Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 20 mars 2021

Le Souverainisme Gallois, pas plus Identitaire que sa Version Écossaise

le-souverainisme-gallois.jpg

Rémy Tremblay

Les récents sondages effectués dans le Pays de Galles, au nord-ouest de l’Angleterre, démontrent qu’il y aurait un engouement pour l’indépendance. Ils seraient aujourd’hui 40%, particulièrement les jeunes (cliquez ici), à s’affirmer en faveur d’un tel projet, alors que l’option souverainiste a longtemps stagné sous la barre du 10%. Le contexte y est pour beaucoup; nombreux sont les Gallois qui soulèvent de nombreux griefs face à la gestion pandémique de Boris Johnson et d’ailleurs les travaillistes gallois n’hésitent pas à utiliser cette vague séparatiste pour tenter de négocier un « fédéralisme renouvelé. »

En tant que tel, le projet de souveraineté est officiellement porté par le Plaid Cymru d’Adam Price, parti dont le programme n’est pas sans rappeler celui des socio-démocrates du Scottish National Party (SNP) ou du Parti québécois (PQ). À l’origine ce parti fondé en 1925 faisait de la défense des traditions et de l’ethnie galloises le point central de son programme, une démarche “volkish” qui le rapprocha idéologiquement d’autres mouvements anticonformistes de l’avant-guerre. Toutefois, il s’est converti dans les années 60 dans la défense d’une souveraineté civique vidée de tout substance. Le parti annonce d’entrée de jeu son adhésion au multi-culturalisme en faisant une profession de foi, qui, bien qu’historiquement pas tout à fait vraie, est sans ambiguïté : « L’idée du Pays de Galles comme une communauté de communautés, unies dans sa diversité, a toujours été au cœur de la mission du Plaid Cymru. » (LIEN).

Exactement comme c’est le cas dans cette constellation séparatiste qui comprend les Écossais, les Catalans, les Basques, les Québécois, les Bretons et tant d’autres.

Ce n’est pas nécessairement que ces peuples ont renié leurs racines ou ne tiennent pas à leur identité, mais plutôt que les élites indépendantistes rejettent toute forme de nationalisme pour adopter une approche mièvre dictée par la rectitude politique. La souveraineté peut donc avancer sans risque de se faire diaboliser. Mais le remède est parfois pire que le mal qu’on veut curer : en renonçant à définir le peuple qu’ont dit représenté, en le limitant à une expression purement géographique, on porte un projet vide. L’indépendance est un projet visant à permettre à un peuple, doté de caractéristiques qui lui sont propres, et non à un territoire, qui n’est sans le peuple qui l’habite qu’une parcelle de terre, au rang de nation souveraine.

Sans cette prise de conscience, tout rêve souverainiste reste un simple projet de bureaucrate qui espère éviter de dédoubler sa paperasse à deux administrations.

Mais il y aussi le terme souveraineté que ni le SNL, ni le PQ, ni même le Plaid ne définissent réellement. On fait l’impasse sur le « peuple » mais également sur la « souveraineté » comme telle. Car dans les faits, comme l’a fort bien souligné Pierre Hillard, ce que proposent souvent les souverainistes actuels c’est de simplement faire sauter l’administration nationale pour se placer directement sous tutelle des organismes internationaux. Sur ce point il n’a pas tout à fait tort : le SNL et le Plaid sont partisans d’une Union européenne forte et le Parti québécois n’envisage pas de se libérer de la tutelle mondialiste actuelle; il aimerait juste qu’un siège à l’OTAN, à l’ONU et au FMI soit marqué d’un fleurdelysée. La souveraineté en ce sens n’est qu’une déformation sémantique : on recherche dans les faits une gestion plus localisée du mondialisme.

Pour en revenir au Pays de Galles, il est peu probable qu’un référendum soit tenu sur la question à brève échéance. Lorsque la poussière retombera après la pandémie, la balloune indépendantiste risque de se dessouffler, à moins bien sûr que le Plaid ne redonne un moteur à sa cause en lui insufflant un sens profond.

Vox NR cliquez ici

 

12:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un homoncule (1) à l’Éysée !

81GbKzIkNOL._AC_SX450_.jpg

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Après les confinements « strict pour tous », puis « moins strict » en 2020, nous voilà avec un confinement « localisé pour certains » aux contraintes incompréhensibles… Votre avis ?

Un avis confirmé : le gouvernement ne maîtrise plus rien… sinon (encore) les médias mainstream, de moins en moins écoutés ! Beaucoup d’observateurs avaient jugé il y a un mois qu’Emmanuel Macron, enfin ! avait compris l’impasse dans laquelle son calamiteux Conseil scientifique et son gribouille Ministre de la Santé Olivier Veran avait fourvoyé son quinquennat ; il avait surpris tout le monde par sa décision de ne pas reconfiner, sachant que les beaux jours allaient arriver, que l’immunité de millions de Français ayant eu la Covid-19 (la moitié d’entre eux sans s’en rendre compte), ajoutés à la campagne de vaccinations, aussi lente et cahotique soit-elle, la situation allait automatiquement s’améliorer. La Covid allait reculer avant son retour probable à l’automne prochain, sous une forme ou une autre, importante ou non, comme c’est habituel avec les virus… Un coup de théâtre qui avait alors sévèrement clashé tous ces insupportables pontes de la médecine « alarmistes » qui ont pris leurs habitudes sur certains plateaux de radios ou de télés… Il lui fallait tenir 1 à 2 mois. C’était trop pour lui et on a donc assisté à une reddition en bonne et due forme. L’interruption du vaccin AstraZeneca n’est même pas une raison, puisque son utilisation a été reprise au bout de quelques jours seulement. Résultat, Emmanuel Macron qui était apparu comme un Président à poigne, ce que les Français réclament dans leur immense majorité, a démontré qu’il n’est finalement qu’un homoncule. 

Comment expliquer un tel gâchis ?

Ce virus a rendu fou – titre d’un livre de Bernard-Henry Lévy – nombre de dirigeants dans le monde. Pris de panique, ils ont alors fait paniquer leurs compatriotes respectifs. Il faut dire qu’ils ont mis le paquet pour cela et c’est bien là leur plus grande – la seule ? – réussite dans cette histoire… Aujourd’hui, ils ne savent plus comment se sortir du bourbier dont ils sont responsables : face à des populations qu’ils ont terrorisées pour une pandémie extrêmement peu mortelle (même si certains continent d’assurer le contraire, les chiffres sont là qui les démentent), aux victimes extrêmement ciblées (personnes âgées ou à grandes comorbidités, ça au moins, tout le monde semble l’admettre), nos gouvernants ne peuvent plus, du jour au lendemain, changer de braquets : ce serait admettre qu’ils ont fait n’importe quoi. Déjà qu’ils appréhendent à juste titre de devoir répondre tôt ou tard de leur action sinon devant les tribunaux, en tout cas devant l’opinion publique, on comprend qu’il fasse « durer le plaisir » autant que faire se peut. Et sous les coups de boutoirs des uns, des autres, des sondages, de la réalité au jour le jour, de ce qu’ils découvrent ou de ce qu’ils refusent obstinément de constater, ils manœuvrent au doigt mouillé, à l’écoute du dernier qui a parlé ou parlé le plus fort…

Vous ne pouvez pas nier qu’il y a des virus mutants, ni des morts du coronavirus…

Il ne s’agit pas de le nier, mais de ne pas être dupe que des épidémies, et autrement plus mortelles, l’humanité en a toujours subies, que celle de ce coronavirus-là n’imposait absolument pas de tels délires sanitaires… et surtout d’alerter sur les conséquences physiques, psychologiques qu’endurent les gens, au-delà de celles, évidentes, sur l’économie. Des conséquences dont la mortalité finira peut-être par rejoindre celle – réelle et non pas apocalyptique comme certains nous l’assène sans répit – de la pandémie elle-même… La rejoindre ou bien même la dépasser, car qui peut affirmer que la faillite désormais évidente de nos institutions politiques – une majorité parlementaire qui se délite chaque mois et une opposition parlementaire au silence assourdissant ! – et la mise en évidence de la bêtise et de l’incompétence de nos dirigeants, ne vont pas déboucher sur des émeutes, révolutions, guerres civiles et autres joyeusetés dont l’histoire est jalonnée ? Quant un Pouvoir est faible, voire grand-guignolesque, comme le quinquennat Macron avec ses Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, Agnès Buzyn, Olivier Veran, Christophe Castaner ou Jean Castex (quelle brochette !), cela aiguise forcément bien des appétits et pas que des plus ragoûtants. 

Comment expliquez-vous que nombre de nos compatriotes soient toujours terrorisés par la Covid ?

Ils ne sont peut-être plus si nombreux que cela, mais combien acceptent de le reconnaître ? On reconnaît plus facilement qu’on s’est trompé qu’on a pétoché. Vous verrez ! Quand cette crise sera terminée et qu’on appréhendera plus sereinement les faits – car toute vérité finit toujours par percer, même si elle met parfois le temps pour cela –beaucoup continueront à vous affirmer qu’on a frôlé la fin du Monde… alors qu’on a seulement dépassé la ligne jaune de la raison. Quoique largement dépassée, certes ! 

Note

(1) Du latin homonculus (« petit homme ») : version miniature, souvent caricaturale, d'un être humain que certains alchimistes cherchaient, prétendument, à créer.

EuroLibertés cliquez ici

10:58 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De la Francophonie à la francité.

pourquoi-le-monde-aime-autant-la-france-1110394.jpeg

L'avis de Jean-François Touzé
 
20 mars, journée de la Francophonie.
 
L'organisation internationale (OIF) qui prétend en être l'expression pourrait être, s'il existait une volonté nationale et un État digne de ce nom, une machine puissante de développement offensif de la langue française dans le monde en même temps qu'une arme de force au service du rayonnement et de l'influence de notre pays.
 
Hélas! Regroupant 88 États dont plus de la moitié ne sont ni francophones ni francophiles, ni même liés à nous par un destin commun - les Emirats arabes unis, le Qatar, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Mexique, la Bosnie, par exemple - cette institution molle et sans effet autre que la dilapidation de notre argent public et le reclassement de caciques du régime battus aux élections ou de Hauts-fonctionnaires en mal de sinécure, consacre désormais le plus clair de son temps à la promotion des droits-de-l'homme, du développement durable, de la défense des minorités, des questions climatiques et de l'accueil des réfugiés.
 
La droite nationale au pouvoir devra procéder à la dissolution pure et simple de cette organisation fantoche et la remplacer par un outil efficace, de rang ministériel, porté par un projet ambitieux au service global de notre langue française, de notre civilisation française, de notre esprit français, de nos intérêts français, culturels, économiques et politiques, de notre grandeur française.
 
Ce projet, c'est la Francité.

10:52 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le collectif Némésis dans les locaux de Society : plongée dans l'enfer des bobos parisiens

6016f9ea87f3ec2805062726.jpeg

 

10:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

couv nn.jpg

Pour télécharger, cliquez ICI

 

05:22 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |