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dimanche, 15 mai 2022

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Mini-jupe : le procureur Yolande Renzi classe sans suite une agression sexiste

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Hugues Bouchu

Ben voyons ! Malgré le témoignage poignant de cette jeune étudiante strasbourgeoise, victime de coups et blessures assénés par trois fuyards pour avoir osé porter une mini jupe en pleine rue, la procureur de la République Yolande Renzi a souhaité classer l’affaire au registre des «agressions présumées » et donc sans suite…

S’enfonçant dans son déni de réalité en refusant de communiquer d’autres éléments sur « ce » dossier, que veut-elle donc alors faire oublier sur les preuves de cette agression à l’encontre de la jeune victime ?

Pourtant il suffit de se rapprocher sur les détails de cet acte féminicide, coups de poing et œil droit tuméfié, pour s’agacer une nouvelle fois des incohérences des autorités judiciaires, préférant étouffer les faits pour se protéger vraisemblablement de réaction des associations locales…

D’autant plus que le journal « Libération » s’est intéressé à l’affaire en veillant surtout à diaboliser cette agression gratuite sous prétexte que son témoignage serait le fruit d’une organisation « Droitiste »…

Les choses sont encore inversées : l’agresseur devient l’agressé et la victime devient coupable.

Finalement, la procureur n’est elle pas une doublure du Docteur Jekyll ou peut être de Mister Hyde ?

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10:53 Publié dans Hugues Bouchu | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 14 mai 2022

Ce qui pourrait redonner vie à la droite

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Mathieu Bock-Côté

 Le scénario politique qui semble s’écrire en direct annonce pour les prochaines années un étrange débat public pour la France : un espace politique désormais configuré à travers l’affrontement entre le progressisme européiste de la majorité macronienne et la gauche radicale ralliée autour de Jean-Luc Mélenchon, avec une droite en lambeau, écartée entre son résidu traditionnel et sa part populiste en déroute. Plusieurs en sont encore sonnés : ne répétait-on pas depuis plusieurs années que le pays était à droite et que ses préférences idéologiques allaient finir par se traduire en une majorité politique ?

Que s’est-il passé ? La droite est-elle condamnée à l’invisibilité politique, dans une configuration où elle ne sera à peu près plus rien, à moins de s’annexer à la majorité macronienne, pour en représenter une nuance de plus ? Il faut d’abord revenir sur l’illusion d’une décennie intellectuelle, pour mieux voir comment la droite s’est décomposée. On la résumera ainsi : la droite a voulu se croire majoritaire dans le pays, et au seuil, pour cela, du pouvoir, qui lui reviendrait de droit. Mais elle avait tort de se croire majoritaire. On me pardonnera de reprendre une formule dont j’ai souvent fait usage : la gauche a été si longtemps hégémonique qu’il lui suffit d’être contestée pour se croire assiégée, alors que la droite a été si longtemps dominée qu’il lui suffit d’être entendue pour se croire dominante. Parce qu’elle s’est vue exister à la télévision pendant quelques années, la voilà qui croyait exercer désormais à son tour l’hégémonie idéologique. Mais dès que le régime diversitaire se sent fragilisé, il se braque et mate le rebelle qui entend critiquer non plus seulement les dérives du progressisme mais ses fondements. Il dispose de vastes ressources médiatiques et juridiques pour arriver à ses fins, si nécessaire. C’est ce qui s’est passé.

Il y a pourtant une toute petite part de vérité dans la prétention de la droite : si la droite n’est pas majoritaire en matière économique, sociale ou sociétale, en France, elle l’est toutefois autour des questions régaliennes et identitaires. À peu près tout confirme l’existence d’une majorité souhaitant en finir avec l’immigration massive et désirant entreprendre la reconquête des quartiers qui se dérobent à la souveraineté et aux mœurs françaises. En deux mots, sur la question identitaire, la France est à droite.

Mais le régime diversitaire est justement constitué autour de la censure de la question identitaire, et constitue un dispositif inhibiteur pour l’empêcher de prendre forme politiquement, ou du moins, pour l’émietter et la déformer. Ainsi, les sondages n’en finissent plus de saucissonner la question identitaire en dissociant l’identité de l’immigration, de la laïcité et de la sécurité. Quant à cette dernière, elle s’émiette en milliers de faits divers éparpillés, censés intéresser les esprits vulgaires, sans envergure, les yeux rivés sur une vie quotidienne périphérique n’ayant aucune portée symbolique ou sociologique.

Et dès qu’une force politique cherche à s’emparer de ces enjeux, elle se fait extrême-droitiser. Valérie Pécresse l’a constaté lorsqu’elle s’est aventurée sur cette question au Zénith. Ce fut aussi le cas d’Éric Zemmour. Quant à Marine Le Pen, elle a cherché à se faire une place dans le périmètre autorisé du régime diversitaire en sacrifiant la question identitaire pour la question sociale. Frappée par une forme de culpabilité héréditaire, elle n’en fut pas davantage acceptée. Chacun entend le message : qui s’aventure sur cette question sera banni. Le résultat politique est clair : la droite refuse ainsi de se constituer sur le seul enjeu où elle est majoritaire et où elle pourrait prendre d’assaut un système qui l’invisibilise et la condamne à l’insignifiance, au témoignage ou à la protestation. Paradoxalement, cet enjeu touche l’existence même du pays.

On en revient au débat des années à venir, qui se tiendra dans les paramètres du progressisme, écartelé entre sa branche réformiste et sa branche révolutionnaire, les deux célébrant un « nouveau peuple » se substituant au peuple historique français. Le système partisan déforme la volonté populaire au point de l’inverser. La droite doit-elle chercher sa petite place dans un espace construit pour son refoulement ? On n’a cessé d’expliquer à ses composantes, ces derniers mois, que la plupart des réformes qu’elle souhaite sont impossibles dans les paramètres institutionnels actuels, ce qui l’a poussé avec raison à vouloir renouer avec le référendum. Elle constate aussi qu’elle ne peut s’insérer dans le débat médiatique actuel sans avoir le mauvais rôle. Elle ne pourra renaître qu’en posant directement la question du régime, en renouant avec la conception de la démocratie aux origines de la Ve République, que ne cessent de trahir ceux qui s’en réclament aujourd’hui.

Source : Le Figaro 14/5/2022

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Journal du chaos

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vendredi, 13 mai 2022

Dans les Côtes d'Armor, un candidat atypique de Reconquête !

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La dynamique fédération costarmoricaine de Reconquête!, dirigée par le briochin Pierre-Yves Thomas, présente des candidats dans toutes les circonscriptions de ce département breton. Parmi ces candidats, l'un d'entre eux a retenu notre attention. Il s'agit de Bernard Germain (5e circonscription - Lannion Paimpol) qui s'est engagé il y a quelques années dans le combat contre la nouvelle escroquerie écologiste qu'est la méthanisation. Nous avons d'ailleurs édité son livre sur le sujet le mois dernier.

Mais ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est le côté atypique de ce candidat dont le passé militant ne devait pas, à première vue, l'amener dans les rangs de Reconquête!. Et pourtant...

Ce vendredi matin, il tenait une conférence de presse à Lannion pour expliquer le sens de sa candidature. Synthèse nationale était présente.

S.N.

Bernard Germain, vous serez le 12 juin prochain, le candidat de Reconquête! aux élections législatives dans la 5° circonscription des Côtes d’Armor. Votre profil est assez atypique et peut être qualifié comme celui d'un « homme venu de la gauche ».  Pouvez-vous vous présenter ?

Durant ma jeunesse, je fus Président de l’UNEF-ID pendant deux ans dans la ville où je vivais en province. Après mes études universitaires, j'ai rejoint la vie active et adhéré immédiatement à Force Ouvrière.

En 1976, après avoir réussi le concours des PTT, j'ai été nommé à Paris au centre de tri de la gare Montparnasse dont je suis devenu le responsable local de ce syndicat.

En 1981, j'ai voté pour François Mitterrand et rejoint le PS. Je l'ai quitté à la suite du « virage de la rigueur » en 1983. À cette époque, j'ai fréquenté entre autres régulièrement Jean-Luc Mélenchon (Méluche pour les intimes)...

Après avoir quitté le PS, vous avez abandonné l'action politique ?

Définitivement « dégoûté » par la gauche, je n'ai plus été membre d’aucun parti pendant plusieurs décennies. Je me suis consacré essentiellement au syndicalisme.

Sur le plan professionnel, en 1982, j'ai quitté la Poste pour rejoindre France Télécom dans les Yvelines. Je suis devenu rapidement permanent FO de la DOT (Direction Opérationnelle des Télécommunications) des Yvelines. À ce titre, je fus également membre du Bureau de l’Union Départementale FO 78. Simultanément, j'ai passé des concours internes et suis devenu successivement, contrôleur, inspecteur puis cadre supérieur.

Cet engagement syndical vous a conduit à des responsabilités importantes dans les organismes sociaux de votre département ?

En 1989, lors des premières élections à la Sécurité Sociale, j'ai été élu administrateur de la CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie) des Yvelines sur la liste présentée par FO. Je suis devenu vice-président du Conseil d’Administration pendant de longues années.

En 1990, je cesse mes activités de permanent FO à France Télécom (tout en restant membre du Bureau de l’UD-FO et administrateur CPAM) pour rejoindre les services à la Direction Régionale Ile-de-France. J'occupais le poste d’expert en infographie et en étant détaché à 50% à l’OCTAL (Office Central des Terminaux d’Abonnés et des Lignes - la Direction Générale Technique) en qualité d’expert national.

Avez-vous repris d'autres activités syndicales par la suite ? 

En 1995, le Secrétaire général de FO-PTT m'a demandé de le rejoindre à la Fédération pour construire le « secteur privé » (Bouygues, SFR, Free...) en relation avec l’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications. J'ai construit des dizaines de syndicats et recruté des centaines d’adhérents, permettant ainsi à la Fédération FO de s’implanter durablement dans le secteur privé et plus seulement dans le secteur « public ».

Au titre de ces différentes responsabilités, j'étais membre du Bureau national et du Secrétariat national de FO-PTT qui deviendra par la suite FO-COM. L’ouverture à la concurrence du secteur des télécommunications imposait l’élaboration de textes conventionnels afin d’homogénéiser les règles sociales dans toute la profession. La négociation d’une Convention Collective Nationale de branche « étendue » (s’imposant à tous les opérateurs ayant les codes NAF concernés) était une nécessité. Logiquement, J'en fut l’un des négociateurs FO aux côtés de mon Secrétaire général. Après la ratification de cette convention, j'ai cessé mes activités syndicales en 2002 et rejoint les services de France Télécom (devenu Orange).

C'est à ce moment là que vous vous retrouvez en Bretagne ?

J'ai terminé ma carrière à Lannion - pendant huit années - dans le principal centre de Recherche et Développement d’Orange, en qualité d’Ingénieur Logiciel. Je suis à la retraite depuis mars 2020. 

Vous êtes également un militant pour la défense de l’environnement. Durant l’été 2019, vous avez été confronté à la tentative d’implantation d’une structure de méthanisation proche de votre domicile. ?

Effectivement, la riposte de la population fut immédiate. J'ai participé à la création d’une association et en ai pris la présidence, pendant un an et demi. J'ai organisé la mobilisation, collecté des fonds pour payer les avocats et réalisé des adhésions pour notre association. Nous avons notamment tenu un meeting dans ma petite ville, réunissant plus de 400 personnes. L’affaire est actuellement en jugement.

Vous avez tiré de cette expérience de nombreuses leçons et écrit un livre ?

Oui effectivement. en octobre dernier, suite à une conversation avec votre directeur Roland Hélie, j'ai écrit un livre « Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste » cliquez ici qui a été publié par Synthèse nationale.

Résumez-nous votre engagement politique et les raisons qui vous ont amenées à rejoindre Eric Zemmour ?

Toute ma vie a été marquée par mon attachement à la justice sociale, donc aux valeurs du Conseil National de la Résistance qui ont notamment permises la mise en place de la Sécurité Sociale, avec ses valeurs cardinales que sont la solidarité entre les générations et l’égalité sociale. Mais également à la défense de l’environnement, comme nous venons d'en parler au sujet de la méthanisation.

En revanche, je fus « douché » par le fonctionnement et la politique des partis de gauche, ce qui m’éloigna d’eux et de la « politique » politicienne. Ces éléments n’ont d’ailleurs fait qu’empirer avec le temps et ont abouti à un divorce définitif de la gauche, singulièrement du PS, d’avec les « couches laborieuses », du fait du virage stratégique « Terra Nova » d’une part. Mais également suite au référendum de 2005 où toute la classe politique, y compris la gauche, a trahi le vote du peuple pour un ralliement honteux à l’Europe, en parfaite contradiction avec le vote exprimé.

En 2019, j'ai découvert Éric Zemmour. D’abord lors de débats à la télévision. Interpellé par l’agressivité dont ce dernier fait l’objet, je me suis intéressé au personnage. J'ai donc lu ses livres et suivi quotidiennement ses émissions sur C-NEWS. J'ai été convaincu par l’honnêteté intellectuelle du personnage et pris conscience de la réalité des problèmes que celui-ci dénonce.

En 2021, lorsqu’Éric Zemmour annonce sa candidature à la présidentielle, j'ai adhéré à Reconquête! et milité pour lui dans la 5° circonscription des Côtes d’Armor à l’occasion de la campagne électorale qui précéda celle-ci.

Sans renier aucune des valeurs sociales auxquelles je suis attaché et ai consacré tant d’années de ma vie, je suis aujourd’hui le candidat de Reconquête! aux législatives du 12 juin, parce que je pense que pour sauver notre système social, pour sauver notre société, pour défendre notre identité, il faut sauver la France et pour ce faire arrêter les dérives mortifères constatées depuis des décennies. 

Vous êtes donc un "homme venu de la gauche" mais votre suppléante est-elle une femme de droite ?

En effet, ma  suppléante, Margaret Studler, fut candidate du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers dans la circonscription en juin 2002. A nous deux nous formons une sorte de "Synthèse nationale" ce qui ne devrait pas être pour vous déplaire.

Propos recueillis par Guirec Sèvres

Site de Bernard Germain cliquez ici

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Vendredi 13 mai, Bernard Germain présentait sa candidature à la presse (avec sa suppléante Margaret Studler) lors d'une réunion à Lannion.

Lire Ouest France cliquez ici

Lire Le Télégramme cliquez là

18:39 Publié dans Bernard Germain, Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean_marie Le Pen de cette semaine

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17:32 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche dernier, 8 mai, le Parti de la France a rendu hommage à Jeanne d'Arc à Montretout (Saint Cloud) chez Jean-Marie Le Pen

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Dimanche 8 mai, le Parti de la France a honoré Jeanne d'Arc dans la demeure historique de Jean-Marie Le Pen au Parc de Montretout à Saint-Cloud.

Souffrant, le maître des lieux n'a pu, à son grand regret, être parmi nous. Sa femme Jany et le Colonel Patrick Hays se sont chargés de le représenter.

Après un hommage à la statue de Sainte Jeanne d'Arc lors duquel sont intervenus Thomas Joly (Président du Parti de la France), Roland Hélie (Directeur de Synthèse nationale) et Jany Le Pen (photo ci-dessus), les convives se sont restaurés autour d'un cochon grillé dans le jardin de la propriété, dans une ambiance de franche camaraderie.

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Plus de photos cliquez ici

00:52 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour relaxé en appel après ses propos sur le maréchal Pétain

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Valeurs actuelles cliquez ici

Le fondateur de Reconquête! avait déclaré que l’homme d’Etat avait « sauvé » les Juifs français. Plusieurs associations, dont SOS Racisme et la Licra, s'étaient portées parties civiles.

Une nouvelle fois, Eric Zemmour a remporté son procès pour « contestation de crime contre l’humanité ». En décembre dernier, le parquet de Paris avait requis une amende de 10 000 euros contre l’ancien chroniqueur qui avait soutenu, en octobre 2019 sur CNews, que le Maréchal Pétain avait « sauvé » les Juifs français. Relaxé en première instance, l’ex-candidat à la présidentielle avait vu le parquet faire appel de la décision.

Plusieurs associations face à Eric Zemmour

Les propos du candidat aux législatives dans le Var avaient été prononcés le 21 octobre 2019 lors d’un débat avec Bernard Henri-Levy. « Un jour, dans une autre émission, vous avez osé dire que Pétain avait sauvé les Juifs français. C’est une monstruosité, c’est du révisionnisme », s’était emporté le philosophe. « C’est encore une fois le réel, je suis désolé », avait répondu l’écrivain.

Faisant face à plusieurs associations (Mrap, Licra, SOS Racisme…) qui s’étaient constituées parties civiles, Eric Zemmour avait persisté dans ses propos évoquant un débat qui doit être tranché par des historiens. « Je tiens à répéter ce que j’ai dit, les chiffres parlent d’eux-mêmes : en France, 40 % des Juifs étrangers qui ont été exterminés et 90 % des Juifs français qui ont survécu », avait-il affirmé. Avant de conclure : « J’admets que l’on puisse contester ce que je dis mais je ne vois pas en quoi ce que je dis conteste que des Juifs aient été exterminés par des Allemands. »

00:40 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 12 mai 2022

Les criminels s’en donnent à cœur joie

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Franck Deletraz

 Les bandes ethniques et autres barbares responsables de l’ensauvagement effrayant de notre pays l’ont parfaitement compris : Macron ayant été réélu, ils vont pouvoir continuer tranquillement à piller, saccager, violer et massacrer, tout en bénéficiant d’une insupportable impunité. Ainsi, et comme nous nous y attendions, depuis deux semaines, les faits divers relevant de la pire sauvagerie se multiplient à un rythme exponentiel sans bien sûr susciter la moindre réaction de la part de l’Etat, et même, pourrait-on dire, avec les « encouragements » d’une justice dont le laxisme a pris des proportions ahurissantes.

 Battue à mort par un SDF repéré depuis un mois

 Au cours de ces seuls derniers jours, les agressions particulièrement violentes, qui autrefois relevaient de l’exception, auront ainsi été légion. Parmi celles- ci, on retiendra notamment le sauvage assassinat, lundi matin à Marseille, d’une femme de 55 ans, battue à mort dans le parking souterrain de sa résidence par un SDF d’une quarantaine d’années interpellé le jour même « sur la base d’un signalement transmis aux services de police ». Selon les premiers éléments de l’enquête, cet individu, récemment sorti de prison, et donc déjà connu de la police et de la justice, qui rodait dans le quartier depuis plusieurs semaines, aurait frappé sa victime à la tête « avec acharnement » avant de prendre la fuite. Si le mobile de cet assassinat n’a pas encore été établi, un policier chargé de l’enquête, précisant au passage que l’homme était « déjà bien connu des cellules psychiatriques », confiait cependant mardi que celui-ci avait « agi de manière totalement gratuite ».

 Quatre hommes « tous de type africain »

 Quarante-huit heures auparavant, au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), c’est le chef étoilé italien Simone Zanoni et sa femme qui étaient violemment attaqués et dépouillés à leur domicile par quatre barbares « tous de type africain » et armés. Après s’être introduits de force chez eux, les quatre sauvages les ont tous les deux frappés, ligotés, interrogés à coups de gifles, avant de repartir avec leurs cartes bancaires, leurs bijoux, de l’argent, des objets de marque, et leur Porsche Cayenne. Les victimes ayant alors pu donner l’alerte, l’un des quatre agresseurs, un « jeune » de 17 ans habitant le XIVe arrondissement de Paris et déjà connu de la police, a pu être interpellé un peu plus tard par une patrouille de la BAC alors qu’il était au volant de la Porsche. Mis en examen dimanche, il a été incarcéré dans la soirée. Mais probablement pour peu de temps... Enfin, on n’oubliera pas non plus cette autre agression barbare dont ont été victimes samedi soir le patron, le personnel et les clients du restaurant Près-la-Rose à Montbéliard : parce qu’il avait juste réprimandé deux voyous ethniques qui faisaient des rodéos à moto près de sa terrasse, Philippe Hugon a en effet vu débarquer dans son restaurant quelque 25 « jeunes » armés de couteaux, qui ont insulté, menacé et bousculé son personnel et sa clientèle. Une attaque qui, cependant, n’a guère surpris Philippe Hugon car, comme il l’a expliqué depuis aux journalistes : « le soir, quand il fait nuit au Près-la-Rose, si on vous chope, vous êtes mort. Il n’y a pas de caméra et personne pour vous porter secours... »

 Source : Présent 12/5/2022

 

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Un rapport terrifiant du Sénat sur l’immigration.

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« Un droit des étrangers devenu illisible et incompréhensible » ; « source de difficultés quotidiennes pour les agents de l’État chargés de le faire appliquer »; « véritable fonds de commerce pour certains cabinets d’avocats ou de juristes qui n’hésitent pas à en exploiter les failles à des fins lucratives »... Le dernier bilan de la commission des lois du Sénat sur la gestion de l’immigra- tion, que Le Figaro livre en exclusivité, ne fait pas dans la litote.

lire la suite ICI

Source : Le Figaro 11/05/2022

 

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mercredi, 11 mai 2022

L’irrésistible basculement du système monétaire international

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Olivier Pichon

Que mes lecteurs n’aillent pas penser que je suis saisi par l’aura sacra fames, mais depuis quelques semaines je leur laissais entendre qu’il fallait regarder du côté du Kremlin et de la Banque de Russie pour ce qui est de l’or et du rouble. Les choses se confirment et, comme en 1919 et 1945, la guerre est un accélérateur de l’histoire, en l’occurrence le signal à petit bruit d’une dédollarisation du monde, bien sûr lente et, hélas ! non sans soubresauts prévisibles (les Américains ne laisseront pas faire : voyez l’Irak, la Lybie...), doublée de la fin de la domination du monde occidental.

Le roi dollar s’imposa donc définitivement à Bretton Woods en 1944, contre l’avis de Keynes, avec lequel, pour une fois, je tomberai d’accord, qui souhaitait une monnaie internationale, le « bancor ». Il n’en fut rien parce que l’offre était américaine et la demande mondiale ; dans un monde ravagé et en proie à la pénurie, la logique voulait qu’on demande la monnaie du pays de l’offre, dont la monnaie, de surcroît, était la seule convertible en or.

Echapper à l’orbite du dollar

Pour l’heure, le Kremlin confirme son intention de soutenir le rouble avec de l’or et des matières premières. Le 26 avril, dans une interview accordée au journal Rossiyskaya Gazeta, le se- crétaire du Conseil de sécurité de la fédération de Russie, Nikolaï Patrushev (il a succédé à Vladimir Poutine au poste de directeur du FSB, en 1999) a déclaré que les experts tra- vaillaient sur un projet visant à adosser le rouble russe à de l’or et à d’autres matières premières. Ce que j’annonçais depuis plusieurs semaines.

Nikolai Patrushev : « Pour qu’un système financier national soit souverain, ses moyens de paiement doivent avoir une valeur intrinsèque et une stabilité des prix, sans être rattachés au dollar. » On ne saurait être plus clair !

La « science économique » des Occidentaux

On aura compris que la guerre a offert à Poutine une occasion de se soustraire à l’orbite du dollar comme le souhaitent les pays de l’ ASEAN (association de pays de l’ Asie du Sud-Est), de l’OCS (pays de l’environnement Russie-Chine) et même les BRICS (grandes puissances émergentes). Mais, plus encore, c’est le dis- cours dominant, celui que tous les étudiants apprennent dans nos écoles, celui que répètent les politiciens surtout fonctionnaires de l’Union européenne, qui est remis en cause par Patrushev. En effet, il souligne qu’on lui oppose qu’il agirait en contradiction avec la théorie économique ; il répond : « [Mes propos] ne contre- disent pas la théorie économique, mais plutôt les conclusions des manuels occidentaux. » Comprenez que la « science » économique occidentale serait tout simplement une idéologie, voilà qui est intéressant ! Et celui-ci d’ajouter : « Nous sommes clairement conscients que l’Occident ne permet aux autres pays d’être ses partenaires que lorsque cela lui est profitable. »

La fin de la domination du monde occidental

« Le système financier mondial actuel est construit uniquement sur la confiance, y compris la confiance dans les Etats-Unis en tant qu’émetteur de la monnaie de réserve mondiale. Il y a un demi-siècle, le facteur “or” était présent, mais en 1971 les Etats-Unis ont délié leur monnaie de ses cotations, ce qui a permis d’émettre de la monnaie pratiquement sans contrôle. » Patrushev fait ici allusion à la suspension de la convertibilité en or du dollar, voulue par Nixon en 1971. On pourra retenir comme date clef de l’histoire monétaire l’année 2022, comme 1944 ou 1971.

Les conséquences en sont considérables, et préparent le basculement économique du monde sur lequel il nous faudra re- venir.

Source : Présent 11/5/2022

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mardi, 10 mai 2022

MERCREDI 11 MAI, "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS : UKRAINE-RUSSIE-OTAN, GÉNÈSE D'UNE CRISE MONDIALE ?

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Les nombreux idiots utiles et les roués se gargarisent en répétant « la plus belle réussite de l’Europe, c’est cinquante années de paix ». Or, même en mettant de côté les de guerres périphériques, guerres de décolonisation dites de « libération », guerres indirectes dans le cadre de la confrontation Est/Ouest, guerres impériales au service de Washington ou du mondialisme onusien, la parenthèse des guerres balkaniques entre 1992 et 1999 ne sont pas un simple point de détail de l’histoire. Il va de soi que l’Europe communautaire a été directement à l’origine de ces embrasements dans lesquels les États-Unis et l’ONU étaient également parties prenantes.

Roland Hélie, Philippe Randa et Pierre de Laubier reçoivent dans cette nouvelle émission « Synthèse » Jean-Michel Vernochet et Jean-Claude Rolinat, spécialistes de géopolitique et auteurs l’un et l’autre de nombreux livres qui font références. Ils remettent à l’heure les pendules de la raison et de la vérité sur l’actuel conflit russo-ukrainien sans langue de bois et sans crainte du politiquement correct.

LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

10:43 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Comité 9 mai, Fête nationale de Jeanne d'Arc... plusieurs rassemblements nationalistes en fin de semaine dernière à Paris

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Samedi 7 mai, dans l'après-midi : marche en mémoire de Sébastien, jeune militant nationaliste décédé lors d'une manifestation à Paris le 9 mai 1994.

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Dimanche 8 mai (après-midi) : traditionnel défilé en  honneur de Sainte Jeanne d'Arc organisé par Civitas, mouvement national et catholique présidé par Alain Escada.

Dans la matinée, l'Action française, puis les Nationalistes, ont déposé des gerbes au pied de la statue,  Place des Pyramides.

09:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Disparition d'un camarade : Gérard Guyon

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Nous avons appris avec peine, en fin de semaine dernière, le décès de Gérard Guyon. À peine âgé de 60 ans, fidèle soutien depuis de nombreuses années de la cause nationale et identitaire, Gérard était un homme cultivé et toujours affable. Il participait régulièrement à nos réunions de Synthèse nationale, en particulier aux journées annuelles "Bleu-Blanc-Rouge". Il nous a quitté suite à un pénible cancer contre lequel il luttait courageusement depuis un an.

Ironie du sort, Gérard était le beau-frère de notre ami Bruno Laplace lui-aussi décédé il y a quelques jours cliquez ici.

N'oublions pas Gérard et ayons une amicale pensée pour Agnès, son épouse, ainsi que pour toute sa famille doublement endeuillée ces derniers jours. RIP.

Roland Hélie

09:05 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

PARUTION DU NOUVEAU NUMÉRO (N°91) DE TERRE & PEUPLE MAGAZINE

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lundi, 09 mai 2022

POUR NE PAS OUBLIER DIÊN BIÊN PHU

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Il faut relire les textes de Jean Raspail… Avec lui  remontent en nous des bouffées d'aventure, de fidélité, de combat, d'ailleurs, et même d'espoir !

F. F.

L'adieu aux armes

Le 7 mai 1954, voilà déjà trois mois que je campais avec mon équipe sur les bords du lac Titicaca, au Pérou, à 4 000 mètres d'altitude. J'avais vingt-huit ans. C'était avant Père du tourisme de masse. Le mot « ailleurs » conservait tout son sens. Nous vivions au milieu des Indiens Aymaras, pêcheurs du lac, pauvres hères en haillons qui toussaient à fendre l'âme et s'aventuraient sur l'eau glaciale avec leurs barques de roseaux. Leur village s'appelait Chimu, un hameau d'adobe et de chaume à une quarantaine de kilomètres de Puno, le chef-lieu crotté de la province, par une piste presque impraticable à l'époque. Nous y avions installé notre camp, trois tentes en carré, le camion sur le quatrième côté et au centre, flottant dans le vent du lac au sommet d'un mât tubulaire, le drapeau français, hissé chaque matin et rentré chaque soir : j'aimais mon pays et je tenais aux formes. Les autorités de Puno nous en savaient gré.

Là-haut, nous nous sentions isolés sur une île, loin de tout. C'est pour cela que nous étions venus. Jusqu'à ces nuits de la fin d'avril et du début de mai où par la puissante radio à ondes courtes du camion, enjambant la moitié de la terre, nous nous mîmes à ne plus penser qu'à cette litanie de prénoms de femmes qu'égrenaient les bulletins d'information : Éliane, Dominique, Huguette... les points fortifiés du camp retranché de Diên Biên Phu !

Et puis, le 7 mai 1954, le silence. Isabelle expira la dernière. Et moi, dans ce coin perdu des Andes, serré avec mes compagnons autour du récepteur glacé, les larmes aux yeux...

Alors que l'aube du 8 mai se levait, il se fit sur la piste qui venait de Puno un fracas grandissant de moteurs et de ferraille. Trois vieux camions militaires hors d'âge, peinant dans les fondrières sous un nuage de poussière et de grésil... En sautèrent, comme à l'exercice, douze fantassins péruviens gantés de cuir et douze marins vêtus de blanc, en armes, car Puno, sans navires de guerre, n'en est pas moins port militaire à 4 000 mètres d'altitude.

Une fois qu'ils se furent alignés, le fusil présenté à bout de bras, descendirent à leur tour des camions, des personnages d'allure grave, la tunique constellée de décorations, surmontés d'immenses casquettes chamarrées, sabre ou poignard leur battant le côté, le gouverneur de la province, le colonel commandant la place, le capitaine de vaisseau commandant la base, le colonel de la guardia civile, tous suivis d'aides de camp, et un petit homme à visage d'Indien, cravaté de noir et tenant à la main, comme un sceptre, une longue canne à pom­meau d'argent : l'alcalde de Puno. Ce fut lui qui prononça le discours, quelques mots très tristes, très amicaux, très sincères : eux, les autorités de Puno, ils souffraient pour nous, Français, ils souffraient pour la France, ils étaient venus nous le dire. Le clairon de la marine sonna aux morts, à la péruvienne, tandis que tous saluaient le drapeau qu'un de mes camarades hissait au mât. Ils avaient enfilé leurs gants blancs. Ils nous serrèrent la main, émus. Après quoi tous s'en furent, et leurs camions, sur la piste, disparurent lentement, emportant leur amitié.

En dépit des circonstances dramatiques et de l'issue de cette bataille perdue, je ne me suis jamais senti aussi fier d'être français et solidaire charnellement de mon pays que ce matin-là, de façon presque sacrée. Je n'ai jamais oublié cette scène. Je doute qu'elle soit encore concevable aujourd'hui...

Jean Raspail, Le Figaro, 6 mai 2004

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Texte republié dans l'excellente compilation, réalisée par Philippe Hemsen.

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Frontex : chronique du sabotage annoncé

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Diego Valero

Frontex (l’agence européenne qui épaule les États dans le contrôle des frontières extérieures) était dans le collimateur depuis belle lurette. Avec la démission, le 29 avril dernier, de son directeur général, Fabrice Leggeri, le dernier acte de cette chasse à l’homme en dit long, non pas sur l’incapacité, mais sur le refus de l’Union européenne de contrôler ses frontières. Car comme le démontre cet épilogue, il ne s’agit nullement d’un dysfonctionnement ou d’une polémique, mais du sabotage du seul organisme européen qui avait pris le taureau de la migration irrégulière par les cornes.

Rappel des faits : Leggeri et son directeur de cabinet furent l’objet d’une campagne savamment orchestrée. À partir d’informations qui circulèrent par la Turquie, des ONG militantes ont poussé des cris d’orfraie en connivence avec un consortium de médias menés par le Spiegel et Libération. Le Parlement européen et, de manière plus surprenante, la commissaire européenne à la migration Ylva Johansson s’emparèrent de l’affaire. Venant de l’ancien ministre suédois aux Affaires sociales et à l’Intégration, ce n’est peut-être pas si surprenant, mais venant de la commissaire de tutelle de Frontex, la prudence était de mise.

Par épisodes subtilement dosés, l’Agence fut calomniée sur la ritournelle du plus impardonnable des péchés pour les partisans de la migration libre et heureuse : le refoulement de migrants. Concrètement, les médias accusaient Frontex d’avoir fermé les yeux 295 refoulements commis par les gardes-côtes grecs vers la Turquie.

« Refoulement », voici l’arme de chantage émotionnel massif qui tétanise les décideurs européens et permet à ceux qui la brandissent de pérenniser la porosité des frontières européennes. En effet, ce mot renvoie instinctivement à la convention de Genève sur l’asile et est interprété depuis des années comme une interdiction d’empêcher l’entrée illégale de migrants au motif que cela les empêcherait d’invoquer le droit d’asile.

Une excuse inepte mais qui fait pourtant office de dogme au mépris de la logique même du contrôle des frontières (au fond, quelle serait la tâche d’un garde-frontière, sinon de refouler ceux qui essayent de franchir en dehors des points d’entrée prévus ?) et, surprise, de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Oui, même cette cour, parfois décriée, a reconnu en 2020 à l’Espagne le droit de renvoyer les migrants qui avaient violemment franchi la barrière à Melilla en dehors des points légalement prévus. Dont, acte ?

Bien au contraire. Comme l’illustre l’acte final de la cabale contre Frontex, cette jurisprudence a été ignorée lors de l’instruction de l’enquête (à charge, précisons-le) par l’OLAF, l’agence antifraude et rottweiler en chef de l’Union qui s’était illustrée, pendant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, en remettant à la Justice française un rapport concernant Marine Le Pen pour des faits remontant à 2016.

Une agence, par ailleurs, qui n’a aucune compétence en matière de migration et qui, pourtant, a doctement conclu à l’illégalité du concept de refoulement et à la culpabilité de Frontex. Peine perdue, les sanctions disciplinaires qu’OLAF préconisait ont été rejetées par la grande majorité des États membres. Et qui figurait parmi les jusqu’au-boutistes ? La commissaire Johansson, qui insista mordicus pour que Leggeri boive le calice jusqu’à la lie. Elle n’obtiendra que sa démission. Un geste, par ailleurs, qui ne constitue en rien un aveu mais plutôt un signal d’alarme, et ce, pour deux raisons.

D’une part, parce qu’il est regrettable que le Parlement et surtout la Commission européenne utilisent à des fins politiques des informations communiquées par des diplomates et relayées par des ONG, au détriment de la crédibilité de sa propre agence et des autorités nationales. D’autre part, parce que cette polémique avait un but précis : transformer une agence dont le cœur de métier (et le mandat) est de soutenir les États à gérer les frontières de l’Union européenne, en un organisme au logiciel d’ONG censé les « fliquer » en matière de droits de l’homme des migrants. Un coup de force qui, s’il se concrétisait, signerait la castration, sinon l’arrêt de mort de cette agence.

Avec une question en toile de fond, une question existentielle, qui hante les États et remet en cause l’existence même de l’Europe : est-ce encore légal de contrôler les frontières ? Au sein de l’Union européenne, rien n’est moins sûr. À l’âge des guerres hybrides où la migration est devenue une arme de déstabilisation massive, ce n’est pas seulement irresponsable, c’est tout bonnement suicidaire.

Source : site Boulevard Voltaire

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GAZ : LA NATURE TRAHIE PAR L’EUROCRATIE

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 Camille Galic

Le virage que Bruxelles vient d’annoncer – et que nous avions prévu dès le 29 mars –, est capital mais surtout révoltant : sous prétexte d’« assurer la sécurité d’approvisionnement des Etats membres, confrontés à l’immense défi du remplacement de 155 milliards de mètres cubes de gaz russe par an, soit 40 % de leur consommation » et surtout dans le cadre des sanctions frappant la Russie, l’Union européenne va recourir au gaz naturel liquéfié (GNL), originaire notamment des Etats-Unis et dont l’empreinte carbone est très supérieure à celle du gaz qui nous arrive de Russie par pipe-line. Autre aberration : les importations américaines seront essentiellement issues du gaz de schiste dont, sous la pression des écologistes, la France a inter- dit l’exploitation sur son propre territoire ! Raison pour laquelle, d’ailleurs, l’opérateur Engie, dont l’Etat français possède 23,64 % du capital, avait dû abandonner en 2020 un énorme contrat négocié avec l’américain NextDecade pour la fourniture du GNL. Ce contrat, le groupe hexagonal doit le relancer en catastrophe, et bien sûr à la hausse, pour la fourniture de 1,75 million de tonnes de GNL par an à partir de 2026 et pour 15 ans. On se gausserait de cette politique de Gri- bouille si l’enjeu n’était pas si essentiel, pour la préservation de l’environnement comme pour les finances publiques. Certes, les Verts sont sonnés depuis la dégringolade de leur candidat Jadot à la présidentielle, mais s’il y eut jamais une bonne raison d’ameuter les foules, c’est bien celle-là.

Un cadeau pour Pékin

D’autant que la défection européenne ne gênera guère Moscou : alors même que les exportations de Gazprom vers l’Union avaient déjà chuté de 26,9 % en 2021 en raison de la stagnation industrielle, le géant gazier russe a enregistré pour la même année un bénéfice net record multiplié par 13 sur un an, à 2,159 milliards de roubles (près de 28 milliards d’euros au taux actuel), en raison de la demande toujours plus forte des pays asiatiques. Ainsi les exportations vers la Chine notamment ont « explosé ». Désormais en position de force pour négocier des tarifs plus avantageux, l’empire du Milieu n’en sera que plus concurrentiel. Est-ce vraiment ce que veulent von der Leyen, Macron, Sholtz, Draghi et leurs pairs ?

Source :Présent 7/5/2022

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dimanche, 08 mai 2022

Vers un réglements de compte russo-ukrainien à OK-Bali ?

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La chronique de Philippe Randa

Le président indonésien Joko Widodo a invité Vladimir Poutine au Sommet du G20 à Bali en novembre prochain « À cette occasion, (Poutine) a remercié l’Indonésie pour l’invitation et a dit qu’il y participerait. »

Sont également invités le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président des États-Unis d’Amérique Joe Biden !

Ces deux derniers n’ont pas encore donné leur réponse car « on ne peut pas faire comme si de rien n’était », a estimé le département d’État américain.

Ça, on veut bien le croire ! Surtout depuis que Joe Biden a traité Vladimir Poutine de « criminel de guerre » et accusé la Russie de génocide en Ukraine ! D’ailleurs, les USA ont exprimé publiquement leur opposition à la présence du président russe au G20.

Toutefois, rapporte le site RFI, « La Maison Blanche est réaliste : une expulsion de la Russie du G20 est improbable par manque de consensus. Lors d’une réunion des ministres des Finances du G20 en avril, la délégation américaine et plusieurs alliés avaient boycotté certaines réunions pour protester contre la participation des Russes. Les États-Unis pourraient-ils alors décider d’envoyer une délégation de rang inférieur à Bali ? Une absence de Joe Biden laisserait toute la place à la Russie et à la Chine. »

Cette invitation indonésienne prouve à l’évidence la volonté des pays émergents de rester neutre dans le conflit russo-ukrainien et de ne pas se soumettre aux injonctions de l’Oncle Sam et de ses alliés occidentaux d’isoler Moscou…

Pour preuve, le refus du président Joko Widodo d’envoyer des armes en Ukraine : « J’ai répété, en accord avec la constitution et les principes de la politique étrangère indonésienne, qu’il est interdit d’envoyer des armes à d’autres pays. »

En revanche, l’Indonésie a proposé de contribuer à une aide humanitaire à Kiev.

Le rendez-vous des grandes puissances économiques mondiales à l’automne prochain risque donc d’être quelque peu… tendu !

L’occasion pour Vladimir et Volodymyr de s’en « serrer cinq » et de faire la paix ? Pourquoi pas !

Ou alors l’occasion pour l’un ou l’autre d’imiter l’acteur Will Smith qui avait « tarté » l’humoriste Chris Rock, animateur lors de la dernière cérémonie des Oscars pour une plaisanterie déplacée sur la coiffure de son épouse.

Les paris sont ouverts !

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Une oeuvre remarquable : sauver La Chapelle Basse Mer

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23:42 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lancement samedi à Paris de la campagne nationale de Reconquête ! en vue des législatives de juin prochain

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Les 550 candidats investis par Eric Zemmour étaient hier à la salle Wagram à Paris pour assister à la réunion de lancement de la campagne des législatives.

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Carriérisme ou conviction, il faut choisir !

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Bernard Plouvier

À la différence des politiciens de la gamelle qui hantaient les palais de la Ve République déjà agonisante, les populistes des années 1970 apportèrent un brin de fraîcheur : ils ne cherchaient pas à décrocher une sinécure et se fermaient volontairement l’accès aux « honneurs », en défendant des idées simples – Honneur, Travail, Famille, Patrie.

Diabolisés, privés de l’accès tranquille à la télévision, seul moyen de toucher les masses – lorsqu’un populiste venait y parler, il se faisait insulter ou moquer -, leurs scores électoraux végétaient jusqu’au ras-le-bol électoral de 2002, éclat sans lendemain, car l’électorat fut repris en main à coups de cravache.

Pourtant, depuis les années 2010, le mouvement populiste est objectivement devenu très puissant, composé à la base de patriotes aux idées fort honorables, mais qui ne nourrissent pas son politicien ! Dans un régime de mafiosi « gamelleux », les populistes font figure de diablotins alors même qu’ils représentent le retour à des valeurs saines.    

Face à ces « anormaux », un Macron, un Mélenchon, un Valls – sorti des oubliettes, après avoir avalé autant de couleuvres au-delà des Pyrénées qu’il en avait ingurgitées en-deçà, ou tels autres si nombreux nous offrent le réconfortant spectacle du politicien de tradition, celui qui a fait les délices des électeurs et des chroniqueurs des IIIe, IVe et Ve de nos merveilleux régimes républicains et continue de le faire.

Le bon peuple est rassuré, qui ne veut surtout pas « d’aventure » et réélit une législature après l’autre des guignols strictement interchangeables. Et cette comédie dure depuis quarante années : les élus du peuple depuis les années Mitterrand sont d’excellents serviteurs de cette économie globale, qui appauvrit notre agriculture et anéantit notre industrie, mais qui enrichit fabuleusement les négociants de tous acabits ; ils sont aussi d’illustres défenseurs de cette mondialisation qui nous force à trouver bon et logique d’accueillir plus de 15 millions d’extra-européens, alors même que le chômage structurel ne fait que croître depuis le début des années 1970

Pour mémoire, on rappelle que sous Giscard, le chiffre d’1,5 million de chômeurs faisait scandale au point que le candidat Mitterrand, en 1981, se faisait fort de remettre au travail 500 000 chômeurs en un semestre – et l’on se remémore son geste : il frappait rageusement la table de son index droit agitant son autre mimine dans un geste qui se voulait viril et n’était que ridicule. Deux ans plus tard, les chômeurs étaient 3 millions… et on laissait envahir la France par tous les éclopés du Tiers-Monde, au point qu’un jour le fameux pitre Rocard a éructé : « La France ne peut accueillir toute la misère du monde ».

Que c’était une belle phrase ! Hélas, le Président perpétuel Mitterrand-Chirac-Sarkozy-Hollande-Macron a poursuivi l’invasion, bientôt génératrice de l’importation du Djihâd le plus meurtrier.

OK, ce n’est pas mieux partout ailleurs en Europe Occidentale ! Mais ce n’est nullement une raison de tolérer les scènes d’émeutes au prétexte que les Suédois, amollis et démagogues, s’avèrent impuissants à réagir devant l’insurrection de fous gueulant « Allah ou Akbar », tabassant une centaine de policiers expédiés à l’hôpital. Du temps du Président de Gaulle, pourtant si peu soucieux de son peuple, on ne tolérait pas que des étrangers viennent faire du grabuge chez nous !

Dès les débuts du chaos globalo-mondialiste, des voix populistes ont tenté de se faire entendre, redonnant espoir aux patriotes : l’espoir de reconquérir notre indépendance face aux immondes de New York et de Washington, à la fois fous d’ambition et menteurs pathologiques, l’espoir de rendre à la Nation française – par définition de souche européenne – la propriété pleine et entière de sa Patrie.

Une élection après l’autre, le score des patriotes s’améliore en effet. Voilà, en 2022, que, la victoire s’avérant enfin possible, plusieurs populistes se dressent pour secouer un cocotier dont le titulaire somnole un peu trop. Les patriotes observent, consternés, des luttes de clocher et des luttes pour remplir la gamelle… abjections que l’on croyait, peut-être naïvement, spécifiques du camp de la démagogie globalo-mondialiste.               

Dans ce contexte, il est bon de rappeler aux « responsables » du camp populiste la définition antique de l’amitié : « Eadem velle ; eadem nolle » - Vouloir le même objectif et rejeter les mêmes horreurs. Cela seul compte et non les ambitions de carrière de tel ou telle, car le politicien professionnel, de quelque bord qu’il soit, est LA plaie des régimes démocratiques. Pour éviter cet écueil, il faudra bien un jour limiter à 10 années le règne des élus et renouveler régulièrement les cadres. 

S’il advenait qu’après un nouveau score fort honorable à la présidentielle, le groupe des patriotes se déchirait au lieu de s’unir pour paralyser – de façon pacifique, par la voie des urnes – un Président démagogue, objectivement acquis au cosmopolitisme, et son cortège de minables opportunistes prêts à tous les reniements pour jouir d’une sinécure, alors il faudrait considérer ou que la voie démocratique est inefficace – mais la violence ne mène à rien, toute l’histoire est là pour le confirmer – ou qu’il faut se séparer des tristes sires qui, à la tête du mouvement populiste, préfèrent dorloter leur ego qu’assurer le triomphe des idées et des idéaux.    

09:53 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parmi les commémorations de la Fête nationale de Jeanne d'Arc

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Un communiqué d'Ivan Benedetti (Les Nationalistes) :

Défilé interdit remplacé par un

rassemblement statique devant la statue à 12 h 45

Alors que depuis 60 ans, les Nationalistes ont toujours honoré la sainte de la Patrie, en ce deuxième dimanche de mai, par un défilé suivi d’un dépôt de gerbe florale, cette année, la préfecture de police parisienne a prétendu nous interdire de participer à cette fête.

Rappelons que depuis 1921, à l’initiative de Maurice Barrès, la fête de Sainte Jeanne d’Arc est l’égale, en solennité, du 14 juillet des révolutionnaires, aux yeux mêmes de leur république.

Rappelons que tous les ans, sauf en 1990, après la profanation du cimetière de Carpentras, les nationalistes ont emprunté le même itinéraire, depuis Saint Augustin, l’église de la Madeleine ou la place Maurice Barrès, jusqu’à la statue de la place des Pyramides.

Rappelons enfin que ce défilé était, tout aussi traditionnellement, suivi d’un banquet de l’amitié nationaliste.

Cette année, la préfecture de police a tenté d’imposer aux Nationalistes des horaires et un parcours totalement incompatibles avec la tradition et la bonne organisation de l’événement.

C’est donc à un rassemblement statique, à compter de 12 heures 45, devant la statue de la sainte de la Patrie, place des Pyramides, que nous convions tous nos amis et camarades de France et d’Europe, pour montrer que les obstacles dressés par ceux qui préfèrent servir un régime de l’instant que la patrie de toujours ne nous feront jamais ni céder, ni renoncer !

Pour rappel, dimanche après-midi :

le défilé de Civitas

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samedi, 07 mai 2022

Journal du chaos

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07:33 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dans son Journal de bord de cette semaine, Jean-Marie Le Pen évoque le livre "Jean Picollec l'atypique" de Philippe Randa et celui de Fernand Le Rachinel "Mes 4 vérités"

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vendredi, 06 mai 2022

Article 11 ou article 89 ?

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Plusieurs polémiques fomentées par la médiacratie ont marqué la récente campagne de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle. L’une d’elles portait sur l’intention de la candidate Marine Le Pen à recourir à l’article 11 de la Constitution afin de modifier la loi fondamentale et de consacrer la supériorité juridique de la législation française sur les traités internationaux et les tribunaux supranationaux. Immédiatement, maints juristes, universitaires et plumitifs ont lancé un procès virtuel pour viol de la Constitution, car l’article 89 aurait la prééminence sur l’article 11.

L’article 89 appartient à lui tout seul au titre XVI qui s’intitule « De la révision ». Rédigé en cinq alinéas, il énonce d’abord que « l’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au président de la République sur proposition du Premier ministre et aux membres du Parlement ». La révision « doit être votée par les deux Assemblées en termes identiques ». Son adoption définitive peut suivre deux procédures distinctes, soit l’approbation par référendum, soit le « Parlement convoqué en Congrès » à Versailles vote la révision à « la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés ».

La convocation de l’Assemblée nationale et du Sénat en Congrès se concevait à l’origine pour des révisions secondaires. Force est de constater que sur les vingt-quatre révisions depuis 1958, vingt-et-une ont été entérinées selon cette procédure. L’esprit initial de 1958 est bel et bien détourné au profit des combinaisons politiciennes. Pour preuve, la dernière révision en 2008 voulue par l’ineffable Sarközy ne passe qu’avec deux voix d’avance dont celle du socialiste Jack Lang. L’année suivante, il devient « émissaire spécial du président de la République » à Cuba et en Corée du Nord.

La réunion en Congrès représente une solution de facilité qui enjambe la souveraineté du peuple. Sa généralisation reporte dans les faits la souveraineté nationale des électeurs français vers leurs seuls représentants. On voit ici toute l’ambivalence de la Constitution de la Ve République dont le premier alinéa de l’article 3 stipule pourtant que « la souveraineté nationale appartient au peuple, qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Si le Congrès repousse la révision, le référendum est-il encore possible, quitte à recommencer le parcours législatif préalable ? On peut le penser, car le peuple arbitrerait le différend entre le chef de l’État et le Congrès. Le président de la République pourrait-il aussi employer dans ces circonstances l’article 11 ?

En 1958, cet article stipulait que « le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux Assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics ». Le 31 juillet 1995, suite aux demandes insistantes du président de l’Assemblée nationale Philippe Séguin, Jacques Chirac, tout juste arrivé à l’Élysée, fait réviser la Constitution. Le Congrès supprime les dispositions transitoires et la référence à la Communauté (l’ancien empire colonial français), modifie le régime de l’inviolabilité parlementaire, établit la session parlementaire ordinaire unique et étend le champ d’application du référendum prévu à l’article 11 « aux réformes relatives à la politique économique, sociale et environnementale et aux services publics ». On remarquera le caractère flou de la rédaction.

L’usage de l’article 11 a soulevé et soulève toujours des palabres interminables entre constitutionnalistes qui baignent souvent dans le parlementarisme béat le plus rance. En 1962, Charles De Gaulle l’applique pour imposer aux parlementaires récalcitrants l’élection au suffrage universel direct du président de la République. Premier opposant à De Gaulle, le président du Sénat, le radical Gaston Monnerville, parle alors de « forfaiture ». Le Conseil constitutionnel s’interroge longuement sur la régularité du recours à cet article. Après d’âpres débats, il transmet un avis confidentiel au président qui condamne le procédé. En revanche, l’institution concède en public aux Français le soin de trancher. L’approbation populaire couvre finalement la manœuvre et fonde un précédent constitutionnel interrompu en 1969.

Cette année-là, Charles De Gaulle soumet au référendum par l’article 11 son projet de création des régions et du changement du statut du Sénat. La victoire du non entraîne sa démission immédiate. Pour lui, le chef de l’État dialogue en permanence avec le peuple français par un usage fréquent aux référendums. Premier responsable du devenir de la nation, il arbitre entre le gouvernement, le Parlement, les corps intermédiaires, les forces vives et les électeurs. Dans cette logique, un désaveu suppose le départ inévitable du président de la République. L’article 11 établit donc un mécanisme plébiscitaire qui s’inscrit dans la tradition politique bonapartiste.

Cet égard envers la volonté populaire souveraine ne peut qu’irriter les politiciens ainsi que les officines de l’« État profond » qui organisent le Système, d’où le verrouillage institutionnel qui suivra quelques décennies plus tard. Un putsch jurisprudentiel s’opère dans le cadre de la répartition complaisante du contrôle de constitutionnalité entre le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État. Le Conseil constitutionnel considère bientôt que l’article 11 ne peut pas servir à la révision de la Constitution, car il ne concerne que les projets de loi ordinaires et organiques. Quant au Conseil d’État, il s’assure que la révision ne place pas la France en contradiction avec ses engagements internationaux, vérifie que les mesures envisagées sont de niveau constitutionnel et signale qu’une disposition contreviendrait à l’esprit des institutions, porterait atteinte à leur équilibre ou méconnaîtrait une tradition républicaine constante. En 1998, ce même Conseil d'État réaffirme de manière implicite, à l'occasion d'une décision touchant à la notion de référendum, que l'article 11 ne sert pas à modifier la Constitution. On comprend mieux pourquoi, malgré la victoire du non au traité constitutionnel européen de 2005, Jacques Chirac resta à l’Élysée jusqu’à la fin de son mandat.

La limitation du champ d’application de l’article 11 amoindrit la fonction présidentielle désormais subordonnée aux nombreuses combines des députés et des sénateurs. Cette restriction jamais entérinée par une loi quelconque empêcherait par ailleurs la convocation de toute assemblée constituante demandée par Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise et l’Union populaire. Le Conseil constitutionnel  invaliderait très certainement  une loi organique invitant les électeurs à participer aux modalités constituantes. N’oublions jamais qu’en matière référendaire, le Conseil constitutionnel est consulté par le chef de l’État sur l’organisation des opérations du référendum, sur la conformité des opérations électorales, la prise en compte des réclamations contre le déroulement référendaire qui pourrait l’amener à annuler le scrutin, et à proclamer les résultats. Les populistes de droite et les wokistes islamo-gauchistes doivent prendre en considération ce blocage constitutionnel.

S’affranchir de la tutelle pesante du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État qui méprisent les libertés françaises comme on l’a vu avec les incroyables régressions liberticides pendant la crise covidienne obligerait le chef de l’État à conduire un coup d’État et à dissoudre les principales institutions, ce qui supposerait au préalable l’entière loyauté de la haute-administration, de la magistrature et des forces de l’ordre. Cette décision exceptionnelle devrait ensuite être soumise au peuple qui, en cas de rejet, provoquerait le départ immédiat en exil de son auteur. Les royalistes ont l’habitude de dire que « la République gouverne mal, mais se défend bien ». Ce bref éclairage institutionnel en est un magnifique exemple. Plutôt que de vouloir rénover la baraque, ne faudrait-il pas la laisser s’effondrer ? Attendons les fracas de l’histoire et soyons prêts à l’impensable...

Salutations flibustières !

  • « Vigie d’un monde en ébullition », n°31, mise en ligne le 3 mai 2022 sur Radio Méridien Zéro.

00:05 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 05 mai 2022

Ukraine : la guerre des Etats-Unis

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Natacha Polony

Ca commence à se murmurer loin des micros, quand la confiance est là et qu’on a compris qu’on pouvait livrer le fond de sa penée sans risquer d’être immédiatement rayé de la liste des gens fréquentables : les Américains jouent un jeu dangereux qui pourrait nous faire basculer dans un conflit généralisé.

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Source : Marianne 5/5/2020

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mercredi, 04 mai 2022

MERCREDI 4 MAI : MICHEL FESTIVI À L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS PRÉSENTE SON LIVRE "LES TRAHISONS DES GAUCHES ESPAGNOLES"

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Roland Hélie, Philippe Randa et Pierre de Laubier reçoivent dans cette nouvelle émission « Synthèse » Michel Festivi, ancien bâtonnier de l’Ordre, passionné de l’histoire politique espagnole. Il nous entraîne au début du XXe siècle, alors que le 14 avril 1931, la monarchie bourbonienne s’étant effondrée comme un château de cartes, la IIème République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d’Espagne. Michel Festivi démontre, faits et références historiques à l’appui, comment « la légende dorée » de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause. Son livre, « Les trahisons des gauches espagnoles » (éditions Dualpha) met aussi en évidence que l’actuel débat politique espagnol, du fait de l’alliance gouvernementale de la gauche avec l’extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface.

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Eric Zemmour invité par Bruce Toussaint sur BFM TV

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550 CANDIDATS PRÉSENTÉS PAR "RECONQUÊTE !" AUX LÉGISLATIVES DE JUIN PROCHAIN

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09:29 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |