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mardi, 19 janvier 2016

Les « Sages » de la Cour des Comptes et les économies nécessaires

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Dr Bernard Plouvier

La Cour des comptes de la République (elle existait déjà sous l’Ancien Régime, sous la forme d’une Chambre, dont les avis n’étaient guère plus suivis que ceux des membres de l’actuelle Cour par nos merveilleux politiciens) émet ponctuellement chaque année une très copieuse brochure, aussitôt épluchée par les journalistes économiques et politiques. La dénonciation des scandaleuses dépenses abusives et d’une manière générale de la gabegie dans la gestion de la chose publique font la joie et les délices des plumitifs satiriques.

En ce début d’année 2016, les « Sages » (c’est le surnom qu’on leur donne, probablement pour les dédommager de leur rage de ne jamais voir suivies d’effet leurs propositions) ont accouché d’une grande idée : il faut faire des économies sur le Budget de l’État et celui des caisses sociales ! Un esprit taquin pourrait rappeler que les « économies » sont l’un des plus beaux Leitmotive de la vie publique française depuis le XVIIIe siècle. Après tout, c’est au nom des économies nécessaires, de l’indispensable péréquation fiscale entre les différents Ordres de la société et de l’exigence de la Nation de voter le montant et la répartition de l’impôt, que l’on a lancé le mouvement de 1788 qui a dégénéré, comme chacun sait, l’été de 1789.

En cette glaciale mi-janvier – pour cause de « réchauffement climatique » -, nos « Sages » ont frappé très fort : s’il est une économie « urgemment urgente » à réaliser en France, c’est celle des allocations-chômage ! Effectivement, la dette de l’Unedic (ex-Assedic) dépasse les 27 milliards d’euros (avec une prévision d’environ 29, 4 milliards pour la fin de l’année… alors que nos prodiges Hollande & Valls ont promis une baisse spectaculaire du chômage pour cette année : messieurs les « sages », vous êtes de dangereux agents de subversion pré-électorale).

Or, n’y aurait-il pas, ô « Sages » et moins sages théoriciens et praticiens de l’organisation de la vie sociale, des économies plus urgentes et plus déontologiques, en un mot mieux orientées vers la nécessaire éthique dans la gestion du Bien commun et de la solidarité ?

1 – Le budget de fonctionnement de la très efficace direction de notre merveilleux État (Présidence de la République & ministères) coûte très exactement 3 fois plus que celui de l’État allemand voisin. Or la France est peuplée d’environ (car on ne sait plus très bien à quel niveau se monte l’immigration clandestine) 67 à 68 millions d’habitants et l’Allemagne était peuplée de 81,2 millions au début de l’année 2015 (soit, de nos jours, environ 82,3 millions, par l’afflux d’1,1 million d’immigrés-réfugiés, dont chacun a pu constater le comportement civique exemplaire). Un budget de fonctionnement du haut état-major civil français trois fois supérieur, pour une population inférieure de 22% : c’est sûr, on pourrait grignoter un peu, voire beaucoup, sur les dépenses de nos excellences et de leurs pléthoriques cabinets de conseillers et chargés de mission.

2 – Nos roitelets de la Chambre et du Sénat dépassent largement le chiffre de 900 individus (927 selon les sources officielles), alors qu’aux USA (peuplés 300 millions d’habitants, là aussi en évitant de trop se pencher sur l’immigration illégale), les Sénateurs et Représentants nationaux sont moins de 600 (535 selon les statistiques officielles)… et l’on ne compte même pas les sinécures régionales des merveilleux féodaux de notre République. En outre, nos élus touchent encore des indemnités s’ils ont été blackboulés après deux législatures ; enfin leurs retraites sont plus que généreuses. Là aussi, de substantielles économies pourraient être réalisées.

3 – L’on pourrait également rogner quelque peu, voire éliminer totalement (puisqu’aussi bien leurs salaires ne sont pas précisément des aumônes), les frais de représentation, de logement, de déplacement etc. de nos élus, de leurs innombrables collaborateurs et des hauts-fonctionnaires ? Pour une directrice de l’INA mouchée, combien pourrait-on épingler d’excellences, de barons et de petits princes « indélicats » dans le maniement des fonds publics de fonctionnement… et l’on n’évoque même pas le cas des excellences qui usent du Mobilier national comme d’une brocante à usage personnel. Il est effectivement plus simple de s’en prendre aux chômeurs.

4 – Sur cette dernière catégorie de (pauvres) personnes, il existe certes des économies à réaliser… et de cette même façon « urgemment urgente » que pour nos élus dorés. Comment se fait-il qu’il existe en France une allocation pour les immigrés clandestins en plus de l’entière gratuité des soins en cas de maladie ? Par définition, un clandestin n’existe pas pour l’état-civil… sauf dans notre beau pays !

Idem, nous offrons généreusement une retraite aux immigrés âgés qui n’ont jamais travaillé dans notre pays, donc jamais cotisé à une caisse de retraite française. Les allocations-chômage sont octroyées à tout immigré sans travail, qui est en outre dispensé de payer, par de très généreux et très nombreux mécanismes d’allocations et de couverture sociale, quoi que ce soit pour les soins, la fourniture d’eau, de gaz, d’électricité, voire de loyer… le tout sans jamais avoir cotisé à une caisse sociale française.

Nos brillants théoriciens et praticiens de la Chose publique pourraient en revenir aux « Fondamentaux » : les caisses sociales ont été conçues sur le principe de la mutualité. De ce fait, seuls ceux qui ont alimenté ces caisses par le produit de leur travail ont droit aux allocations tirées de ces caisses. On peut étendre ce bénéfice aux descendants des travailleurs, mais il est totalement illogique, inéquitable, voire absurde d’en faire profiter d’authentiques parasites.

De fait, lorsqu’un pays compte plus de 5 millions de chômeurs, soit environ 12% de sa population en âge de travailler, on ne voit pas trop l’intérêt d’importer de nouveaux chômeurs, ni même des travailleurs immigrés (qui prennent le travail des autochtones). Leur entrée dans le pays ne représente d’intérêt que pour l’accroissement de la consommation intérieure. On sait bien que, même si cette consommation est en partie parasitaire, tout bénéfice est bon à prendre pour la grande, la moyenne et la petite distributions. N’en déplaise à ces vendeurs, le retour à leur continent d’origine est la solution la plus économique pour notre pays et surtout pour notre Nation.

5 – Enfin, s’il est des économies substantielles à réaliser, c’est également dans le surcoût en matières d’assurances, pour rembourser les dégâts, perpétrés par les sauvageons de l’immigration extra-européenne de façon quotidienne et surtout lors de leurs fiestas et leurs émeutes raciales, ainsi que les assurances-vie des victimes des fous d’Allah. L’on pourrait aussi réaliser des économies du côté des forces du maintien de l’ordre, de l’organisation judiciaire et des prisons. Renvoyer dans leur continent d’origine tous les criminels issus de l’immigration extra-européenne (ipso facto dénaturalisés) et tous les délinquants, quel que soit leur âge, dès la première récidive (qui doit entraîner automatiquement la perte de la nationalité française), est une mesure à la fois économique et juste.

Il est temps de ramener nos « maîtres » à une plus saine conception de la gestion du Bien commun, notamment dans ses coûts de fonctionnement. En outre, il serait bon de ne plus confondre la solidarité avec l’assistanat, notamment vis-à-vis d’une immigration extra-européenne de plus en plus mal tolérée par la Nation autochtone, en raison de l’inconduite des fruits pourris de cette immigration, qu’il s’agisse de voyous, de trafiquants, de violeurs ou de djihadistes.

C’est sûr, il faut faire d’importantes économies, mais il en est de plus urgentes à réaliser que d’autres et selon le principe fondamental de la préférence nationale, une valeur trop oubliée de nos jours.

19:02 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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