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mercredi, 12 février 2014

DEVOIR DE MEMOIRE = DRESDE, les 13, 14 et 15 FEVRIER 1945.

dresde.jpgPieter Kerstens

Le XXe siècle laissera dans l’Histoire le souvenir d’un cortège d’horreurs sans nom. La communauté juive se souvient de ses morts et impose le recueillement permanent à Auschwitz. Pour le peuple juif, ses dirigeants, ses groupes de pression et ses porte-paroles, Auschwitz est un symbole unique, le symbole d’une souffrance indicible.

DRESDE doit être le symbole de toutes les victimes civiles et innocentes de la guerre aérienne à outrance, qui a frappé tous les peuples européens, jour après jour, de 1940 à 1945. La stratégie des tapis de bombes (imposé par le « théoricien »-major anglais Harris, pour « casser » le moral des populations et forcer les peuples à se soulever contre leurs dirigeants), est une négation de la civilisation qui, elle, postule que la guerre doit être menée par des militaires contre des militaires, en épargnant les femmes et les enfants. DRESDE doit être un symbole car elle était une ville d’art, reflétant une culture de la joie de vivre, diamétralement différente du militarisme que l’on a généralement reproché aux Allemands. Paradoxalement, c’est cette ville, vouée au théâtre, à la musique, aux porcelaines et à l’art, que les anglo-américains ont rasé, sans le moindre impératif militaire ou stratégique, comme l’ont reconnu par ailleurs la majorité des observateurs britanniques et américains. Cette stratégie de la terreur n’a pas brisé le peuple allemand qui, au contraire, a su faire face !

En ce jour anniversaire de ce crime de guerre atroce, il faut se rappeler :

*que 8.000 bombes explosives et 600.000 bombes incendiaires ont conduit 135.000 civils au royaume des cieux, selon les estimations les plus basses. D’après les sources officielles allemandes, il y en eu plus de 250.000 (« Deutschland Heute ». Editions Press und Informazionsambt des Bundesregierung. Page 31. 1961).

*que parmi les morts se trouvaient de très nombreux réfugiés civils et beaucoup de prisonniers de guerre alliés, qui fuyaient l’avance des troupes soviétiques.

*que l’ensemble des raids aériens en Europe a fait des millions de victimes civiles, qui ne peuvent pas simplement et hypocritement être envoyées aux oubliettes.

*que l’horreur des bombardements aveugles allemands ou alliés, qui ont frappé aussi les populations françaises (Caen, Le Havre, Rouen, Lisieux, Carentan, Royan, Boulogne-Billancourt, etc…) et belges (Anvers, Courtrai, Etterbeek, Forest, Houffalize, Namur, Saint-Vith, etc…) doit inciter nos responsables moraux à condamner sans appel de telles pratiques et à nos gouvernants qu’ils expriment leur refus et s’opposent à leur réédition sous toutes les formes, comme au Vietnam, en Irak, à Belgrade, en Afghanistan, à Bagdad ou plus près de nous, en Lybie…

*qu’à l’avenir, les tactiques incluant le bombardement de zones habitées devraient être considérées comme des crimes de guerre imprescriptibles et jugées comme telles.

*que les élus des municipalités, villes et villages, qui ont été frappés en Europe, se souviennent de ces raids aériens destructeurs et mobilisent leurs efforts à l’échelon local afin de raviver le devoir de mémoire au nom de la multitude d’innocents arrachés à l’amour de leur famille.

*qu’un centre d’études devrait s’occuper de cultiver le souvenir de nos morts, de récolter les témoignages des derniers survivants, afin d’étayer la mémoire des générations futures, qui ne peuvent pas oublier.

*que cette horreur, partagée par tous les européens, puisse au moins servir à souder les hommes et les femmes de notre continent et leur fasse comprendre qui sont réellement les ennemis de la paix et de l’unification de l’Europe, dans la fraternité et la réconciliation.

NB : Sur les raids aériens, lire « L’Incendie » de Jörg Friedrich aux éditions .de Fallois. 2004.

 

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13:08 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 29 janvier 2014

“JE VOUS AI COMPRIS!”… Charles De Gaulle le 6 juin 1958 au Forum d’Alger.

Photo 003.jpgPieter Kerstens

Mais que le vice-président du Front National puisse déclarer que « nous sommes aujourd’hui un parti clairement gaulliste » relève de la provocation ou alors de l’amnésie. C’est de toute évidence  un pied-de-nez aux millions d’électeurs qui ont voté pour le FN depuis des décennies.

L’Histoire réelle a fait de Charles De Gaulle un déserteur condamné par le tribunal militaire de Riom. C’est lui qui a permis au Parti Communiste Français d’atteindre son maximum de nuisance et à Jacques Duclos d’obtenir 21,2% lors de l’élection présidentielle du 01/06/1969, derrière G.Pompidou et A.Poher.  C’est encore De Gaulle qui a instauré le Cour de Sûreté de l’Etat. Et c’est lui qui a été le fossoyeur de l’Algérie Française alors que l’armée était victorieuse sur le terrain. C’est toujours De Gaulle qui a refusé le plan de paix offert par Si Mohammed, Si Salah et le commandant Lakhdar, avec le ralliement de la Wilaya 4 (Algérois), de la Wilaya 3 (Kabylie), de la Wilaya 6 (Sahara) et  une partie de la Wilaya 5 (Oran) , le 10 juin 1960 à l’Elysée …Cette tentative de cessez-le-feu émanait de chefs de l’ALN, opposés à la stratégie des terroristes du FLN qui, eux, furent soutenus par l’homme du 18 juin !

Ce fut Louis Joxe, ministre des Affaires Algériennes, chargé des accords d’Evian, qui a ordonné aux militaires de jeter à la mer les harkis qui fuyaient les massacres et qui a interdit aux officiers de leur porter secours sous peine de sanctions ! C’est aussi l’auteur de la directive ministérielle du 16/5/1962, adressée à Christian Fouchet, intimant la recherche, l’arrestation et le rapatriement en Algérie des supplétifs ayant cherché refuge en France.

A croire que l’actuel Bureau Politique du Front National ne sait plus quoi inventer pour capter le vote des déçus de la mafia UMPS et qu’il s’autorise un grand écart avec la vérité historique en oubliant les effets néfastes de la politique gaullienne de 1958 à 1969, dont la France paye encore maintenant les conséquences !

Révoltante aussi, cette couronne déposée par F.Philippot à Colombey en mémoire au Général !

Quand on aime Marine Le Pen, il est quand même stupéfiant d’entendre celle-ci dire à propos de Nelson Rohlilahla Mandela (prince d’un kraal Thumba royal de l’ethnie Xhosa) : « Par amour et patriotisme il avait réussi à sortir son pays de la guerre civile en le préservant des déchirures ; un homme de paix et de réconciliation ».

Il est surprenant  que la blonde de Montretout balaye d’un geste hautain les milliers de boers assassinés par l’ANC depuis 1994 et qu’elle oublie les centaines de milliers d’Afrikaners condamnés à l’exil ces 20 dernières années.

Pour ceux qui ont suivi de près ou de loin la carrière politique de J-M Le Pen et l’ascension de sa benjamine, la tactique utilisée actuellement paraît pour le moins déroutante. Et l’on peut supposer que Marine passera sous les fourches caudines du Système, afin de pouvoir être adoubée par le Pouvoir et goûter aux ors de la République.

Après des centaines d’exclusions de militants (tes) FN trop « radicaux, aux cheveux et aux idées courtes », Marine tergiverse ou abdique sur la loi Taubira, sur le révisionnisme, sur l’auto-défense de Samuel et Estéban (affaire Méric), sur la pédérastie ou sur le tollé suscité par le journal Minute quand il titre : « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ! ».

On n’entend pas trop non plus la présidente du FN quand il s’agit de « petits blancs » assassinés par la racaille, ou pour fustiger le Régime et ses complices banksters dans le hold-up sur nos comptes bancaires, ou encore pour condamner Israël quant à  la construction de colonies illégales en territoires palestiniens.

NDLR :

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mardi, 21 janvier 2014

LES MOUTONS DEVIENNENT ENRAGES...

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Pieter Kerstens

Depuis fort longtemps, les automobilistes savent qu’ils servent de « vaches à lait » pour subvenir aux fins de mois difficiles de chaque gouvernement, de droite comme de gauche. Accises sur les carburants, bonus-malus en fonction des émissions de CO, amendes diverses et surréalistes et surtout surveillance radar en permanence. Le tout répressif s’abat dès que vous êtes au volant.

Par contre, on s’étonne (et on se révolte) lorsqu’il est question de la délinquance et de la criminalité qui déferlent sur la voie publique.

Qui brûle les voitures le soir de chaque réveillon ? Les Bretons ? Les Auvergnats ?

Comment la crapule immigrée peut-elle jouir d’une telle impunité ? Pourquoi une telle mansuétude de la part des magistrats envers ceux qui monopolisent les statistiques pénales et occupent en grande majorité les rôles de chaque tribunal ?

On comprend mieux cette tolérance à la lecture de la déclaration de Christine Taubira « Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière par les arabo-musulmans, pour que les jeunes Arabes (les d’jeuns des quartiers « difficiles » ZSP) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » dans l’Express du 4/5/2006.

Cà va encore durer longtemps …cette obstination de la classe « politiquement correcte » à nier l’évidence ?

Si à cette insécurité chronique on rajoute l’augmentation inexorable du chômage, la progression incessante des impôts et des taxes, l’arrivée massive de hors-la-loi mois après mois et le déclin permanent de la qualité de l’enseignement dans les écoles et les lycées, sans parler de la corruption qui gangrène les élus, on perçoit mieux que les citoyens deviennent enragés et que les travailleurs expriment leur ras-le-bol !

Les « démocrasseux » se défendent sur le terrain idéologique en utilisant la criminalisation de certaines idées. C’est une faiblesse de leur part puisque cela revient à constater qu’ils ne sont pas sûrs d’eux et qu’ils préconisent en conséquence de considérer comme un délit certains types de pensées. Et là nous sommes dans le subjectif absolu et il ne reste plus qu’à créer un Ministère de la Vérité qui définira ce qui n’est pas « korrect » et enverra les janissaires de la Pensée Unique traquer les mal-pensants ! La Démocratie Totalitaire, imposée par la mafia UMPS-Ecolo supprime maintenant la liberté de conscience et invente le délit de penser.

Les interdictions successives des représentations humoristiques et critiques de Dieudonné M’bala M’bala en sont l’illustration, mais non une innovation. D’autres comiques avant lui ont déjà été mis à l’index pour des blagues « racistes » ou « antisémites ». Et ne parlons pas des écrivains, des cinéastes ou des artistes, limogés, boycottés ou condamnés tout au long du XXe siècle parce que leurs opinions allaient à l’encontre des poncifs de la « démocrasse ».

Le divorce se précise entre le pays réel et le pays légal, moins de 2 ans après l’arrivée du bien nommé Hollandouille et des ses satrapes socialistes qui non contents de supprimer nos libertés, saccagent le système scolaire, étranglent les contribuables, ruinent l’économie, détruisent nos familles, sabotent notre identité ou favorisent l’immigation-invasion.

L’espoir réside néanmoins dans les scrutins de mars 2014 pour les municipales d’abord et le 25 mai pour les élections européennes.

Que les moutons enragés brandissent un carton rouge envers la mafia UMPS-Ecolo et renvoient ces incompétents dans les poubelles de l’Histoire, peut-être seulement alors sera-t-il possible d’envisager un futur moins morose et le retour à des jours meilleurs….sans eux !

Et un premier avertissement leur sera donné le 26 janvier à 14hres « Jour de colère », à Paris, pour défiler de la Bastille à l’Opéra.

11:16 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 15 janvier 2014

SOURIEZ : CE N’EST PAS LA CRISE POUR TOUS !

Globaliser fait. Korbo. 10.01.2014.jpgPieter Kerstens

Les résultats de la vente aux enchères le 12 novembre 2013 chez Christie’s à New York se sont élevés à plusieurs centaines de  millions d’€uros.

Quel particulier, société, association ou administration publique peut aujourd’hui encore se permettre de débourser 142 millions de dollars pour un triptyque de Francis Bacon, intitulé « Trois études de Lucian Freud » ? Ou 83 millions $ pour un diamant rose de 59 carats, adjugé chez Sotheby’s ?

La crise financière et bancaire visiblement n’a pas affecté tout le monde avec la même rigueur.

Christie’s, encore, a proposé aux enchères 443 fûts (228 litres/pièce) lors de la 153e vente des Hospices de Beaune, dont les prix ont augmenté de 20% par rapport au record historique de 2012.

Selon le dernier rapport annuel sur la richesse mondiale publié par Capgemini, le « club des millionnaires » (en dollars), qui avait perdu 2 millions de ses membres, pour ne plus compter que 8.600.000 d’élus à fin 2008,  s’est étoffé à 12 millions dans le monde à fin 2012.

Concernant les « riches » (plus de 30 millions de dollars) ils sont passés de 78.000 à 111.000 entre  2008 et 2012 (soit + 50% !). A eux seuls, ils détiennent maintenant 35% des richesses de la planète…

Retenons que si les avoirs des 8,6 millions de millionnaires (en dollars) avaient fondu de 20% en 2008 et ne s’élevaient plus qu’à 41.000 milliards de dollars, ceux-ci se chiffrent à 46.200 milliards $  à fin 2012, soit quand même 12% de mieux pour les 12 millions de nantis. Et 2013 se présente comme un cru exceptionnel pour le club des milliardaires qui aurait engrangé des plus-values fantastiques.

Alors que la secte des affairistes de la charité harcèle sans cesse notre portefeuille pour une aide financière en faveur des sinistrés, des affamés, des nécessiteux et des oubliés du monde entier, une seule ponction de 1% sur les avoirs ci-dessus (462 milliards $) éradiquerait la famine en Afrique ou règlerait le problème des laissés pour compte en Haïti, ou des populations déplacées en Jordanie, en Turquie ou en RDC et ce, pour les décennies à venir.

En s’adressant aux 1.426 milliardaires qui possèdent 5.400 milliards de dollars, on pourrait régler une fois pour toutes les effets mortels du paludisme et du choléra au niveau de la planète, par exemple.

L’Afrique compte quant à elle 55 milliardaires (dont 55 au Nigéria, 9 en Afrique du Sud et 8 en Egypte) pour un total de 144 milliards $…mais on n’en parle pas trop.

La Chine  (qui compte quand même 400.000 millionnaires)  dispose de réserves de change considérables, outre son matelas de près de 1.400 milliards de dollars d’obligations américaines, accumulées depuis le début du XXIe siècle.

Ce pays, (tel que cela avait été confirmé par un article de J.Stroupe, dans l’Asian Times du 19/3/2009), se déleste toujours en douce de ses dollars, les transfère discrètement à des fonds ou des sociétés d’état, pour acheter, depuis plusieurs années, des ressources minières et pétrolières, des entreprises agro-alimentaires sur tous les continents et des terres arables essentiellement en Amérique du Sud et en Afrique.

Précisons aussi que les Fils du Ciel, raflent des matières premières stratégiques à tour de bras, partout dans le monde, et constituent des stocks en prévision du futur, …comme des écureuils. L’objectif de Pékin étant de réduire massivement son exposition au cours du dollar à  un an au plus.

Erik Berglof –chef économiste à la BERD- avait estimé le 15 juin 2009, que « le pire de la récession est à venir », ce à quoi Nelly Kroes –commissaire européenne à la concurrence- en a rajouté une couche en déclarant que « les banquiers réalisent qu’il y a toujours quelque chose de pourri dans le placard » et que « l’on n’était pas au bout des conséquences de cette récession ! ».

Fin 2013, on n’a toujours pas vu le bout du tunnel en Europe et  2014 s’annonce assez lugubre.

C’est pourquoi les riches achètent des œuvres d’art uniques et les chinois des mines de cobalt en Afrique ou des vignobles en France !

NDLR :

Effondrement du syste-me.jpgPieter Kerstens a collaboré à la rédaction du livre L'effondrement du Système publié au Bouquins de Synthèse nationale.

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mercredi, 08 janvier 2014

Le jasmin s’est fané en Tunisie, en Egypte et en Lybie, mais les cactus s’épanouissent en Syrie, au Mali et à Bangui !

Photo 009.jpgPieter Kerstens

On se demande dans quels pays les djihadistes africains vont semer la pagaille et répandre la terreur en 2014. Au Niger ? Au Cameroun ? Au Tchad ? A Ouagadougou ?

Hollandouille -le marshmallow de l’Elysée- a lâché que Valls avait eu de la chance de revenir sain et sauf d’Algérie,mais  il n’en sera peut-être pas de même pour les soldats de l’armée française engagés en Afrique noire,  si la France s’obstine à vouloir jouer aux gendarmes dans des pays souverains et indépendants depuis plus de 50 ans. Ces conflits tribaux séculaires ne concernent d’aucune manière les Européens, en proie à de multiples difficultés dans leurs pays respectifs : immigration/colonisation, chômage endémique, crise économique et financière structurelle, déclin démographique, décadence morale ou déficit public abyssale, entre-autres.

Que diable allait-il faire dans cette galère ?

On comprend mal cette frénésie du gouvernement à vouloir intervenir militairement en Afrique ou en Syrie, après la lamentable guerre déclenchée en Lybie qui a conduit ce pays dans  une situation pire que sous l’ère Kadhafi !

Laurent Gbagbo avait fermé la base française de Port-Bouët près de l’aéroport d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. Au Sénégal, la majorité des militaires basés à Dakar sont partis depuis longtemps. Au Gabon, il reste 900 militaires à Libreville. En République Centre Africaine, l’importante base de Bouar a été fermée dans les années 90’. A Djibouti l’armée française possède sa plus importante base à l’étranger, qui compte 3.000 hommes. Au Tchad, il n’y a plus de base permanente, mais Paris maintient un millier de soldats depuis 1986, déployés dans le cadre de l’opération Epervier.

Avec des budgets de défense en baisse constante depuis 40 ans, sans moyens aériens adéquats – déjà pour envoyer la Légion à Kolwezi il avait été nécessaire de faire appel aux « bricolages » - faute de matériel offensif performant et en manque de troupes aguerries, la grenouille France voudrait se faire aussi grosse que le bœuf yankee !

 « Armée française, va-t-en ! »

Alpha Bondy, star ivoirienne du rap, demandait en 1988 le départ  des « pioupious tricolores » du continent africain, dans sa chanson « Armée Française » :

« En Côte d’Ivoire, nous ne voulons plus de vous,

Au Sénégal, nous ne voulons plus de vous,

Au Gabon, nous ne voulons plus de vous,

En Centrafrique, à  Djibouti, à N’Djamena,

Nous ne voulons plus de vous. »

Refrain : « Armée Française, allez-vous en !

Allez-vous en de chez nous.

Nous ne voulons plus d’indépendance,

Sous haute surveillance. »

Pourquoi s’obstiner à imposer à tout prix le bonheur européen à des populations qui ont dilapidé l’héritage de la colonisation et à vouloir systématiquement décalquer un semblant de démocratie sur des pays où le tribalisme est enraciné depuis des siècles ?  Toutes ces anciennes possessions européennes avaient accédé à leur souveraineté dans le sang et la terreur, en laissant aux colons le choix entre la valise ou le cercueil ! Après deux générations, qu’ils prennent leurs responsabilités, arrêtent de geindre et de se plaindre et cessent de réclamer l’argent de nos impôts, parce que chez nous, en Europe, les caisses sont vides  et que charité bien ordonnée commence par soi-même. Nos pauvres passent avant les autres : c’est une question de bon-sens !

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mardi, 17 décembre 2013

APRES LA FLAMME OLYMPIQUE, VOICI LA TORCHE DES JEUX ISLAMIQUES

téléchargement (1).jpgPieter Kerstens

De G.H.W Bush à Barack Hussein Obama (prix Nobel de la Paix 2009), les Etats-Unis ont mis l’Orient à feu et à sang.

Notre devoir de mémoire nous rappelle que pour contrer l’invasion communiste en Afghanistan (1979-1989), les américains ont recruté toutes sortes d’alliés et de mercenaires, dont Oussama Ben Laden et ses sbires salafistes, via le prince Turki al-Faycal –chef des services de renseignements saoudiens- et vieil ami des Ben Laden, famille richissime. La libération de l’Afghanistan devient pour Oussama son djihad personnel, sa croisade anticommuniste, pour laquelle il recrute, sur les fonds saoudiens et américains, des centaines de moudjahidines, affluant de tous les pays arabes.

Après la déroute des armées russes venues en aide au régime communiste afghan de Najibullah et l’effondrement de l’URSS en décembre 1991, Ben Laden s’alliera finalement à la cause des talibans du mollah Omar, pour revenir au centre du « Grand Jeu ».

En guise de représailles à l’effondrement des 3 tours du WTC (1,2 &7) le 11/9/2001, les USA interviennent militairement en Afghanistan contre Al-Qaïda (la Base) en février 2002.

Guerre du Golfe. Irak acte I.

En 1990, l’ONU condamne  l’invasion du Koweït et son annexion par l’Irak. Une coalition de diverses armées envahit l’Irak en 1991 pour attaquer Saddam Hussein, désigné comme responsable de la mystification des couveuses de Koweït-City. Souvenons-nous quand même que c’est l’Irak qui est entrée en guerre contre l’Iran en 1979 (après la chute du Shah, valet des intérêts américains) pour tenter de faire tomber l’ayatollah Khomeiny et les gardiens de la révolution (pasdaran) auteurs de la prise d’otages à l’ambassade US de Téhéran. Jusqu’au cessez-le-feu en 1988, l’Irak n’a pas pu se développer socialement et économiquement, alors que dans la région d’Abadan, le Koweït lui pompait ignominieusement son pétrole !

Irak acte II.

Sans doute pour mettre main basse sur les richesses pétrolifères de l’ancienne Mésopotamie, une offensive militaire anglo-américaine (hors mandat de l’ONU) et sur base de mensonges grotesques (armes de destruction massives, 4ème armée mondiale) lancée le 20 mars 2003, conduit à l’effondrement du régime le 9 avril et portent les USA à l’administration de l’Irak. Après une parodie de procès, Saddam Hussein est pendu le 30 décembre 2006. Le tyran éliminé, le pays s’en porterait beaucoup mieux …

Stabilité, pacification ou développement économique ?

Bien au contraire : la bête immonde du Nouvel Ordre Mondial a semé le désordre, la misère et le chaos dans tous les pays orientaux depuis plus de 30 ans, pour le plus grand bénéfice du complexe militaro-industriel américain et avec l’appui des gnomes de Wall Street. Il suffit de lire la rubrique « International » des grands quotidiens pour apprendre qu’en Irak ou en Afghanistan la situation est catastrophique.

Qui peut prétendre, par ailleurs, que le « Printemps arabe » a été bénéfique pour la population en Tunisie, en Egypte ou en Libye ? Ces pays n’ont en aucune façon prospéré après la destitution de Ben Ali, l’emprisonnement de Moubarak et l’assassinat de Kadhafi.  Au contraire : ils se sont inexorablement enfoncés dans l’obscurantisme le plus démentiel, accompagné d’un désastre institutionnel.

Et de grandes âmes, intellos de gauche comme de droite, voudraient impérativement que l’on soutienne les euros-mondialistes belliqueux dans une sombre machination pour écraser la Syrie et renverser Bachar al-Assad, afin de le « punir » comme l’exigeait Hollandouille ? Au contraire : il faut défendre le soldat Bachar !

Que la communauté internationale envoie plutôt ses missiles « Tomahawk » sur Tel-Aviv et Jérusalem pour que l’Etat hébreu respecte in fine les résolutions 181 et 242 restées inappliquées depuis des décennies et sur lesquelles les sionistes s’assoient ! L’exemple des bombardements de Belgrade en 1999 et de Bagdad en 2003, devrait leur servir de leçon. Mais il est vrai que ni les Yougoslaves, ni les Irakiens ne possédaient de missiles nucléaires « Jéricho », ni d’un centre de recherches comme celui de Dimona !

20:13 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 09 décembre 2013

LES EUROCRATES, version KLEPTOCRATES…

IMG_0106 -Copier-.JPGPieter Kerstens

Le secteur bancaire et financier est maintenant géré de telle façon que chaque gouvernement peut instantanément fermer les guichets, bloquer les comptes bancaires des particuliers et des sociétés, clôturer les opérations électroniques et limiter ou stopper les retraits en cash aux distributeurs automatiques. C’est ainsi que les comptes en banques ont été confisqués à Chypre en mars 2013. Que le gouvernement impose alors une taxe de 90% sur l’ensemble des dépôts ou en restitue la totalité, peu importe : il aura accaparé votre propriété pour la mettre au service de ses propres intérêts !

La conclusion du hold-up chypriote est limpide : plus personne ne peut prétendre posséder quelque chose, car désormais l’Etat peut s’en saisir à tout moment, sans préavis. L’usage de vos biens ne dépend in fine que de son seul bon vouloir.

La confiscation des comptes en banques à Chypre n’a pas été décidée par le gouvernement lui-même. Ce sont les ministres européens qui en ont été les maîtres d’œuvre. Toute cette opération s’est déroulée dans le dos des citoyens, bien sûr à l’encontre de toute règle de droit. Pour les Eurocrates, le risque de défaut souverain ou de faillite bancaire justifie potentiellement tous les abus. Avant cette odieuse confiscation des comptes bancaires, nous avions déjà connu de nombreuses entorses à tous les principes de l’Etat de droit :

- le gouvernement belge qui vend la banque Fortis -qui ne lui appartient pas- pour un montant dérisoire au groupe BNP-Paribas,

- la BCE qui s’assied sur ses statuts pour faire tourner la planche à billets,

- la Troïka qui usurpe la souveraineté nationale,

- le secteur bancaire européen protégé à tout prix des règles élémentaires du capitalisme.

Sans réactions des citoyens, les mesures qui nous sont présentées comme « exceptionnelles » et « transitoires » deviendront courantes pour nos enfants. Ce qui est tout de même surprenant est le fait que ni les politiciens, ni les intellectuels et seulement une minorité d’analystes n’aient réagi au drame qui se joue devant nous.

Il faut arrêter de voir la crise de la dette comme un problème financier complexe et incompréhensible. C’est avant tout un problème politique qui touche tous les citoyens et qui impose un débat démocratique, afin de sauver notre liberté et notre prospérité, parce que nous sommes tous concernés car tous responsables.

Et si l’on taxe aveuglément tous les comptes bancaires, sans discernement, quelle sera la majorité la plus touchée ? Ceux qui ont la plus grande partie de leur fortune en argent liquide sur des comptes bancaires : il s’agit des plus pauvres de notre société (peu d’épargne et peu d’avoirs financiers) et ceux qui ne gèrent pas leurs patrimoine financier, comme les vieilles personnes seules. Les nantis ou les fraudeurs ont tendance à gérer leur richesse de manière active en investissant leurs avoirs dans des compartiments plus rentables que le cash. Cette taxation est donc moralement inacceptable et exclue les fraudeurs.

Cette proposition de taxation est illégale du point de vue d’un Etat de droit, qui doit refuser l’arbitraire dans le processus d’élaboration et d’application de la loi. La vitesse à laquelle le hold-up chypriote s’est exécuté a requis beaucoup de mauvaise foi, pour parler de processus démocratique plutôt que de fait du prince. Et depuis 8 mois, on assiste à une méfiance de la part des clients chypriotes envers les banques qui, elles, constatent une baisse généralisée des dépôts, en route vers des cieux plus cléments.

Les ministres européens des Finances qui sont responsables de ce braquage à Chypre sont non seulement incompétents et stupides, mais dans la panique n’ont pas voulu prendre de mesures drastiques. Ils ont totalement été emprisonnés par les tabous de l’Euro et du pouvoir européen. Ils se sont comportés comme des apprentis sorciers, reniant toute légalité et morale.

Chypre n’est pas l’exception : la Slovénie, l’Espagne, l’Italie, la France, ou la Belgique vont suivre. L’expérience chypriote en grandeur nature démontre que, du sommet de l’Etat, il est plus rentable de garantir les puissants (dans ce cas, les banksters) que de s’occuper des intérêts de la population, et qu’à ce titre, tout est permis. Mais, cher lecteur, ne croyez pas que la situation en France, en Espagne ou en Belgique soit meilleure. Venus au Pouvoir par les votes des pauvres et des petits qui réclament l’argent des riches, les pourriticards du gouvernement feront tout ce qu’il faut pour sauver leurs prébendes. Et ils vous serviront les éternelles excuses et les mêmes promesses éculées en se justifiant de la manière suivante :

-  Si vous refusez nos solutions, ce sera le chaos.

-  Mais ne vous inquiétez pas, ce sont les riches qui vont payer. (dans le style « les compte bancaires de moins de 100.000 € sont garantis » ! Par qui ?)

Il va falloir quand même vous réveiller : dans leur logiciel, les « riches » c’est vous ! Les « autres » c’est encore vous ! « L’Etat » c’est toujours vous ! Et ceux qui vont payer l’addition : c’est évidemment vous, « les petits » !

Et là, il est indispensable de s’octroyer un temps de réflexion : à quel moment, notre seuil d’intolérance sera-t-il atteint ? Quelle limite chaque citoyen a-t-il pour choisir entre le chaos et la fuite ?

Plusieurs milliers de Français ont fui l’Hexagone pour des pays limitrophes ou plus lointains, afin que le fruit de leur travail ne soit plus laminé par la pression fiscale. 40% d’entre eux ne reviendront jamais. 30% seront absents plusieurs années et 20% attendront leur retraite pour revenir au pays.

Et comment les RAPETOUT vont-ils piquer vos sous ?

D’abord, en augmentant la taxation sur l’épargne et sur les revenus du capital, ce qui se fait déjà régulièrement dans les pays de la zone euro depuis 5 ans.

Ensuite, en instaurant un impôt « exceptionnel » de 10% sur la totalité de vos dépôts bancaires. Ceci afin de ramener la dette publique de chaque pays au niveau d’endettement de l’année 2007, comme le préconise Christine Lagarde, présidente du FMI.

Enfin en spoliant tout simplement les déposants qui possèdent plus de 100.000 € sur leurs comptes, si la banque tombe en déconfiture. Et des banques qui vont « sauter », il y en aura quelques-unes !

Ces trois possibilités pourraient être misent en vigueur séparément ou conjointement, en fonction des circonstances ou de l’intérêt de chacun des Etats de l’U.E, car la justification qui en sera donnée servira de prétexte à des causes différentes, bien que les conséquences financières en seront supportées par tous.

Les banques européennes vont-elles faire exploser la zone euro ?

L’objectif de l’Union bancaire est de répondre aux vulnérabilités structurelles de la zone euro et constitue un préalable au fonctionnement du Mécanisme Européen de Stabilité qui impose quatre directives :

- Un renforcement des exigences de solvabilité pour les banques.

- Une surveillance par la BCE et les banques nationales.

- La garantie des dépôts.

- Un mécanisme de liquidation ordonné des banques non viables.

Toutes les banques ne sont pas concernées, notamment celles hors zone euro. Et le dispositif de surveillance propose de  se focaliser  sur les banques systémiques, dont le total des actifs dépasse 30 milliards d’euros. A ce titre, un « stress test » sera effectué auprès des 130 banques les plus importantes de la zone euro, dont les résultats seront connus à la fin du 1er  trimestre 2014. Cette Union bancaire est le lien entre l’Union Monétaire et la coordination des politiques budgétaires exigée par le Pacte budgétaire entré en vigueur le 1/1/2013. Il fallait éviter une certaine collusion entre les banques et les Etats. Le but est de refuser que les Etats ne renflouent systématiquement le secteur bancaire et financier et que soit limitée la prise de risques des banques, quand il s’agit d’acheter de la dette publique.

Mais aujourd’hui, les banques vivent dans un contexte où leur marge est de plus en plus réduite : on leur demande plus de fonds propres au passif et plus de liquidités à l’actif. Elles vont être surveillées étroitement par la BCE. Pour ce qui est de la garantie des dépôts bancaires inférieurs à 100.000 €, un simple exemple : si une petite banque ayant 300.000 clients dont le dépôt moyen est de 50.000 €, fait faillite, les pertes seront de 15 milliards, compensées par le capital social. Qui va garantir la différence ? En Belgique un fonds spécial a été mis en place, alimenté par les banques et les clients. A fin juin 2013, les disponibilités de ce fonds « de garanties » s’élevaient à 756 millions d’euros... On fait quoi, on tire au sort ? On indemnise en fonction de l’ancienneté des clients ? Ou alors selon l’âge des déposants ? Fumisterie, mensonge et C° ! Quant à l’ordonnancement des faillites (point 4 ci-dessus), les actionnaires seront maintenant les premiers mis à contribution, puis les prêteurs « juniors », ensuite les prêteurs « seniors » et enfin les déposants qui ont plus de 100.000 € de dépôts. La plus grande « bad bank » de la zone euro est DEXIA qui possède plus de 260 milliards d’actifs pourris dans ses comptes, actifs dont les plus récents arriveront à maturité en 2060 ! Quel sera l’effet « domino » si cette banque tombe en faillite ?

CONCLUSIONS : « on vit une époque formidable ! » La BCE ne peut pas autoriser le redressement des banques de la zone euro. Cet aspect est purement politique. Et c’est là que l’on retrouve les liaisons nauséabondes entre les Etats et leurs banques, les uns renflouant les autres et inversement, grâce à l’argent de nos impôts…et de nos dépôts. Mais le mandat de la BCE est de garantir la stabilité des prix, et non de garantir les Etats ou les banques (traité de Maastricht). Encore un traité bafoué.

Sous la pression du Conseil des Chefs d’Etat et de gouvernement, des insistances de la Commission Européenne et au grand soulagement des « banksters », la BCE a déjà transféré une partie des dettes souveraines et bancaires (actifs « pourris ») dans ses comptes.

N’oubliez surtout pas que vos dépôts en banque font de vous un créancier de votre banque : la banque ne dépose pas votre argent dans un coffre, mais en fait vous l’échange contre une reconnaissance de dette. La nouvelle réglementation européenne en gestation pour ce qui concerne les résolutions bancaires, va vous mettre à contribution en cas de malheur de votre banque. Et si la BCE le décide, dans un cas extrême, la totalité des billets en circulation pourraient être remplacés par d’autres coupures ayant une valeur différente.

Mon analyse ci-dessus vous semble pessimiste et hors de propos ? Parlez-en autour de vous ! Informez-vous auprès de votre banquier ! Ecrivez donc à votre député ou encore au Ministre des Finances ! Consultez Internet en tapant « Hold-up sur les comptes bancaires ».

Vous aurez alors une idée plus claire sur le braquage du siècle qui se prépare, avec la complicité de ceux qui nous gouvernent !

Et choisissez le terme qui correspond le mieux à l’image que vous vous faites face à votre banquier :

Client : personne qui reçoit de quelqu’un, contre paiement, des fournitures commerciales ou des services.

Déposant : personne qui fait un dépôt et spécialement un dépôt d’argent (somme confiée à un organisme bancaire) qui doit le garder et le rendre fidèlement (rôle du dépositaire, la banque).

Créancier : titulaire d’un droit de créance, c'est-à-dire le droit qu’une personne (le créancier) a d’exiger quelque chose de quelqu’un (le débiteur).

Sources : l’Echo, agence Medisma, Atlantico et Reuters.

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mercredi, 04 décembre 2013

SE REPENTIR ? VOUS POUVEZ TOUJOURS COURIR !

IMG_0106 -Copier-.JPGPieter Kerstens

Parce que mon devoir de mémoire ne commence pas en 1789, ni ne s’arrête au 11 septembre 2001 à la Grande Pomme…

J’assume tout l’héritage de mes ancêtres, depuis 40 siècles, quand les premiers celtes développèrent un art exceptionnel dans le travail des métaux. Et, avec le témoignage de l’historien grec Polybe, c’est avec détermination que je défends la remarquable culture celte qui englobait pratiquement toute l’Europe occidentale.

NON, je ne renie en rien l’œuvre de civilisation que mes aïeux ont réalisé en 4.000 ans et qui, au travers des siècles et de par le monde a contribué à la diffusion des valeurs et de la grandeur de l’Europe. C’est bien grâce à Werner Von Braun, un ingénieur allemand, que les américains ont pu, en 1969, marcher sur la lune. En 2013, nous marchons sur la tête !

A l’opposée des laquais de la Police de la Pensée et des cloportes du « politiquement correct », j’affirme que le bilan des colonisations européennes dans d’autres continents et sous d’autres latitudes est très positif et que nombre de gouvernements exotiques en tirent toujours profit, 50 ans après leur indépendance.   Il suffit de se rendre sur place pour s’en rendre compte, comme je l’ai fait en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud.

Les incompétents qui nous dirigent, et les journalistes à leurs bottes, doivent cesser d’occulter la réalité, stopper ce révisionnisme de l’Histoire version marxiste et arrêter de nous rendre responsables ou coupables des maux qui accablent la Terre entière.

Cependant avons-nous encore la possibilité de dire ou d’écrire librement ce que nous estimons être notre conviction ?

Devra-t-on toujours être d’accord avec les Gouvernants ?

Ne sommes-nous plus un pays où la liberté d’expression serait garantie ?

Y aurait-il des anathèmes ? Une police de la pensée ?

Des tabous ? Une Nouvelle Inquisition ? Un terrorisme « intellectuel » ?

Sans être raciste ou xénophobe, peut-on encore critiquer et combattre le laxisme des gouvernements et la générosité de notre législation sociale qui dépasse certaines bornes ?

N’est-il plus toléré de fustiger la politique des autorités concernant la drogue, l’insécurité, la violence dans les écoles, le droit de vote des étrangers, les goulags communistes au XXe siècle ou la dictature des mondialistes et l’arrogance sioniste ?  

Parce que, franchement, depuis 60 ans, les pays sous-développés et « indépendants » devraient chacun ériger un monument en guise de remerciements aux acquis légués par la présence européenne sur  leurs  territoires : exploitations forestières ; plantations de café, thé, bananes, hévéas, etc.; industries diverses (papeteries, cimenteries, tissages, brasseries, etc.) ; mines (charbon, zinc, cuivre, tungstène, diamant, coltran, uranium, phosphate, etc.) ; exploitations pétrolières et gazières ; agriculture variée et élevage divers ; réseaux de communications (voies ferrées, ponts, routes, ports, aérodromes, canaux d’irrigation, barrages, etc.) ; systèmes éducatifs et sanitaires (écoles, lycées, universités, cliniques et hôpitaux ) ; éradication du choléra, du tétanos et autres maladies tropicales ; mais surtout : autosuffisance alimentaire, chassant le spectre de la famine ! Que reste-il de tout cela aujourd’hui ?   

Des souvenirs, remplacés en 2013 par  l’insoutenable présence des néo-colonialistes chinois qui  pressurent sans vergogne l’Afrique (et d’autres pays, ailleurs).

OUI, ce que les Européens en général et les Français, en particulier, ont accompli dans les colonies durant plusieurs décennies (et souvent des siècles) mérite le respect et force l’admiration.

Il est intolérable que certains négationnistes prétendent aujourd’hui que les Occidentaux sont seuls à la source des calamités qui touchent nombre de pays en voie de régression.

A écouter ces saltimbanques de l’humanitarisme, avant l’arrivée des européens (au XVIe siècle) dans les pays tropicaux, tous les clans, tribus et peuplades auraient vécu dans un cadre paradisiaque avec une cohabitation pacifique chargée de relations conviviales, alors même que l’esclavage des noirs par les arabes dominait l’Afrique et qu’en Asie la Chine imposait sa culture, son administration et sa spiritualité !

Arrêtons de croire ces bonimenteurs socialo-marxistes  

Il est grand temps, de rétorquer à tous les pays quémandeurs : «  Avant de tendre la main, prenez-vous en main ! »,  

Et qu’ils prennent donc exemple sur d’autres pays qui l’ont mis en pratique depuis longtemps et ont pu ainsi accéder au mieux-vivre (Thaïlande, Mexique, Argentine, Corée du Sud, Philippines, Malaisie, Formose etc.)

NON, l’homme blanc n’est pas responsable ni coupable  « du-trou-de-l’ozone-qui-va-tous-nous-carboniser », de la faim dans le monde, du prétendu réchauffement de la planète, ni de la concentration de CO2 dans l’atmosphère ou encore de la misère africaine qui pousse les immigrés hors-la-loi à embarquer sur des bateaux pourris, traverser les mers et venir s’installer clandestinement dans nos églises, à la recherche d’aides sociales inexistantes chez eux !

La volonté progressiste de métissage à tout prix et l’obligation de « société multiculturelle » imposée par les mondialistes depuis 40 ans, n’a plus rien à voir avec l’immigration des années 60 et constitue  LE véritable danger pour l’équilibre et l’identité de notre société, confrontée à l’Islam conquérant. 

Les lois liberticides de 1974, 1981, 1989, 2000 et 2003 confirment une dérive totalitaire du Régime et ouvrent de nouveaux horizons aux ennemis de la Liberté. C’est pourquoi il faudra punir les responsables de ces législations et combattre les collaborateurs de l’invasion musulmane, qui par leur propagande et leur volonté d’imposer la Turquie en Europe nous conduisent vers un choc sanglant de civilisations.

Il faut le répéter sans cesses : LE  danger pour notre civilisation et notre identité européennes, ce n’est pas la séparation, le confédéralisme ou l’indépendance des uns ou des autres, le vrai cancer qui menace l’avenir de nos enfants, c’est l’islamisation de nos quartiers, de notre mode de vie, de notre administration et de nos lois. Vidons les ordures politiques qui nous gouvernent.

 

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samedi, 25 mai 2013

Zone saharienne : quel changement ?

Photo 003.jpgPieter Kerstens

Durant des siècles, les populations nomades ont circulé en permanence de l’Atlantique à la mer Rouge et ces tribus considéraient le Sahara libre d’entraves.

Durant la colonisation  dans toute l’Afrique Occidentale Française les cheiks restaient fidèles à l’Islam primitif des confréries, rempli de superstitions, de pratiques magiques, de saints douteux et de survivances d’un passé fétichiste, y mêlant seulement quelques notions « modernistes ».

L’armée française en Algérie avait la charge de territoires immenses et sauvages. Les unités méharistes, composées de Chaomba notamment, patrouillaient jusqu’à la boucle du Niger au sud, durant de longs mois.

Dans l’extrême sud du Sahara  les harratins, noirs établis dans les oasis avant la conquête arabe, étaient considérés comme des sous-hommes par les commerçants musulmans enrichis par le trafic des esclaves du Soudan.

Dès le début de la rébellion de l’ALN et du FLN, l’immensité du Sahara a servi de labyrinthe aux insurgés. Partout des caches, des points d’accueil et des relais radios furent aménagés en secret. Des armes et des hommes arrivaient de tous les horizons. Des caravanes de chameaux ou de véhicules, entassèrent à certains points du désert, en dehors des puits, des touques d’eau, des « guerbas » et des jerricans de carburant, des armes et des munitions, des vivres et des médicaments.

Seules les unités parachutistes avaient réussi, au bout de longues années,  à vaincre les unités rebelles sur le terrain, mais malgré les sacrifices des « Prétoriens », le 11 décembre 1960 à 16h45, le drapeau  du FLN flottera sur Alger.

De nos jours les terroristes  islamistes occupent les contrées sillonnées autrefois par leurs ainés du FLN. Ils pourraient se cacher dans le Tassili des Ajjers, et pourquoi pas dans le Tibesti, se réfugier dans l’Adrar des Iforas, passer dans l’Aïr Ou Azbine et aussi sur le plateau du Djao ?

Pour les armées présentes ou à venir au Mali, il s’agira de retrouver une aiguille dans une meule de foin et les drones n’y suffiront peut-être  pas. Mais bon courage à la Légion étrangère et aux unités d’élite de l’Armée Française chargées de mettre les « fous de Dieu » hors d’état de nuire !

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samedi, 18 mai 2013

Il y a 35 ans : KOLWEZY !

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Pieter Kerstens

Le 19 mai 1978 débutait l’opération “Léopard”, celle qui a vu l’armée française sauter à Kolwezi et qui a permis par la suite de l’engager au Liban, d’intervenir dans le Golfe, sauver des otages en Afrique, s’investir en Afghanistan et en Irak, puis en Côte d’Ivoire et actuellement au Mali.

N’en déplaise aux pacifistes et autres attardés soixante-huitards, Kolwezi fut une histoire de héros et une affaire d’hommes. Un réel condensé de force virile pour la bonne cause qui enflammerait les esprits les mieux trempés, encore de nos jours.  Et en comparaison avec ce qui se passe au Mali avec « Serval », « Léopard » fut une opération militaire rapide comme l’éclair et redoutablement efficace, en même temps qu’un fabuleux pari politique, car en 1978 nous étions en pleine guerre froide entre l’Occident et le monde communiste.  D’ailleurs Fidel Castro avait envoyé ses contingents dans plus de 15 pays africains, dont 20.000 soldats cubains en Angola, 17.000 en Ethiopie, 1.000 en Tanzanie, en autres.

En 1977 le Katanga (Shaba à l’époque) avait déjà été le théâtre d’une premiière rébellion des « Tigres » -ex gendarmes katangais- vite matée par les Forces Armées Zaïroises (les FAZ) déjà soutenues par une logistique française.

Mais un an plus tard, le samedi 13 mai 1978, mieux entraînés, encadrés et armés, les Tigres du Front National de Libération du Congo, mouvement dirigé par Nathanaël M’Bumba, attaquent en force à Kolwezi avec plus de 4.000 hommes venant d’Angola et  passant par la Zambie pays complice.

C’est grâce à l’ambassadeur français son Excellence André Ross et au colonel Gras, chef de la mission militaire au Zaïre, à leur persuasion et leur ténacité que le Président Valéry Giscard d’Estaing donnera le feu vert à une intervention aéroportée au départ de Calvi, le 18 mai.

C’est le 2e Régiment Etranger de Parachutistes, commandé par le colonel Philippe Erulin qui avec ses 400 hommes sautera sur Kolwezi.

Malgré les 3.000 européens (dont de très nombreux belges) pris en otages dans la ville par les rebelles du FNLC, la France assume seule l’intervention armée. En effet, à Kinshasa un officier supérieure de l’armée belge avait déclaré au colonel Larzul, adjoint du colonel Gras : « je  puis vous assurer qu’une intervention française serait considérée par nous comme inopportune et inamicale » ….

Le 2e REP va gagner un pari stratégique (ni soutien, ni appui feu, ni renforts à moins de 3 jours) par une intervention militaire exemplaire doublée d’une opération humanitaire remarquable, opération qui fut enseignée durant de longues années tant dans les écoles de guerre en Europe qu’aux Etats-Unis.

En moins de 24 heures, les unités vont vite s’emparer des points cruciaux de la ville, en cherchant à déstabiliser l’adversaire et  faire arrêter les massacres de ressortissants européens et de citoyens zaïrois, tout en leur  permettant de se regrouper auprès des points sécurisés. Dans les jours suivants, une fois la majorité des civils mis à l’abri ou évacués, le régiment a sécurisé les faubourgs et les villages environnants pour repousser l’ennemi sur ses bases de repli en Angola, fin mai. Vite fait, bien fait !

Si les militaires des FAZ, présents à Kolwezi en permanence, ont perdu 382 hommes, les civils zaïrois ont eu 151 tués et sur les 3.000 civils blancs, 131 ont été assassinés par les Tigres du FNLC.

Grâce aux soldats du 2e REP de la Légion étrangère (5 morts et 20 blessés) un massacre général de la population civile fut évité à Kolwezi. GLOIRE A EUX !

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samedi, 11 mai 2013

DJIHADISTES OU BRIGADISTES ?

Photo 003.jpgPieter Kerstens

Les ministres de l’Intérieur français, Manuel VALS, et belge, Joëlle MILQUET, s’étonnent et s’offusquent que des volontaires musulmans, issus des « banlieues » puissent s’engager dans les rébellions en Lybie, en Syrie ou au Mali aux côtés des mercenaires payés, entraînés et armés par l’Arabie Saoudite et le Qatar.

Quoi de plus normal puisque depuis plusieurs années les gouvernements européens ont aidé à la déstabilisation de l’Irak, de l’Afghanistan, de l’Egypte, de la Tunisie ou de la Lybie hier, et aujourd’hui de la Syrie.

Les complices de la parodie de procès de Saddam Hussein ayant conduit à sa pendaison, les commanditaires de l’assassinat de Mouammar Kadhafi, les responsables de l’échec afghan, de l’éviction de Moubarak et de Ben Ali, ceux qui exigent la peau de Bachar-el-Assad, refusent maintenant que des milliers de maghrébins inassimilables puissent rallier les sunnites au Proche-Orient, au Maghreb ou ailleurs en Afrique.

Pourquoi reprocher à ces volontaires d’aller défendre leurs convictions ou leur idéal pour une cause qui leur a été présentée comme indispensable à l’instauration de la « démocratie » ?

Pourquoi critiquer ces « jeunes » et condamner leur engagement, alors que dans le même temps les médias, aux ordres du gouvernement, dénoncent en permanence ces « dictatures » à abattre ?

Les donneurs de leçons de la mafia socialaud-libéro-écolo-humaniste feraient bien de se taire et balayer devant leur porte.  Durant la guerre d’Espagne (1936-1939) des dizaines de milliers d’européens ont rejoint les Brigades Internationales au prétexte d’instaurer, les armes à la main, le communisme (chanté et adulé par Dolorès Ibarruri la « Pasionaria ») contre la volonté de la majorité du peuple espagnol.  Ces brigadistes du marxisme mondialiste ont toujours et partout été montrés en exemple, tout au long de la seconde moitié du XXème siècle, par les charlatans de la démocrasse.

Il est donc naturel, logique et compréhensible que le combat pour défendre le domaine de l’Islam soit aujourd’hui alimenté par des volontaires – janissaires du 21ème siècle – nourris et lobotomisés par ceux qui durant des décennies ont saboté et vilipendé les valeurs séculaires qui ont fait la grandeur de l’Europe.

Mais le déclin de notre civilisation et la décadence de notre culture conduisent une partie des immigrants à se tourner vers d’autres horizons.  C’est pourquoi le boomerang droit de l’hommiste et la culture de l’excuse se retournent contre les saltimbanques de la Pensée Unique, du Politiquement Correct et du Melting-Pot à tous les étages !

Et quand Carla DEL PONTE, membre de la Commission de Recherche de l’ONU sur les violations des Droits de l’Homme, confirme maintenant que les rebelles de l’ASL et les katibas salafistes utilisent la torture, commettent d’innombrables viols envers les civils et font usage de gaz sarin pour assassiner la population, il est grand temps d’ouvrir les yeux, de changer de discours et de tout mettre en œuvre pour sauver le soldat BACHAR ! 

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mardi, 07 mai 2013

Le 7 mai...

imagesCA9WSTNL.jpgPieter Kerstens

En 1919,  naissance de Eva Duarte de Peron à Los Toldos en Argentine.

Mais  le 7 mai  en 1954, c’était  la chute du camp retranché de Dien Bien Phu. Ni capitulation… Ni reddition !

Et pour ces milliers de vaincus commence une lente descente aux enfers, l’apprentissage du désespoir. Mais ce qu’ils ne savent pas, parce que personne ne leur a jamais dit, c’est que la liberté était en marche et venait à leur rencontre.

Car si la presse du monde entier annonce, en première page le 8 mai 1954, la défaite française et la perte irrémédiable de l’Indochine, les tribus montagnardes, elles, se soulèvent. Par milliers, les maquisards se mettent en route et libèrent des villes abandonnées précédemment par les Français et occupées par les troupes de Giap. Dien Bien Phu appartient au Viet Minh, mais tout l’arrière pays leur échappe ! Jamais les volontaires méos n’ont été aussi nombreux et enthousiastes dans la jungle, les vallées et les forêts du Nord Tonkin et du Nord Laos…alors que semble triompher l’ordre rouge. Ly Séo Nung et ses partisans ont repris Lao Kay à la frontière de Chine, ainsi que Laï Chau, et ses guerriers vêtus de noirs sont arrivés en vue d’Eliane 2, le 8 mai.

Ce même jour, le colonel Godard commandant la colonne Crèvecœur a reçu l’ordre de faire demi-tour pour rentrer au Laos alors qu’il ne restait plus que 50 kms pour aboutir à Dien Bien Phu. Il aurait rencontré les maquisards de « Malo » et « Servan », venus de la plaine des Jarres, plus de 2.000 méos autour de leur roi Touby Liphong, allié de la France dès l’invasion japonaise. Après des semaines de marches harassantes dans la jungle, des escalades de pitons calcaires, le franchissement d’innombrables rivières et vallées, ils sont sans doute partis trop tard. Mais qu’auraient-ils pu faire face aux 60.000 bo-doïs du Viet Minh ?

Et la France a délibérément ignoré le sort qui attendait les dizaines de milliers de montagnards qui attestaient les armes à la main dans les hautes vallées d’Indochine, leur refus d’être livrés, pieds et poings liés, aux Tonkinois, ces étrangers qu’ils avaient toujours combattus. Honte à Mendès France !

Et jamais cette question n’a été posée aux Vietnamiens « A Dien Bien Phu, vous avez capturé 11.721 soldats de l’Union française, valides ou blessés. Après les accords de Genève, vous nous en avez rendus 3.290. Ils en manquent 7.801. Que sont-ils devenus ? »

J’ai eu la chance de pouvoir parcourir, l’automne dernier, le nord du Tonkin sur plus de 3.000 km. Ce circuit en boucle, de Hanoi à Haiphong, en passant par Mai Chau, Son La, Dien Bien Phu, Cha Pa, Bao Ha , Yen Binh, Bac Quang, Quan Ba, Yen Minh, Coc Pan, Cao Bang, Dong Khe, Na Cham, Dong Dang, On, Bac Ninh, et Ha Long m’a permis de visualiser le cadre décrit dans les multiples ouvrages concernant la guerre d’Indochine (de 1945 à 1954).

Ce périple « sur les traces de la Légion Etrangère » était aussi l’accomplissement d’une promesse faite à deux anciens képis blancs -à des périodes différentes- si d’aventure j’allais au Viet Nam, je rechercherais les lieux historiques et j’irais aussi me recueillir, en mémoire du sacrifice des dizaines de milliers de soldats tombés pour la défense du drapeau français et des valeurs qui s’y rattachent (courage, fidélité, patrie, famille, honneur, abnégation ou ténacité).

A Dien Bien Phu se trouvent d’immenses monuments érigés à la gloire de l’Armée de Libération du Vietminh, commandée par le génial et illustre général GIAP au service de l’Oncle HO ; monuments qui écrasent les visiteurs étrangers par la hauteur de leur suffisance. Pour ma part j’ai ignoré la propagande marxiste (nous étions selon mon guide, mon épouse et moi, les seuls touristes étrangers à ne pas vouloir visiter le champ de batailles, le musée et le mausolée) et je me suis rendu au monument de l’armée française.

Ce petit obélisque se situe dans le quartier Thanh Truong, près de la reconstruction du tunnel De Castries. Très rares sont les visiteurs qui se recueillent là, dans ce carré chargé de symboles, de sang et de sacrifices, d’explosions et d’exploits, de victoires et d’humiliations.

Ce monument a été érigé grâce à l’obstination de Rolf Rodel, sous-officier de la Légion et ancien combattant du Front de l’Est. En effet selon certaines sources, la Légion Etrangère avait enrôlé 35.000 soldats allemands issus des camps de prisonniers, au lendemain de l’armistice, dont plusieurs dizaines de sous-officiers et certains officiers, très compétents et efficaces, pour un engagement de 5 ans. Partout ailleurs au Tonkin, à Lao Kay ou à Lay Chau, à Ha Giang ou à Dong Van, à Meo Vac ou à Bao Lac, à Cao Bang ou à Dong Khe, à That Khe, à Lang Son, Dong Trieu ou Haiphong,  RIEN ! Vae  Victis …Mais, « la gloire est le soleil des morts », R.I.P.

Au Tonkin, en novembre 2012, plus aucune trace d’un siècle de présence française. TOUT a été effacé, martelé, éradiqué. Subsistent encore les passerelles volantes au-dessus des rivières, des poteaux en béton portant les câbles électriques, quelques rares maisons coloniales et le chemin de fer qui n’a subi aucune amélioration ni modernisation ces 60 dernières années…

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lundi, 11 mars 2013

QUAND LE MONDIALISME PASSE, L’EMPLOI TREPASSE !

Photo 003.jpgPieter Kerstens

Il y a déjà 15 ans, en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, le groupe Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé, étant donné que sur une centaine d’unités de production automobile en Europe, plus de 40 sont en surcapacité depuis de longs mois.

Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante, sans référence au monde ouvrier, des patrons de ces marques automobiles, MM Varain, Goshn & C°.

N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etats ou de gouvernements, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été  les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduit par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies éclate au nez et à la figure des peuples européens maintenant que la crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe !

Semaine après semaine, mois après mois, les travailleurs se rendent compte que « l’Europe du bien-être et de la prospérité », vantée par  les charlatans qui nous gouvernent depuis plus de 30 ans, n’est qu’un vaste leurre et bien évidemment que notre avenir et celui de nos enfants sera loin d’être rose. Bien au contraire, ces imbéciles aux commandes s’obstinent à gaspiller les deniers publics dans de fumeuses politiques « sociétales » et de « solidarité » afin de capter le vote de clients/électeurs qui seraient redevables de ces prébendes, pour les maintenir plus tard dans leurs fonctions rémunératrices.

Pour ces saltimbanques de la gestion à courte vue, l’austérité ou la rigueur sont des anathèmes, des « provocations », des « insultes » aux travailleurs, bref en d’autres termes, inadéquats et impensables pour redresser la barre des finances publiques mises à mal par leur faute. Pourtant, ce sont quand même ces pourriticards et ces socialauds-humanistes qui ont conduit nos économies au fond du gouffre financier où nous sommes aujourd’hui. Ils ont et ont toujours eu la faculté  d’imposer, à temps, des mesures drastiques et certes impopulaires, mais  indispensables au redressement des entreprises nationales ou européennes.

Il n’est pas trop tard pour tenir un langage de vérité ni de sauver l’essentiel des structures sociales dans les pays européens, encore faudra-t-il trouver un certain courage politique pour éviter une catastrophe. En effet, peut-on refuser l’austérité pour favoriser la facilité ?

En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : «  Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez   pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. »

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mercredi, 23 janvier 2013

QU’ILS ARRETENT DE NOUS POURRIR LA VIE !

Photo 009.jpgPieter Kerstens

Ces thuriféraires de la Davos Goldman Sachs Idéologie (D.G.S.I) qui, de bulles en krachs et de crises en récessions, appauvrissent les peuples et se remplissent les poches. Du 23 au 27 janvier,  ces « maîtres du monde » vont se réunir et actualiser leur politique de domination de notre planète et de partage des intérêts réciproques.

Ces charlatans des droits-de-l’hommiste qui à longueur de journée nous gavent des heurts et malheurs des « sans-papiers », ces hors-la-loi qui encombrent nos rues et gangrènent notre quotidien.

Ces médiocres élèves  qui nous imposent un devoir de mémoire à géométrie variable, véritable gruyère qui ignore les 100 millions de victimes du marxisme putride, de Lénine à Mugabe ou de Mao à Castro.

Ces adorateurs de la repentance unilatérale et exclusivement anticoloniale, nous inondent de leurs mensonges, pendant  que les  fils de l’Empire du Milieu dévastent aujourd’hui le continent africain.

Ces eurocrates arrogants qui pondent des directives ineptes et nous obligent à proclamer des lois qui condamnent nos industries, au prétexte d’une « économie  durable », d’un commerce « équitable », du principe de « précaution » ou encore de taxes sur la pollution. Dans la guerre commerciale que nous connaissons depuis 40 ans, cela signifie que nos gouvernements exigent des chefs d’entreprises qu’ils s’engagent dans une course de fond, mais …handicapés d’un sac de 50kgs sur le dos : on nage en plein délire !

Ces gouvernants et ces pourriticards qui ignorent nos maux permanents (chômage, insécurité, immigration sauvage, rage taxatrice), mais nous étranglent d’impôts nouveaux afin de pouvoir continuer à gaspiller les deniers publics en entretenant leurs utopies multiculturelles, leurs bataillons de copains et de coquins à tous les échelons (communes, départements, régions, état, Europe) et surtout les privilèges qui s’y rapportent…

Ces minorités perverties et décadentes qui réclament un « mariage pour tous » contre nature, alors qu’une foule de chômeurs attend « l’emploi pour tous ».

Ces lobbies agissant contre notre identité, ennemis de notre civilisation et fossoyeurs de la culture gréco-romaine.

Ces fraudeurs viscéraux et invétérés  -réels voleurs de leurs concitoyens-  qui profitent des avantages de l’Etat-Providence (écoles, hôpitaux, transports publics, pompiers, justice ou police), sans vouloir en payer le coût !

Ces gourous nauséabonds qui régissent la « Pensée Unique », délivrent des certificats de « Politiquement Correct » et donnent des leçons de démocrasse à la terre entière.

Ces laquais du Nouvel Ordre Mondial qui sèment le chaos et la destruction à travers le monde et s’érigent en prophètes pour désigner le Bien et le Mal, les Gentils et les Méchants comme on l’a vu en Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan, en Lybie, en Egypte, et en Tunisie hier, ou à Bahreïn, au Yémen, en Syrie et au Mali maintenant …avant l’Iran demain ?

Ces khmers verts qui nous imposent leurs dogmes de la « mobilité urbaine» fondée sur le vélo pour tous et la voiture pour personne. Ces écolos-nantis nichant dans les beaux quartiers voudraient nous forcer à l’achat d’une électricité « verte » dont le bilan carbone et le coût du KWh sont trois fois plus élevés que ceux du nucléaire ! Et ne parlons pas des impostures du réchauffement climatique, du trou d’ozone, ou des biocarburants…

Ces ayatollahs du mondialisme « tous azimuts » qui ont squatté les organismes internationaux et conduisent l’Europe vers un cimetière industriel avec une vue imprenable sur un désert économique.

Ces centaines de milliers de parasites sociaux -véritables sangsues financières-, qui vivent aux crochets des travailleurs (sans aucune contrepartie), alors qu’ils sont en majorité sains de corps et d’esprit, mais qui rouspètent en permanence, parce qu’ils veulent encore plus, toujours plus d’allocations ou d’aides diverses.

Ces racailles qui attaquent les plus faibles de notre société et dont la mise hors d’état de nuire de 6.000 d’entre eux ramènerait la paix dans les cités et le silence dans les rangs.

Cette pègre immigrée responsable de la majorité des délits et des crimes dont le rapatriement immédiat réduirait de 80% la rubrique « faits divers » et viderait les prisons.

Ces banksters et leurs complices au Pouvoir, seuls responsables de la crise profonde que nous vivons et dont la place est derrière les barreaux, à l’exemple de 2 banquiers islandais condamnés en décembre à la prison ferme.

Ces utopistes enragés qui stigmatisent en permanence leurs opposants populistes ou nationalistes aux prétextes qu’ils seraient « repliés sur eux-mêmes », qu’ils auraient « peur de l’autre », qu’ils seraient « égoïstes » et « intolérants » et qu’ils manqueraient de « solidarité » en désignant les immigrés comme « responsables de tous nos maux ».

Que ces émules de Vychinski prennent garde et ne soient pas entrainés dans une véritable « tornade blanche » qui nettoierait les écuries du Régime !

Ces éternels bobos-socialauds-marxistes qui nous menacent avec leur terrorisme intellectuel et pourchassent les esprits rebelles de leur Police de la Pensée.

Ces fanatiques du laïcisme à tous les étages, qui ont vidé les églises pour remplir les mosquées, s’étonnent maintenant de l’islamisation triomphante qui s’incruste partout dans notre société en nous imposant ses modes de vie et ses croyances médiévales.

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dimanche, 20 janvier 2013

Tribune libre : Pourquoi le Québec, l’Écosse, la Flandre et la Catalogne ne seraient-ils pas indépendants… Demain ?

knip.jpgPieter Kerstens

C’est quand même Charles De Gaulle (ex-président français) qui s’est exclamé le 24 juillet 1967 à l’hôtel de ville de Montréal : « Vive le Québec libre ! »

C’est aussi la communauté internationale qui a immédiatement reconnu l’indépendance du Monténégro après le référendum de mai 2006 et cela, selon le principe de l’autodétermination des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Que l’on se rappelle aussi en France du référendum le 8 février 1962 qui accorda l’indépendance à l’Algérie…

Quant au Kosovo, partie de la Serbie depuis le XIIème siècle, il s’est proclamé unilatéralement indépendant le 17 février 2008 et a été légitimé par plusieurs États de l’Union européenne, dont la France, et par de nombreux autres États comme les USA.

Ce pays, de 11.000 km2 et de 2,2 millions d’habitants aurait-il plus d’influence ou de poids économique que la Catalogne (32.000 km2 et 7,3 millions d’habitants), que la Flandre (13.000 km2 et 6,7 millions d’habitants) ou que le Québec (1.600.000 km2 et 8 millions d’habitants).

Et ne parlons pas du PIB par habitant ! Kosovo = 2.700€ ; Monténégro = 3.000€ ; Malte = 20.000€ ; Québec = 26.000€ ; Ecosse = 28.000€ ; Catalogne = 31.000€ ; Flandre = 33.000€.

Pourquoi encore refuser aux uns ce que l’on a accordé aux autres ?

Ces régions qui aspirent à leur autonomie totale seraient-elles vouées aux abîmes si elles proclamaient leur souveraineté ?

Est-ce que la désolation, la récession et les faillites ravageraient ces contrées dès leur indépendance ?

Pourra-t-on encore longtemps affirmer que l’Écosse, la Catalogne, la Flandre ou le Québec n’ont aucune raison de se séparer d’un État centralisateur et omnipotent ? Que ces nations auraient moins de justification d’exister que des pays comme Malte, la Slovénie, la Macédoine ou le Monténégro ?

Assez d’hypocrisie : les Flamands, les Écossais, les Québécois et les Catalans méritent eux aussi leur souveraineté !

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samedi, 29 décembre 2012

« LA-HAUT, UN ZOO AU-DESSUS DES NUAGES. »

3713956709.jpgPieter Kerstens

Carnet de voyages

J’ai eu la chance de pouvoir parcourir cet automne le nord du Tonkin sur plus de 3.000 km. Ce circuit en boucle, de Hanoi à Haiphong, en passant par Mai Chau, Son La, Dien Bien Phu, Cha Pa, Bao Ha , Yen Binh, Bac Quang, Quan Ba, Yen Minh, Coc Pan, Cao Bang, Dong Khe, Na Cham, Dong Dang, On, Bac Ninh, et Ha Long m’a permis de visualiser le cadre décrit dans les multiples ouvrages concernant la guerre d’Indochine (de 1945 à 1954).

Ce périple « sur les traces de la Légion Etrangère » était aussi l’accomplissement d’une promesse faite à deux anciens képis blancs -à des périodes différentes- si d’aventure j’allais au Viet Nam, je rechercherais les lieux historiques et j’irais aussi me recueillir, en mémoire du sacrifice des dizaines de milliers de soldats tombés pour la défense du drapeau français et des valeurs qui s’y rattachent (courage, fidélité, patrie, famille, honneur, abnégation ou ténacité).

A Dien Bien Phu se trouvent d’immenses monuments érigés à la gloire de l’Armée de Libération du Vietminh, commandée par le génial et illustre général GIAP au service de l’Oncle HO ; monuments qui écrasent les visiteurs étrangers par la hauteur de leur suffisance. Pour ma part j’ai ignoré la propagande marxiste (nous étions selon mon guide, mon épouse et moi, les seuls touristes étrangers à ne pas vouloir visiter le champ de batailles, le musée et le mausolée) et je me suis rendu au monument de l’armée française.

Ce petit obélisque se situe dans le quartier Thanh Truong, près de la reconstruction du tunnel De Castries. Très rares sont les visiteurs qui se recueillent là, dans ce carré chargé de symboles, de sang et de sacrifices, d’explosions et d’exploits, de victoires et d’humiliations.

Ce monument a été érigé grâce à l’obstination de Rolf RODEL, sous-officier de la Légion et ancien combattant du Front de l’Est. En effet selon certaines sources, la Légion Etrangère avait enrôlé 35.000 soldats allemands issus des camps de prisonniers, au lendemain de l’armistice, dont plusieurs dizaines de sous-officiers et certains officiers, très compétents et efficaces, pour un engagement de 5 ans. Partout ailleurs au Tonkin, à Lao Kay ou à Lay Chau, à Ha Giang ou à Dong Van, à Meo Vac ou à Bao Lac, à Cao Bang ou à Dong Khe, à That Khe, à Lang Son, Dong Trieu ou Haiphong,  RIEN ! ! !  

Vae  Victis …Mais, « la gloire est le soleil des morts », R.I.P.

Au Tonkin, en novembre 2012, plus aucune trace d’un siècle de présence française. TOUT a été effacé, martelé, éradiqué. Subsistent encore les passerelles volantes au-dessus des rivières, des poteaux en béton portant les câbles électriques, quelques rares maisons coloniales et le chemin de fer qui n’a subi aucune amélioration ni modernisation ces 60 dernières années…

Hormis les alentours des grandes villes comme Hanoi ou Haiphong, le réseau routier est dans un état lamentable et nombreuses sont les routes coupées où nous avons dû stopper pour permettre aux pelleteuses et niveleuses de dégager les éboulements.

Peu de « touristes » et pour les attirer le régime marxiste a découvert l’exploitation de la visite des « minorités » (54 ethnies au Viet Nam). Ces indiens des temps modernes se retrouvent parqués dans des zones sous contrôle et se visitent comme des bêtes curieuses en voie de disparition, de la même manière que l’on visiterait le zoo de Vincennes ou les réserves indiennes de l’Arizona. C’est particulièrement vrai dans la région de Sapa (ex  Cha-Pa).

Comme ma femme et moi-même sortons en permanence des sentiers battus, nous avons pu nous rendre dans des villages isolés, seulement accessibles à pied, accompagnés par un « officier de liaison » de la milice, responsable de tribus H’mongs fleuris (méos), hameaux où seul arrive l’électricité. On touche ici à la réalité du paradis communiste dans ses moindres détails…

Langue de bois et « je ne sais pas encoret » en réponse à nos questions.

Excepté les innombrables constructions scolaires neuves (écoles primaires, collèges et lycées) et tous les bâtiments du pouvoir politique (sièges du Parti et maison du Peuple), le parc immobilier tonkinois et l’infrastructure hôtelière sont proches du délabrement et de l’insalubrité.

Le contraste entre le Tonkin et la Cochinchine est frappant : du 19ème siècle, on passe sans transition à 2012 et Saïgon  (Ho Chi Minh City) se présente comme la vitrine commerciale de la République Socialiste du Viet Nam, avec toutes les dérives correspondantes au mondialisme conquérant.

A l’extrême Sud du pays, dans le golfe de Thaïlande et à moins de 10km du Cambodge, l’île de Phu Quôc avait été choisie par le Pouvoir il y a 10 ans, comme une perle tropicale qui devait recevoir le tourisme balnéaire international, avec golfs, casino, hôtels 5 étoiles, etc… En 2012, cela reste un projet sans suite qui permet quand même à quelques « robinsons » de goûter au silence, de contempler des paysages superbes, de parcourir les plages vierges du Nord-Ouest de l’île, mais avec un confort rustique. Une réelle exception heureusement ignorée par la masse.

Le Viet Nam, pays sous-développé à la démographie galopante, concentre une inégalité criante parmi sa population et il n’est pas rare de voir une multitude de motos côtoyer des Mercedes 320 ou des BMW X6 (véhicules étrangers taxés à 150%) et ceci, même dans les villages les plus septentrionaux.

En conclusion de ce voyage de 4 semaines : brume, saleté, corruption et humidité. Un autre séjour s’impose pour découvrir l’Annam et le delta du Mékong, afin de pouvoir se forger une opinion, loin des clichés des guides touristiques actuels qui vantent des chimères asiatiques.

NB : la visite en bateau de la baie d’Ha Long pourrait se comparer à un séjour à Disneyland. Mieux vaut regarder chez soi un bon DVD de National Geographic sur le sujet.

 

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mardi, 11 décembre 2012

Triste Noël pour 25 millions d’Européens…

Photo 009.jpgPieter Kerstens

…ces travailleurs sans emploi, souvent licenciés pour cause de « délocalisation », ces victimes du mondialisme, réel prédateur de nos secteurs économiques, ce mondialisme auquel les marchands du temple vouent un réel culte  fanatique.

Souvenons-nous de la fermeture de l’usine General Motors d’Anvers (OPEL) qui ferma définitivement ses portes le 23 décembre 2010. Cette usine, la plus ancienne de G.M. en Europe, occupait plus de 12.000 ouvriers il y a 25 ans et durant son activité (l’une des plus productives du groupe) avait construit plus de 13 millions de voitures. Après Renault à Vilvorde en 1997, ce fut un second coup dur pour le secteur automobile belge…avant l’annonce de l’arrêt de l’usine Ford à Genk il y a quelques semaines. Mais ce n’est pas terminé, car l’industrie automobile et l’économie de notre continent vont être confrontées aux dures réalités de la concurrence  en 2013, du fait de la surcapacité de production automobiles dans 40 usines sur la centaine installée en Europe.

Plus de 60.000 entreprises françaises auront mis la clef sous le paillasson en 2012 et ce sont des centaines de milliers de travailleurs qui auront grossi les rangs d’un chômage structurel qui, loin de se dégonfler, ne fait que croître malgré les déclarations lénifiantes des gouvernants.

Partout en Europe les difficultés s’accroissent pour l’industrie (et l’activité économique en général) mais personne ne veut stopper l’immigration sauvage qui, au grand bonheur des marchands de soupe, exerce un dumping sur le coût de la main d’œuvre et éjecte nos travailleurs du marché de l’emploi !

L’OMC, l’UE et les diverses organisations internationales instrumentalisées par les mondialistes ont ouvert nos frontières et livré nos économies européennes à la concurrence débridée des pays « émergents », depuis 40 ans. C’est totalement suicidaire.

Les eurocrates, de Sicco MANSHOLT à Viviane REDING, en passant par Raymond BARRE, Henri SIMONET, Claude CHEYSSON, Etienne DAVIGNON, Edgard PISANI, Jacques DELORS, Abel MATUTES, Karel VAN MIERT,  José Manuel BARROSO ou encore  Pascal LAMY (directeur de l’OMC), sont les véritables responsables de ce désastre économique et du cataclysme social qui, décennies après décennies, engendrent  des coûts sociaux  gigantesques, dont les « capitaines d’industries » se lavent les mains, mais qui sont effectivement supportés par les contribuables nationaux.

Face à l’invasion de pneus chinois, les USA ont adopté des mesures de protection du secteur concerné, par crainte de voir encore des dizaines de milliers d’emplois supprimés.

Pourquoi ne pas défendre nos fabricants chez nous ?   Pourquoi ne pas rapatrier nos industries ?

Est-il impératif que Jean Vacherot règle son réveille-matin (fabriqué au Japon) à 6h ? Qu’il se rase avec des lames (made in Israël) pendant que son café coule dans une machine (produite aux Philippines) ? Qu’il s’habille avec une chemise (made in Bengladesh), un jean (fabriqué en Indonésie) et porte des chaussures (fabriquées au Viêt-Nam) ? Après avoir préparé son jus d’oranges (cultivées en Afrique du Sud), cuit ses œufs dans une poêle (made in India), croqué des fraises (importation Thaïlandaise) et préparé une banane (du Costa Rica) pour le « petit creux » de 11h, il prend sa calculette (fabriquée au Mexique) pour établir son budget de Noël. En consultant sa montre (produite à Taïwan), il ouvre sa radio (made in China) et démarre sa petite auto (fabriquée à Tanger) pour se rendre chez un nouvel employeur, entre deux fermetures d’usine…A la fin d’une triste journée, il se verse un verre de vin (produit au Chili) pour accompagner sa viande (élevée en Nouvelle-Zélande) et ses pommes de terre (cultivées en Turquie). Ayant chaussé ses pantoufles (fabriquées au Brésil) il allume sa télé (L.G ou SAMSUNG) et se demande bien  pourquoi  il n’arrive pas à trouver un boulot près de chez lui …

Exigeons de connaître l’origine de nos achats. Partout et toujours, préférons les fabrications locales et nationales ou, à défaut, achetons des produits européens, fabriqués par des européens, pour des européens !

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vendredi, 23 novembre 2012

La démocratie totalitaire...

th.jpgPieter Kerstens

Etes-vous réellement démocrate ?

 

Non pas simplement démocrate, mais très profondément démocrate, au point d’être illuminé par la révélation, comme Moïse sur le Mont Sinaï lorsque Dieu lui dit : « Tu seras démocrate et tu enseigneras les nations ».

 

Nous devons prendre conscience en effet que nous vivons des temps extraordinaires où culmine une lueur fondamentale : le voile nocturne dont l’humanité souffrait depuis des siècles s’est brusquement déchiré, tel le voile du Temple, pour que les rayons de la Vérité puissent caresser à nouveau nos esprits endormis.

 

Pourtant, la sagesse populaire semble bien éclairée quand elle affirme : « qui trop embrasse, mal étreint », car le trop-plein de conviction démocratique fait douter, à terme, de la sincérité des chantres, dont le but n’est pas nécessairement la qualité du principe, mais très probablement l’efficacité idéologique, la manipulation des valeurs permettant d’occulter la réalité d’un régime et de tromper in fine l’électeur.

 

De réalité vécue, le principe démocratique s’est progressivement transformé en un épouvantail dérisoire pour protéger le pré carré du Système contre les contradicteurs dont la pertinence des critiques et la justesse des vues ne cessent d’inquiéter.

 

Il y aurait ainsi les bons et les mauvais ; le bien total et le mal absolu, ainsi que des échelons intermédiaires étant mesurés à l’aune d’un bonus malus politicien déterminant le degré de religiosité démocratique des différents protagonistes.

 

Ainsi, dans un Etat phagocyté par des clans, se développe l’idée saugrenue selon laquelle des partis -en place depuis trop longtemps- représenteraient seuls et jalousement l’Idéal tant convoité, alors que d’autres le mettraient en péril, ces autres qui ne doivent surtout pas accéder au pouvoir, car l’observatoire qui veille au bon fonctionnement de cet état de choses, et qui n’est pas nécessairement composé d’élus du peuple, en a décidé ainsi. Mais la réalité démocratique est toute autre.  La démocratie est un système où le peuple exerce une souveraineté qui s’établit entre autres par le passage aux urnes.

 

Une démocratie forte et fondée par la conviction, la diversité et la volonté d’un peuple, et la santé de ce type de régime, se mesure à l’ouverture du débat et à la liberté de contradiction.

 

L’absence de volonté populaire, l’indifférence et la cécité souhaitées de l’électeur, induisent a contrario l’inévitable dérive vers la partitocratie, les querelles de palais et son corollaire dramatique, la corruption.

 

Pensée Unique, langage stéréotypé, conformisme dans l’attitude concourent à faire glisser dangereusement notre système dans la réalité d’un totalitarisme mou gardant une forme rassurante et acceptable : l’emballage démocratique.

 

Le Peuple ne doit pas se faire d’illusions : son absence et son silence continueront à consolider cette dérive, et la volonté populaire exprimée aux élections sera manipulée à nouveau -comme elle l’a déjà été lors des scrutins passés- si les voix se dirigent encore et toujours vers les partis adoubés par le régime.

 

Dans cet esprit, l’émergence de partis neufs, neutres, blancs ou « indignés » pouvait sembler encourageante car elle affaiblissait inévitablement cet édifice, mais le vide de l’imagination politique en l’alignement sur les grands principes éculés de la vitrine politique, les a conduit au néant.

 

Si vide il y a, il sera vite comblé, soit par le pouvoir ce qui est mauvais, soit par de nouvelles forces ce qui est bon ; car on ne peut fonder une politique sur l’unique thème des dysfonctionnements, des disparitions ou viols d’enfants, des conséquences du mondialisme ou des crises financières et économiques, aussi dramatiques fussent-ils.

 

Les voies sont tracées, le peuple doit en prendre conscience car il devra choisir demain démocratiquement ceux qu’il chargera d’assumer son destin.

 

Pour nous nationalistes, nos choix sont faits et nous serons à l’écoute de toutes celles et de tous ceux qui s’inquiètent et s’interrogent.

 

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vendredi, 19 octobre 2012

ENSEMBLE CONTRE LE NOUVEAU TOTALITARISME.

Photo C. Pieter 03.10.2012 JPG.JPGPieter Kerstens

Notre correspondant

à Bruxelles

 

Comme la majorité silencieuse et indignée de beaucoup de mes compatriotes, j’ai lu les tracts distribués dans nos boîtes aux lettres depuis le début de l’année, en vue des diverses élections.

 

Depuis des lustres les libéraux ou les prétendus « chrétiens-démocrates », associés aux socialistes, président aux destinées de notre pays, de nos régions ou de nos communes. Et c’est toujours le même refrain : « Tout va très bien Madame la Marquise … ».

 

Pourquoi donc aujourd’hui devrait-on encore croire à leurs promesses, alors qu’ils ont été bien incapables de les réaliser hier ?

 

Comme beaucoup d’entre vous, je suis exaspéré par leur rage taxatoire et leur laxisme, et je n’hésite pas à vous communiquer ci-après les réflexions que m’inspire leur politique de gribouille, en ma qualité de citoyen, de parent, de contribuable et d’électeur, parce que la prochaine échéance électorale importante se situera au niveau des municipalités.

 

N’oublions pas que les maires sont aussi l’épine dorsale des partis et qu’ils sont le socle sur lesquels s’appuient les différents appareils au sein de l’Etat. Ils disposent d’une influence prépondérante et ne peuvent pas se retrancher hypocritement derrière un autre niveau de pouvoir, comme ils le font trop souvent.

 

La commune est la plus petite entité, après la cellule familiale, qui compose notre société.

 

Tout part à la dérive.

 

Pour ma part, je suis consterné par la déliquescence des valeurs et le manque de réflexion des édiles qui nous dirigent. Il ne s’agit pas d’être grand prophète pour percevoir ce que bon nombre d’entre nous ressentent depuis pas mal de temps, et plus que jamais depuis quelques années, devant ce qu’ils constatent dans leur environnement immédiat comme dans la situation actuelle qui leur est montrée à travers les médias ravageant tout espoir sur son passage : une inquiétante impression d’être pris dans des sables mouvants sans plus aucune branche à laquelle se raccrocher. En d’autres mots : TOUT PART A LA DERIVE !

 

Et vous en conviendrez : il ne pouvait pas en être autrement avec la politique pratiquée par ceux qui nous gouvernent, qu’ils soient de la droite courbe, du centre mou, de la gauche marxiste ou des khmers verts, dans leur aveuglement, leur démagogie, leur incompétence, leur veulerie, leur inconscience, leur irresponsabilité, et surtout, ô surtout leur incommensurable lâcheté.

 

La dernière chance.

 

Depuis que les barons, qui dirigent le Bananenland avec leurs patrons -les banksters-, ont confondu volontairement liberté et licence, ordre et tyrannie, morale et oppression, amour et fornication, égalité et nivellement, enseignement et endoctrinement, information et propagande, patriotisme et xénophobie, nationalisme et racisme, droit et force, devoir et faiblesse… OUI, TOUT PART À LA DERIVE et d’abord le sens des mots.

 

Ce qui est voulu, au nom d’une philosophie destructrice et qu’un seul vers de l’Internationale (hymne hurlé tous les 1er mai) définit clairement, c’est : « du passé, faisons table rase ».

 

Table rase de la famille, table rase de tout ce qui a fait de l’être humain, maître de sa destinée, le rouage d’une machinerie universelle qui décidera seule de son rôle, de son utilité ou de son rejet.

 

Le plus grave, face à ce déclin, c’est que ceux qui en pâtissent le plus continuent à prêter une oreille aux sirènes d’une démocratie prétendue menacée, alors qu’elle est chaque jour un peu plus bafouée ; c’est aussi que les mêmes crédules puissent encore accorder du crédit aux pharisiens sans scrupules qui ont trahi l’esprit de la loi sous prétexte d’en moderniser la lettre.

 

Il est grand temps de choisir entre la politique à la petite semaine que la « bande des Quatre » nous impose, tantôt au nom du changement dans la continuité, tantôt au nom de la continuité dans le changement (et la « normalité ») et une politique de redressement et de courage que nous avons proposée, politique qui s’est toujours vue passée sous silence, sauf à en travestir certains points afin d’alimenter les campagnes de calomnies et d’exclusion dont nous n’avons cessé d’être l’objet. Du grand art en matière de désinformation. Goebbels a trouvé ses maîtres chez nos soi-disant « démocrates ».

 

Ils ont vidé les caisses et rempli leurs poches.

 

Il est malvenu de vouloir rejeter les conséquences de la politique laxiste, menée ces 40 dernières années, sur les autres. L’Etat Providence, la société multiculturelle et métissée, le prêt-à-penser, l’augmentation inexorable des crimes et délits, la mobilité durable, la dépénalisation de la drogue, l’égalitarisme généralisé, l’ouverture de nos frontières au monde entier, la naturalisation forcenée de tous les clandestins et la possibilité pour tous d’occuper un siège dans nos universités, sans avoir la moindre vocation ni l’envie d’étudier, sont à mettre à l’actif de la mafia libéro-écolo-socialaud-centriste et ont abouti maintenant à une dette publique de 1.800 milliards d’€uros, dont les intérêts et la charge coûtent chaque jour 200 millions d’euros aux contribuables.

 

Si vous réclamez plus d’argent pour payer les retraites, pour être mieux soigné, pour mieux assurer l’enseignement de nos enfants, ou rétablir notre sécurité partout et à toute heure, il est indispensable préalablement de réduire de toute urgence le train de vie de l’administration et de toutes les collectivités locales et territoriales qui disposent de l’argent public comme d’une manne inépuisable pour assouvir leurs lubies les plus délirantes. Les socialauds-capitalistes ont participé à cette gabegie, ils en étaient les complices et n’ont rien dénoncé !

 

Quand ce n’est plus supportable, on ne supporte plus.

 

Les mêmes nous disent vouloir renforcer le nombre de policiers dans les rues et installer des milliers de caméras dans chacune de nos cités, comme à Londres, alors que là-bas les 10.000 yeux indiscrets n’ont en rien empêché les odieux attentats dans le métro le 7 juillet 2005 !

 

Demandez donc à votre entourage s’il se sent en sécurité lorsqu’il utilise les transports en commun ou se promène le soir dans les centres de nos cités. Si mes souvenirs sont bons, le gang au Pouvoir a voté pour les accords d’intégration de la Gendarmerie au sein du Ministère de l’Intérieur, qui devaient améliorer le maintien de l’ordre public et le respect de nos lois, tâches essentielles de la police et des maires. Combien de patrouilles la nuit ?

 

Les bonimenteurs des partis traditionnels exposent leurs priorités politiques en totale contradiction avec leur complicité dans l’invasion colonisatrice d’individus qui depuis 40 ans n’aspirent ni à une assimilation, ni à une intégration, mais uniquement à bénéficier d’avantages dont ils ne profiteraient jamais dans leur pays d’origine. Cela coûte des milliards d’euros depuis 1974, date légale de la fin de l’immigration.

 

 

Demandez aussi à vos enfants ce qu’ils pensent de la violence à l’école, des injures anti-sionistes et du racisme anti-blanc (qui lui existe depuis plus de 20 ans !)

 

Pourquoi il faudra punir les gourous de la pensée unique.

 

Encore un mot au sujet des libertés fondamentales garanties par notre Constitution (conviction, expression, réunion et presse).

 

 Depuis 20 ans, la classe politique et les gouvernements successifs ne tolèrent plus  aucune contradiction ; ils ont érigé des tabous, ils ont multiplié les lois liberticides à l’encontre de ceux qui n’adhèrent plus à leurs dogmes et contestent le « politiquement correct » (ce qui durant la guerre froide se nommait la langue de bois) ils ont instauré une police de la pensée et avec la barre des 10% de suffrages pour différents scrutins, interdisent toute émergence novatrice.

 

L’horizon est sombre car la majorité « démocratique » à laquelle adhérent les partis traditionnels avec leurs multiples courroies de transmission (syndicats, monde associatif, asbl ou centres culturels bidons…) travestit en parodie démocratique une réelle bêtise totalitaire qui met en péril le principe même de la liberté.

 

Osons le changement !

 

Demain, la réalité dépassera la fiction prémonitoire de « Big Brother » personnage virtuel du roman « 1984 » écrit par G. ORWELL en 1949. Alors il ne restera plus aux électeurs oubliés que le carton rouge pour mettre sur la touche les partis qui, hors des réalités, s’éloignent du bon sens commun des femmes et des hommes de notre communauté. Personne ne pourra leur reprocher leur choix s’ils donnent un signal fort, en votant pour les nationalistes, sans état d’âme et sans regret pour ceux qui les ont trompés si longtemps.

 

Pour le prochain scrutin, les électeurs devraient OSER PENSER et OSER AGIR…

 

Article publié dans le n°29 (septembre octobre 2012) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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mercredi, 03 octobre 2012

Les nationalistes aussi ont droit à la parole !

3713956709.jpgPieter Kerstens

Tout au long de l’année, on assiste à une multitude de manifestations sur la voie publique, dans toutes les villes importantes, sous des motifs les plus variés.

Que ce soit contre la fermeture d’entreprises, pour le droit au logement, contre les corridas, en faveur des clandestins « sans papiers », ou contre la « malbouffe ». En outre, depuis plusieurs années le conflit israélo-palestinien a donné lieu, lui aussi, à des rassemblements en faveur des uns ou des autres et plus récemment, le « printemps arabe » a déchaîné les passions.

On observera que lorsque des organisations satellites de la gauche mondialiste, de la droite cosmopolite ou des khmers verts décident de descendre dans la rue, le Pouvoir ne trouve aucune objection à l’entrave de l’ordre public.

Et quand, sous divers prétextes fallacieux les casseurs se livrent à des déprédations gratuites, curieusement aucun des hauts responsables ne se targue plus du slogan « les casseurs seront les payeurs ! » Année après année, on constate une aggravation des dégâts, tant au mobilier urbain qu’aux biens privés, quand il ne s’agit pas de blessés parmi les fonctionnaires chargés de faire respecter l’ordre, dégâts qui entraînent des dépenses faramineuses, à charge du contribuable, dont on se passerait bien en cette période de vaches maigres.

Pourquoi dans certains cas assiste-t-on, médusé, à une politique du « laisser faire et ne pas intervenir » ? Vous connaissez sans doute déjà la réponse.

Mais, lorsque certains mouvements populistes, identitaires ou nationalistes demandent à manifester pour le respect du droit à la liberté d’expression, de réunion, d’opinion ou de presse, ils se voient opposer un refus catégorique au motif de « troubles à l’ordre public ».

Cela a été démontré une fois de plus ce samedi 29 septembre à Paris, parce que les Jeunesses Nationalistes ont souhaité manifester pour « La France aux Français », affirmer leur attachement aux us et coutumes de leurs ancêtres et leur fidélité au drapeau tricolore.

Quoi de plus « normal » ?

Ils auraient dû être encouragés par le Pouvoir. Et c’est tout le contraire auquel les badauds ont assisté : l’arrestation manu militari de ceux qui avaient bravé l’oukase du ministre de l’Intérieur.

Alors, deux poids, deux mesures ?

Que les bouffons de la société multiculturelle, les charlatans du métissage à tous les étages et les gourous du mondialisme prennent garde !

L’exaspération mène au désespoir et d’autres formes de mécontentements pourraient s’exprimer, à l’image des samizdats de la défunte URSS, ou à l’exemple de l’évacuation forcée des Roms à Marseille la semaine dernière par des habitants excédés...

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vendredi, 27 juillet 2012

APRES “VIGIPIRATES” HIER… « VIGICRAPULES » DEMAIN ?

3713956709.jpgPar Pieter Kerstens

 

Vu le rythme auquel se déroulent les fusillades aux quatre coins du pays, ce ne sont pas les CRS qu’il faut déployer, mais plutôt les gardes-mobiles ou les parachutistes !

 

Il y a maintenant plus de 30 ans que  le politiqueument korekt, le laxisme, la culture de l’excuse ou encore l’angélisme ont occulté les causes de l’insécurité et toléré les criminels dans plus de 600 zones de non-droit. Un lecteur assidu de la rubrique « faits divers » a pu constater que la plupart des délits et des crimes sont perpétrés par des Mohammed, des Souleymane, des Abdallah ou des Fayçal depuis fort longtemps. La lecture des rôles des tribunaux confirme aussi ce constat, établi année après année, et les condamnés d’origine immigrée peuplent en majorité les cellules de nos prisons.

 

Et que fait le gouvernement ?  Englués par les dogmes, aveuglés par les utopies et obnubilés par les chimères de l’intégration, ces princes qui nous gouvernent nient les faits et braquent le projecteur dans une direction diamétralement opposée à la réalité en bernant la population, malade d’intoxications multiples.

 

Que l’on se souvienne de l’attentat de la rue Copernic en 1980 : c’était l’œuvre de nazis, de la FANE, de l’extrême-droite. Mais bien plus tard il s’agissait de terroristes palestiniens. Que l’on se souvienne aussi de l’attentat de la rue des Rosiers : ici encore, les nazis et l’extrême-droite étaient désignés comme coupables ! Mais l’enquête aboutira aux palestiniens du FATAH. Et le devoir de mémoire nous parle encore de l’affaire de Carpentras en 1990 : tous les partis et les syndicats ont organisé le lynchage du FN et de J-M LE PEN, lors d’un immense défilé derrière François Mitterrand, le président de la République. Après instruction du dossier, les coupables n’avaient aucun lien avec l’extrême-droite ou le FN !

 

Au mois de mars, après la tuerie de Toulouse, la désinformation a atteint un point culminant en désignant immédiatement à la vindicte populaire un assassin qui ne pouvait être autrement que « blanc, nationaliste et nazi » ! Mais toute la mafia politico-médiatique dut étouffer sa haine envers les franchouillards en constatant que le coupable –Mohammed MEHRA- décrit comme « calme », « respectueux », « gentil garçon » et « amateur de foot », était un délinquant multirécidiviste pas si « normal » en réalité et titulaire d’un casier judiciaire lourd de condamnations.

 

Alors bien sûr, les gens honnêtes et les travailleurs peuvent légitimement se demander « comment » le Pouvoir peut encore tolérer de tels faits, « pourquoi » le gouvernement n’agit pas avec plus d’efficacité, « qui » au sein de la Justice fait preuve d’autant de complaisance et « quand » finalement va-t-on rétablir l’Ordre et la Loi ? Car la famille Bidochon, elle, se trouve confrontée chaque jour aux maux qui gangrènent notre société : une immigration-invasion, un chômage structurel, un tsunami de drogues, des impôts à la hausse, une insécurité généralisée et une impunité accordée à la crapule, à la racaille et à la chienlit. Plus de 6.000 récidivistes, tous condamnés au moins 15 fois, courent en liberté dans nos rues et nos campagnes : est-ce normal ? Doit-on nous-mêmes organiser des milices d’auto-défense afin de protéger nos familles et nos biens, face à la défaillance de l’Etat ?

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mardi, 03 juillet 2012

LES ENNEMIS DE L’EUROPE, CE SONT EUX :

SAM_0155.JPGPar Pieter Kerstens

- Ceux qui ont imaginé, conçu, planifié et imposé contre notre volonté, l’utopie d’une société « multiculturelle et pluriethnique ».

- Les technocrates imbéciles qui, en mars 2000 ont rédigé le rapport de l’ONU intitulé « Migrations de remplacement : une solution aux populations en déclin et vieillissante ».

- Joseph CHAMIE, Directeur de la population de l’ONU, avait déclaré que la seule solution pour maintenir les grands équilibres socio-économiques, à commencer par le financement des retraites, était un appel massif à la main-d’œuvre immigrée et que les besoins globaux des pays européens se chiffraient à 160 millions d’étrangers supplémentaires à l’horizon 2025. Aucun des démographes  de l’ONU ne proposait de mesures pour inciter le développement de la natalité  et une politique de la famille efficace !

- Les  eurocrates calfeutrés dans leurs fastueux bureaux de Bruxelles qui, depuis 40 ans, nous ont bâti des cimetières industriels avec vue imprenable sur des déserts économiques. Partout en Europe les mines ont été murées, le textile ruiné, les chantiers navals sont en perdition, l’agriculture est en friche, les élevages disparaissent, les vignobles sont arrachés au profit des « vins du monde », la métallurgie et la sidérurgie ont été sacrifiées, et augmentant ainsi, année après année, un chômage structurel insoutenable.

- Ces idéologues qui prétendent mettre les élèves au centre et bannir de l’enseignement le Travail et le Savoir. A contrario, les pays soucieux de leur avenir savent que la raison d’être de l’école est de transmettre des savoirs sans lesquels il n’y a pas de formation à l’esprit critique, ni d’humanité.  Ces gourous de l’égalitarisme tout azimut ont réduit drastiquement la formation des professeurs plus destinés à l’école des loisirs qu’à l’enseignement.  Des cours abscons - même à l’université - ont chassé les fondamentaux d’un enseignement de qualité, donnant  ainsi l’illusion  que les diplômés sont compétents alors qu’en réalité ce sont de parfaits crétins.

- Les charlatans de l’Etat-Providence qui nous vantaient les mérites du  PLUS, ENCORE PLUS, TOUJOURS PLUS, sans contrepartie.  Ces abrutis patentés, adorateurs de la Solidarité, du Développement durable, de la Mobilité collective, du Commerce équitable, du Socialisme à visage humain et d’une Société transversale dans laquelle les citoyens seraient pris en charge par la collectivité toute leur vie durant, sans trop d’efforts et profitant d’un hédonisme à bon marché.

- Les collaborateurs de l’invasion musulmane qui depuis des  décennies colonise nos quartiers.  Ces francs-maçons, laïcistes, libres penseurs et prétendus « humanistes » qui ont vidé les églises pour remplir les mosquées. Ces pratiquants de la culture de l’excuse envers la racaille qui pollue nos rues.

- Les adorateurs de « l’American Way of Life » qui, depuis le 6 juin 1944, sont les réels idiots utiles des gourous de Wall Street et ont livré l’Europe aux prédations des multinationales yankees qui, une fois repues et les poches pleines, sont reparties vers d’autres cieux…

- Les saltimbanques du « Politiquement Correct » et de la « Pensée Unique », véritables inquisiteurs modernes, pourchassant et condamnant au nom de lois liberticides, les contestataires, les opposants et les négationnistes.

- Les partisans de la dépénalisation des drogues « douces » (haschich ou marijuana) véritables hors d’œuvres avant de goûter à des stupéfiants qui tuent nos enfants, comme la cocaïne ou l’héroïne, vendues aux portes des écoles.

- Les adeptes de la démocratie totalitaire dont le rêve mondialiste exige que les terriens soient de parfaits homo-consuméris, au Q.I identique, collés à leur télé et obéissants comme des moutons dociles à tous leurs dogmes.

Mais le réel chasse le virtuel et de Séville à  Malmö, ou de Toulouse à Budapest, la rébellion gronde.  Le carcan est en train de se briser et toutes leurs théories fumeuses, en grande partie inspirées d’outre- atlantique, s’écroulent les unes après les autres.

Sanctuaire planétaire des donneurs de leçons, temple du sionisme international, les Etats-Unis, précurseurs des génocides, ont exterminé toutes les tribus indiennes et ni F.D Roosevelt, ni D. Eisenhower, ni J.F. Kennedy, ni R. Reagan, ni B. Clinton, ni les 2 Bush ou encore B.H Obama n’ont jamais accompli leur devoir de repentance au nom du peuple américain.  

Alors pourquoi NOUS, devrions nous nous flageller et ternir l’héritage de nos ancêtres, des Celtes à nos jours ?

Imbus de leur puissance financière, économique, militaire et médiatique, les Etats-Unis dictent le droit et appliquent à leur seul profit la loi du plus fort, la loi de la jungle, en la maquillant et en l’affublant des oripeaux de la démocratie.  Eh oui, au travers des organisations internationales entièrement à la dévotion des américains (car financées par eux), la politique imposée par la Maison blanche est active en permanence, sous toutes les latitudes et en particulier en Europe, parce qu’appliquée sans états d’âme par le F.M.I, le P.N.U.D, l’O.N.U, la F.A.O, l’O.T.A.N, l’O.M.C, l’O.I.T  ou l’O.T.A.S.E.

Gare à ceux qui émettraient une vague protestation.  Malheur aux chefs d’Etat ou de gouvernement qui s’opposeraient publiquement à l’ « American Way of Life ».  Seuls comptent le Dieu vert  « My God is money » ($), le Coca-Cola, le Jean’s, le W.S.J, les Nike, K.F.C, Microsoft ou G.M.

VOTRE identité, VOS coutumes, VOS  traditions, VOTRE  culture et VOTRE  Histoire, les Yankees s’en moquent ! Ils n’en n’ont rien à faire !  Pensez donc en 236 ans (depuis le 4 Juillet 1776), ils sont descendus de leurs chariots pour grimper dans la navette spatiale (Von Braun les a quand même un peu aidés…) ; alors les Européens, qui avec leurs 40 siècles d’Histoire n’ont même pas encore réussi à installer un réseau d’égouts convenable à Bruxelles, ne vont quand même pas refuser les bienfaits du Nouvel Ordre Mondial !

Par la crise bancaire qu’il a exportée sur notre continent, avec ses métastases qui se sont disséminées dans tous les secteurs d’activités, l’Oncle Sam nous a aussi imposé la D.G.S.I. La Davos Goldman Sachs Idéologie qui a perverti durablement les neurones des hauts responsables européens, à tel point que les eurocrates refusent aux diverses nations de notre continent la moindre contestation ou opposition aux directives multiples envoyées par la Commission aux 27 membres. Cette D.G.S.I est à bien des égards et dans des domaines criminels, la véritable face noire de la mondialisation.

Pour nous, nationalistes, il n’est plus question de tergiverser ; nous devons être intransigeants et inflexibles. Nous devons, par tous les moyens, mettre fin aux modes de fonctionnement politique, économique, financier et social qui régissent les gouvernements européens.

Il faut mettre à genoux ces Etats « Providence » qui favorisent le parasitisme, le clientélisme et la corruption et qui ne cessent d’être sur notre dos en plongeant leurs mains dans nos poches.

Il est urgent de mettre hors d’état de nuire cette mafia socialo-démocrato-écolo-capitaliste, qui nous a menés au fond du gouffre et au cataclysme, en rejetant ses fautes sur les autres.

QUAND NOUS ARRIVERONS, ILS PARTIRONT !

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mardi, 15 mai 2012

L’Europe se décompose !

Photo 005.jpgPar Pieter Kerstens

Notre correspondant

permanent à Bruxelles

 

HIER, rassemblements, manifestations et émeutes. Aujourd ‘hui, rébellions et révoltes. Demain... guerres civiles ?

 

Le spectacle de zones de non droit en flammes que les médias nous ont montré depuis longtemps est le résultat de soixante années de lâchetés et d’abandons successifs des divers gouvernements européens.

 

De Birmingham à Athènes ou de Copenhague à Séville, les causes et les conséquences sont les mêmes, à quelque ghetto près …A l’étranger, quand on discute de l’exception belge on nous rétorque : « rage taxatrice », corruption de l’affaire Agusta-Dassault, procès du pervers Dutroux ; on nous reproche un Etat obèse, tatillon et dépensier dont la dette publique atteint des records mondiaux per capita (32.000 € par habitant !). On nous énumère aussi les nombreux congés, les multiples « fêtes », l’usage des boissons et des drogues légalisées qui les accompagnent, les « combines » en tous genres, les grèves quotidiennes et les manifestations innombrables ; on nous parle encore de notre système social devenu tonneau des Danaïdes et de l’immigration incontrôlée dont Bruxelles est la vitrine -cette prétendue « Capitale de l’Europe »- véritable cité poubelle où l’on parle un sabir anglo-arabo-moldave.

 

Le mythe des quartiers tranquilles, imposé par les politicards ne résiste pas à la réalité !

 

De Giscard d’Estaing à Sarkozy (et depuis ce 15 mai Hollande), de Felipe Gonzales à Zapatero (maintenant Mariano Rajoy), de Helmut Kohl à Angela Merkel et de Léo Tindemans à Elio Di Rupo, partout du Sud au Nord de l’Europe tous les gouvernements de droite et de gauche ont depuis 1974 déclaré avoir stoppé l’immigration économique, mais en même temps ces princes qui nous dirigent ont vidé les églises pour remplir les mosquées !

 

Ce sont eux les responsables de la situation que nous connaissons maintenant dans nos quartiers et nos banlieues !

 

Le boomerang leur revient aujourd’hui en pleine figure et au lieu de mettre en place une politique nataliste favorisant la famille et le renouvellement des générations, ils ont fait tout le contraire : lois favorisant les moyens contraceptifs et l’avortement, mariage des sodomites et des gouines et demain adoption de petits malheureux par des invertis…Tout cela en accueillant des centaines de milliers d’étrangers en Belgique, sous prétexte que ces « allochtones » en travaillant pourraient subvenir aux pensions de ceux qui se retirent du marché du travail depuis la fin des années 90.    C’est raté !   Et partout en Europe, la situation est identique : voyez en France, en Italie, en Angleterre ou… en Espagne ! Sans parler de la Grèce …

 

Depuis le début du 20ème siècle, l’Europe a recueilli de nombreux immigrés venant d’autres horizons : russes fuyant le paradis communiste en 1917-1925, espagnols victimes des boucheries de Marty durant la guerre civile de 1936-1939, italiens opposés à la politique socialiste de Mussolini en 1925-1944, portugais ou grecs essayant de s’assimiler à nos modes de vie en 1970-1980. Tous ces gens ont vécus d’innombrables souffrances et de vexations durant les très longues années qu’ils ont passées sous nos cieux. Eux se sont intégrés, difficilement, mais ils ont le mérite d’avoir réussi, grâce à leurs racines culturelles et de civilisation identiques aux nôtres !

 

A tous ceux qui crachent sur nos traditions, à ceux qui refusent nos lois et nos règlements, à ces crapules qui attaquent nos vieillards, à cette racaille qui gagne 30.000 euros par mois par des trafics criminels, à cette pègre qui exploite la misère des clandestins, il faut dire simplement : 

 

« L’Europe, aimez-la ou quittez-la !

On ne retient personne… ».

 

OUI, les responsables nommés plus haut (cette fratrie socialo-libero-écolo-capitalo-humaniste)     sont les collaborateurs de l’invasion musulmane, véritable 5e colonne au cœur de nos cités.

 

Et selon Jan HERTOGEN, sociologue, 1,3 million d’immigrés voteront lors des élections communales le 14 octobre en Belgique, soit 17% des inscrits ! Mais 575.000 autres étrangers n’y participeront pas. Et ces votants immigrés représentent 10% du corps électoral en Flandre, 18% en Wallonie et 62% en Région Bruxelloise avec une grande concentration dans 7 communes !

                           

Il faut exiger sans tarder des mesures de salut public :

 

* Supprimer les aides  aux associations parasites et en finir avec la nuisible politique de proximité.

 

* Etablir un couvre-feu, dans les quartiers où c’est nécessaire, entre 20 heures et 6 heures.

 

* Construire en urgence de nouvelles prisons et des centres de rééducation à régime sévère.

 

* Renforcer les effectifs et les moyens de la police en leur donnant carte blanche pour rétablir la paix civile dans les zones de non droit et organiser le rapatriement des dizaines de milliers (et souvent centaines de milliers) de clandestins vivant actuellement sur notre sol.

 

* Interdire de séjour les personnes indésirables ou susceptibles de menacer l’ordre public.

 

* Prévoir des mesures de rétorsion contre les familles de délinquants récidivistes, allant de la suppression des aides sociales à l’expulsion du territoire en cas de récidive.

 

* Juger et incarcérer, pour une longue durée, tous les délinquants « bien connus de la Justice », dont le casier judiciaire comporte plus de 15 condamnations, alors même qu’ils sont toujours en liberté !

 

* Rétablir le « jus sanginis » et abolir le droit du sol.

 

* Modifier la législation sur la naturalisation en assouplissant les modalités de la déchéance et en y incluant les possibilités de rapatriement des condamnés vers le pays de leurs aïeux.

 

* Traîner devant les tribunaux pour « association de malfaiteurs » ceux des collaborateurs et des complices qui soutiennent les clandestins (hors-la-loi) en leur procurant le gîte et le couvert et ceux des avocats qui en défendant les illégaux devant la Justice font perdre non seulement leur temps aux magistrats mais gaspillent aussi les deniers publics, car il est prouvé depuis 25 ans que plus de 85% des demandes d’asile n’ont aucune raison d’être si ce n’est que les clandestins / sans-papiers arrivent en Europe pour profiter d’un meilleur niveau de vie que dans leur lointain pays d’origine.

 

* Appliquer d’une façon plus restrictive la délivrance des visas et les autorisations accordées pour les étudiants en provenance d’autres continents.

 

* Stopper le regroupement familial et interdire  la bi-nationalité par acquisition lors du mariage.

 

* Supprimer la loi qui autorise le vote des étrangers à quelque scrutin que ce soit.

 

Sans mesures drastiques à brève échéance, sans avoir le courage d’appliquer les lois existantes envers les délinquants et criminels étrangers, sans rapatriement immédiat des hors-la-loi  et sans rétablir l’Ordre Public dans les nombreuses zones de non droit, les gouvernements qui hier encore vantaient les charmes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique » (mais constatent   étrangement son échec depuis quelques mois), nous amènent inéluctablement vers un affrontement sanglant d’un choc de civilisations, car ils sont obnubilés par leurs utopies mondialistes et aveuglés par leurs dogmes sectaires.

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lundi, 16 avril 2012

LES BANKSTERS S’OCTROIENT LES PLEINS POUVOIRS...

Photo 003.jpgPar Pieter Kerstens

Et durant la période électorale, les affaires continuent !  Parce que contrairement aux affirmations mensongères des uns et des autres : la crise,  on est en plein dedans !

Souvenons-nous de François Baroin qui assénait sur France 3 en septembre 2010 : « la croissance est au rendez-vous et la crise est derrière nous ». De Christine Lagarde qui, le 29 janvier 2011 affirmait devant les décideurs du monde entier, réunis au Forum Economique de Davos, « l’euro a franchi le cap et la zone euro a désormais le pire de la crise de la dette derrière elle ». Et de B. Obama qui déclarait le 30 août 2011 que « nous venons de traverser la pire crise financière depuis la Grande Dépression (crise de 1929) et après les récessions et les crises financières que nous venons de vivre, le patient met du temps à guérir. Notre économie a eu une crise cardiaque, le patient vit toujours, il va mieux, mais guérit trop lentement ».

Et pour Joerg Asmussen, membre du conseil de la Banque Centrale Européenne (BCE) « Le pire de la crise semble passé. La balle est à présent dans le camp des gouvernements. C’est à eux d’agir», in l’Echo du 16.avril 2012.

Chacun d’entre nous peut effectivement se rendre compte de la situation réelle que nous vivons.

Les eurocrates à la manœuvre.

Et pendant ces 4 dernières années où  les politicards au Pouvoir se sont ingéniés à coller des rustines sur les fuites financières, la D.G.S.I (la Davos–Goldman-Sachs-Idéologie, comme l’appelle le criminologue Xavier Raufer) a diffusé ses métastases dans tous les rouages de la mondialisation. A tel point que les crânes d’œufs qui s’agitent dans les bureaux du Caprice des Dieux bruxellois et leurs complices banksters ont imaginé de remplacer le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF, créé en urgence en mai 2010 à cause de la faillite grecque et doté de 1.000 milliards €), par une autre usine à gaz dénommée Mécanisme Européen de Stabilité   (M.E.S)... Et ici, on touche au grandiose !

Jugez-en : le Conseil européen de mars 2011 a modifié l’article 136 du traité de Lisbonne, sans tambours ni trompettes. Le cadre légal du M.E.S assujetti les peuples de la zone euro à être garants et cautions des dettes auprès des banques.

On vous en a parlé ? Expliqué les implications ? Vous êtes d’accord ? Eh bien… pas moi !!!

Extravagant : parce que l’article 9 du traité instituant le M.E.S précise que « les membres du M.E.S s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à verser sur demande les fonds demandés par le directeur général en vertu du présent paragraphe dans les 7 jours suivants la réception de ladite demande ».

Très fort : les articles 27 et 30 octroient la personnalité juridique au M.E.S, qui pourra engager des poursuites judiciaires (par exemple envers un Etat qui ne lui verse pas la somme exigée), mais jouira (ainsi que les membres de la direction et du personnel) de l’immunité diplomatique. De plus, les documents du M.E.S ne seront pas disponibles pour le grand public, car « les archives du M.E.S et tous les documents qui lui appartiennent ou qu’il détient sont inviolables ». C’est clair : personne ne pourra demander des comptes détaillés sur les décisions ou les options prises et imposées par cette institution. Démocratie ? Connaît pas !

Encore mieux : d’après l’accord de décembre 2011, le M.E.S sera géré suivant la règle de la majorité qualifiée. Une décision devra recueillir au moins 85% des droits de vote pour être valide, alors que c’était l’unanimité qui était prévue auparavant. Cela confère maintenant un droit de veto de fait à trois pays qui ont plus de 15% des voix : l’Allemagne (27,1%), la France (20,4%) et l’Italie (17,9%). Cela fleure bon les arrangements entre coquins...

Toujours plus fort : un des autres pays ne pourra pas seul s’opposer à une décision du M.E.S, comme ce fut le cas à l’automne 2010 pour la Finlande ou la Slovaquie. En réalité, voilà une institution qui sera permanente, antidémocratique, inattaquable sur le plan juridique, occulte, et qui pourra exiger de n’importe quel pays de la zone euro, dans un délai d’une semaine, des milliards d’euros de manière inconditionnelle et irrévocable !

On assiste ici et en catimini, avec le silence complice des médias, à une prise de pleins pouvoirs financiers par une caste cosmopolite qui prétexte la crise et le problème de la dette publique ! L’austérité, la rigueur et la bonne gestion ne concernent ni les socialauds, ni les écolos, ni les banksters et leurs laquais libéros-démocrates : seul le peuple paiera !

Mais ce qui est consternant est le fait que PAS UN des partis ou mouvements nationalistes en Europe -dont certains sont en campagne électorale- n’aie jugé bon d’étaler sur la place publique ce véritable hold-up de la souveraineté des pays concernés et la mise sous tutelle des citoyens européens ! Exit les libertés fondamentales.

Le poids des maux, le choc des impôts.

A l’inverse des déclarations lénifiantes et soporifiques des chefs d’Etats européens, de nombreux pays sont en récession et bien malin sera celui qui pourra prédire la reprise réelle de nos économies, la réduction effective du déficit public, la diminution de la dette publique nominale et le retour au plein emploi.

Parce que durant les 4 dernières années et encore actuellement, les pourriticards de gauche comme de droite ont menti et caché la réalité calamiteuse de leur gestion des affaires. Le réveil sera terrible et on ne pourra pas échapper à une réduction de notre pouvoir d’achat et de notre train de vie (pour 80% de la population), car les dépenses publiques devront être fortement diminuées. Pour la France cela représentera 30 milliards € par an et durant 5 ans, y compris des privatisations et des cessions d’immobiliers, selon un rapport publié par la Fondation pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques (iFRAP) publié en mars.

Par ailleurs la croissance sera absente dans la plupart des pays d’Europe en 2012 : Grèce -4,5% ; Portugal -3,3% ; Italie – 1,5% ; Espagne -1% ; Belgique -0,5% ; France 0%. Et ce n’est pas en augmentant les impôts et les taxes que l’on ranimera la confiance des entrepreneurs et des ménages. Il faut prendre des mesures structurelles et sur le long terme.

OUI, il faudra rapidement supprimer les aberrations de l’Etat Providence, sous peine de sombrer dans le désespoir que connait maintenant la Grèce…

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mercredi, 07 mars 2012

BIENVENU : L’AFRIQUE CHEZ TINTIN !

images.jpgPar Pieter Kerstens

 

Depuis 2007, une procédure opposait un ressortissant congolais - Bienvenu Mbuto Mondondo - soutenu par le Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN, asbl française) aux éditions Casterman et à la société Moulinsart. Les plaignants exigeaient l’interdiction de la publication de « Tintin au Congo » aux motifs qu’ils considéraient l’aventure du célèbre reporter comme raciste et xénophobe et qu’ils estimaient qu’il s’agissait d’une insulte pour tous les congolais.

 

Début février, le tribunal de 1ère Instance de Bruxelles a décidé que « Tintin au Congo » pourra continuer à être publié et les plaignants ont été déboutés. Le tribunal a estimé que Casterman et Moulinsart ne s’étaient pas rendus coupables d’infractions de racisme ou de xénophobie.

 

C’était mieux du temps des Blancs !

 

Paris, Londres et Bruxelles accueillent un nombre important d’Africains et ce depuis de nombreuses années. Mais il est tout de même curieux de constater qu’au fil des ans cette immigration ne cesse d’augmenter, alors que les médias ont applaudi à la chute de multiples tyrans , « permettant le retour à la Liberté », tels Idi Amin Dada, Jean Bedel Bokassa, Mathieu Kérékou entre autres, sans oublier Mobutu remplacé par le « Mzee » Joseph Désiré Kabila, auquel a succédé son fils Laurent le « Raïs », situations qui auraient logiquement dû inciter une multitude d’Africains à retourner vivre et travailler au pays (le fameux « volem viure al païs » cher aux gens de gauche).

 

Seulement il y a eu des erreurs de casting et si l’on en croit Kofi Yamgnane, ex-maire de Saint Coulitz en Bretagne, secrétaire d’Etat en 1991 du gouvernement d’Edith Cresson, « c’était quand même mieux du temps des Blancs » selon son interview à la télé LCP dans l’émission « çà vous regarde » du 19 mai 2010).

 

L’Afrique aux Africains, l’Europe aux Européens.

 

Les prophètes du multiculturel et du pluriethnique sont ceux qui depuis trop longtemps ne cessent de nous culpabiliser et de vanter les bienfaits d’un « melting-pot » véritable génocide de nos peuples. Nous devons nous libérer de ces saboteurs qui nous ont menés d’échecs en désillusions, de mensonges en félonies, de trahisons en défaites.

 

A l’image de ce qui se passe pour le conflit israélo-palestinien, les congolais ont importé chez nous leurs problèmes internes et malgré les interdictions de manifester leur haine sur la place publique, Bruxelles a été pendant le mois de décembre le théâtre de violentes émeutes dont les dégâts seront payés par nos impôts.

 

Il est grand temps que de tels errements cessent. Les Européens ne sont pas responsables des dérives des satrapes africains qui ont conduit la majorité des pays du continent noir dans une situation économique, sociale, financière ou politique calamiteuse.

 

L’ouvrier de Birmingham, le cultivateur breton, l’enseignant castillan, le retraité sicilien ou le docker anversois ne sont en rien concernés par les rebellions africaines ou orientales. Nos populations ont suffisamment de soucis afin d’assurer leur quotidien, pour encore suppléer aux carences des pays d’Afrique qui, depuis plus de 50 ans ont obtenu leur souveraineté en expulsant très souvent les anciens colons avec le seul choix « La valise ou le cercueil : Toubabs, Muzungus ou Pieds Noirs dehors ! »

 

Nous ne sommes ni responsables, ni coupables des tares qui affectent les régimes africains. Les potentats et les roitelets locaux se sont constitués des fortunes grâce aux aides européennes et sur le dos de leurs populations. Ces despotes éclairés, bien souvent soutenus par l’Internationale Socialiste, ont mené leur pays respectif au fond du gouffre et leur peuple dans la misère, la souffrance et la famine.

 

Ils ont laissé tomber en ruine les hôpitaux et le système sanitaire, les ponts, les routes, les voies de chemin de fer, les plantations, les mines et les industries, de même que les écoles et l’administration, édifiés par les européens.

 

Et la République Démocratique du Congo (ex-Congo belge, ex-Zaïre) en est le parfait exemple : en 1960 le PIB par habitant se chiffrait à 222 $ par an et en 2010, ce même PIB annuel par habitant était de 184 $, soit un recul de 20% ! 

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vendredi, 25 novembre 2011

LA CRISE ? Ce n’est pas moi, c’est …l’autre !

3713956709.jpgPar Pieter Kerstens

 

L'odeur du pognon (ou la soif de pouvoir) a toujours attiré les êtres cupides et avides, comme la putréfaction attire les charognards ou encore comme les faibles (nos vieux, nos enfants et nos femmes)  attirent la racaille.

 

Mais les banquiers et les financiers -à de rares exceptions- n'obligent pas les gouvernements à engager telle ou telle dépense dans le budget public, adopté par les parlements !

 

Il faut quand même bien faire le distinguo entre argent public (nos impôts) et argent privé (les revenus qui nous restent après les prélèvements obligatoires instaurés par la loi, imposée par les députés élus du "peuple").

 

Ce même populo qui vote en toute âme et conscience pour le parti ou celui qu'il estime être son meilleur "représentant"...On peut aimer ou haïr les diverses formules existantes en Europe (et pour ma part je suis personnellement opposé au suffrage universel) mais c'est la majorité qui souvent remporte la mise au lendemain des élections, après marchandages et tractations de bas niveau.

 

Il est évident que la grande majorité des électeurs s'expriment essentiellement par émotion, sensibilité ou naïveté parce que "les promesses n'engagent que ceux qui y croient" : dixit Charles PASQUA ex-ministre de l'intérieur en France; cette majorité sans culture politique, sans mémoire et préoccupée uniquement par son bien-être et son niveau de vie.

 

Le Régime (au sens de l'organisation politique qui existe dans la plupart des pays européens) utilise la démagogie à outrance durant les périodes électorales, afin de convaincre le plus grand nombre : demain on rase gratis; cette mafia libéro-socialo-écolo-capitalo-humaniste ne tient absolument pas à partager les prébendes avec ceux qui ne seraient pas issus du sérail et balise donc les possibilités de changements anticonformistes par des tabous, des ukases ou des lois liberticides dans le but de diaboliser les partis ou les individus qui refusent les crédos et les poncifs qu'elle impose comme doctrine.

 

Rien d'étonnant par conséquent que ce Régime mette tout en œuvre pour la défense de cet Etat Providence qui prend en charge tout individu de sa naissance à sa mort : tant que les assiettes seront pleines, le peuple ne bougera pas !

 

Cette imposture a été développée depuis 65 ans et nous a été matraquée à longueur de médias au lendemain de mai 1968 pour donner naissance à l'homo-consuméris, lobotomisé, dégénéré, véritable tube digestif ne fonctionnant que sous le seul motif "d'hédonisme". Et pour mieux contrôler le citoyen lambda, sa femme et sa petite famille, le Régime lui offre les tentations les plus inimaginables : posséder anticipativement ce dont il rêve : sa petite auto, sa petite maison, ses vacances sacrées, son écran plat et le dernier modèle d'I-Pad ! Tout cela pour le plus grand bénéfice des banksters qui EUX, complices du Pouvoir, ont mis le Dieu Crédit à disposition du Régime. On en arrive ainsi à une interdépendance des uns par rapport aux autres, à tous les niveaux.

 

Et ici, il y a lieu quand même de prendre un peu de recul. Ce ne sont pas les agences de notation qui ont imposé les dépenses somptuaires, les gaspillages éhontés des deniers publics, qui ont élaboré les budgets des différents gouvernements européens ou encore creusé les déficits publics depuis 40 ans ! Ce ne sont pas les hedges funds, les spéculateurs ou les paradis fiscaux qui ont poussé à l'immigration-

 

invasion (source de dépenses pharaoniques), à la réduction du temps de travail, au congé parental, à la fraude fiscale et sociale, à la démultiplication des administrations locales, régionales, nationales ou européennes, causes directes de l'explosion du nombre de fonctionnaires qui ne contribuent en RIEN à la valeur ajoutée dans le PIB de chaque nation !

 

OUI, la crise actuelle et le krach qui s'annonce sont la conséquence de l'immense supercherie que l'Oncle Sam a fait miroiter aux yeux des yankees durant la décennie 90, en leur vantant la propriété pour tous même pour ceux qui étaient incapables de rembourser le moindre dollar sur des emprunts mirifiques : MERCI monsieur GREENSPAN !

 

OUI, nos politiques sont des incompétents et des lâches, à tous les niveaux, parce qu'ils n'ont pas voulu, pas su ou pas vu arriver la débâcle et prendre les mesures drastiques qui s'imposaient depuis plusieurs années, de peur de la réaction des électeurs.

 

Je rappelle ici la déclaration d'Abraham LINCOLN devant le Congrès en 1860 :

 

"Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l'épargne.

Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l'employeur.

Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez.

Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l'initiative et l'indépendance.

Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu'ils pourraient et devraient faire eux-mêmes."

 

 Une anecdote pour terminer. Lors d'une entrevue avec un expert financier il y a quelques semaines, à la fin du constat et des mesures à envisager pour que les pays  puissent redresser l'état lamentable de leurs  systèmes financiers, le chef de cabinet d’un ministre lui déclara : "Vous n'y pensez pas, ce serait un véritable suicide politique ! " "-Ah bon!- rétorqua l'expert - vous faites donc passer l'intérêt personnel avant l'intérêt général ?"

 

Avec de tels crétins, nous ne sommes pas sortis d’embarras… et  l’addition va être salée !

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vendredi, 21 octobre 2011

Qui gouverne ? La gauche ! Qui dirige ? Les banques ! Qui paye ? Le peuple !

P Kerstens.jpgPar Pieter Kerstens

 

Ce n’est un secret pour personne que de constater que depuis des décennies, la gôche préside aux destinées de la majorité des communes, des provinces, des régions ou des communautés dans l’Hexagone, mais aussi partout en Europe.

 

En effet, de l’extrême-gauche trotskyste aux bourgeois bohêmes (bobos) en passant par les radicaux-socialistes et les khmers verts, tous nous ont imposé leurs doctrines fumeuses dont nous payons maintenant les conséquences.

 

Ce sont quand même eux, ces Pisani, ces Delors, ces Lamy, ces DSK et autres « camarades » Gonzales, Spitaels, Prodi, Zapatero, Mitterrand, Schröder ou Papandréou qui nous avaient certifié une Union Européenne garante de notre développement, de notre bien-être et d’un futur radieux pour nos enfants ?

 

Ce sont les mêmes qui nous ont obligé à accepter les traités de Maastricht et de Lisbonne, ainsi que l’EURO comme monnaie d’avenir ? Avec quel résultat ?

 

Encore eux qui, avec leurs complices trônant à la Commission Européenne, nous ont vanté les bienfaits de la mondialisation et de la globalisation, deux utopies mortifères pour nos industries et nos sociétés. Un vrai champ de ruines !

 

Toujours les mêmes qui ont également ouvert nos frontières à tous les miséreux de la terre et aux produits bradés et de mauvaise qualité. Eux, ces idéologues aux lunettes roses, qui avec leurs acolytes de la droite cosmopolite nous ont imposé un développement durable et une société « citoyenne » fondés sur de multiples promesses et des mensonges à répétition. Et à quel coût ?

 

Mais aujourd’hui, ces mêmes imbéciles refusent d’assumer leurs erreurs et d’en accepter la paternité. NI RESPONSABLES, NI COUPABLES !

 

Alors que durant des lustres, ces valets de la lutte des classes ont accaparé tous les leviers du pouvoir pour nous imposer des tabous, des lois et des règlements liberticides qui interdisent la moindre contestation à ceux d’entre-nous qui combattent le « politiquement correct », la « Pensée Unique », ou la Nouvelle Religion droits-de-l’hommiste.

 

Tout leur était dû et grâce à leurs copains banksters du capital apatride, ils se sont cramponnés au Pouvoir pour se remplir les poches. Partout en Europe, du Nord au Sud et d’Est en Ouest, la corruption, la prévarication, le trafic d’influence, l’abus de pouvoir ou la dilapidation des deniers publics ont fait des ravages et les scandales politico-financiers remplissent les journaux et les tribunaux !

 

Cette gabegie doit cesser et les citoyens peuvent y mettre le holà : il faut seulement  « oser penser et oser agir », mais vite, parce que la crise qui enfle va irrémédiablement vider les assiettes d’une multitude d’européens et comme le dit le dicton, « ventre affamé  n’à point d’oreilles ».

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lundi, 29 août 2011

Mensonges, désinformation, tromperies : la fin justifie les moyens !

Photo 003.jpgPar Pieter Kerstens

Correspondant de

Synthèse nationale à Bruxelles

 

Depuis des siècles, la contre-propagande a toujours été utilisée pour déstabiliser l’ennemi et tenter de rallier les indécis à ses idées.

 

Mais grâce aux techniques de communication ultrarapides et à la transmission d’images par Internet, la désinformation, l’intoxication, ou la manipulation de l’opinion publique internationale sont telles que les médias, aux mains de lobbies mondialistes, font gober toutes sortes de fadaises contraire à la vérité à l’homme de la rue. C’est également le moyen le plus facile à utiliser dans la guerre de l’information.

 

Que l’on se souvienne des charniers de Timisoara où l’on nous annonce 4.632 innocents exécutés par balles et baïonnettes et 7.614 manifestants tués par la Securitate du tyran roumain Ceausescu, après les émeutes des 17 et 19 décembre 1989 : chiffres repris par Guillaume Durant sur la Cinq, alors que pour sa part, un correspondant de France Inter annonçait « 4.630 cadavres, dans UNE SEULE fosse commune ». Par la suite, le bilan officiel pour TOUTE LA ROUMANIE était de 689 morts et non pas 70.000. A Timisoara, il y aurait eu entre 90 et 147 décès, et non 12.000 !

 

Et puis ce montage calamiteux en mai 1990, avant des élections, à propos de la violation des tombes et de l’empalement d’un cadavre à Carpentras. Un seul coupable : Jean-Marie Le Pen ! Une manifestation monstre fut organisée à Paris conduite par le Président Mitterrand et tous les barons du régime – Fabius, J. Lang, Maurois, Joxe & C°.    A l’issue de l’enquête, RIEN ne pouvait incriminer le F.N, ni J-M Le Pen …

 

Et qui parmi la gôche s’en est excusé ?

 

Et encore les prétextes inventés par G.H. Bush pour attaquer l’Irak de Saddam Hussein : détention d’armes de destruction massive, armement chimique et bactériologique ; la 4ème armée du monde ;  les crimes des soldats irakiens tuant les nourrissons dans les couveuses de Koweit-City!  La suite a amplement démontré ces piètres mensonges tant dans les comptes-rendus de la commission neutre chargée d’enquêter en Irak à la recherche de ces armes démoniaques introuvables et n’existant que ….dans l’imaginaire yankee.

 

Pour les couveuses, le témoignage était celui de la fille de l’ambassadeur du Koweit à …Washington (et dont le faux avait été rédigé par Michael K.Deaver, ancien conseiller en communication de R.Reagan) !

Et toutes ces affabulations ont été reprises sans vergogne par des personnalités connues, comme P.Lelouche, B.Kouchner, Alain Finkelkraut ou André Gulksmann.

 

Mais en ce qui concerne l’agression contre la Libye, on atteint l’apothéose !

 

On a appris par Human Rights Watch et Amnesty International, qui avaient des observateurs sur place ( parlant arabe), que ce que nous contaient les médias occidentaux n’était que du pipeau : les prétendus « viols de masse par une soldatesque sous viagra », les milliers de morts civils à Benghazi (et même des dizaines de milliers…) massacrés par des attaques d’hélicoptères ou des bombardements aériens sur la ville (le Croissant Rouge libyen lui, a reconnu que seuls 110 morts avaient été comptés avant le 19 mars à Benghazi) devaient à eux seuls justifier l’intervention des occidentaux et accoucher d’une résolution de l’ONU.

 

Comme je l’avais déjà relevé il y a six mois, la Libye détient l’Indice de Développement humain (IDH) le plus élevé du continent africain ; son PIB par habitant est aussi comparable à certains pays développés ; le peuple libyen est le plus scolarisé, possède le système de santé le meilleur et l’un des meilleurs niveaux de vie du monde arabe. Sur une population de 6,5 millions d’habitants, plus de 20% étaient des immigrés de Tunisie et d’Egypte, mais aussi d’Asie et d’Europe, car la Libye offrait du travail et d’importants revenus à des étrangers, grâce à l’essor de son économie, bien gérée ; et personne ne pourra nier que la différence était éclatante en comparaison avec la gestion de multiples roitelets africains, des émirs du pétrole ou des dictateurs arabes.

 

Les raisons d’éliminer Mouammar Kadhafi pourraient être la manne pétrolière, mais pas uniquement.

 

Les trusts financiers libyens détiennent des centaines de milliards d’USD partout dans le monde, des participations dans plusieurs sociétés multinationales et développent des projets d’infrastructures majeures dans certains pays d’Afrique pour les aider à obtenir une indépendance concernant les importations provenant des pays occidentaux.

 

Mais ce qui a sans doute été la « goutte d’eau qui a fait déborder le vase » c’est la volonté de Kadhafi de faire payer aux compagnies pétrolières installées en Libye les dégâts infligés à son économie par l’embargo imposé par l’ONU entre 1990 et 2000.

 

Si l’on rajoute à cela un projet de satellite de communication panafricain, pour se défaire de la tutelle des satellites occidentaux et des redevances qui en découlent pouvant se chiffrer à 5 milliards d’USD par an, on comprend mieux pourquoi certains lobbies américains ont manipulé les pantins du Conseil de Sécurité de l’ONU, afin d’aboutir à la résolution 1973 permettant une exclusion aérienne au-dessus de la Libye, pour éviter un « massacre de la population civile de Benghazi »…

 

Alors que cette résolution 1973 n’autorise en aucune manière l’OTAN à bombarder les villes et les campagnes libyennes, ni à envoyer des armes aux insurgés et encore moins à former et encadrer les troupes rebelles, c’est tout le contraire qui c’est passé et autant les Américains que les Anglais ou les Français ont déployé des conseillers militaires (bien connus depuis la guerre au Viêt-Nam) et des forces spéciales ont permis au Conseil National Transitoire (CNT) d’envoyer ses barbus islamisés à la conquête des villes côtières.

 

« Si nous n’avions pas envoyé de forces spéciales pour aider les rebelles et leur apprendre le métier, les insurgés ne seraient pas à Tripoli aujourd’hui et la guerre serait loin d’être terminée » commente un officier général français.

 

Dans la cacophonie qui entoure le drame libyen, les mensonges sont pires que tous ceux que l’on a déjà entendu pour le Kosovo, l’Irak ou l’Afghanistan !

 

Le 22 août, le CNT affirmait avoir arrêtés trois des fils Kadhafi : Mohammed, Saïf al-Islam et Saadi.  Le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo avait confirmé la nouvelle et demandait aux insurgés de lui remettre Saïf al-Islam sur base d’un mandat d’arrêt lancé fin juin.   Cette intoxication destinée à l’opinion internationale s’est lamentablement dégonflée face à la réalité, car les 3 fils et le père étaient toujours libres de leurs mouvements…

 

Après la Tunisie, l’Egypte et la Libye, la déstabilisation va-t-elle toucher la Syrie et l’Algérie ? Avant d’atteindre le Maroc et pourquoi pas la Turquie où les Kurdes se réveillent ?

 

Et qu’en est-il du Yémen ? L’ONU et L’OTAN vont-t-elles s’y intéresser ? Peu de chances à vrai dire ; mais d’autre part, soyez rassurés : l’ordre règne à Manama, il n’y a plus d’insurgés sur la Place des Perles, car l’armée saoudienne a nettoyé les rues et balayé la contestation. Normal, Bahreïn est une base très importante pour l’US Navy !

 

Les médias nous ont vanté les bienfaits de la « Révolution de Jasmin », du « Printemps arabe » et de l’arrivée de la « Liberté » en Tunisie et en Egypte enfin débarrassées de leurs tyrans. Six mois plus tard, nous Européens, nous constatons que des dizaines de milliers de maghrébins se réfugient sur notre continent en fuyant cette « Liberté ». Pourquoi ?

 

Bien au contraire, si la Lumière avait fini par remplacer enfin l’Obscurité au Maghreb, ce devraient être des centaines de milliers d’immigrés qui auraient dû rentrer au pays pour participer au Grand Bond et finalement déguster cette « LIBERTE » tant recherchée et dont ils ne disposent pas entièrement chez nous, paraît-il.

 

Quant à l’Egypte, il semblerait que la Place Tahrir retrouve à nouveau une certaine effervescence et que depuis peu, ceux qui hier acclamaient les soldats vouent maintenant l’armée aux gémonies. Comprenne qui pourra !

 

Ce qui est probable, mais non encore écrit, est le fait que les barbus tunisiens d’Ennadha et leurs compères égyptiens des Frères Musulmans attendent le moment propice pour récolter ce qu’une main invisible a semé durant le printemps.

 

Dans le contexte de Pensée Unique, imposée par les charlatans du Politiquement Correct et du devoir de mémoire, il y a lieu de se souvenir de ce que disait le très estimé président A. Lincoln :

 

«  On peut tromper tout le monde pendant quelques temps ; on peut tromper quelques personnes tout le temps ; mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ! »

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mercredi, 20 avril 2011

LE 22 AVRIL… il y a 50 ans, commençait la révolte des centurions.

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Par Pieter Kerstens

 

En 1959, le général Challe avait gagné la guerre d’Algérie. Coupé de ses bases tunisiennes et marocaines par des barrages imperméables, le FLN mourait d’asphyxie. Les parachutistes avaient largement contribué à cette victoire.

 

Le discours du 16 septembre 1959 sur l’autodétermination leur apparut comme une faute irréparable, compromettant la victoire psychologique et militaire à laquelle ils avaient œuvré. Quand d’un trait de plume, le général De Gaulle supprima le 5ème Bureau (bureau d’action psychologique), il fit un geste dont les Français ne mesurèrent l’importance ni dans l’immédiat, ni pour l’avenir.

Cette incompréhension totale de l’aspect subversif des guerres modernes n’a pas fini d’avoir des conséquences fâcheuses …

 

En avril 1961, c’est pour ne pas se perdre que des militaires, parmi lesquels une majorité de paras, choisirent de se révolter contre une politique qui les conduisait à renier leur combat, leurs certitudes, leur fidélité, leur espérance, leur honneur.

 

Plus tard, aucun d’entre eux ne sera surpris par la tournure des évènements. Ils connaissaient la nature profonde du FLN. Ils avaient découvert les ramifications qui menaient des maquis algériens à Moscou et à Pékin. A maintes reprises, depuis la désertion de l’aspirant Maillot, ils avaient détecté le travail de sape du Parti Communiste Français et de certains complices socialistes et si les communistes du monde entier et leurs compagnons de route se servaient des aspirations légitimes des populations, les officiers parachutistes ne se faisaient aucune illusion : ce n’était pas par grandeur d’âme, c’était une occasion bénie de lutter contre les nations occidentales libres et d’imposer à de jeunes peuples en quête de patrie, leur idéologie marxiste.

 

Il faudra longtemps pour que les observateurs politiques professionnels reconnaissent qu’ils se sont lourdement trompés…

 

Il faudra Soljénitsine, la chape du silence étendue sur le Viêt-Nam, le génocide des Khmers Rouges, l’implantation soviétique en Afrique noire, la fin du culte de Mao, pour qu’ils admettent -du bout des lèvres- toutes les atteintes portées sous le masque du mot « libération » aux principes qu’eux-mêmes défendent !

 

A-t-on encore jamais écrit l’histoire calamiteuse des journalistes perdus ?

 

Lorsque le 22 avril 1961 au petit jour, le général Challe annonce qu’il est revenu prendre la tête de l’armée et proclame sa volonté de gagner la guerre afin que l’Algérie puisse rester dans un cadre français, les parachutistes se rallient à lui, à la quasi-unanimité ! Si quelques problèmes se posent aux chefs de corps, il ne s’en pose pas beaucoup aux cadres subalternes, habitués à suivre aveuglément leurs chefs.

 

Depuis longtemps les jeux sont faits : l’immense majorité des paras se bat pour l’ALGÉRIE FRANCAISE.

 

Pourquoi les paras sont-ils si nombreux à répondre présents au général Challe ? Obéissent-ils à un réflexe conditionné ? Sont-ils donc tous semblables ? Certes non. Ils ont des personnalités accusées ; l’esprit de commandos développe chez le para le sens des responsabilités, le goût des initiatives. Les missions périlleuses loin des chefs, à la tête d’une poignée d’hommes que l’on peut mener au succès comme à la mort, accentuent les caractères, renforcent l’individualisme.

 

Qu’y a-t-il de commun entre un Broizat, moine-soldat philosophe, répugnant à la violence, et un Godard, vainqueur de la bataille d’Alger, inventeur de la bleuite qui a porté le massacre chez l’ennemi, organisateur de l’OAS, partisan de la terre brûlée ?

 

 

Quelle foi commune peut bien partager le petit Cabiro à l’œil étincelant de malice, au verbe haut, à la chaleur communicative, et l’immense Robin, Porthos  toujours prêt à dégainer pour chasser l’importun qui traîne sur sa route ? Quel lien existe-t-il entre un Curutchet qui cite Marx, Lénine et Mao et un Glasser méticuleux comme une ménagère flamande qui ne supporte pas le moindre grain de poussière sur le canon d’un fusil ?

 

Pourquoi le lieutenant Degueldre, l’homme du rang et le lieutenant Godot, l’homme de l’élite, le fort en thème, l’éternel premier, vont-ils se retrouver côte à côte dans l’ombre et la violence ? Quelle force mystérieuse poussera donc le premier jusque sous les balles d’un peloton d’exécution, et le second dans les prisons où il sacrifiera sa jeunesse ?

 

Tous ont fait partie d’un corps d’élite et à ceux-là on demande plus qu’aux autres… Depuis 1946 en effet, on leur a tout demandé : lancer des assauts décisifs, défendre des positions intenables, sauter dans les fournaises, sillonner de jour et de nuit la jungle, les rizières, la rocaille. On leur a même demandé de se salir les mains pour traquer dans Alger les poseurs de bombes.

 

On pouvait tout leur demander comme le dira si bien le capitaine ESTOUP lors du procès des officiers du 1er REP :

-« On ne m’avait jamais appris à Saint-Cyr à organiser le ravitaillement en fruits et légumes d’une ville comme Alger. Le 2 janvier 1957, j’en ai reçu l’ordre.

- On ne m’avait jamais appris à Saint-Cyr à suivre une filière policière…j’en ai reçu l’ordre.

-On ne m’avait jamais appris à Saint-Cyr comment s’exerçaient les fonctions de préfet de police…j’en ai reçu l’ordre.

-On ne m’avait jamais appris à organiser un bureau de vote…à ouvrir un marché…à ouvrir des écoles… »

Etrange, émouvante litanie du devoir accompli sans hésitation ni murmure par des hommes habitués à aller jusqu’au bout de leurs ressources, toujours prêts à tenter l’impossible.

 

Ainsi, les centurions qui répondent « OUI » au général Challe ce 22 avril 1961 sont de cette race là. Ils sont nés des combats incessants qu’ils ont livrés aux marches de l’Empire à la pointe du combat, dans tous les coups durs.

 

On a donné d’eux l’image de loups affamés, durs, courageux, exigeants envers les autres, parce que surtout exigeants envers eux-mêmes.

On les a jalousés, accusés d’immodestie.

On leur a reproché d’être des vedettes. Ils se sont contentés de hausser les épaules.

Seule leur valeur les poussait au premier rang. C’est la sueur et le sang qui les maintenaient.

Ils en avaient conscience et ils ne se trompaient pas !

 

Ils ont été trahis, mais ne seront pas oubliés pour autant !

 

GLOIRE A EUX …

 

Article publié dans le n°22 de la revue Synthèse nationale

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lundi, 21 mars 2011

APRES LA LIBYE, LE YEMEN ? BARHEIN ? …OU ALORS LA TURQUIE ?

Photo 003.jpgPar Pieter Kerstens

 

Le premier trimestre de cette année est riche en évènements géopolitiques et pimenté de catastrophes naturelles et humaines…

 

Soucieux de redorer sa cote de popularité, après des déclarations inopportunes concernant l’affaire Cassez et  les « amitiés » franco-tunisiennes, Sarko a déclaré la guerre à son client/fournisseur le bédouin Mouammar.

Forts d’une autorisation onusienne à bombarder les armées d’un tyran sanguinaire, dictateur mégalomane et bourreau de son peuple, les « coalisés occidentaux » mettront le paquet pour réduire le guide à néant.

 

Car ce colonel, tombeur du roi Idriss 1er en septembre 1969, avait entamé une révolution de type socialo/nationaliste dont le modèle était celle de Nasser en Egypte et durant de nombreuses années fut aussi soutenu par l’intelligentsia gaucho-bobo.  Il a entretenu des relations très équivoques avec d’anciens agents de la CIA, a financé le terrorisme international, a organisé moult attentats ayant entraîné des centaines de morts et n’a cessé de s’ingérer dans les affaires intérieures des pays africains pour y créer un chaos désastreux.

 

S’il est exact que sous sa férule, la Libye a pu se développer d’une manière spectaculaire grâce à la manne pétrolière et à la mise en place d’un réseau d’irrigation performant (issu d’un « fleuve » souterrain pharaonique), que l’Indice de Développement Humain compte parmi les plus élevés d’Afrique, que la situation de la femme n’est plus comparable celle des Egyptiennes, Marocaines ou Soudanaises, Kadhafi est bien l’un des seuls qui a pu juguler l’expansion islamiste au Maghreb, en jouant des alliances avec les tribus qui lui sont inféodées.

 

Bien des potentats africains, des éminences européennes ou des barons de multinationales lui sont redevables et surtout ceux du complexe militaro-industriel ! Il détiendrait donc des informations et des documents compromettant certains de ceux qui veulent sa peau aujourd’hui…ces va-t-en-guerre haineux et méprisables.

 

Deux poids, deux mesures ?

 

Au prétexte de sauver les insurgés, ces rebelles qui ne songent qu’à renverser le « guide » au nom d’ALLAH le tout-puissant, l’ONU, par sa résolution 1973, permet l’envoi de forces militaires afin de destituer dans un ouragan de fer un dirigeant mégalomaniaque.

 

Mais alors, serait-ce le SEUL ? L’ONU va-t-elle également prendre les mêmes dispositions envers le président du Yémen Ali Abdallah Al-Salih qui lui aussi fait tirer sur la foule des insurgés ? Une autre résolution onusienne pour contraindre par un embargo Hamad Ibn Isa Al Khalifa, monarque de Bahreïn, au cessez-le-feu contre les manifestants de la place de la Perle à Manama ? Avant l’envoi de chasseurs-bombardiers ?

Et pour ce qui est des guerres civiles en Côte d’Ivoire, au Nigeria, en RDC, et tutti quanti, l’ONU pourra-t-elle fermer les yeux encore longtemps sur les massacres perpétrés par des « tyrans sanguinaires », sans prendre des résolutions identiques à la 1973 ?

 

Et que dire des situations dramatiques vécues par les populations innocentes par exemple au Zimbabwe, en Corée du Nord et même au Mexique (aux portes de l’ONU) où les narcos trafiquants, bien mieux armés que les va-nu-pieds de Benghazi, ont acheté l’Etat de Droit cher au cœur des humanistes et massacrent à tour de bras.

 

Devoir de mémoire ?

 

Les états membres (192) s’engagent à remplir les obligations prévues par la Charte, en vue de sauvegarder la paix et la sécurité internationale et d’instituer entre les nations une coopération économique, culturelle et sociale. Cà c’est pour les intentions …car chaque pays membre est obligé de faire respecter les résolutions du Conseil de Sécurité et l’Histoire nous oblige à constater que de la théorie à la pratique, il y a un gouffre !

 

Les résolutions 181,194, 242, 476, 478, et 672 par exemple, prises de 1947 à 1990, n’ont JAMAIS été respectées par Israël, qui persévère quant à son attitude belliqueuse et refuse de libérer les territoires occupés.

 

Même chose pour  l’occupation et l’annexion illégale du Tibet par la Chine en 1950.

 

Ne parlons pas des deux guerres en Irak où règne l’anarchie la plus totale et où la population subit des exactions pires que sous le régime de Saddam Hussein.  

 

Idem en Afghanistan qui devient un copié collé de la guerre du Vietnam…

 

En Somalie, les onusiens de 1992 à 1995 (avec Kouchner et son sac de riz) se sont fait aplatir par les milices islamistes, qui ont maintenant muté en une coopérative de piratage international et preneur d’otages maritimes.

 

Plus près de nous, l’armée turque occupe militairement le nord l’île de Chypre depuis 1974, sans que l’ONU n’ait pris une résolution permettant un embargo contre la Turquie, ni le bombardement d’Ankara : et on voudrait même que l’Europe accepte cet agresseur en son sein !

13:02 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |