samedi, 11 mai 2019
Le prix du sang
Anne-Sophie Chazaud*
L'homofestivus est partout chez lui...avec le sang des autres.
Afin d'aller secourir deux hommes otages, Messieurs Picque et Lassimouillas qui avaient cru bon d'aller célébrer leur voyage de noces en batifolant dans une zone hautement déconseillée par le Quai d'Orsay depuis plusieurs mois pour cause de terrorisme islamiste, deux commandos de Marine, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, parmi l'élite de l'armée française, sont morts.
Il est normal d'aller secourir les ressortissants français en danger partout où ils se trouvent. Il serait normal ensuite d'interroger ces "homos festivus" sur leur degré de responsabilité dans la situation que leur propre insouciance a créée, voire de leur faire payer les dommages, étant entendu que pour les parents des deux militaires, c'est la condamnation à la douleur à perpétuité.
Là où l'on dévisse complètement dans l'indignité, c'est quand on apprend que le chef de l'Etat les recevra en grande pompe à l'aéroport de Villacoublay, comme s'ils étaient des héros, alors que par leur comportement stupide et irresponsable ils ont mis en péril et causé indirectement mais clairement la mort de deux de nos concitoyens parmi les plus valeureux.
Mais, dans le fond, le bobo mondialiste, l'adulescent hors sol, le branchouille inclusif qui pense que la planète entière est son terrain de jeu et que l'homme par nature est bon, ne constitue-t-il pas une bonne définition et une parfaite connivence avec ce qu'incarne, aussi, la non-pensée macronienne?
Dans ces conditions, après tout, il est normal que tout ce petit monde se retrouve, en vie.
(*) Journaliste (Causeur, Marianne, etc) - Le titre est de la rédaction
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