dimanche, 27 janvier 2013
L’homme n’existe pas, il n’est pas socialiste !
Le billet de Patrick Parment
Si nous avons tout lieu de nous opposer franchement au libéralisme, on pensait n’avoir à affronter le socialisme, versus post-mitterrandienne, que sur le terrain de l’égalitarisme et de l’utopie socio-économique. Or, il appert que le socialisme dans sa version sociale-démocrate est autrement plus dangereux puisqu’il s’attaque désormais aux fondamentaux de notre civilisation à savoir qu’un enfant est le produit d’un principe incontournable de la biologie, l’alliance du mâle et de la femelle, ce que traduit notre code civil en un père et une mère. Or, ceci ne vaut pas pour le « genre »socialiste.
On se demande bien de quel besoin urgent répond une telle exigence, fort peu démocratique au demeurant, puisque 90% de la société française répond de ce schéma naturel. Et y est attachée à n’en pas douter. M. Hollande serait bien inspiré de faire un référendum sur le sujet avant de lancer notre société à l’aventure.
Par ailleurs, que des hommes et des femmes puissent voter une telle loi au motif qu’ils appartiennent au groupe socialiste est proprement surréaliste tant cette – future - loi inique dépasse largement le clivage droite-gauche. Cela ne fera que démontrer, une fois de plus, que la démocratie est bien l’ennemi du genre humain et donc le mal profond dont souffre nos sociétés depuis qu’elles se sont ouvertes à ce mode de gouvernement.
On retiendra que le socialisme dans sa facture hollandaise, n’a rien de socialiste mais ouvre bien la voie au libéralisme pur et dur en cassant les codes sociaux qui régissent nos sociétés européennes depuis toujours. Si l‘on voulait réduire l’individu à n’être qu’un simple consommateur, on ne s’y serait pas pris autrement.
Mais, il y a pire encore. M. Hollande est en train d’ouvrir le marché des ventres, réduisant l’individu à un simple produit marchand. Voici qui aurait conforté Jean Baudrillard dans ses analyses. A quand un rayon « procréation » dans les supermarchés ? On peut faire confiance à la grande distribution pour aller chercher dans le tiers-monde des mères porteuses afin de satisfaire le fameux « désir d’enfant » de toutes les tarlouzes qui veulent bien du « déchet » génétique mais surtout pas de la porteuse. M. Hollande ouvre-là d’autres perspectives au marché dont il subit cette loi dont il avait pourtant promis de nous libérer.
Demain on se réveillera donc avec cette bonne nouvelle : l’homme n’existe pas !
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