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jeudi, 01 mars 2018

AFFAIRE JEANNE D’ARC : LA DROITE A ENCORE PERDU UNE BATAILLE !

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Julien Langella Vice-Président d'Academia christiana

Il y a plusieurs leçons à tirer de cette affaire Jeanne d’Arc.

Louis Aliot, numéro 2 du FN, a sauté sur l’occasion pour s’acheter une caution antiraciste à bas coût en brocardant les « identitaires » et « tous les haineux », au nom de « nos véritables valeurs »… et de Notre-Dame d’Afrique !

Or, Notre-Dame d’Afrique est une basilique achevée en 1872 à Alger pour soutenir l’effort de mission auprès des musulmans. Notre-Dame d’Afrique est aux pieds-noirs ce que Notre-Dame de la Garde, la Bonne Mère, est aux Marseillais. Ainsi, dans un raccourci très réducteur et contestable, Louis Aliot transforme un symbole spirituel et identitaire en emblème d’une coexistence multiculturelle fantasmée.

De surcroît, ce propos totalement déconnecté de la base militante est une tentative de dédiabolisation ratée. En effet, selon Jack Dion, directeur adjoint de Marianne : « Si Mathilde n’était pas catholique mais musulmane, elle serait jugée hors course par Louis Aliot […] Ainsi en va-t-il dès lors qu’on juge en fonction de la couleur de peau, de la religion et non en vertu de principes universels. » Pour les gardes rouges du politiquement correct, un homme de droite ne sera jamais assez antiraciste.
 
Autre leçon : il y a encore trop de prises de parole purement « réactives » et émotives dans notre camp. À la notable exception de Charlotte d’Ornellas (évoquant les « crispations sans doute légitimes » des Français), les défenseurs du choix de Mathilde ont allègrement mélangé, avec une rare violence, les « twittomanes compulsifs » et ceux, majoritaires, qui pensent que le moment pour donner le rôle de Jeanne d’Arc à une Métisse est extrêmement mal choisi. Les personnes qui, avec des accents particulièrement méprisants, n’ont eu que le mot « raciste » à la bouche n’ont tout simplement pas compris que beaucoup de Français, à force de se faire piétiner, n’ont plus la force de conserver leur sang-froid et de rester polis. Puisque la démocratie est un leurre, il ne reste plus qu’Internet, ou certains stades de foot, comme espace de liberté. Alors oui, il y a des Français grossiers et certainement xénophobes (de cette « aversion » xénophobe que le penseur catholique Jean Madiran considérait comme un signe de bonne santé mentale), mais que les donneurs de leçons de la bonne bourgeoisie catholique conservent leurs anathèmes pour nos adversaires et se mettent à évangéliser ce peuple qui n’a pas eu la chance de grandir dans des familles « bien comme il faut ».

Ainsi, la plus grande peur de la droite en 2018 n’est pas de manquer de charité à l’égard des plus faibles, de formation intellectuelle ou de courage, non, c’est d’être « raciste ». Bref, l’ennemi a bien verrouillé le débat, imposant les limites morales autorisées. En France, tout le monde se droitise, sauf la droite.

Certes, les Fêtes johanniques ne sont pas un « biopic ». Mais point d’hypocrisie : le rappel des événements de 1429 est bien au cœur de cette célébration avec une reconstitution du parcours de Jeanne d’Arc intra muros. Toute patrie est une famille, l’histoire de notre patrie est donc une histoire de famille. Il est donc légitime de souhaiter que notre libératrice, une brave fille de chez nous, soit incarnée par une jeune femme au visage de chez nous. Il est regrettable que Mathilde soit prise dans ce tourbillon, mais l’enjeu est beaucoup plus large : la France n’est-elle qu’une culture littéraire, une mémoire historique et une foi (auquel cas, un Gabonais catholique serait plus français que Baudelaire ou Dominique Venner), ou bien est-ce aussi une réalité vivante, c’est-à-dire un peuple avec un certain visage, celui de nos ancêtres gréco-gallo-romains qui s’est perpétué jusqu’à nos jours ? Si nous refusons cette réalité, alors notre vision de la France, désincarnée, n’est qu’un pâle décalque « de droite » du discours républicain réduisant notre pays à Marianne.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

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Cachez ce mâle que je ne saurais voir !

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Claude Bourrinet 

Les chiffres, quand ils sont pris dans une globalité qui arase les singularités, ce qui est le cas des statistiques, servent souvent à des fins propagandistes. La « découverte » qu'un tiers des femmes, les moins obèses (les goûts ayant évolué depuis la préhistoire) sont « victimes » de harcèlements sexuels dans le travail, visent, bien évidemment, à continuer la démolitions du mâle et de son prétendu pouvoir dans une société libérale qui cherche frénétiquement à s'éloigner des lois naturelles.

Car, au fond, dans ce qu'il est convenu d'appeler la « civilisation occidentale », dont les aspirations passent désormais par le truchement de la technoscience et de la marchandise, un lopin de jungle dans un univers bétonné, une errance de renard ou de sanglier dans une rue de mégalopole, semblent aussi incongrus qu'un poisson juché sur une bicyclette. L'être humain étant, somme toute, encore un animal, bien qu'on lui prédise des lendemains mutants, il semble en même temps normal et impensable qu'il se laisse aller à ses instincts ataviques dans un cadre, comme celui du travail, qui, par définition, a pour vocation de contredire la nature. De là le scandale.

Sans vouloir nier le phénomène, et même en s'étonnant qu'il ne soit pas plus large – mais il faut peut-être envisager l'hypothèse que certaines femmes, peut-être nombreuses, n'ont rien eu à dire d'être ainsi « harcelées », et y ont même trouvé leur compte - on notera qu'il n'est pas question, dans cette étude, des hommes harcelés par leurs vis-à-vis féminins, les premiers, par pur masochisme, sans doute, n'y voyant aucun inconvénient. Il faudra aussi nous expliquer comment draguer, à moins qu'on nous enjoigne de relire Platon, et de s'en prendre aux âmes, plutôt qu'aux corps. Mais on sait que l'homme n'est pas un philosophe né, et même qu'il est un misérable pécheur.

Toujours est-il que, face à cette exorbitante mise en relief des « dérives » sexuelles, dont l'objectif est de déconsidérer le mâle, donc la nature, les multiples violences, sociales, symboliques (le sexe est partout dans les médias, ainsi que les pulsions les plus crues), politiques, policières, judiciaires, et j'en passe, sont occultées, ou seulement évoquées de façon pudique, l'intérêt de les voiler étant probablement immense.

La vérité est que nous vivons dans un monde où les codes de conduite, les repères moraux, les contrôles familiaux, la décence élémentaire, comme aurait dit Orwell, ont éclaté sous l'action nihiliste de la marchandise, de l'exploitation capitaliste, de la pression libérale, et du dérèglement conséquent des mœurs. Face à ce vide, l'autorité, largement contrôlée par des lobbys minoritaires et variés, n'a plus que la violence des lois, et la peur qu'inspire la police, pour établir un ordre, qui risque bien d'être celui des cimetières, ou ce profond ennui mélancolique qui règne dans les quartiers puritains, le dimanche, où, du reste, se succèdent, le long des trottoirs, temples et sex shops.

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Mai 68 : Jack Marchal invité par Martial Bild

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Jan-Marie Le Pen invité de Soir 3

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LA TURQUIE, POSSIBLE DÉTONATEUR D’UNE CRISE PROCHAINE DE LA DETTE

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Marc Rousset

Les raisons à venir d’un krach financier sont malheureusement très nombreuses et pourraient concerner de nombreux pays. La Turquie, dont on ne parle jamais, pourrait bien être le canari dans la mine de l’explosion de la dette. Comme la France médiatique de Macron, la Turquie est censée bien se porter mais, en fait, son économie très fragile est au bord du gouffre.

Les entreprises turques sont trop endettées en dollars et la réaction du dirigeant autocratique Erdoğan face aux Kurdes, au coup d’État manqué de Fethullah Gülen avec la bénédiction des États-Unis, aggrave la situation. Suite à l’arrestation de 60.000 personnes, au licenciement de 150.000 autres, les intellectuels et les possédants, et non plus seulement les classes populaires, quittent aujourd’hui le pays.

La corruption est omniprésente ; le niveau de l’éducation baisse et les tribunaux sont ultra-politisés.

L’inflation est de 11,9 % en 2017, tandis que la livre turque, de 0,5 euro en 2011, n’en finit pas de s’effondrer à 0,22 euro en février 2018, ce qui renchérit la dette de 450 milliards de dollars aux créanciers étrangers, dont 276 milliards en euros et dollars. Les taux d’intérêt, en Turquie, sont passés de 6 %, en 2013, à 12 %, en 2018. Les taux américains ainsi qu’européens pour les dettes des entreprises libellées en devises étrangères sont, eux aussi, en augmentation rapide. 170 milliards de dollars doivent être remboursés en 2018. La dette extérieure, qui représentait 39 % du PIB en 2012, s’élève aujourd’hui à 58 % du PIB.

La bulle immobilière est en train d’exploser, avec une augmentation des faillites de 120 % dans le bâtiment et les travaux publics. Des constructions immobilières sont déjà à l’arrêt au milieu de tours gigantesques, de bureaux et de logements en surnombre. On sent la démesure avec le nouvel aéroport d’Istanbul, le plus grand du monde (200 millions de passagers), les appels d’offres pour un deuxième Bosphore, le « Grand Canal Istanbul », ainsi que pour le plus grand tunnel au monde « Eurasia » devant relier l’Europe et l’Asie avec un tunnel à trois voies superposées en étages.

La bulle boursière est aussi sur le point de crever, suite à la hausse des taux d’intérêt et à la fuite des capitaux. Depuis la tentative de coup d’État en 2016, les actions turques ont quasiment triplé.

Une menace de plusieurs milliards de dollars pour non-respect des scandaleuses sanctions imposées par les États-Unis pour commerce non autorisé avec l’Iran pèse sur les banques locales turques, alors qu’un banquier turc a déjà été reconnu coupable par un tribunal new-yorkais.

La Turquie, hors Union européenne et Suisse, est le 4e partenaire commercial de la France, ce qui pourrait avoir des conséquences, en cas de défaut turc, pour des ventes de missiles antiaériens, pour les 400 entreprises françaises implantées, dont Renault et Peugeot. BNP Paribas a déjà déprécié la valeur de sa filiale dans son bilan. Quant au flux des migrants afghans, syriens et irakiens, momentanément tari contre le versement d’une honteuse et stupide rançon annuelle, à Erdoğan, de trois milliards d’euros, alors que nos pères européens auraient déjà depuis longtemps envoyé des navires de guerre au large des côtes turques pour régler le problème, il pourrait reprendre !

Si Erdoğan devait mettre en place un contrôle des capitaux, l’impossibilité pour les investisseurs étrangers de vendre des obligations et des actions contre des devises fortes aurait pour effet de déclencher un krach financier.

La crise des liquidités en Turquie pourrait, alors, ressembler à celle de la Thaïlande en 1997 et à celle de la Russie en 1998, mais au-delà de la crise ponctuelle d’un pays, cela pourrait bien être, dans le contexte mondial actuel, l’étincelle imprévue qui met le feu aux poudres dans les pays émergents, en Europe, à Wall Street, Shanghai et Tokyo.

08:06 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Michel Golliard, un militant nous a quitté

csm_40_Michel_GOLLIARD_a115f1462b.jpgJean-Claude Rolinat

C’est avec tristesse que nous avons appris la disparition, à l’âge de 58 ans, de notre ami et camarade Michel Golliard.

Militant du FN-92 au début des années 1980, tout d’abord responsable des jeunes de cette structure, il participa à toutes les actions militantes de cette fédération, secondant activement Jean-Yves Le Gallou dans ses campagnes électorales à Colombes. Après la crise des années 1998/1999, il était resté fidèle au parti de Jean-Marie Le Pen, rejoignant le Parti de la France après la mainmise de Marine, sur le Front National. Toujours souriant, gentil et fidèle à ses idées, il était de toutes les manifestations jusqu’à ce que ses ennuis de santé l’éloignent de la politique active.

Nous garderons le souvenir d’une personne de qualité, disparue trop vite du monde des vivants. Adieu Michel, nous pensons à toi, en souvenir des heures magnifiques passées ensemble.

07:09 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |