dimanche, 25 novembre 2012
Les intellectuels français au pays des Soviets droits de l’hommistes...
Marc Rousset
L’exposition « Intelligentsia. Entre France et Russie, archives inédites du XXe siècle » se tient du 28 novembre 2012 au 11 janvier 2013 à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, dans le cadre de l’année « France-Russie 2012 ». Cette exposition témoigne de la profusion des échanges littéraires entre la France et la Russie au siècle dernier, mais surtout de l’aveuglement et de la manipulation par une petite élite dont le rôle fut de brouiller les cartes sur les horreurs du communisme. On ne peut pas ne pas penser à ce qu’il en est aujourd’hui avec la pensée unique et les intellectuels droits de l’hommistes.
Les intellectuels français au pays réel des Soviets
André Gide, Romain Rolland, Henri Barbusse, André Breton, Jean Paul Sartre furent des militants de l’Union soviétique. En 1935, Romain Rolland et son épouse Maria Koudacheva se rendent en URSS à l’invitation du poète Maxime Gorki et sont reçus par Staline.
Henri Barbusse, admirateur de la révolution russe, fit plusieurs voyages en URSS, écrivit une biographie de Staline (1935) et décède à Moscou le 30 août 1935.
L’anti-fasciste André Gide finira cependant par ouvrir les yeux et reviendra en juin 1936, désillusionné avec ses compagnons d’un voyage en URSS. Au lieu de l’homme nouveau, il ne trouve que le totalitarisme. Il ira même jusqu’à écrire : « Que le peuple des travailleurs comprenne qu’il est dupé par les communistes, comme ceux-ci le sont aujourd’hui par Moscou ».
Le 27 janvier 1953, Elsa Triolet, épingle la médaille du Prix Staline au revers de la veste de l’écrivain Ilya Ehrenbourg sous le regard de son mari, Louis Aragon. Ce dernier avait déjà écrit « Hourra l’Oural » et un poème « Vive le Guépéou » en 1931 à la gloire du Guépéou, prédécesseur du KGB ! Ce poème confondant de niaiseries faisait l’apologie d’une organisation méga-criminelle, l’appareil de répression du parti bolchevique contre les peuples.
En 1955, année où Raymond Aron publie L’Opium des Intellectuels, le couple Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir est en URSS.
L’exposition retrace ce phénomène de sidération collective tout à fait comparable à l’inconscience, à l’avachissement, à l’abrutissement droit de l’hommiste et mondialiste que nous vivons aujourd’hui.
En 1949, David Rousset, ancien déporté, avait déjà adressé un appel dans Le Figaro littéraire aux survivants des camps nazis afin qu’ils enquêtent sur « le goulag stalinien ». Il fallut 1956, période de l’insurrection de Budapest, puis le printemps de Prague en 1968, et surtout la publication de L’Archipel du Goulag par Alexandre Soljenitsyne pour commencer à ébranler un peu les consciences. Vingt ans après l’effondrement du monde soviétique, les archives de cette exposition montrent l’aveuglement incroyable de ces intellectuels et la très difficile résistance de la poignée d’opposants dont Raymond Aron, face à la pensée dominante de l’époque tout à fait semblable à la pensée unique d’aujourd’hui !
La Vérité selon Jean-Jacques Rousseau
La gauche a déjà bel et bien perdu la bataille intellectuelle et culturelle. François Hollande et les socialistes, suite à 90% du vote immigré qui, comme pour Obama aux Etats-Unis, les a portés au pouvoir, ont de plus bénéficié d’un dernier effet d’hystérésis idéologique, d’un mensonge médiatique outrancier, irresponsable, irréaliste, délibéré pour les naïfs et les décérébrés. Mais nous vivons en France le dernier chant du cygne socialiste et droit de l’hommiste.
Il suffit de penser à tous ces intellectuels courageux qui osent braver les foudres des médias, exprimer une pensée sacrilège, en fait la Vérité que voit tous les jours l’homme de la rue. Nous songeons par exemple à Richard Millet, Renaud Camus, Guillaume Faye, Dominique Venner, à tous les pionniers de la Nouvelle Droite ! Le monopole commence à se fissurer, les doutes à s’exprimer ; les injures gratuites des adversaires du « Travail, de la Famille et de la Patrie » ne portent plus ! Debout les Hommes !
La Vérité philosophique, c’est Jean Jacques Rousseau lui même qui nous la donne, en soulignant l’opposition entre la citoyenneté et l’illusoire société générale du droit humain, dès l’ouverture de l’Emile, en 1762, avant même la révolution de 1789 : « Défiez vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres les devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux » (1). Jean Marie Le Pen, d’une façon beaucoup plus prosaïque, a pu dire que nous vivons dans un monde où nous voulons faire un cheval d’une chèvre née dans une écurie.
Ras le bol de Bernard Henri Levy et de sa clique droit de l’hommiste qui fait penser à celle de Jean-Paul Sartre, adorateur des Soviets, avec son aussi stupide que célèbre maxime : « Tout anti-communiste est un chien ! ».
Richard Millet, chantre de l’anti-droit de l’hommisme, n’est rien d’autre que le Raymond Aron de l’anti-communisme !
« Ne pas savoir dire non est le début de la servitude » écrivait Montaigne. « Combattu souvent, battu parfois, abattu jamais » a pu dire le héros vendéen François-Anathase Charette de la Contrie. La France, depuis les lois Pleven et Gayssot, est devenue le pays des Soviets droits de l’hommistes. Le Mur de Berlin est tombé le 9 Novembre 1989. Le « Mur de la honte droit de l’hommiste », le Mur déjà très fissuré des Traitres à la Nation française et de la civilisation européenne va lui aussi bientôt s’écrouler ! Les héros de Verdun ne seront pas morts pour rien !
(1) (1) Œuvres complètes de Jean Jacques Rousseau, Gallimard, Pléiade, Vol 4, pp428-429.
11:44 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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