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vendredi, 25 janvier 2013

Synthèse nationale : consigne militante !

Pourrissez la vie aux jeunes socialistes !

Le lien ci-dessous est une carte des jeunes socialistes répertoriant les élus de la République qu'ils considèrent comme coupables de "dérapage" pour « homophobie » Ils les fichent, avec photos, mandat et citations perçues comme inconvenantes et appellent les internautes à dénoncer les élus coupables de « dérapages ». La réplique que nous vous proposons est simple : contactez le site et dénoncez des élus tels François Hollande, quelques ministres, députés ou maires socialistes, et pourrissez leur la vie !

Cliquez ici : http://www.jeunes-socialistes.fr/alerte-elus-homophobes/

10:26 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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10:25 Publié dans 06 - La 6e Journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 24 janvier 2013

SANS DOUTE DES MORTS SANS IMPORTANCE…

index.jpgLe bloc-notes de

Jean-Claude Rolinat

La semaine dernière des  combattants sont partis au paradis des guerriers dans une indifférence quasi-générale. Dans la classe médiatique il y a des chacals, des hyènes en quête du scoop et puis des lecteurs de prompteurs bien pénards dans leurs studios. Il y a  aussi des hommes d’exception, des reporters à l’ancienne qui mettent leur peau en jeu pour informer et non pas chloroformer, pour ouvrir les yeux et non pas obscurcir les regards. Yves Debay était de ceux-là. Le tir imbécile et criminel d’un sniper syrien, qu’il soit  un rebelle ou un soldat de Bachar, peu importe, en ôtant la vie à un journaliste de terrain nous a privé d’un homme courageux, une grande gueule bien nécessaire  dans  le paysage conformiste d’une société décadente. Ancien de l’armée  du Royaume de Belgique, son pays d’origine, Yves Debay avait rejoint l’armée française non sans avoir combattu dans les rangs de l’armée Rhodésienne en lutte contre les terroristes marxistes du triste sieur Mugabe. Il a rencontré son destin à Alep où il faisait un reportage pour le compte de la revue qu’il avait fondée, ASSAUT (1).

Une autre disparition passée sous silence a endeuillé le monde militaire français, -si, si, ça existe encore -, avec la mort du capitaine Patrice Rebout au cours de l’opération commando  organisée pour libérer notre otage en Somalie Denis Allex qui, lui-même, a été assassiné par ses geôliers. Si l’on ajoute à ces pertes la mort d’un autre commando et le décès du pilote de l’hélicoptère Gazelle dès le premier jour de l’offensive française au Mali, force est de constater que l’addition est lourde. Lourde pour ceux qui, comme nous, ont encore le sens de l’honneur et de la patrie.  Pour des humanitaires ou des journalistes inconscients, « on bat le rappel, on va se faire voir dans les médias, on claironne au nom de son parti, on fait des spots à chaque journal télévisé, on écrit, on imprime des affiches toujours plus grandes, on bat le pavé… » comme l’écrit si pertinemment Alain Sanders dans l’édition du 24 janvier de « Présent ». Yves Debay, Patrice Rebout, Denis Allex n’auront pas eu les honneurs de la cour des Invalides.

Silence, chut, Florence Cassez vient d’être libérée !

Notes

1)    (1) Mensuel cliquez ici

17:26 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Changement : ceux pour qui « ça l’fait » et ceux pour qui « ça l’fait toujours pas »...

Randa Philippe août 2010 Portrait.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Tout change pour que rien ne change ? Le changement annoncé maintenant et impatiemment attendu par ceux qui y ont crû – si, si, des électeurs hollandistes y ont sincèrement crû, nous assure-t-on– semble être de mise. Dans l’enseignement, en tout cas. La preuve par la grève de ce jour à Paris à l’appel des syndicats d’enseignants s’insurgeant contre les nouveaux rythmes scolaires, avec entre autre, le retour en classe le mercredi matin. Le rajout d’une demi-journée hebdomadaire permettant de passer à 180 jours de classe par an contre 144 actuellement.

Ceux qui votaient « à gauche » en espérant moins de grèves en sont pour leurs bulletins de vote. On ne peut vraiment plus se fier à rien, ni à personne !

Une fois de plus, on ne comprend pas bien de quoi il est question, étant entendu que « dans l’intérêt de l’enfant, tout le monde s’accorde sur la nécessité de revenir à la semaine de 4,5 jours dans le primaire. Les journées d’école sont trop chargées, l’année trop courte, ce qui ne favorise pas les apprentissages »(1)…

Alors quoi ? Alors « des résistances apparaissent en raison d’intérêts divergents (enseignants, parents, élus, patronat…) »… Soit, mais quels « intérêts divergents » ?

« Nous sommes favorables à une remise en question du rythme de la semaine, voire de l’année, à condition qu’il y ait une vraie concertation sur le sujet. Pour nous, l’urgence est dans la refonte des programmes et la manière dont on enseigne. Alors seulement découlera la question du rythme », martèle Pauline Laby-Le Clercq, enseignante en primaire et responsable de la section parisienne de l’Unsa, syndicat plutôt réformiste qui lui-même appelle à la grève.

Soit, en – mauvais, mais plus compréhensible – français dans le texte : « Faut qu’on cause ! »… Beaucoup et sans se presser, soit le mot d’ordre bien connu de l’enseignant post-soixante-huitard type : « Pas trop vite le matin, lentement l’après-midi et jamais pendant les pauses café… »

« Comme une majorité de Français, nous avons voté pour ce gouvernement, reconnaît Jérôme Lambert, Secrétaire départementale de Paris du Snuipp-FSU. Aujourd’hui, nous sommes déçus. Si la Refondation de l’école comporte des avancées, elle est un miroir aux alouettes, car ad minima. Contrairement aux promesses faites, elle ne permettra pas de passer de la massification de l’enseignement à sa démocratisation. »

Ah ! l’enjeu est « démocratique », et là ! Évidemment, si la démocratie est en jeu, il y a péril en la demeure, on s’en doute ! On conçoit mieux l’urgence de la grève d’aujourd’hui…

Le Snuipp-FSU propose pour sa part de prendre « une année de débat public », rien de moins… car il y a des urgences qui impose de prendre son temps… et généralement, pour le syndicaliste français qui se respecte, à exiger plutôt celles-ci sur le temps de travail… afin de « … recréer et donner des moyens aux Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased), baisser les effectifs afin de permettre un travail en petits groupes, former les enseignants… »(2)… et toutes ces sortes de choses en attendant l’été et les sacro-saints mois de juillet et août que nul enseignant qui se respecte ne saurait, évidemment, sacrifier, démocratie en péril ou pas !

Ces enseignants, à l’évidence, n’en veulent pas du « changement maintenant » promis par François Hollande. Et pour plus tard, gageons que ce sera sans doute encore trop tôt…

Reste aux parents concernés par l’éternel problème de savoir ce qu’ils vont bien pouvoir faire de leur progéniture durant cette journée de « sauvetage de la démocratie »… Pour eux, pas de changement.

Notes

(1) Cliquez ici, KJ avec Hélène Chauwin.

(2) www.lavie.fr.

12:30 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nantes, samedi dernier, un groupe de militants du RF perturbe la manif des pro-mariage gay qui rassemblait quelques centaines de participants...

 Source Thomas Joly cliquez ici

12:28 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : samedi 9 février, à Enghien, 2e congrès du Parti de la France

Congres-PDF-9-fevrier-2012.jpg

Inscription : cliquez ici

Présence d'un stand de Synthèse nationale.

12:16 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 23 janvier 2013

QU’ILS ARRETENT DE NOUS POURRIR LA VIE !

Photo 009.jpgPieter Kerstens

Ces thuriféraires de la Davos Goldman Sachs Idéologie (D.G.S.I) qui, de bulles en krachs et de crises en récessions, appauvrissent les peuples et se remplissent les poches. Du 23 au 27 janvier,  ces « maîtres du monde » vont se réunir et actualiser leur politique de domination de notre planète et de partage des intérêts réciproques.

Ces charlatans des droits-de-l’hommiste qui à longueur de journée nous gavent des heurts et malheurs des « sans-papiers », ces hors-la-loi qui encombrent nos rues et gangrènent notre quotidien.

Ces médiocres élèves  qui nous imposent un devoir de mémoire à géométrie variable, véritable gruyère qui ignore les 100 millions de victimes du marxisme putride, de Lénine à Mugabe ou de Mao à Castro.

Ces adorateurs de la repentance unilatérale et exclusivement anticoloniale, nous inondent de leurs mensonges, pendant  que les  fils de l’Empire du Milieu dévastent aujourd’hui le continent africain.

Ces eurocrates arrogants qui pondent des directives ineptes et nous obligent à proclamer des lois qui condamnent nos industries, au prétexte d’une « économie  durable », d’un commerce « équitable », du principe de « précaution » ou encore de taxes sur la pollution. Dans la guerre commerciale que nous connaissons depuis 40 ans, cela signifie que nos gouvernements exigent des chefs d’entreprises qu’ils s’engagent dans une course de fond, mais …handicapés d’un sac de 50kgs sur le dos : on nage en plein délire !

Ces gouvernants et ces pourriticards qui ignorent nos maux permanents (chômage, insécurité, immigration sauvage, rage taxatrice), mais nous étranglent d’impôts nouveaux afin de pouvoir continuer à gaspiller les deniers publics en entretenant leurs utopies multiculturelles, leurs bataillons de copains et de coquins à tous les échelons (communes, départements, régions, état, Europe) et surtout les privilèges qui s’y rapportent…

Ces minorités perverties et décadentes qui réclament un « mariage pour tous » contre nature, alors qu’une foule de chômeurs attend « l’emploi pour tous ».

Ces lobbies agissant contre notre identité, ennemis de notre civilisation et fossoyeurs de la culture gréco-romaine.

Ces fraudeurs viscéraux et invétérés  -réels voleurs de leurs concitoyens-  qui profitent des avantages de l’Etat-Providence (écoles, hôpitaux, transports publics, pompiers, justice ou police), sans vouloir en payer le coût !

Ces gourous nauséabonds qui régissent la « Pensée Unique », délivrent des certificats de « Politiquement Correct » et donnent des leçons de démocrasse à la terre entière.

Ces laquais du Nouvel Ordre Mondial qui sèment le chaos et la destruction à travers le monde et s’érigent en prophètes pour désigner le Bien et le Mal, les Gentils et les Méchants comme on l’a vu en Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan, en Lybie, en Egypte, et en Tunisie hier, ou à Bahreïn, au Yémen, en Syrie et au Mali maintenant …avant l’Iran demain ?

Ces khmers verts qui nous imposent leurs dogmes de la « mobilité urbaine» fondée sur le vélo pour tous et la voiture pour personne. Ces écolos-nantis nichant dans les beaux quartiers voudraient nous forcer à l’achat d’une électricité « verte » dont le bilan carbone et le coût du KWh sont trois fois plus élevés que ceux du nucléaire ! Et ne parlons pas des impostures du réchauffement climatique, du trou d’ozone, ou des biocarburants…

Ces ayatollahs du mondialisme « tous azimuts » qui ont squatté les organismes internationaux et conduisent l’Europe vers un cimetière industriel avec une vue imprenable sur un désert économique.

Ces centaines de milliers de parasites sociaux -véritables sangsues financières-, qui vivent aux crochets des travailleurs (sans aucune contrepartie), alors qu’ils sont en majorité sains de corps et d’esprit, mais qui rouspètent en permanence, parce qu’ils veulent encore plus, toujours plus d’allocations ou d’aides diverses.

Ces racailles qui attaquent les plus faibles de notre société et dont la mise hors d’état de nuire de 6.000 d’entre eux ramènerait la paix dans les cités et le silence dans les rangs.

Cette pègre immigrée responsable de la majorité des délits et des crimes dont le rapatriement immédiat réduirait de 80% la rubrique « faits divers » et viderait les prisons.

Ces banksters et leurs complices au Pouvoir, seuls responsables de la crise profonde que nous vivons et dont la place est derrière les barreaux, à l’exemple de 2 banquiers islandais condamnés en décembre à la prison ferme.

Ces utopistes enragés qui stigmatisent en permanence leurs opposants populistes ou nationalistes aux prétextes qu’ils seraient « repliés sur eux-mêmes », qu’ils auraient « peur de l’autre », qu’ils seraient « égoïstes » et « intolérants » et qu’ils manqueraient de « solidarité » en désignant les immigrés comme « responsables de tous nos maux ».

Que ces émules de Vychinski prennent garde et ne soient pas entrainés dans une véritable « tornade blanche » qui nettoierait les écuries du Régime !

Ces éternels bobos-socialauds-marxistes qui nous menacent avec leur terrorisme intellectuel et pourchassent les esprits rebelles de leur Police de la Pensée.

Ces fanatiques du laïcisme à tous les étages, qui ont vidé les églises pour remplir les mosquées, s’étonnent maintenant de l’islamisation triomphante qui s’incruste partout dans notre société en nous imposant ses modes de vie et ses croyances médiévales.

18:09 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro (n°10) du Livr'arbitres est consacré à Vladimir Volkoff...

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Livr'arbitres cliquez ici

17:56 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mohamed : prénom le plus donné en 2012 dans le Gard...

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Source Contre-Info.com cliquez ici

Dans le Gard rhodanien, les prénoms qui ont été les plus donnés en 2012 sont… Hugo et Mohamed. L’information est donnée par le Midi Libre : lequel n’a pas trouvé mieux que d’attribuer une « mention spéciale aux parents de Pont-Saint-Esprit, qui ont fait preuve d’originalité« .

La substitution démographique progresse donc inexorablement. Insensible, elle ne suscite aucune réaction, quoique le processus, s’il se poursuit, s’avèrera inéluctable. Vous connaissez les grenouilles ? Plongez-en une dans une casserole d’eau bouillante : d’un bond, elle en sortira pour se soustraire au sort morbide qui l’attend. Mais recommencez l’expérience différemment : plongez le batracien dans une casserole d’eau froide, puis allumez le feu sous la casserole. Le réchauffement, imperceptible, aura raison de la grenouille : elle crèvera pour ne pas avoir été saisie par l’eau bouillante.

C’est de cette façon que l’immigration de peuplement aura raison des français : leur discernement est endormi, leur jugement anesthésié. Et lorsqu’ils se réveilleront, minoritaires dans leur propre patrie, le point de non-retour sera sans doute atteint…

17:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ces journalistes, tels des hyènes...

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Bernard Lugan

Boulevard Voltaire cliquez ici

Un combattant des forces spéciales risquant actuellement sa peau au Mali pour y réparer les erreurs de ces irresponsables politiques français qui n’ont pas su prévoir l’enchaînement des évènements, va probablement être sanctionné ou faire l’objet d’une ferme remontrance. Son crime : un « fouille-m… » à carte de presse l’a photographié alors qu’il s’abritait le visage du vent de sable au moyen d’un foulard portant en impression une tête de mort. Horreur, abomination aux yeux des aventuriers du brunch dominical !

Le fond du problème est que la « niche écologique » des journalistes ayant disparu avec internet, ils tentent désormais de survivre tels des sangsues dans une mare asséchée. Ceux de la presse écrite s’imaginent créer quand ils ne font plus que gloser, et ceux de la presse parlée se pensent tels des Cicéron cependant qu’ils lisent des textes écrits par d’autres… Quant à nombre de reporters, sortant de leurs hôtels climatisés pour rôder tels des hyènes à la recherche de carcasses puantes, ils ne sont plus capables que de rapporter des clichés faisandés. Et encore… quand ils n’enfreignent pas les consignes des militaires en allant se faire capturer en zone interdite, mettant ainsi en danger la vie de ceux qui seront chargés d’aller les délivrer.

Jamais un Lartéguy, un Schoendorffer ou ce cher Yves Débay n’auraient publié un tel cliché. Mais il est vrai que des rizières de Bac Ninh aux djebels du Constantinois, ces géants partageaient la vie des combattants, ne cherchant jamais à les trahir.

Nous savions donc de quoi sont capables certains de ces « journalistes » auxquels aucune bassesse n’est décidément étrangère. Mais que la hiérarchie militaire ait cru nécessaire de devoir diligenter une enquête, à propos d’une histoire que tout cavalier qualifierait de « corne-cul », en dit long sur les pertes de repère d’une société dévirilisée, ou plus exactement « découillée ».

17:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Islande. Un exemple à suivre !

Johanna-Sigurdardottir-300x201.jpgPar Michel Lhomme

Vous appréciez les paysages islandais mais l’Islande bouillonne aussi d'une énergie propre, venue directement du centre de la terre. Cette énergie géothermique, l’Islande l’exporte et elle souhaite désormais aller plus loin en envisageant d’exporter son électricité grâce à un ambitieux projet de pipelines vers l’Europe du Nord qui pourrait alimenter en électricité un million de foyers aux Pays-Bas et en Ecosse.

Cette énergie géothermique permet de produire de l’électricité et de se chauffer grâce à la chaleur prélevée directement dans le sous-sol. A Hverageri, par exemple, on fait pousser différents fruits et légumes dans des serres tropicales grâce à l’énergie géothermique. 75% des tomates cultivées dans ces serres sont d’ailleurs directement consommées par les Islandais et le pays envisage même d’en exporter d’ici 5 ans. Plus d'énergie disponible que de besoins et donc un produit et un savoir faire à vendre au monde entier.

L’Islande a du coup décidé de former à cette science des étudiants étrangers qu’elle va chercher jusqu’en Afrique. Un jeune kényan étudie ainsi la géothermie en Islande et se servira de ses connaissances une fois de retour au pays. Grâce à ses volcans, l'Islande produit aujourd'hui 5 fois plus d'électricité que ce dont le pays a besoin.

L’Islande de la révolution future

Mais l’Islande, ce n‘est pas seulement cela, c’est une révolution constituante. Après son refus de payer sa dette, l’Islande vient de publier son taux de croissance pour 2012 et il est le triple de la croissance de l’Union Européenne ! A côté de cela, dans les news économiques, on apprend que Benoît XVI soutient Monti : sans doute la doctrine sociale de l’Eglise ! Benoit XVI n’a surtout pas imaginé que l’Islande puisse devenir un modèle ! L’Islande avait déjà terminé l’année 2011 avec une croissance économique de 2,1% et, selon les prévisions de la Commission européenne, elle va faire le triple du taux de croissance attendu pour l’UE en 2012 alors que la croissance globale de l’Union est prévue à 0,5% en 2012 contre 1,5% en Islande. Pour 2013, la croissance devrait atteindre 2,7%, principalement à cause de la création d’emplois.

Qu’a donc fait l’Islande ?

Une thérapie de choc : elle a nationalisé les banques privées! Il faut le répéter à l’envie : l’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté, par un référendum citoyen, le sauvetage des banques privées et du coup, accepté consciemment de laisser s’effondrer certaines d’entre elles. Elle a ensuite jugé les nombreux banquiers pour leurs crimes financiers. Pendant ce temps, en France, on dort dans les voitures sur le parking du parvis du Château de Vincennes ou on installe des tentes derrière les murs du périphérique parisien (voir sous les bretelles de la porte d’Orléans) et dans un pays comme l’Espagne, le ministre de l’économie qui fut un grand responsable chez Lehmann Brothers, avait maquillé les soldes bancaires et gonflé les résultats pour faire croire à une solvabilité du système financier ! En 2008, Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing furent les banques islandaises nationalisées pour éviter leur faillite. Elles furent placées sous contrôle démocratique. En juin dernier, l’une d’elles, Landsbankinn, a même annoncé son intention de rembourser les intérêts aux détenteurs d’hypothèques pour éviter aux citoyens de payer leurs pertes.

Nous avions sur Metamag présenté la vidéo de la révolte islandaise. La révolte pacifique avait débuté en 2008, sans que celle-ci soit décrite dans les pages des grands médias européens. Aujourd’hui dans les publications des experts économistes qui pullulent dans les bacs des libraires, la révolution islandaise n’est mentionnée que dans des notes en bas de page, en précisant que ce pays serait un dangereux exemple à suivre !

À la fin de 2008, l’ensemble des dettes de l’Islande égalait neuf fois son PIB. Sa monnaie s’était effondrée et sa Bourse avait suspendu ses activités, après une chute de 76% ! Le pays a donc fait faillite et a ensuite reçu un prêt de 2 100 millions de dollars du FMI et 2 500 millions de dollars provenant des pays nordiques et de la Russie. Le FMI, comme d’habitude, avait exigé, en échange des mesures « d’ajustement » c’est-à-dire des coupures dans les dépenses sociales sauf que cette fois-ci, le plan d’austérité du FMI a provoqué la colère de la population, la chute du gouvernement et la convocation d’élections anticipées, au début de 2009.

La gauche a remporté alors la majorité absolue et a provoqué l’effondrement du Parti de l’Indépendance, un parti conservateur, qui était traditionnellement la force dominante du pays. Le Parti de l’Indépendance n’a pu conserver que 23,7% des voix. Johanna Siguroardottir a été choisie pour diriger le gouvernement réunissant des sociaux-démocrates, et des écologistes de gauche. En 2010, le gouvernement a mis sur pied une assemblée constituante de 25 membres, des « citoyens ordinaires » pour réformer la Constitution. Cette même année, le gouvernement avait soumis sa population à un référendum sur le paiement ou non de la dette contractée par les banques : 90% des gens ont refusé de payer. Le FMI a alors gelé les prêts en espérant que l’Islande finisse par payer ses dettes illégitimes.

En septembre 2010, l’ancien Premier ministre Geir Haarde a été mis en procès pour négligence dans la gestion de la crise. En avril 2011, les citoyens ont de nouveau dit non à un nouveau référendum sur le paiement de la dette. Après cela, au mois de décembre, la banque Landsbankinn a décidé de réduire une partie de la dette, 350 milliards de couronnes, soit environ 33 % de la dette totale. Il y a quelques jours, les responsable de la Fiscalité en Islande ont inculpé deux cadres supérieurs de banque qui ont commis des fraudes au moyen de prêts non autorisés pendant les opérations qui ont conduit le système financier à s’effondrer en 2008 : l’ancien PDG responsable de la faillite d’une grande banque et son responsable financier. Ils auraient abusé de leur position pour fournir environ 102 millions d’euros sans autorisation, sans garanties de la part des bénéficiaires et sans avoir consulté le département de gestion des risques. Les agences de notation Moody, Standard & Poor et Fitch font pression pour punir l’endettement de l’Islande mais sans grand succès et toujours en essayant d’ignorer la reprise économique du pays.

Pourquoi rappeler tout cela en début d’année ?

Pour préciser par écrit et pour demain le prix du reniement. En se soumettant à la logique néolibérale de dérégulation et de privatisation, en déclarant son impuissance à conduire une politique de gauche et en accordant dans le débat public une place centrale à la rigueur, à l’austérité, la gauche française se suicide théoriquement et démobilise les classes populaires. François Hollande, au Val-de-Reuil, en Normandie, a rappelé que l’Etat ne reprendrait pas PétroPlus, qu’il était hors de question pour l’Etat d’envisager une quelconque nationalisation, y compris bancaire. C’est céder aux financiers, c’est ne pas imaginer d’autre existence sociale et économique au-delà du libéralisme mais c’est surtout ne pas comprendre que l’heure n’est pas la même qu’en 2002, par exemple, sous Lionel Jospin.

La crise du système financier a changé la donne. Pour la première fois, le système s’engage à faire ce qu’il n’avait jamais fait auparavant dans l’histoire du libéralisme et du capitalisme : exploiter l’Etat national lui-même, le dépouiller. Les banques et la bourse ne font, en fait, actuellement – c’est une lapalissade ! - des affaires qu’avec les Etats. Les capitalistes volent leur argent, le gardent dans les banques, se déclarent en faillite et demandent à être renfloués, c’est là la fantastique affaire d‘un vrai détournement oligarchique de la richesse populaire. Nos dirigeants européens le savent bien. Ils baissent la tête et acceptent d’aider les banques pour que le système ne s’effondre pas. Le régime est en quelque sorte devenu mafieux et le capitalisme financier escroque les Etats.

Source : metamag.fr

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C'était dimanche dernier : un fou furieux anti-nationaliste essaye de s'en prendre au siège du Vlaams belang à Anvers...

 Jusqu'où peut mener le fanatisme anti-nationaliste...

09:55 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Paris : samedi 2 février, 14 h, TOUS A LA MANIF NATIONALISTE CONTRE L'IMPERIALISME ET LE MONDIALISME !

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09:46 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De quoi j'me mêle ? Une député italienne (vivant en Israël) demande l'exclusion de deux députés patriotes (grec et hongrois) du Parlement européen :

2940647291.jpgConseil de l'Europe à Strasbourg. Le Député du Peuple de la Liberté au Parlement italien Madame Fiamma Nirenstein (en photo), juive etpro-Israélienne qui a décidé de quitter la politique italienne pour aller vivre en Israël, a estimé que le représentant Hongrois Tamas Gaudi Nagy du Jobbik ainsi que la Grecque Madame Eleni Zaroulia de L'Aube dorée appartiennent à des formations qui ont violé les valeurs de l'organisation par leurs prises de position qu’elle qualifie de xénophobes et antisémites. (Marton Gyöngyösi du Jobbik a tenu des propos au sein du Parlement hongrois qui ont été présentés d’une manière tronquée et exagérée.)

Soutenue par un nombre requis d'au moins dix parlementaires appartenant à un minimum de cinq délégations nationales, la demande a été transmise à la Commission du règlement de l'Assemblée parlementaire qui doit rendre son avis dans la semaine.

Le président de l'Assemblée Jean-Claude Mignon (UMP - France) s'est prononcé personnellement contre cette mise en cause des deux députés estimant qu'ils ont été élus dans le cadre de scrutins jugés démocratiques : «Il n'appartient pas à l'Assemblée de dire aux Hongrois et aux Grecs « Vous avez correctement voté » ou « Vous n'avez pas correctement voté».

Source Lionel Baland cliquez ici

NDLR : Tiens, pour une fois, un député UMP qui ne courbe pas l'échine...

 

01:09 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Après Trotski, Lénine et Staline, Nicolas Tandler publie une biographie de Karl Marx...

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Né dans la famille aisée d’un juriste, en territoire devenu depuis peu prussien, Karl Marx conteste tout ce qui l’entoure, dès ses premières années. Dans l’ombre d’un conflit entre ses parents, au sujet d’une religion abandonnée (le judaïsme) pour une autre (le protestantisme), il rejette vite toute croyance. Il tourne tout en son contraire et, lorsqu’il découvre l’oeuvre de Hegel, il veut aller bien au-delà de la pensée du maître.

 

Il franchit la frontière entre réflexion et politique révolutionnaire militante, en oublie que sa famille attend de lui qu’il entame une carrière, défie son père, et se lance dans une vie de bohème qu’il poursuivra jusqu’à ses derniers jours.

 

Ce «Qui suis-je ?» Karl Marx montre comment, protégé matériellement par l’industriel allemand Friedrich Engels, qui l’épaulera aussi dans la conception de sa doctrine, entre des articles épisodiques pour divers titres de presse, de brochures en livres, Marx élaborera une vision du monde basée sur le matérialisme, et la destruction : le «matérialisme dialectique». Il ne supportera aucun rival et les écartera par tous les moyens à sa portée.

 

Ses prétentions d’avoir rédigé la théorie de l’économie la plus géniale de son temps laisseront indifférents ses contemporains. À ses obsèques, il n’y a qu’une poignée de proches autour de sa tombe.

 

La postérité lui procurera des revanches apocalyptiques au XXe siècle, et son fantôme rôde encore à travers le monde au XXIe siècle.

 

Karl Marx, collection Qui suis-je ?, Nicolas Tandler, Editions Pardès, 128 pages, 12,00 €

 

Nicolas Tandler est rédacteur dans la presse économique et politique, traducteur et écrivain. Spécialiste des mouvements marxistes et des problèmes sociaux, il collabora à la revue Est & Ouest, à l’Institut d’Histoire Sociale et à l’Institut Supérieur du Travail, ainsi qu’aux Notes de conjoncture sociale.

 

Il prendra la parole mardi 29 janvier lors de la conférence organisée par Synthèse nationale à Paris sur le thème : « SOS Racisme, histoire d’une manipulation ». (Cliquez ici)

00:26 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Europe : de ci de là l'islamisation à petits et grands pas !

4194990345.jpgYves Darchicourt

Espagne : tandis que le Conseil Islamique de Grenade osait protester contre l'organisation des festivités marquant le 512e anniversaire de la libération de Grenade du joug musulman, Mansur Abdusalam Escudero - responsable des "Entités Islamiques d'Espagne"- prophétisait que sous peu l'Andalousie sera un paysage islamique sous la férule du Maroc ", le mahométan base sans doute ses certitudes sur le mot d'ordre du mouvement islamiste marocain "Justice et Bienfaisance" recommandant aux musulmans d'Espagne d'avoir beaucoup d'enfants avec des femmes espagnoles...sans toutefois préciser si celles-ci devaient obligatoirement être consentantes !

Autriche : le cardinal Tauran a participé à l'inauguration à Vienne d'un centre destiné à promouvoir la tolérance envers l'Islam en Europe, selon Tauran les islamophobes sont surtout des "ignorants" qu'il faut donc éduquer convenablement, d'où le bidule. Etrangement, Tauran n'a pas prêché la tolérance aux autorités saoudiennes qui ont fait arrêter 41 personnes par la police religieuse du royaume au prétexte qu'elles avaient osé fêter Noël.

Allemagne : après Hambourg, la ville-état de Brême a officialisé les jours de fête musulmans qui pourront être chômés pour les pratiquants.

France : promoteur douçâtre du Grand Califat et admirateur des Frères Musulmans, l'imâm "bordelais" Taraq Oubrou a été fait chevalier de la Légion d'Honneur, il va sans doute travailler à renforcer les statistiques du journal Le Monde selon lequel il y avait à fin 2012 en France 2200 mosquées de toutes tailles et 200 projets de construction en cours...comme à Vannes où le maire UMP David Bodo avait cru bon de donner dans le subventionnement hypocrite en accordant un bail pépère à "l'Association Culturelle des Musulmans de Vannes" avant de se faire tacler par le Tribunal Administratif. On ne sait pas si le légionnaire Oubrou sera un fidèle de la chaîne salafiste Iqra, intégrée à un bouquet arabo-musulman et désormais disponible d'accès en France sur Free-Box-TV mais il doit probablement bien s'entendre avec Jean-François Copé pour qui le respect du jeûne du Ramadan prévaut sur toute autre considération et même sur la sécurité de petits enfants :l'homme en effet ne manque pas une occasion de rappeler qu'il a soutenu quatre animateurs de colonies de vacances révoqués parce que s'obstinant à jeûner durant le Ramadan alors même qu'ils avaient de jeunes colons en charge ( peut-on sans risque conduire un car à 18h quand on on a ni bu ni mangé depuis 6h du matin ? )

Union Européenne : à Chypre, les eurocrates vont financer la réhabilitation de 4 mosquées dans la partie de l'île envahie par les turcs (opération Attila de 1974) au même titre que les édifices chrétiens sciemment endommagés par les ottomans; sur le sol d'un pays chrétien occupé par une armée musulmane, l'UE va donc financer l'entretien de bâtiments hautement symboliques de l'islamisation forcée de ce pays !

A suivre...!

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mardi, 22 janvier 2013

Jeudi soir, Pinatel au Local :

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Le numéro 146 d’Eléments vient de sortir...

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Le numéro 146 d’Eléments vient de sortir.
Le dossier de ce dernier numéro : “Pacte budgétaire européen : le coup d’Etat”.
Dans son éditorial, Robert de Herte indique notamment : « Depuis un demi-siècle, l’osmose idéologique de la droite financière et de la gauche multiculturelle s’est employée, sous couvert de “modernisation” émancipatrice, à faire confluer libéralisme économique et libéralisme sociétal, système du marché et culture marginale. »
 
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lundi, 21 janvier 2013

Kosovo : les musulmans albanais persécutent à nouveau les Serbes !

854757048.jpgYves Darchicourt

Dans son dernier communiqué, l'association "Solidarité-Kosovo" (cliquez ici) dénonce la recrudescence des persécutions anti-serbes dans la province du Kosovo occupée par les musulmans albanais. Profanation de dizaines de pierres tombales orthodoxes à Kosovo Polje, intrusions et violences policières albanaises dans des monatères durant des célébrations religieuses, caillassage d'écoliers serbes, jets de grenades sur des bâtiments sociaux serbes, pillage de fermes serbes par leurs "voisins" dits "kossovars" et représailles policières albanaises si les victimes résistent ...une vague de violences religieuses et ethniques qui n'émeut ni les eurocrates ni nos habituelles grandes consciences de l'humanisme à géométrie variable.

Il est vrai que les serbes du Kosovo ont le grand tort de s'accrocher à leurs arpents de terres ancestrales et de rester fidèles à la Foi de leurs aïeux. Ils faut qu'ils aient le front bas ces serbes pour refuser de céder la place à ces inestimables "chances" que sont les envahisseurs albanais, pour résister à l'islamisation pourtant source d'amour et de paix, bref ils doivent être honnis des bien-pensant ces rudes paysans qui s'obstinent en une attitude qui ne va pas dans le sens de l'Histoire revisitée par les mondialistes et qui leur vaut aujourd'hui d'être abandonnés, ignorés même par les puissances occidentales qui pérorent contre l'islamisme à Tombouctou et le laisse se développer à leurs portes et pis encore dans leurs quartiers.

Les petits enfants serbes, nos petits frères de peuple, n'ont pas fini hélas de dessiner les atrocités dont ils sont quotidiennement les témoins et les victimes ! Des dessins qui pourraient bien demain hanter les cauchemards de nos propres enfants. C'est d'abord chez nous, en France et en Europe, que l'islamisme doit être combattu !

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La France Orange mécanique...

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Source Jason Wiels - Le Point cliquez ici

Dans "La France orange mécanique" (*), Laurent Obertone (en médaillon NDLR SN) établit un diagnostic alarmant sur la montée de la criminalité. Une analyse sans pitié.

"Pourquoi ce livre ? Parce qu'aujourd'hui un simple regard peut tuer." Pour un premier ouvrage, on peut dire que Laurent Obertone frappe fort. À 28 ans, ce diplômé de l'ESJ Lille a laissé de côté son travail de journaliste local pour se consacrer à la rédaction de La France orange mécanique (*). Il y recense, cliniquement, des faits divers tous plus cruels et gratuits les uns que les autres, qu'il entrecoupe de ses analyses sur la délinquance et la criminalité. Ses sources ? Les enquêtes institutionnelles, des entretiens avec des policiers et le personnel judiciaire, la presse nationale (un peu) et régionale (beaucoup), passée au peigne fin pendant plusieurs mois. Avec un objectif : accréditer la thèse selon laquelle la violence a explosé ces dernières décennies.

"Le bilan réel de l'insécurité, probablement le plus mauvais de l'histoire de la République française, est d'environ 12 millions de crimes et délits par an", estime Laurent Obertone. Pour parvenir à ce résultat, il constate que la criminalité est "trois fois supérieure" aux chiffres officiels, selon les enquêtes dites de "victimisation" de l'Insee et de l'Observatoire national de la délinquance. Ces chiffres sont évalués à environ 3,5 et 4 millions de crimes et de délits chaque année. Il suffirait donc de multiplier. Il décompose la "véritable addition" comme suit : "Toutes les 24 heures, 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols." Pour lui, le "sentiment d'insécurité" n'est pas fantasmé. À le croire, la courbe de la violence ne cesse de grimper depuis le milieu des années 60, tout en surpassant allégrement celle de la démographie.

Autorité sapée

Laurent Obertone joue-t-il à nous faire peur ? Quel est son but ? "Parler du réel, de la France des victimes." Soit. La question du "pourquoi" vient alors tout de suite à l'esprit. L'auteur établit la causalité, si controversée, entre immigration et insécurité. "En quoi est-il absurde ou effroyable d'émettre l'hypothèse que certaines communautés, leur culture, leur histoire, soient mieux adaptées à certains environnements qu'à d'autres ?" tranche-t-il.

Comme pour Hugues Lagrange ou Serge Roché avant lui, la question sociale (la pauvreté et les inégalités comme source de la violence) n'épuiserait pas la question criminelle. Selon sa thèse, les causes culturelles sont déterminantes, et pas seulement du côté des populations immigrées. Il dénonce ainsi "la compétition morale" à laquelle se livreraient "experts, magistrats, médias et politiques". Par ce terme, il entend l'"idéologie progressiste dominante" qui, pour schématiser, victimise les coupables et culpabilise les victimes. Une course à "l'humanisme", qui aurait largement sapé l'autorité symbolique de la puissance publique et celle de son bras armé qu'est la répression.

Une grille de lecture "zemmourienne", voire machiavélique, qui vise à démontrer en quoi ce bain idéologique coupe la société de la nécessité "biologique" qu'elle aurait à se protéger d'un trop grand "désordre interne". En résumé, les hommes sont méchants, comme on le lirait dans Le Prince. Il faut les juger et, surtout, les punir "réellement" pour faire passer le message.

Justice nulle part ?

Quoi qu'on en pense, cette partie théorique du livre est desservie par un style pamphlétaire. L'auteur semble d'abord chercher la confrontation, alors qu'il se dit attaché aux faits. Des faits pas du tout absents du débat public, comme il aimerait parfois nous le faire croire. Est-ce d'ailleurs le rôle des médias que de relater l'ensemble des délits commis chaque jour en France, surtout s'ils sont des millions ? Ce livre a cependant le mérite d'en rassembler une large part et de les mettre en perspective. Ces exemples illustrent à quel point les rouages de la justice seraient affaiblis. Les prisons, tout d'abord, qui débordent. L'année 2012 "bat tous les records : 67 000 détenus (en 1950 : moins de 20 000), un taux d'occupation de 117 %". Les magistrats face à cette réalité sont poussés au "laxisme". Par "idéologie", selon l'auteur. De quoi rendre moins insupportable l'épouvantail qu'est censée incarner la loi.

"L'article 48 du projet de loi pénitentiaire de 2009 contraint les juges d'application des peines à annuler les décisions rendues par les tribunaux. Toute personne condamnée à deux ans de prison ferme doit être libérée avant que ne commence sa peine [...]. Les habitués du système savent qu'en dessous de deux ans de prison ferme ils ne risquent pas grand-chose." Illustration ? Un simple rappel à la loi pour des coups de marteau provoquant une blessure de 14 centimètres,(cliquez ici) pointe, parmi une myriade d'autres exemples, le journaliste, pour qui "la punition est la première des préventions".

Il s'arrête également sur le cas des policiers, pris en étau entre l'instrumentalisation par le pouvoir politique et les "zones à risque", si soigneusement esquivées par nos élus nationaux. Un chiffre prouve à lui seul leur désarroi : le taux de suicide. Il est de 35 pour 100 000 sur la période 2005-2009, à comparer au 19 pour 100 000 de France Télécom. La police fait donc "pire" que les salariés du groupe historique, si médiatisés ces dernières années.

Droite, gauche, "même échec"

Alors, à qui la faute ? Finalement, il y a une justice, puisque l'auteur distribue des mauvais points à tout le monde ! À droite, les années Sarkozy sont pointées du doigt. Ministre de l'Intérieur puis président de la République, il a joué "aux gros bras", mais "sans résultats". Pire : sa politique du chiffre a surtout permis à certains préfets d'empocher une prime annuelle de 60 000 euros... au prix d'indicateurs trafiqués.

À gauche, François Hollande, le "président des bisous" - un sobriquet dû à son franc succès auprès des plus jeunes (cliquez là). Il incarnerait la gauche qui, face à l'insécurité, "se comporte comme un lapereau devant les phares d'une voiture". Le livre reconnaît cependant au pouvoir socialiste sa volonté de rétablir la vérité sur les chiffres, comme l'a annoncé Manuel Valls (cliquez ici). Mais prédit aussitôt que "le gouvernement de gauche, pour ne pas perdre la face ni se fâcher avec la magistrature, sera contraint, comme d'habitude, de se défausser sur les policiers". Réponse en 2017.

Rappelons que si l'insécurité est loin derrière la question sociale dans les préoccupations des Français (le chômage est leur priorité), ce thème devrait pourtant être traité sérieusement par quiconque souhaite lutter contre l'extrême droite. "Le décalque de la carte de l'insécurité et celle du vote FN est parfait", souligne-t-il. Marine Le Pen, une alternative crédible ? "Elle ne propose rien qui permette de sortir de la spirale à emmerdements."

À livre-choc, solutions-chocs

Devant un tel tableau de la France du crime et de la France qui crame, le lecteur terrorisé y trouvera quelques solutions. Elles y sont esquissées et semblent directement importées du modèle américain de la "tolérance zéro", dont les effets restent largement discutés. D'abord, le rétablissement de la peine de mort ou, au moins, l'application de la perpétuité réelle, "qui n'existe presque pas en France". Ensuite, une baisse de l'immigration, évoquée à demi-mot. Enfin, l'augmentation impressionnante du nombre de prisons, pour les porter à 300 000 places. Une solution radicale et coûteuse, mais "remboursée" à terme par la baisse hypothétique de la criminalité.

Avec de telles solutions, La France orange mécanique laisse l'impression que la justice façon Obertone serait une sorte de retour à l'état de nature et à sa loi du plus fort. Drôle de sentiment, alors que l'auteur écrit justement pour "préserver la civilisation".

(*) La France orange mécanique, éditions Ring, 18 euros, parution 17 janvier 2013

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Vendredi prochain : soirée Goldofaf au Local

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Mali : qui sont les complices des djihadistes ?

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Robert Ménard

Boulevard Voltaire cliquez ici

Maintenant, les choses sont claires. Au prix de la vie d’au moins 25 otages, c’est vrai. Mais dorénavant, on le sait : l‘Algérie a choisi le camp de la France et de la manière forte face aux djihadistes. Même si elle ne le clamera pas sur les toits : toujours difficile à Alger de se retrouver aux côtés de l’ancienne puissance coloniale…

Cela n’allait pas de soi. Les militaires au pouvoir dans ce pays ont toujours entretenu des rapports pour le moins ambigus avec la mouvance islamiste. Durant la seconde guerre d’Algérie, dans les années 90. À la fin de celle-ci, quand d’anciens terroristes ont été libérés au nom de la concorde nationale. Qui, pour certains, ont rejoint immédiatement les maquis et leurs frères d’armes…

Durant ces derniers mois, il en fut de même avec les islamistes installés au Mali. À Alger, on a pesé le pour et le contre : au fond, si les terroristes avaient eu le bon goût de ne pas franchir la frontière, on aurait bien pu se satisfaire d’une sorte de statu quo

La page est tournée. L’Algérie a déclaré la guerre aux islamistes les plus radicaux. Elle a autorisé les avions français à survoler son territoire. Elle a utilisé la manière forte – et même très forte – face aux preneurs d’otages. Washington, Londres et Tokyo le lui reprochent. Ils n’auraient pas été informés. Il aurait fallu tout faire pour protéger la vie de leurs ressortissants. Le Premier ministre japonais est allé jusqu’à qualifier l’intervention des militaires algériens « d’extrêmement ignoble ». Et de conclure : « Nous ne pourrons jamais pardonner. »

Avait-on le choix ? Fallait-il laisser partir les barbus et leurs otages ? Leur garder les frontières grandes ouvertes ? Il y a là une sorte de syndrome de Stockholm à l’échelle des États ! On finira par s’en prendre avec plus de virulence à ceux qui combattent les assassins qu’aux assassins eux-mêmes…

Si l’on veut vraiment montrer du doigt les complices des terroristes, on pourrait suggérer à ces pays – et à la France également – de s’interroger sur le rôle de leurs alliés, l’Arabie Saoudite et le Qatar notamment. En voilà deux qui jouent double jeu. Qui ont offert gîte et couvert, asile et argent à bon nombre d’islamistes parmi les plus fous furieux. Qui ont fermé les yeux sur leurs agissements, sur leurs préparatifs. Mais c’est vrai, ils nous fournissent gaz et pétrole, investissent dans nos usines, achètent nos armes, reprennent nos hôtels et jusqu’à nos clubs de foot. Difficile de mordre la main qui vous nourrit…

10:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 20 janvier 2013

21 janvier 1793 : Louis XVI immolé sur l'autel des Droits de l'Homme !

fffffff.gifYves Darchicourt

C'est à 10h22 dit-on que le Roi Louis, seizième du nom, eut la tête tranchée par la guillotine à Paris place de la Révolution, actuelle place de la Concorde.

La mise à mort du Roi, après son "procès", allait marquer le début du sinistre engrenage de la Grande Terreur soigneusement orchestrée au nom des Droits de l'Homme et qui de juin 1793 à juillet 1794 allait connaître son parxoysme sous le "règne" du psychopathe Robespierre et de sa clique. Sous les auspices des nobles principes républicains issus des Lumières, les enragés multiplieront les "procès" iniques, pour gagner du temps ils ne rechigneront pas sur les exécutions sommaires et les massacres collectifs (Paris, Lyon, Nantes... ) avant, summum de l'horreur, de planifier soigneusement le génocide du Peuple vendéen pour lequel, à ce jour, il n'est officiellement demandé aucune repentance ! Comme il n'y a nulle ombre de repentance concernant les ignobles parodies de procès et les exécutions de Mme Elisabeth soeur du roi et de la reine Marie-Antoinette son épouse et aucun mea culpa pour le mort lente du petit Louis XVII livré aux exactions d'une brute alcoolique sur instructions des grands humanistes, les grands ancêtres des grands principes de la République franc-maçonne.

Sans doute marque d'une Justice immanente, les bourreaux de la famille royale, les massacreurs en chef de centaines milliers d'innocents de tous âges et de toutes conditions finiront par s'entre-égorger.. .toujours au nom des Droits de l'Homme !

Le testament du Roi cliquez ici

22:04 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour rester libre, lisez la presse libre !

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21:59 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre : Pourquoi le Québec, l’Écosse, la Flandre et la Catalogne ne seraient-ils pas indépendants… Demain ?

knip.jpgPieter Kerstens

C’est quand même Charles De Gaulle (ex-président français) qui s’est exclamé le 24 juillet 1967 à l’hôtel de ville de Montréal : « Vive le Québec libre ! »

C’est aussi la communauté internationale qui a immédiatement reconnu l’indépendance du Monténégro après le référendum de mai 2006 et cela, selon le principe de l’autodétermination des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Que l’on se rappelle aussi en France du référendum le 8 février 1962 qui accorda l’indépendance à l’Algérie…

Quant au Kosovo, partie de la Serbie depuis le XIIème siècle, il s’est proclamé unilatéralement indépendant le 17 février 2008 et a été légitimé par plusieurs États de l’Union européenne, dont la France, et par de nombreux autres États comme les USA.

Ce pays, de 11.000 km2 et de 2,2 millions d’habitants aurait-il plus d’influence ou de poids économique que la Catalogne (32.000 km2 et 7,3 millions d’habitants), que la Flandre (13.000 km2 et 6,7 millions d’habitants) ou que le Québec (1.600.000 km2 et 8 millions d’habitants).

Et ne parlons pas du PIB par habitant ! Kosovo = 2.700€ ; Monténégro = 3.000€ ; Malte = 20.000€ ; Québec = 26.000€ ; Ecosse = 28.000€ ; Catalogne = 31.000€ ; Flandre = 33.000€.

Pourquoi encore refuser aux uns ce que l’on a accordé aux autres ?

Ces régions qui aspirent à leur autonomie totale seraient-elles vouées aux abîmes si elles proclamaient leur souveraineté ?

Est-ce que la désolation, la récession et les faillites ravageraient ces contrées dès leur indépendance ?

Pourra-t-on encore longtemps affirmer que l’Écosse, la Catalogne, la Flandre ou le Québec n’ont aucune raison de se séparer d’un État centralisateur et omnipotent ? Que ces nations auraient moins de justification d’exister que des pays comme Malte, la Slovénie, la Macédoine ou le Monténégro ?

Assez d’hypocrisie : les Flamands, les Écossais, les Québécois et les Catalans méritent eux aussi leur souveraineté !

21:39 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’armée algérienne a eu raison...

MARC_N~1.JPGMarc Noé

Le Gaulois cliquez ici

L’intervention de l’armée algérienne sur le site de Tiguentourine fait couler beaucoup d’encre, mais très peu à bon escient. En effet, il est de bon ton dans les milieux politico-médiatiques de focaliser sur la mort de 23 otages lors de l’assaut, en oubliant presque que tous les terroristes islamistes ont été éliminés et que des centaines d’autres otages ont ainsi pu être libérés (voir Le Gaulois).

Naturellement, la mort de certains otages est à déplorer mais le bilan global de cette action doit néanmoins être regardé comme positif. Et là est l’essentiel. Alors OUI, l’Algérie a eu raison d’intervenir comme elle l’a fait.

En agissant ainsi, le gouvernement algérien et son armée ont envoyé un signal fort : on ne discute pas avec les terroristes, on ne perd pas son temps en palabres stériles, on tue l’ennemi. Au moins, c’est clair. Message reçu !

Une belle leçon que devraient retenir nombre de journalistes et que les « gouvernants » occidentaux feraient bien de méditer...

Au lieu de cela, à longueur de commentaires, nous n’entendons que pleurnicheries, atermoiements, regrets quant à une intervention qualifiée de « précipitée ». On voit même certains journalistes à peine sortis de leur école se poser en spécialistes de « la chose militaire » et porter des jugements parfaitement débiles, déplacés et tout simplement idiots sur des situations qui leur échappent totalement.

Pour ces gens-là, les valeurs sont complètement inversées : les militaires devraient avant tout être des humanitaires et, dans le même temps, tout ce qui a une allure virile est suspecté de brutalité gratuite. Bref, à leurs yeux, tout ce qui ne leur semble pas suffisamment féminisé est coupable de machisme. Donc, répréhensible. Pour eux, toute violence prise dans l’absolu est mauvaise… c’est même « la force du faible »… « Tout sauf la guerre ! »… On n’est décidément pas sorti de l’auberge avec des âneries pareilles !

Les choses sont pourtant simples… trop simples même pour ces esprits malades !

Un militaire est avant tout un Soldat, un guerrier destiné à faire la guerre que d’autres –suivez mon regard !- n’osent pas faire eux-mêmes. Un guerrier n’a pas vocation à faire de l’humanitaire, ce qui ne l’empêche pas pour autant de se montrer « humain ».

Il faut cesser de considérer nos Troupes comme des « Soldats de la paix ». On en a vu le triste résultat notamment le 23 octobre 1983, à Beyrouth, lors de l’attentat suicide du Drakkar qui coûta la vie à 58 de nos Paras des 1er et 9ème RCP. Nos Soldats sous commandement FINUL (Casques bleus de l’ONU) avaient alors reçu l’ordre de ne pas faire usage de leurs armes. Un comble !

En fait, pour en revenir à cette intervention au Sahara, ce qui est reproché à l’armée algérienne, c’est d’avoir fait la guerre à d’autres guerriers en appliquant « la Loi du plus fort » avec une violence justifiée.

Que les journalistes et les politiciens qui ne sont pas d’accord avec ces évidences enfilent donc leurs tutus de ballerines et aillent faire des pointes devant les djihadistes. Ils finiront alors égorgés comme des bestiaux. Après tout, ils ne l’auront pas volé !...

21:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Hommage à Yves Debay

Yves-Debay-300x200.jpgLe journaliste français Yves Debay a été abattu jeudi par un tireur embusqué dans le nord de la Syrie, où il était en reportage.

Il a été tué d’une balle dans la tête, dans des conditions encore troubles, près de la prison centrale d’Alep, à la lisière nord de la métropole où de violents combats opposaient rebelles et soldats.

Ancien militaire belge, puis membre des unités d’élite de l’ex-armée rhodésienne (aujourd’hui Zimbabwe) face à la rébellion marxiste, avant d’être reporter de guerre pour la revue militaire Raids pendant 20 ans, Yves Debay avait lancé en 2008 sa propre revue, Assaut, pour laquelle il multipliait les reportages périlleux, sur tous les fronts.

Personnage attachant et haut en couleur, Yves Debay était de tendance nationale et n’hésitait pas à le faire savoir (y compris dans sa revue) ni à se montrer dans les rassemblements qui vont bien.

Source Altermedia cliquez ici

21:00 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Hollande l’Africain

Le billet de Patrick Parment

L’intervention française au Mali remet la France dans un jeu africain dont François Hollande voulait s’abstraire. Il hérite, qu’il le veuille ou non, d’un passé qui est, lui, nettement plus difficile à occulter. D’un côté le poids de l’histoire, de l’autre le fait que nos anciennes colonies sont autant d’espaces francophones. Enfin, la calamiteuse décolonisation gaullienne a rendu ces pays peu ou prou dépendants de la France. On n’en dressera pas ici le catalogue, mais il est certain que l’action d’un Jacques Foccart n’avait rien de particulièrement humanitaire. Ce qui arrangeait aussi bien Paris que les « rois nègres » promus par nos soins et qui ont pour la plupart affamé leur pays et garni leurs comptes en suisse.

François Hollande a, par ailleurs, hérité de la calamiteuse politique des deux « va-t-en-guerre » que furent Sarkozy et Juppé, au triste bilan. Après avoir installé, au mépris des réalités locales, un Ouattara musulman à la place de Gbagbo en Côte d’Ivoire, nos deux compères s’en sont pris à la Libye. Où nos intérêts n’étaient nullement menacés par le colonel Kadhafi. Donc, on s’explique assez mal la fureur et l’acharnement qu’ont mis nos deux sicaires à vouloir la peau d’un homme  qui s’était bien assagi et dont les actions en faveur de l’Afrique ne pouvaient qu’être porté à son crédit. Il semblerait que ni Sarkozy et encore moins Juppé n’aient mesuré les conséquences de leur politique : la déstabilisation de l’Afrique subsaharienne. Ce couple frénétique, portera aussi son regard sur la Syrie où il fera preuve du même aveuglement. Marquant par là leur soumission à une géopolitique américano-occidentale. D’autant que la Syrie a toujours été un allié naturel de la France dans le chaudron moyen-oriental. Mais, c‘est un autre sujet.

Tout cela fait quand même beaucoup d’erreurs de jugement de la part d’un ex-ministre, étranger semble-t-il, aux Affaires étrangères. Même Bordeaux est bien trop grand pour ce petit homme à l’orgueil démesuré et éternel second couteau.

La défection de la Libye comme gendarme de toute la région subsaharienne a entraîné la formation de bandes djihadistes – anciens mercenaires de Kadhafi pour la plupart – qui ont transformé la prise d’otages en business. Armés par les arsenaux libyens laissés à l’air libre en raison du chaos qui règne désormais dans ce pays, ces bandes se sont mises à semer la terreur dans cette région au nom d’un islam radical. Le Mali, pays fragile, était une proie toute trouvée : un pouvoir central bancal et une armée de traîne-savates. Largement de quoi déstabiliser toute une région de la Mauritanie au Niger.

Pouvait-on laisser faire quand se trouve soudain menacés nos intérêts stratégiques au Niger qui est l’un de nos principaux fournisseurs en minerai d’uranium ? Certainement pas. Il devenait urgent d’intervenir. Car, ne nous y trompons pas, ce n’est pas le sort des populations qui a pesé dans la balance.

Les yeux de tous les pays africains alentours (francophones pour la plupart) étaient braqués sur nous. Aussi, notre intervention en a rassuré plus d’un. Sauf que la chasse au « dahut » ne fait que commencer sur un territoire quasi désertique plus grand que la France. Comme le disait je ne sais plus qui : on sait quand la guerre commence, on ne sait pas quand elle s’arrête.

Voici donc François Hollande pongé malgré lui dans la fournaise africaine où Chinois et Américains ne sont pas moins inactifs. Il serait vain de nier l’affect qui nous relie à nos anciennes colonies (n’est-ce pas M. Bongo, fils de… arrimé à Total) et les intérêts que nous avons sur ce continent (n’est-ce pas M. Bolloré). La question que l’on pose à Hollande l’Africain, Scipion des temps modernes, est : c’est quoi la suite ? Sachant que l’armée française n’a plus les moyens de ses « possibles » ambitions tant elle devient, au fil des ans et de la réduction des crédits, de plus en plus l’ombre d’elle-même.

 

13:40 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mahmoud El Shennawy : le braqueur d'habitude doit rester en prison !

775260825_2.jpgYves Darchicourt

Incroyable ! Le boboesque quotidien (l'im)Monde s'est fait le relayeur zélé d'une pétition abracadabrantesque visant à obtenir la gràce présidentielle et la libération conditionnelle de Mahmoud "Philippe" El-Shennawy, 58 ans, un multi-récidiviste du braquage, de la prise d'otage et de l'évasion !

S'il sort un jour régulièrement de prison, il aura 78 ans, ce qui trouble profondément quelques émotifs, une poignée de "consciences" au lacrymal orienté qui plaident pour l'individu dont le palmarès est pourtant éloquent : un début de "carrière" à 17 ans (vol avec violence), à 22 ans il écope de la perpétuité pour attaque à main armée et prise d'otage; sa peine est réduite à 20 ans et il sort en conditionnelle au bout de seulement 13 années de prison; à peine dehors, il reprend ses habitudes de bracos, se fait prendre et retourne à la case prison. Au cours d'une permission de sortie (!), il s'évade, attaque une banque et se fait reprendre; en 2004 il parvient à s'évader en prenant des otages puis braque cinq fois...en 2005 il est arrêté alors qu'il est en repérage pour une nouvelle attaque à main armée. Depuis le malfaisant engraisse aux frais du contribuable; faute d'avoir pu s'organiser une nouvelle cavale, il a déposé dernièrement un recours en gràce appuyé par une pseudo grève de la faim qui lui a valu le regard mouillant et le soutien moral d'un quarteron d'humanistoïdes.

Ce Mahmoud est un exemple vivant du malhonnête irrécupérable, du violent indécrottable, du danger public permanent qui doit rester hors d'état de nuire et dont la libération constituerait tout simplement une mise en danger de la vie d'autrui. Qui peut penser que l'El-Shennawy pourrait se mettre à travailler pour vivre ? Ce Mahmoud est un dangereux définitif, un féroce dont on regrettera qu'il n'ait pas été abattu au cours d'une de ses "prestations", il est au trou, qu'il y reste ! Pour ce faire, l'association "Institut pour la Justice" cliquez ici met en ligne une contre-pétition demandant le maintien en détention de Mahmoud El Shennawy jusqu'à expiration de sa peine cliquez là.

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samedi, 19 janvier 2013

Mairie de Brest : jusqu'où peut mener l'intégrisme laïcard...

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Revue de presse : Les petits Brestois privés de couronne des rois.

Source France 3 Bretagne cliquez ici

La ville de Brest a décidé de retirer dans les écoles de la ville les couronnes, qui accompagnent traditionnellement la galette des rois. La référence serait trop chrétienne !

Ce sont nos confrères de France 3 Iroise qui ont révélé l'affaire vendredi. La ville de Brest a décidé de toute urgence de retirer dans les écoles de la ville, les couronnes qui accompagnent traditionnellement la galette des rois, pour ne pas faire entrer le religieux à l'école.

Les couronnes comportaient l’inscription « Epiphanie ». Une référence trop évidente à une fête chrétienne et qui aurait pu froisser certaines communautés. Le maire PS de la ville, François Cuillandre a donc préféré éviter tout incident en supprimant les couronnes "litigieuses".

L'information a été reprise aujourd'hui dans le blog du Peuple Breton, Adsav, (NDLR SN cliquez ici) qui ironise : "Pourquoi ne pas supprimer les vacances de Pâques dans le calendrier scolaire ? Interdire les oeufs en chocolat ? Pourquoi ne pas supprimer les décorations de Noël ?"

Le Parti du Peuple Breton conclue en invitant tous les Brestois, ainsi que toutes les personnes scandalisées par cet événement, à envoyer une couronne à François Cuillandre.

 

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