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lundi, 01 mai 2023

Vers le krach du siècle, l’explosion du Système et l’hyper-inflation

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Marc Rousset

L’arbre qui cache la forêt en matière de crise systémique, c’est ce que l’on peut lire, voir ou écouter tous les jours dans les médias lorsqu’ils traitent des problèmes de l’inflation, des taux des banques centrales, de la situation des banques, des taux de croissance. Nous ferons un bref rappel de ces questions avant de nous intéresser au problème fondamental de l’hyper-endettement et à différentes annonces de crise systémique à venir par plusieurs économistes de renommée internationale.

Christine Lagarde, une pure juriste sans formation économique, très habile politicienne, d’origine normande au sens propre et figuré, ne se « mouille » pas trop en nous promettant une « instabilité » accrue avec des « chocs répétés » dans les années à venir. Afin de combattre l’inflation en Europe, la BCE va de nouveau augmenter très probablement les taux d’intérêt de 0,50 % en mai, après les avoir déjà augmentés de 3,50 % depuis juillet 2022. Selon Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, « il est clair que de nouvelles hausses de taux sont nécessaires, mais l’ampleur de ces hausses dépendra des données à venir ».

Les investisseurs gardent un œil inquiet concernant les perspectives économiques aux États-Unis et en Europe, suite aux incertitudes sur les banques, l’inflation et la croissance à venir. Aux États-Unis la croissance s’est effondrée au premier trimestre 2023 en passant de 2,6 % à seulement 1,1 %. En France, la croissance au premier trimestre n’a été que de 0,2 % tandis que l ‘Allemagne stagne, échappant de peu à la récession. Les pertes latentes dans les actifs des banques et des assureurs, essentiellement sous forme de baisse du prix des obligations car il y a très peu de cadavres boursiers jusqu’à ce jour, suite aux augmentations des taux d’intérêt, sont aussi très préoccupantes ; rien que pour les compagnies d’assurance en France, elles s’élèvent à 438 milliards d’euros.

Aux États-Unis, les taux d’intérêt étant plus élevés qu’en Europe, il est probable que la Fed augmentera les taux de 0, 25 % seulement en mai, pour les porter à 5 – 5,25 %, tout en annonçant la fin de la hausse des taux, afin de rassurer les investisseurs et le Système. Les taux pourraient même ensuite rebaisser en cas de menace de trop grande dépréciation des obligations à l’actif des bilans, ce qui pose de graves problèmes aux banques régionales américaines, ou en cas de forte récession de l’économie américaine. Il faut entre 18 et 24 mois pour connaître les effets d’une hausse des taux sur l’économie.

Les banques inquiètent davantage aux États-Unis qu’en Europe. La banque américaine First Republic, 14e banque du pays, est au bord du précipice, avec des retraits de plus de 100 milliards de dépôts pour ne laisser plus que 75 milliards dans les coffres, malgré une aide de 30 milliards d’un pool de grandes banques américaines menées par JP Morgan. L’action a encore plongé vendredi de 43 % pour finir à 3,51 dollars, soit une valorisation de la banque à 654 millions de dollars, alors qu’elle valait plus de 40 milliards en novembre 2021 ; la situation de cette banque est désespérée ; le problème de son sauvetage par la FDIC, l’agence américaine en charge de garantir les dépôts bancaires est posé, avec un dilemme : va-t-elle sauver tous les dépôts, y compris ceux au-delà de 250 000 dollars, comme cela été pratiqué pour SVB et Signature Bank, alors qu’elle n’en a pas le droit ! Mais si la FDIC ne rembourse pas finalement tous les dépôts sans exception aucune, cela pourrait très rapidement déclencher une panique bancaire aux États-Unis pour les banques moyennes et petites ! Sur le plan macro-économique, la hausse des taux d’intérêt ainsi que ces trois récentes faillites bancaires ont conduit à un durcissement des conditions des prêts bancaires, ce qui fragilise l’économie américaine.

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22:46 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mayotte : La « Gauche » débile, totalement abrutie par ses dogmes

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Bernard Germain

C’est une leçon de choses à laquelle nous assistons avec les évènements qui se déroulent à Mayotte. Du chimiquement pur. 

Mayotte est l’une des 4 îles faisant partie de l’archipel des Comores, dans l’océan Indien, non loin de l’île de la Réunion.

Elle est devenue française le 25 avril 1841, vendue à la France, par son sultan de l’époque.

Les populations de ces îles des Comores sont très majoritairement musulmanes et sont pour la plupart des gens de couleur.

D’abord placé sous protectorat du gouvernement français de Madagascar en 1886, l’ensemble de l’archipel devient six ans plus tard colonie française. La nouvelle entité s’appelle « Mayotte et dépendances » qui inclut outre Mayotte, les trois autres îles: Mohéli, Anjouan et Grande-Comore.

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En 1946, les Comores changent de nouveau de statut et deviennent territoire d’outre-mer (TOM). Sur ces 4 îles, Mayotte a confirmé vouloir rester attachée à la France, à plusieurs reprises par référendum.  La 1ère fois, le 22 décembre 1974, les habitants de Mayotte votent à 63% contre l’indépendance, alors que les autres Comoriens votent à 99% pour la souveraineté de l’archipel. Une seconde fois en février 1976, ils confirment leur vote à 99,4 % . En 2011, la France en a fait le 101e département français.

Quant aux 3 autres îles des Comores, elles ont à leur tête un Président, Azali Assoumani, qui est aussi le Président de l’Union africaine. Il ne cache nullement sa détestation de la France et tout ce qui symbolise notre pays, et revendique le départ des français et le rattachement de Mayotte aux Comores.

Entre 2008 et 2017, 74 millions d’euros ont été donnés aux Comores par l’Agence Française de Développement. En juillet 2019, un accord-cadre entre la France et les Comores prévoit le versement de 150 millions d’euros sur trois ans pour l’Union des Comores, en contrepartie d’une lutte contre le départ des ressortissants comoriens vers Mayotte. Le FMI a accordé 12 millions de dollars en avril 2020 aux Comores, et la Banque Mondiale vient de faire un don de 30 millions de dollars en février 2023.

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22:35 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Covidisme, wokisme, giékisme ces nouvelles pestes idéologiques

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Jean-Yves Le Gallou*

Le politiquement correct ne cesse de produire de nouveaux variants. Covidisme, wokisme, giékisme occupent désormais le devant de la scène. Ils partagent une même logique.

Une prétention scientifique: ce sont des professeurs de médecine, des épidémiologistes, des modélisateurs qui ont imposé une pensée unique sur la Covid ; ce sont des sociologues, des historiens, des professeurs de lettres qui règnent en maîtres sur les campus woke aux États-Unis et en France ; ce sont certains paléo-climatologues et là encore des modélisateurs qui imposent, sans discussion possible, leurs perspectives sur l’origine réputée anthropique du réchauffement climatique.

Une grande intolérance: alors qu’en matière scientifique ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté, toute opinion dissidente est traqué et ses promoteurs diabolisés. Le prix Nobel Luc Montagnier, le professeur Didier Raoult, La généticienne Alexandra Henrion-Caude en ont été les victimes. Et gare à qui conteste l’idéologie du genre : à la Sorbonne et dans les grandes écoles, il faut raser les murs. Quant à François Gervais, auteur de L’urgence climatique est un leurre, il a expliqué qu’il pouvait écrire cela parce qu’il était professeur émérite, mais qu’il le déconseillerait à un jeune chercheur qui ruinerait ainsi sa carrière.

Une propagande médiatique univoque: l’ensemble des médias répète à l’envi les mantras du covidisme (le vaccin empêche la contamination…), du wokisme (les minorités sont d’éternelles victimes qui doivent obtenir des réparations), du giékisme (tout aléa météorologique est la conséquence du réchauffement anthropique de la planète). Tout ceci dans le but de provoquer un effet de sidération dans l’opinion.

Un sectarisme forcené conduisant à une chasse aux sorcières: des professeurs ne peuvent plus accéder aux salles de cours, des librairies sont attaquées, des maisons d’édition menacées, des météorologues climato-réalistes chassés. Des journalistes à gages se spécialisent dans la dénonciation des « fake news », entendez par là toute opinion dissidente de la doxa.

Une démarche liberticide : chaque épidémie idéologique justifie de nouvelles restrictions des libertés : liberté d’opinion, liberté de circulation, liberté de préférences. Il devient impossible de dire ce que l’on pense et d’aller où bon vous semble avec les moyens de transport de son choix. Et le giékisme s’en prend maintenant à la liberté de propriété avec le délire règlementaire sur les logements et l’usage de l’automobile.

Comment cela est-il possible ?

D’abord par la mise en place de cascades d’opinions d’autant plus puissantes que l’intolérance et l’ostracisme rendent difficiles l’expression d’opinions dissidentes.

Ensuite par la dynamique propre aux idéologies bien décrite par Vilfredo Pareto : l’interaction entre les « dérivations » idéologiques (les nobles causes) et les « résidus » (d’intérêt). Avec le covidisme il s’agit de sauver l’humanité et d’épargner ses proches de la maladie pour le plus grand bien de… Big Pharma. Avec le wokisme, il faut réparer des injustices séculaires pour mieux permettre à de petits groupes minoritaires (ethniques, religieux, sexuels) de s’emparer des leviers de pouvoir. Avec le giékisme, l’ambition est plus grande encore : sauver la planète pour le plus grand bénéfice des installateurs d’éoliennes, des promoteurs de fermes solaires (sic), des fabricants de batteries électriques et des entreprises d’isolation thermique des bâtiments.

À New York, Washington, Paris et Bruxelles, ce sont désormais les lobbyistes qui font les lois, leurs lois plutôt. Avec l’appui des grands médias propriétés de milliardaires et des GAFA.

Alors que faire ? Rester éveillé ! Ici, c’est le cas de le dire. Garder l’esprit critique. Livrer une guérilla incessante du faible au fort. Dénoncer les covidistes comme les nouveaux Diafoirus ; les wokistes comme des néo-lyssenkistes ; et les giékistes comme des tchékistes d’un nouveau genre.

Et préparer la renverse.

(*) Jean-Yves Le Gallou anime le site Polemia.

11:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |