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samedi, 25 mai 2013

Zone saharienne : quel changement ?

Photo 003.jpgPieter Kerstens

Durant des siècles, les populations nomades ont circulé en permanence de l’Atlantique à la mer Rouge et ces tribus considéraient le Sahara libre d’entraves.

Durant la colonisation  dans toute l’Afrique Occidentale Française les cheiks restaient fidèles à l’Islam primitif des confréries, rempli de superstitions, de pratiques magiques, de saints douteux et de survivances d’un passé fétichiste, y mêlant seulement quelques notions « modernistes ».

L’armée française en Algérie avait la charge de territoires immenses et sauvages. Les unités méharistes, composées de Chaomba notamment, patrouillaient jusqu’à la boucle du Niger au sud, durant de longs mois.

Dans l’extrême sud du Sahara  les harratins, noirs établis dans les oasis avant la conquête arabe, étaient considérés comme des sous-hommes par les commerçants musulmans enrichis par le trafic des esclaves du Soudan.

Dès le début de la rébellion de l’ALN et du FLN, l’immensité du Sahara a servi de labyrinthe aux insurgés. Partout des caches, des points d’accueil et des relais radios furent aménagés en secret. Des armes et des hommes arrivaient de tous les horizons. Des caravanes de chameaux ou de véhicules, entassèrent à certains points du désert, en dehors des puits, des touques d’eau, des « guerbas » et des jerricans de carburant, des armes et des munitions, des vivres et des médicaments.

Seules les unités parachutistes avaient réussi, au bout de longues années,  à vaincre les unités rebelles sur le terrain, mais malgré les sacrifices des « Prétoriens », le 11 décembre 1960 à 16h45, le drapeau  du FLN flottera sur Alger.

De nos jours les terroristes  islamistes occupent les contrées sillonnées autrefois par leurs ainés du FLN. Ils pourraient se cacher dans le Tassili des Ajjers, et pourquoi pas dans le Tibesti, se réfugier dans l’Adrar des Iforas, passer dans l’Aïr Ou Azbine et aussi sur le plateau du Djao ?

Pour les armées présentes ou à venir au Mali, il s’agira de retrouver une aiguille dans une meule de foin et les drones n’y suffiront peut-être  pas. Mais bon courage à la Légion étrangère et aux unités d’élite de l’Armée Française chargées de mettre les « fous de Dieu » hors d’état de nuire !

09:49 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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