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jeudi, 23 juillet 2020

À force de nier ses racines chrétiennes, on finit par jouer avec le feu

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Abbé Danziec dans Valeurs Actuelles :

À quoi bon se mettre au chevet de pierres en péril ou de cathédrales à entretenir, si l’on ne croit pas à leur salut ni à celui qu’elles peuvent nous offrir… Exposer le blanc manteau d’églises qui couvre l’Hexagone aux mites de l’indifférence, ne serait-ce pas livrer notre civilisation judéo-chrétienne au grand froid de l’athéisme : négation de la transcendance, mépris des vertus chrétiennes, disparition du sens du sacré ? À l’heure où la France insouciante partait en vacances sur l’autoroute du Sud samedi matin dernier, l’incendie de la cathédrale de Nantes réveillait les plaies non encore cicatrisées du brasier de Notre-Dame de Paris. Jean Castex l’avait bien compris en se rendant rapidement sur place, accompagné des nouveaux ministres de la Culture et de l’Intérieur. La démarche, sur le vif, était louable. Une fois encore, elle reste néanmoins à se traduire sur le temps long. Plus que jamais, une politique résolue de sauvegarde des édifices religieux de toute taille se fait attendre.

La France périphérique, délaissée et souvent livrée à elle-même, n’a pas manqué de se manifester aux bons souvenirs des pouvoirs publics en se drapant de gilets jaunes. Barricades, ronds-points occupés, esclandres et chaos social : il aura fallu le feu civil pour que l’exécutif prenne la mesure du fossé qui était entrain de se creuser entre le monde de la ruralité, de la campagne, des petites villes et celui des mégalopoles en pointe dans le concert de la mondialisation. L’univers de la tranquillité, du calme et des joies simples face à celui du profit, de la vitesse et du calcul. L’incendie – qu’il soit volontaire ou non -de la cathédrale de Nantes rappelle cette petite musique de l’abandon. Beaucoup d’églises souffrent de ces « brasiers invisibles » évoqués par Michel Onfray lui-même, ces fameuses coupes budgétaires décidées sans peine parce que le patrimoine religieux ne rapporte pas de voix. Un dédain politique qui, depuis longtemps, en dit long sur les priorités existentielles de ceux qui nous gouvernent. Entre la vocation de cette architecture sacrée et ceux qui ont la responsabilité de l’entretenir, le fossé se creuse. On ne restaure pas une prière de pierres sans avoir soi-même de la considération et de l’estime pour le spirituel. À force de nier ses racines chrétiennes, on finit par jouer avec le feu.

Car un héritage n’offre pas seulement un surcroît de patrimoine et d’argent, comme l’amour n’engendre pas seulement un surplus de sensations et de plaisirs. L’un et l’autre, pour porter du fruit, réclament de la responsabilité, du courage et de la fidélité. Aborder la question de l’entretien des cathédrales et des églises sous le seul rapport de l’utile, c’est déjà faire fausse route. Entendons-nous bien, pour un catholique, une cathédrale ne sert à rien. Elle sert quelqu’un, ce qui est bien différent. Et ce quelqu’un, c’est Dieu. Ses bâtisseurs n’avaient pas la folie des grandeurs mais celle du Christ, de Notre-Dame et des saints du paradis.

18:20 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Turquie d'Erdogan est une menace: ouvrons les yeux de nos compatriotes.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Manœuvres d'intimidation contre une frégate française en Méditerranée, actes de piratages, incursion de ses bâtiments en mer Egée et survol par ses chasseurs F-16 des Iles helléniques nécessitant la mise en alerte de la flotte grecque... La marine turque multiplie les provocations et teste les capacités - et surtout la volonté -de résistance européennes.
 
Dans le même temps, la Turquie, méthodiquement, met en place un à un les éléments de la reconstruction de l'empire ottoman: économiques - coopération renforcée avec la Tunisie et de nombreux pays d'Afrique - religieux et communautaires - omniprésence dans les Balkans, menaces sur l'Arménie, transformation de Sainte Sophie en mosquée, messages explicites en direction du Hamas et, plus largement du monde arbo-musulman, visant à affirmer son leadership face a Israël (promesse d'Erdogan de "libérer" la mosquée Al Aqsa de Jérusalem) et plus globalement celui du monde sunnite - militaires - déploiement de ses forces en Syrie et en Libye (80 000 hommes équipés de chars Léopard et de drones de combat), livraison d'équipements et mise à disposition de cohortes de mercenaires aux rebelles islamistes - humains - présence de millions de ressortissants turcs étroitement encadrés par le pouvoir d'Ankara sur le sol européen, en Allemagne et en France principalement.
 
Le néo-sultan Erdogan, dans l'accomplissement de son projet, sait pouvoir compter sur trois armes potentiellement fatales à l'Europe : l'arme migratoire, par le contrôle des vannes de l'invasion que lui a impardonnablement accordé Angela Merkel en 2015, lui donnant ainsi les moyens d'un chantage permanent sur notre continent ; l'arme du gaz et des hydrocarbures dont il pourrait à tout moment verrouiller les approvisionnements ; son appartenance, enfin, à L'OTAN et la menace qu'il fait planer auprès de Washington d'un renversement d'alliances, ménageant à cette fin Vladimir Poutine et la Russie, malgré des intérêts divergents en Syrie, et adressant à la Chine des signaux convenus.
 
La Turquie n'est pas la seule menace qui pèse sur l'Europe. Elle en est une majeure.
 
La France doit se préparer. L'Europe doit se reprendre. Le conflit est possible. Il est même probable. Il sera froid ou il sera chaud. Tout dépendra de nos capacités de résistances et de contre-offensives.
 
Ne pas augmenter, malgré la crise, les budgets militaires nationaux - Francais en particulier - serait un crime contre la civilisation. Ne pas moderniser nos armées ni en renforcer la cohésion morale et opérationnelle serait une faute aux conséquences tragiques. Ne pas construire au plus vite une Europe de la Défense à partir des armées de chaque pays membres, serait un suicide.
 
Tout indique pourtant que c'est vers cet abîme que nous entraînent à grand pas nos gouvernants.
 
Il est urgent d'ouvrir les yeux de nos compatriotes. Une grande campagne sur les intentions de la Turquie et les menaces que fait peser Erdogan sur la paix européenne et la survie de notre civilisation s'impose. Réseaux sociaux, presse nationale, formations politiques de notre camp doivent s'atteler à cette tâche.

17:28 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Merci à Jean-Marie Le Pen, merci à Lorrain et à Marie pour la promotion du nouveau numéro de la revue Synthèse nationale et pour les BBR 2020.

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16:40 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La défaite en chantant

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La crise qui se dessine risque d'être pour la France un pas de plus vers la perte de ses capacités productrices. Analyse de Natacha Polony sur ce qui s'est réellement passé à Bruxelles lors de la négociation de la dette. L'Allemagne, comme d'habitude s'en tire bien. Les Pays-Bas n'en parlons pas. Pour ce qui concerne  la France, Emmanuel Macron est un joueur aux petits pieds.

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14:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La soeur du violeur Traoré : la honte de l'Afrique...

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Le pire, c'est que des blancs reniés

se sont prosternés devant elle...

10:04 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |