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jeudi, 08 juillet 2021

Revue de presse : Un Zemmour nommé désir

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Catherine Rouvier

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Comme le président Macron en 2017, Éric Zemmour enthousiasme les Français car il mène la danse dans le débat d’idées.

« La bataille électorale n’est pas la bataille des idées ». Jordan Bardella, le jeune second du RN, a prononcé cette phrase dans la matinale de Pascal Praud, sur CNews, au lendemain des élections régionales, croyant ainsi couper l’herbe sous le pied du possible candidat Zemmour à la présidentielle. À l’inverse, il a sans doute, par cette phrase, donné la clé de cette “envie d’Éric Zemmour” qui monte irrésistiblement dans le pays. Ce qu’a choisi Macron, pour gagner en 2017, c’est justement la bataille des idées. Et sa facile victoire aura détruit en cinq ans beaucoup de ce que nous aimons. Donc en face, pour le chasser du pouvoir, il faut un combattant des idées.

Pas franchement un centriste, Jean Messiha a quitté le navire RN

On sait bien que la présidente du RN a renoncé a remplir ce rôle, pensant, comme on le rabâche depuis la IVème République, que “les élections se gagnent au centre”. Beaucoup de ceux – dont je fus – qui s’étaient engagés à ses côtés pour défendre des idées de droite et les porter au pouvoir ont fini par le comprendre, et par quitter ce parti lourd de ces basses querelles intestines qui caractérisent la “bataille électorale”. Le dernier départ en date est celui de Jean Messiha. Mais il y en a eu tant d’autres depuis dix ans… Comment s’étonner que la possible candidature d’Éric Zemmour les comble de joie ?

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Mais allons plus loin : comment imaginer que le peuple, l’immense foule qu’est ce peuple français malmené, enfermé, martyrisé par des tyrans velléitaires, arraché de force à l’image son pays bien aimé sous prétexte de pollution ou d’ouverture à l’autre, puisse ne pas être séduit par le discours politique d’Éric Zemmour ? Comment imaginer qu’il n’ait pas un “désir” grandissant de celui qui aime “leur” France, la France de toujours, et rejette clairement les politiques qui la défigurent, qu’elles soient “progressistes”, écologistes ou favorables aux islamistes ? Peut-être même, qui sait, que ce peuple, qui a perdu le chemin des urnes, le retrouverait alors ?

Une certaine idée de la France ?

On attend du chef de l’État, depuis De Gaulle, une vision. On attend qu’il tienne fermement la barre des idées. C’est ce qu’avait compris Macron, qui s’est contenté de se faire une liste d’idées subversives à défendre en guise de programme en 2017.

Le parti “en Marche” ne lui a été utile que pour lui fournir les députés qui voteraient les lois installant ces idées-là dans notre droit et nos institutions. Avec la présidentielle qui approche, il est de nouveau engagé dans la bataille des idées, et se moque bien des échecs électoraux de ses godillots de candidats locaux, fussent-ils ministres ! S’il gagne à nouveau, il reconstruira un parti éphémère sur les ruines du précédent, sachant que n’importe quel défonceur de tête à coups de casque, ou n’importe quelle mordeuse de taxi fera l’affaire, du moment que sur l’affiche, à côté de leur tête, il y aura la sienne ! Face à lui, il faut donc un homme qui n’aura que faire – comme lui – du ” combat électoral”.

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Les tribunaux veulent faire taire Zemmour

Un homme qui, comme lui, se contentera, pour conquérir le pouvoir, d’un parti ad hoc, une sorte d’avant-garde éclairée, formée de ses partisans, qui inondera la presse et les réseaux d’informations enthousiastes le concernant, pendant que lui se concentrera sur le “combat des idées”. Les idées d’Éric Zemmour, les Français les connaissent, car il les a exposées depuis plus de dix ans dans ses livres et ses émissions, avec constance et clarté. Ils savent qu’elles sont à l’exact opposé de celles de Macron, à l’exact opposé du politiquement correct imposé par des lois iniques. Ils savent aussi qu’il a le courage de défendre sa liberté de penser – et donc la nôtre – jusque devant les tribunaux.

Un message toujours identique, sans variations et retournement, un message clair, un message fort qui n’a pas peur de designer l’ennemi et qui ne renonce pas sous sa pression, voilà ce qu’attend aujourd’hui une foule. Or, soumis depuis trois ans aux mêmes évènements traumatisants, entravé, réprimé, malheureux, que sera le peuple français en avril prochain, sinon une vaste foule ? Il se pourrait bien qu’il concrétise alors ce “désir de Zemmour” dont déjà bruisse le pays.

14:31 Publié dans Présidentielle 2022, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Cette vaccination qui rend fou

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Philippe Randa

Trois cents soignants italiens viennent de saisir la justice de leur pays pour obtenir la levée de Il’obligation imposée au personnel médical et sanitaire de se faire vacciner contre le COVID-19. « Ce n’est pas une bataille des “no-vax”, mais une bataille démocratique. On oblige des personnes a prendre un risque sous peine de ne plus pouvoir exercer leur profession », explique l’avocat constitutionnaliste Daniele Granara qui a lancé la procédure et qui est déja l’avocat de nombreux soignants suspendus pour avoir refusé de se « faire piquer ».

Quant a la chronique déjantée d’Emmanuel Lechypre, l’éditorialiste de BFM TV, chaîne officielle de la Macronie chancelante, le 29 juin dernier, elle n’a pu qu’enflammer un peu plus certains esprits déja proches de l’incandescence : « On vous vaccinera de force, moi je vous ferais emmener par deux policiers au centre de vaccination. Faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s’il le faut [...] Les non-vaccinés, ce sont des dangers publics, donc j’ai une démarche trés claire : je fais tout pour en faire des parias de la société ! »

On accuse souvent les complotistes - ces « mauvais Français » de l’époque actuelle - de jeter en permanence de l’huile sur le feu ; mais les porteurs « de la vérité officielle », ne sont pas en reste, on le voit.

Que fera Emmanuel Macron qui avait pourtant dit et répété, pour calmer les esprits, qu’il « voulait aussi étre clair » et « ne rendrait pas la vaccination obligatoire » ? Appliquera-t-il ce principe que les « promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent » ? Comme avait dit feu Charles Pasqua, passé ex-maître en esbroufe politique.

Tout le laisse supposer, son Premier ministre ayant consulté les présidents de groupe à l’Assemblée nationale pour « réfléchir à l’appliquer pas seulement aux soignants mais (à) l’étendre « plus largement » toujours selon BFM TV.

Quoi que l’on pense de la vaccination, constatons que celle-ci crée désormais une fracture de plus en plus importante dans l’opinion publique. Et l’on ne peut s’empêcher de songer à ce proverbe d’antan, remis au goût du jour électoral par Martine Aubry en 2011 : « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup… »

Source : Présent 8/7/2021

12:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |