au second tour. Un poison qui a transformé la droite de gouvernement en parti de notables. LR ? Le Rotary, la charité en moins...

Petit rappel d’histoire immédiate aux cinq prétendants des Républicains qui débattront lundi soir : en 2007, Nicolas Sarkozy, après une campagne bonapartiste, avait réuni au premier tour plus de 30 % des Français ; depuis, la droite a perdu le peuple et ne gagne plus une élection présidentielle.

 Source : Le Figaro 8/11/2021

09:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 07 novembre 2021

Dans son Journal de bord de cette semaine, Jean-Marie Le Pen mentionne le livre "Pourquoi Eric Zemmour ?" publié par Synthèse nationale

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Pour acheter ce livre cliquez ici

Bulletin de commande

14:08 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortie du n°58 (automne 2021) de la revue Synthèse nationale

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AU SOMMAIRE :

2  - ÉDITORIAL Roland Hélie

10 - NE PAS LAISSER TOMBER CASSANDRE FRISTOT

12 - CE PEUPLE QUI NE VEUT PAS MOURIR Maurice Bernard

15 - PRÉSIDENTIELLE EN LIGNE DE MIRE Patrick Parment                      

20 - TOUT EST POSSIBLE Didier Lecerf

27 - ZEMMOUR ET LES PRÉNOMS Youenn Caouissin

32 - ZEMMOUR CENSURÉ ? LE PRÉCÉDENT AUTANT-LARA Philippe Randa

35 - COVID-19 : LA FRANCE À L'ÉPREUVE DE LA TYRANNIE Arnaud Raffard de Brienne               

40 - LA GRANDE MASCARADE  Charles-Henri d'Elloy

38 - BIENTÔT, PLUS D'AUTO Pieter Kerstens

50 - LE PAPE MARCHE À CÔTÉ DE SES MULES Jean-Claude Rolinat

55 - LES PAGES DU MARQUIS  Jean-Paul  Chayrigues de Olmetta

58 - LIVRES DU MOIS Georges Feltin-Tracol

65 - BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne

69 - UNE ÂME POUR LA BRETAGNE Yves Furic  

71 - LES FLANERIES TÉLÉVISUELLES Scipion de Salm

71 - AUTOUR DE SYNTHÈSE NATIONALE Guirec Sèvres

82 pages, 12,00 € (+ 5,00 € de port)

Chèque à l'ordre de Synthèse nationale

Le commander à 

Synthèse nationale BP 80135 22301 Lannion PDC

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14:07 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro de la revue Livr'arbitres est consacré à la Bretagne

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Pour en savoir plus et l'acheter cliquez ici

14:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron nous condamne à un foutoir perpétuel

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C’est à un réquisitorie sans concession que se livre le philosophe et historien Marcel Gauchet après d’Elisabeth Lévy et Jérémy Stubbs pour le mensuel Causeur qui nous offre une fois de plus un excellent numéro. Pour Marcel Gauchet, en proposant des solutions à tous les problèmes sans en chercher la cause, Emmanuel Macron s’est agité dans le vide pendant cinq ans. De surcroît, son arrogance de surdiplômé a alimenté la haine des élites.

Lire la suite ICI

11:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 06 novembre 2021

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

10:31 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 05 novembre 2021

5 novembre : anniversaire du décès de Jean-Pierre Stirbois

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Communiqué d’Alexandre Simonnot :
 
N’oublions jamais notre ami et camarade de combat Jean-Pierre Stirbois, disparu il y a aujourd’hui 33 années dans un tragique accident de la route.
 
Des « Jeunes Tixier-Vignancour » à la Présidentielle de 1988, en passant par le célèbre « Tonnerre de Dreux », Jean-Pierre Stirbois aura été un extraordinaire fédérateur, un militant infatigable, un Secrétaire général exceptionnel, un travailleur acharné. Son unique combat était de servir Jean-Marie Le Pen et le Front national pour le salut de la France.
 
Suivons sans cesse l’exemple de cet homme admirable et unique à qui nous devons tant.
 
Qu’il intercède pour nous auprès de notre Sainte Patronne Jeanne d’Arc afin qu’elle nous aide à persévérer, jour après jour, à temps et à contre temps.
 
Que Jean-Pierre Stirbois repose en paix, au Paradis des héros de la Patrie.
 
Lire aussi cliquez là

14:25 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le voile islamique financé par l’Union Européenne

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Francis Bergeron

Remplacez maintenant le port ostentatoire d’un crucifix par le port du voile islamique. Les réactions (du moins dans les médias du service public) se répartiraient entre celles combattant la « fausse nouvelle islamophobe propagée par les complotistes et extrémistes » et celles se félicitant d’une « initiative qui facilitera l’intégration »... Ce n’est malheureusement pas une fausse nouvelle. Cette aberrante décision a été prise par l’Union européenne au nom de « la lutte contre la haine ».

L’information est d’abord restée discrète, mais elle commence à filtrer. L’hebdomadaire Marianne y a consacré une enquête publiée le 3 novembre. De nom- breux politiques, notamment français se sont interrogés : qui se cache derrière cette campagne pro-voile islamique ? Le « Forum of European Muslim Youth and Student Organisations (FEMYSO) » et l’« European Forum of Muslim Women » (EFMW), deux organisations très liées – quoi qu’elles en disent – à l’UOIE et aux Frères musulmans, des fanatiques islamistes. Ce qui suscite immédiatement une autre question : comment l’UE a-t-elle pu prendre une telle décision ? Depuis lors, les réseaux sociaux enregistrent des milliers de messages de protestation, d’indignation ou... d’incrédulité.

La campagne de l’UE se veut une campagne contre les prises de position anti-islamiques, considérées comme racistes. C’est le département du Conseil de l’Europe dédié à la lutte contre les discriminations qui l’a décidée. Elle est menée sous forme de photos et de vidéos qui représentent des jeunes femmes musulmanes portant le voile islamique, le hijab. Et les images sont accompagnées de slogans : « Mon hijab, mon choix », « Apportez de la joie, acceptez le hijab », ou encore « La beauté se trouve dans la diversité comme la liberté dans le hijab ».

Les visuels restent accessibles sur le site du Conseil de l’Europe

F.-X. Bellamy est monté au créneau. Eric Zemmour aussi : « L’islam est l’ennemi de la liberté. Cette cam- pagne est l’ennemie de la vérité. » De même Marine Le Pen, qui parle d’une « communication européenne scandaleuse et indécente ». Nicolas Dupont-Aignan, Rossignol (PS), Valls, Attal (LREM), Pécresse, Ciotti (LR) vont dans le même sens. Les tweets de propagande islamiste ont été retirés, mais les visuels restent accessibles sur le site du Conseil de l’Europe.

Dans son enquête, Marianne note que « le Conseil de l’Europe est une organisation assez faible », ce qui facilite une pénétration par les réseaux islamistes, au nom d’une lutte contre le prétendu « racisme antimusulman ». Ces réseaux extrémistes ont leurs entrées, instrumentalisant le Conseil. En 2011, ils avaient même réussi à y faire inviter l’islamiste et accessoirement violeur récidiviste Tariq Ramadan.

En toute logique, les fonctionnaires du Conseil de l’Europe responsables de ce fiasco auraient dû dé- missionner, et l’opération aurait dû être arrêtée immédiatement. Il n’en est rien. « Nous allons réfléchir à une meilleure présentation de ce projet », a expliqué l’un des organisateurs, tandis que Bruno Retailleau (LR) considère à juste titre que le Conseil de l’Europe promeut « désormais ouvertement la soumission aux mœurs islamistes ».

Source : Présent 5/11/2021

11:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le 5 novembre 1988, Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national, nous quittait... Ne l'oublions jamais.

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Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur la vie

et le combat de Jean-Pierre Stirbois cliquez ici

02:05 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour invité jeudi soir par Christine Kelly sur C-News

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00:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 novembre 2021

Réquisition contre Rivarol : où s’arrêtera la censure ?

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Un communiqué du Mouvement national républicain :

Le 27 octobre dernier, le procureur de la République a requis six mois de prison ferme contre Jérôme Bourbon, directeur de l’hebdomadaire Rivarol.

Ainsi, dans notre république droit-de-l’hommiste, est-il de plus en plus dangereux de dire la vérité... Car enfin, que peut-on reprocher d’autre à Rivarol que de pointer du doigt les nombreuses tares de notre société et de notre système politique ?

Face à la répression de plus en plus forte contre les idées nationales, et contre la proclamation de la vérité, pensons à soutenir les publications qui refusent de plier...

Un communiqué de Synthèse nationale : 

Le directeur de Rivarol, Jérôme Bourbon, est un polémiste qui ne mâche pas ses mots. Souvent avec brio, parfois avec un certain manque de discernement, mais toujours avec conviction, il est sur une ligne maximaliste qui a le mérite à ses yeux de mettre en évidence les contradictions du Système ; elle a aussi l'inconvénient qui en découle, elle provoque l'acharnement judiciaire des chiens de garde de la pensée dominante contre lui. La liberté a un prix...

Quoique l'on pense de la stratégie de Bourbon, quels que soient les sujets qui nous séparent, la répression qui s'abat sur lui et sur son hebdomadaire est inadmissible. Jérôme Bourbon a sans doute parfois été imprudent, mais qu'importe... Lorsqu'un média patriote est attaqué, c'est le camp nationaliste et identitaire dans son ensemble qui est visé. 

Dans ces moments pénibles que traverse l'hebdomadaire historique de la droite nationale, nous tenons à lui exprimer notre solidarité combattante.

R. H.

 

23:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aux armes citoyens !

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Le billet de Patrick Parment

Deux sycophantes se qualifiant de journalistes à l’Observateur - puisque l’ancien titre « Nouvel Observateur » finissait par sentir le faisandé – les François Reynaert et Pascal Riché, osent écrire qu’Eric Zemmour « vient d’une autre planète, quelque part entre l’astre-télé et la galaxie de ses lectures singulières. Son rapport à la vie réelle est donc pour le moins distant, voire lunaire. »  Donc Zemmour est un extra-terreste du genre E.T tombé en politique. Sa vision des choses, nous disent-ils, « repose sur deux piliers, la nostalgie et la xénophobie, les deux facettes traditionnelles du repli. »

On s’en prend à l’homme et on caricature ses idées parce que la grande différence entre cette gauche qui nous a mené au bord du précipice où nous sommes aujourd’hui a justement substitué l’imaginaire à la réalité. Le socialisme à la Jean Jaurès, ô combien respectable, la révolte proudhonienne ou le Péguy de L’Argent ne figurent plus depuis belle lurette dans la corbeille du socialisme sorti rincé de la IIIe République et définitivement enterré sous la IVe par les Guy Mollet, Mendès-France et consorts dont Mitterrand se fera, par pur arrivisme, l’héritier et le chantre faisant du même coup cocu ce fameux peuple de gauche en se convertissant au socialisme boursier puis hôtelier à la mode Laurent Fabius.

On laissera de côté le socialisme pédophile et libertarien aux antipodes évidemment des pères fondateurs d’un socialisme qui avait les pieds dans la glaise, les mines et les usines et pas les mains au cul des gamins comme s’en glorifieront les chantres de Mai 68 avant que n’arrive celui des Potes, de SOS-Racisme où l’immigré va faire l’objet de tous les désirs. Faut dire qu’il prend plus docilement la main au cul.

La gauche ayant abandonné le peuple se tourne désormais vers les immigrés, matière nettement plus malléable pour incarner les nouveaux damnés de la terre. Horresco referens, dans le même temps la France profonde se révèle conservatrice. Tous les sondages le confirment. Sauf qu’elle l’est depuis longtemps. Voyez la gueule de la gauche aujourd’hui : une vielle pute défraîchie, usée par toutes les mauvaises causes qu’elle a endossées et croyant encore nous faire prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages.

Avec Eric Zemmour, c’est bel et bien le retour au réel. Et ce réel fait mal mais surtout menace les casse-croûte de tous ces petits marquis qui bavassent dans les médias, distribuant les bons points, et s’imaginant toujours avoir le pouvoir de distinguer le bien du mal et de lancer des anathèmes.

Faute de grives on mange des merles !  Désarçonnée soudain par ce peuple de droite qui se précipite aux signatures de son dernier livre, n’ayant aucun argument sérieux – et pour cause – à lui opposer, la gauche revient à ce qui a fait son enclume depuis l’Epuration communiste : l’invective en diabolisant l’adversaire à coups de fâcho, nazi, j’en passe et des meilleurs. Zemmour réhabilite le maréchal Pétain, se fait le chantre de l’antisémitisme au point que l’on se demande si ce n’est pas lui qui a écrit Bagatelles pour un massacre ! Hidalgo le traite de « guignol ». Bref, c’est grotesque, c’est la Berezina.

Parce qu’effectivement, ce que réclament aujourd’hui les Français, c’est assurément plus la France de Jacques Bainville que celle de Patrick Boucheron* dont on se demande bien ce qu’il fout au Collège de France, autre institution qui sert désormais de poubelle à toute cette intelligentsia shootée aux droits de l’homme. Panique à bord, la gauche se cabre dans son néant ontologique et on n’est qu’au début d’une campagne où faute d’arguments à opposer à Eric Zemmour, on va taper en dessous de la ceinture.

Tout cela est indigne et marque surtout un mépris profond de ces Français qui hier les ont faits rois, leur ont assuré les gîtes somptueux et les couverts raffinés. Tout ça pour ce ramassis de ploucs et autres pedzouilles prétentieux qui se gaussaient dans les trois étoiles, se pavanaient dans les propriétés du Lubéron, de Saint-Tropez et d’ailleurs. Ils ont mis du temps à détruire la France, son école, son armée, ses paysans, ses ouvriers aidés en cela, il faut bien le dire, par une droite qui n’en avait que le nom et qui avait revêtus depuis 1945 les habits de l’indifférence au combat des idées. Cette gauche du « casse-croûte d’abord ! » l’avait bien compris. Rien ne pouvait tant mortifier cet imbécile de Chirac que de se faire traiter de facho. On ne reprochera jamais assez à De Gaullle, moins l’affaire algérienne que son abandon de l’école laissée aux mains des trissotins d’un marxisme mal digéré dans ses nombreuses configurations, à l’image d’un Althusser qui finira fou, étranglant sa femme en plein exercice érotique. Tous ces révolutionnaires en carton-pâte lui renverront Mai 68 à la figure afin de continuer en paix leurs basses besognes.

Alors, oui, l’heure me semble venue de remettre les pendules à l’heure. Il faut bien avoir conscience qu’on en est au stade de sauver les meubles et de tenter de remettre toute une jeunesse sur les rails, de lui redonner le goût de la France dans ce qu’elle a d’unique. C’est-à-dire dans la continuité de ce socle qui fonde ce que nous sommes culturellement : notre langue, nos mœurs, notre manière d’être au monde et surtout de ne pas réduire l’homme à une simple entité économique, tout juste bon à consommer de l’inutile.

On ne sait aujourd’hui quel sera le destin d’Eric Zemmour. Il a bien conscience d’avoir mis les pieds dans un engrenage infernal. Et il fallait du courage pour monter au front ! Macron avait été élu par refus d’une classe politique usée jusqu’à la corde et qui ne croyait même plus aux salades qu’elle tentait de nous vendre. On pensait qu’il allait, même un tout petit peu, nettoyer les écuries d’Augias. Il n’en a rien été. Les Français sont déçus.

Eric Zemmour met les pieds dans le plat, redonne à la politique ses lettres de noblesse en dénonçant toutes les lâchetés passées de cette classe politique – et pseudo intellectuelle - qui a toujours refusé de voir la réalité en face, et surtout il a nommé l’ennemi. Aussi, quand il déclare que « nous sommes en guerre », il a parfaitement évalué la situation dans laquelle nous sommes. Quel que soit l’issue de la présidentielle, demain ne sera plus comme aujourd’hui.

Eric Zemmour a révélé à la gauche toute l’étendue de ses mensonges, de ses fausses fraternités et à la droite dite républicaine sa vacuité intellectuelle et morale. Le macronisme sombrera à terme de son néant, de ses allégeances à Washington, à Bruxelles et aux lobbies par manque de « weltanschauung ».  Macron restera ce qu’il est au fond, un fonctionnaire. Demain sera vraiment un autre jour.

10:05 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 03 novembre 2021

Samedi 6 novembre : l'Action sociale populaire du Pasteur Blanchard fête ses 25 ans de combats

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Qui est le Pasteur Blanchard ?

Depuis des années, le Pasteur Blanchard se dévoue corps et âmes pour soulager la misère en Île-de-France. De la Cité de refuge de l’Armée du Salut dans les années 70, à l’actuelle présidence de l’Action Sociale Populaire (ASP), en passant par les médiatiques « soupes de la Gare Saint-Lazare » dans les années 90, il aura été de tous les combats contre la précarité.

Le combat continue depuis 2005 par le biais de maraudes organisées par l’ASP dans les rues de Paris. Une équipe soudée qui ont foi en l’engagement caritatif du Pasteur et de son épouse Catherine qui anime les activités de l’association. Depuis 2008, les actions ont été élargie à la visite de personnes âgées et en 2011 à l’aide de familles  défavorisés.

Comment peut-on les aider ? 

Par vos dons en argent CCP : 601 0275 Y 033 (délivrance de reçus fiscaux) ou matériels, duvets, couvertures, vêtements.

Contact :

Adresse postale : ASP BP7 91201 Athis-Mons Cedex

Téléphone : o6 74 03 18 15

Mél. : simonnot.fn@gmail.com

FAITE UN ACTE MILITANT EN VISITANT LE BLOG DE L’ACTION SOCIALE ET POPULAIRE, cliquez ici

Prenant conscience de sa vocation de travailleur social, le futur pasteur des pauvres découvre l’étendue de la misère, en tant qu’éducateur à l’Armée du Salut à Paris. Croyant, de culture protestante, il devient pasteur, après un stage pastoral et une ordination au Saint Ministère. En 2005, le Pasteur Blanchard portera sur les fonts baptismaux l’Action sociale populaire (ASP).

Il a publié plusieurs livres aux éditions Dualpha :

Martin Heidegger, philosophe incorrect, 2e éd., 2017
Aux sources du national-populisme : Maurice Barrès et Georges Sorrel, 2e éd., 2017
Mythes et races. Précis de sociologie identitaire, préface de Philippe Gautier, 2e éd., 2017
L’Alternative holiste ou la grande révolte antimoderne, préface de Patrick Gofman, 2017
Vilfredo Pareto, génie et visionnaire, préface de Georges Feltin-Tracol, 2019

… et aux éditions de l’Atelier Fol’Fer :

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La faim justifie les moyens, préface de Philippe Randa, (suivi d’un entretien avec le Pasteur Blanchard, par Gilles Clavel, vice–président de l’ASP, 2e éd.

(Pour commander un ou plusieurs des livres de Jean-Pierre Blanchard, cliquez sur les titres).

18:18 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi soir, Eric Zemmour sur C-News...

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16:19 Publié dans Présidentielle 2022, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’impasse migratoire

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Yves Tréard

Ils sont afghans, syriens, irakiens ou iraniens pour la plupart d’entre eux. Arrivés clandestinement en Europe, ils convergent par dizaines de mil- liers vers les côtes françaises de la mer du Nord et de la Manche. Au péril de leur vie, sur de petites embarcations de fortune, ils tentent de rejoindre l’Angleterre. Un pays dont ils ont fait leur eldorado, mais qui ne veut pas les accueillir. Sous aucun prétexte. C’est donc à la Fran- ce de trouver la solution à cette impasse migratoire. En vain. Cela fait des années que cela dure et que Londres ne respecte pas ses engagements, y compris financiers, pour l’aider.

On peut, certes, déplorer l’attitude de la « perfide Albion ». Le Brexit n’y est toutefois pour rien. Les Britanniques n’ont jamais voulu intégrer les accords de Schengen pour mieux se protéger, précisément, de l’immigration illégale.

La responsabilité de l’Union européenne est en revanche pleine et entière. Aussi longtemps qu’elle ne saura pas contrôler ses frontières communes, qu’elle ne s’en donnera pas les moyens efficaces, ses États membres seront exposés à tous les courants d’air de la libre circulation des personnes.

En attendant, à cinq mois de la présidentielle, le pouvoir exécutif ne veut surtout pas que le débat s’enflamme. Sous la pression de militants associatifs en grève de la faim et pour éviter qu’une nouvelle « jungle » s’installe sur le littoral, il a décidé d’héberger à ses frais - aux frais du contribuable, donc - tous les clandestins qui se présenteraient sur place. Une décision on ne peut plus électoraliste pour acheter la paix. Elle ne fait pourtant que traduire l’impuissance française, notamment de ce gouvernement, face à l’immigration clandestine.

Elle signe une défaite sur le terrain et ne garantit certainement pas une victoire dans les urnes...

Source : Le Figaro 03/11/2021

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Une intéressante enquête de la Fondation Jean Jaurès

 

 

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Robert Spieler

Après une “radioscopie” publiée par l’Ifop la semaine dernière, la Fondation Jean-Jaurès se penche sur l’électorat d’Eric Zemmour. Cette étude est particulièrement significative et intéressante car un panel important a été sondé : 5 025 personnes pour l’Ifop et 16 000 électeurs potentiels pour Ipsos, alors qu’un sondage classique concerne en moyenne 1 000 à 1 500 personnes. A priori, la marge d’erreur est donc faible. A en croire cette étude, le quasi-candidat dispose d’un très solide ancrage, parvenant à rassembler plusieurs catégories de la population, réalisant des scores « relativement proches, quel que soit l’âge des électeurs, de 13 % chez les moins de trente-cinq ans à 17 % chez les plus de soixante ans », écrit la Fondation Jean-Jaurès, qui ajoute : « Il réalise des scores relativement proches également entre les principales pro- fessions, ce qui n’est pas le cas de Marine Le Pen. Il recueille aujourd’hui à peu près autant de voix chez les ouvriers (14 %) que chez les cadres et professions intellectuelles supérieures (16 %), de même qu’il obtient à peu près le même score chez les détenteurs d’un 2e cycle (14 %) que chez les électeurs n’ayant pas le bac ». Son électorat, compact, paraît particulièrement déterminé, 64 % de ses électeurs se disant sûrs de leurs choix, des chiffres proches de ceux de Jean-Luc Mélenchon (63 %) ou d’Emmanuel Macron (66 %). « 57 % de ses électeurs pensent qu’il sera qualifié pour le second tour et élu » et « 83 % d’entre eux estiment qu’il a l’étoffe d’un président de la République », un taux d’adhésion particulièrement fort.

Autre enseignement très intéressant : ses électeurs sont littéralement obsédés par l’immigration (75 %) et la délinquance (51 %) — respectivement 46 points et 24 points au-dessus de la moyenne, et ne se préoccupent guère de thématiques telles que l’environnement (12 %) ou les iné- galités sociales (7 %). 96 % pensent que l’islam est une menace pour la République (mais la République n’est-elle pas déjà en elle-même depuis plus de deux siècles une menace pour la pérennité et le rayonnement de la France ?) et 98 % qu’il faut fermer davantage la France sur le plan migratoire, observe la Fondation Jean-Jaurès, plus que l’électorat mariniste, davantage focalisé sur les problèmes sociaux, tels le chômage ou le pouvoir d’achat. Les fondations du vote Zemmour sont donc apparemment très solides, mais il accuse également de sérieuses faiblesses qui peuvent l’empêcher de l’emporter au second tour. Il y a ce que les Anglo-Saxons nomment le « Radical Right Gender Gap », soit le peu d’adhésion que suscite l’extrême droite auprès de l’électorat féminin, et stratégiquement Marine Le Pen a raison, de son point de vue, de “taper” sur la misogynie supposée d’Eric Zemmour. Les Françaises de moins de 35 ans ne sont que 8,2%àle soutenir (soit 10 points de moins que les hommes du même âge). Une réelle difficulté pour Éric Zemmour, qui continue de se dire « contre la parité ». Autre faiblesse mesurée par l’Ifop : « compte tenu de son positionnement plus libéral, Éric Zemmour ne parvient pas à capter la frange la plus populaire du lepénisme : la candidate du RN parvient à conserver dans son giron l’essentiel de ses ex-électeurs ouvriers (74 %) ou employés (71 %) ». Autre point à relever : 70 % des Français estiment qu’il n’a pas l’étoffe d’un président de la République (dix points derrière Marine Le Pen), un chiffre cependant assez peu inquiétant pour Zemmour qui devrait pouvoir aisément terrasser la plupart de ses adversaires lors des débats de l’élection présidentielle, du fait de sa faconde, de sa présence, de son culot et de son sens de la répartie. Il sait dire habilement ce que beaucoup de Français ont envie d’entendre.

Autre élément relevé par l’Ifop : y a-t-il aujourd’hui une surreprésentation du vote zemmourien dans les différents sondages publiés par la presse ces derniers jours ? En effet, « près d’un quart (23 %) de ceux qui déclarent s’intéresser beaucoup à la politique le choisissent pour candidat, contre seulement 9 % de ceux qui affirment au contraire ne pas s’intéresser à la politique », notent les auteurs. Comment évolueront les chiffres quand ceux qui se désintéressent aujourd’hui de l’élection, s’y intéresseront davantage ? Mystère...

Le dossier Zemmour de la Fondation Jean-Jaures, à voir  ICI

Source : Rivarol 03/11/2021

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LE PROCES DES ATTENTATS DE PARIS DU 13 NOVEMBRE 2015 ET LE CANDIDAT ERIC ZEMMOUR

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Caroline-Christa Bernard 

Cela fait bientôt deux mois que le procès des attentats de Paris du 13 novembre 2015 a débuté dans l’enceinte du Palais de Justice de Paris où une salle d’audience a été spécialement construite pour accueillir les parties civiles.

En tant que témoin du premier cercle de l’attentat du Bataclan, j’ai assisté à plusieurs audiences dans l’enceinte de la Cour d’Assises Spéciale entourée de murs en bois blanc avec d’élégantes sculptures de marbre ornant la salle.

J’étais en effet convoquée à la barre du Tribunal ce mois d’octobre pour me constituer partie civile ayant été confrontée à un jeune homme décédé dans le bureau de l’administration du Bataclan au RDC de l’immeuble où j’étais domiciliée depuis dix ans et à des scènes de guerre et de chaos d’une grande violence sur nos trottoirs.

J’ai ainsi découvert l’ampleur de ce procès hors norme avec la présence d’une cinquantaine d’avocats, une centaine de gendarmes et de policiers, de nombreux journalistes et psychologues. Je me suis présentée à la barre du Tribunal à l’appel du Président Monsieur Jean-Louis Peries afin de décliner mon identité et livrer brièvement mon témoignage de cette nuit tragique du 13 novembre 2015.

C’est ainsi que j’ai pu longer le box des accusés ou quatorze prévenus sont placés derrière d’épaisses vitres en verre sous la haute surveillance de policiers lourdement armés. Mon attention s’est bien évidemment attardée sur Salah Abdeslam, le seul survivant du commando terroriste. Son regard était froid et hostile, il s’était rasé les cheveux le jour de ma venue au Tribunal. J’ai longuement observé ces accusés, ce sont des hommes à l’allure banale qui ont pourtant commis l’irréparable.

Six ans après la date du 13 novembre 2015, le traumatisme reste béant et insurmontable chez de nombreux rescapés et parents de victimes. Les récits des parties civiles sont insoutenables avec la description de sévices et actes de barbarie perpétrés à l’intérieur de la salle de concerts du Bataclan. Un père a notamment indiqué au Tribunal que son fils a été battu à mort par les terroristes qui lui ont également infligé des mutilations, son fils n’ayant plus de yeux dans les orbites lors de la visite mortuaire à l’institut médico-légal de Paris quelques jours après l’attentat. D’autres parents endeuillés ne sont plus en mesure de travailler, le chiffre d’affaires de leurs propres entreprises s’est effondré depuis la perte de leurs enfants. C’est le cas de Monsieur Patrick Jardin, le père de Nathalie qui travaillait comme éclairagiste lumière avec toute l’équipe du Bataclan au RDC de mon immeuble. Ce père meurtri a été contraint de fermer son affaire de locations de voitures et il se bat pour que la responsabilité de certains dirigeants politiques soit reconnue du fait de la non-intervention des forces de l’ordre et des militaires en faction devant le théâtre du Bataclan le soir du 13 novembre 2015. Cela reste en effet un mystère, une incompréhension, un secret d’Etat. Certains affirment que le gouvernement français a sciemment laisser perdurer le massacre afin d’y retirer certains intérêts notamment pour faire passer de nouvelles lois visant à renforcer le contrôle de la population française.

Malgré la gravité de ces attaques islamiques qui constituent clairement un acte de guerre contre la France, l’omerta reste très importante au sein de la caste politique, médiatique et judiciaire. C’est une page de l’histoire de France qui s’est écrite le 13 novembre 2015, ces attentats sont l’acte le plus meurtrier depuis la fin de la seconde guerre mondiale. En une nuit, nous avons quitté l’époque de l’après-guerre pour basculer dans une ère nouvelle sur notre territoire national, celle des affrontements ethnico-religieux et du grand djihad. Et pourtant, tout le déroulé de ce procès historique reste sous contrôle, aucune parole ne devant destabiliser l’ordre établi et le politiquement correct. Ainsi, il est totalement interdit de faire clairement le lien entre ces attaques meurtrières et l’idéologie coranique, le grand absent de ce procès étant en réalité l’islam.

Le Président Monsieur Jean-Louis Peries conteste toujours le fait que des mutilations à l’arme blanche ont été commises contre des victimes du Bataclan. Les parties civiles les plus virulentes dans leurs prises de parole sont relayées à la barre en fin de séance, en toute fin de journée, lorsque la salle d’audience s’est totalement vidée. Par ailleurs, le Président n’hésite pas à critiquer certains témoignages de parents de victimes considérés selon lui comme des discours trop politiques.

Les médias du système continuent également de pourchasser toute parole qui semblerait déviante sur le thème de l’islam au cours de ce procès, le mot d’ordre étant pour les parties civiles de ne jamais ressentir aucune haine ni ressentiment malgré le traumatisme ou la perte d’un être cher.

Il est à noter que certains rescapés des attentats ont préféré témoigner de façon anonyme à la barre par crainte d’éventuelles représailles et un juge d’instruction refuse que son visage apparaisse publiquement lors du procès ou à la télévision pour éviter tout prise de risque pour son intégrité physique.

Il en ressort une grande infantilisation, les parties civiles étant encadrées par le labyrinthe complexe de la procédure pénale d’un procès d’assises où aucun dépassement d’humeur, signe de colère ou d’indignation n’est toléré. J’ignore moi-même si des poursuites judiciaires pourraient être engagées à l’encontre des parties civiles qui se montreraient trop insolentes ou irrévérencieuses devant la Cour.

De façon inattendue et concomitante à ce procès hors norme des attentats du 13 novembre 2015, nous assistons en parallèle à l’arrivée spectaculaire d’Eric Zemmour dans le champ politique, sa candidature pour l’élection présidentielle de 2022 ne faisant plus aucun doute aujourd’hui. L’exclusion d’Eric Zemmour de la chaîne C-NEWS sur ordre du CSA est à mes yeux étroitement liée au déroulé du procès historique susvisé, Eric Zemmour n’ayant pas hésité à délivrer à l’antenne une parole de vérité dès l’ouverture de ce procès au mois de septembre 2021, peu de temps avant la sanction du CSA. Il semble évident que le maintien d’Eric Zemmour sur le plateau de Christine Kelly aurait permis au polémiste de livrer une toute autre lecture du déroulé des audiences du procès des attentats et cela devant des millions de téléspectateurs. Juste avant son éviction de la chaîne de télévision, Eric Zemmour a d’ailleurs eu le temps de rappeler sur C-NEWS que Salah Abdeslam a agit en tant que véritable musulman, le tout en conformité avec les préceptes du Coran. La grande crainte du CSA, du gouvernement, des médias et des instances judiciaires était en réalité qu’Eric Zemmour fasse publiquement un contre-procès des attentats du 13 novembre 2015 en rappelant le lien évident de ces attaques avec l’islam, le tout en totale opposition avec la vision et la censure imposées par le système en place.

En réalité, le CSA a permis à Eric Zemmour de bénéficier de tout son temps libre pour lancer sa campagne présidentielle avec des meetings et des rassemblements qui sont un véritable succès dans toute la France. Dans ses discours, Eric Zemmour n’hésite pas à revenir sur le drame du Bataclan et sur les autres attentats perpétrés contre la France en rappelant que ces offensives sont toujours commises au cri de « Allah Akbar ! ». Ainsi, le système n’a pas réussi à museler Eric Zemmour qui prend sans cesse la défense des victimes et des parents endeuillés en désignant clairement l’ennemi qui est l’islam. 

Et dans l’ombre d’Eric Zemmour, se cache Mme Sarah Knafo, sa conseillère personnelle, sans qui la candidature de l’écrivain polémiste à la présidentielle n’aurait jamais été possible. Sarah Knafo est une jeune énarque dont la famille est proche de celle d’Eric Zemmour, elle a su convaincre ce dernier de se lancer dans la bataille présidentielle, persuadée du potentiel exceptionnel de cet homme visionnaire à l’intelligence hors du commun. Mais c’est également en mémoire à son petit frère Dan que Sarah Knafo s’est lancée dans ce challenge. Car un drame familial a frappé Sarah Knafo dès l’enfance, sa mère ayant été violemment agressée en Seine Saint-Denis par des racailles alors qu’elle était enceinte de son frère qui naîtra avec un lourd handicap irréversible suite à cette agression. Dan Knafo est décédé en 2018 suite à des complications liées à son handicap. Une date décisive pour Sarah Knafo farouchement déterminée à agir en mémoire de son frère défunt et à changer le destin de la France en propulsant Eric Zemmour dans l’arène politique.

Le verdict des attentats de Paris du 13 Novembre 2015 est attendu au mois de mai 2022 au moment même où se jouera le sort des futures élections présidentielles. Il semble évident que ces deux évènements exceptionnels seront étroitement liés et auront une influence décisive sur le vote du peuple français. 

En octobre 2019, Caroline-Christa Bernard intervenait lors du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale :

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mardi, 02 novembre 2021

"Jetez-moi en prison, mais vous ne pourrez jamais me contraindre à votre vaccination"

Christine Anderson, députée européenne (Alternative pour l’Allemagne) : partout en Europe, les gouvernements font pression sur les citoyens pour qu’ils se fassent vacciner. Ce n’est qu’ainsi que la « pandémie » serait contenue, alors seulement nous retrouverions notre liberté. Mais rien de tout cela ne s’est réalisé, malgré le taux de vaccination élevé. Les personnes vaccinées peuvent être infectées et aussi tomber malades malgré la vaccination. Seul Big Pharma en a profité ici.

La prudence est de mise lorsque les élites politiques parlent du bien-être du peuple. Il faut se poser la question, à qui est-ce bon finalement ?  Les méthodes actuellement observées des dirigeants sont celles d’États oppressifs. Je m’y oppose de toutes mes forces !

« En ce qui me concerne, je ne serai jamais vaccinée avec un produit qui n’a pas été testé et qui ne me montre pas que la balance bénéfice/risque est positive, sans effet secondaire à long terme, ce qui n’est à ce jour pas garanti avec ces vaccins. Je ne serai pas réduite à un cobaye de laboratoire et je ne me vaccinerai pas sous prétexte que mon gouvernement me l’impose contre la liberté. PERSONNE N’ACHÈTE MA LIBERTÉ, CAR JE SUIS UNE PERSONNE LIBRE. Je mets au défi la Commission européenne et le gouvernement allemand de me jeter en prison. Mais vous ne pourrez jamais me contraindre à votre vaccination, si le citoyen libre que je suis, décide de ne pas l’être”.

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Source et suite ICI

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Pierre Sidos, l’homme et ses œuvres très françaises

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Francis Bergeron

Les très remarquables Cahiers d’histoire du nationalisme publient un numéro consacré à Pierre Sidos (1927-2020), personnage peu connu en dehors de la sphère très politique et très engagée. Cet homme a pourtant largement participé à l’animation de la politique française pendant la seconde moitié du XXe siè- cle. Il l’a fait à travers les organisations successives Jeune Nation (1947-1958), Parti nationaliste (1958-1959), Occident (1964-1968), et L’Œuvre française (1968- 2013). Notons tout de suite que toutes ces organisations disparurent non pas de leur « belle mort », ou faute d’adhérents et de militants, mais du fait de dissolutions ju- diciaires des gouvernements successifs. De ce simple point de vue, il y a une sorte de continuité politique assez spectaculaire chez Pierre Sidos, et il y a l’affirmation d’un intéressant radicalisme.

Franck Buleux, à qui l’on doit cette étude parfaitement documentée, est un passionné du régionalisme normand (il préside la Société des écrivains normands), un peu dans l’esprit des travaux de Jean Mabire. Il est aussi l’auteur de quelques biographies (Savitri Devi, Jacques de Mahieu, Jean-Pierre Stirbois, Pierre Poujade). Par ailleurs, il publie simultanément, chez le même éditeur, un ouvrage collectif dont il a assuré la direction : Pourquoi Eric Zemmour ?, qui, comme son titre l’indique, apporte un soutien... radical au journaliste de CNews. La Normandie, Zemmour, des biographies de contemporains, nous sommes loin, à première vue, des centres d’intérêt très profilés sur un objectif politique militant, qui étaient ceux de Pierre Sidos.

Johnny Hallyday et Richard Bohringer

L’éclectisme des thèmes explorés par Buleux ne signifie pas pour autant un survol superficiel. Ce cahier sur Pierre Sidos est par exemple un modèle du genre : on y trouve une documentation photographique abondante, une chro- nologie sur six pages, qui permet de s’y retrouver dans la vie agitée de Pierre Sidos et de son clan familial, et quantité d’informations peu connues, comme l’histoire de sa candidature avortée à l’élection présidentielle de 1969, ou encore le texte de Pierre Vial, ancien de Jeune Nation, consacré à l’engagement de Johnny Hallyday et de l’acteur Richard Bohringer au sein du mouvement que dirigeait Sidos.

De toute la série des Cahiers, celui-ci est peut-être le meilleur par le caractère totalement novateur du thème traité. Il n’existait en effet à ce jour, a notre connaissance, aucune étude de fond sur ce courant activiste, qui avait ses spécificités, aucun travail important abordant sous l’angle purement historique le parcours de Pierre Sidos et, au-delà, celui de sa famille, de son père et de sa mère, de ses quatre frères, tous patriotes français, engagés parfois dans des camps opposés.

Voici d’ailleurs un thème qui mériterait d’être raconté, celui de la famille Sidos, prise dans sa globalité, cette somme d’héroïsmes au service de la patrie : Jean Sidos qui meurt au combat en 1940, Pierre et Jacques Sidos condamnés en 1944 et emprisonnés longuement en raison de leur appartenance au Francisme, François Sidos engagé dans le camp opposé, les Forces françaises libres, Henri Sidos tué en Algérie en 1957...

Des sagas familiales qui restent à écrire

Peut-on définir comme patriotes des hommes qui ont éventuellement choisi des camps différents, y compris ce- lui de la collaboration, et dont les engagements leur ont parfois coûté la vie ? Très certainement. Cette fratrie nationaliste voulait accomplir son devoir. Mais, dans certaines périodes troublées, le plus difficile n’est pas, pour une âme bien née, de faire son devoir, mais de savoir quel est son devoir. Beaucoup de familles de patriotes ont connu de telles affres. On pense aux d’Astier de La Vigerie (un communiste, un gaulliste, un royaliste), aux Vaugelas (un chef de la Milice, un Waffen SS, un FFL... ). Des situations de cette nature ont été nombreuses. L’endroit où se trouvaient les jeunes nationalistes au moment de la défaite de 1940 a souvent déterminé le camp choisi. Ce sont autant d’épopées, de sagas familiales qui restent à écrire. Un prochain Cahier d’histoire du nationalisme, peut-être

Source : Présent 30/10/2021

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13:09 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sur La France "insoumise" : intéressant (et poignant) témoignage...

Chaine de Tatiana Ventôse cliquez ici

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lundi, 01 novembre 2021

Geoffroy Lejeune, directeur de Valeurs actuelles, nous parle d'Eric Zemmour

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Source cliquez ici

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L’avenir de la planète a des ratés… la France aussi

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Le billet de Patrick Parment

C’est à Glasgow en Ecosse que se réunissent la plupart des pays, industrialisés ou non pour tenter de se mettre d’accord sur les mesures à prendre face au réchauffement climatique. Sauf que les Chinois et les Russes ne seront pas de la fête. Pour la bonne raison que leurs intérêts économiques ne sont pas en phase avec les mesures que la COP 21 ne manquera pas de tenter d’édicter. Et c’est bien là le grand paradoxe de ces grands rendez-vous internationaux qui, au final, tournent au catalogue de bonnes intentions. Pékin n’entend pas freiner sa croissance et Moscou entend préserver ses avantages. Emmanuel Macron veut faire entendre sa voix au nom de l’Union européenne. Mais les seuls efforts des Européens ne suffiront pas, on s’en doute, à endiguer, contenir ou restreindre la nouvelle phase climatique que connaît la Terre.

En fait, on prend mal le problème. Il s’agit moins de prendre des mesures globales que de revoir nos modes de fonctionnement énergétique. Comme le souligne fort justement Jean-Marc Jancovici, ingénieur et expert reconnu sur les problèmes d’énergie, notre « modernité » ou notre présent si vous préférez, à l’heure de l’industrie et de l’informatique est de plus en plus gourmande en énergie. Et cette énergie est principalement fournie par le nucléaire, le pétrole, le charbon et le gaz. Autrement dit des ressources dites « non renouvelables » et que l’on exploite depuis des décennies. Il est bien évident que cela aura une fin. Or, il existe une autre énergie, inépuisable celle-là, mais qui n’en est qu’au stade expérimental, c’est l’hydrogène. Sa fabrication est complexe, mais le génie de « l’homme blanc » qui se manifeste depuis la Renaissance devrait en venir à bout. Du moins peut-on l’espérer.

De sorte que les solutions à notre portée aujourd’hui consiste surtout à revoir notre modèle économique basé sur une dépense effrénée. Or, même au sein de l’Europe, un accord sur les mesures à prendre n’est pas évident. Prenons pour seul exemple du nucléaire : la France est en avance dans ce domaine et bénéficie ainsi de l’énergie dont elle besoin à un moindre coût. Ensuite, rien n’est moins polluant que l’énergie nucléaire. Bref, cette énergie, est la solution à moyen terme étant donné que l’uranium est un matériau appartenant à la catégorie des non renouvelables. D’ici là, on aura maîtriser l’hydrogène. Espérons-le. Mais tel n’est pas la politique menée par les Allemands qui ont sur le dos la pression constante de ces faux écologistes qui ont fini par avoir la peau du nucléaire allemand. Les Polonais de leur côté ont bien compris que celui-ci offrait le meilleur rapport énergie/prix. Ils ne sont pas les seuls à l’Est. Et ce n’est pas la seule pierre achoppement à l’échelle européenne. Alors à l’échelle mondiale …

Le problème que nous avons en France, c’est bel et bien la désindustrialisation opérée par toute cette bande d’imbéciles que sont nos politiques qui vivent sous la perfusion des énarques. La France pompidolienne nous avait bâti un empire industriel fort sous la houlette de chefs d’entreprise visionnaires comme Ambroise Roux. Il aura suffi d’un Giscard et plus encore d’un bougli bougla chiraco-mitterrandisme pour réduire à néant tous ces efforts et faire de la France un désert industriel.

Mais, la pire gangrène dont souffre notre pays, c’est bel et bien son administration pléthorique déconnectée des réalités et qui à coup de normes, de lois et de règles diverses et variées et souvent imbéciles portent atteinte à toutes les initiatives entrepreneuriales. La France se meurt dans son carcan administratif. Mais la France se meurt aussi d’un système de protection sociale trop généreux dans la mesure où il est aspiré par une immigration pléthorique et d’un Medef irresponsable qui réclame de plus en plus son lot de chair fraîche immigrée. Comment sortir de ce cercle vicieux ? Telle est la question dont tous nos candidats à la présidentielle n’ont pas la réponse à l’exception d’Eric Zemmour.

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Le discours d'Eric Zemmour à Pleurtuit (35) vendredi dernier

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01:33 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rétablir deux vérités politiques

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Avec l’écoulement des années, la mémoire collective flanche souvent, surtout quand le complexe médiatique d’occupation mentale la travaille en profondeur avec insistance. Il n’hésite pas en effet à tordre les faits, à travestir la réalité et à détourner le sens des évènements afin de se conformer à sa narration idéologique. Ses manipulations ne datent pas des fameuses fake news ou infox.

La politique d’intoxication volontaire de l’information se révèle désastreuse auprès des jeunes générations qui, dépourvues de sens critique et sans connaissances particulières de sujets plus ou moins historiques, contribuent à leur insu à entériner les déformations officielles. Prenons deux cas politiques français que les moins de vingt ans ne connaissent plus.

Le premier tour de l’élection présidentielle, le 21 avril 2002, marque la qualification de Jean-Marie Le Pen au duel final face au président sortant Jacques Chirac. Avec une avance de 194 505 voix, le président du Front national (FN) élimine le Premier ministre socialiste sortant Lionel Jospin.

D’abord choqués par cet incroyable coup de tonnerre, les hiérarques socialistes désignent très vite les responsables de cette élimination prématurée : le nombre élevé de candidats et la présence de Jean-Pierre Chevènement qui recueille 1 518 568 suffrages. Deux explications fallacieuses ! Seize candidats - trois trotskistes (Arlette Laguiller, Olivier Besancenot, Daniel Gluckstein), deux écologistes (Corinne Lepage, Noël Mamère), un chasseur (Jean Saint-Josse), deux ex-barristes (Christine Boutin, François Bayrou), deux libéraux (Jacques Chirac, Alain Madelin) et deux nationaux (Jean-Marie Le Pen, Bruno Mégret) – reflètent le large spectre politique du pays réel. La candidature de Jean-Pierre Chevènement sur une ligne nationale-républicaine favorable au rassemblement des souverainistes des deux rives (droite et gauche) n’attire que quelques électeurs socialistes. En fait, l’éviction de Lionel Jospin résulte d’une mauvaise campagne au cours de laquelle il déclare que, face aux licenciements industriels, « l’État ne peut pas tout » et que son « programme n’est pas socialiste ». Son échec reste l’exemple flagrant d’une campagne de premier tour conduite comme une campagne de second tour. Par ailleurs, bien que chef de file de la « Gauche plurielle », le Premier ministre battu avait accepté une multiplication des candidatures au sein de sa propre majorité parlementaire. Contre lui se présentaient Chevènement, les Verts, le communiste Robert Hue et l’exquise Christiane Taubira au nom du Parti radical de gauche (PRG). Or, les divergences entre le PS et le PRG sont d’ordre microscopique. Les 660 515 voix de Christiane Taubira se seraient naturellement portées aux deux tiers sur Jospin et, pour le dernier tiers, sur un autre candidat de gauche. L’élue guyanaise porte ainsi la lourde responsabilité de la défaite historique du candidat socialiste. Il va de soi que cette vérité ne se proclame pas, car ce serait presque outragé l’icône médiatique de la pseudo-diversité…

La seconde vérité politique à rétablir concerne les mairies FN dont la gestion dans les années 1990 aurait été ca-ta-stro-phique ! Au soir du second tour des élections municipales, le 18 juin 1995, le FN remporte trois municipalités grâce à Jean-Marie Le Chevalier à Toulon dans le Var, à Daniel Simonpieri à Marignane dans les Bouches-du-Rhône et à Jacques Bompard à Orange dans le Vaucluse. Deux ans plus tard, la liste de Catherine Mégret, l’épouse de Bruno Mégret déclaré inéligible par le Régime pour un prétexte futile, s’empare d’une autre commune des Bouches-du-Rhône, Vitrolles.

Le FN avait déjà dirigé des municipalités. Dès 1983, le maire de Thio en Nouvelle-Calédonie, Roger Galliot, se ralliait au FN, séduit par un ferme discours anti-indépendantiste. Thio devint cependant en 1985 un solide bastion indépendantiste. En 1989, un ancien député tour à tour démocrate-chrétien et gaulliste, naguère secrétaire d’État d’un gouvernement Pompidou, Charles de Pineton de Chambrun, devient le maire frontiste de Saint-Gilles dans le Gard. Toutefois, il démissionne en 1992. L’élection partielle fait retomber Saint-Gilles-du-Gard dans le giron de la droite molle. Charles de Chambrun (1930–2010) représentait la tendance modérée et atlantiste du FN. Il négocia au début des années 1980 l’implantation en France de l’ignoble Disneyland–Paris et les dérogations léonines au code du travail. Son action municipale timorée explique ce retrait prématuré.

Entre 1995 et 2001, les équipes municipales frontistes subissent le feu nourri des journalistes, des associations subventionnées et des services préfectoraux qui font leur maximum pour entraver les décisions communales.

En 2001 se tiennent de nouvelles élections municipales. Les « bobardements » et autres harcèlements incessants du Système sont-ils des succès ? Non, puisqu’il perd par 3 à 1. Les maires de Vitrolles, d’Orange et de Marignane sont réélus. Le FN gagne même avec Marie-Christine Bignon, la mère de Stéphanie Bignon, présidente de Terre et Famille, la commune de Chauffailles en Saône-et-Loire et plus précisément en Charolais, cette vieille terre d’Empire. Certes, les maires de Vitrolles et de Marignane portent à ce moment-là l’étiquette du MNR (Mouvement national-républicain). La seule défaite concerne Toulon pris par le futur macronien Hubert Falco.

Cette perte n’est pas une surprise. Pourtant, en 1997, Jean-Marie Le Chevalier (1936-2020) avait été élu député avant que son élection fût invalidée pour un motif bancal et que son épouse Cendrine, candidate à sa place, fût battue de peu par un abject « front ripoublicain ».

Le journaliste Serge de Beketch et l’écrivain Yves-Marie Adeline ont rapporté dans leurs souvenirs respectifs l’amateurisme de l’équipe toulonaise, les dissensions internes et les menaces fréquentes de la pègre locale très puissante, d’où le décès plus que suspect de l’adjoint au maire Jean-Claude Poulet-Dachary. Appartenant à l’aile modérée, venu du giscardisme et ami personnel de Jean-Marie Le Pen, Jean-Marie Le Chevalier manqua surtout d’audace et de ténacité, au contraire de ses homologues d’Orange, de Vitrolles et de Marignane.

En 2003, Catherine Mégret perd Vitrolles, victime des magouilles juridiques du Conseil d’État. Malgré son ralliement à l’UMP de Nicolas Sarközy, Daniel Simonpieri est vaincu en 2008 au profit d’un sarközyste dissident. Si Orange et Chauffailles conservent leurs édiles, ceux-ci ont abandonné l’étiquette frontiste. En 2020, Marie-Christine Bignon a transmis la mairie à Stéphanie Dumoulin et occupe une vice-présidence Les Républicains au conseil départemental de Saône-et-Loire. Seul Jacques Bompard demeure après vingt-six ans de mandat l’homme fort d’Orange. Lors des élections municipales et départementales, il est courant que dans ce coin de France, les seconds tours opposent sa Ligue du Sud au FN – RN. Un vrai rêve éveillé...

On aura compris qu’il faut sans cesse rapporter la réalité et contrer les mensonges éhontés du Système. C’est ça aussi, la réinformation !

Salutations flibustières !


• « Vigie d’un monde en ébullition », n°7, mise en ligne sur Radio Méridien Zéro du 27 octobre 2021.

01:30 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |