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dimanche, 17 mai 2020

L’Arlésienne du second tour municipal

Urne-élec.jpgGeorges Feltin-Tracol

La période du 15 mars au 21 juin prochain, voire jusqu’au mois de septembre (ou d’octobre) 2020, restera comme le plus long entre-deux-tours de l’histoire électorale française. Le second tour des élections municipales peut se dérouler un dimanche de juin, de septembre, d’octobre, de novembre, de décembre ou de janvier 2021. 55,40 % d’abstention, 1,57 % de votes blancs et 2,74 % de bulletins nuls ont cependant marqué le premier tour en mars.

La crise épidémique du covid-19 n’explique pas complètement cette abstention massive. Outre 106 communes où ne se présentait aucun candidat, de très nombreuses communes, pas seulement rurales et peu peuplées, n’offraient aux électeurs qu’un seul choix. Cette désaffection se comprend par la raréfaction croissante des volontaires pour ce « sacerdoce » laïque. Le maire à la campagne voit sa responsabilité pénale s’aggraver et ses prérogatives politiques diminuer.

La présence de listes uniques dignes de l’Éthiopie populaire démocratique du camarade Mengistu se comprend à l’aune de cette parfaite saloperie qu’est la parité en vigueur depuis deux décennies maintenant. Le code électoral exige dans les communes de moins en moins habitées des listes paritaires hommes – femmes. Or, le sexe féminin est moins porté sur la chose publique que le sexe masculin. Présenter des listes viables relève souvent de la gageure, en particulier pour les formations politiques médiatiquement ignorées.

La parité homme – femme représente en elle-même une honteuse discrimination puisqu’elle exclut les transgenres et autres non-binaires. Cette non-inclusion crypto-patriarcale cessera tôt ou tard quand le Régime s’apercevra que cette nouvelle post-parité ternaire homme – femmes – autres ostracisera légalement les mouvements de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne. Ce verrouillage démocratique empêchera ainsi l’émergence de nouvelles forces politiques et sanctuarisera l’actuelle partitocratie dégénérée.

À cette mesure qui ne saurait tarder s’ajoute déjà un harcèlement quotidien et insidieux des candidats qui osent figurer sur des listes vraiment dissidentes de la part des municipalités, de leurs complices concurrents et du voisinage. Combien de sympathisants ne se présentent-ils pas par crainte de perdre des clients, de rompre avec des proches et de se disputer avec les siens ? La liberté de candidature dans l’Hexagone est de fait biaisée.

Le premier tour des municipales du 15 mars 2020 est une indéniable pantalonnade. Le scrutin aurait dû être pour le moins reporté à l’automne. L’abstention élevée et l’insincérité manifeste du vote compromettent pour les six prochaines années la légitimité des élus dès le premier tour et transforment le second tour en fumisterie.

Il faut en outre en finir avec l’apolitisme de circonstance. Il est formidable de constituer une liste d’intérêt communal regroupant des gars de droite, de gauche et du centre, soit le Système, mais on oublie un peu vite que le maire et son conseil municipal participent de droit à l’élection des sénateurs en septembre 2020. Par ailleurs, le maire peut être élu au conseil départemental ou au conseil régional ou bien visé la députation. Son apolitisme communal de façade s’efface très vite quand approchent d’autres échéances électorales.

Les maires participent enfin au parrainage des candidats à l’Élysée. Déjà difficile, le recueil des cinq cents signatures requises n’est pas facilité depuis 2017 avec la publication intégrale et régulière de l’identité de tous les signataires. Cette nouvelle contrainte écarte de l’élection capitale française tout véritable candidat anti-Système. Maints maires refusent en effet de parrainer quelqu’un par peur de déplaire à leurs familles, à leurs conseillers municipaux, au conseiller départemental du coin, aux services préfectoraux ou à leurs poissons rouges. Le maire est aujourd’hui un froussard hors catégorie.

Impuissant quand le gouvernement lui impose un camp d’accueil pour immigrés clandestins délinquants ou l’ouverture d’une salle pour se droguer en toute quiétude, l’édile communal joue au despote local comme à Sanary-sur-Mer où, au début du confinement, fut interdit un court laps de temps d’acheter une seule baguette ou de sortir à plus de dix mètres de son domicile. Quand il ne prend pas d’arrêté municipal contre un spectacle de l’excellent humoriste Dieudonné, le maire met tout en œuvre pour entraver l’implantation de lieux de convivialité socio-culturels de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne. En liaison avec les antifas, les journalistes et les préfectures, les mairies de Lyon, de Strasbourg et de Clermont-Ferrand ont persécuté en 2018 – 2019 les sections du Bastion social avant qu’il subisse d’une scandaleuse dissolution. Les édiles laissent les racailles prospérer dans les quartiers de non-droit. Ils se montrent en revanche intraitables envers les opposants résolus du Régime. Il faut reconnaître que les seconds, à la différence des premiers, ne financent pas en sous-main les campagnes électorales…

Un conformisme républicain moutonnier n’épargne pas les communes rurales. Le 29 février 2020, près d’un milliers de personnes, souvent âgées et retraitées (de futurs « covidiots » ?), manifestaient contre l’ouverture d’un local de l’association patrimoniale identitaire Terra Nostra dans une bourgade rurale de près de deux mille habitants aux confins de la Loire et du Rhône. Le maire de ce patelin, véritable satrape des Monts du Lyonnais réélu dès le premier tour grâce à une liste unique en dépit d’une abstention à 68,41 % (sans oublier 2,18 % de votes blancs et 9,17 % de bulletins nuls), cherche par tous les moyen de résilier le bail de location afin de chasser les membres de cette sympathique et méritante association, ce qui, on en conviendra aisément, n’est pas très « Charlie ».

Le second tour de ces municipales ne concernerait que cinq mille communes, les plus peuplées. Si le gouvernement le maintient en juin, en septembre, en octobre ou à la Saint-Glinglin, il en résultera une farce grotesque bien coûteuse pour les contribuables. Sauf si le gouvernement invalide le premier tour survenu en mars dernier et réorganise les deux tours du scrutin municipal à l’automne, la non-participation à ce cirque s’impose dès à présent, hormis où se maintiennent des listes de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne comme à Tarascon avec Valérie Laupies, à Orange avec le maire sortant Jacques Bompard ou à Marseille avec Stéphane Ravier.

On a sans cesse incité les Français à rester chez eux pendant la crise du coronavirus. Continuons plus que jamais à suivre cette injonction sanitaire impérieuse et, si toutes les municipales ne sont pas annulées, le jour du fameux second tour, sauf exceptions mentionnées, ne sortons pas ! Aidons plutôt l’abstention à battre son propre record.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°172. Source Europe Maximacliquez ici.

19:14 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : 10 et 11 octobre, la rentrée Bleu Blanc Rouge de la Droite nationale

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11:47 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

17 mai 1940 : de Gaulle et la légende de Montcornet

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Henri Saint-Amand Boulevard Voltaire cliquez ici

La bataille qui s’est déroulée à Montcornet (Aisne), le 17 mai 1940, est restée dans la mémoire collective comme l’une des rares, sinon la seule victoire des armées françaises pendant la bataille de France (10 mai-23 juin 1940) face à l’ennemi allemand. En fait, il s’agit plutôt d’un malentendu à l’origine duquel se trouve la maladresse du général Aimé Doumenc (1880-1948) qui écrit, le soir du 17 mai : « La 6e armée ayant poussé les unités blindées sous les ordres du colonel de Gaulle était à 10 h 30 au nord de Montcornet, et à midi un message en clair signalait l’urgence d’une contre-attaque de leur part. Notre propre contre-attaque avait donc réussi. »

La réalité est malheureusement plus cruelle, car le colonel Charles de Gaulle, nommé commandant de la 4e division de cuirassés, la plus puissante des grandes unités blindées de l’armée française avec 364 blindés, n’a jamais reçu l’ordre d’aller à Montcornet. L’ordre qu’il reçoit, le 15 mai, par le général Doumenc est le suivant : « Le commandement veut établir un front défensif sur l’Aisne et sur l’Ailette pour barrer la route de Paris. La 6e armée, commandée par le général Touchon et formée d’unités prélevées dans l’Est, va s’y déployer. Avec votre division, opérant seule en avant dans la région de Laon, vous avez à gagner le temps nécessaire à cette mise en place. »

Mais quand de Gaulle lance ses chars à l’attaque de la bourgade, le gros des troupes de Panzer allemands, appartenant aux 1re et 2e Panzerdivision, ont dépassé Montcornet. Le village n’est défendu que par la 3e compagnie du 66e bataillon de sapeurs allemands. L’entrée au sud-ouest a été minée. La défense antichar est assurée par des hommes du 59bataillon antiaérien allemand.

L’attaque est lancée le 17 mai à 4 h 15. Deux colonnes de chars sont formées. La 6e demi-brigade commandée par le lieutenant-colonel Sudre, forte de 34 chars Renault B1 bis et de 14 Renault D2, avance sur l’axe Laon-Moncornet. La 8e demi-brigade du lieutenant-colonel Simonin, avec 90 chars R35, flanc-garde la 6e sur l’axe Maison Bleue-Sissonne-Lislet.

Les premiers accrochages ont lieu vers midi, à Lislet, où le feu antichar allemand détruit deux chars légers français et force les autres à se replier car ils vont être à court de carburant.

À Montcornet, le capitaine Penet est pris à partie par l’ennemi et subit la perte de plusieurs éléments. Quand les chars lourds français, revenant du ravitaillement, entrent en action, de Gaulle sait que les jeux sont faits. Les blindés doivent progresser en lisière de Montcornet, la bombarder pendant six minutes et revenir. La mission est quasiment impossible. C’est en l’effectuant courageusement que le commandant Jean Bescond, à la tête du 46e BCC, et sept de ses hommes tombent au combat.

À 18 h 30, la bataille de Montcornet est terminée. Sur les 88 chars français engagés, 23 sont détruits. L’attaque française a bousculé et déstabilisé l’ennemi. Mais elle n’empêche pas la progression des blindés du général Ewald von Kleist (1881-1954) vers Cambrai et Saint-Quentin, avant qu’un ordre d’Hitler ne les arrête !

Ni victoire ni défaite, à l’image de la bataille de Stonne, Montcornet relève d’un combat comme la guerre en a vu de très nombreux. De Gaulle restera discret sur cet épisode mais n’empêchera pas la littérature (Faulkner, Bouchet, Ortoli et bien d’autres) de s’emparer de cet épisode pour renforcer sa légende.

11:34 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vers un deuxième krach, comme en 1929, plus long et plus violent

ROUSSET PIERRE.jpgMarc Rousset

Le rebond des marchés aux États-Unis est tellement surprenant qu’un nouveau krach pourrait se produire, plus long et plus violent qu’en mars 2020. Deux acronymes américains, FOMO (« Fear of missing out »), c’est-à-dire peur de rater l’occasion de la hausse, et la tarte à la crème TINA (« There is no alternative »), c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’alternative aux actions, expliquent l’attitude des boursiers qui refusent de voir les réalités économiques en face.

Warren Buffett a raison d’attendre et de rester liquide, même s’il aurait mieux fait d’acheter de l’or, surtout après ses pertes abyssales dans les compagnies de transport aérien. Les marchés vont encore baisser, alors que l’indécision domine actuellement. Le CAC 40 a cédé un peu plus de 5 % cette semaine et le Dow Jones a reculé de 3 %. Les célèbres « GAFAM » pèsent, désormais, environ 50 % du NASDAQ 100 et certains pourraient bientôt se diriger, de la même façon, vers les champions du luxe français, les « KHOL » (Kering, Hermès, L’Oréal et LVMH).

Goldman Sachs entrevoit un plongeon du PIB de la zone euro pour 2020 de -11 %, -9 % pour l’Allemagne et -13 %, -14 % pour la France, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Italie. Les faillites bancaires vont se multiplier, suite à celles des entreprises dans le secteur du gaz de schiste aux États-Unis, du transport aérien, de la distribution, du tourisme, de l’hôtellerie, des cafés et restaurants, et aussi à cause des créances irrécouvrables des particuliers au chômage. Le véritable choc est donc toujours à venir, selon la banque suisse UBS. Rien que pour le premier trimestre 2020, la banque italienne UniCredit vient de passer pour 1,2 milliard d’euros de provisions. La bulle énorme d’avant mars, suite à la remontée des cours, n’est donc toujours pas dégonflée !

Certains voient se profiler de nouveau, à moyen terme, l’hyperinflation de la République de Weimar. À quand des banques centrales, par le jeu des « QE » éternels et illimités, qui achètent aussi des actions pour soutenir les cours – ce qui est déjà le cas au Japon et en Suisse, mais dans une attitude d’investisseur -, et, là ce sera le bouquet ! L’euro est en sursis, suite à la décision motivée et de bon sens de la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe. La crédibilité de la BCE est dans la ligne de mire.

L’Allemagne ne veut plus payer pour « le Club Méditerranée », expression consacrée, outre-Rhin, de la France et de l’Europe du Sud. Les Allemands partent à la retraite à 67 ans sans rechigner, avec un Arbeitsamt (Pôle emploi) qui ne rigole pas, alors qu’en France, on ne sait que revendiquer, réclamer des droits nouveaux et sans fin, maintenir les scandaleux régimes spéciaux, avec des syndicats inconscients qui refusent l’élévation de l’âge du départ à la retraite. Merkel cherche à temporiser tout en se défilant, car elle est partante, mais la majorité des Allemands approuvent la décision de la Cour de Karlsruhe. Il n’y a pas de primauté du droit européen, mais des textes qui ont été signés et qui donnent raison à la Cour de Karlsruhe. Quant à Lagarde, elle noie son incapacité professionnelle dans l’anglo-américain au lieu de parler français.

Après avoir bouclé 540 milliards d’euros d’aide d’urgence, les 27 butent sur les demandes d’une relance supplémentaire, par Bruno Le Maire, de 1.000 milliards d’euros, car sinon l’Italie et « la zone euro ne résisteront pas ». Le principe est acquis d’une aide budgétaire ainsi qu’une aide à des investissements stratégiques et au secteur santé, mais les chiffres finaux retenus seront moins élevés.

Aux États-Unis, Jerome Powell, président de la Fed, ne veut pas entendre parler des taux négatifs, mais les marchés à terme anticipent déjà un taux de -0,022 % pour décembre 2021. Avec 33,5 millions d’inscriptions au chômage, un premier plan d’aide gouvernemental de 3.000 milliards de dollars, un deuxième plan envisagé du même montant par les démocrates, 2.000 milliards de dollars de rachats par la Fed, et 40 % des foyers avec un revenu inférieur à 40.000 dollars qui ont un de leurs membres au chômage, le résultat n’est pas non plus très brillant.

Un deuxième krach boursier plus violent parait donc inéluctable.

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11:24 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°18, consacré à Honoré d'Estienne d'Orves, sortira en fin de semaine prochaine...

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Très attendu, ce Cahier n°18 cliquez ici, que nous devons à l'historien Didier Lecerf, sortira enfin dans les jours qui viennent. Il est actuellement à l'imprimerie. Initialement prévue pour la mi-mars, sa parution a dû être différée en raison de la crise sanitaire. Les choses rentrant petit à petit dans l'ordre, vous pourrez bientôt le recevoir.

Nous remercions celles et ceux qui l'ont commandé depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour leur patience et leur compréhension.  

Le livre Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là sera, lui aussi, disponible très prochainement.

Commander :

le CHN 18 cliquez ici

Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là

01:00 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |