vendredi, 26 mars 2021
Acharnement judiciaire contre Jacques Bompard, maire d'Orange
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Cette liberté dont on se gargarise
Jean-Gilles Malliarakis
Le 18 mars, le glorieux Conseil supérieur de l'audiovisuel, que le monde nous envie, communiquait à la presse et au monde à propos de la décision qu'il venait de prendre, de sanctionner la chaîne CNews.
Voici le texte de ce document qui n'a peut-être pas reçu la publicité qu'il mérite et que ses rédacteurs attendaient :
"Au terme de la procédure engagée à la suite de propos tenus au cours de l'émission Face à l'info du 29 septembre 2020, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a prononcé ce jour une sanction d'un montant de 200 000 € à l'encontre de la chaîne CNews.
Le Conseil a considéré que la chaîne avait manqué à ses obligations, tant au regard de la loi du 30 septembre 1986 que de sa convention. Quand bien même ces propos ont été tenus dans le cadre d'un débat en lui-même légitime sur la politique d'accueil des mineurs étrangers isolés en France et sur la politique d'immigration, ils ont été de nature à inciter à la haine envers les mineurs étrangers isolés, et ont véhiculé de nombreux stéréotypes particulièrement infamants à leur égard, de nature à encourager des comportements discriminatoires. Par ailleurs, le Conseil a estimé que la maîtrise de l'antenne n'avait pas été assurée, d'autant plus que l'émission a été diffusée en différé et sans modification, ainsi que l'a souligné le comité d'éthique du Groupe Canal + dans son avis rendu le 22 octobre 2020.
De manière générale, la loi du 30 septembre 1986, loi de liberté, affirme et protège la liberté de communication et la liberté éditoriale des médias audiovisuels. Garant de ce principe reconnu par la Constitution, le Conseil supérieur de l'audiovisuel veille scrupuleusement au respect de cette liberté consubstantielle à la démocratie. À cet égard, il est naturel que les débats qui traversent la société trouvent toute leur place dans les médias audiovisuels, y compris sous une forme polémique.
Néanmoins, la loi fixe des limites à l'exercice de cette liberté. Elle exige, en particulier, que les programmes mis à la disposition du public ne contiennent ni incitation à la haine ou à la violence fondée notamment sur les origines, la religion ou la nationalité. Conformément à ses missions, le Conseil ne manquera pas d'intervenir chaque fois que ces limites seront franchies."
Fermez le ban. Fin de citation…
Il s'agissait d'une émission d'Éric Zemmour, l'une des têtes de Turc de l'islamo-gauchisme, ce qui n'apparaît pas dans le texte du communiqué.
S'agit-il d'une décision de "justice", décision que, dans ce cas, on n'aurait pas le droit de commenter, et que le CSA, institution créée par Mitterrand et que Jean Ferré appelait le Contrôle socialiste sur l'audiovisuel, serait habilité à prendre ? Ou faut-il ne voir qu'une décision d'injustice ayant vocation à être effacée en appel ?
L'avenir le dira. Mais ce que l'on doit retenir c'est la volonté de frapper à la caisse, à hauteur de 200 000 euros, le prix d'une gentille maison, une chaîne dont le journaliste vedette déplaît au politiquement correct.
Un tel message parfaitement clair confirme un travail auquel s'est récemment livré votre chroniqueur pour la revue Lectures françaises, à paraître prochainement sur le thème Feue la liberté d'expression.
Peut-être faudra-t-il bientôt défiler en scandant "Nous sommes tous Zemmour", que nous approuvions ou non toutes les déclarations de l'intéressé. Sans doute faudra-t-il se battre pour abolir les lois scélérates qui permettent à des aréopages opaques de quadriller les médias et de tétaniser les journalistes.
En tout cas nous devrons de plus en plus nous méfier de la trilogie républicaine de Liberté, Égalité, Fraternité qui, comme chacun sait est aussi la devise du grand orient de France, taguée sur toutes les prisons
L'Insolent cliquez ici
15:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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TROIS QUESTIONS À JEAN-CLAUDE ROLINAT À PROPOS DE SON LIVRE SUR CHYPRE
Propos recueillis par Basile Tomé
Erdogan a refait parler de lui à l’occasion du financement par la municipalité de la grande mosquée de Strasbourg. Cela vous étonne-t-il ?
Pas du tout, la Turquie islamiste néo-ottomane sous la houlette de l’AKP, le Parti de la justice et du développement, sorte de synthèse entre le nationalisme turc et l’islamisme, développe une politique impérialiste. La Turquie est présente en Syrie pour contenir le Rojava kurde et, de temps en temps, pour combattre les commandos du PKK réfugiés au Kurdistan irakien, sans oublier sa présence en Libye ou elle aide Tripoli à lutter contre l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar, ainsi qu’en Méditerranée orientale où sa marine joue un jeu dangereux. De plus, elle a aidé d’une façon décisive l’Azerbaïdjan à se débarrasser, si je puis dire, partiellement, des Arméniens chrétiens dans le Haut-Karabakh.
Revenons plus particulièrement sur la Méditerranée orientale. Quel est son jeu trouble dans sa revendication des eaux territoriales de la mer Égée et sa présence dans le tiers nord de Chypre qu’elle a érigé en République turque de Chypre du Nord ?
La Turquie est une menace pour la Grèce, et sa candidature à la porte de l’Union européenne est une insulte au droit. En effet, voici un pays qui voudrait adhérer à une association d’États alors qu’elle occupe un tiers de la superficie de l’un de ses membres !
Parlez-nous alors, plus particulièrement de Chypre, objet de votre livre, Chypre l’épine turque dans le talon européen, publié aux éditions des Cimes ?
Vaste île de la Méditerranée, Chypre est au carrefour de toutes les civilisations qui ont émergé dans la région : la Grèce antique, les Croisés, les Musulmans, les Britanniques…Elle se trouve actuellement au centre d’enjeux ethniques, militaires, géopolitiques et civilisationnels importants. Partagée en 1960, - dans la violence-, entre Grecs et Turcs, elle est la cible de l’appétit vorace du néo Sultan qui voudrait ressusciter la puissance impérialiste de la Sublime porte ottomane. En reprenant l’histoire de cette île d’Aphrodite qui a tout pour plaire aux touristes, je tente de présenter d’une façon vivante et sans détour, la problématique d’une crise qui risque, prochainement, d’éclater « à chaud ». Les nouvelles ressources énergétiques sous-marines découvertes entre les côtes grecques, turques, chypriotes et celles des pays du Levant, risquent d’attiser les tensions et les revendications des uns et des autres. Je reviens d’une façon synthétique sur l’histoire récente et animée de la Turquie contemporaine qui soutient à bout de bras la République turque de Chypre du nord (RTCN), un État qui n’est reconnu, et pour cause, que par la seule Turquie.
Chypre, l'épine turc dans le talon européen, Jean-Claude Rolinat, Editions des Cimes, 233 pages, largement illustré de photos couleurs, 20 euros…
Le commander cliquez ici
15:50 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Au loup...
Le billet de Patrick Parment
Deux militants du mouvement royaliste d’Action française ont pénétré dans l’hémicycle du conseil régional d’Occitanie, à Toulouse, dirigé par la socialiste Chantal Delga - dont la succession aux prochaines régionales n’est pas assurée -, en brandissant une simple banderole. Il n’en fallait pas plus pour que tous les sicaires de la classe politique se mettent d’un coup à hurler au loup ! L’occasion était trop belle !
Mais au fait de quel délit majeur se sont rendus coupables nos deux valeureux chevaliers ? Ils ont simplement brandi une banderole sur laquelle on pouvait lire « islamo-gauchistes, traîtres à la France ». Le service d’ordre est intervenu et les pandores ont embarqué les deux intrus.
Une bonne occasion pour la présidente socialo Chantal Delga, fonctionnaire territoriale de profession, de se ridiculiser en beuglant « condamner fermement cette action violente (?) de la part de militants d’extrême droite ». Et d’ajouter qu’elle allait porter plainte. Mais contre quoi ? Brandir une banderole ! Quel acte fascisant en effet ! Et d’ajouter, car le ridicule ne tue pas, « On sent en France qu’il y a un climat très tendu. On est en train de créer une société d’ennemis. Je crois qu’il va y avoir une escalade avant la présidentielle ». Ah bon, mais qui en est responsable ? Certainement pas nos deux brandisseurs de pancarte. Faut pas aller loin pour trouver la réponse !
Là où l’affaire se corse, c’est qu’Emmanuel Macron, notre bien chancelant président, a trouvé bon de s’en mêler, sur l’air de pin-pon-pin-pon : « En envahissant le conseil régional d’Occitanie, l’extrême droite a une nouvelle fois montré son vrai visage : action violente, volonté de bâillonner la démocratie et de diviser les Français » Nos deux chevaliers peuvent être fiers d’avoir bâillonné à eux seuls la démocratie. Le problème, c’est qu’elle est toujours debout et toujours aussi malade ... et pas que du covid-19 !
Il n’en fallait pas plus pour que la cohorte des pleureuses démocratiques y mêlent leur voix de fausset. Le maire de Toulouse, le LR Jean-Luc Moudenc, a condamné « fermement » comme il se doit. Xavier Bertrand – l’assureur du Nord - qui bêle « c’est à la démocratie que ces militants d’extrême droite s’attaquent ». Ou encore le sieur Jean-Luc Mélenchon qui confirme bien sa tendresse pour les islamistes en déclarant : « C’est signé Macron, Darmanin, Schiappa, Olivier Faure et autres chasseurs d’islamo-gauchistes ». Avec Mélencchon, ce qui est bien, c’est qu’il fout tout le monde dans le même sac ! Mais le plus surprenant dans cette affaire, du moins en apparence, c’est la réaction de la mère Marine Le Pen qui a joint sa voix à celle de ceux que l’on pensait être ses ennemis… politiques bien sûr ! Ben non. Elle aussi joue les pleureuses, via son candidat aux régionales sur place, Jean-Paul Garraud, qui a dénoncé cette intrusion « inadmissible ».
Rien de nouveau sous le soleil, me direz-vous. Mais au lieu de chasser les Black Blocs autrement plus violents que nos deux braves militants royalistes, la classe politique montre une fois de plus son immense désarroi face à un Rassemblement national qui ne cesse de confirmer qu’il est bien, avec les abstentionnites, le premier parti de France. De son côté Marine Le Pen confirme une fois de plus qu’elle n’est pas en phase avec sa base militante, autrement plus radicale et qu’incarnait bel et bien, son père, Jean-Marie. Une fois de plus, le grand cocu de l’affaire, le peuple français dont le seul et unique défenseur est bien cette extrême droite que tous ces faux démocrates ne cessent de dénoncer. Et pour cause !
10:39 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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