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mercredi, 28 novembre 2018

KIEV/MOSCOU : JE T’AIME, MOI NON PLUS

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois de plus, une fois de trop, l’Ukraine et la Russie s’affrontent, cette fois-ci directement. Le conflit récurrent au Donbass, à savoir celui entraîné par la sécession des « républiques  populaires » de Lougansk et de Donetsk, appuyée objectivement par Moscou, n’arrange rien. Nous ne pouvons que regretter, vivement, et même nous en indigner, qu’une guerre larvée oppose deux peuples européens, de même origine ethnique, slave,  partageant la même foi orthodoxe, même si leurs Églises n’obéissent pas au même Prélat.  

Avec le grave incident naval du week-end dernier, directement cette fois-ci entre Moscou et Kiev, nous atteignons une autre dimension.

Les faits : dans le détroit de Kertch, séparant la Crimée de la Russie proprement dite, aujourd’hui enjambé par un pont construit dans un temps record par Moscou, deux petits patrouilleurs et un remorqueur de 350 tonnes, le A 947 Krasnoperekovsk, appartenant à la marine ukrainienne et quittant la mer d’Azov, - cette mer fermée débouchant sur la mer Noire, elle-même quasiment bouchée au Bosphore et aux Dardanelles-, ont été éperonnés puis arraisonnés par la marine russe. Aussitôt,  le président ukrainien Petro Porochenko, en difficulté pour sa réélection, a fait monter la mayonnaise en instaurant la loi martiale et en déclarant que « l’Ukraine était au bord de la guerre avec la Russie ».

En toile de fond, l’annexion de la Crimée.

C’est grave, très grave, même si ce genre de rodomontade est destiné à usage interne. Aussitôt, Paris et Berlin, les « parrains » de l’Ukraine post-révolution, il faut bien le dire, ont tenté de désamorcer la crise en voulant réactiver le groupe de contacts dit « de Normandie », c’est-à-dire  l’Allemagne, la France, l’Ukraine et la Russie. Mis sur pied pour réactiver les accords de Minsk, capitale de la Biélorussie, qui prévoyaient l’intégrité territoriale de l’Ukraine en échange d’une autonomie substantielle pour les zones russophones, cette instance de concertation n’a jamais rien donné de concret.

N’oublions pas la brutale annexion de la Crimée par la Russie, confortée tout de même par un référendum favorable, - 80% de la population de la péninsule est russophone-, jamais reconnue par la « communauté internationale », à part les obligés de Moscou. Avec cette annexion dans un style très « poutinien », c’est-à-dire bien  calculée au millimètre près,- on agit d’abord, on discute après-, l’Ukraine perdait  environ 500 km de côtes. Et la mer d’Azov devenait une sorte d’enclave dont la seule issue était désormais contrôlée des deux côtés par la Russie.

Le Kremlin a accusé Kiev de « violer la frontière russe et de provocation dans ses eaux territoriales ». L’Ukraine, pour sa part, demande légitimement la restitution de ses trois navires et la libération de ses équipages, dont certains membres ont été blessés. Avec la diffusion d’un témoignage bidon de l’un des officiers ukrainiens,  reconnaissant cette violation ! On se serait cru revenu à l’époque de la guerre froide, avec des aveux « spontanés » extorqués à l’adversaire, et diffusés à la télévision. Personne n’est dupe. Mais une fois que l’on a dit tout cela, que penser, in fine ? Quels sont nos intérêts, à nous, Français et, accessoirement, ceux de nos partenaires européens ?

Quelles solutions ?

D’abord, il faut par tous  les moyens, désamorcer ces crises artificielles et reconnaitre, une fois pour toutes, la souveraineté de la Russie sur la Crimée. Péninsule qui, rappelons-le, fut arrachée à la Fédération de Russie dans le cadre de l’ex-URSS par Nikita Kroutchev, alors Premier secrétaire du PCUS, pour la rattacher à la RSS d’Ukraine, lui-même étant d’origine ukrainienne.

Après, il faut cesser d’encourager Kiev à adhérer à l’OTAN, même si nous pouvons nouer un partenariat avec ce grand pays européen. « Dans le même temps » comme dirait l’autre qui, soit dit en passant, doit être « daltonien »  car il ne distingue  pas la couleur jaune, -mais ceci est un autre sujet !-, il faut aussi dissuader Moscou de vouloir récupérer à tout prix l’Ukraine dans son giron. Ce pays doit être, en quelque sorte, un glacis pacifié entre l’Europe et la Russie, un trait d ’union et non un lieu de confrontation, avant que nous puissions coopérer à nouveau, totalement, avec cette dernière en cessant de voter des sanctions qui, en fin de compte, se retournent contre nous, contre nos intérêts, contre notre business, pour la plus grande satisfaction de nos adversaires d’Outre-Atlantique. Mais quand donc les « Européens » comprendront-ils  où sont leurs réels intérêts ? Espérons que la tension va baisser entre ces deux frères ennemis. Mais, Poutine comme Porochenko, en baisse dans les sondages, ont tous deux intérêt à faire monter la fièvre, non pas à « El Pao », mais à Yalta, Odessa ou Sébastopol.

Des diplomates des quatre pays du « format Normandie » se sont réunis à Berlin pour discuter de la crise. On se parle, ce n’est déjà pas si mal. Mais il faut que Kiev comme Moscou soient raisonnables : l’Ukraine doit renoncer à la Crimée, et Moscou doit laisser la marine ukrainienne naviguer librement en mer d’Azov comme en mer Noire. Sans oublier qu’il faut concilier l’intégrité territoriale de l’Ukraine avec l’irrédentisme des populations russophones de l’est et du sud-est de ce pays. En attendant, mauvais signal pour le Tsar de toutes les Russies, le rouble dégringole et l’instabilité des cours du pétrole fragilise l’économie russe. Ce qui n’est pas tout à fait dans l’intérêt des patriotes de chaque pays européen, même si, sentiment bien compréhensible à la lecture de leur histoire, Polonais et Baltes ne font pas confiance à Moscou.

 La Crimée fête son retour dans la mère patrie :

23:23 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un entretien avec Natacha Polony sur EuroLibertés

Natacha-Polony.jpgNatacha Polony, écrivain et journaliste, est désormais la directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Marianne, autrefois dirigé par Jean-François Kahn.

Lionel Baland l’a interrogée pour Eurolibertés.

Avez-vous eu à subir la censure au sein des divers médias auxquels vous avez contribué ?

Non, je n’ai jamais été victime de censure, jamais. J’ai toujours pu, là où j’étais, écrire ce que je voulais et si j’avais l’impression de ne pas avoir suffisamment de liberté, je partais. Je ne peux pas considérer que j’ai été censurée et je ne me suis jamais plainte de cela, dans la mesure où j’ai bénéficié du fait que les propos que je tenais étaient audibles et pouvaient être écoutés par des auditeurs qui les appréciaient. Je pense que nous sommes face à des médias qui fonctionnent à l’audimat. Donc, c’est finalement l’onction du peuple des auditeurs qui permet justement de dépasser les différentes frayeurs.

La censure existe assez peu dans les médias. Il existe beaucoup d’autocensure, mais pas de la censure. Je n’ai jamais eu un rédacteur en chef qui m’a interdit d’écrire ce que je voulais. J’ai bénéficié ensuite, lorsque j’avais une certaine notoriété, d’une liberté absolue. J’ai passé sept ans à rédiger une chronique au Figaro et j’écrivais ce que je voulais. Personne ne m’a jamais critiquée. Pourtant, mes chroniques n’étaient pas forcément dans la ligne du Figaro.

Je pense surtout que ce qui tue les médias, c’est l’autocensure et l’entre-soi, c’est le fait que les journalistes parlent aux autres journalistes et font attention à ce que les autres journalistes vont penser d’eux quand ils écrivent.

Si les journalistes reprenaient leur liberté et en usaient, car la liberté s’use quand on ne s’en sert pas, eh bien le lien pourrait se recréer avec le peuple.

Avez-vous plus de liberté chez Marianne qu’ailleurs ?

Chez Marianne, je dirige la rédaction et donc c’est moi qui décide ce qu’on écrit. Je pense que certaines Unes que nous avons faites sont une preuve de liberté. Par exemple, sur le rapport de la Cour des comptes sur la Fondation Louis Vuitton et la façon dont cette fondation a utilisé sous prétexte de mécénat l’argent public.

D’ailleurs cela n’a été repris par aucun de nos confrères. Pourtant, c’était un scoop. Justement parce que nous avons la liberté d’écrire cela. Nous avons de la chance, dans un sens, dans notre malheur : nous n’avons pas de publicité et donc, on ne peut pas nous la retirer. Les annonceurs ne peuvent pas exercer ce chantage sur nous.

De même, nous avons fait la une sur Lactalis et son évasion fiscale, sur les problèmes de salmonelles,… Vous voyez, la liberté existe. Elle n’existe pas partout. On ne peut pas toujours l’exercer forcément, mais à Marianne justement nous œuvrons, non seulement pour une liberté vis-à-vis des grands groupes industriels, mais aussi pour soutenir ceux qui font du bien au pays tout en nous confrontant à ceux dont nous estimons qu’ils font du tort au pays et en les affrontant. Et puis, nous essayons aussi de dire le plus honnêtement possible ce qui est ; nous avons été attaqués par nos confrères lorsque nous avons osé parler de l’immigration.

Jean-François Kahn, lorsqu’il était à la tête de Marianne, a dû affronter des problèmes financiers à la suite du manque de publicité. Il existe donc une forme de censure exercée par des acteurs financiers qui refusent de donner de la publicité à Marianne.

Ce n’est pas de la censure, mais une forme d’étouffoir qui est liée au modèle économique de la presse. Mais Jean-François Kahn a prouvé qu’il pouvait faire vivre un journal sans la publicité. Il l’a fait et Marianne a réussi. C’est quelque chose, en effet, d’exceptionnel. C’est très difficile, mais il faut maintenir cette liberté. Ce qui fait la force d’un média, ce sont ses lecteurs. On est indépendant de la publicité lorsqu’on a des lecteurs. C’est ce qui arrivé à Mariannelorsque Jean-François Kahn a réussi à l’imposer dans le paysage médiatique. Peut-être Marianne a-t-elle, à un moment donné, perdu un peu de ses lecteurs et de son identité, n’a pas su préserver cette ligne qu’avait voulu mettre en place Jean-François Kahn.

J’estime que mon rôle est que Marianne redevienne cette espèce d’OVNI du paysage médiatique, avec à la fois une liberté de ton et de pensée. Je considère qu’il y a un public pour cela et nous voulons nous adresser à ces personnes.

La censure judiciaire existe aussi, par exemple à l’encontre d’écrivains tels qu’Éric Zemmour et d’autres, qui ont des démêlés avec la justice.

C’est en effet un combat pied à pied, qui est porté aujourd’hui par des associations sur le plan judiciaire. Il y a aussi un combat à mener. On voit que Georges Bensoussan, par exemple, a été traîné devant les tribunaux (cliquez ici).

C’est absolument scandaleux. Il a été blanchi. Il a été relaxé. Tant mieux. Mais en effet, c’est éprouvant et c’est une forme de combat que doivent conduire des associations. C’est une pression qui est exercée et certains osent l’affronter.

L’exemple de Georges Bensoussan est un des plus parlant qui soit car c’est un historien dont le travail prouve à quel point il est absolument insoupçonnable de quoi que ce soit. Je pense que tous les médias doivent le soutenir.

Elisabeth Sabbatich-Wolff a été condamnée en Autriche, pour avoir déclaré devant un parterre restreint de personnes que Mahomet peut être qualifié de pédophile car il a eu une relation sexuelle avec Aïcha lorsque celle-ci avait neuf ou dix ans. Cette décision judiciaire a été confirmée à divers niveaux de l’appareil judiciaire autrichien et finalement par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dont sont membres la quasi-totalité des États du continent européen. Nous sommes donc face à une évolution judiciaire. (cliquez ici).

Le rôle de la Cour Européenne des Droits de l’Homme relève d’une question de bataille culturelle. Nous devons mener la bataille culturelle. Nous devons nous opposer à des instances mondialistes qui essayent de nous imposer une vision du monde.

Source EuroLibertés cliquez ici

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Mobiliser l’opinion publique contre le Système

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Dans son combat pour donner un avenir à notre peuple et à notre civilisation, la droite nouvelle se heurtera de plein fouet au Système qui dirige aujourd’hui notre pays. Fonctionnant comme une oligarchie, il impose son idéologie politiquement correcte, diabolisant les opinions dissidentes et marginalisant le peuple. Afin de contrer son pouvoir totalitaire, Ligne droite préconise pour la droite nouvelle une stratégie visant à dresser l’opinion publique contre lui en le faisant connaître pour ce qu’il est.

Le Système, une menace pour la droite nouvelle

Par ses idées et ses valeurs, la droite nouvelle se situe en effet aux antipodes du Système, lequel représente l’obstacle le plus important à la bonne fin de son projet. Si d’ailleurs la droite nouvelle n’a pas encore émergé, c’est précisément parce que le Système s’efforce d’empêcher l’apparition d’une force dont le projet est exactement l’inverse du sien.

L’oligarchie veut en effet aller toujours plus loin sur la voie de la globalisation et pousse les feux de l’immigrationnisme, de l’ultralibéralisme, du multilatéralisme ainsi que de l’européisme, de l’atlantisme et de l’écologisme. La droite nouvelle, au contraire, entend défendre notre identité, juguler l’immigration, rétablir les frontières et réguler les échanges.

Le Système mène par ailleurs un travail de déconstruction de notre société traditionnelle, cherchant à niveler, à gommer, à éradiquer pour créer une société sans repères, capable de se diluer dans un monde globalisé. À l’inverse, la droite nouvelle veut défendre nos valeurs de civilisation, privilégier les familles et œuvrer à la création d’une puissance européenne forte, protectrice et souveraine.

Le Système en situation dominante

Si le Système s’oppose en tous points à la droite nouvelle, il le fait de surcroît avec une puissance considérable car il se trouve en situation de domination absolue. Il contrôle les médias, il a le soutien de l’appareil judiciaire, il est en phase avec la Commission de Bruxelles. Il dispose par ailleurs du pouvoir économique puisque les patrons des grandes entreprises mondialisées du cartel de Davos sont derrière lui. Quant au pouvoir politique, désormais entre les mains de M. Macron et de son parti, il a été forgé de toutes pièces par lui, au point qu’on peut qualifier la République en marche de parti officiel du Système.

Mobiliser les Français contre le Système

Aussi, pour combattre cette puissance totalitaire, Ligne droitepropose-t-elle comme stratégie de s’appuyer sur le peuple français, la seule force susceptible de la contenir et de la détruire. Cependant, pour mobiliser le peuple contre le Système, il faut d’abord le convaincre de son existence et de la réalité de l’entreprise totalitaire et destructrice qu’il mène actuellement dans notre pays. En effet, à l’exception des partis politiques, toutes les composantes du Système avancent masquées et ce dernier apparait donc pour beaucoup de nos compatriotes comme une abstraction. Certes, les Français sont pour la plupart mécontents des effets de la politique qu’il conduit, s’agissant par exemple de l’immigration, de l’Europe de Bruxelles ou de la repentance. Mais, s’ils se méfient déjà de la classe politique, ils sont encore nombreux à ignorer le rôle néfaste des autres facettes du Système telles le cartel de Davos, la justice et les médias, même si ces derniers ont déjà beaucoup perdu de leur légitimité.

Mettre en cause les composantes médiatique, judiciaire et patronale du Système

La droite nouvelle doit donc cibler une par une les principales composantes de l’oligarchie pour les mettre en cause et informer l’opinion de leurs actions et de leurs projets. Au-delà du parti de Macron, qui demeure l’adversaire principal, il s’agira donc de s’attaquer à tous les pouvoirs politiquement corrects.

Il conviendra de commencer par les médias et de dénoncer les mécanismes de diabolisation et de désinformation qu’ils utilisent pour dominer le pouvoir politique et amener chaque personnalité officielle à se soumettre à l’idéologie de la pensée unique.

De même, des campagnes d’opinion devront être lancées contre la justice pour faire comprendre à quel point elle est sortie de son rôle et comment, s’immisçant partout, elle cherche à contrôler et à orienter notre société. N’hésitant pas, elle aussi, à s’impliquer dans le débat public pour favoriser les adeptes de la pensée unique et combattre ses opposants, comme elle l’a fait pour disqualifier Fillon en pleine campagne présidentielle.

Il faudrait aussi informer les Français sur les agissements des patrons des grandes entreprises mondialisées en montrant à quel point ils sont sortis de leur rôle de producteurs et de commerçants pour chercher à faire du monde un espace globalisé, déraciné et marchandisé au service de la superclasse mondiale.

Gageons que, si une majorité de Français prend conscience de la réalité du Système et de son projet, ce dernier perdra mécaniquement de sa force et de sa crédibilité. En apparaissant tel qu’il est, il sera progressivement neutralisé. Aussi la ligne stratégique de dénonciation du Système est-elle capitale car elle peut changer le rapport de force. Et si l’oligarchie est rejetée, tout redevient possible.

22:57 Publié dans Ligne Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEUDI 13 DÉCEMBRE : CONFÉRENCE DES AMIS FRANCILIENS DE SYNTHÈSE NATIONALE AVEC LUCIEN CERISE

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11:11 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi prochain, sur Radio Libertés, Philippe de Parseval invité de l'émission "Synthèse"

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01:47 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |