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jeudi, 30 janvier 2020

Il y a quelques mois, Roger Holeindre répondait à Arnaud Menu dans le livre "C'est Roger" publié par Synthèse nationale

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De nombreux lecteurs, depuis jeudi matin, nous demandent comment se procurer ce livre. Vous pouvez le commander en ligne cliquez ici

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Revue de presse : Roger Holeindre, un des fondateurs du Front national, est mort

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Abel Mestre Le Monde cliquez ici

Anticommuniste viscéral, partisan de l’Algérie française, il a été l’une des figures du parti créé par Jean-Marie Le Pen en 1972 et un acteur incontournable de l’extrême-droite après la guerre. Il est mort le 30 janvier, à l’âge de 90 ans. Par Abel Mestre

Il était l’une des figures du Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen et un acteur incontournable de l’extrême droite d’après-guerre. Roger Holeindre, ancien parachutiste et ancien député, est mort d’un infarctus à son domicile de Vaucresson (Hauts-de-Seine), dans la nuit de mercredi 29 à jeudi 30 janvier, à l’âge de 90 ans. Roger Holeindre a été l’une des chevilles ouvrières du FN entre 1972 – date de la naissance du parti d’extrême droite, dont il était l’un des cofondateurs – et avril 2011, lorsqu’il a quitté avec fracas la formation nationaliste après l’élection de Marine Le Pen à sa tête. Sa silhouette était connue des militants et sympathisants frontistes : tous les 1er mai, lors du défilé du FN, il paradait en tenue avec ses camarades anciens combattants « nationalistes », qu’il coordonnait au sein du Cercle national des combattants.

Fort apprécié des militants pour sa gouaille, Holeindre avait plusieurs faits d’armes à son actif. Né le 21 mars 1929 à Corrano, en Corse, il rejoint tôt le continent pour s’installer dans la ferme de ses grands-parents dans les Vosges, avant de partir à Paris. A 15 ans, pendant la seconde guerre mondiale, il subtilise deux mitrailleuses à l’armée allemande, ce qui lui vaudra d’être plus tard présenté par le FN comme un « résistant ». « Au moment où je sortais tout cela du wagon, une rafale de mitrailleuse frappa le toit de ce dernier. (…) Je sautais et me fis plat comme une limande entre les rails de chemin de fer », raconte-t-il dans un livre (C’est Roger, entretiens avec Arnaud Menu, Editions Synthèse nationale, 2019). (NDLR SN cliquez ici).

A la fin de la guerre, il falsifie ses papiers pour s’engager en Indochine dans la marine et défendre « l’Empire français », un combat qui sera sa matrice tout au long de sa vie militante, tout comme un anticommunisme viscéral. Holeindre y gagne son surnom de « Popeye », en référence au dessin animé mettant en scène un marin bagarreur et amateur d’épinards. Toujours avec cette obsession de combattre les indépendantistes, il s’engage dès son retour en France pour partir en Algérie, chez les parachutistes. Convaincu qu’il ne faut pas « abandonner l’Algérie », il veut créer « un maquis » rattaché à l’Organisation armée secrète (OAS) et lutter contre « la trahison » du Général de Gaulle. Roger Holeindre sera arrêté et emprisonné près de quatre ans pour ces faits.

Redevenu civil, il n’en reste pas moins un nationaliste radical, un « soldat politique » qui veut continuer la lutte, par d’autres moyens. La deuxième vie d’Holeindre se conjuguera avec l’activisme. Dans les années 1960, l’extrême droite française connaît une relative ébullition. Elle sort peu à peu de l’ombre grâce à la candidature de l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour à l’élection présidentielle de 1965, dont le stratège était Jean-Marie Le Pen. Holeindre y participe activement et travaille en collaboration avec M. Le Pen. Mais « Tixier » ne recueille que 5,2 % des voix. La France n’est pas encore prête à voter pour l’extrême droite. Reste donc le militantisme de rue dans lequel excelle Holeindre.

Fidèle à Jean-Marie Le Pen

A la fin des années 1960, il dirige ainsi le Front uni de soutien au Sud-Vietnam, dans lequel se retrouve la fine fleur des jeunes nationalistes. Les incidents se multiplient avec les groupes d’extrême gauche, jusqu’à ce qu’un commando maoïste attaque violemment une exposition qu’il organise rue de Rennes, à Paris, en avril 1968, le laissant pour mort.

Après les événements de Mai 1968, il anime divers groupes radicaux mais qui ne dépassent jamais la confidentialité militante de ce milieu politique. Il travaille à l’unité de son camp, en animant le Cercle du Panthéon et d’autres structures affinitaires qui se définissaient, notamment, par des repas bien arrosés. Parallèlement, Holeindre devient journaliste et écrit pour Le Figaro magazine ou encore Paris Match. Il s’adonne également à l’écriture, en publiant plusieurs ouvrages.

Au début des années 1970, il est tout de suite séduit par le projet de Front national, impulsé par les néofascistes d’Ordre nouveau, avec Jean-Marie Le Pen en chef d’orchestre. Il en sera l’un des cofondateurs en 1972 et l’un des députés en 1986. Lors de la scission mégrétiste de 1998, il reste fidèle à Jean-Marie Le Pen, et est l’un de ses « grognards ». Rejetant toute dédiabolisation, il soutenait la ligne d’un Bruno Gollnisch contre celle de Marine Le Pen qui « trahissait », selon lui, les idéaux nationalistes. Après l’arrivée de cette dernière à la tête du FN, Roger Holeindre avait rejoint une formation dissidente, le Parti de la France, dont il était le président d’honneur.

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Enregistré la veille de la disparition de Roger Holeindre

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MERCREDI 29 JANVIER : LE PROFESSEUR PHILIPPE SIMONNOT INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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19:10 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Notre Camarade, notre Ami Roger Holeindre est décédé cette nuit. Toute la grande famille nationale est en deuil.

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Roger Holeindre le 12 octobre dernier aux journées Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale.

Roger Holeindre nous a quittés cette nuit. Nos amis Thomas Joly, président du PdF, et Didier Rochard, responsable du CNC, m'ont annoncé la triste nouvelle ce matin à l'heure du laitier. Ma peine est immense. Roger, était non seulement un combattant exemplaire et infatigable, il était aussi l'un des personnages les plus attachant de la famille. Nous reviendrons très vite sur ce héros de la France française que nous pleurons tous.

Roland Hélie

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Macron philosophe n’est guère meilleur que Macron politicien

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Bernard Plouvier

Lorsque notre sémillant Président parle de pourfendre le racisme en Israël, on ne peut qu’approuver chaudement et l’en féliciter. Encore faut-il préciser les choses et parler honnêtement.

Il est évident qu’il n’existe aucune « race supérieure », aucune « race élue pour dominer » les autres ou lui imposer sa loi. Le racisme n’aboutit qu’à l’esclavage d’une soi-disant « race inférieure » par une soi-disant « race supérieure » et aux massacres de masse, appelés « génocides » depuis 1943... un barbarisme grammatical moderne pour une triste réalité antique.

« L’élection divine » est une absurdité identique à celle de « la mission du prolétariat » (ou de n’importe quelle classe sociale), ou encore du fardeau de telle ou telle caste réputée meilleure que les autres. On espérait que la fin dans l’abjection, la corruption et l’inefficacité des dictatures sanglantes communistes avait sonné le glas définitif de ces dangereuses stupidités d’un autre âge. Mais l’humanité restera toujours ce qu’elle est : indécrottable dans sa stupidité et ses débordements criminels.

Plus précisément, lorsque M. Macron évoque la « résurgence de l’antisémitisme », on est étonné qu’il n’en détaille pas les causes et qu’il ignore tout de la sémantique et des réalités qu’elle sous-tend.

En Israël, on comprend que M. Macron déplore un regain de haine anti-juive, que bon nombre d’auteurs juifs dès le XIXe siècle recommandaient de dénommer « antijudaïsme », en détachant ou non cette appellation de sa connotation religieuse. De fait, si certains Juifs parlent l’hébreu – langue sémitique, presque oubliée des Juifs ni rabbins ni étudiants de Yeshivah avant 1945 -, plus d’un milliard de mahométans usent de l’arabe pour leurs prières et leurs imprécations : c’est aussi une langue sémitique et de loin la plus utilisée.

Or la quasi-totalité des agressions physiques de Juifs, depuis près d’un demi-siècle, sont le fait de mahométans, usant une langue sémitique, ou d’antisionistes, conspuant les mesures dirigées contre les Palestiniens, les Syriens, etc. qui sont aussi des locuteurs sémitiques. Parler « d’antisémitisme » à propos du regain de haine antijuive, c’est éminemment ridicule.

La sémantique débouche tout naturellement, ici, sur la politique internationale du Proche-Orient qui – contrairement à ce que dit M. Macron – ne devrait pas impliquer les citoyens français ni même la République française, établis sur un autre continent : l’européen, qui a déjà assez de causes d’inquiétudes graves pour ne pas se mêler d’affaires qui remontent à un siècle, les premières tueries interethniques en Palestine remontant au début des années 1920.

Ce sont affaires régionales, envenimées à plaisir par quatre générations d’activistes. Nous n’avons aucune raison de nous immiscer dans des haines ethniques, religieuses, économiques, où la mauvaise foi est réciproque. Si M. Macron a de l’énergie à revendre, qu’il l’applique à régler les problèmes d’insécurité qui se multiplient en France, un État qu’il a voulu diriger.  

Oser dire que « l’antisémitisme » (entendre : la haine spécifiquement dirigée contre des Juifs en tant que juifs) n’est pas « le problème des Juifs, mais celui de la République », fait entrer la question dans le domaine philosophique et sociologique autant que politique.

Quel sociologue admettrait-il qu’il puisse exister depuis 2 à 3 millénaires une persécution d’un peuple innocent de toute faute ? D’une manière générale, tout le monde sait qu’il n’existe pas d’effet sans cause.

Déjà vers 1890, Lazare Bernard (ou « Bernard Lazare », comme l’on voudra) reconnaissait qu’il fallait en chercher les causes, non seulement chez les non-Juifs (les Goyim), mais aussi chez les Juifs. Parmi ces causes endogènes, il citait le racisme matrimonial juif (si l’on préfère l’endogamie juive), le repli communautaire juif qui préexistait au christianisme (les pogroms d’Alexandrie étaient monnaie courante bien avant la naissance de Jésus de Nazareth), la préférence communautaire etc.  

Faire l’impasse sur le « séparatisme juif » n’est pas sérieux - après tout, Nahum Goldmann a dit des Juifs qu’ils étaient « le peuple le plus séparatiste du monde » et ce Président du Congrès Juif Mondial et de l’Organisation Sioniste Mondiale devait bien savoir de quoi il parlait.

Il est évident qu’il faut combattre cette viciation de l’esprit humain dénommée racisme. Il est évident qu’il faut combattre les haines interethniques – et en Europe, nous souffrons presque quotidiennement de la haine anti-Blancs des envahisseurs violents issus d’autres continents.

À ce titre, M. Macron a raison d’évoquer la stupide haine anti-juive qui, pour diverses raisons, semble redevenir d’actualité, mais il devrait au même titre évoquer la haine anti-Blancs, particulièrement absurde en Europe, continent d’origine de la race blanche.

Lorsqu’on veut résoudre une grave question, il faut bien poser le problème, sans éluder l’étude de toutes ses causes, de façon à prendre les mesures qui s’imposent : protéger les honnêtes citoyens de la racaille – quelles que soient les opinions et les origines ethniques des voyous - ; utiliser correctement les forces de l’ordre ; réintroduire la peine de mort pour les assassins.

Enfin et par-dessus tout, il faudrait cesser de nier certaines évidences et cesser de prendre les français pour des crétins.

19:09 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le 25 avril dernier, Roger Holeindre était l'invité de l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés

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Ecoutez ou réécoutez l'émission cliquez ici

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19:09 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décés de Roger Holeindre : la réaction de Jean-Marie Le Pen

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La réaction de Jean-Marie Le Pen :

Notre ami Roger Holeindre est parti pour le paradis des guerriers. Par la plume et par l'épée, toute sa vie dés l'adolescence jusqu'à la mort a été consacrée à la défense intransigeante de la patrie. Dans la tristesse, notre affection va à sa femme et à sa famille.

18:38 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décés de Roger Holeindre : la réaction de Vincent Vauclin

PPP.jpgVincent Vauclin

Président de la

Dissidence française

Un grand Français nous a quitté.

Militaire, député, membre fondateur du Front National, aventurier politique, journaliste et écrivain, Roger Holeindre fut un soldat inlassable de la cause nationale. Le verbe haut et les convictions ardentes jusqu'au bout, il incarnait le panache à la française et demeurera un exemple pour tous les militants nationalistes. J'adresse mes condoléances et mes pensées à ses proches, à sa famille et à ses amis. Poursuivre le combat, garder vivante la flamme et emporter la victoire, tel est le meilleur hommage que nous pourrons lui rendre.

15:04 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Martial Bild : Une TV libre ? C'est possible !

Lionel Baland

Le directeur de TVLibertés Martial Bild a tenu, à l’invitation du Cercle Pol Vandromme, un écrivain belge décédé –, le mardi 21 janvier 2020 une conférence à Bruxelles au sein de laquelle il a conté l’histoire de TVLibertés et a présenté au public belge cette réalisation audacieuse qui fête ses 6 ans.

Ce média a été créé ex nihilo à l’initiative de Philippe Milliau, il est diffusé via Internet et est financé par des citoyens, essentiellement français, mais aussi issus d’autres pays et notamment de Belgique francophone.

Après la présentation, Virgile Dernoncourt, responsable du développement financier de la chaîne, a distribué de la documentation aux personnes intéressées pendant que Martial Bild a dédicacé l’ouvrage intitulé Le Défi, réalisé par Marie-Simone Poublon et Philippe Randa, sur l’histoire de TVLibertés et des médias liés à la galaxie dont cette chaîne est le vaisseau amiral.

TVLibertés ayant pour but de réinformer le public, ses créateurs ont décidé de conserver sa liberté et son indépendance en ne se soumettant pas à l’autorité de contrôle, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, et ont en conséquence tourné la probable impossibilité d’accès au câble et à la TNT et l’absence de financement étatique en passant par une diffusion via Internet et en recourant au financement participatif des téléspectateurs.

La chaîne a été contrainte de former une équipe de journalistes et de techniciens et d’acquérir des connaissances.

Afin de montrer que la chaîne TVLibertés existe au quotidien, un journal télévisé a été mis en place.

Martial Bild a expliqué que la caste des journalistes du système est complètement coupée de la réalité et n’a pas vu venir la révolte des gilets jaunes. Selon lui, les écoles de journalisme formatent idéologiquement leurs élèves.

TVLibertés produit trois heures de programme par jour et, si un changement politique se déroulait et que, en conséquence, elle était sur le câble et la TNT, elle serait en mesure, en achetant des programmes, de diffuser en continu.

Parmi les personnes présentes lors de la rencontre ont figuré les dirigeants du Cercle Pol Vandromme Alain Lefebvre et Jean-François Michaud, ainsi que l’écrivain et éditeur suisse Slobodan Despot.

Pour commander  Le défi (10,00 €), cliquez ici.

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12:10 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

En cuisine... la guerre est aussi culturelle !

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Par Périco Légasse

Anonçant la rétrogradation de trois à deux étoiles du restaurant Paul Bocuse, en ouverture de sa matinale sur RTL vendredi 17 janvier 2020, notre confrère Yves Calvi, peu connu pour ses outrances, lâchait à l’antenne la phrase culte de Michel Audiard : « Les cons, ça ose tout ». Il ne pouvait mieux dire pour commenter l’aberrante et absurde décision du Guide Michelin. Aberrante, car s’il est un socle sur lequel s’appuie la restauration pour établir un code de valeurs quant aux types de prestations, aux genres culinaires et à l’éthique professionnelle actuellement en vigueur dans l’hôtellerie française, c’est bien le restau- rant de Paul Bocuse, à Collonges-au- Mont-d’Or. Socle dont Michelin s’est toujours prévalu, voire inspiré, pour se maintenir comme la référence quasi officielle du mercato hôtelier. Une complicité tacite impliquant un classement particulier pour le temple lyonnais le jour où le grand prêtre viendrait à disparaître.

Non pas que l’institution soit infaillible, ni que le monument soit intouchable, loin de là, mais parce que l’un et l’autre demeurent le repère à partir duquel le Michelin lui-même a construit sa renommée. Au lieu de sanctuariser la mémoire du commandeur, des crétins en déboulonnent la statue. Certes, sans le système des étoiles, Paul Bocuse n’aurait pas brillé cinquante-cinq ans sur la cuisine française. En tout cas, pas de cette façon. En revanche, renommée internationale et prestige du personnage obligent, sans Paul Bocuse, les étoiles Michelin n’auraient jamais connu un tel éclat au firmament toqué. Bien plus qu’Eugénie Brazier, Fernand Point ou Raymond Oliver, monstres sacrés du XXe siècle, Paul Bocuse a consolidé la légitimité du Guide Michelin.

Certes, ce n’est pas le patriarche qui a été rétrogradé, mais son restaurant. C’est pourtant là que la décision du Guide Michelin bascule dans l’absurdité. Pourquoi ? Tout simplement du fait que jamais ce restaurant n’a été aussi performant. Il va sans dire que depuis la mort du fondateur, en janvier 2018, experts et observateurs se sont précipités à Collonges pour faire l’état des lieux, signaler un flottement, guetter une faille, détecter une faiblesse. De l’avis général, incluant les stoïques n’ayant jamais succombé au phénomène Bocuse, la prestation est à ses sommets. Ceux qui craignaient, ou espéraient, un signe de relâchement, en ont été pour leurs frais. Tout attachés que nous soyons au strict respect de la doxa bocusienne dans sa version originelle et intégrale, nous avons dû convenir que les ajustements opérés par l’équipe depuis deux ans, en plus du nouveau décor et du renouvellement de la vaisselle confinent à la perfection. En un mot et sans contour, il n’est pas abusif d’affirmer que l’Auberge du Pont de Collonges est plus éblouissante que du vivant de Paul Bocuse. C’est donc avec consternation, voire compassion, que nous voyons la direction du Guide Michelin se ridiculiser en sanctionnant cette réalité.

Triste leurre

Prenons les faits. Relayée par certains médias autorisés, la rumeur courait que, une fois Paul Bocuse disparu, la troisième étoile serait remise en cause par le comité d’orientation marketing du Michelin. On peut se douter que Françoise Bernachon, fille de Paul, la direction générale du restaurant, confiée à Vincent Le Roux, le trio animant les cuisines, conduit par Christophe Muller avec Gilles Reinhardt et Olivier Couvin, celui coordonnant la salle, sous la férule de François Pipala, ont pris conscience de l’enjeu et le taureau par les cornes... façon Bocuse. C’est dire si durant ces derniers mois les boulons ont été resserrés, les tirs réajustés, les cordeaux retirés, les couteaux réaffûtés, les toques redressées et les cols tricolores de Meilleur Ouvrier de France réamidonnés... Alignées en ordre de bataille, les équipes ont pu sonner le branle-bas de combat pour relever le défi. Résultat, un navire toutes voiles dehors, voguant vent debout, cap au grand large, là où cette grande et belle cuisine classique a toujours surmonté les tempêtes en restant à flot. Et c’est ce moment-là que la direction du Guide Michelin choisit pour passer à l’acte.

La question est de savoir si elle se remettra de cette effroyable bourde.

Michelin doit savoir que, si son droit à juger comme il l’entend les établissements cités dans son guide est inaliénable, il a besoin de la reconnaissance et de la considération de la profession pour crédibiliser ses cotations. Or, au même titre qu’un magistrat juge en droit, Michelin ne doit attribuer ou retirer ses « étoiles de bonne table » qu’en termes gastronomiques. Il est hélas à craindre que les dernières variations relèvent de la sauce médiatique façon Bibencom... Quand on n’est plus que l’ombre de soi-même, faire du tapage donne l’illusion d’exister. Triste leurre. Y a-t-il du métier, du cœur, du savoir, de la cohérence, de l’harmonie, du produit noble et un soupçon de passion, dans l’assiette ? Tels sont, lorsque l’on se prétend un guide du voyage prescrivant les meilleures étapes d’un territoire, les seuls critères à examiner pour indiquer à un lecteur si une table « mérite un détour » (deux étoiles) ou « vaut le voyage » (trois étoiles). Il s’avère qu’à son niveau de perfection l’Auberge du Pont de Collonges mérite le voyage. Et même s’il y a détour... Ne pas l’avoir senti, ne pas l’avoir saisi, ne pas l’avoir compris, révèle le degré d’incompétence des gens du Michelin et, de fait, leur ignorance en matière culinaire. On s’en doutait depuis quelque temps. L’affaire Bocuse en fournit la preuve. Une seule certitude : ce qui est servi aujourd’hui à Collonges est tout bonnement magistral, sublime. Tout le reste est hypothèse.

Faut-il chercher une explication du côté de l’évolution sociétale d’une publication obsédée par l’idée de ne plus se situer dans la tendance ? Bocuse symboliserait l’ancien monde, Michelin portant le nouveau ?

Un restaurant étoilé ne pourrait-il être le conservatoire d’une tradition porteuse de valeurs essentielles à la pérennité d’un artisanat magnifié ?

Pourquoi l’appellation d’origine, qu’elle soit protégée ou préservée, ne s’étendrait-elle pas au patrimoine culinaire, à un mets ? Si Paul Bocuse avait voulu voir sa cuisine « évoluer », il s’en serait chargé lui-même.

Oserait-on retoucher les Nymphéas, réécrire les Misérables ou ajouter un acte à la Belle Hélène ? Idem pour la soupe aux truffes noires, le loup en croûte feuilletée sauce Choron, le rouget barbet en écailles de pommes de terre, la volaille de Bresse en vessie façon mère Fillioux. Conservons l’œuvre de l’un des plus grands cuisiniers français dans sa dimension culturelle et le bonheur de savourer des plats participant des gloires de la France tant que ses successeurs sauront les préparer. Et si le Guide Michelin n’est pas capable de suivre, alors on se passera de lui.

Source : Marianne 30/01/2020

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Roger, notre ami, notre camarade, notre étendard.

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Communiqué de Jean-François Touzé, Délégué général du Parti de la France :
 
Le Parti de la France est en deuil qui vient de perdre son Président d'honneur. Mais c'est tout le mouvement national qui pleure aujourd'hui celui que chacun appelait Roger. Un prénom qui était un emblème et un étendard.
 
Étendard de la fidélité, du courage et de la droiture dans l'engagement pour la France. 
 
Étendard des combats pour la libération nationale, pour le maintien de l'Indochine dans l'Empire et pour l'Algérie française. Étendard d'une volonté constante: celle de la restauration de la grandeur française.
 
Étendard de la lutte contre le communisme et le gauchisme. Étendard de la résistance à la submersion migratoire. Étendard du refus de l'abandon et du renoncement à ce que nous sommes.
 
Renoncement... Le mot qu'il ne fallait pas prononcer devant Roger Holeindre. Parachutiste colonial, combattant de l'Algérie française, animateur sans relâche des organisations nationales militantes des années 60, il fut un des fondateurs avec Jean-Marie Le Pen du Front National dont il fut membre du Bureau politique sans discontinuer jusqu'en 2009, mais aussi député et conseiller régional.
 
 
Président du Cercle national des combattants, il sut œuvrer jusqu'à son dernier jour pour l'honneur de nos armées et de la France contre toutes les désinformations et toutes les repentances.
 
Dès la création du Parti de la France, Roger Holeindre fut aux côtés de Carl Lang, un président d'honneur actif, participant à tous les Bureaux politiques et à la vie du mouvement. Un engagement de fidélité qu'il confirma lors de notre dernier congrès en demeurant, fier et droit, à son poste.
 
Roger était aussi un orateur hors pair dont les interventions fortes et sans concessions ne manquaient jamais de faire vibrer les salles. Il devait prendre la parole mercredi prochain aux côtés de notre Président Thomas Joly, lors d'une réunion parisienne.
 
Ce n'est pas seulement un des siens que perd le Parti de la France aujourd'hui. C'est un ami très cher. Un camarade sans égal. 
 
Il était le meilleur d'entre nous.