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mardi, 11 décembre 2018

RAPPEL : jeudi 13 décembre : début de la saison 2018/2019 des conférences des Amis franciliens de Synthèse nationale avec Lucien Cerise

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‌Conférence des Amis franciliens

de Synthèse nationale,

jeudi 13 décembre à 19 h 30 à Paris 


Chers Amis, Chers lecteurs,

Fidèle à sa vocation de faire connaitre les talents de notre famille politique, l’association des Amis francilens de Synthèse nationale débute sa série de réunions parisiennes de la saison 2018/2019 avec comme invité l’écrivain engagé Lucien Cerise.

Venant de l’extrême gauche de l’échiquier politique, Lucien Cerise vote « Non », comme 55% des votants, en 2005 au référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe. Mais le Pouvoir en place n’a que faire des résultats et impose immédiatement sa volonté de brader la France grâce à d’autres combines.

Prenant alors conscience de la volonté du Système de tuer les peuples et les nations, Lucien Cerise décide de s’engager dans le combat contre l’Union européenne et antimondialiste, donc nationaliste et localiste.

Depuis, il a publié plusieurs livres dont le dernier, Retour sur Maïdan (Le retour aux sources, 2018) traite des manœuvres de l’OTAN pour contrôler l‘Europe.
 
C’est ce dont il nous parlera : 

Jeudi 13 décembre, à 19 h 30
Salon de l’Hôtel des États-Unis Opéra
16, rue d’Antin (Métro Opéra – Entrée 5 €) 

avec :

Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens de Synthèse nationale

Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale

Dans l’attente d’avoir le plaisir, Chers Amis, Chers lecteurs, de vous retrouver à cette conférence.
 
Les Amis franciliens
de Synthèse nationale
 
Imprimer l'invitation cliquez ici

18:45 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le « peuple du pays » et ses princes ou l’histoire d’une incompréhension.

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Bernard Plouvier

En Palestine, au temps de Jésus de Nazareth,le menu peuple des bourgades s’appelait le « peuple du pays ». Et il était méprisé à la fois des riches Sadducéens et des rabbis pharisiens. Même s’ils fréquentaient le même Temple lors des grands pèlerinages et s’ils écoutaient les mêmes textes et des commentaires assez voisins dans leurs synagogues respectives, ils ne se comprenaient guère : la lutte des classes et le mépris des castes étaient omniprésents.

En notre France, à l’approche de l’année 2020, le phénomène est voisin. Les grands pontes des partis politiques et les syndicalistes professionnels, qui font semblant d’œuvrer dans la capitale ou dans les grandes villes, ne comprennent rien au désarroi du menu peuple des villages et des petites villes. Tout simplement parce qu’ils ignorent tout de la vie et des tourments de ce « bon peuple », auquel ils ne s’adressent que pour vanter leur brouet électoral ou lui annoncer de nouvelles taxes.

Pourtant, alors que la racaille casse et vandalise dans les grandes villes – où l’on répare presque aussitôt les dégâts, l’État laisse en état de quasi-abandon les petits bourgs et leurs liaisons avec les centres de moyenne importance, où sont localisés les hôpitaux, les lycées, les perceptions etc. Les trains ont disparu et les cars ont des horaires davantage adaptés aux droits syndicaux de leurs conducteurs qu’à l’intérêt des usagers. 

Comme le dit mon éditeur – et néanmoins ami - Philippe Randa, « il manque un logiciel » à nos princes qui nous gouvernent si peu et si mal. Ces énarques, ces professionnels de la politique - dont la plupart n’ont jamais fait autre chose dans leur vie que de causer, d’assister à des réunions et de hanter des couloirs et des antichambres – ignorent tout de la vie en milieu rural, en zones de friches industrielles, ou dans les quartiers limitrophes de cités de non-droit.

Ils ne savent pas comme il est dur de se sentir humilié par un chômage de longue durée ou un état de sous-emploi, d’être écrasé par l’incertitude quant aux études des enfants ou tout simplement par la peur des lendemains qui ne chantent manifestement que pour les immigrés exotiques, toujours plus nombreux et qui monopolisent l’affectueuse sollicitude des politiciens et des fonctionnaires de l’État et des collectivités.

Par-dessus tout, il est révoltant de sentir le mépris de soi-disant gouvernants qui objectivement ne servent absolument pas la Nation, mais des intérêts extérieurs, et ne se préoccupent que de leur ego et de leur « profil de carrière ». Ceci n’est pas nouveau : c’est à la fin du XIXesiècle que divers penseurs ont opposé « le pays d’en-haut et le pays d’en-bas » (avec de multiples variantes).

À quoi bon manifester sa colère de façon ponctuelle ? Cela n’a de sens que si la Nation prend conscience de sa souveraineté et décide soit d’opter pour la révolution (solution coûteuse en biens et en vies, débouchant souvent sur un résultat absurde comme le démontre l’histoire) soit pour un changement radical, en l’occurrence ce que tentent divers peuples d’Europe : la solution populiste.

La véritable démocratie exige l’égalité de tous les citoyens devant la Loi - une égalité de droits et de devoirs -, la méritocratie dans l’attribution des postes payés par l’argent des impôts et des taxes, enfin le recours à la Nation pour tout sujet important... comme l’immigration-invasion et ses problèmes connexes (insécurité, trafics de drogues et d’armes, prostitution & proxénétisme, implantation d’une religion médiévale conquérante), la désindustrialisation du pays, l’excès des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, la protection de la famille et la répression de la pornographie publiquement affichée, etc. 

Prendre conscience que la France n’est nullement gouvernée dans le sens du Bien Commun est une excellente chose. Mais il ne faut pas s’arrêter là et accepter la petite cuiller d’eau sucrée proposée par nos princes aux abois. Il faut modifier le régime dans un sens réellement démocratique : l’exercice de sa souveraineté par la Nation.      

18:43 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEUDI 13 DÉCEBRE : Hugues Bouchu, DÉLÉGUÉ DES AMIS FRANCILIENS DE SYNTHÈSE NATIONALE, INVITÉ SUR RADIO LIBERTÉS

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09:04 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La super-classe en pleine lumière

Geoffroy.jpgGeorges Feltin-Tracol

Énarque, rédacteur pour le site de Polémia et suppléant de Jean-Yves Le Gallou à l’émission « I – Média » sur TV Libertés, Michel Geoffroy vient de publier une somme considérable à la convergence de la sociologie, de la politique, de la médiologie, de l’histoire, de l’économie et de la philosophie. Parue chez Via Romana, La super-classe mondiale contre les peuples (475 p., 24 €), agrémentée par une préface de Jean-Yves Le Gallou, fera date parce qu’elle révèle les mutations idéologiques en cours.

En effet, Michel Geoffroy a longtemps suivi les travaux du Club de l’Horloge, ce cercle de pensée libérale-nationale-conservatrice pro-occidental « déviationniste » de la « Nouvelle Droite ». Il n’hésite pourtant pas dans cet essai à fustiger le libéralisme et à dénoncer, à l’instar des « Casseurs de pub » et des lecteurs de l’Internationale situationniste, l’emprise spectaculaire. Il observe que « l’interdit sanctionne aujourd’hui avant tout les domaines inaccessibles au marché (p. 217) ». « Le cercle financier de la superclasse mondiale, note-t-il ensuite, réussit la performance, avec la complicité des médias, de mettre en accusation les victimes de sa propre politique (p. 256). »

Par « superclasse mondiale », l’auteur « désigne une véritable classe sociale – au sens sociologique du terme – présentant des caractéristiques communes, principalement celles d’être justement une classe transnationale de riches contre les nations et contre les peuples. Une super-classe, c’est-à-dire une oligarchie qui se prétend au-dessus des États, dont elle programme de toute façon le dépérissement (p. 14) ». Cette catégorie planétaire au comportement homogène, mais dont les intérêts financiers peuvent – le cas échéant – se concurrencer, d’où d’incontestables rivalités internes parfois féroces, s’organise autour de « quatre cercles ou réseaux transnationaux […] : le cercle de l’élite économique et financière, celui des médias et de la culture, celui des entités non gouvernementales, enfin celui des élites publiques (p. 30) ».

Michel Geoffroy insiste sur la nocivité des ONG souvent financées par Soros et d’autres milliardaires d’origine « anglo-bancaire ». Il pointe aussi l’influence discrète et déterminante des « sociétés de pensée et de pressions » mondialo-atlantistes. Sans craindre d’être qualifié par les larbins du Système de « complotiste », il évoque par exemple le Council on Foreign Relations (CFR), l’Institut Montaigne, la fondation Terra Nova, Le Siècle bien sûr, la French-American Foundation, le Forum de Davos, le groupe Bilderberg ou la Commission Trilatérale. Toutes agissent en faveur d’un gouvernement mondial, au service d’une dangereuse illusion, car « le mondialisme n’est pas la solution, mais bien le problème (p. 340) ».

Se félicitant de l’essor planétaire des populismes, l’auteur estime cependant que « l’ambiguïté du souverainisme nostalgique tient au fait que la souveraineté sans la puissance ne conduit à rien. Or, dans un monde multipolaire, la puissance en Europe n’est plus nationale mais continentale (p. 423) ». Il réclame par conséquent un projet politique continental ambitieux, car « dans le monde multipolaire qui vient, l’Europe n’a pas d’autre option que la puissance et l’unité. Le souverainisme n’a donc de sens qu’au plan européen (p. 424) ». Contre les agissements de la super-classe mondiale, la seule réponse efficace à apporter repose dans l’avènement rapide d’une élite européenne méditative, combattante et ingénieuriale.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°101, mise en ligne sur TV Libertés, le 3 décembre 2018.

08:48 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |