mardi, 07 avril 2015
Dans Rivarol de jeudi : un grand entretien explosif de Robert Spieler et Jérôme Bourbon avec Jean-Marie Le Pen
En avant-première sur Synthèse nationale. Quelques phrases-chocs parmi d’autres de Jean-Marie Le Pen dans cette interview :
1) A propos de la nouvelle affaire du détail et des réactions de la direction du FN :
« On n’est jamais trahi que par les siens »
« Je ne suis pas homme à changer d’avis ni à ramper »
« J’ai cessé de marcher à quatre pattes depuis l’âge de 18 mois. Je ne suis pas l’homo a plat ventrus. »
« Si l’on ne veut pas prendre de coups, mieux vaut rester ou rentrer chez soi, c’est plus sage. »
2) A propos du maintien définitif de sa candidature comme tête de liste du FN aux régionales en PACA :
« Je suis candidat tête de liste pour mettre à la porte les socialo-communistes »
« Je rappelle que j’ai fait aux dernières élections européennes, il y a moins d’un an, plus de 33 % des voix dans la région PACA. Je suis donc légitime pour conduire la liste du Front national dans cette région où, de surcroît, je suis conseiller régional et président du groupe FN depuis 1992 »
3) A propos de sa volonté d’être président de la région PACA et de succéder à Michel Vauzelle :
« Je suis candidat à la présidence de la région PACA par la logique des choses. »
4) A propos de la vision des dirigeants actuels du FN de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale :
« Les nouvelles générations qui n’ont pas connu la guerre sont plus perméables que les anciennes au discours médiatiquement dominant et à une vision manichéenne de l’histoire, comme le faisait déjà remarquer François Mitterrand à Georges-Marc Benamou : “Jeune homme, vous ne savez pas de quoi vous parler” ».
5) Sur Pétain et le pétainisme :
« Je n’ai jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître »
« L’on a été très sévère avec (Pétain) à la Libération »
« Je n’ai jamais considéré comme de mauvais Français ou des gens infréquentables ceux qui ont conservé de l’estime pour le Maréchal. Ils ont selon moi leur place au Front national comme l’ont les défenseurs de l’Algérie française, mais aussi les gaullistes, les anciens communistes et tous les patriotes qui ont la France au cœur. »
6) Sur l’influence selon lui détestable du chevènementisme au FN, allusion claire à Florian Philippot, numéro 2 du FN :
« Je crois que l’origine politique de certains actuels dirigeants du Front a plus d’importance que leur comportement personnel (NDLR : l’homosexualité). Je pense à l’influence nocive d’un homme que je trouve pour ma part tout à fait détestable : Jean-Pierre Chevènement. Il a les apparences d’un patriote alors qu’il est au fond un marxiste. L’influence chevènementiste, si elle continue de s’exercer, est nuisible. Cette tournure d’esprit m’est totalement étrangère. »
7) Sur le grand nombre et l’influence des homosexuels au sein du FN :
« Il y a en effet un assez grand nombre d’homosexuels au Front national. »
« Ils ont tendance à se regrouper, même s’ils se détestent les uns les autres. Ils forment une communauté. »
8) Sur « l’immigré » Manuel Valls :
« Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux »
« Valls est Français depuis trente ans, moi je suis Français depuis mille ans »
« Quel est l’attachement réel de Valls à la France ? Cet immigré a-t-il changé du tout au tout ? Qu’a-t-il apporté à notre pays ? »
9) Sur la République et la démocratie :
« Ils commencent à me gonfler tous avec la République ! »
« Je comprends tout à fait qu’on mette en cause la démocratie, qu’on la combatte »
10) Sur les “dérapages” de candidats du FN :
« Je n’ai pas retiré mon estime à Madame Leclère scandaleusement condamnée à neuf mois de prison ferme »
11) Sur la défense et la survie de la race blanche :
« Nous devons impérativement nous entendre avec la Russie pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc »
12) Sur la retraite à 60 ans proposée aujourd’hui par le FN :
« J’ai essayé d’expliquer à Marine Le Pen et à ses conseillers que c’était une erreur. C’est ridicule de demander la retraite à 60 ans alors que moi, à la tête du FN, pendant des décennies, je l’ai demandé à 65 ! »
« En politique on ne doit jamais sombrer dans la facilité ni faire de la démagogie. »
« Il ne faut pas tomber dans le ridicule de paraître défendre le système de retraite à 60 ans parce que même si l’on y apporte des amodiations (comme les 40 ans d’annuités), elles ne sont pas audibles politiquement. Pourquoi s’accrocher là-dessus ? Je leur ai dis : « Rectifiez le tir ». En vain pour le moment. »
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