samedi, 17 mars 2018
Journal du chaos
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vendredi, 16 mars 2018
Jean-Marie Le Pen interrogé par TV Libertés (2e partie)
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AVIGNON, DIMANCHE 18 MARS : LES BRIGANDES EN CONCERT
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L'Est républicain relate la conférence d'Alban d'Arguin à Fallon (70) vendredi dernier
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Jean-Marie Le Pen face à Gérald Darmanin sur France 2
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jeudi, 15 mars 2018
La Superclasse mondiale contre les peuples
En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d’argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés.
Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l’URSS le pouvoir économique et financier s’affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des États. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force.
Ce double mouvement s’incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la super classe mondiale.
Une classe dont l’épicentre se trouve aux États-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe. Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite. Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d’un utopique gouvernement mondial, c’est-à-dire la mise en servitude de toute l’humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s’exposer elle-même directement.
Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy dresse un portrait détaillé, argumenté et sans concession de la superclasse mondiale autour de cinq questions : que recouvre l’expression superclasse mondiale ? Que veut-elle ? Comment agit-elle ? Va-t-elle échouer dans son projet de domination ? Quelle alternative lui opposer ?
Un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux de notre temps.
La super-classe mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy, préface de Jean-Yves Le Gallou, Via Romana, 2018, 470 pages, 24 €
Michel Geoffroy est énarque, essayiste, contributeur régulier à la Fondation Polémia ; il a publié en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou différentes éditions du Dictionnaire de Novlangue, dont la dernière aux éditions Via Romana en 2015.
Le commander à l'éditeur cliquez ici
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Yann Moix, élu Bobard d’Or 2018 par 700 personnes !
Source Polémia cliquez ici
Ce lundi 12 mars 2018, le Théâtre du Gymnase Marie Bell (Paris Xe) a presque fait salle comble. Le chiffre historique de 700 présents à cette 9e édition de la cérémonie des Bobards d’or confirme la volonté de plus en plus de Français de contester, par le rire, ceux qui les intoxiquent régulièrement. C’est Yann Moix qui a remporté le prix tant convoité ! Le chroniqueur a été primé dans le cadre de son reportage journalistique sur Calais et les déclarations qui ont entouré son tournage. Yann Mhoax devance de peu le Bobard Matraquage de l’affaire Théo et le Bobard Protéiné de Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin.
Face à la bien-pensance des médias, au matraquage de désinformation quotidien et au panurgisme des journalistes d’un conformisme à toute épreuve, les Bobards d’Or distinguent et récompensent les plus assidus et consciencieux journalistes de propagande, le fleuron des Tartuffe de l’information et des paresseux intellectuels. Si l’événement est assurément parodique et humoristique, il révèle cependant les sérieux problèmes déontologiques qui gangrènent la profession journalistique. Pour nous épauler dans cette difficile délibération, le jury réunissait cette année Gabrielle Cluzel, Édouard Chanot, Caroline Parmentier, Vivien Hoch et Floriane Jeannin.
Parmi les 14 bobards en lice sur notre site internet, le vote des internautes a distingué ses 5 bobards préférés entre lesquels le public a dû délibérer. Et le cru, placé sous le haut patronage du « chasseur de Fake News » Emmanuel Macron, était cette année encore de qualité ! Le Bobard Matraquage de l’affaire Théo distinguait l’ensemble des médias dominants pour leur couverture de l’« affaire Théo », décidément très partiaux lorsqu’il s’agit de juger les « jeunes de cité ». L’AFP fut nommée par le Bobard Double Dépêches pour la publication erronée du nombre de participants à la Marche pour la vie, rectifiée très tardivement. L’inénarrable Yann Moix était également présent avec le Bobard Yann Mhoax, rendant hommage à son imagination prolixe dans l’invention de preuves pour défendre les migrants de Calais. Le Bobard Point de vue distinguait Fabrice Valery de l’AFP (décidément !) pour son prétendu « bain de foule » d’Emmanuel Macron à Toulouse, tandis que le Bobard Protéine était représenté par Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin pour leurs intox devenue virale : les femmes sont plus petites que les hommes car ces derniers les ont privées de protéines depuis la nuit des temps.
Après la présentation de ces cinq bobards, pimentée par les truculents commentaires du jury, la délibération du public fut très serrée pour départager la première et la seconde place. Le Bobard d’or est finalement décerné à Yann Moix, tandis que le Bobard Matraquage remporte le Bobard d’argent. Le Bobard Protéine clôt ce palmarès 2018, obtenant le Bobard de bronze. De plus, le jury a tenu à remettre un prix spécial à l’AFP (renommée pour l’occasion Agence France Presque) pour sa fidèle et constante participation au fil des éditions. Félicitations à eux !
Laissant un instant de côté le ton de la plaisanterie, nous avons accueilli trois représentants des médias de réinformation, enjeu crucial de ces dernières années, qui portent de vraies alternatives contre les médias de propagande. Pour mener à bien notre combat contre la tyrannie hégémonique médiatique, toutes les actions contre la désinformation doivent être encouragées : la Fondation Polémia et les Bobards d’Or ne sont pas seuls. Le président de l’OJIM (Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique) Claude Chollet, Michel Janva pour le Salon Beige et Yann Vallerie pour Breizh-Info se sont donc exprimés sur scène pour présenter leurs médias respectifs.
Un des autres moments forts de la cérémonie fut l’intervention de Raheem Kassam de Breitbart Londres, que nous avions reçu l’an dernier lors de la 8e édition dont il était ressorti particulièrement enthousiasmé. Il a donc expliqué au public français comment la cérémonie des Bobards d’Or a traversé l’Atlantique, inspirant les Fake News Awards remis par le président américain Donald Trump.
Enfin, Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia et des Bobards d’Or, a clôturé la soirée en offrant quinze conseils aux journalistes pour assurer au mieux leur vrai rôle d’informateur.
Un véritable succès sur lequel nous ne manquerons pas de revenir dans les prochains jours !
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CONGRÈS DU FN : ET MAINTENANT QUE FAIRE ?
Arnaud Malnuit
Que faire ? Question lancinante, phrase totémique depuis qu'elle est le titre du bréviaire d'action de Lénine, le que faire hante le monde militant surtout lors qu'on subit des échecs et que l'on souhaite rebondir, analyser les causes de ces échecs, les motifs d'espérance, les clés pour rebondir. C'est ainsi le moteur de « Pour une critique positive » attribué à Dominique Venner et publié au début des années 1960. C'est surtout la question qui vient à l'esprit suite au congrès du FN prochainement ou probablement Rassemblement national d'ici quelques mois...
En effet, on pourrait continuer à constater la fausse refondation, la schizophrénie du discours du rassemblement alors que la nouvelle direction se resserre encore plus loin de la ligne plus ou moins encore « marioniste » du comité central devenu conseil national... A croire que la culture d'acceptation de sensibilités préalable à toute forme d'alliance est toujours inconnue au FN... On passera également sur le mauvais sketch du nouveau nom entre savoir à qui il appartient, la rappel de la grande époque du FN version JMLP dans les années 80 (on se demandera en quoi on se modernise alors), ou le mauvais rappel du RNP de Déat. On pourra aussi oublier l'absence de dynamisme, de relance militante du FN depuis les législatives.
On pourrait se demander à quel moment on aurait dû agir pour sauver le FN de JMLP, trouver une autre vie pour éviter les résultats de 2017, etc. Et donc voir passer le train de l'histoire une fois de plus... Avec moult regrets nostalgiques.
Entendons-nous bien, la nostalgie n'est pas une tare, la fidélité au militantisme est une chose saine, pour preuve les queues lors des séances de dédicace du premier tome des mémoires de JMLP.
Mais il importe de trouver et mettre en place cette autre voie, d'acter que le FN futur RN n'est plus un mouvement de la droite nationale populaire et sociale, que nous devons ne plus nous préoccuper de son avenir, tendre la main à ses militants sincères attachés à une vraie droite nationale, populaire et sociale.
Mais surtout construire la droite nationale du XXIe siècle qui ne reproduirait un FN bloqué dans les années 1980 et 1990. Bien entendu, le PdF doit être le fer de lance électoral de cette droite nationale, mais il faut aussi raisonner avec souplesse et diplomatie avec d'autres structures qui gardent leurs spécificité, être dans notre temps, parfois avoir quelques accents « modernes » sans pour autant se renier, en parallèle avec des branches plus traditionnelles. En fait, peut-être créer la dynamique d'En marche au service de la droite nationale et donc de la France. Les élections européennes de 2019 pourraient même être une première phase de cette nouvelle droite nationale.
Ce n'est qu'un début, continuons le débat !
Source Parti de la France cliquez ici
01:26 Publié dans Michel Malnuit | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 14 mars 2018
JEUDI 15 MARS, HUGUES BOUCHU, DÉLÉGUÉ DES AMIS FRANCILIENS DE SYNTHÈSE NATIONALE, SUR RADIO LIBERTÉS
18:10 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’éolien n’est qu’une « pompe à fric » pour escrocs avec des bénéfices scandaleux que nous payons dans le surcoût de nos factures EDF.
Marc Rousset
Macron veut vendre à l’Inde 12 réacteurs, dont une centrale nucléaire de 6 réacteurs du type EPR à Jaitapur, en Inde. Début 2018, 449 réacteurs sont en fonctionnement dans le monde, et 56 en construction.
Les énergies renouvelables, en France, ne survivent que parce que subventionnées d’une façon éhontée par l’usager. Le prix de vente de l’électricité issue de l’éolien terrestre est trois fois plus élevé que celui du nucléaire ; le solaire photovoltaïque peut être jusqu’à quinze fois plus cher. Quant à l’éolien en mer, il est six fois plus cher que le nucléaire.
L’éolien n’est qu’une « pompe à fric » pour escrocs avec des bénéfices scandaleux que nous payons dans le surcoût de nos factures EDF. L’État garantit, en effet, un revenu de base de huit centimes par kWh. L’éolien n’est en aucune façon un investissement écologique pour le développement du pays. Combattre les éoliennes qui polluent, avec leurs matériaux et les politiciens locaux corrompus, c’est aussi préserver la beauté et l’environnement de la France.
Les éoliennes, ainsi que les panneaux photovoltaïques, sont importés dans notre pays, ce qui accroît le déficit catastrophique de notre balance commerciale. Ce sont, de plus, des sources d’énergie intermittentes (absence de vent ou de soleil) dont la production d’électricité n’est pas stockable. Elles nécessitent donc la production d’une énergie de secours équivalente pour permettre au réseau de répondre à tout moment à la consommation, d’où (en Allemagne) les centrales de lignite polluantes dont ne parle jamais Nicolas Hulot et la nécessité de construire 4.000 kilomètres de lignes de haute tension entre l’énergie éolienne de la mer du Nord et le sud de la Bavière. Les réseaux haute tension français sont déjà construits depuis longtemps.
Si l’EPR est une folie, pourquoi les Chinois en construisent-ils ? Pourquoi les Anglais et les Indiens sont-ils très intéressés ? Flamanville, c’est une seule fois dix milliards d’euros pour produire, pendant quatre-vingts ans, avec une disponibilité de 80 %, soit un coût d’un centime par kilowattheure. Le problème des déchets est définitivement réglé à Bure.
L’électronucléaire en France, c’est l’équivalent de vingt milliards d’euros d’importation de pétrole, dix fois moins de rejets de gaz à effet de serre qu’en Allemagne, une industrie pourvoyeuse d’emplois, exportatrice et de haute technologie, un prix compétitif d’énergie.
Les éruptions du soleil et les éruptions volcaniques, pas le CO2(gaz carbonique), sont responsables des variations climatiques. L’avenir énergétique du XXIe siècle, pour la France, c’est en fait le nucléaire avec des réacteurs à neutrons rapides utilisant l’uranium 238 présent à 99,3 % dans l’uranium naturel, contrairement à l’uranium 235 présentement utilisé (0,7 %).
Pour les énergies renouvelables, comme pour le réchauffement climatique, le libre-échangisme mondialiste et l’immigration, les bobards, ça suffit ! Peuple de France, réveille-toi !
01:47 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ls Brigandes présentent leur nouveau CD
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mardi, 13 mars 2018
Vendredi 23 mars : soirée Livr'arbitres
16:04 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quel adhérent, militant ou électeur du FN a-t-il jamais pensé servir le Diable ou ses œuvres ?
Philippe Randa
Propos recueillis par Guirec Sèvres
Le changement de nom du Front national était-il vraiment indispensable pour élargir sa base électorale ?
Ces dirigeants actuels en sont visiblement persuadés et c’est leur droit d’avoir procédé à cette offre auprès de leurs adhérents qui approuveront ou non… Libre à chacun de penser que leur vote sera fiable, mais la proposition venant la présidente du Front national pèsera forcément dans le choix de ceux qui hésiteraient… De toute façon, en quoi l’appellation d’un parti politique devrait-il est figé dans le marbre ? Il doit correspondre à un combat politique et plus encore à ceux qui le mènent… On ne peut à la fois vilipender les actuels dirigeants du Front national en rabâchant qu’ils auraient abandonnés les fondamentaux du mouvement développé par Jean-Marie Le Pen quarante ans durant… et leur reprocher de donner une autre appellation à ce parti devenu, à les entendre, si différent de qu’il aurait été à l’origine.
« Rassemblement » dédiabolise-t-il davantage que « Front » ?
Ce mot de « dédiabolisation » est une imposture qui légitime le fait que le FN soit ou ait été effectivement diabolique : quel adhérent, militant ou électeur de celui-ci a-t-il jamais pensé servir le Diable ou ses œuvres ? En revanche, il est plus certain que le Front national a toujours pâtit d’un déficit de crédibilité : ce n’est pas ce que ses responsables d’antan (et Jean-Marie Le Pen en tête) disaient ou proposaient qui n’a pas convaincu une majorité de Français, c’est bien plutôt leur capacité à gouverner… et trop souvent aussi à sembler se complaire dans la nostalgie d’époques révolues, sorte de paradis perdu, mal défini d’ailleurs et trop souvent fantasmés ; ses adversaires politiques ont toujours martelé qu’il fallait croire en un avenir meilleur et ils ont davantage séduit… Enfin, la dernière élection présidentielle a été particulièrement révélatrice de ce déficit de crédibilité : axer quasi-exclusivement son programme en affirmant qu’abandonner l’euro serait le remède miracle à tous les maux des Français, puis freiner des quatre fers dans les derniers temps de la campagne parce que, à l’évidence, cela ne convainquait personne, ne pouvait aboutir qu’au score décevant de Marine Le Pen au second tour. Plus grave encore est de l’avoir vu danser et boire du champagne le soir de sa défaite ; beaucoup en auront été choqué à juste titre : avait-elle vraiment conscience de l’enjeu ont pu se demander ces millions de Français qui l’avaient soutenu et avaient voté pour elle ? Cela n’est sans doute pas étranger à sa baisse de popularité actuelle.
Que vous inspire le scandale des insultes racistes, proférées par Davy Rodriguez, responsable frontiste, à un videur de boîte de nuit.
Les insultes sont toujours méprisables et condamnables par la loi française, quelles que soient leur caractère et qui peut trouver à redire à cette évidence ?… Qu’elles l’aient été sous l’emprise de l’alcool comme cela semble être le cas, c’est aux juges de décider si c’est une circonstance atténuante ou non. Mais le plus terrible, au-delà de la bêtise, c’est tout de même que cela soit le fait non seulement d’un responsable politique important – tout de même numéro 2 des jeunes – et que cela ait eu lieu en plus durant le Congrès du parti : cela dénote, là encore, à l’évidence un déficit de crédibilité du coupable, mais également de ceux qui lui ont donné des responsabilités…
09:25 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 24 mars : DINER ANNUEL DES AMIS DE SYNTHÈSE NATIONALE AVEC JEAN-MARIE LE PEN
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lundi, 12 mars 2018
Le candidat de l’idée d’État
Georges Feltin-Tracol
Le dimanche 18 mars prochain se déroulera le premier (et probable unique) tour de l’élection présidentielle de la Fédération de Russie. Tous les observateurs s’accordent pour annoncer la réélection du président Vladimir Poutine à un nouveau mandat de six ans tant la Russie est une démocratie « illibérale », plébiscitaire et charismatique.
Outre le président sortant participent sept autres candidats. Les commentateurs s’attardent sur Ksenia Sobtchak, la fille de l’ancien maire libéral de Saint-Pétersbourg et mentor du jeune Poutine dans les années 1990. Ils oublient en revanche Pavel Groudinine, le candidat du Parti communiste, par ailleurs chef d’une entreprise agricole, qui n’a même pas la carte de l’ancien parti dirigeant soviétique.
Chef du Parti libéral-démocrate de Russie créé à l’origine par le KGB afin de contrôler les mouvances nationalistes, Vladimir Jirinovski se présente pour la sixième fois à la fonction suprême. Il n’est pas le seul à occuper le créneau du « national-populisme » puisqu’il faut compter avec le député fédéral Sergueï Babourine, âgé de 59 ans.
Jeune député au Soviet Suprême dès 1990, Sergueï Babourine fut parmi les sept élus qui votèrent contre la dissolution de l’Union Soviétique. Qualifié tantôt de « nationaliste modéré », tantôt d’« ultra-nationaliste », Sergueï Babourine serait surtout le représentant des fameux « Rouge-Brun ». En effet, l’ancien recteur de la faculté de droit d’Omsk et ancien vice-président de la Douma d’État a ouvertement soutenu le président yougoslave Slobodan Milosevic, s’est indigné de la scandaleuse condamnation du président serbe de Bosnie, Radovan Karadzic, a invité en 2003 à Moscou Jean-Marie Le Pen et apporté l’année suivante un vibrant appui à Bruno Gollnisch, victime des lois liberticides scélérates. Ces quelques prises de position politiquement incorrectes n’empêchèrent pas le futur candidat à être invité en mai 2006 à une réunion de l’Internationale Socialiste à Moscou consacrée à l’avenir du Caucase.
Un temps proche du Bloc Rodina (« Patrie »), ce nationaliste de gauche dirige désormais l’Union des peuples russes dans laquelle il a fondu son mouvement, La Volonté du Peuple. Très hostile à l’OTAN et à la propagande venue de l’Occident globalitaire, plus que nationaliste, Sergueï Babourine est avant tout un partisan de l’État entendu comme grande puissance. Il fait sienne la formule émise dès 1989 : « L’État comme idée, l’État comme puissance, l’État comme structure militaire. » L’Express du 16 septembre 1993 rapportait ses critiques sévères à l’encontre d’Alexandre Soljenitsyne : « Dans sa lutte contre le marxisme-léninisme, Soljenitsyne a fini par détruire l’État lui-même. Il a fait le jeu de l’Occident. »
Ami personnel du dissident Alexandre Zinoviev (1922 – 2006), Sergueï Babourine a recueilli afin de pouvoir se présenter 120 000 parrainages de citoyens russes. Il est évident qu’il ne s’agit que d’une sympathique candidature de témoignage, car, comme il l’affirmait déjà à L’Express du 2 novembre 1995 : « En Russie comme en URSS hier, la vie politique s’ordonne autour d’un chef. Qu’il soit prince, tsar, empereur, secrétaire général ou président, c’est à lui de fédérer les talents. » Il sait que pour l’heure, le fédérateur politique ne peut s’appeler que Vladimir Poutine.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°69, diffusée sur Radio-Libertés, le 9 mars 2018.
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« Autopsie d’un crash annoncé », l’échec du Front national disséqué
Camille Galic, journaliste et essayiste
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Avant même sa publication par les petites éditions Muller (les grandes maisons s’étant toutes récusées, sous la pression de leurs auteurs vedettes, vive la pluralité d’opinion ! ou par crainte de faire le jeu de la Bête) le 1er mars, une décade avant le congrès du Front national à Lille, Enfant de la Nation, le tome I des Mémoires de Jean-Marie Le Pen, était en tête des ventes d’Amazon, les 50 000 premiers exemplaires étant tous retenus. Dans ce volume qui court de sa naissance à la création du Front national en 1972, le président honoraire de ce parti (poste supprimé dans les nouveaux statuts du FN soumis à l’approbation des congressistes de Lille) évoque très fugitivement la rupture de 2015 avec sa fille et les déboires de celle-ci dans les campagnes électorales de 2017. Ce qui n’est pas le cas d’un autre livre, Autopsie d’un crash annoncé, dû à Hubert de Mesmay.
Dénonçant la dérive idéologique, sociétale et organisationnelle ayant conduit à l’échec de ce qu’il appelle le « Néo » (Front), ce docteur en droit, banquier, officier de réserve, depuis 1984 militant dans l’Essonne puis conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’en 2015, en impute la responsabilité à Florian Philippot — Flipo sous sa plume. Un énarque gauchisant n’ayant de sa vie voté FN, ignorant tout de son propre aveu de l’histoire de ce mouvement alors qu’il se prévaut, peut-être indûment, de sa proximité avec le socialiste Chevènement et se complaît dans une vision idéalisée de l’ère gaullienne,mais bien décidé à faire du « syndicat des indigènes de ce pays » (dixit Jean-Marie Le Pen), un instrument à sa botte. Et donc, comme le montre Hubert de Mesmay dans plusieurs chapitres, tournant résolument le dos à quatre décennies de combat souvent héroïque pour la préservation de l’héritage national et de notre identité alors que se manifeste en Europe de l’Est, mais aussi du Danemark à l’Italie, un incontestable sursaut identitaire.
Cependant Flipo n’est évidemment pas le seul responsable et coupable. Tout énarque et zélé courtisan des médias qu’il est, il serait resté un zéro sans l’appui inconditionnel, puis l’alignement tout aussi inconditionnel de Marine Le Pen — frappée comme elle l’avoua d’un « véritable coup de foudre intellectuel » pour son nouveau mentor — sur les théories et les obsessions de celui-ci. Fût-ce les plus risquées, notamment sur le retour à une économie dirigiste héritée du pacte gaullo-communiste à la Libération, la sortie de l’Europe et de l’euro et l’adhésion aux nouvelles valeurs sociétales en commençant par le « mariage pour tous » et « l’islam compatible avec la République ». Autant de virages que le Front national paya cher à la présidentielle de mai 2017 ainsi qu’aux législatives de juin, où des résultats très en-deçà de ses espérances et des prévisions (peut-être volontairement erronées) des instituts de sondages le privèrent d’élus en nombre suffisant pour constituer un groupe à l’Assemblée nationale et d’une partie substantielle du financement public, calculé sur le nombre d’électeurs.
C’est donc finalement à la présidente du Front national, devenue selon lui « philippo-dépendante » au point de renier l’héritage, que Hubert de Mesmay réserve — parfois injustement, puis qu’elle réunit tout de même le 3 mai dernier près de 11 millions de voix, un record — ses flèches les plus acérées. Même si Marion Maréchal-Le Pen n’est pas épargnée pour sa conduite de la campagne des régionales de 2015 en Paca, où elle se montra parfois imprudente. Par exemple en choisissant comme tête de liste dans les Alpes-Maritimes la girouette Olivier Bettati qu’elle bombarda vice-président du groupe FN au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, avant que cet ancien RPR, rival puis adjoint d’Estrosi à la mairie de Nice, n’abandonnât le bateau en novembre 2017 pour rallier le Centre national des indépendants et paysans. Toutefois, Jean-Marie Le Pen lui-même ne s’était-il pas naguère targuéde « prises de guerre » quise révélèrent souvent des leurres, tels Olivier d’Ormesson, Bruno Chauvière, Guy Le Jaouen ou le Dr François Bachelot, élus députés grâce à lui mais partis à la première tempête ?
Surtout, l’auteur ne pardonne pas à Marine son éloignement des « fondamentaux » du Front et le « parricide » que, poussée par le clan Philippot, soucieuse de se dédiaboliser définitivement et peut-êtreégalement irritée par la popularité persistante du Commandeur, elle perpétra en 2015. Une initiative peu ou pas du tout comprise par la plupart des militants et une bonne partie de son électorat et qui lui coûta des dizaines de milliers de voix. De même que son obstination à snober les Manifs pour tous dont elle ne perçut pas que, bien au-delà des seuls catholiques pratiquants, elles incarnaient un élan national, vital et identitaire contre les forces de destruction de la famille et donc de la patrie.
Comment Marine, si attentive à traquer les déclarations déviantes et notamment celles de son père, a-t-elle pu tolérer que Philippot comparedédaigneusement le débat sur le mariage gay à « la culture du bonsaï » et, au banquet patriotique supplantant le traditionnel défilé du 1er-Mai, applaudir Sophie Montel quand, dans une envolée ultra-féministe, ce député européenappela à la « sanctuarisation de la contraception » et de l’avortement ?
Et tout ça pour ça… Après le débat raté contre Macron (qui lui-même, pourtant, n’avait pas été étincelant) et les déceptions électorales qui s’ensuivirent, Philippot et Montel, prenant acte d’un échec dont ils avaient pourtant leur part, ont claqué la porte pour créer leur groupuscule Les Patriotes, dont ils sont respectivement président et vice-président — la seconde annonçant la parution d’un livre où elle annonce vouloir « tout balancer » sur le fonctionnement erratique et les « vices » soudainement découverts d’un parti dont elle était l’apparatchik zélée depuis des décennies.
Ce sont ces erreurs de jugement, cette versatilité idéologique, cette mauvaise « gestion des ressources humaines »(mais qui ne date pas de l’intronisation de Marine puisqu’elle fut à l’origine de la scission mégrétiste de 1998) avec une volonté de « rajeunissement », certes compréhensible car il est toujours délicat pour un jeune leader d’être entouré de subordonnés dont certains vous ont connu enfant, mais qui fut mené avec brutalité au détriment des militants les plus solides, que le légiste Hubert de Mesmay dissèque au cours de son « autopsie », menée exclusivement à charge.
Autopsie d’un crash annoncé, par Hubert de Mesmay, 276 pages avec appareil de notes, plusieurs annexes et un glossaire « décalé » mais pas d’index ni de table des matières. Ed. Synthèse nationale cliquez ici, décembre 2017
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Après la législative partielle en Haute-Garonne, Guy Jovelin continue le combat
Un communiqué de Guy Jovelin, candidat du PdF
Pour ce 1er tour de l’élection législative partielle dans la 8e circonscription de la Haute-Garonne, je ne m’attendais pas à des miracles.
Ancré à gauche depuis des générations, le Comminges ne m’a pas permis de passer la barre des 1%. (0,97%).
Néanmoins, le Parti de la France a réussi à se faire connaître, tant par nos affiches que par notre présence sur les marchés, notamment celui de St. Gaudens.
Ma profession de foi reçue par plus de 80000 personnes, les commingeoises et commingeois ont pu découvrir l’existence de la « droite nationale populaire et sociale » représentée par le PdF de Carl Lang.
Parti de rien dans ce département marqué par une gauche omniprésente, le PdF avance doucement mais sûrement depuis 2014.
Le découragement n’est pas dans mes habitudes. Je ne perds pas confiance et avec mes camarades de combat, nous feront tout pour défendre nos idées.
Je tiens à remercier les personnes qui m’ont encouragé et accompagné lors de ce scrutin, tout d’abord les électeurs qui m’ont fait confiance, mon suppléant Franck Pech, mon mandataire financier Jean-Gabriel Roussel.
Sans oublier le super militant Joachim Mixture qui sillonna la circonscription sur sa moto transformée en moto-collage. Il fut pour moi d’une aide très précieuse.
Le Parti de la France continuera son implantation dans cette région quoi qu’il arrive.
J’appelle tous les patriotes, tous les déçus des partis du système à rejoindre nos rangs, et de former ensemble ce chemin de résistance qui nous amènera à la victoire.
Source PdF 31 cliquez ici
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine (vendredi dernier)
Pour l'acheter cliquez ici
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Vendredi 11 avril : Bernard Lugan à Vichy
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A peine créé le Rassemblement national menacé de disparition...
Avec tambours et trompettes Marine Le Pen avait rameuté ses militants et groupies cette fin de semaine à Lille pour leur présenter son plan de relance après la débandade de ces derniers mois. Le point d'orgue du renouveau tant annoncé devait être le changement de nom du Front national. Dans l'esprit de Marine Le Pen et de ses conseillers, cela devait marquer une rupture définitive avec le règne de son père, Jean-Marie.
Et patatra... Après le flop en milieu d'après-midi de l'annonce du nouveau nom, "Rassemblement national", dont l'originalité n'avait échappé à personne (tous les 20 ans l'extrême droite accouchant d'un "Rassemblement national"), les choses se sont compliquées dans la soirée : figurez-vous que le titre "Rassemblement national" existe déjà et qu'il est la propriété d'un mouvement... gaulliste niçois cliquez ici qui, semble-t-il, n'entend pas l'abandonner sans réagir.
L'amateurisme qui caractérise l'équipe dirigeante du néo Front mariniste depuis des années atteint son sommet. N'importe qui pouvant vérifier auprès des organismes officiels, tel l'INPI, l'existence d'un nom ou d'une marque.
Il est vraiment temps de mettre fin à cette pitoyable plaisanterie et de remettre de l'ordre dans notre famille politique. Il en va de l'avenir de notre nation et de notre civilisation.
Synthèse nationale
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dimanche, 11 mars 2018
Italie, patrie de toutes les « combinazione » possibles… Tout est possible : les raisons d’espérer !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Après la proclamation des résultats du scrutin du dimanche 4 mars 2018, les Italiens se sont réveillés sans majorité crédible « à portée de la main ». Grosso modo, il y a sur le « marché » politique trois blocs aux orientations, à première vue, difficilement compatibles. À première vue seulement, car nous sommes en Italie, la patrie de toutes les « combinazione » possibles. Ce sera la tâche, ardue, du Président de la République Sergio Mattarella, de sortir un lapin du chapeau !
Nous sommes déjà à bien plus d’une semaine de la consultation et, si rien de précis ne se dessine, les conciliabules d’une facture « vaticanesque » vont bon train dans la ville éternelle.
Tout est possible, depuis le système d’une majorité d’idées chère à Edgard Faure sous la IVe République, au coup par coup, loi par loi, jusqu’à une improbable coalition Mouvement cinq étoiles/Parti Démocrate. Mais là, le parti de Beppe Grillo, ripoliné avec le jeune napolitain Luigi Di Maio, âgé de 31 ans, se discréditerait en se reniant.
Il y a une autre configuration possible, une addition des députés eurosceptiques de la Ligue de Mattéo Salvani avec le Mouvement cinq étoiles. La majorité à l’Assemblée Nationale est de 316 députés. Avec presque 18 % – un bond de 14 points par rapport à la dernière consultation législative ! –, le parti de Mattéo Salvini, 45 ans, l’allié de l’ex-Front National au Parlement européen, et les 32,68 % de M5S soit, respectivement 119 et 235 sièges, on arrive à un total de 354 députés, largement au-delà du seuil majoritaire.
Mais le parti du fantaisiste Grillo est inclassable, ni droite, ni gauche, un peu comme les « marcheurs » français de LREM, et il a déclaré vouloir gouverner seul, revendiquant pour son parti le poste de Président du conseil.
Et, au sujet de l’immigration, la position de M5S n’est pas claire, variable d’une région à l’autre.
Quant à la Lege de Salvini qui a abandonné sa spécificité « nordiste » pour se « nationaliser », et être présente dans toute la botte, elle est liée par un pacte à la coalition des droites, avec Forza Italia de l’inusable Berlusconi et Fratelli d’Italia, rescapé du MSI de jadis, dirigé par Gorgia Meloni qui a difficilement franchi le cap des 4 %, dépassant d’un point le seuil fatidique et éliminatoire des 3 % pour avoir droit à la « curée » parlementaire.
La coalition des droites, largement arrivée en tête avec 37 % n’obtient pas, toutefois, la majorité en nombre de sièges, ni à la Chambre avec 252 parlementaires, une centaine leur échappant, ni au Sénat, 133 sur 315.
La coalition de gauche avec le Parti démocrate de Matteo Renzi a raté le coche, n’obtenant les faveurs que de 19 % des électeurs, jusqu’à 24 % en y additionnant ses petits alliés de gauche. Résultats médiocres empêchant, théoriquement, le PD d’être au cœur d’une coalition. Autre alternative : revoter.
Un puissant rejet
Adieu aux vieux partis de l’Italie d’après-guerre, le vieux PS de Pietro Nenni, l’inusable Démocratie Chrétienne d’Andreotti, le PCi si puissant – rappelons-nous les facéties de Péppone et Don Camillo qui traitaient le sujet avec humour ! –, tous disparus, ils ont rejoint le musée des Antiquités politiques de l’histoire italienne !
Les causes du rejet de la Gauche et de ses sattelites sont connues : corruption, chômage, jusqu’à 32 %, des régions entières sinistrées dans le Mezzogiorno et une immigration massive d’environ 700 000 migrants depuis 2013 qui parasitent le pays.
Certains, comme l’indéracinable Mafia semble-t-il, « font leur beurre » avec tous ces demandeurs d’asile dont on ne sait plus quoi faire, les dispersant ici ou là, et créant de graves problèmes de cohabitation. Les plus hardis tentent l’aventure en France à travers les cols alpins où des passeurs indélicats viennent les chercher, collaborant ainsi à l’invasion migratoire de notre pays où dix, cent, mille « Calais » sont potentiellement possibles.
Ni Macron, ni Renzi n’ont manifesté la volonté de régler la question en rapatriant les déboutés du droit d’asile. Silvio Berlusconi avait négocié avec Kadhafi un deal à ce sujet : le fantasque leader libyen empêchait les Africains candidats à l’exil de partir, en échange d’une « honorabilité » retrouvée. Sarkozy est passé par là, avec son mauvais Karcher !
Des raisons d’espérer
Après le Brexit, les victoires nationalistes et identitaires en Europe de l’Est, notamment en Hongrie et en Pologne, un Président eurosceptique et anti-immigration à la tête de la Tchéquie, le durcissement des lois relatives aux étrangers au Danemark, la montée des partis « populistes » chez ses voisins, la probable réélection de Vladimir Poutine en Fédérations de Russie, il nous est permis d’entrevoir un petit coin de ciel bleu dans l’immense azur de nos espérances.
Le groupe de Visegrad, le V4, auquel va se joindre, ponctuellement, l’Autriche du Chancelier Kurz qui gouverne avec la droite du Parti de la Liberté, semble ressusciter sous une forme moderne, en Europe centrale, feu l’Empire austro-hongrois. Un pôle d’équilibre bien nécessaire pour contrebalancer le poids de l’entente franco-allemande, reconstituée grâce à la trahison à Berlin du SPD, qui renie ses engagements et trompe la confiance de ses mandants.
La montée en puissance de l’Alternative pour l’Allemagne (AFD) et ses presque 100 députés au Bundestag a, aussi, de quoi nous ravir. Il n’est que de voir et d’entendre les commentateurs des médias, un véritable « mur des lamentations », de LCI à BFM, en passant par C News ou France Infos, qui s’inquiètent de la montée ici ou là des « Populistes », de « l’extrême-droite », voire des « néo-fascistes », j’en passe et des meilleures, pour deviner la panique qui s’empare de tout ce petit monde.
Mais le temps nous est compté. Partout en Europe, des forces nouvelles rejetant réellement « l’ancien monde », peuvent et doivent conquérir le pouvoir.
Sans cela, à terme, nos modes de vie, nos usages, nos mœurs, nos coutumes seront balayés par des hordes allogènes de plus en plus… volumineuses ! Il ne s’agit pas de rejeter l’autre parce qu’il est autre, non, il faut simplement préserver notre civilisation et y assimiler ceux qui sont « euro-compatibles ». Et le signal donné du côté de Rome est de ceux qui annoncent, peut-être, une… aube tout en or !
22:56 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Réinfo, le mag du Parti de la France de cette semaine
22:51 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marine Le Pen ou l'imagination au pouvoir...
Déjà créé par Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1954 puis par Jean-Marie Le Pen en 1986...
Le Rassemblement national, fruit d'années de puissantes cogitations cérébrales, est donc né...
Marine Le Pen, c'est l'imagination au pouvoir.
Il faudrait vraiment qu'elle s'abonne aux Cahiers d'Histoire du nationalisme cliquez ici !
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11 mars 1963
16:54 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Je n'ai dans les yeux que l'Amérique » (Joe Dassin)
Claude Bourrinet
En politique, tout est signe. Toute action vise à créer un effet ou une connotation, de façon que l'image qu'on a de l'acteur soit, virtuellement ou ostensiblement, modifiée ou fortifiée par ce nouveau message, ou ce stimulus. Bien que le bon peuple, qui va de l'électeur grégaire au militant moyen, y voit souvent une péripétie romanesque, un remuement psychologique, un événement inter-relationnel empreint d'émotion.
Ainsi l'invitation surprise de Steve Bannon, au congrès FN de Lille, est-il plus qu'un signe, mais une appartenance de plus en plus assumée, si l'on en juge par les voyages outre-Atlantique répétés de responsables avérés ou putatifs du FN chez nos « amis américains », dont on sait qu'ils nous ont libérés en 44.
Steve Banon fut banquier d’investissement chez Goldman Sachs, il a changé la ligne éditoriale de Breitbart News, pour la rendre compatible avec le choc des civilisations promu par les Néo Cons, il a fait un film très décrié pour dénoncer le mouvement Occupy Wall Street, et pour finir il est fervent sioniste et anti iranien rabique .
Pourquoi ne pas avoir invité un représentant de poids de la Russie conservatrice de Poutine ? C'était tout à fait possible. On ne se précipite pas, du reste, à Moscou, même si, une fois, Marine s'y produisit (mais c'était bien « avant »), tandis que l'on est à New York ou ailleurs dans le Nouveau Monde, nouvelle Terre de promesse, comme chez soi.
Ce tropisme yankee correspond à l'américanophilie affichée de la plupart des partis d'extrême droite européens, alliés du FN, qui complètent d'ailleurs leur sympathie pour l'Oncle Sam par un sionisme agressif. Le FN rentre dans le rang.
L'enthousiasme délirant du mouvement « patriote » pour Trump, même si, par intermittence, quelque douche froide vient parfois tempérer ce délire, n'est pas anodin. Il montre que, comme beaucoup de Français déformés par la colonisation culturelle américaine, les frontistes adorent l'Amérique.
L'Amérique qui reste l'Amérique, une puissance anglo-saxonne conquérante, dominatrice, bien qu'un peu moins sûre d'elle, une thalassocratie dont les intérêts sont, par essence, contraires au continent européen, qui voit dans les autres nations une terre de mission, et dans leurs admirateurs... des laquais naturels. Nolens Volens !
Il serait juste que le Front national soit rebaptisé, et qu'il s'appelle désormais "Coffee Party" (café sauterie, en français).
15:03 Publié dans Claude Bourrinet | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre : Recréer un Font national...
Une fois éteints les lampions de la soi-disant Fête de refondation, une seule conclusion s’impose : il faut refaire le véritable Front National.
L’on doit s’affranchir de la dictature irrationnelle de l'actuelle "direction", des faiblards et des libéraux. Il est indispensable qu’un homme résolu, ayant l’expérience politique et militante et celle de la vie professionnelle, un homme affranchi de la mollesse bourgeoise et friquée – celle qui va de Macron au millionnaire Mélanchon en passant par madame Le Pen -, recrée un FN.
Il faut en revenir aux éléments fondamentaux du mouvement populiste créé par Jean-Marie Le Pen :
- L'arrêt de toute immigration d’origine extra-européenne, en promettant aux électeurs qu’une fois obtenue la victoire électorale, le retour intégral des illégaux sera organisé, de gré ou de force, vers leur continent d’origine.
- Tolérance zéro pour les voyous, qu’ils soient des banlieues où ne règne plus l’Ordre d’État, ou qu’ils œuvrent pour l’islam djihadiste.
- Instauration de la préférence nationale pour l’embauche des postes payés par l’argent public et nul poste offert aux extra-Européens ; encouragement identique donné aux emplois du secteur privé.
- Réinstauration d’une véritable Sécurité publique avec referendum sur la réintroduction de la peine de mort pour les assassins – soit les auteurs de crime avec préméditation - et les tueurs d’agents de la force publique.
- Reprise d’une économie authentiquement française avec pénalités pour les entreprises fermant des centres de production en France pour en ouvrir d’autres à l’étranger. L’économie de la France doit être intégrée à celle de l’Europe, mais totalement indépendante de la direction des économies extra-européennes. Commercer de façon internationale ne doit plus signifier être soumis aux décisions des multinationales et aux profits de la « Finance anonyme et vagabonde ».
- D’une manière générale, les Français n’ont aucun ordre à recevoir de New York, de Washington, de Pékin ou d'ailleurs. En revanche, le dialogue doit être permanent avec les autres États européens, singulièrement la Russie, et sur tous les points : politiques et militaires, économiques et culturels.
- Stricte égalité de tous les citoyens devant la Loi.
- Lutte absolue contre la corruption politico-administrative et contre les influences des lobbies internationaux, qu’ils soient d’ordre politique, ethnique, sectaire ou religieux.
- Une instruction publique offrant un enseignement sérieux, débarrassé des crétineries à la mode, s’appuyant sur les humanités, les sciences, les techniques et les langues étrangères utiles... ce qui exclut l’arabe ou tout dialecte africain.
- Une totale liberté d’expression de la pensée, la censure n’étant légitime qu’envers la pornographie et la calomnie.
- Une Justice strictement indépendante du pouvoir politique et du pouvoir économique.
- La religion étant une affaire purement individuelle, elle ne doit être imposée à personne ; de ce fait aucune loi religieuse, aucun règlement religieux ne doivent être appliqués sur le territoire de la République française.
- De même, la sexualité (entre personnes consentantes, ayant l’âge légal de la majorité sexuelle) étant chose purement privée n’a pas à être étalée sur la voie publique....
En résumé : le Front National doit plus que jamais signifier un retour irréversible aux valeurs de l’Honneur national, de la Famille, du Travail et du Progrès scientifique, technique, économique et social, adaptées à la nécessaire union des Nations européennes.
12:40 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 10 mars 2018
Contre l'implantation des éoliennes, Alban d'Arguin fait un tabac en Haute-Saône.
Alban d'Arguin, "l'homme tranquille qui fait la chasse aux éoliennes et qui rassemble des foules", selon l'expression d'un observateur avisé, peut se targuer d'avoir parfaitement répondu à cette définition vendredi soir à Fallon en Haute-Saône cliquez ici où il donnait une conférence sur l'escroquerie éolienne.
Près de 200 personnes, parmi lesquelles de nombreux élus locaux, sont en effet venues écouter son réquisitoire argumenté contre ce fléau dangereux, onéreux et, surtout, inutile... Il faut dire que Fallon, situé entre Vesoul et Montbelliard, est particulièrement menacé puisque un projet d'implantation d'un parc éolien (projet soutenu par quelques édiles locaux peu scrupuleux) risque fort de défigurer définitivement cette charmante petite commune jusque là si paisible et entourée paysages bucoliques.
Mais les saccageurs ont sous-estimés la détermination des habitants qui n'entendent pas voir leur ravissant cadre de vie sacrifié (en échange de quelques promesses de pitoyables subventions hypothétiques) sans réagir. Une association particulièrement dynamique, présidée par M. Luc Vermot-Desroches, a été créée. Parmi ses animateurs, on retrouve notre ami Daniel Cavalotti, très apprécié dans la région, qui a eu la riche idée de faire inviter Alban d'Arguin pour présenter son livre "Eoliennes un scandale d'Etat" cliquez ici afin d'éclairer les habitants de Fallon, d'Abbenans, l'autre commune menacée, et ceux des villages avoisinants sur ce qui les attend.
Si l'on en juge par les applaudissements, le nombre de livres vendus et par les témoignages, parfois émouvants, du public, cette conférence à été appréciée et à permis à un grand nombre de participants de mieux comprendre ce qui se trame dans leur dos...
Après la réussite de la réunion de Vervin (Aisne), au début du mois de février cliquez ici et avant celle de Bordeaux le 26 avril prochain cliquez là, cette étape en Franche-Comté prouve que les Français sont de plus en plus nombreux, surtout lorsqu'ils sont directement concernés, à prendre conscience de la supercherie dont ils sont les victimes.
Le combat contre les éoliennes n'est pas seulement un combat pour préserver la beauté de la France, c'est aussi et surtout un combat contre les prédateurs de la finance apatride qui s'enrichissent sur le malheur de nos compatriotes. C'est donc au nom du "beau", du "bien" et du "vrai" qu'il doit être mené. Tels sont les axes du livre d'Alban d'Arguin.
Synthèse nationale
Alban d'Arguin, Mme Edwige, conseillère municipale, et le Président Luc Vermot-Desroches présentant la réunion.
Notre ami Daniel Cavalotti, avec son franc parler, répond à un participant aveuglé par les promesses du consortium éolien.
Parmi les nombreux élus présents dans la salle, Christophe Devillers, conseiller municipal de Romchamp et délégué départemental du Parti de la France (ici avec Roland Hélie) est venu en "presque voisin"...
Dans quelques jours, le film de la conférence d'Alban d'Arguin sera en ligne...
23:22 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jean-Marie Le Pen à la Librairie française
Affluence record samedi après-midi à la Librairie française (5 rue Auguste Batholdi dans le XVe) où Jean-Marie Le Pen dédicaçait son livre. Une file impressionnante de Parisiens venus acheter les Mémoires du Président d'honneur du FN... Une ambiance bon enfant qui tranchait avec la morosité régnante, dit-on, au congrès de Lille...
20:39 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre Cassen : « J’ai décidé de rendre publiques les intimidations et menaces dont nous sommes l’objet »
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici
Sur cette vidéo de 10 minutes, tournée le 8 mars, quelques heures après que ma voiture ait été brûlée dans la nuit (la seule sur cinquante véhicules stationnés dans la rue), j’ai décidé de rendre public, et de dévoiler un ensemble de faits troublants qui me sont arrivés depuis près de trois ans… date à laquelle Cazeneuve a donné l’ordre au Parquet de diligenter une enquête sur le fonctionnement de Riposte Laïque.
Je ne suis pas paranoïaque, ni complotiste, pour reprendre le mot à la mode. Sans doute quelques événements survenus n’ont-ils rien à voir avec mes activités. Mais l’accumulation de ce que je révèle est tout de même très troublante.
J’évoque la pression de nombreux amis, qui nous supplient, devant les risques qui s’aggravent, de quitter la France, et je précise où nous en sommes de notre réflexion, sur cette question.
J’explique enfin, à la fin de cette vidéo, le contexte liberticide dans lequel nous évoluons, avec une grosse offensive de ce régime contre les sites de la réinformation, avec l’alibi fallacieux de lutter contre la haine.
Véritable imposture de ce pouvoir et des antiracistes qui le somment d’aller plus loin, puisque la haine, dans ce pays, est véhiculée par un livre, Le coran, et une religion, l’islam, qui demandent juste à leurs fidèles d’islamiser le pays et de tuer tous les infidèles, dans ses textes sacrés.
Je remercie encore, pour finir, tous les donateurs de Riposte Laïque, qui nous ont permis de voir l’avenir de manière moins sombre, et de nous donner les moyens de poursuivre le combat.
Vous verrez, dans les prochains jours, que ce ne sont pas des paroles en l’air.
19:56 Publié dans Communiqués de presse, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'émission "Synthèse" de jeudi dernier consacrée à François Duprat
19:21 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |