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vendredi, 31 janvier 2020

L'intervention de Roger Holeindre à la Journée de Synthèse nationale du 11 octobre 2015 :

9e Journée de Synthèse nationale, le 11 octobre 2015

18:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Brexit : la Grande Bretagne quitte l'Europe. Mais en a-t-elle jamais été membre ?

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Fidèles à leur tradition, les Anglais ont choisi le grand large. 
 
Il est bon que leur décision soit respectée. Nous qui nous sommes élevés contre la félonie du traité de Lisbonne reprenant les termes du projet constitutionnel rejeté par référendum en 2005, ne pouvons que nous en féliciter. Mais sortir du carcan de l'Union européenne — carcan relatif pour ce qui concerne le Royaume Uni —  de ses filets réglementaires et de son bric-à-brac d'impuissance est une chose. Construire une politique de relèvement national, mettre en place les conditions d'une redynamisation économique et commerciale et rebâtir un édifice d'indépendance en sont autant d'autres.
 
L'ambition de Boris Johnson repose toute entière sur la transformation féerique du Royaume en un "pays précurseur", ou Londres affirmerait son rang de capitale financière, où la dynamique commerciale des entreprises britanniques libérées du joug européen s'étendrait en un nouvel espace planétaire de rayonnement anglo-saxon, où les frontières insulaires seraient à nouveau contrôlées pour le plus grand bien sécuritaire des populations et la sauvegarde sociale des travailleurs. Boris Johnson vit dans un beau rêve kiplingien de renaissance britannique. 
 
Tout indique, pourtant, que la "préférence communautaire" avec le Commonwealth de la Grande Bretagne la placera inévitablement en situation d'otage de la submersion migratoire tandis que son "lien spécial" avec les Etats Unis en fera un vassal économique, politique et stratégique de Washington.
 
Si Johnson prend grand soin de fournir aujourd'hui des preuves de sa non-dépendance au grand frère américain, les faits sont têtus. Personne ne nie que Churchill, modèle historique de l'actuel Premier ministre qui en fut un biographe admiratif, fut un grand patriote anglais. Sa soumission à Roosevelt fut pourtant totale. Pour le plus grand malheur de l'Europe.
 
Un jour viendra où les peuples européens se libèreront du totalitarisme de la Commission et de ses agents mondialistes. Il est regrettable que, ce jour là, la Grande Bretagne soit alignée à une autre puissance.
 
Sous ses apparences réjouissantes, le Brexit n'est sans doute pas une bonne affaire pour notre continent et sa civilisation.

12:11 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

PROCHE-ORIENT : POUR UNE FOIS,  TRUMP  A  TOUT  FAUX !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Une fois n’est pas coutume, nous dirons le plus grand mal de cette initiative du président américain qui n’est ni juste ni, surtout, sérieuse. Enfin, comment les Arabes de Palestine pourraient-ils accepter un plan qui les ampute d’un cinquième de leur territoire, - déjà réduit comme une peau de chagrin -, et qu’on leur propose d’installer leur capitale à Abu Dis, une banlieue de Jérusalem-Est à l’extérieur du mur de sécurité ?

Un bref rappel historique

Mais avant d’aller plus loin, un rafraichissement des mémoires est nécessaire. On sait que depuis la dispersion des Juifs de Palestine il y a des lustres, il  est toujours resté un petit  noyau de la religion mosaïque dans ce pays, et on connait l’exhortation rituelle des exilés, « l’an prochain à Jérusalem ». L’homme d’État britannique, Lord Balfour, avait d’ailleurs reconnu en 1917, le droit des Juifs  à revenir en Palestine pour y créer un « Foyer national juif », embryon d’État qui n’osait pas dire son nom. Et cet embryon d’État, après que nombre de rescapés des camps de la mort l’aient rejoint, a vu le jour, légalement, internationalement, en 1947, lorsque les Nations Unies ont voté pour la création de deux États en Palestine, l’un arabe, l’autre juif avec, au milieu, Jérusalem érigée en corpus separatum, administré par l’ONU. C’était le projet onusien accepté par une majorité qualifiée des pays membres de l’ONU, à l’époque beaucoup moins nombreux qu’aujourd’hui. L’erreur fondamentale des pays arabes et autres contrées musulmanes, c’est d’avoir refusé ce partage, qui était à l’époque territorialement équitable, et d’avoir exhorté les Palestiniens à fuir leur pays, en leur assurant que les armées égyptienne, syrienne, jordanienne, libanaise et irakienne, allaient « jeter les Juifs à la mer ». Que nenni ! Ce qui se passa, au contraire, ce sont les Hébreux qui repoussèrent victorieusement les troupes arabes et refusèrent, à l’exception tout de même de 100 000 personnes, le retour des Arabes qui avaient fui les territoires qui leur avaient été concédés, et qui venaient d’être conquis par la Haganah.

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09:47 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |