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dimanche, 11 janvier 2009

Le 1er Conseil national de la Nouvelle Droite Populaire s'est réuni samedi à Paris...

P1010570.JPGSamedi 10 janvier, s’est réuni à Paris le 1er Conseil national de la Nouvelle Droite Populaire.

 

Dans la perspective des élections européennes de juin prochain, le Conseil national de la NDP confirme son soutien apporté à la liste de Carl Lang dans la circonscription Nord Ouest.

 

Fidèle à sa vocation de contribuer à un vaste rassemblement des forces nationales, régionalistes et identitaires, la NDP suit avec intérêt toutes les initiatives qui vont dans ce sens.

 

Consciente des graves menaces qui pèsent sur la France et sur notre civilisation européenne, la NDP met au premier plan de ses préoccupations la lutte contre l’islamisation de notre continent. Dans cet esprit, elle entend multiplier les contacts avec les autres organisations qui, en France et en Europe, mènent le même combat. C’est ainsi que Robert Spieler, son délégué général, participera dimanche prochain à Cologne (Allemagne), en compagnie de représentants du Vlaams belang, à une réunion du mouvement Pro Köln opposé à la construction de la plus grande mosquée d’Europe dans cette ville.

 

Sept mois après sa création, la NDP se félicite des premiers résultats enregistrés. Elle est devenue aujourd’hui une composante reconnue du mouvement national et identitaire. Implantée dans six régions, elle se fixe comme objectif, d’ici son prochain Conseil national prévu au mois de juin prochain, d’être présente dans la majorité des départements. A cet effet, elle lance cette semaine une campagne nationale d’adhésions.

 

 

Voici le texte du discours d'orientations prononcé par Robert Spieler, Délégué général de la NDP :

 

L277xH400_spieler-7592e.jpgLa Nouvelle Droite Populaire, qui réunit ce samedi 10 janvier son 1er Conseil national, s’engage dans une démarche de rassemblement de la famille nationale, régionaliste et identitaire, avec la ferme volonté de dépasser des clivages qui n’ont plus lieu d’exister, vue la situation dramatique de la France et de l’Europe.

 

Espérance et Résistance !

 

Jamais le danger n’a été aussi grand. L’invasion que nous subissons menace les fondements mêmes de notre civilisation. Cette invasion mortelle doit être combattue, vaincue et les responsables de cette forfaiture doivent être désignés et condamnés.

 

Qui sont les responsables ?

 

Les immigrés ne sont pas responsables de cette situation. Serions-nous à leur place, nous ferions de même. Les responsabilités sont à chercher dans la logique libérale du profit à tout prix ayant entraîné, dans les années 1970, l’importation de populations non européennes supposées être malléables et corvéables à merci. Le capitalisme mondialiste, forcément mondialiste et cosmopolite, s’écroule aujourd’hui sous les coups de butoir de sa folie mégalomaniaque.

 

Si le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu et la recherche effrénée du profit rendent totalement fous. « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ». Les Grecs anciens avaient déjà désigné la folle démesure de ceux qui veulent, pour leur malheur, se mesurer aux dieux par le terme ubris.

 

Les dirigeants politiques, de droite ou de gauche, et davantage de « droite » au demeurant, portent une responsabilité majeure dans cette situation. Chirac et Giscard ont imposé le regroupement familial, transformant une immigration de travail en une immigration de peuplement. Je le dis très calmement : ils sont, eux et leurs clones, des traîtres à leur Patrie, des traîtres à leur Peuple.

 

Paul Valéry disait : « Rome n’est pas morte de sa belle mort, mais a été assassinée ». Rome est morte le jour où la citoyenneté romaine fut accordée à ceux qui n’étaient pas Romains. Aujourd’hui, de puissants lobbies de gauche, relayés par de misérables vermisseaux de « droite », tout à leurs génuflexions devant la religion des Droits de l’Homme et de la « République », ont imposé leur pensée unique. Nous vivons dans une dictature soft où les combattants nationaux et identitaires sont persécutés, où des lois liberticides interdisent l’expression de la vérité, où des amendes considérables remplacent les bûchers et les gibets.

  

Alors, que faire ?

 

Sur le plan politique, je prône un refus absolu de toute collaboration avec le Système. Nous n’avons pas à considérer que « la droite », c’est mieux que la gauche. Je pense même que c’est pire. Après tout, la gauche fait son boulot et développe ses thèses naturelles. La « droite », quant à elle, se comporte comme le faisait dans l’ancienne D.D.R. un pseudo parti libéral, allié en fait des communistes, qui servait d’attrape-gogos. Je ne peux m’empêcher de penser à Bazaine quand je songe à cette « droite » et au livre de Galtier–Boissière, le fondateur du Crapouillot, De la trahison chez les Maréchaux.

 

Sur le plan idéologique, la défense intransigeante de nos identités provinciales, française et européenne est une ardente nécessité. Peu importe que certains se reconnaissent en priorité dans la petite patrie régionale, dans la Nation française ou dans l’espérance européenne. Ces trois sentiments d’appartenance ne sont nullement contradictoires, mais se complètent. Bien sûr, autant nous refusons le jacobinisme français, autant nous rejetons un centralisme européen piloté par les nains de Bruxelles. Nous exigeons le respect de toutes nos identités !

 

La défense de nos identités passe, qu’on le veuille ou non, par l’émergence d’une Europe de la puissance libérée de la sujétion à l’Empire américain décadent et capable de résister à l’émergence des puissances asiatiques et à l’islamisation de notre continent : une Europe militaire, diplomatique et économique, avec comme partenaire la Russie.

 

Le libéralisme mondialiste entraîne l’Europe vers la ruine. Nous prônons la création d’un espace économique européen aux frontières protégées. Les Chinois n’achèteront plus d’Airbus ? Et alors ? Dès lors que les Européens achèteront européen.

 

Sur les plans organisationnels et comportementaux.

 

La culture du « Führerprinzip » a échoué. On en mesure aujourd’hui les conséquences désastreuses dans notre camp. Il est indispensable de se défaire de cette tentation récurrente chez certains et de s’engager dans une démarche collégiale où le dialogue, le respect de celui qui ne partage pas totalement nos convictions, mais qui fait partie de notre camp, doit remplacer le sectarisme, l’arrogance et l’invective.

 

J’ose le dire : je crois qu’il nous faut aussi pratiquer le pardon des offenses si nous voulons reconstruire demain le mouvement national et identitaire.

 

Construire, reconstruire.

 

Nous reconstruirons, certes, sur un champ de ruines. Mais peut-être fallait-il en passer par là afin que la renaissance fût possible. Cette renaissance passe par le nécessaire rassemblement de toutes les forces nationales, régionales et identitaires. Des milliers de cadres et de militants de valeur sont aujourd’hui perdus dans les ravines du découragement.

 

Je leur demande de reprendre espoir et de songer à ce que leurs aïeux diraient s’ils revenaient parmi nous : « qu’avez-vous fait de la France, qu’avez-vous fait de l’Europe ? » Pour leur mémoire, pour l’avenir de nos enfants, nous n’avons pas le droit de céder au désespoir.

 

Espérance et Résistance !

 

NDP Com. Conseil national 10 01 09.pdf 

NDP Orientations RS 10 01 09.pdf

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