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lundi, 10 septembre 2018

Assurer la préférence nationale et civilisationnelle

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Ligne Droite cliquez ici

Pour assurer la survie et l’avenir des communautés dans lesquelles nous sommes enracinés, Ligne droite estime nécessaire de mettre en œuvre le principe de préférence sans lequel aucun groupe, aucune communauté ne peut exister dans la durée. Elle préconise donc la préférence nationale, une mesure juridique qui pourrait assurer en France la priorité aux Français. Mais Ligne droite se prononce aussi pour la préférence civilisationnelle, une politique gouvernementale visant à favoriser toutes les composantes de notre civilisation, culturelle, religieuse, territoriale ou populaire.

Préférence ou discrimination

La préférence nationale est sans doute la mesure proposée en son temps par le Front national qui a été le plus critiquée et le plus diabolisée. Pour les penseurs du Système, la préférence n’est en effet qu’une discrimination et chacun sait que, pour le politiquement correct, il n’y a rien de pire. Car, selon eux, la discrimination est de même nature que le racisme. C’est donc le mal absolu.

Là réside le nœud des antagonismes politiques actuels. Car diaboliser toute discrimination, c’est rendre impossible l’existence des communautés. Une position somme toute logique de la part des penseurs du Système car détruire la nation par le refus de la préférence et l’acceptation de l’immigration est le préalable à la réalisation de leur projet d’un monde globalisé et unifié sans frontières ni souveraineté.

Pour la préférence nationale

En revanche, les défenseurs de nos identités, ceux qui sont attachés aux communautés d’enracinement, savent que celles-ci ne sont viables qu’avec le principe de préférence. Une communauté qui n’offrirait rien de plus à ses membres que ce qu’elle donnerait à ceux qui n’en font pas partie n’existerait tout simplement pas. Aussi une nation doit-elle naturellement appliquer la préférence nationale. Ce que faisait autrefois notre pays comme la plupart des nations du monde.

Ligne droite est donc favorable au rétablissement de la préférence nationale. Une disposition juridique qui devrait donner la priorité aux citoyens français pour l’emploi, le logement social et toute une série d’autres prestations.

Pour la préférence civilisationnelle

Mise en œuvre aujourd’hui, cette préférence nationale se trouverait cependant en partie privée de son efficacité par l’effet délétère du code de la nationalité. Ce dernier accorde en effet la citoyenneté de façon quasi automatique à de nombreux individus n’ayant en réalité rien de français, mais qui de ce fait bénéficieraient des avantages de la préférence nationale.

C’est pourquoi Ligne droite estime aujourd’hui nécessaire d’instaurer, à côté de la préférence nationale, une préférence de civilisation.

La volonté de favoriser notre civilisation

De même que la préférence nationale donne la priorité à la nation et à ses membres, la préférence civilisationnelle entend privilégier notre civilisation et tous ceux qui s‘y réfèrent, avec cette difficulté cependant qu’il n’existe pas de critère juridique déterminant l’appartenance à une civilisation. Aussi la préférence civilisationnelle doit-elle s’établir à un autre niveau que la préférence nationale. Elle ne peut pas être mise en place par une simple loi qui introduirait, comme pour la préférence nationale, une obligation juridique s’appliquant mécaniquement. La préférence civilisationnelle doit donc relever de la politique globale du gouvernement avec comme objectif de donner corps à notre civilisation dans la conscience des Français, dans la vie collective de notre pays et dans les initiatives de l’Union européenne. Concrètement, il s’agit donc d’une volonté politique de privilégier systématiquement la civilisation européenne dans toutes les décisions de l’État.

Notre civilisation privilégiée dans l’enseignement et la culture

Ainsi, notre civilisation doit être ouvertement privilégiée dans le monde de l’enseignement et de la culture. Les cours d’histoire notamment doivent porter d’abord sur la France et l’Europe et montrer la réalité de notre civilisation et sa spécificité par rapport aux autres. De même l’enseignement comme les manifestations culturelles devrait familiariser les Français avec les cultures de l’Europe, ses origines et ses traditions. À l’heure du monde multipolaire, la préférence civilisationnelle doit conduire à expliciter et à proclamer la réalité de notre civilisation européenne.

La priorité au christianisme en France et en Europe

Pour ce qui est de la dimension religieuse, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité au christianisme. L’État doit certes rester neutre en matière de religion, mais le christianisme n’a pas seulement en Europe une dimension religieuse. Il constitue aussi une importante composante de son identité. Pour avoir façonné les nations d’Europe pendant des siècles, le christianisme ne peut donc pas être mis sur le même plan que l’islam par exemple présent sur notre continent de façon marginale ou récente.

La préférence aux Européens en Europe

S’agissant de sa composante humaine, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité aux Européens en Europe. Il convient donc d’élargir la préférence nationale aux ressortissants des pays membres de l’Union européenne. Cette disposition n’est certes pas parfaite puisque dans de nombreux États la nationalité a été donnée comme en France à des individus qui n’adhèrent en rien au pays dont ils ont la carte d’identité. Ligne droite considère néanmoins cette mesure de préférence européenne globalement légitime et bénéfique.

La priorité à l’occupation européenne du sol européen

Pour ce qui est de l’aspect territorial, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité à l’occupation européenne du sol européen. Aussi l’immigration de peuplement que connaissent de nombreux pays est-elle à cet égard totalement illégitime. S’apparentant à une forme de colonisation à rebours, l’immigration doit être stoppée.

Un pôle de puissance pour la civilisation européenne

Ajoutons que la préférence civilisationnelle doit conduire à l’édification d’une nouvelle union entre les peuples du continent. Une union qui érige l’Europe en un pôle de puissance capable d’incarner, de défendre et de promouvoir notre commune civilisation.

Face aux menaces qui s’amoncellent sur les peuples européens, Ligne droite considère que la préférence nationale et la préférence civilisationnelle constituent deux outils stratégiques essentiels.

23:37 Publié dans Ligne Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DIMANCHE PROCHAIN, 16 SEPTEMBRE, THOMAS JOLY À LA 6e JOURNÉE RÉGIONALE DE SYNTHÈSE NATIONALE À NIEPPE PRÈS DE LILLE

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11:42 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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11:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réinfo, le magazine du Parti de la France

10:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CONTRE LE CONCERT DE MÉDINE AU BATACLAN, LA MOBILISATION AMPLIFIE DE JOUR EN JOUR...

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L'appel de Patrick Jardin à empêcher le crachat à la mémoire des victimes du Bataclan nous a bouleversés. Nous ne pouvions pas laisser ce père éploré crier dans le désert et se retrouver seul le 19 octobre au soir face à Médine, face aux 1500 spectateurs indifférents à la tragédie du 13 novembre 2015. 

Alors, les courriels et coups de fil ont été nombreux entre les responsables de 5 associations patriotes, CNRE, Ligue du Midi, Résistance républicaine, Riposte laïque et SIEL et nous avons décidé de lancer un appel patriote à soutenir la démarche de Patrick Jardin.

Le voici ci-dessous. Nous avons passé 48 heures assez folles à faire circuler notre projet de texte pour trouver les 100 patriotes qui le signeraient, qui en feraient la promotion et le feraient connaître de leur famille de pensée. Elles sont toutes représentées, sauf celles qui n'ont pas voulu répondre à l'appel.

Nous voulions que chaque Français puisse se reconnaître dans cette Union des Patriotes qui se lève pour empêcher l'inimaginable, Médine chantant devant les corps encore chauds des victimes de terroristes islamistes.

Au 19 octobre devant le Bataclan ! 

Pas de Médine au Bataclan, au nom du respect dû à nos morts

Le 13 novembre 2015, une série d’attentats islamistes causaient, dans différents points de Paris, la mort de 130 personnes, dont 89 d’entre elles seront exécutées, de manière barbare, au Bataclan. Des centaines d’autres resteront handicapées, et traumatisées à vie.

Presque trois ans plus tard, cette salle de spectacle, qui appartient au Groupe Lagardère, dont le Qatar est à présent le principal actionnaire, a osé proposer au rappeur islamiste Médine d’y tenir un spectacle, les 19 et 20 octobre prochains. Ce « chanteur » n’hésite pas à prôner ouvertement, sur des photos, le djihad, avec un sabre, appelle dans ses chansons, à crucifier les laïcards, se vante de « fêter les émeutes comme tu fêtes la Toussaint », avec des paroles ouvertement racistes et haineuses.

Cette insulte à la mémoire des victimes, à la souffrance de leur famille, cette provocation malsaine à l’encontre de la France et de ses morts innocents, ne paraît pas émouvoir notre gouvernement. Pourquoi pas des concerts de Médine à Nice, à l’Eglise de Saint-Etienne du Rouvray, à Magnanville, et partout où les coreligionnaires de Médine ont tué ? (...)

Les Français, durement touchés dans leur chair par une série d’attentats sanglants, et par de multiples agressions au camion, à la voiture, au couteau ou à la kalachnikov, ne peuvent accepter ce nouveau défi des islamistes, qui, à cette occasion, testent les capacités de résistance de notre nation.

Si les « Gaulois » acceptent cela, sans réagir, la France sera la risée du monde, et nos compatriotes devront accepter bien d’autres humiliations, par la suite. Ce nouveau défi est intolérable. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ce funeste scénario.

Au-delà de nos différences, nous appelons tous nos compatriotes à se rendre disponibles pour montrer, par leur présence massive devant le Bataclan, que la France n’est pas prête à se laisser humilier par Médine et ses complices islamistes, sur son propre sol.

Il en va de l’honneur des Français.

Tous devant le Bataclan, le 19 octobre, à 18 heures.

Patrick Jardin, père de Nathalie, assassinée au Bataclan, le 13 novembre 2015.

Henry Afonso, président de l'Union Gaulliste
Robert Albarèdes
, maire honoraire de Gréasque
Bernard Antony, président de l’Agrif et de Chrétiens Solidarité
Anne Bastide, Ligue du Midi, Femmes en colère
Thomas Bégué, responsable du Bar associatif le Menhir-Bordeaux
Caroline-Christa Bernard, adhérente d’une Association des Victimes du Bataclan
Martial Bild, directeur de la rédaction et des programmes de TV-Libertés
François Billot de Lochner, président de la Fondation de Service politique
Jean-Claude Blanchard, conseiller municipal FN de Saint-Nazaire, conseiller régional Pays-de-Loire
Hugues Bouchu, Président des Amis Franciliens de Synthèse Nationale
Paule Bouvard, militante de la Ligue du Midi et du Cercle des Citoyens Patriotes
Thierry Bouzard, musicologue
Gérard Boyadjian, cinéaste, acteur
Gérard Brazon, ancien conseiller municipal de Puteaux
Claude Brovelli, Ancien journaliste de la télévision française
Franck Buhler, Membre Fondateur du Mouvement pour la France, Président du Conseil Départemental de la Résistance 82
Renaud Camus, écrivain, président du CNRE
Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque
Erick Cavaglia Administrateur Ligue du Midi Gard
François Célier, pasteur et écrivain
Jean-François Cerisier, lieutenant-colonel en retraite
Jean-Louis Chollet, poète et architecte d’intérieur
Georges Clément, écrivain, président du Comité Trump
Jacques Clostermann, pilote de ligne
Christian Combaz, écrivain
Jean-Christophe Comet, fonctionnaire
Dan Corbet, trésorier de Résistance républicaine
Paul-Marie Coûteaux, écrivain
Gérard Couvert, Conseiller national Debout La France
Emmanuel Crenne, conseiller régional RN Occitanie
Hervé Cuesta, président d’une association d’Anciens Combattants
Jean-Michel Darqué, Ligue du Midi de Toulouse
Raphaël Delpard, Cinéaste et romancier
Charles Demassieux, écrivain
Alain De Peretti, président de Vigilance Halal
Henri Dubost, patron du Libre Journal de l'Identité à Radio Courtoisie
Ghislaine Dumesnil, conductrice de bus, présidente des Editions Riposte Laïque
Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon Beige
Serge Federbusch, Ancien élu de Paris
Pierre Fortin, responsable de Résistance républicaine du Var
François Galvaire, Président de la Meute-France
François Gaubert, général, conseiller régional RN en Occitanie
Jacques Ghédin, trésorier de Résistance républicaine
Philippe Gibelin, Président Nationalité-Citoyenneté-Identité
Jean-Cyrille Godefroy, éditeur
Jacques Guillemain, ancien officier de l’Armée de l’Air
Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale
Véronique Hervouet, écrivain,  psychanalyste, vice-présidente du Siel
Pascal Hilout, né Mohamed, Résistant à l’islamisation de la France
Fanny Idoux, ex-Truchelut, professeur de danse historique
Sébastien Jallamion, ancien policier
François Jay, Président du Siel Bordeaux
Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France
Jean Lafite, Chevalier de la Légion d’honneur, Commissaire colonel de l’Armée de l’Air en retraite
Bruno Lafourcade, auteur
Carl Lang, président du Parti de la France
Ronan Le Gall, porte-parole d’Adsav (Parti du peuple breton)
Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia
Nathalie Le Guen, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine, conseillère municipale de Bègles
Hubert Lemaire, auteur
Christian Le Scornec, ancien conseiller régional Ile-de-France
Dominique Lescure, Administrateur Bloc Identitaire
Les Brigandes, groupe musical
Yves Maillard, capitaine de vaisseau honoraire
René Marchand, journaliste, écrivain
Eric Martin, Nouvelles de France
Samuel Martin, rédacteur-en-chef du quotidien Présent
Marcel Meyer, membre du CNRE
Nicole Mina, Conseillère régional Rassemblement National
Minurne Résistance, site patriote
Francoise Monestier, journaliste, secrétaire générale de Polemia
Claire Navarro, Cercle algérianiste
Karim Ouchikh, président du Siel, conseiller régional Ile-de-France
Lucien Samir Oulahbib, auteur, enseignant, Président de resiliencetv.fr
Guy Pagès, prêtre
Caroline Parmentier, journaliste au quotidien Présent
Frédéric Pichon, avocat, vice-président du Siel
Gérard Pince, économiste, essayiste, président de la free world academy
Christian Piquemal, général, président du Cercle des Citoyens Patriotes
Guy Rolland, écrivain
Myriam Roques, Conseillère régionale RN Occitanie
Grégory Roose, fondateur du site d'information Adoxa
Olivier Roudier, Porte-Parole Ligue du Midi
Richard Roudier, président de la Ligue du Midi
Jean-Paul Saint-Marc, ancien syndicaliste enseignant
Albert Salon, ancien ambassadeur
Guy Sebag
, avocat à la retraite, président de Riposte Laïque
Farid Smahi, Président national des « Cercles Arabisme et Francité » Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Josyane Solari, conseillère municipale d’Aix-en-Provence
Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine
Jean Théron, vice-président de Résistance républicaine
Christian Vanneste, président du Rassemblement pour la France (RPF), député honoraire
Vincent Vauclin, Président Dissidence française
Joachim Veliocas, directeur du site islamisation.fr
Sybil Vergnes, présidente Entraide et Solidarité
Maurice Vidal, professeur de philosophie, auteur
Vincent Vidal, Président Siel Provence
Maryvonne Villard - Femmes en Colère
Jordi Vives, journaliste de réinformation
Anne Zelensky, féministe historique et laïque résistante.

09:55 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce ne sera pas un krach, mais un tsunami financier mondial

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Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

« Nous allons vivre une autre crise financière ; tous les gens intelligents la voient arriver », a pu déclarer Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump qui lui doit sa victoire. Depuis la chute de Lehman Brothers et le cataclysme de 2008, nous avons assisté à une mutation complète et ahurissante des banques centrales. L’initiateur, le pionnier de la folle politique monétaire d’assouplissement quantitatif a été la Banque du Japon, suivie par la Fed et ensuite la BCE.

Suite aux risques de défaut immédiat des États, de krach obligataire et boursier, les banques centrales se sont transformées en pompiers tout terrain pour éteindre les multiples incendies avec des moyens inédits « non conventionnels ». Une véritable fuite en avant en pratiquant la politique des taux zéro, de l’endettement supplémentaire pour régler le problème du surendettement, de la création monétaire laxiste pour procurer des liquidités aux banques et faire baisser les taux d’intérêt du marché obligataire. La Banque de France détient aujourd’hui 20 % de la dette publique française tandis que la Banque du Japon détient 41 % de la dette publique japonaise (250 % du PIB).

Les banques centrales sont aujourd’hui coincées d’une façon irréversible et ne peuvent plus revenir en arrière en diminuant la masse monétaire et en augmentant ou en laissant monter les taux d’intérêt sous peine de faillite des États, des entreprises zombies et d’écroulement des marchés obligataires et boursiers.

En fait, tout se passe comme si la Banque du Japon, la Fed et la BCE avaient décidé d’édifier ensemble une « Digue de Babel ». La réussite est en apparence totale puisque la digue tient et que les marchés sont au plus haut. En réalité, une masse d’eau énorme de dimension océanique continue inexorablement à s’accumuler et à monter de l’autre côté de la digue tandis que les inconscients au sec continuent à spéculer, à faire grève, à se vautrer dans l’hédonisme individualiste matérialiste et à se moquer même des Cassandre réalistes. Mais un jour, suite à la pression trop forte de l’eau, c’est-à-dire la perte subite de confiance, la « Digue de Babel » cédera et ce ne sera pas alors un vulgaire petit barrage de Malpasset, mais un tsunami océanique de dimension planétaire qui balaiera tout sur son passage et aura pour conséquence l’effondrement total du Système.

Les banques espagnoles sont un excellent exemple de la dangereuse interconnexion mondialiste des problèmes. Elles ont été sauvées jusqu’à ce jour, en fusionnant, avec une aide d’urgence de 100 milliards d’euros, sans avoir encore rien remboursé. Mais les banques espagnoles sont exposées à hauteur de 83,2 milliards d’euros en Turquie, soit davantage que les 75 milliards réunis de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni. Les crédits en devises étrangères, face à la baisse de la livre turque et à l’augmentation des taux d’intérêt, représentent 40 % de la dette de la Turquie.

En Argentine, les investissements espagnols s’élèvent à 28 milliards de dollars, soit un quart de l’investissement total étranger (les États-Unis seulement 10 milliards). L’Espagne, à elle seule, représente plus de 40 % du risque des dettes de l’Amérique latine (Argentine, Mexique, Brésil). Pour se sauver de leurs risques européens, les banques espagnoles ont misé gros sur les pays émergents cherchant à diversifier leurs risques avec des perspectives de rentabilité plus élevées. Mais gare en cas de retournement de situation.

Pour la première fois depuis dix ans, la banque centrale indienne a acheté de l’or. « Encore un petit moment, Monsieur le Bourreau » ! Il suffit de la perte subite de confiance d’un agent économique, ce qui fut le cas de la BNP en 2008, d’un krach dans un seul pays tel que l’Espagne, la Grèce ou l’Italie pour que la réaction en chaîne se développe dans le monde et que tout explose. La « Digue de Babel » des banques centrales cédera aussi à son tour car l’arme atomique de l’assouplissement quantitatif pratiqué alors sans limite et d’une façon exponentielle nous conduira à l’hyperinflation du Venezuela ou de l’Allemagne en 1923. La crise de 1929 nous paraîtra alors comme un épiphénomène par rapport à ce qui nous attend !

« Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles », selon William Shakespeare.  

09:51 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |