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jeudi, 29 septembre 2011

Flash, c'est fini...

La disparition d'un journal d'opinion, surtout lorsque l'opinion de ce journal le range dans ce qu'il est convenu d'appeler notre famille d'idées, est toujours une triste nouvelle. Avec celle de Flash cette nouvelle est encore plus douloureuse car dans la rédaction de celui-ci nous comptions beaucoup d'amis.

Bien sûr, nous ne partagions pas, loin s'en faut, toutes les analyses et les prises de positions, parfois audacieuses, de ce journal qui tranchait singulièrement, tant par sa formule que sur le fond, dans le paysage médiatique national. La personnalité de Nicolas Gauthier, son sympathique directeur, n'y étant certainement pas étrangère. Néanmoins, Flash avait son mot à dire et il ne se priva pas de le dire.

Régulièrement, nous vous tenions informé de chacune de ses livraisons. Nous publions ici la lettre que Nicolas Gauthier vient d'adresser aux abonnés de Flash.

Roland Hélie

Cher ami,

C’est avec tristesse que je dois vous annoncer que nous sommes obligés d’arrêter Flash.

Voilà près de trois années que notre petite équipe se battait envers et contre tout. Malgré l’absence de locaux et des frais réduits au strict minimum, nous ne pouvions plus lutter…

Faute d’être arrivés à l’équilibre financier, nous n’avons aujourd’hui plus d’autre choix que de jeter l’éponge.

Flash était le dernier né de la presse d’opinion, qui entendait marcher sur les pas d’autres journaux libres : de L’Idiot International de Jean-Edern Hallier à Défense de l’Occident de Maurice Bardèche et autres publications dissidentes.

Toute l’équipe se joint à moi pour vous remercier de nous avoir soutenu dans cette aventure :

Topoline, l’analyste impitoyable des arnaques culturelles ; Christian Bouchet, notre “Tintin reporter”, toujours en voyage pour nous raconter ce que les grands médias nous cachent en matière de politique étrangère ; nos chroniqueurs politiques Alain de Benoist, de Philippe Randa, d’Arnaud Guyot-Jeannin, de Pierre Le Vigan et de tant d’autres. Et j’allais oublier l’essentiel : les stagiaires que nous avons formés, pour qu’ils prennent un jour la relève.

Alors, l’aventure s’arrêterait-elle maintenant ?

Non, pas forcément, bien au contraire…

Car notre petite équipe demeure plus soudée et combative que jamais.

En sa formule actuelle, Flash n’est plus viable. Mais, cher lecteur, je vous demande ne de pas désespérer, car Flash est actuellement en train de renaître sous d’autres formes. Sur Internet, que ce soit par écrit ou en vidéo. Ou même encore sur papier…

Au nom de toute la rédaction, je vous dis donc à bientôt.

Amicalement

PS : Je ferai le maximum pour que nos lecteurs se trouvant dans le besoin puissent être remboursés, à leur demande, au prorata de leur abonnement.

FLASH 10 rue Primatice 75013 Paris cliquez ici

07:41 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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