Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 03 juillet 2006

1976 : CHIRAC, PIEGE A REACS ; 2006 : SARKO, PIEGE A GOGOS !

Décidément, l’Histoire à tendance à nous resservir les plats. Et, à chaque fois, il y a des pigeons, y compris, hélas, chez nos amis, pour se laisser avoir. Ainsi, en 1976, lorsque Jacques Chirac lança en grandes pompes le RPR, bon nombre de militants nationalistes crurent, naïvement, que l’heure du grand parti de droite avait enfin sonné. Finie l’époque des groupuscules, certes sympathiques, mais à l’action stérile ; il était temps de faire « des coups » et de jouer enfin dans la cour des grands. En fait, on voit où tout cela a mené : une génération de cadres et de militants sacrifiée. Quant à Chirac, l’homme de « l’ouverture à droite », il s’avéra n’être qu’un piètre politicien à la petite semaine puis un président sans envergure que personne, surtout pas dans notre camp, ne regrettera une fois qu’il aura débarrassé le plancher de l’Elysée.

 

Mais, comme si cette expérience n’avait pas suffi, à nouveau certains se laissent bercer par les illusions sarkosystes. On croit rêver, et pourtant … Combien de Français pensent encore que Nicolas Sarkozy est un homme de droite capable de remettre de l’ordre chez nous ? Combien de Français s’imaginent que le même Nicolas Sarkozy est un patriote sincère qui mettrait l’intérêt de la nation au premier rang de ses préoccupations s’il venait à être élu ? Combien de Français prennent leurs désirs pour des réalités en voyant en Nicolas Sarkozy le rempart contre l’immigration sauvage ? Tous ces Français se trompent. L’exemple de Chirac devrait pourtant leur ouvrir les yeux.  L’ambitieux Sarkozy comme Chirac le repentant sont issus de la même école, celle de la compromission et de la trahison.

 

Hier, Chirac fut un formidable piège à réacs qui fonctionna parfaitement jusqu’au moment où un grand nombre de Français ouvrirent les yeux et prirent conscience de la supercherie. Ce fut la percée historique des nationaux au milieu des années 80.

 

Aujourd’hui, Sarko est un piège à gogos car l’erreur, lorsqu’elle se répète, n’est plus pardonnable. Il faut dénoncer sans cesse cette nouvelle manipulation de l’opinion qui consiste à faire passer Sarkozy pour ce qu’il n’est pas.

 

La seule réponse à cette imposture sera le dynamisme de la campagne que le camp national mènera dans les mois qui viennent. Il ne faut plus laisser les autres parler à notre place. Les nationaux, les nationalistes, les identitaires, les patriotes doivent agir dans le même sens. Tout est une question de volonté… partagée.

Roland Hélie 

14:20 Publié dans Editoriaux | Tags : droite nationale, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.