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mercredi, 04 août 2021

Dans un grand entretien publié par "Nice Matin", Eric Zemmour dévoile ses positions sur l'immigration...

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Il faut arrêter les flux. Je ne parle pas seulement des clandestins : je pense d'abord à l'immigration légale.

Eric Zemmour

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samedi, 31 juillet 2021

Mobilisation alsacienne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour...

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samedi, 17 juillet 2021

Vu, en Bretagne...

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jeudi, 08 juillet 2021

Revue de presse : Un Zemmour nommé désir

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Catherine Rouvier

Causeur cliquez ici

Comme le président Macron en 2017, Éric Zemmour enthousiasme les Français car il mène la danse dans le débat d’idées.

« La bataille électorale n’est pas la bataille des idées ». Jordan Bardella, le jeune second du RN, a prononcé cette phrase dans la matinale de Pascal Praud, sur CNews, au lendemain des élections régionales, croyant ainsi couper l’herbe sous le pied du possible candidat Zemmour à la présidentielle. À l’inverse, il a sans doute, par cette phrase, donné la clé de cette “envie d’Éric Zemmour” qui monte irrésistiblement dans le pays. Ce qu’a choisi Macron, pour gagner en 2017, c’est justement la bataille des idées. Et sa facile victoire aura détruit en cinq ans beaucoup de ce que nous aimons. Donc en face, pour le chasser du pouvoir, il faut un combattant des idées.

Pas franchement un centriste, Jean Messiha a quitté le navire RN

On sait bien que la présidente du RN a renoncé a remplir ce rôle, pensant, comme on le rabâche depuis la IVème République, que “les élections se gagnent au centre”. Beaucoup de ceux – dont je fus – qui s’étaient engagés à ses côtés pour défendre des idées de droite et les porter au pouvoir ont fini par le comprendre, et par quitter ce parti lourd de ces basses querelles intestines qui caractérisent la “bataille électorale”. Le dernier départ en date est celui de Jean Messiha. Mais il y en a eu tant d’autres depuis dix ans… Comment s’étonner que la possible candidature d’Éric Zemmour les comble de joie ?

A lire aussi: Un RN gentil avec les institutions supranationales, ça n’intéresse personne!

Mais allons plus loin : comment imaginer que le peuple, l’immense foule qu’est ce peuple français malmené, enfermé, martyrisé par des tyrans velléitaires, arraché de force à l’image son pays bien aimé sous prétexte de pollution ou d’ouverture à l’autre, puisse ne pas être séduit par le discours politique d’Éric Zemmour ? Comment imaginer qu’il n’ait pas un “désir” grandissant de celui qui aime “leur” France, la France de toujours, et rejette clairement les politiques qui la défigurent, qu’elles soient “progressistes”, écologistes ou favorables aux islamistes ? Peut-être même, qui sait, que ce peuple, qui a perdu le chemin des urnes, le retrouverait alors ?

Une certaine idée de la France ?

On attend du chef de l’État, depuis De Gaulle, une vision. On attend qu’il tienne fermement la barre des idées. C’est ce qu’avait compris Macron, qui s’est contenté de se faire une liste d’idées subversives à défendre en guise de programme en 2017.

Le parti “en Marche” ne lui a été utile que pour lui fournir les députés qui voteraient les lois installant ces idées-là dans notre droit et nos institutions. Avec la présidentielle qui approche, il est de nouveau engagé dans la bataille des idées, et se moque bien des échecs électoraux de ses godillots de candidats locaux, fussent-ils ministres ! S’il gagne à nouveau, il reconstruira un parti éphémère sur les ruines du précédent, sachant que n’importe quel défonceur de tête à coups de casque, ou n’importe quelle mordeuse de taxi fera l’affaire, du moment que sur l’affiche, à côté de leur tête, il y aura la sienne ! Face à lui, il faut donc un homme qui n’aura que faire – comme lui – du ” combat électoral”.

A lire aussi: Et si la gauche radicale votait Le Pen pour sanctionner Macron?

Les tribunaux veulent faire taire Zemmour

Un homme qui, comme lui, se contentera, pour conquérir le pouvoir, d’un parti ad hoc, une sorte d’avant-garde éclairée, formée de ses partisans, qui inondera la presse et les réseaux d’informations enthousiastes le concernant, pendant que lui se concentrera sur le “combat des idées”. Les idées d’Éric Zemmour, les Français les connaissent, car il les a exposées depuis plus de dix ans dans ses livres et ses émissions, avec constance et clarté. Ils savent qu’elles sont à l’exact opposé de celles de Macron, à l’exact opposé du politiquement correct imposé par des lois iniques. Ils savent aussi qu’il a le courage de défendre sa liberté de penser – et donc la nôtre – jusque devant les tribunaux.

Un message toujours identique, sans variations et retournement, un message clair, un message fort qui n’a pas peur de designer l’ennemi et qui ne renonce pas sous sa pression, voilà ce qu’attend aujourd’hui une foule. Or, soumis depuis trois ans aux mêmes évènements traumatisants, entravé, réprimé, malheureux, que sera le peuple français en avril prochain, sinon une vaste foule ? Il se pourrait bien qu’il concrétise alors ce “désir de Zemmour” dont déjà bruisse le pays.

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jeudi, 01 juillet 2021

Zemmour candidat : affolée, la clique Macron prête à toutes les censures

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Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez là

Potentiel électoral d’Eric Zemmour : 18%, soit + 5 points en quatre mois !

Aucun candidat  potentiel n’a une telle dynamique estime Génération Z, le mouvement de jeunesse qui soutient le journaliste.

Et le naufrage du RN, associé à la débâcle de LREM, ne peut qu’accentuer le mouvement.

Déjà + 5 points sur une simple hypothèse de candidature : ce sera une explosion quand il se jettera dans la mêlée.

Pour la première fois, le champion de la droite patriote s’est déplacé sur le terrain.

Le 18 juin, il était à Dunkerque pour soutenir le collectif  “Vent debout”, qui dénonce l’absurdité du projet éolien dans les tuyaux.

Zemmour a aussi visité la maison natale du général de Gaulle, à l’occasion du 81e anniversaire de l’Appel du 18 Juin.

Chacun comprendra donc que Zemmour commence à inquiéter l’establishment.

C’est d’abord  la gaffeuse Marine qui le déglingue à la veille des régionales, le jugeant trop à droite et trop clivant. Plus gourde et suicidaire, tu meurs.

C’est ensuite Stéphane Séjourné, eurodéputé LREM conseiller de Macron, qui laisse transpirer la panique élyséenne, en attaquant CNews et Eric Zemmour, qu’il veut museler comme au bon vieux temps de l’URSS.

Macron, grand perdant des régionales, avec un bilan calamiteux dans tous les domaines, notamment économique et sécuritaire, envoie ses troupes déminer le terrain. Vaste programme 

Avec Séjourné, on assiste à un grand moment de démocratie. Jugez plutôt : cliquez ici

Ce grand démocrate veut compter dans le temps de parole des politiques les éditorialistes les plus engagés et dénonce “l’hyper-éditorialisation” de certains programmes.

Pascal Praud a aussitôt réagi, sans ménagement :

“Stéphane Séjourné a ressuscité le ministère de l’Information”.

“Monsieur Séjourné regrette le temps de la censure comme il déplore l’époque du pluralisme”.

“On ne parle pas encore de rééducation ou de camp de travail, mais nul doute que si on poussait un peu M. Séjourné dans ses retranchements, il enverrait Eric Zemmour au goulag et votre serviteur en Sibérie” !

C’est dire combien Séjourné, ce grand prêtre de l’Inquisition proche de Macron, a irrité Pascal Praud.

Ce dernier dénonce en outre le silence de la pitoyable presse de gauche, habituellement si prompte à voir une atteinte aux libertés dès qu’elle vient de droite.

Stéphane Séjourné accuse carrément la chaîne CNews de renforcer les thèses extrémistes.

Voilà le vrai visage de la Macronie. Voilà comment Macron prétend réenchanter la politique et la vie des Français. En les muselant totalement, alors que 70% des citoyens ne veulent plus d’immigration ni d’islam.

Mais qui les écoute à part Eric Zemmour ? Les thèses extrémistes, elles sont chez Macron, pour qui défendre son identité et son patrimoine culturel est synonyme d’extrême-droite.

Nos Poilus de Verdun n’étaient donc que des salauds de fachos voulant défendre leur patrie ! Pas étonnant que Macron n’ait pas voulu célébrer leur victoire lors du bicentenaire de l’armistice de 1918.

Cette violente charge de Séjourné contre la liberté d’expression et la liberté d’information prouve combien l’Elysée est aux abois.

Est-ce sur ordre de l’Elysée que les éditions Albin Michel refusent d’éditer le nouveau livre de Zemmour, qu’on annonce aussi percutant que “Le suicide français” paru en 2014 ? On s’interroge !

Cet éditeur pratique une censure plus qu’étonnante envers un auteur qui lui est fidèle depuis 10 ans. Zemmour dérange beaucoup de monde apparemment.

Mais heureusement, Philippe de Villiers, lui aussi édité chez Albin Michel depuis 30 ans, vient de rompre les amarres avec cet éditeur en soutien à Eric Zemmour. Un grand bravo au patriote vendéen !

Toute cette agitation autour de Zemmour prouve qu’il dérange et inquiète les candidats à la magistrature suprême, à commencer par le tenant du titre…

La vérité est que moins de 10% des électeurs inscrits ont soutenu LREM.

Quant à la chaine CNews, elle a dépassé récemment BFM TV pour devenir la première chaîne d’information.

On comprend donc la panique élyséenne. A 10 mois des présidentielles, plus rien ne tourne rond et les électeurs ne croient plus en “Macron l’enchanteur“, qui ne sait que les trahir et les tromper.

C’est Zemmour qui mettra tout le monde d’accord. Lui seul veut rendre la parole au peuple après 40 années de mensonges et de trahisons des élites.

Son discours, c’est ce que pensent 70% des Français.

Si Zemmour se jette dans l’arène pour 2022, ce sera le combat d’un patriote sincère contre des légions de traîtres sans foi ni loi.

Seul contre tous ? Non, il aura le peuple avec lui.

Et un peuple bien décidé à sauver son avenir : ça pèse bien plus lourd que la finance, les médias et le patronat réunis.

Le moment venu, le peuple ne s’y trompera pas. Ce sera le plus grand nettoyage de printemps de tous les temps.

Le peuple souverain reprendra enfin son destin en mains, après avoir été méprisé et trahi par ses élus pendant 40 ans.

C’est cela une candidature Zemmour : le pouvoir au peuple, tout le contraire d’une dictature.

Eric Zemmour, c’est le candidat du peuple, ce peuple gaulois qui s’est coltiné toutes les guerres pendant vingt siècles, pour bâtir la nation France que Macron s’acharne à détruire.

Lui seul est capable de prendre en compte la détresse des Gilets jaunes, des paysans et des ouvriers, tous abandonnés par la caste des nantis mondialistes ennemis des nations.

Et c’est bien là ce qui fait sa force !

 

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jeudi, 24 juin 2021

Le Trégor avec Eric Zemmour

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Un peu partout dans le Trégor (22) apparaissent

depuis ce matin des affiches "Zemmour Président !"

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jeudi, 17 juin 2021

Zemmour : le sondage que tout le monde attendait

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Frédéric Sirgant Boulevard Voltaire cliquez ici

Enfin ! Il est arrivé, le sondage qui teste Éric Zemmour. C’est l’IFOP qui s’y est collé pour Le Point. L’hypothèse de la candidature Zemmour n’ayant cessé de prendre corps, jusqu’à faire réagir Le Pen père et fille, et même à attirer la curiosité du Monde. Zemmour est dans toutes les têtes et toutes les conversations. Et pas qu’à la droite de la droite.

Verdict de l’IFOP : 5,5 %. Pour certains, cela réglera définitivement la question. Pour d’autres, au contraire, cela alimentera la réflexion et confortera l’existence d’un créneau. En effet, comme toujours avec les sondages, il faut lire les petites lignes, comparer, suivre les dynamiques, observer les blocs qui se dessinent.

D’abord, 5,5 %, pour un premier test d’un candidat hors système et sans parti, c’est un seuil, un socle qui est loin d’être ridicule, surtout à une présidentielle. Le seuil qui vous permet aussi d’être remboursé.

Ensuite, politiquement, cela met Éric Zemmour au même niveau ou plus qu’un Yannick Jadot et une Anne Hidalgo (5 %). Figures bien connues de la gauche adossées, elles, à des partis historiques. Pour un candidat nouveau et sans parti, c’est une base tout de même remarquable. Dit par Jérôme Fourquet, cité par Le Point : « Ce n’est pas faramineux, mais c’est un point de départ non négligeable dans un paysage politique totalement éclaté. »

Mais l’enseignement le plus étonnant de ce sondage, déjà pressenti par Jean-Yves Le Gallou et quelques autres, c’est que, contrairement aux craintes des Le Pen, le score de la candidate du RN ne subit pas d’érosion, avec une candidature Zemmour, et se maintiendrait à 28 %. « Le sondage balaie une idée reçue : s’il surfe sur les mêmes thèmes (sécurité, immigration, déclin de la France) que Marine Le Pen, Éric Zemmour n’ébranle presque pas l’électorat de la candidate du RN. » En effet, Éric Zemmour « engrange davantage de soutiens dans l’ancien électorat fillonniste et chez les partisans d’une droite décomplexée, qui vivent mal le positionnement “ni droite ni gauche” de Marine Le Pen. Il siphonne des voix aussi bien chez LR (Xavier Bertrand atteint ici tout juste 13,5 %) que chez les partisans de Nicolas Dupont-Aignan (à 3,5 %, son plus faible score mesuré depuis des mois). »

Cette situation, pour Jérôme Fourquet, est « l’illustration supplémentaire d’un vaste mouvement de glissement à droite du paysage politique. Avec Zemmour, Le Pen et Dupont-Aignan, on voit se dessiner un bloc de droite nationale très important qui atteint 37 %, c’est spectaculaire ! » Le célèbre mouvement dextrogyre cher à Guillaume Bernard.

De fait, la candidature Zemmour drainerait un électorat urbain, aisé et cultivé qui échappe à Marine Le Pen ; elle aurait l’autre avantage de parachever la déliquescence LR et d’obliger ses rescapés à se positionner. Incontestablement, elle donnerait à la campagne et au débat une autre tournure.

Lire aussi cliquez ici 

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dimanche, 13 juin 2021

La campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle de 2022 s'organise

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Le site Génération Z au service de la campagne en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle cliquez ici

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01:10 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 11 juin 2021

Eric Zemmour invite Mélenchon à débattre avec lui sur C-News

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09:34 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 08 juin 2021

MACRON GIFFLÉ... ZEMMOUR ACCLAMÉ !

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Et si une candidature Zemmour brisait le cordon sanitaire ?

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Jean-Yves Le Gallou

La France est un pays de castors. Pour les dirigeants de LR comme pour ceux de LREM, un seul objectif politique : faire barrage au Rassemblement national. Rien de nouveau sous le soleil. Cela fait quarante ans que cela dure. Le « front républicain » a déporté la France à gauche. Il a rendu impossible toute mesure sérieuse de contrôle de l’immigration, de réforme de la Justice, de redressement de l’Éducation nationale. Pire, dans de nombreuses villes et circonscriptions, le front républicain a fait des lobbys islamistes les arbitres des élections : ils apportent une clientèle communautarisée qui remplace électoralement des Français de souche ostracisés. Au final, c’est le front républicain qui est responsable du chaos ethnique et du chaos sécuritaire.

Il faut en sortir !

Comment, sinon en diversifiant l’offre politique, préalable à toute recomposition du paysage politique ?

C’est ici qu’une possible (probable ?) candidature Zemmour prendrait tout son sens.

En rassemblant et en mobilisant un électorat nouveau.

Voici le socle électoral de départ d’une candidature Zemmour :

– Offrir une perspective nouvelle à des électeurs souverainistes en mal de représentants (Dupont-Aignan, Philippot, Asselineau) ainsi qu’à « la droite hors les murs » (Poisson, Coûteaux).

– Regrouper les électeurs de LR qui ne peuvent rester indéfiniment solidaires de la dérive macroniste de leur direction et de leurs candidats aux régionales : de Jacob à Larcher, de Pécresse à Muselier (pardon pour ceux que j’oublie). Le PS est mort, LR, appendice de la LREM, n’a plus de raison d’être. Il ne faut pas laisser orpheline la partie droite de ses électeurs.

– Mobiliser des électeurs réfugiés dans l’abstention, faute d’offres politiques jugées satisfaisantes ; ces électeurs qui ne croient plus dans les marionnettes de LR tout en répugnant au vote Marine Le Pen.

Zemmour occupe une place à part et nouvelle, aujourd’hui, dans le paysage audiovisuel français, demain peut-être dans le paysage politique : il est à la fois hors système par son discours à l’opposé du politiquement correct et dans le système par les lieux où il s’exprime et les interlocuteurs avec qui il débat.

Il tient un discours radical et en même temps il capte l’intérêt des intellectuels (Onfray), des CSP+ et des urbains rétifs à Marine Le Pen (dont le point fort reste la France périphérique acquise à sa « fesse populaire »). Une candidature Zemmour élargirait incontestablement le champ électoral de la droite nationale et identitaire.

J’entends les piaillements du côté du Rassemblement national : il ne faut pas qu’il y aille, il risquerait d’empêcher Marine d’être au second tour. Certes. Le risque existe. Comme existe le risque – la chance plutôt – d’un duel Zemmour/Marine…

Mais le risque le plus grand, pour la France, n’est pas l’élimination de la candidate du RN au premier tour, c’est la réélection de Macron (ou de son remplaçant) au second. Et pour cela, il faut des réserves de voix au second tour. Il faut briser le cordon sanitaire. Le RN n’y arrivera pas seul. Pas de recomposition politique sans novation. Pas de succès possible sans élargissement du socle électoral intellectuel et sociologique. Comme le dit Zemmour, c’est « maintenant qu’il faut passer à l’action ». Mieux que gérer un petit héritage !

Boulevard Voltaire cliquez ici

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vendredi, 28 mai 2021

Revue de presse : Le troisième homme

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François Marcilhac L'Action française cliquez ici

Tout se met en place pour la prochaine présidentielle et, si nous étions républicains — hypothèse évidemment absurde —, nous ne saurions trop fulminer contre ce hold-up prémédité de l’élection. La messe est dite : ce sera un second tour Macron-Le Pen avec une victoire plausible du premier sur la seconde, moins bien qu’en 2017 mais comme en 2017 tout de même. Quant à la peur, instillée dans les médias contre une possible victoire de l’hydre fasciste, elle n’a d’autre fonction que de mobiliser très en amont ceux qui seraient tentés par l’abstention. D’ailleurs qu’il s’agisse de la gauche ou de la droite dite républicaine, c’est à celui qui, comme si son honneur en dépendait, appelle déjà à voter Macron au second tour de 2022. Ainsi, récemment sur France. Inter, pour Jadot, le présumé candidat écologiste, ou pour Benoît Hamon, le président de Génération.s (sic), qui a fini de saper la maison socialiste en 2017, le point ne se discute même pas, ce qui montre qu’ils s’inscrivent déjà dans le schéma médiatico-politique préétabli. Quant aux LR, qui hésitent, pour la prochaine présidentielle, entre disparaître et ne plus exister, on imagine mal que, quelques individualités mises à part, ils appellent à voter pour Marine Le Pen. 

Celle-ci ne ménage pourtant pas ses efforts pour se rendre aussi passe-partout que possible : dernièrement encore s’agissant de la Cour européenne des droits de l’homme, dont elle ne veut plus sortir, ne la considérant plus comme un obstacle à la réalisation de ses objectifs. Or, comme la CEDH n’a pas modifié d’un iota sa philosophie — disparition des souverainetés nationales et instauration de la démocratie universelle sur fond de dictature des juges —, cela revient à dire que c’est Marine Le Pen qui, de manière draconienne, a revu ses ambitions à la baisse. Tactique électorale sur fond de cynisme politique ? Ce serait peut-être lui prêter un esprit de calcul qu’elle n’a pas. De manière plus plausible, elle est convaincue, non sans quelque raison d’ailleurs, que les échecs précédents du camp dit national sont dus en grande partie à un discours anxiogène — Frexit, sortie de l’euro —, dont l’effet, sur un suffrage universel naturellement conservateur de l’existant, fut d’autant plus dévastateur qu’il était conjugué à un amateurisme évident. Aussi parie-t-elle sur un discours inverse, qui, loin d’inquiéter les Français et les élites, vise à acquérir en crédibilité ce qu’il perdra en vigueur. C’est ainsi que, sur fond de faux réalisme et de vrai manque de courage politique, le RN se conforme, au plan dit sociétal, au prétendu effet de cliquet. C’est ainsi aussi que, pour rassurer tant les élites que les marchés, elle proclame un attachement tout neuf à la CEDH. On voit pourtant où cet affadissement du discours, ces multiples redditions avant le combat, qui, au nom de la recherche d’un consensus mou sur de prétendus acquis sociétaux, reconnaissent à la seule gauche le droit légitime de diviser les Français, ont conduit la droite parlementaire ! D’autant que, comme en témoigne, par exemple, après quarante ans, la toujours grande popularité de la peine de mort, dont le rétablissement est pourtant rendu impossible par nos différents engagements internationaux, les Français ne semblent pas convaincus par la métaphysique de l’effet de cliquet.

Or, à force de ne plus faire la différence, on prend le risque de devenir insignifiant. Et de passer d’un discours anxiogène à un discours démobilisateur. Un équilibre est à trouver car, si la normalisation peut aider à casser le fameux plafond de verre, elle peut aussi avoir pour effet de décourager son électorat sans en gagner un autre. Car ce sera alors la compétence qui fera la différence : or le RN n’a jamais eu de responsabilités nationales. Ce ne sera pas, en tout cas, la promesse d’un quelconque référendum sur l’immigration, d’autant que la ou les questions posées, puisqu’il n’est plus question de quitter la CEDH, devront respecter les clous très contraignants de cette institution supranationale, très susceptible en matière de droits des migrants, réfugiés et autres clandestins. Autant dire qu’il s’agira d’un référendum pour rien. Tant que nos futurs gouvernants ne se souviendront pas que l’Europe n’est rien sans la France, une expérience populiste ne pourra y finir qu’en eau de boudin, comme en Italie.

Tandis que, contrairement à son engagement de 2017, Macron ne cesse d’abaisser la fonction présidentielle, notamment par un jeunisme sans surmoi, qui est surtout une profonde marque de mépris pour la jeunesse de notre pays, le principal handicap de la France est l’uniformisation, sur fond de médiocrité, de sa classe politique. La droite et la gauche partageant les mêmes tabous — l’Europe, les droits de l’homme, la soumission aux évolutions sociétales et à toutes les formes de minorités, le mondialisme, la nécessité de l’immigration —, tout discours qui s’en éloigne, si peu que ce soit, se trouve diabolisé.  Nul besoin dès lors de faire dans le conformisme, qui est un vrai tonneau des Danaïdes.

C’est d’un troisième homme que la France a besoin, dont la responsabilité historique sera d’assurer le passage. Il ne le pourra qu’en tenant un discours de vérité aux Français, qui se montreront plus réceptifs que le pays légal l’imagine. Rien n’est encore joué, contrairement à la certitude que veulent nous imposer les médias officiels.

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samedi, 15 mai 2021

Eric Zemmour à la présidentielle. Le dernier espoir politique des autochtones ?

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Julien Dir

Je lisais récemment la tribune de Marc Desgorces sur Breizh-info.com au sujet de la possible candidature d’Eric Zemmour à la présidentielle, qu’il faudrait éviter (cliquez ici). Bien évidemment, je m’affirme en totale opposition avec cette lettre, étant donné que j’estime qu’une candidature Eric Zemmour à l’élection présidentielle de 2022 est sans doute le dernier espoir politique des autochtones ici en France. Je m’explique ci-dessous.

Ouvrir les yeux et regarder le réel en face

Déjà, contrairement à Marc Desgorces, je pense que la métapolitique et la masturbation intellectuelle ont leur limite. Cela fait des décennies que sortent des livres, des concepts, des théories, portées y compris sur le premier plan médiatique, par des personnalités dites « de droite » ou « identitaires ». Pour quel résultat concrètement ?

Il suffit de voir les tendances Youtube pour se rendre compte que le « combat culturel » a échoué. Il suffit d’observer le nombre d’enfants faits, actuellement, par les autochtones de France, pour se rendre compte que « le combat pour la famille » ne parle à plus grand monde. Il suffit de se rendre dans n’importe quelle métropole de France, et même dans des villes plus moyennes, et même maintenant dans des villages pour observer enfin que tous les discours, politiques ou médiatiques, qui parlent de « grand remplacement » et de remigration depuis des années, n’ont pas eu l’effet escompté sur les faits, sur le réel. On peut nier cette réalité, s’enfermer dans une tour d’Ivoire, mais cela n’enlève rien au réel qui est une promesse de cauchemars pour nous, autochtones d’Europe.

La réalité, c’est que nous sommes progressivement en train de diminuer en nombre (avant de disparaitre ?), nous les Blancs d’Europe. La réalité c’est que nos institutions et nos élites n’apportent plus l’espoir suffisant ne donnent plus envie aux nôtres de faire des enfants. La réalité c’est que ces enfants, en nombre réduit, subissent quotidiennement les assauts culturels, musicaux, cinématographiques, de ceux qui veulent nous voir disparaitre.

Ne serait-il pas temps de se dire que tout ce qui a été infusé justement, en matière d’idées et de concepts, notamment par la Nouvelle Droite, par les identitaires, par les futuristes plus que les conservateurs, doit enfin trouver son aboutissement politique, avant que plus rien ne soit possible, parce que la science démographique est impitoyable ?

Il faut ouvrir grand les yeux, et de se dire que, si l’on croit encore (ce qui n’est pas le cas de tous) qu’une solution politique, électorale, peut être trouvée dans ce pays, il faut que cela soit maintenant, et pas dans 5 ans. C’est là qu’intervient Eric Zemmour et une candidature, souhaitable pour ne pas dire vitale, en 2022.

Eric Zemmour distille, depuis des années, sur les plateaux télévisés, un certain nombre d’idées, d’analyses, de propositions, sans la moindre once de politiquement correct, et qui sont, sur beaucoup de points, les mêmes analyses, propositions, que faisaient, il y a quelques années encore, un parti comme le Bloc identitaire.

Le polémiste a cerné les problèmes fondamentaux qui sont à résoudre, avant toute chose dans ce pays. Et en premier lieu l’immigration, thématique sur laquelle il appelle à un référendum, qui doit être bien plus large qu’« êtes-vous pour l’arrêt ou le maintien de l’immigration », mais plutôt de type « Acceptez-vous que nous prenions demain toutes les mesures légales et constitutionnelles, afin de stopper l’immigration et mettre en place un processus de remigration partielle ? » Les choses seraient alors claires. Il n’y aurait d’ailleurs pas nécessairement besoin de référendum, puisque la candidature Zemmour 2022 pourrait annoncer la couleur avant même son élection :

Si vous votez pour moi et si vous me donnez une majorité parlementaire, je prendrais l’intégralité des mesures nécessaires à l’arrêt total de l’immigration et à la mise en place d’une remigration partielle. C’est-à-dire que cela laisse entendre la sortie des traités internationaux qui nous obligent, le changement de constitution en France qui restreint les capacités d’expulsion, et tout un certain nombre de lois à voter (et surtout à faire appliquer) permettant expulsions massives, déchéances de nationalité, et déploiement d’un corps spécial aux frontières (de la France et de l’Europe).

Actuellement, il n’y a pas de candidat qui propose de révolutionner les choses concernant le sujet. Tout comme Marine Le Pen a abandonné la sortie de l’Euro, elle et son bataillon d’« assimilés » sans arrêt mis en avant, semblent certes vouloir faire un référendum sur l’immigration, mais à la manière dont l’aurait fait la droite classique il y a 30 ans, sans prendre conscience que ce n’est pas l’immigration de demain qu’il faut stopper, mais qu’il faut rembobiner et défaire ce qui a été fait depuis vingt ou trente ans. Le slogan « Quand nous arriverons, ils repartirons » ne semble plus d’actualité au RN.

Par ailleurs, une candidature Zemmour devra inclure nécessairement — et il a déjà évoqué plusieurs fois le sujet — l’abrogation dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises sur BI (cliquez là), des lois encadrant et réprimant la liberté d’expression en France. Là encore, il faut un changement de constitution (en finir avec la 5e République donc) qui permette, demain, de pouvoir parler de tout, sans risquer un procès et l’acharnement de ligues de vertus, et une nouvelle constitution qui permette aux citoyens de discriminer, c’est-à-dire de choisir avec qui ils veulent vivre, travailler, habiter, faire du sport…

Enfin là encore, si l’on en croit les propos que l’on peut écouter lors de l’émission Face à l’info, il semble qu’Eric Zemmour ait perçu la dangerosité, la toute-puissance de la magistrature française actuelle, qui rend la Justice désormais plus au nom d’une petite caste qu’au nom du peuple français. Là encore, si une candidature Zemmour peut promettre aux Français la table rase de la magistrature française et sa reconstruction au service des citoyens, je signe.

Eric Zemmour a déjà par ailleurs abordé les thématiques de sanctuarisation du domicile (c’est-à-dire le droit pour chaque citoyen à défendre sa propriété et son foyer s’ils sont attaqués) qui apparait essentiel dans un pays qui prétend laisser son peuple vivre livre et en sécurité.

Zemmour 2022, pour faire sauter le Système

Les autres thématiques me semblent être totalement secondaires au regard de ce qu’il se passe actuellement dans la société française et européenne. Bien entendu, Eric Zemmour n’est pas un militant ardent défenseur de la langue bretonne, mais il doit trouver aussi en Bretagne des alliés pour lui faire comprendre qu’il n’aura pas l’assentiment d’une partie des Bretons s’il commence à jouer du jacobinisme sur ces questions régionales. Et je pense que lui même en est parfaitement conscient.

Il a conscience que sa candidature porterait avant tout la marque de la radicalité sur les questions d’immigration, de réforme constitutionnelle, de justice et de sécurité. Et qu’en contrepartie de cette révolution régalienne, nécessaire à la survie des autochtones qui peuplent ce pays, il faudrait jouer la liberté et l’apaisement de l’autre côté : mise en place du référendum d’initiative populaire, libertés locales, régionales de s’organiser et de décider autour des questions  non régaliennes (éducation, santé, transport…)

Eric Zemmour incarne un espoir chez des millions de téléspectateurs qui le regardent chaque soir, parce qu’il parle des maux qu’ils rencontrent quotidiennement, et qu’il n’a pas (espérons qu’il ne l’ait jamais) cette maladie de l’homme politique qui consiste à devenir très souvent un pleutre qui se renie et qui se lisse au nom de calculs qui n’ont plus rien à voir avec les attentes des électeurs. Il incarne par ailleurs une espérance chez ceux qui ont la politique c’est-à-dire la vie de la cité chevillée au corps, mais qui ont la nausée devant le spectacle qu’on leur propose, élection après élection, année après année, dans la République française.

Zemmour peut, en se lançant à l’élection présidentielle, déclencher une dynamique (et des conséquences imprévues… cet imprévu dans l’Histoire qui est une constante…) et un profond changement, y compris dans la façon qu’on les citoyens aujourd’hui d’appréhender les choses. Si il va jusqu’au bout de son courage politique, il peut démontrer, par A+B, qu’il peut faire sauter le système actuel pour redonner pouvoir, sécurité, liberté et surtout envie de vivre ensemble à des autochtones qui aujourd’hui, ne savent plus qui ils sont ni où ils vont.

Je n’ai pas la moindre once de confiance ni de respect dans les politiques qui soupent du système, dans son cœur ou dans son opposition, depuis des décennies. Ils sont responsables de la situation actuelle, parce qu’ils n’ont rien fait ni voulu révolutionner. Ils se sont accoutumés.

Je ne me fais pas d’illusion sur ce que pourrait devenir un Eric Zemmour qui tomberait entre les mains de puissances d’argent, ou de cercles politiques résiduels au système.

Mais je souhaite qu’il se lance dans la bataille des présidentielles, et qu’il se retrouve parfaitement entouré, avec pour objectif de faire sauter le système, et de nous redonner à nous, les autochtones de Bretagne, de France et d’Europe, les possibilités de décider de nouveau politiquement et sociétalement de notre avenir. Et dans ce cas alors je le suivrais, les yeux grands ouverts, et je pense que nous serions des millions à la suivre.

Pour le salut des autochtones d’Europe, Zemmour 2022 !

Source Breizh-info cliquez ici

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lundi, 26 avril 2021

Un grand entretien avec Jacques Bompard, maire d'Orange, publié sur le site de L'Incorrect au sujet de la candidature éventuelle de Eric Zemmour à la Présidentielle...

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JACQUES BOMPARD : « ÉRIC ZEMMOUR ASPIRERA TOUS LES AUTRES COURANTS »

Le maire d’Orange et président de la Ligue du Sud s’est déclaré il y a quelque temps fervent partisan d’une candidature d’Éric Zemmour à l’élection présidentielle. Alors que les spéculations vont bon train sur une telle hypothèse, il réitère son soutien et précise les contours que pourrait prendre cette campagne.

 
Propos recueillis par Jacques de Guillebon
pour L'incorrect cliquez ici

Un journaliste de Marianne, Louis Hausalter, qui semble s’abreuver à de très mauvaises sources, a écrit qu’il ne se passait rien chez les soutiens de Zemmour. Qu’en dites-vous, alors que vous vous êtes déclaré comme tel ?

Qu’il se passe pourtant des choses : la pétition que nous avons lancée (www.jesignepourzemmour.fr) marche bien, et ce simplement grâce aux contacts personnels des premiers signataires. Bien entendu, tant que la candidature d’Éric n’est pas officielle, et elle ne peut pas l’être pour le moment, les choses iront de leur pas tranquille, mais l’accueil que nous recevons auprès de tous les gens que nous rencontrons nous rend extrêmement optimistes.

Combien y a-t-il de signatures aujourd’hui ?

On en est à quelques dizaines de milliers. Et quand l’on sait le nombre réel d’adhérents des partis institutionnels, on atteint déjà tout à fait leur nombre d’adhésion. Et tout cela va évidemment exploser dès que la médiatisation autour de sa candidature sera faite.

C’est un choix de ne pas la médiatiser pour l’instant ?

Notre travail c’est d’inciter, de conforter, Éric Zemmour dans ses prises de position qui me paraissent évoluer constamment dans le bon sens.

Quand vous dites « nous », cela représente-t-il un mouvement constitué, ou cela désigne de simples sympathisants ?

Pour le moment, nous sommes l’inverse d’un parti politique, ce qui ne me gêne pas et même m’arrange beaucoup. Car les partis politiques se caractérisent par une ossification contraire à l’esprit de combat qui doit nous animer. Chacun se repose sur ceux qui sont aux responsabilités alors que ce dont la France a besoin c’est que tout le monde prenne son destin en main et fasse à son niveau ce qu’il peut faire : quand on fait ce qu’on peut, on fait ce qu’on doit.

Ce que je crois savoir, c’est qu’Éric Zemmour déclarera sa campagne dès qu’il le pourra mais que c’est lui qui sera juge de l’opportunité.

Aujourd’hui, hélas, la philosophie générale, c’est que moins l’on en fait, mieux l’on se porte. La France est entrée dans un contexte de contestation globale du système et toute action se passe bien sûr un peu dans l’anarchie. Mais une anarchie organisatrice et spontanée, je l’espère.

Que pensez-vous des sondages réalisés autour de la candidature d’Éric Zemmour ?

Je pense qu’ils sont excellents. On a eu trois chiffres, dans l’ordre : 8, 13 et 17%. Ce sont des chiffres extraordinaires, alors qu’il n’y a pas de candidature officielle et qu’aucune structure nationale ne porte le dossier. Quand on sait que l’objectif des grands partis c’est d’atteindre 18% dans les sondages, on mesure que nous y sommes pratiquement, alors qu’entre guillemets « rien n’a été fait ».

Quelle serait la spécificité d’une telle campagne vis-vis de Marine Le Pen ou de candidatures issues de courants proches ?

Je crois que la présidentielle est une élection de compétence et de rayonnement et qu’en la matière, dans la scène « para-politique », il n’y a qu’Éric Zemmour. Quand les gens voient Marine, ils perdent le peu d’envie qu’ils avaient de voter pour elle ; quand ils écoutent Zemmour et qu’ils le voient avec sa gentillesse et son allant, il se fait autour de lui une quasi-unanimité des gens de notre camp. Je pense très sincèrement que lorsque sa candidature sera avérée, il aspirera tous les autres courants. Pour exemple, nous qui présentons une liste aux régionales de PACA voyons bien que nous réunissons aisément toutes les obédiences du courant national-populaire. Je crois que c’est ce qui va se passer demain.

De manière plus concrète, il se dit par exemple qu’une campagne de levée de fonds serait lancée en mai : le confirmez-vous ?

Ce que je crois savoir, c’est qu’Éric Zemmour déclarera sa campagne dès qu’il le pourra mais que c’est lui qui sera juge de l’opportunité. Pour ma part, je souhaite que ce soit le plus tôt possible, mais je comprends ses raisons. En tout cas, le travail que nous faisons, c’est pour que tout soit prêt le jour où il décidera de sauter officiellement le pas.

Lire aussi : Eric Zemmour : Un candidat par-delà les sondages et les augures

Y a-t-il des personnalités politiques, outre vous, qui se rapprochent de lui ?

Je suis toutes ses apparitions à la télévision et je vois le rayonnement qu’il a sur toutes les personnes qui viennent débattre avec lui. Il y a manifestement des gens qui, bien qu’ils ne soient pas de notre mouvance politique, peuvent apporter beaucoup au travail de salut public que nous menons.

Vous ne voulez pas donner de noms ?

De quel droit le ferais-je ? Qui a des yeux pour voir, qu’il voie. Et il y a des gens qui sont manifestement proches de nous mais que je serais capable de faire partir si je les citais (rires).

Est-ce que vous comprenez que beaucoup de Français qui aiment Zemmour comme polémiste et comme journaliste soient circonspects sur sa potentielle stature politique et sa capacité à parler à tous les Français ? Et comment pourrait-il y remédier ?

Je crois que le problème ne se pose pas comme ça. Je crois qu’aujourd’hui le Français moyen est écœuré du monde politique et ne veut plus en entendre parler. Et je pressens ainsi qu’aux régionales il y aura un taux d’abstention colossal. En conséquence, je pense que l’électorat d’Éric Zemmour, c’est l’ensemble de ces gens qui s’abstiennent, ce qui représente 70 à 80% du corps électoral pour les régionales. Ils vont être intéressés par Éric justement parce qu’il n’est pas issu des partis qui tous unanimement et avec un brio extraordinaire ont trahi les intérêts des Français et les engagements qu’ils avaient pris. C’est ça qui fera la richesse de la campagne d’Éric : il n’est pas issu du sérail politique, il est connu médiatiquement, son discours est limpide et surtout magnifique de spontanéité et de vérité. Là où l’on sent chez les autres des artifices de langage, on sent qu’il est emporté par son cœur.

On sait que vous n’êtes pas spécialement un ami de Marine Le Pen, mais cela implique-t-il de dire qu’elle aurait trahi, notamment sur les questions d’immigration ? Et qu’apporterait Éric Zemmour sur ce type de questions ?

Je tiens à préciser que je n’ai pas de haine contre Marine Le Pen, aucunement. D’une certaine façon, je la plains, parce qu’elle n’est pas à sa place et quand on n’est pas à sa place, forcément on ne travaille pas avec plaisir. Mais soyons clairs : le souci de Marine, c’est d’amener progressivement son électorat jusqu’au prêt-à-penser de l’établissement politique ; à l’inverse, Éric amène toute sa radicalité sur l’ensemble des problèmes fondamentaux.

Je crois que la vocation d’Éric Zemmour est de faire l’union de tous et les Français sont déjà tous unis dans l’abstention.

Et au lieu d’être un dilettante de peu de qualité comme toutes les Marine, c’est un professionnel qui travaille ses dossiers, les connaît et apporte ses réponses personnelles qui sont de bon sens. Ce que ne font pas les autres. La différence est là : Éric se régale en travaillant et le fait avec tout son cœur. C’est ça que les gens sentent.

Quels pourraient être les grands axes de sa campagne ?

Il le dit lui-même : le grand problème, c’est l’immigration-invasion. Il faut aimer la France ou la quitter. Si l’on aime la France, les Français et la civilisation européenne, on peut avoir sa place ici. Si l’on n’aime pas ce pays, il faut le quitter, c’est sûr.

Peut-on penser que sa candidature ferait une union des droites, ou serait-ce une division supplémentaire ?

Je crois que la vocation d’Éric Zemmour est de faire l’union de tous et les Français sont déjà tous unis dans l’abstention. En fin de compte, ceux qui votent encore ne le font plus que par habitude ou par amitié fraternelle.

Mais cette campagne se fera-t-elle sous le signe de la droite ?

Non, je ne crois pas que ce soit son souci. Il est vrai que quand on est de droite, on est quelqu’un de bon sens et que le bon sens est capable de réunir beaucoup de monde. Mais, par exemple, dans mon équipe, j’ai toujours eu beaucoup de gens qui venaient du parti socialiste ou du parti communiste et qui une fois qu’ils travaillaient avec moi se sentaient parfaitement à l’aise. C’est cela, notre philosophie.

Lire aussi : Marine Le Pen : « J’en appelle à l’union sacrée » 2/2

Mais si l’on imagine qu’Éric Zemmour se présente, et qu’il gagne, ne va-t-il pas se retrouver dans une situation équivalente à celle de Macron, c’est-à-dire élu sur son nom mais sans disposer de cadres locaux, et que ça produirait à la fin la même chose qu’En Marche ?

Je crois que le problème d’Éric Zemmour, une fois qu’il sera devenu président, ne sera pas de manquer de bras ou de têtes, mais de trier dans l’excès numérique de gens de qualité qui l’auront rejoint.

Concrètement, qui sont ces gens ?

Beaucoup de gens nous rejoignent et prennent des responsabilités mais ce ne sont pas des personnes forcément connues jusque là : des compétences se révèlent et c’est l’espoir de la France, qu’un monde nouveau se lève contre le monde ancien qui a trahi.

Vous voyez, vous parlez comme En Marche…

(rires) Sauf qu’eux étaient réellement le monde ancien, c’est-à-dire l’établissement et la grande finance. Nous, ce que nous cherchons, c’est le peuple.

En parlant de grande finance, Éric Zemmour, s’il se présente, aura lui aussi besoin de soutiens, notamment financiers ?

On verra. Là où il y a une volonté, il y a un chemin. Et le chemin, on le trace jour après jour. L’inquiétude, c’est le désespoir : il faut rendre l’espoir aux Français qui sont désespérés et aujourd’hui pour porter cet espoir, je ne vois qu’Éric Zemmour.

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dimanche, 25 avril 2021

Zemmour 2022 : une immense affiche fait son apparition dans les rues d’Aix-en-Provence

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Source Valeurs actuelles cliquez ici

Eric Zemmour, candidat à l’élection présidentielle en 2022 ? Si le journaliste star de CNews ne s’est jamais avancé sur le sujet, certains de ses soutiens semblent particulièrement déterminés à faire exister l’hypothèse de sa candidature. A Aix-en-Provence, ce samedi 24 avril, une immense affiche a ainsi été déployée sur la façade d’un échafaudage aixois. Haute de plusieurs mètres, elle figure le polémiste surmonté d’un large « 2022 », et encadré par un drapeau français. Une sorte de proto-affiche présidentielle, accompagnée d’un lien vers une pétition rassemblant les fans du journaliste (www.jesignepourzemmour.fr). Lancée en mars dernier par Jacques Bompard, l’historique maire d’Orange, la pétition a pour objet « d’inciter, de conforter, Éric Zemmour dans ses prises de position », comme son créateur l’a récemment expliqué au magazine L’Incorrect.

« Génération Z »

Si Jacques Bompard fait office de figure historique de la droite française, Eric Zemmour peut également compter sur une importante partie de la jeunesse. Depuis plusieurs semaines, de nombreux comptes « fans » du journaliste se sont ainsi créés sur les réseaux sociaux, rassemblant plusieurs dizaines de milliers d’amateurs. C’est l’un d’entre eux, le compte « Génération Z », qui semble être à l’origine de l’affiche, et qui a partagé une photo sur ses réseaux sociaux. Une photo sur laquelle on aperçoit, d’ailleurs, de nombreux tracts faisant la promotion de la pétition. Selon les informations de Boulevard Voltaire, une quinzaine de militants se serraient par ailleurs rassemblés à Aix, afin de distribuer ces tracts. Contacté, l’entourage d’Eric Zemmour affirme ne pas avoir été informé de l’opération, mais estime « sympathique et très révélateur de voir des citoyens qui manifestent spontanément leur soutien à Eric Zemmour ». Zemmour 2022, la campagne qui n’a pas lieu, vraiment ?

00:22 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 23 avril 2021

Éric Zemmour vers une candidature ? Deux signes de sa part qui ne trompent pas

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Frédéric Sirgant Boulevard Voltaire cliquez ici

La question de la candidature d’Éric Zemmour qui agitait la droite, il y a quelques semaines, semblait oubliée depuis que les sondages ne cessent de présenter Marine Le Pen comme l’indépassable horizon de la droite pour 2022. Même la fondation Jean-Jaurès l’affirme : elle pourrait être élue si, et si, et si.

Mais ne voilà-t-il pas qu’Éric Zemmour vient d’envoyer, coup sur coup, deux signes que ses partisans interpréteront comme des cartes postales en vue d’une éventuelle candidature.

D’abord, lui qui se cantonnait à sa chaire de CNews et qui était assez distant des réseaux sociaux vient d’ouvrir plusieurs comptes à son nom. Selon Valeurs actuelles, « Éric Zemmour débarque et cartonne sur les réseaux sociaux. Pour attirer la jeunesse, l’éditorialiste vient de se lancer sur différentes plateformes. » Les RS en question ? Instagram, Facebook, TikTok ainsi qu’une chaîne Telegram qui « sont venus accompagner le compte Twitter de l’éditorialiste, déjà suivi par plus de 127.000 personnes ». Et ce nouveau pas vers un élargissement de son audience médiatique et populaire s’est accompagné du dévoilement d’une « signature » : il se met à « signer ses tweets avec les initiales “E.Z.”, comme au début du mois d’avril, quand il souhaite une joyeuse fête de Pâques à ses followers ». EZ versus EM ?

Mais il y a un autre signe plus fort, car plus profond et plus personnel. Dans sa dernière chronique du FigaroVox, publiée mercredi soir, il conclut sa recension du livre de Christophe Dickès sur Bainville par le testament angoissé du vieil historien se reprochant de n’avoir pas assez agi alors qu’il avait tout prédit sur les périls des années 30. Une sorte de miroir tendu à Éric Zemmour un siècle après et une chronique en forme d’introspection :

« Son fils, Hervé, a raconté à Christophe Dickès le désespoir de ses dernières années : “Tout ce que j’ai fait est stérile…” Il regrette de ne pas avoir participé à la vie politique de manière plus active. De ne pas avoir abandonné son métier de journaliste. Il rumine sans apitoiement sur soi : “Pourquoi si bien prévoir et pouvoir si médiocrement ? J’ai toujours eu le tort de ne pas viser assez haut. Excès de fausse modestie, fausse fierté ! Méfiance exagérée de soi même, sentiment d’impuissance”. »

C’est tout son dilemme qu’Éric Zemmour décrit ici. Le parallèle n’a rien d’excessif et il est, somme toute, assez juste. Il relevait aussi, dans sa chronique, cette sentence de Bainville sur la politique française des années 30 : « Ce qui est dangereux et haïssable, c’est le simulacre de l’action. » Là encore, nos dirigeants dépassés ressemblent à ceux de la IIIe République finissante.

Au moment où un Président lance avec légèreté et en anglais qu’il faut « déconstruire notre Histoire » et reste en même temps sans réponse devant une femme voilée s’inquiétant que son enfant ne connaisse pas le prénom Pierre, comment Éric Zemmour, qui a parfaitement diagnostiqué le mal français depuis vingt ans, et précisément sur cette question des prénoms et de l’assimilation, ne ressentirait-il pas le puissant appel de l’action ?

Alors, le prochain débat d’Éric Zemmour ? Face à Emmanuel Macron ? Mais pas sur CNews. Et en mai 2022.

01:02 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 13 avril 2021

Eric Zemmour candidat à la présidentielle : vers le renouveau de la droite ?

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Didier Beauregard Polémia cliquez ici

Eric Zemmour sera-t-il candidat à l’élection présidentielle de 2022 ? L’hypothèse semble probable selon Didier Beauregard qui, dans cet article très intéressant, défend l’idée que cette candidature pourrait bien marquer le début d’une nouvelle histoire pour la droite française. Et, pourquoi pas, la fin du déclin de la France ?

Polémia

La modération de la droite bourgeoise conservatrice

La perspective d’une candidature Zemmour en 2022 semble bien avancée et marquera, une fois confirmée, une étape décisive dans le processus de recomposition du paysage politique français. Il ne fait peu de doute que la rentrée en lice présidentielle du journaliste vedette, provoquera un électrochoc à droite. Un électrochoc qui finira d’atomiser une droite « classique », dont l’interminable agonie retarde ou bloque les évolutions politiques structurelles du pays qui devrait se repositionner franchement à droite.

Le principal enjeu sociologique de ce scénario est une clé essentielle du jeu politique national des dernières décennies, nous l’avons régulièrement abordé dans les colonnes de Polémia ; c’est celui du positionnement idéologique de la bourgeoisie conservatrice qui s’est figée dans une posture de modération de classe qui la pousse à rejeter tout positionnement politique jugé « extrémiste », c’est-à-dire « populiste ». L’enjeu n’est pas vraiment une question d’idées mais de style. La question est simple : Zemmour, par sa culture et sa virtuosité intellectuelle, peut-il faire basculer le vote bourgeois conservateur d’un vote « modéré » vers un vote jugé plus radical ? De la même manière qu’une part significative de la bourgeoisie de gauche est passée du PS à Macron en 2017, déclenchant, du même coup, un processus de recomposition politique par le centre gauche, en achevant le PS. Aujourd’hui, de l’extrême gauche aux écolos, toutes tendances confondues, la gauche peine à mobiliser 30% de l’électorat et ne dispose pas de perspective crédible d’unité pour pouvoir ambitionner une place de deuxième tour présidentiel.

Une nouvelle donne sociale et politique

Alors que la droite LR, sous la houlette de personnages de faible envergure, prépare son ralliement au centre macronien en vue du duel annoncé Macron/Le Pen, on peut logiquement penser qu’une candidature Zemmour viendrait la mettre sérieusement à mal. Il ne fait aucun doute qu’Eric Zemmour bénéficie d’une forte audience auprès de la droite conservatrice, et l’on peut, notamment, facilement imaginer que les gros bataillons qui ont formé, en son temps, La Manif pour tous, pourraient largement se rallier à une candidature Zemmour alors qu’ils se sont toujours tenus à distance du vote FN. Les agressives postures « progressistes » de Macron et ses dérapages narcissiques ont réussi à choquer le bon sens bourgeois, comme son arrogance de caste a heurté le sentiment populaire, bien souvent. Par ailleurs, et surtout, la crise sociale qui accompagne la crise sanitaire modifie la donne politique. Toute une partie des classes moyennes des services qui, jusque- là, se sentait à peu près épargnée par les mutations de l’économie mondialisée et digitalisée, se retrouve désormais dans des situations de grande instabilité, propices à un vote plus contestataire. Enfin, il n’est pas anodin de rappeler que la force de frappe médiatique d’Eric Zemmour, centrée autour son émission quotidienne sur CNews, implique le soutien aussi ferme que discret de Vincent Bolloré, dont les réseaux d’influence sont puissants dans le monde patronal. Un soutien qui a toujours cruellement fait défaut à la légitimité politique du FN.

Crédité, en l’état, de 13% des voix par les sondages, Zemmour peut jouer le rôle de la boule dans un jeu de quilles ! Si sa candidature se révèle capable d’atomiser la droite « classique » – ce que nous pensons - en trois morceaux ; les zemmouristes, les ralliés macronistes dès le 1er tour, et les « Bertrandistes » (ou tout autre personnage, Edouard Philippe y compris), c’est alors une nouvelle histoire de la droite française qui pourrait commencer par la mise à bas de la barrière infranchissable entre la droite bourgeoise et la droite populaire. Paradoxalement, Marine Le Pen qui devrait, à priori, être la première victime d’une candidature Zemmour, pourrait bénéficier d’une nouvelle dynamique sur les décombres d’une droite décomposée, permettant, enfin, de mettre en équivalence la sociologie politique française, majoritairement à droite, et sa représentation politique. Un scénario optimiste certes, mais qui n’est ni absurde, ni irréaliste et pour une fois qu’une voie se dessine pour échapper à l’effondrement politique que nous vivons depuis tant d’années, ne nous interdisons pas d’espérer !

16:16 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 08 mars 2021

Jacques Bompard, maire d'Orange, lance un appel en faveur de la candidature d'Eric Zemmour à la présidentielle de 2022

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Depuis quelques semaines, tout le monde en parle. Un peu partout en France les appels à sa candidature à l'élection présidentielle se multiplient. Les premiers sondages le mettent largement en dessus de la barre des 10% ce qui, pour un candidat non-déclaré, est encourageant. La seule inconnue : sa véritable volonté... De qui s'agit-il ? D'Eric Zemmour bien évidemment.

Il faut dire que depuis un an on assiste à une montée en flèche du phénomène. Sur C-News, tous les soirs, il pulvérise les records d'audiences. Ses livres font un tabac et ses arguments sont de plus en plus repris dans les médias. A tel point que, petit à petit, il s'est imposé comme étant un recours crédible pour la droite de conviction. Intelligent, cultivé, doté de solides convictions nationales et identitaires et bénéficiant d'une notoriété inégalée, Eric Zemmour rassemble toutes les qualités pour incarner l'espoir aux yeux de ceux qui veulent une véritable rupture avec le Système et que renaisse une France française dans une Europe européenne.

On ne sait pas encore quelle sera sa décision mais cela n'empêche pas les soutiens éventuels de s'organiser. Ainsi, à l'initiative de Jacques Bompard, maire d'Orange, une campagne de signatures vient d'être lancée en faveur de la candidature d'Eric Zemmour.

De plus en plus de patriotes pensent que, pour éviter les écueils de 2017, il serait temps de donner une nouvelle image et un nouveau projet à notre famille d'idées. Ce d'autant plus que nous n'avons plus vraiment beaucoup de temps devant nous. Visiblement, que cela plaise ou non, Zemmour semble être le mieux placé pour cela...

Roland Hélie

Les Amis d'Eric Zemmour cliquez là

Pour ceux qui veulent en savoir plus cliquez ici

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19:04 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 07 mars 2021

Un sondage donne Eric Zemmour à 17 % au premier tour : désillusion ou vrai coup de maître ?

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Frédéric Sirgant Boulevard Voltaire cliquez ici

Le verdict d’Alexandre Bertolini commentant, pour Valeurs actuelles, un sondage IFOP donnant Éric Zemmour à 17 % au premier tour de la présidentielle 2022 est sans appel : « le grand mirage ». L’hypothèse Zemmour, qui a pris une certaine consistance ces dernières semaines après l’enquête de L’Express, serait balayée par ce nouveau sondage. C’est peut-être aller vite en besogne et ce congé expéditif donné à Zemmour est aussi suspect que la rapidité avec laquelle on nous impose tel ou tel candidat ou tel duel de second tour.

Que dit ce sondage ? Que Zemmour recueillerait donc 17 % des voix, Emmanuel Macron 31 %, suivi par Xavier Bertrand (21 %), devant les candidats de gauche : Jean-Luc Mélenchon (12 %), Yannick Jadot (9 %) et Anne Hidalgo (8 %). Le politologue Jérôme Sainte-Marie, que l’on a connu plus nuancé, n’hésite pas : « C’est un sondage catastrophique pour lui. » Le raisonnement de l’IFOP est le suivant : « Dans cette configuration particulièrement favorable pour Éric Zemmour, celui-ci n’apparaît pas en mesure de se qualifier pour le second tour. En effet, en l’absence de Nicolas Dupont-Aignan et de Marine Le Pen, près de la moitié de ces deux électorats se réfugierait dans l’abstention ou le vote blanc – le polémiste ne parvenant à convaincre que la moitié (48 %) des électeurs Le Pen qui resteraient “dans le jeu”. La non-participation de toute une partie de ces électeurs aurait alors pour effet mécanique de gonfler le score d’Emmanuel Macron, dont l’électorat reste lui mobilisé. »

Raisonnement qui se tient. Sauf que…

Quelle étrange idée de tester Éric Zemmour seul, en excluant deux candidats déclarés… Il aurait été intéressant de voir la répartition des scores entre les trois. Cela aurait certainement privé aussi Marine Le Pen de second tour, mais nous ne connaîtrons pas ce score. D’ailleurs, plusieurs voix se sont étonnées de cet étrange sondage : « Il faut tester Zemmour en concurrence avec eux », a demandé le même Jérôme Sainte-Marie. Même son de cloche du côté des soutiens de Zemmour : une « plaisanterie » pour l’un, un sondage qui n’a « aucune signification », pour Paul-Marie Coûteaux.

Et puis il y a une autre façon de lire ce sondage : 17 % pour un coup d’essai sondagier dans une présidentielle à laquelle vous n’êtes pas candidat, c’est tout de même un coup de maître ! Jusqu’à maintenant, les enquêtes ne mesuraient que la notoriété ou l’envie ou le pronostic sur les chances d’Éric Zemmour. Là, il s’agit d’un sondage sur les intentions de vote, et Éric Zemmour se place d’emblée en troisième position, à 4 points de Xavier Bertrand. On a connu baptême du feu plus défavorable.

Par ailleurs, ce sondage donne des indications sur l’électorat « zemmourien » : il apparaît comme un vecteur de rassemblement possible pour des électorats séparés qu’il est indispensable de réunir pour pouvoir l’emporter. Ainsi, il attire autant les urbains que les ruraux (18-19 %), il récupère la moitié des électeurs de Marine Le Pen et de Nicolas Dupont-Aignan de 2017, 61 % des électeurs RN aux européennes de 2019, 30 % de l’électorat ouvrier, ce qui, pour un intellectuel, est remarquable, et tout de même 22 % des électeurs de François Fillon en 2017, un électorat plus âgé et plus conservateur. Zemmour, depuis cette position carrefour, dispose de marges de progression variées.

Quoi qu’en disent ceux qui ne voient pas d’un bon œil l’arrivée d’Éric Zemmour dans le jeu déjà fait de la prochaine présidentielle, ce sondage montre bien qu’il est devenu, pour les Français en quête d’alternance forte, un peu plus qu’un simple « éditorialiste à succès ».

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vendredi, 12 février 2021

Marine Le Pen - Gérald Darmanin : un coup pour rien ?

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Les premières réactions au débat de jeudi soir :

Jean-Marie Le Pen :

Thomas Joly, président du Parti de la France :

Face à un Gérald Darmanin assez arrogant, Marine Le Pen a été inodore et incolore, un vrai robinet d'eau tiède. Pas certain que cela convainc ceux qui attendent d'être libérés de la submersion migratoire afro-musulmane et de l'oligarchie cosmopolite.

11:57 Publié dans Présidentielle 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 08 février 2021

Présidentielle 2022 : Eric Zemmour prépare le terrain…

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Source Valeurs actuelles cliquez ici

Depuis plusieurs mois, son nom est régulièrement cité pour porter la droite à la Présidentielle de 2022. Journaliste au Figaro, Eric Zemmour se lancera-t-il en politique ? Selon les informations de L’Express, l’éditorialiste sonderait de plus en plus ses proches en leur posant la question suivante : « A ma place, que ferais-tu pour la présidentielle ? » Comme le précise L’Express, Eric Zemmour avait par ailleurs confié à un militant de la droite : « J'ai un projet, je vous en parlerai. » De son côté, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France, est convaincu que « Zemmour a une idée derrière la tête. » A l’occasion de nombreux échanges privés avec le journaliste du Figaro, le maire de Béziers, Robert Ménard, s’est réjoui de voir « Je ne l'ai jamais senti aussi près de franchir le pas qu'aujourd'hui », indique à L’Express Robert Ménard.

Rallier les déçus de LR et de RN

Pour rappel, le mercredi 20 janvier, sur le plateau de l’émission Zemmour et Naulleau, le journaliste Alain Duhamel avait déjà cité l'éditorialiste de Cnews comme prétendant possible à l’échéance de 2022. « Il est clair qu’il y a une fraction de la droite classique et une fraction, aussi, de l’extrême droite qui n’est pas satisfait du casting qui lui est proposé. Dans ces cas-là, on cherche ailleurs », avait souligné l’analyste politique. Comme le révélait Le Point en juin 2019, Éric Zemmour s'activerait en coulisses pour donner une base doctrinale à la droite, susceptible de rallier les déçus de LR et de RN, mais aussi d'attirer des électeurs de La France insoumise. A ses yeux, l'union des droites n'est désormais plus suffisante pour espérer l'emporter en 2022.

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