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vendredi, 09 avril 2021

La peine de mort : une « injustice » ou une nécessité vitale pour un État ?

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Bernard Plouvier

 « Tout malfaiteur devient rebelle et traître à la patrie…

Quand on fait mourir un coupable, c’est moins comme un mauvais citoyen que comme un ennemi »

                                  Jean-Jacques Rousseau,

Le Contrat social

Au-delà de l’actualité et des réactions de colère & d’indignations que génèrent les tueries individuelles ou collectives perpétrées par des voyous, des « tueurs de flics », des djihadistes ou d’autres terroristes, il convient de réfléchir à un grave problème de société pour lequel le « Peuple souverain » de France (et d’autres pays, d’ailleurs) n’a jamais été consulté : l’invraisemblable stupidité de l’abolition de la peine de mort.

Il est de bon ton depuis Cesare Beccaria (XVIIIe siècle) de disserter sur la proportionnalité du crime et de la peine. Mais, dans le cas présent, comment punir l’assassinat – soit le meurtre avec préméditation -, si l’on ne peut plus condamner à la peine de mort un homme ou une femme qui a volontairement pris la vie d’autrui ? Comment se comporter face à des terroristes qui tuent des innocents ou commanditent ce genre de meurtres, multiples et prémédités ?

Tant que les citoyens de l’Europe actuelle n’auront pas répondu à ces questions et aux autres du même type (car les narcotrafiquants et les patrons du trafic d’armes sont des meurtriers potentiels à grande échelle), les sociétés européennes seront fragiles et instables, en plus d’être indignes de leurs grands ancêtres.

Les médecins savent bien qu’il est fréquent de voir sortir d’hôpital psychiatrique des fous dangereux - psychotiques délirants et/ou agressifs, sociopathes, psychopathes violents -, nantis de l’étiquette : « équilibrés ».  De fait, à l’heure des antipsychotiques, tout malade chez lequel un diagnostic a été posé suffisamment tôt peut être stabilisé par son traitement… à condition qu’il soit régulièrement pris et c’est là que le bât blesse.

Le psychotique de forte conscience morale (ou éthique, comme on voudra) prend son traitement, à la fois parce qu’il se sent mieux avec lui que sans lui, même s’il endure d’inévitables effets secondaires, et parce qu’il ne veut pas ou plus nuire à autrui (ses proches, ses collègues de travail, etc.).

Le psychopathe violent (tous les psychopathes ne le sont pas), le sociopathe, le psychotique dépourvu de conscience sociale abandonnent vite leur traitement, parce que cela leur plait de terroriser autrui, de faire mal, de blesser physiquement ou moralement. Tous les médecins le savent, mais nul dans le monde merveilleux des politiciens ne demande l’avis des vrais praticiens, se contentant de celui, inexpert, des médicastres de secte, de parti ou de boudoir : les « docteurs et professeurs qui causent dans le poste » ou qui passent leur vie à hanter les congrès.

Quant aux terroristes, quelle que soit leur motivation – politique ou religieuse -, ce sont des adeptes de la pure joie de nuire, dont la foi sert d’alibi moral.


Il serait bon de réfléchir à la cause réelle des « violences policières ». Quelle peut être la protection des policiers, des gendarmes ou du personnel pénitentiaire, toutes personnes utiles à la conservation ou au rétablissement de l’Ordre Public, s’il est possible à n’importe quel petit malfrat, à n’importe quel combattant d’allah – ou succédané -, à n’importe quel exportateur de violence en provenance de pays exotique, de tuer « du flic » ?

Une société non policée devient immédiatement le règne de la violence : les exemples sicilien, calabrais ou napolitain le prouvent abondamment.

De toute antiquité, on admet dans toute civilisation orientée vers le « Bien commun » à la fois la légitime défense de qui est réellement et immédiatement menacé dans sa vie et l’adage « œil pour œil, dent pour dent », ce principe du talion pouvant être généralisé en une vie pour une vie.

De nos jours, la légitime défense est devenu un « mauvais principe », alors même que les forces de l’ordre, elles-mêmes inhibées par la peur du lynchage médiatique et du lâchage par une hiérarchie ultra-politisée et soumise à la dictature maçonnique, n’assurent plus de protection efficace 24H/24 dans une majorité de cités de non-droit, mais aussi dans n’importe quel « patelin » de France envahie par la délinquance et la criminalité inutilement importées... comme si la nation française n’avait pas suffisamment à faire pour gérer la délinquance et la criminalité autochtones !

La liberté collective est l’unique définition de la Démocratie. Elle correspond à un ensemble de principes simples :

- l’égalité de tous – riches et pauvres, élus et électeurs – devant la Loi : l’Isonomia 

- la méritocratie pour l’attribution des postes payés par l’argent commun, soit le produit des impôts et taxes

- la dévolution de la Majestas (la souveraineté) à l’ensemble des citoyens- électeurs, appelés à se prononcer par referendum sur les décisions majeures de société, engageant l’avenir de la Nation : guerre ; peine de mort ; avortement de complaisance ; immigration exotique ; conditions de naturalisation et causes de sa déchéance ; alliances politiques et militaires ; durée légale du travail avant le départ en retraite.

L’injustice criante, les dénis de Droit répétés sont des façons de diviser l’opinion publique entre moutons aptes à tous les renoncements et révoltés. « Quand l’opprimé ne peut nulle part obtenir la justice, quand le fardeau devient insupportable, l’homme n’a d’autre recours que son épée. Nous avons le droit de défendre nos biens les plus précieux contre la violence. Nous devons protéger nos femmes et nos enfants » (Friedrich von Schiller, Guillaume Tell)... ce sont des phrases qui résonnent, de nos jours, comme un programme pour l’Occident, envahi, meurtri par l’islam djihadiste, cet Occident où les Nations peuvent à bon droit s’estimer trahies par leurs soi-disant élites, dirigées de fait par les rois de l’économie.

Pour la question de la peine capitale, on se moque absolument des éjaculations verbales des avocats sur la non-exemplarité de la peine de mort et pour une excellente raison : aucune étude scientifique n’a jamais été réalisée sur le sujet.

En outre, trop d’opposants à la peine capitale tirent argument de très rares cas d’erreurs judiciaires où un innocent fut tué, ou encore des exécutions pour raison d’opposition politique non violente. Tous ces exemples sont des cas de viciation de la Justice – dans lesquels la responsabilité des politiciens et des magistrats est engagée -, mais ne sont nullement une raison de se priver d’une peine nécessaire à la bonne marche d’une société confrontée à d’authentiques criminels.

De nombreuses études éthologiques et sociologiques - notamment celles menées sur des jumeaux éduqués séparément - ont démontré l’innéité, pour au moins 80%, des comportements. D’où découle le risque  génétiquement commandé de la récidive chez les assassins et les violeurs, après leur libération de prison, souvent anticipée pour raison de « bonne conduite »... comme si un criminel était forcément idiot au point d’irriter l’administration pénitentiaire !

Seul le saint parvient à corriger ses pulsions indésirables. Et chacun sait qu’en dehors de la caste politicienne – du moins s’il faut en croire les discours prononcés en période pré-électorale -, le saint est une exception.  

L’ego surdimensionné, les professions de foi de comédiens-avocats pénalistes, vexés par la condamnation à mort d’un de leurs clients et par la mauvaise publicité qu’ils en ont ressentie, ne pèsent rien, absolument rien, en comparaison de vies d’innocents gâchées par des psychotiques criminels, des pervers dangereux (tels les violeurs-assassins), des grossiums du trafic de stupéfiants ou d’armes, des criminels par fanatisme religieux ou politique.

On se moque d’une éventuelle « rééducation », en réalité illusoire du fait de leur génétique défavorable, des assassins, violeurs, tueurs fanatiques, sociopathes etc. La peine de mort a pour but d’éliminer la pire des bêtes féroces : l’homme génétiquement programmé pour assouvir ses pulsions criminelles.

On ne doit pas s’intéresser au débat stérile sur l’exemplarité de la peine de mort, ou au dogme antique, mais hautement périlleux pour la société, de la soi-disant irresponsabilité des « fous ».

En période d’absurde expansion démographique - comme c’est le cas en Afrique, en Asie, en Amérique latine -, éliminer les criminels avérés, c’est une mesure de salubrité publique, soit ce qu’en d’autres époques, l’on nommait une « mesure de Salut public ». 

10:47 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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