vendredi, 31 janvier 2020
L'intervention de Roger Holeindre à la Journée de Synthèse nationale du 11 octobre 2015 :
9e Journée de Synthèse nationale, le 11 octobre 2015
18:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Brexit : la Grande Bretagne quitte l'Europe. Mais en a-t-elle jamais été membre ?
12:11 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
PROCHE-ORIENT : POUR UNE FOIS, TRUMP A TOUT FAUX !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Une fois n’est pas coutume, nous dirons le plus grand mal de cette initiative du président américain qui n’est ni juste ni, surtout, sérieuse. Enfin, comment les Arabes de Palestine pourraient-ils accepter un plan qui les ampute d’un cinquième de leur territoire, - déjà réduit comme une peau de chagrin -, et qu’on leur propose d’installer leur capitale à Abu Dis, une banlieue de Jérusalem-Est à l’extérieur du mur de sécurité ?
Un bref rappel historique
Mais avant d’aller plus loin, un rafraichissement des mémoires est nécessaire. On sait que depuis la dispersion des Juifs de Palestine il y a des lustres, il est toujours resté un petit noyau de la religion mosaïque dans ce pays, et on connait l’exhortation rituelle des exilés, « l’an prochain à Jérusalem ». L’homme d’État britannique, Lord Balfour, avait d’ailleurs reconnu en 1917, le droit des Juifs à revenir en Palestine pour y créer un « Foyer national juif », embryon d’État qui n’osait pas dire son nom. Et cet embryon d’État, après que nombre de rescapés des camps de la mort l’aient rejoint, a vu le jour, légalement, internationalement, en 1947, lorsque les Nations Unies ont voté pour la création de deux États en Palestine, l’un arabe, l’autre juif avec, au milieu, Jérusalem érigée en corpus separatum, administré par l’ONU. C’était le projet onusien accepté par une majorité qualifiée des pays membres de l’ONU, à l’époque beaucoup moins nombreux qu’aujourd’hui. L’erreur fondamentale des pays arabes et autres contrées musulmanes, c’est d’avoir refusé ce partage, qui était à l’époque territorialement équitable, et d’avoir exhorté les Palestiniens à fuir leur pays, en leur assurant que les armées égyptienne, syrienne, jordanienne, libanaise et irakienne, allaient « jeter les Juifs à la mer ». Que nenni ! Ce qui se passa, au contraire, ce sont les Hébreux qui repoussèrent victorieusement les troupes arabes et refusèrent, à l’exception tout de même de 100 000 personnes, le retour des Arabes qui avaient fui les territoires qui leur avaient été concédés, et qui venaient d’être conquis par la Haganah.
09:47 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |