lundi, 13 novembre 2023
Les dérives de l’éducation sexuelle des enfants : l’école, une machine à détruire ?
Partout sur les plateaux télé, à la radio ou dans la presse écrite, « on » se plaint de l’effondrement intellectuel des enfants à l’école, dans les collèges, dans les lycées. Et si cet « effondrement » était voulu, permis, organisé ? Éducation à la puberté, éducation sexuelle, sexualisation des enfants. Les spécialistes de l’enfance s’accordent à dire qu’aborder trop tôt cette question intime chez l’enfant a des conséquences catastrophiques sur leur développement moral, psychologique et intellectuel.
« On ne peut pas donner des réponses à des questions que les enfants n’ont pas posées. »
Selon Cécile Edel, psychologue clinicienne que nous avons interviewée, « cet enseignement à la sexualité beaucoup trop prématuré fait “effraction” dans le psychisme. […] Il y a alors un blocage de toute la sphère intellectuelle. » L’enfant, « face à un traumatisme, n’est plus capable d’élaborer psychologiquement, n’est plus capable de faire marcher son intellect. Il y a une sorte de mutisme, de sidération mentale. […] Donner des réponses à des enfants sur la sexualité avant même qu’ils aient posé la question, ça peut être très grave. » Les spécialistes de l’enfance s’accordent à dire que « la sexualité est une pulsion qu’on ne peut pas éveiller trop tôt. […] Il ne faut pas s’étonner qu’après, il y ait des troubles du comportement, avec des pulsions très fortes, de la violence même. »
Reportage par Armel Joubert des Ouches, reporter au magazine Nexus.
Avec les interventions de Christelle Comet des Mamans Louves, et de parents concernés.
Source : magazine Nexus
15:25 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Aux larmes citoyens !
Le billet de Patrick Parment
Parce qu’en politique faut jamais rater un bon coup, cochonnet Gérard Larcher, président du Sénat et sa copine Yaël Braun-Pivet, son homologue à l’Assemblée nationale, avaient appelé dimanche dernier à une grande manifestation contre l’antisémitisme. La raison en était très simple, suite au conflit plus que sanglant entre Palestiniens et Israéliens, des tags antisémites sont apparues sur les murs des immeubles un peu partout en France. Une forme d’expatriation du conflit dans notre pays qui compte 10 millions d’immigrés dont une grande majorité a pour religion l’islam. Aux tags se sont rapidement ajouté les commentaires divers et variés sur ce qu’on appelle les réseaux sociaux. Il n’en fallait pas plus pour que les instances juives de France se sentent menacés et appellent l’Etat français et tout la clique politique à réagir au retour de ces jours, lointain, « les plus sombres de notre histoire ». Et tout ce petit monde est donc descendu dans la rue non sans se boucher le nez. La gauche n’entendait pas défiler aux côtés du Rassemblement national et les Insoumis du camarade Mélenchon ont organisé de leur côté leur propre tambouille.
A Paris, on a pu assister à un spectacle inédit où, en tête de cortège, la mine sombre, se côtoyaient aussi bien Nicolas Sarkozy que François Hollande, Larcher, Braun-Pivet, Elisabeth Borne, politicards de gauche, de droite et syndicalistes tous unis derrière une banderole « Pour la République, contre l’antisémitisme ». Emmanuel Macron a estimé qu’il n’était pas dans son rôle de manifester – comme le fit Mitterrand avec Carpentras – et s’est contenté d’une lettre de soutien dans la presse. Fort heureusement, au-delà des insultes, la communauté juive française n’a pas eu à déplorer d’actes graves mettant en danger les personnes.
Mais cette manifestation de bonne foi de la part de nos concitoyens, juifs ou non, mérite quelques remarques concernant nos politiques qui conspuent depuis des décennies, hier le Front national de Jean-Marie Le Pen, aujourd’hui le Rassemblement national, premier parti de France, au motif d’un antisémitisme présumé mais surtout d’avoir dénoncé depuis belle lurette les méfaits de l’immigration. C’est bien grâce au laxisme et à la lâcheté de notre classe politique en matière d’immigration que la France se retrouve divisée comme jamais. C’est bien cette gauche qui a détruit l’école et mis en cause le roman national qui était le garant même de notre appartenance à une communauté de destin, qui est responsable de la fracture française. Quant à l’antisémitisme, la gauche n’a pas de leçon à donner sur le sujet tant sa barque est chargée. L’antisémitisme de la soi-disant extrême droite - faut creuser pour le trouver -, car il est largement représenté par ces immigrés radicalisés qui vouent une haine féroce à la République et aux juifs de France et d’ailleurs.
Notre drame aujourd’hui, c’est bel et bien de savoir de quoi nous parlons quand, avec des trémolos dans la voix, on prononce le mot France. C’est quoi la France en 2023 ? Cette France, c’est celle que vous les politicards avez laissé partir à la dérive en détruisant tout ce qui faisait le ciment national : l’école, l’armée, la justice. Qui a détruit notre tissu industriel et donc nos emplois, si ce n’est vous les politicards de gauche comme de droite qui ont remis les clés de notre destin entre les mains d’énarques irresponsables ? Qui a cédé au patronat l’emploi d’immigrés, histoire de bénéficier d’une main d’œuvre bon marché et surtout de faire pression sur les syndicats ? Encore vous ! La France d’aujourd’hui, fabriquée par vous les politicards, c’est une minorité qui s’enrichit honteusement sur le dos de la classe moyenne avec la bénédiction du pouvoir depuis Mitterrand, c’est une classe moyenne qui ne cesse de s’appauvrir et c’est une France des immigrés qui survit avec les petits boulots et les trafics.
La voilà la France de vous tous qui défilez au nom de maux que vous avez-vous-mêmes fabriqué.
Imprimez et diffusez cet article cliquez ici
12:15 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Ukraine, Israël : l’explosion du vieux monde ? avec Caroline Galactéros
Les mois défilent et le monde s’embrase devant un Occident à la dérive. La guerre en Ukraine, lancée en 2014 et mise en lumière le 24 février 2022 à l’occasion de l’entrée des troupes russes dans le pays, a ouvert une séquence chaotique où les pays qui servaient naguère de repère montrent à chaque occasion leur inconséquence.
À l’est, les avancées de l’OTAN toujours plus près de Moscou n’avaient qu’une issue possible face à cet élan : une réponse dure de la Russie, soucieuse de mettre dans le même temps un terme aux vexations à l’égard des populations du Donbass. Dans cette séquence, les pays européens ont inexorablement emboîté le pas aux États-Unis dans une dynamique quasi suicidaire qui met à mal leur économie et leur crédibilité, sous l’impulsion d’une Ursula von der Leyen totalement hors de contrôle depuis la séquence du Covid-19. Comme l’avaient prévu les spécialistes indépendants, l’Ukraine est désormais à genou, dépeuplée de ses hommes hachés par des combats auxquels la propagande médiatique occidentale les a contraints.
Face à ce bourbier, la résurgence du conflit au Proche-Orient entre Israël et la Palestine arrive à point nommé pour Washington qui, non sans cynisme, bascule d’un théâtre de guerre à l’autre comme si la défaite ukrainienne ne lui incombait pas. Depuis le 7 octobre et l’attaque terroriste du Hamas en Israël, la riposte de Tel-Aviv frappe les habitants de Gaza sans discontinuer. Sidéré par un terrorisme de la pensée imposé par un complexe politico-intellectuel, l’Occident déroule sa lecture erronée de la situation et l’Europe brille par son absence. La France, elle, semble à présent avoir été dépossédée de sa voix (et de sa voie) singulières.
Caroline Galactéros, docteur en science politique, géopolitologue, présidente du think-thank Geopragma et auteur de "Vers un nouveau Yalta", publié chez Sigest (disponible ICI) nous livre avec courage son analyse et plaide pour un réalisme politique aux conséquences plus humaines que les croyances des idéologues au pouvoir.
11:58 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |