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mardi, 20 janvier 2009

Le Doyen Pierre Maurer nous a quitté...

Le Professeur Pierre MAURER, né le 22 mai 1924 à Paris, fut Doyen de la Faculté de Médecine de Cochin-Port Royal en 1976.

 

Il s’est éteint paisiblement et sereinement dans la certitude de sa Foi et la justesse de ses convictions.

 

Engagé volontaire dans la Brigade Frankreich en août 1944 (quelques jours avant la Libération de Paris) et après une période de formation à l’Ausbildunglager de Sennheim, il prêta serment de fidélité à Adolf Hitler, avec l’aide de Dieu, comme l’atteste une photo figurant au-dessus du texte de ce serment dans l’ouvrage de Jean Mabire La Brigade Frankreich paru aux éditions Fayard.

 

Après de durs combats en Poméranie, où sa compagnie fut décimée, il est décoré de la E.K II pour bravoure. Il n’intégrera pas la Division Charlemagne et sera arrêté en 1945 et interné à Fresnes.

 

Le 26 mars 1979, il descend dans l’amphithéâtre de la Faculté de Cochin où se déroule une Assemblée Générale d’étudiants grévistes et déclenche une tempête médiatique en déclarant : «  J’ai été fasciste et je reste fasciste », qu’il confirmera le soir même devant les caméras de télévision et en précisant ses propos dans l’édition du 28/03/79 du journal Le Monde  :

 

« Je ne reviens absolument pas sur ce que j’ai dit hier. J’avais pris une option politique qui consistait à considérer d’abord que lorsqu’on a des idées il faut aller jusqu’au bout et se battre.

 

J’ai risqué ma peau. Je me suis engagé dans la Brigade Frankreich et je me suis battu sur le front russe dans l’armée allemande. A la Libération, j’ai été arrêté. J’ai passé un an et demi à la prison de Fresnes. J’étais un soldat, pas un tueur. Je n’ai appris les horreurs qu’en 1945 ; je ne suis pas partisan d’une idéologie de destruction ou de massacre des populations. Quand je dis que je suis raciste, je veux dire que je suis pour l’élite, pour le petit nombre. Il m’est totalement indifférent que les gens qui travaillent avec moi soient d’une certaine race, s’ils font leur travail. Les arabes, les juifs, les jaunes, je les soigne, je suis très gentil avec eux. D’ailleurs, si on me demande mon opinion sur les affaires du Proche-Orient, actuellement je suis totalement pour les Israéliens, parce qu’ils représentent ce que j’admire le plus : ce sont des hommes qui se battent et qui sont prêts à mourir pour leur cause. Pourquoi j’ai fait ces déclarations hier ? Parce qu’il y a trois ans, au moment de mon élection comme Doyen, des tracts ont circulé sur mon passé. Il vaut mieux que tout se sache clairement. J’ai fait pour cette faculté le maximum et si j’ai pu le faire, c’est grâce à mes idées ».

 

Dans une édition ultérieure du Monde (29 ou 30 mars), une tribune « Libres Opinions » du Professeur Merle d’Aubigné confirme la carrière exemplaire du Professeur Pierre Maurer et rend hommage à l’excellence de son enseignement ainsi qu’à ses talents exceptionnels d’organisateur au sein de la Faculté de Cochin.

 

Un éditorial de François Brigneau, paru dans Minute, décrit fort justement ce qui fut le parcours politique d’un homme de convictions qui, pour moi, fut un exemple.

 

Inutile de décrire ce que furent les suites de cette profession de foi, douloureuses durant les années suivantes, tant pour sa famille que pour ses proches mais pendant lesquelles JAMAIS il ne déclara que ce fut « une connerie ».

 

Ses amis lui furent un soutien précieux et qu’ils en soient ici remerciés.

 

Poursuivi par les chacals du « politiquement correct » et les hyènes du « devoir de mémoire », il fut acquitté par la Justice … à la stupeur générale !

 

Il consacra les 25 dernières années de sa vie à la cause des AAA en visitant régulièrement les hôpitaux et les prisons de la région parisienne afin d’aider les personnes désireuses de sortir du fléau de l’alcoolisme, sans compter et avec abnégation jusqu’à son dernier souffle.

 

Homme de Foi, il pratiquait la religion et s’intéressait en permanence à l’évolution de l’Eglise catholique en France et dans le monde, s’astreignant à des retraites dans divers couvents où il put trouver la sérénité.

 

« Quand était noire la nuit, quand la Nation était à l’agonie, tu as défié l’Histoire et dicté ta volonté au destin.

Hier, nous avons suivi tes pas ; aujourd’hui, nous reprenons la route et tu marches avec nous ! »

 

Que le soldat de Poméranie soit vivant dans notre esprit et que le flambeau de son combat nous éclaire dans la lutte contre le mondialisme !

 

Resquiat In Pace.

01:28 Publié dans Informations nationales | Tags : faculté de médecine, paris, europe, france | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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