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jeudi, 05 décembre 2024

Disparition du Marquis : un très bel hommage rendu par l'écrivain Charles-Henri d'Elloy

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Charles-Henri d'Elloy et Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

Jean-Paul Chayrigues de Olmetta a quitté notre monde, ce monde qu’il connaissait si bien, lui qui avait toujours une anecdote à raconter sur les personnalités du tout-Paris, et qui lui-même était une figure de Montmartre !

Cadre à la Société du Cheval Français, inspecteur de la Société des Auteurs, il était intarissable sur la vie des princes, des politiques et des vedettes. Personnage baroque passé par les geôles de la prison de la Santé pour délit d’accointances avec l’O.A.S, l’homme le plus connu de Montmartre après Michou avait été fait Marquis sous Franco mais n’avait aucun château en Espagne.

Aussi à l’aise avec un archevêque ou l’Aga Khan qu’avec les demi-mondaines de la butte, il vous scannait de son regard perçant et pétillant de malice. Il avait la faculté de brosser, en quelques phrases acérées, des portraits de ses princes et de ses monstres, pour reprendre le titre d’un de ses nombreux ouvrages.

J’étais très flatté qu’il acceptât de rédiger la préface de mon dernier livre. Bien plus qu’un comparse d’écriture et de radio, je perds un ami généreux qui tenait table ouverte chez Mollard, la mythique brasserie Art nouveau de la rue Saint-Lazare où j’avais toutes les chances de le rencontrer sans même avoir pris rendez-vous. Cher Marquis, vous manquez déjà à Paris.

Charles-Henri d’Elloy

mardi, 22 octobre 2024

La nouvelle morale, les antagonismes et les incohérences de l’époque.

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Le libre chronique de Charles-Henri d’Elloy 

Contrairement à une idée reçue, les mœurs de la société des années 1970 étaient moins hypocrites et permissives que celles d’aujourd’hui. On ne mariait pas devant le maire des homosexuels pouvant adopter des enfants, tout en s’offusquant de la gestation pour autrui. Personne n’aurait eu l’idée de constitutionnaliser l’avortement, tout en laissant de pauvres filles-mères célibataires sans secours moral et matériel. On guillotinait encore les vrais bourreaux d’enfants et on ne permettait pas aux assassins d’avoir des relations sexuelles en prison. La médecine était au service de la vie. On ne laissait pas des "créatures" parader dans les rues, dans des tenues indécentes et malsaines (marches des fiertés). La liberté d’expression était défendue.

C’est aujourd’hui que la société est d’une hypocrisie honteuse ! La déchristianisation, le relativisme, l’instrumentalisation de l’histoire de France à des fins culpabilisatrices, la victimisation, la facilitation du divorce, l’éducation sexuelle obligatoire, la promotion de la théorie du genre et toutes les dérives qu’elle contient, les débilités télévisuelles, la complaisance envers la drogue et les pratiques à risques (tatouages, satanisme)... font beaucoup, beaucoup plus de mal à tous les enfants que les quelques livres que personne n’est obligé de lire mais que les nouveaux censeurs veulent interdire.

La nuance est peut-être ce qui manque le plus à notre époque.

La circonspection et le doute sont les produits d’une réflexion sincère qui devraient modérer nos emportements. L’antagonisme, voire la contradiction, sont naturels chez l’être humain dont les émotions entrent parfois en conflit avec la raison, la culture, la religion, l’éducation dont il est issu. Ce qui est inhérent à l’esprit humain est en revanche étonnant lorsqu’il s’agit d’une société dont la définition même recouvre la cohérence des mœurs.

Or, l’époque actuelle autorise l’accès libre et gratuit à la contraception pour des jeunes filles tout juste pubères de treize ans ; elle marie des personnes de même sexe ; elle introduit la philosophie du genre à l’école ; elle donne un accès quasi libre à la pornographie ; elle sacralise l’avortement en le constitutionnalisant ; elle organise des lectures par des dragqueens à destination de bambins ; elle permet aux assassins d’enfants d’avoir des relations sexuelles en prison ; elle autorise à tuer les malades en prétextant un progrès…

Mais cette même société trouve en elle des pharisiens feignant d’être heurtés par l’histoire banale et mainte fois renouvelée d’une jeune actrice amoureuse d’un réalisateur. Si l’on peut aisément comprendre qu’un père ou qu’une mère puisse jalousement surveiller les fréquentations de sa progéniture, il me paraît surprenant que les féministes, chantres de la femme de pouvoir, victimisent systématiquement leurs congénères. Lorsqu’une actrice, la cinquantaine atteinte, exprime des regrets pour une idylle de jadis qu’elle a commencée à quatorze ans et qui a duré six années avec un homme de vingt ans son aîné, cela regarde sa conscience, ses parents le temps de sa minorité et éventuellement son psychologue. Par un heureux hasard, l’actrice déblatère contre son ancien concubin au moment où la série qu’elle a réalisée sur "l’emprise" est diffusée. C’est là que je fais appel à la nuance et à la circonspection. La question du consentement est à étudier au cas par cas et ni vous ni moi ne sommes les juges des consciences. Mais les féministes n’ont cure de la subjectivité et du consentement. Il y a, pour elles, forcément emprise puisque l’homme est un homme et plus âgé, qui plus est. Pourquoi ne serait-ce pas une histoire d’amour ? Le prince charmant n’existe plus, à moins qu’il ne soit un "homme déconstruit" comme le souhaitent Sandrine Rousseau et consœurs.

Cette société, depuis quelques décennies ultra permissives, voit apparaître une nouvelle morale édictée par les duègnes du XXIe siècle, les néo féministes anti-homme blanc. Gare à vous messieurs, la présomption d’innocence est morte ! Place aux pleurnicheries et au délit d’immoralité rétroactif. L’homme est né avec le péché originel, les néo féministes ne l’ont pas oublié : l’homme est coupable, forcément coupable. Derrière cette nouvelle morale se cache une lutte contre ce qui reste de virilité chez l’homme occidental. C’est pourquoi, pour ma part, je préfère défendre la liberté d’expression, parce que la liberté est au-dessus de la morale et qu’elle est consubstantielle à la civilisation.

Le néo-féminisme n’incite pas à la vertu.

Croire que la société actuelle subirait le retour du balancier et se dirigerait vers un climat plus sain qu’il y a cinquante ans est une erreur, et c’est faire preuve de naïveté que de le penser. Ni le néo féminisme ni le mouvement "Balance ton porc" ni la vague de puritanisme qui envahit l’Europe ne sont des incitations à la vertu. Au contraire, ce sont des instruments de guerre des sexes qui participent à la fragilité de la cohésion sociale.

Quant au patriarcat, n’en déplaise aux féministes, ce qu’elles dénoncent comme le pire des fléaux est en réalité un des fondements civilisationnels, car sans père, sans chef et sans autorité, une société se délite jusqu’à la disparition.

Chronique publiée dans le n°47 cliquez ici de la revue Synthèse nationale.     

Chearles-Henri d'Elloy était récemment l'invité de TV Libertés  :          

Le nouveau livre de Charles-Henri d'Elloy cliquez là

Précédents livres de CHE cliquez là

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vendredi, 06 septembre 2024

Un nouveau recueil des chroniques de Charles-Henri d'Elloy sur Radio Courtoisie : "Au bal des facétieux"

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Les lecteurs de Synthèse nationale connaissent bien Charles-Henri d'Elloy. Depuis une quinzaine d'années, il nous régale dans chaque livraison de notre revue avec sa chronique grinçante et pertinente très appréciée de tous.

De plus, nous avons édité trois livres de notre ami : 

Petit abécédaire d'un Français incorrect... et quelques joyeuses impertinences, 2015, cliquez là

Les enfants de Maastricht, 2017, cliquez ici

•  Le procès de Jupiter, 2022, cliquez ici

Charles-Henri d'Elloy anime aussi une émission sur Radio Courtoisie. Il vient de publier un recueil de ses chroniques, intitulé "Au bal des facétieux" sur cette radio. 

Voici la note de présentation de l'éditeur (Une autre voix) de ce recueil :

Découvrez « Au bal des facétieux », le nouveau recueil explosif de Charles-Henri d’Elloy !

Dans ces 81 chroniques audacieuses, l’auteur vous entraîne dans un tourbillon d’idées provocantes et de réflexions percutantes sur notre société. Avec l’esprit d’un Cyrano moderne, d’Elloy bouscule le politiquement correct et vous fait voir le monde sous un nouveau jour.

De la nostalgie touchante aux critiques cinglantes, en passant par des anecdotes savoureuses, chaque page vous interpelle et vous fait réfléchir. Certaines chroniques ont été acclamées, d’autres censurées, mais toutes portent la marque d’un esprit libre et incisif.

Préparez-vous à une lecture stimulante, drôle et parfois dérangeante. « Au bal des facétieux » vous invite à une danse endiablée au rythme des idées de Charles-Henri d’Elloy. Osez entrer dans la danse !

Pour le commander cliquez ici

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mardi, 28 mai 2024

Pour en finir avec l’Inquisition

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Charles-Henri d'Elloy

Le défaut de culture générale et, parfois, l’anticléricalisme des mé-dias ont mis dans le ciboulot de beaucoup de mes contemporains des a priori qui ont la vie dure. Ainsi, contrairement à une idée re-çue, l’Inquisition, au Moyen Âge, n’avait rien à voir avec une quelconque persécution. C’était une nouvelle façon de rechercher la vérité, au moyen d’une enquête judiciaire (le mot latin "inquisitio" signifiant "enquête" en français) dont l’objet était d’obtenir des aveux (ce qui est toujours le cas aujourd’hui). C’était un grand progrès. En effet, avant l’instauration de l’Inquisition, la procédure, telle l’ordalie, consistait à faire subir au sus-pect une épreuve physique dont il devait sortir indemne pour être dé-claré innocent. Par exemple, on plongeait la main de l’inquiété dans de l’eau bouillante et si la plaie ne s’infectait pas à la suite de la brûlure, on en déduisait que le prévenu n’avait rien à se reprocher. Avouons qu’il y a plus convaincant comme système de preuve.

L’Inquisition, trop souvent présentée comme une justice arbitraire et ar-chaïque, mit donc fin aux ordalies pour, au contraire, instaurer une pro-cédure d’enquête "sur le terrain" (comme l’explique fort bien, par exem-ple, l’historien Laurent Albaret). Le tribunal médiéval de l’Inquisition fut institué au XIIIe siècle (en 1232-1233) par la papauté (plus précisément le pape Grégoire IX) pour protéger l’orthodoxie catholique. Il s’agissait davantage d’un outil de persuasion que de répression, destiné à faire re-venir des "hérétiques"1 (ou, plus justement, des "dissidents") dans le "droit chemin". Créée pour préserver la chrétienté, l’Inquisition ne ju-geait au Moyen Âge que des chrétiens (mais des chrétiens soupçonnés d’être des "contestataires").

Une institution au dos large maintes fois caricaturée…

Ainsi, l’Inquisition fut introduite dans le royaume de France, au cours de la première moitié du XIIIe siècle, d’abord pour lutter contre les "bons hommes" (plus connus sous les noms d’Albigeois et, improprement, de Cathares) présents dans le Midi (mais aussi contre les Vaudois). Dans leur mission, les inquisiteurs, moines dominicains ou franciscains nom-més par le pape, s’appuyaient sur le pouvoir civil, laïc, local, sans lequel ils ne pouvaient mener à bien leur mission. Le but était d’amener la per-sonne suspectée de "déviance" à avouer sa faute, à faire pénitence, à réintégrer le sein de l’Église, et non de condamner, de punir. Il est faux de parler de persécution. L’aveu obtenu par la "question"- dont l’usage au Moyen Âge, lors de la procédure inquisitoire, n’est pas systématique - avait une valeur relative : d’une part, les inquisiteurs étaient conscients de ses inconvénients ; et d’autre part, tout aveu devait être réitéré « sans aucune pression de force ou de contrainte » devant le tribunal de la Sainte Inquisition… Précisons que la torture était un châtiment alors que la "question" était une procédure. Par ailleurs, le faux témoignage était poursuivi et condamné fortement. Comme on aimerait qu’il en soit encore ainsi aujourd’hui !

L’instruction était méthodique. Elle ne pouvait débuter que sur la base de témoignages vérifiés. Et il fallait mener de nombreux interrogatoires, obtenir des dépositions probantes et des preuves concrètes avant de condamner l’accusé à une peine plus ou moins sévère selon la gravité de la faute avouée (les punitions légères – tels le port de croix sur les vête-ments ou un pèlerinage - étant les plus nombreuses, contrairement à la prison ou, pire, à la peine de mort, mises en œuvre par le pouvoir civil).

L'anticléricalisme postrévolutionnaire du XIXe siècle érigea l'Inquisition en image de la monstruosité absolue. C’est la raison pour laquelle cette procédure (et l’institution qui la menait) a si mauvaise presse. Quel men-songe ! Aujourd’hui encore, le droit pénal français s’appuie sur la procé-dure inquisitoire (tandis qu’au civil - et au pénal dans les pays anglo-sa-xons -, c’est la procédure accusatoire qui est en usage). En France, le juge d’instruction recherche lui-même la vérité en enquêtant à charge et à décharge. Le fait que ce soit la puissance publique qui mène l’enquête limite la différence de traitement entre accusés. Dans les pays anglo-sa-xons, le juge est un arbitre, et ce sont les avocats qui procèdent à des enquêtes pour innocenter leur client. D’où l’importance considérable du défenseur dans ces pays et la rémunération importante dont il peut bé-néficier. C’est la procédure dite "accusatoire" où chaque partie se défend en accusant l’autre. C’est pourquoi nous assistons parfois, dans les pays anglo-saxons, à de grands procès médiatisés où les avocats renommés tiennent la vedette. À l’opposé, la procédure inquisitoire permet à cha-cun d’être traité égalitairement par un juge, et non pas en fonction de la notoriété de son avocat…

Pour conclure, j’espère que la lecture de cet article permettra à certains de voir l’Inquisition d’un autre œil. Je souhaite surtout que, telle une pi-qûre de rappel, elle permettra à chacun de garder en mémoire l’impor-tance d’entretenir ses défenses immunitaires face aux préjugés, aux idées fausses, aux anachronismes historiques véhiculés par l’idéologie dominante, en particulier au sujet de l’Église. Que ce soit à propos de l’inquisition ou de bien d’autres sujets…                                                   

Note :

1 Au mot d’"hérétique", le grand médiéviste André Vauchez préfère celui de "dissidents", utilisé par les Anglo-Saxons, car les chrétiens "déviants", "contestataires", du Moyen Âge ne remettent pas en cause les dogmes fondamentaux du catholicisme mais son clergé. Ce sont des "chrétiens évangéliques" en quête de la "pureté" des origines du christianisme (celle du Christ et des apôtres – « Suivre nu le Christ nu ») qui rejettent la richesse et la puissance temporelle de l’Église (Source : KTO TV, La légende noire de l’Inquisition, avec André Vauchez et Laurent Albaret).

Libre chronique publiée dans le n°66 de la
revue Synthèse nationale cliquez ici

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vendredi, 08 mars 2024

Faites demi-tour immédiatement

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Charles-Henri d'Elloy

Il est souvent reproché aux réactionnaires de mon acabit de répéter à longueur de temps que « C’était mieux avant ». Précisons que, même jeune, j’avais des idées de vieux et que je suis devenu réactionnaire vers mes dix ans. À cet âge, j’étais déjà nostalgique des époques que je n’avais pas connues. Charlemagne et le saint Empire me faisait rêver. J’idéalisais le Grand Siècle de Louis XIV où la France était la première super puissance mondiale. J’admirais l’Empire et sa grande Armée. J’enviais les écrivains du XIXème qui donnaient à notre pays une aura mondiale grâce à sa littérature. J’étais fier que la France fût pionnière en matière d’aviation avec ses pilotes légendaires. Les Clément Ader, Élisa Deroche, Jules Vedrines, Louis Blériot, Roland Garros, Jean Mermoz, Charles Godefroy,  Antoine de Saint-Exupéry étaient pour moi synonymes d’exploits, de records et d’aventure. Ils le sont toujours ! Enfant, j’avais le sentiment d’appartenir à une grande nation dont le paquebot France, le Concorde et le T.G.V. illustraient la puissance. J’aimais regarder la carte du monde et m’arrêter sur tous les territoires et les îles en rose, la couleur des possessions françaises. C’était autant d’étoiles scintillantes à travers le monde. Tout a commencé à se gâter au milieu de la décennie soixante-dix, vers 1975. À la suite du premier choc pétrolier, les médias parlaient de crise. Nous ne nous rendions pas vraiment compte que c’était la fin des Trente Glorieuses mais avions l’intuitions déjà que rien ne serait plus comme avant. Et puis, il y eu la loi Veil, et à partir de ce moment-là, du haut de mes dix ans, j’eus le sentiment que quelque chose n’allait plus. Je réalisais qu’une simple loi pouvait changer l’ordre naturel que je pensais immuable, dont le respect de la vie humaine et innocente faisait partie. L’âge d’or était terminé pour la France. Les funestes théories portées par  le sociologue marxiste Pierre Bourdieu, le chercheur Philippe Meirieu, le philosophe Michel Foucault, l’agitateur Daniel Cohn-Bendit, le médecin Bernard Kouchner, le philosophe André Glucksmann commençaient à faire florès. L’école devait devenir, non plus un sanctuaire du savoir et de l’instruction mais une manufacture à effacer les « inégalités sociales » et à insuffler l’esprit de mai 68. Il ne devait plus y avoir d’autorité verticale entre le maître et l’élève. Quarante ans plus tard les résultats sont là : les résultats scolaires sont en chute libre ! Plus il y a de bacheliers, plus le niveau baisse. La sélection devient taboue.

Je me suis souvent demandé si mon sentiment que « c’était mieux avant » était une impression personnelle de vieux regrettant ses vingt ans. N’est-il pas naturel d’enjoliver sa jeunesse parce que nous conservons en mémoire nos meilleurs souvenirs ? En faisant abstraction de mon cas, pour, autant que possible, m’éloigner d’un parti pris très personnel, je voulais trouver des critères objectifs susceptibles de convaincre la grande majorité de mes lecteurs sur le fait que la France est dans une situation moins enviable aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a cinquante ans. Il ne s’agit pas, vous l’aurez compris, de juger du bonheur des Français, car cet état dépend de multiples facteurs trop nombreux, subjectifs et intimes pour être mesurés. Non. Il s’agit d’établir un constat à partir de données extérieures, souvent chiffrées, et non de vagues impressions. Prenons un à un ces critères :

Le premier d’entre eux est démographique : un pays dont la population vieillit et régresse est sur la pente de l’effacement. Plus un pays est peuplé, plus il sera en mesure de compter sur la scène internationale. Il suffit d’observer les progrès de la Chine et de l’Inde. Malheureusement, la population française autochtone diminue et laisse naturellement la place à une immigration  extra européenne qui, ne s’assimilant plus, impose sa culture et ses mœurs. De fait, cette démographie décroissante entraîne un affaissement de la production et de l’innovation.

Un deuxième critère : la baisse du niveau de vie moyen des Français. Si ce dernier a augmenté jusque dans les années quatre-vingt, il a baissé pour toutes les générations depuis. Le plus grave étant que les générations les plus récentes vont bénéficier de niveaux de vie très inférieurs à ceux de leurs aînés. Ce triste constat est d’autant plus navrant que cette génération, que j’appelle la génération Maastricht1, née dans les années quatre-vingt-dix ne pourra pas s’enrichir comme ce fut le cas durant les Trente-Glorieuses, sauf à s’installer à l’étranger, ce qui entraîne le phénomène de « fuite des cerveaux ». Fait remarquable : la hausse de la pauvreté ! Après une baisse importante dans les années 1970 et 1980, le taux de pauvreté s’est stabilisé pour repartir à la hausse après l’An 2000. Un indice, la fréquentation des Resto du cœur a considérablement augmenté ces dernières années, jusqu’à plus de 25% ces cinq dernières années. En trente-cinq ans d’existence, les Resto du cœur sont passés de huit à cent quarante millions de repas distribués. 50% des gens qui fréquentent les Restos ont moins de vingt-six ans. Les nouveaux pauvres s’ajoutent aux anciens pauvres.

Troisième critère : le niveau scolaire. Les fameuses études PISA montrent que le niveau scolaire s’est effondré en trente ans. Malgré les résultats catastrophiques en lecture et en mathématiques, il n’y a eu aucun « choc PISA » comme dans certains pays qui se sont relevés.  Malgré ses lacunes, l’Éducation nationale n’a rien mis en œuvre pour progresser. Nos élites fabriquent un peuple d’idiots faciles à manipuler. On donne à ce peuple les capacités de déchiffrer les messages essentiels, mais les diplômes ne valent plus grand-chose.

Rien qu’avec ces trois critères, nous sommes en droit d’affirmer légitimement que c’était mieux avant !

Prenons en compte d’autres critères objectifs :

La France, pays d’Ambroise, de Corvisart, de Bichat, de Laennec manque de médecins ! Après avoir été un modèle en matière de médecine et de système de santé, la France est devenue un désert médical, obligée d’importer des médecins étrangers. L’état des hôpitaux français est lamentable. Dans mon enfance, les médecins de ville se déplaçaient le soir même lorsqu’une mère de famille l’appelait pour dire que son enfant avait de la fièvre. Belle époque révolue. Aujourd’hui il faut attendre trois semaines pour obtenir un rendez-vous chez un généraliste, quand on a la chance d’en trouver un qui accepte de vous recevoir. D’après les dernières statistiques, la longévité légendaire des Français commence à régresser. Alors, oui, c’était mieux avant !

L’industrie française était florissante jusqu’à la fin de la belle décennie soixante-dix. Le nucléaire nous faisait voir l’avenir avec confiance pour ne jamais manquer d’énergie à un prix raisonnable.

Avant les lois Pleven de 1972  et Gayssot de 1990, la liberté d’expression permettait de pouvoir aborder tous les sujets sans craindre un procès de la part des nouvelles ligues de vertu devenues de véritables procureurs. Depuis la baisse de niveau intellectuel et la communautarisation de la société française, il n’est plus question d’aborder certains sujets avec sérénité tels que l’immigration, les religions, l’homosexualité ou encore la colonisation. Il régnait jusque dans les années quatre-vingt une liberté de ton exceptionnelle que nous avons perdue depuis. Avant la monté de l’islam radical en France, personne n’aurait pensé qu’il pouvait recevoir des menaces de mort pour avoir caricaturé Mahomet. En outre, les humoristes sont obligés de s’auto-censurer pour ne pas être vilipendés sur les réseaux sociaux. La majorité des sketchs d’un Pierre Pechin ou d’un Pierre Desproges ne seraient pas diffusables aujourd’hui ! Vous rendez-vous compte que des parlementaires veulent empêcher toute discussion possible sur la remise en cause du réchauffement entropique de l’atmosphère !

Enfin, je vais prendre deux critères que beaucoup jugeront subjectifs car ils répondent à des considérations éthiques. L’Église catholique a disposé du magistère moral durant plusieurs siècles et la société entière baignait dans une culture religieuse dont les manifestations les plus évidentes ne gênaient personne. Qui aurait eu l’idée d’ester en justice pour faire retirer un calvaire ou une statue de la Vierge ? La société était homogène et même les « bouffeurs de curé » faisaient partie du décor parce qu’ils bénéficiaient de la très grande tolérance des clercs et qu’il n’y avait eu aucune persécution religieuse depuis bien longtemps en France. L’Église catholique ne lançait aucune fatwa, mais elle avait une influence sur la conscience commune. Aujourd’hui, des officines qui ne représentent pas grand monde, tels les Libres penseurs et quelques mouvements d’extrême gauche, s’emploient à démolir ce qui reste de l’héritage religieux chrétien, pendant que l’islam progresse. Du fait de la déchristianisation de la société, l’immoralité d’hier devient la normalité d’aujourd’hui.

Le fait même de songer à constitutionnaliser le droit à l’avortement est l’illustration d’un renversement des valeurs et d’un effondrement moral. L’avortement, selon la loi d’origine, était une exception, une tolérance dans les cas de détresse extrême. Une fois inscrit dans la constitution, il deviendrait un droit à garantir à égalité avec le droit à la liberté et à la sûreté des personnes, le droit à la liberté d'expression et à la liberté de conscience. Parallèlement, le pouvoir souhaite légaliser le suicide assisté. Au lieu de favoriser la vie, d’avoir une politique familiale pour son peuple, la France s’oriente vers la culture de mort et l’extinction programmée de sa population autochtone. C’est le déclin jusqu’à la mort.

La société que j’ai connue enfant et jeune homme était en pleine croissance et les Français étaient pleins d’espoir. Aujourd’hui, le peuple semble se résigner dans la tristesse du déclassement et sombre dans la désespérance.

Alors, oui, pour toutes ces raisons, c’était mieux avant.

Certains vont dire que la France est un paradis et que les Français n’en ont pas conscience, sous prétexte que ce serait bien pire ailleurs. Ces personnes nous comparent aux pays du tiers-monde ! Autrement dit, ils se satisfont du fait que nous ne déclinions pas assez rapidement pour rejoindre des pays pauvres. Personnellement, je ne me suis jamais comparé aux derniers de la classe et le malheur des autres ne me console pas du mien. Au contraire, je me dis que cela peut être encore pire. Lorsque nous étions enfants, nous nous comparions aux super-puissances de l’époque : les États-Unis, l’U.R.S.S, le Japon et non aux pays en voie de développement comme nous disions alors.

Les mêmes, ou leurs épigones, qui n’ont cessé de démolir la France depuis cinquante ans, nous donnent toujours des leçons en proférant des menaces de cataclysme économique et de fin du monde si nous n’appliquons pas les mêmes recettes qui nous ont plongés dans l’abîme depuis qu’ils conseillent les princes qui nous gouvernent.

Pour retrouver de l’espoir, il faudrait commencer par faire exactement l’inverse des politiques menées depuis un demi-siècle. La crise est d’abord morale avant d’être économique. Tout est question de volonté. Si les Français le veulent vraiment, ils seront maîtres de leur destin, encore faut-il qu’ils choisissent à la tête de la nation ceux qui auront la lucidité de faire demi-tour immédiatement ! 

1 -  Les enfants de Maastricht aux éditions Bouquins de Synthèse. cliquez ici

La chronique de Charles-Henri d'Elloy publiée dans le n°65 de la revue Synthèse nationale cliquez-là

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mercredi, 27 décembre 2023

Cinéma : Le monde d’après III

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Charles-Henri d'Elloy

Le « Monde d’après III » du réalisateur Laurent Firod, est un film qui fait du bien parce qu’il concentre une grande quantité d’absurdités irritantes contemporaines et qu’il les tourne en dérision.  Mélangeant humour et gravité, Laurent Firod, avec sa bande d’acteurs aussi vrai que dans la réalité, nous entraîne avec talent, au travers de scènes déroutantes dans un univers devenant de plus en plus invivable mais qui est hélas devenu le nôtre !

Le film politiquement très incorrect se donne à l’Espace Saint-Michel dans le cinquième arrondissement de Paris.

En savoir plus cliquez ici

dimanche, 01 octobre 2023

Une société qui se renie ne peut engendrer que du mépris

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Charles-Henri d'Elloy

Lorsque le président affirme qu’il n’y a pas de culture française, comment voulez-vous que des individus issus d’autres cultures s’assimilent à la culture française puisque celle-ci n’existe pas ?  Pourtant, plus la France sera française, plus les immigrés, d’où qu’ils viennent, s’assimileront, y compris les jeunes musulmans. Pour donner une image parlante de l’assimilation à la française : il vaut mieux des « beurettes » en mini-jupe lisant du Montherlant, que des barbus dans les banlieues proférant des sourates. Cette assimilation est toujours possible, et ce sont les femmes qui l’illustrent le mieux. Il suffit de voir l’ancienne secrétaire d’État Jeannette Bougrab, l’ancien ministre Rachida Dati, la responsable politique Lydia Guirous, la journaliste Sonia Mabrouk, l’essayiste Malika Sorel, pour s’en rendre compte. Quant aux hommes, tous les musulmans ne sont pas des terroristes, et je suis persuadé que si la France arrête de se culpabiliser, de se flageller, et redevient fière et puissante, ils ne la rejetteront pas, bien au contraire. Malheureusement, les courants libertaires et nihilistes que nous retrouvons chez une gauche tiersmondiste écologiste et une  droite libérale, et parfois même chez la droite nationale, ne facilitent pas l’assimilation. Par exemple, la légalisation du mariage entre personnes de même sexe est ressentie comme une provocation, non seulement envers bon nombre de Français de souche quoique la propagande veuille nous faire croire, mais aussi envers les musulmans qui ne peuvent reconnaître une telle loi. De même, en introduisant des idées funestes à l’école, telles que la théorie du genre, la communauté musulmane risque de s’éloigner de l’école de la république et donc de favoriser son repli sur elle-même. Il ne faut pas s’étonner après que le Coran supplante la loi. L’obstacle à l’assimilation vient des Français eux-mêmes, ou plutôt d’une certaine catégorie de Français qui passent leur temps à dénigrer la France et son passé, à commencer par le président Macron lui-même ! En affirmant que la France a commis un « crime contre l’humanité » en colonisant, non seulement il culpabilise nos ancêtres qui ne sont plus là pour répliquer, mais il donne des arguments de poids pour faire détester la France aux générations issues des anciens colonisés. Un président ne devrait pas jeter l’opprobre sur le passé de son pays. Il faut se garder de généraliser mais que ce soit dans l’Éducation nationale ou dans les milieux culturels, ceux qui détiennent le magistère moral ont le plus souvent une mentalité délétère anti-française qui ruine tout espoir de faire admirer et aimer la France par l’exemple. M. Pap Ndiaye, heureusement dégagé du gouvernement, illustre parfaitement ce tropisme consistant à dénigrer l’œuvre française. Son éviction du ministère ne changera pas grand-chose, tant l’Éducation nationale est infestée d’agents aux idées malfaisantes. Il est ahurissant de constater combien de professeurs, de journalistes et de « penseurs » patentés, c’est-à-dire ceux qui ont une influence morale sur la population, pratiquent la détraction à l’égard de leur pays, si bien que la France est devenue le seul pays au monde où il est de bon ton d’en dire du mal. M. Pap Ndiaye n’était que l’arbre qui cache la forêt, car M. Macron est tout autant atteint du syndrome autodestructeur, ainsi que toute une « élite » française. Cela n’est pas nouveau et remonte bien avant mai 1968 mais le phénomène s’est accentué ces cinquante dernières années. En 1983 l’essayiste Pascal Bruckner publiait un livre dont le titre en disait long : Le sanglot de l’homme blanc où il constatait que la gauche était parvenue à culpabiliser la société occidentale notamment à cause de la colonisation, ce pourquoi le phénomène avait pris une grande ampleur en France étant donné le passé colonisateur de notre pays. Sous le prétexte que ce sont les républicains de la Troisième République qui ont encouragé la colonisation au nom « du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures » - ces propos de Jules Ferry vaudraient aujourd’hui à celui-ci d’être traduit devant la XVIIème chambre correctionnelle – une partie de la droite nationale actuelle tombe dans le panneau et désapprouve la période coloniale française. C’est un parti pris inepte et hypocrite. La France, comme toute puissance en expansion, a colonisé de tout temps mais pour des raisons officielles qui ont changé au cours des siècles. Que ce soit par des alliances, des mariages ou des conquêtes, les Rois de France agrandissaient leur royaume au nom de la supériorité du roi des Francs durant la féodalité, puis au nom de la conversion du monde aux principes de la Sainte Église catholique. La République a pris le relais mais au nom de la civilisation et des droits de l’Homme. La gauche a bien changé depuis. Il n’en demeure pas moins que la colonisation est un phénomène naturel à toute puissance en bonne santé, donc en expansion. Seules la formulation et les justifications diffèrent. De nos jours, la colonisation opère toujours mais sous les vocables de conquêtes économiques. Il est évident que les États-Unis, depuis la dernière guerre mondiale, colonisent le monde par le cinéma d’Hollywood, la nourriture, le mode de vie (on appelle cela le soft-power) mais aussi et plus sûrement par la finance, le numérique et le droit. Cela n’exclut pas la guerre quand les gouvernants américains la jugent utile. Les États-Unis n’ont pas hésité longtemps avant d’employer la force lorsqu’ils jugeaient nécessaire de préserver leurs intérêts : en 1995 en Bosnie-Herzégovine, en 1998 en Irak ; en 1999 en Yougoslavie (Serbie, Monténégro, Kosovo) , puis lors de l’intervention militaire en Libye. Justifiées à leurs yeux, ces interventions n’ont pas forcément été bénéfiques pour la France. Chaque pays voit l’opportunité d’une guerre à l’aune des bénéfices qu’il peut en tirer. Malheureusement, la France fait exception et se lance parfois dans des conflits contraires à ses intérêts. Ce cas de figure était flagrant dans notre position contre la Libye sous le quinquennat du président Sarkozy. À ce masochisme bien français, Roger Holeindre a répondu par un excellent pamphlet, Les sanglots de l’homme blanc commencent à me fatiguer,  paru en 2010 aux éditions d’Héligoland.

Il n’y a pas que les politiques qui sont coupables d’engendrer la détestation de nous-même, il y a aussi, hélas, une grande partie des hiérarques de l’Église catholique, à commencer par le pape François qui passe son temps à culpabiliser l’Occident dans une optique tiersmondiste suicidaire. Sans compter les évêques de France acquis, pour la majeure partie d’entre eux, au relativisme aboutissant à un irénisme mortifère. Il ne faut surtout pas aller à contre-courant des idées du monde… Heureusement, il y a une réaction de jeunes clercs qui continuent de convertir à la foi catholique de toujours, seule planche de salut pour maintenir une cohésion nationale mais elle demeure encore trop ignorée. Malgré l’hostilité des prélats, un clergé traditionnaliste maintient une flamme d’espérance, édifiante pour les jeunes générations, en témoigne le succès des pèlerinages à travers la France. On ne dit pas assez que des musulmans se convertissent au christianisme grâce à ces prêtres traditionnalistes.

Pendant que la démographie des pays du tiers monde explose, en France, une politique alarmiste et anxiogène est menée pour soi-disant « sauver la planète ». Cela revient à dire que l’espèce humaine étant l’ennemi de la nature, il faut réduire son activité économique, ce qui, en d’autres termes, est l’habillage d’un déclin et l’amorce d’un encouragement à la dénatalité. Cette vision du monde à courte échéance, appelée élégamment par notre président « La transition écologique » est d’autant plus malhonnête que la population française ne représente même pas 1% de la population mondiale et que la France est un pays modèle en matière de pollution. Il faudrait donc se sacrifier pour l’exemple ? Nous sommes déjà exemplaires !

Un pays qui renie sa culture, à commencer par sa langue, qui se flagelle constamment, qui se culpabilise, qui humilie ses ressortissants, qui se dévirilise, qui perd ses fondements religieux et philosophiques, qui abandonne ses repères historiques et qui n’encourage pas sa jeunesse à prospérer est voué à mourir et son peuple à être remplacé. Nous ne le devons qu’à nous-mêmes.

Les « élites » ont trahi la Nation, à nous de rendre la France aux Français !  

Chronique publiée dans le n°64 (été 2023) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

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mardi, 21 mars 2023

Un portrait d'Alain Duhamel...

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Charles-Henri d'Elloy

Aujourd'hui, je vous propose le portrait d'Alain Duhamel, bientôt 83 ans, bien conservé, dont 60 ans de journalisme et 53 ans de télévision. Il me semblait déjà un professionnel expérimenté quand j'étais enfant.

Aussi insipide qu'un filet d'eau tiède, flagorneur zélé des puissants, serviteur exemplaire du Système, laquais infatué, paladin des plateaux de télévision, commentateur à perpétuité d'émissions politiques, éternel bavasseur totalisant depuis plus de vingt ans ses annuités de retraite..., formateur (au sens de formater) de robots à Sciences-Po. Oracle de pacotille souvent démenti.

Il faut reconnaître que la couardise et le lymphatisme semble être un élixir de jouvence...

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samedi, 11 juin 2022

Non, je ne regrette rien

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Charles-Henri d'Elloy
Article paru dans
la revue Synthèse nationale n°60 cliquez ici
 
Dimanche 10 avril, à huit heures du soir devant la télévision d’un café du quartier latin, j’ai regardé les résultats, encore estimatifs, des douze candidats à l’élection présidentielle. Je redoute et j’aime ce moment à la fois inquiétant et exaltant. Il me rappelle ma jeunesse estudiantine où j’attendais l’affichage des résultats de mes examens dans le grand hall de la faculté de droit de la rue d’Assas. A vingt ans, il s’agissait de mon avenir. Le 10 avril 2022, il s’agissait de l’avenir de la France. Le cœur serré, j’ai retenu mon souffle lorsque l’aiguille des secondes s’est approchée de l’heure. Le tableau s’affiche : Éric Zemmour est évalué entre 7 et 7,5% des suffrages. Les résultats seront affinés au cours de la soirée pour se fixer à 7,10 %. Il ne sera pas le prochain président. Une connaissance à mes côtés s’écrie « Tout ça pour ça ! ». Ça ? Mais « Ça » ce sont précisément 2 485 226 personnes qui ont mis un bulletin « Éric Zemmour » dans l’urne pour que la France demeure la France. Oui, bien-sûr, j’ai eu un poids sur le cœur. Une vieille émotion est revenue à moi comme lorsque je n’avais pas la moyenne à une épreuve importante pour valider mon année universitaire. Et pourtant, une fois la mauvaise surprise passée, j’ai ressenti une sorte d’apaisement, une lueur d’espoir briller. Un peu plus d’une heure après l’annonce des résultats, Éric Zemmour a parlé. J’ai écouté ses paroles, ce n’était pas un discours écrit par un autre, comme certaines allocutions convenues rédigées à l’avance. Il a eu les mots justes et juste les mots qu’il fallait. Il a parlé en regardant ses électeurs, droit dans les yeux. Il n’a pas cherché d’excuses et ne s’est défaussé sur personne. Tel un chef, il a tout assumé. Il est grand dans l’épreuve.
 
Et puis des images sont venues à moi. Je me vois, il y a vingt-cinq ans, ouvrir le Figaro pour me plonger dans l’article du journaliste qu’il était alors. Je me vois lire un de ses livres à succès Le premier sexe paru en 2006 où il constatait avec juste raison la féminisation de la société. Je me vois, dans les années de la fin de la décennie 2000, aller à une dédicace où nous sympathisâmes. Je nous revois déjeuner tous les deux au restaurant « Le petit riche » à côté des locaux du Figaro. Je nous revois badiner à propos de tout et de rien, et commettre quelques frasques.
 
Puis, il y eut l’émission « Ça se dispute » que j’écoutais avec grand intérêt lorsqu’Éric Zemmour débattait avec Christophe Barbier sur I.TV. Enfin, c’est en devenant critique permanent en duo avec Michel Polac puis avec Éric Naulleau dans l’émission « On n’est pas couché » qu’il a acquis sa notoriété. Les samedis soir, je regardais cette émission uniquement pour l’écouter remettre en place des plumitifs sentencieux qui se prennent pour des génies.
 
Je l’écoutais aussi tous les matins sur RTL, dire son billet, qui parfois lui attirait des ennuis judiciaires. Pour avoir osé proférer des opinions déviantes de ce qu’il est autorisé de penser, les ligues de vertu du nouvel ordre infernal l’ont traîné en justice. À la suite de quoi, son employeur « Le Figaro », journal connu pour avoir le courage d’être du côté du plus fort, a voulu le licencier. Je me souviens être allé à une manifestation sous les fenêtres du dit quotidien pour protester contre son éviction.
 
Une dizaine d’années plus tard, je le retrouve sur la chaîne CNEWS dans l’émission de Christine Kelly le soir à l’heure de l’apéritif où ses analyses m’ont toujours ébloui.
 
Au printemps 2021, une rumeur, dont la source vient sans doute du livre du brillant rédacteur en chef du magazine Valeurs actuelles Geoffroy Lejeune Zemmour président prétend que ce dernier pourrait se présenter à la magistrature suprême ! Je n’y croyais pas. Je me disais qu’un polémiste de renom n’avait rien à gagner dans une telle entreprise. Qu’allait-il faire dans cette galère ? Il avait tout à perdre ! L’été est passé et la rumeur persistait à l’automne. Des signes avant-coureurs montraient que ses dédicaces commençaient à ressembler à de véritables meetings finissant par des ovations.
 
Allait-il se lancer dans le marigot politique ? Lui, l’analyste, le penseur, le théoricien, pourquoi aller mettre les mains dans le cambouis ? Il gagne bien sa vie ; ses livres ont du succès ; pourquoi risquer de perdre cette aura ?
 
Pourtant, considérant son succès et l’engouement qu’il suscitait, je me disais qu’il ne pouvait plus reculer sans décevoir l’espoir de tout son public. Mes doutes prirent fin lorsque le 30 novembre 2021, Éric Zemmour se déclara officiellement candidat à la présidence de la république.
 
Il a tout à perdre et il y va tout de même ! C’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il était sincère. C’est précisément parce qu’il avait tout à perdre que cela m’a persuadé de son courage. Voilà le contraire de l’opportuniste !
 
Éric Zemmour a nourri sa réflexion depuis plusieurs dizaines d’années par l’étude de l’Histoire, de la politique, de la littérature. Il s’est forgé des convictions et des idées forces qu’il n’entend pas trahir pour plaire au plus grand nombre. Il n’a nullement besoin de faire du racolage électoral parce qu’il ne fait pas de carrière politique. Il n’a pas à gravir les marches dans un parti politique et s’il en a créé un, c’est pour les nécessités qu’impose le système. Il n’a pas fait de la politique un métier, et il est encore moins un apparatchik. Il ne souhaite pas obtenir un poste pour en vivre mais il désire vivre pour sauver la France. La nuance est de taille avec tous les nantis du système qui ont tellement tourné et retourné leur veste que les coutures ont lâché. D’ailleurs, si Éric Zemmour n’a pas obtenu le résultat escompté, c’est à cause de sa sincérité. En effet, il n’a pas voulu gommer les mesures qu’il souhaitait prendre en cas de victoire. S’il pense qu’elles sont bonnes et nécessaires pour la France, il les annonce et tant pis si cela doit déclencher les clabauderies des pleureuses professionnelles. Pour ne prendre que l’exemple des prénoms d’origine étrangère, il a raison de vouloir remettre en vigueur le code Napoléon qui n’acceptait que les prénoms du calendrier. C’est une marque d’assimilation salutaire pour tous les étrangers. Cela lui a peut-être fait perdre des voix, mais il sait qu’il a raison, donc il dit ce qu’il pense et il pense ce qu’il dit. Il sait que l’Histoire est tragique et que les vrais hommes d’État ne sont pas démagogues, quitte à avoir raison contre leur peuple.
 
Merci Éric Zemmour de m’avoir redonné foi en la politique,
 
Merci de m’avoir fait revivre l’ambiance des meetings des années 80,
 
Merci de m’avoir fait vibrer avec la sublime musique Justice du compositeur Patrick Doyle qui annonçait votre arrivée en scène lors de vos rassemblements.
 
Merci de nous avoir fait communier dans la même ferveur.
 
Merci de nous avoir redonné de l’espoir.
 
Alors, oui, tout ça pour ça ! Eh bien, ça c’est énorme, c’est incommensurable !
 
Au fond de moi, je pense que les Français ne méritent pas Éric Zemmour qui est un de ces hussards capables de mourir sur le champ de bataille pour défendre la France. Les Français ne le méritent pas et pourtant il faut un homme de cette trempe pour sauver la France. Car non, tout ce qui arrive n’est pas la faute de l’époque, d’un complot de je ne sais quelle coterie ou d’une puissance étrangère. Non, ce qui arrive à la France est bien la faute des Français ! Si nous voulons notre mort, nous l’aurons. L’intelligence, la clairvoyance et le courage ne sont pas des qualités répandues chez le commun des mortels. Nous pouvions nous attendre à les trouver chez la plupart de ceux qui prétendent aux destinées de notre pays. Au lieu de cela, la lâcheté des politiques, la propagande mensongère et la petitesse de sentiments ont ruiné beaucoup de résistances au déclin. Mais après tout, si les Français persistent à revoter pour les mêmes, c’est qu’ils s’accommodent de leur suicide programmé. Évidemment, les curés de la bien-pensance, les chantres de la diversité et de la société inclusive applaudissent la mort lente de la civilisation occidentale. Parce qu’ils n’ont pas le courage de s’y opposer, certains appellent cela « la créolisation de la société ». Les mêmes qui applaudissent le courage de leurs grands-parents d’avoir repoussé l’envahisseur allemand, vont trouver ringard de s’opposer à la tiers-mondisation de l’Europe. Pire, ils vont jouer aux faux résistants en ostracisant les restaurants russes. Quel courage ! Misère humaine !
 
« À l'heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s'appelle l'homme il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues » Victor Hugo avait dit ce mot pour déplorer le dénuement matériel et moi je l’adapte au dénuement moral.
 
Alors oui, « tout ça pour ça ! » Et j’emmerde Jean-Michel Aphatie, car si je pue des pieds, lui pue de la gueule ! Avec toutes les saloperies qu’il peut déblatérer sur les électeurs qui ont voté Zemmour et tous les patriotes en général, ce type qui se prétend journaliste n’est qu’un chien de garde du système.
 
Franchement, nous nous serions ennuyés en l’absence d’Éric Zemmour dans la campagne présidentielle. Nous aurions vu que les vieux politicards de retour nous assener toujours les mêmes prêches auxquels ils ne croient même plus.
 
Alors oui, tout ça pour ça ! Non, je ne regrette rien !
 
Et maintenant ? l’aventure continue. Elle ne fait que commencer. Fort de 2,5 millions d’électeurs, et surtout avec plus de 20.000 jeunes adhérents et une nouvelle génération de cadres autour d’Éric Zemmour, la reconquête est lancée.
 
Pendant que les vaticinateurs prétentieux mégotent sur le taux de la CSG, pendant que les écornifleurs de la politique intriguent pour obtenir un poste ministériel, pendant que les technocrates mégotent sur la TVA, de jeunes Français prennent conscience des sujets fondamentaux pour que la France demeure française. D’ailleurs, nous en avons assez des ergoteurs, nous voulons du panache !
 
Ce que nous ressentons, parce que nous le constatons, c’est que toute civilisation qui ne se défend pas est morte, ce que Claude Lévi-Strauss avait démontré. Alors oui, tout ça pour ça !
 
Je puis dire, à l’instar des combattants du 1er Régiment Étranger de Parachutistes en avril 1961 qui avaient adapté la très belle chanson de Charles Dumont interprétée par Édith Piaf après la tentative de putsch d’Alger : Non, rien de rien, je ne regrette rien !
 
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jeudi, 13 mai 2021

A cause de toutes ces mesures imbéciles

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Charles-Henri d'Elloy
 
Les gens perdent toute notion de discernement, de relativité et de bon sens. J’en ai assez de m’entendre dire : « si vous aviez un proche mort du coronavirus, vous mettriez un masque ». Eh bien non ! Ce serait aussi stupide que de fumer avec un fume-cigarette sous prétexte que grand-papa est mort d’un cancer du poumon. Car le masque dans les lieux publics ne protège de rien à part de la mauvaise haleine et de 135€ d'amende.
 
Mais il y a bien plus grave : à cause de toutes ces mesures imbéciles (gestes barrière, masque, regroupements interdits…), de nombreuses personnes âgées restent isolées, sans soins et meurent dans la plus triste et honteuse solitude. Le voilà l’égoïsme des promoteurs du masque et des « déconfineurs avec prudence ». Et puis, le port du masque entretient la peur pour un virus inoffensif au regard du nombre de décès, d’autant que l’immense majorité de ces personnes décédées souffraient de pathologies chroniques (diabète, angine de poitrine, asthme…)
 
Je ne porte pas ce masque qui, pour moi, n’est qu’une muselière marquant l’asservissement à des autorités au mieux dépassées, au pire nuisibles et coupables de mettre un pays à plat. Alors, oui, ce virus est très dangereux, mais pas pour des raisons sanitaires, non. Il est très dangereux car il rend une partie de mes concitoyens irraisonnables, crédules, égoïstes, peureux et surtout, il a restreint en neuf mois beaucoup de nos libertés. Sur la mortalité, il faut ouvrir les yeux. Dans ma ville où nous avons cinq maisons de retraite nous avons vu qu'il n'y a pas de seconde vague. Les chiffres de mortalité sont faux car ils sont hyper gonflés pour obtenir les subventions pour le personnel. Je l'ai vu de mes yeux. La vraie mortalité du coronavirus est le nombre de suicides de petits entrepreneurs qui a explosé en six mois.
 
Sur un plan plus spirituel, j’ajoute qu’avancer masqué est le propre du démon. Le visage est l’expression de l’âme, il est le lieu de la rencontre. Le fait de le dissimuler engendre la mascarade. Le masque nous ôte notre identité pour devenir un individu et non plus une personne. Nous voyons ici un bel exemple de l’adage : « L’enfer est pavé de bonnes intentions ».
 
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vendredi, 19 mars 2021

Covid-19 : un an de cauchemar, déjà…

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Charles-Henri d'Elloy

Il y a un an, je me suis réveillé dans un monde étrange. Tout a changé brutalement dans la nuit. Dans la rue, je vois un tas de gens affublés d’une muselière. Comme des zombies, ils marchent tête baissée et ceux qui me croisent descendent du trottoir. J’ai l’impression d’être un étranger pestiféré. Je venais de comprendre qu’un véritable cauchemar avait commencé.

J’ai vu une pauvre femme paniquée aller chercher son pain avec des gants Mapa™, une visière et un masque chirurgical. Dans les entreprises, les employés se surveillent. Malheur à celui qui ôte sa muselière dans les couloirs ou à la machine à café. Mais quel donc est ce pays cauchemardesque où la nouvelle devise du système est « Absurdité, servilité et cruauté » ?

Plus étrange encore :

Dans mon cauchemar, les gens qui se promènent sur les immenses plages de l’océan n’ont pas le droit de s’asseoir dans le sable.

Dans mon cauchemar, il faut remplir un papier et le signer pour s’autoriser à sortir de chez soi ; j’ai dû imiter ma propre signature !

Dans mon cauchemar, j’ai été interpellé par un homme qui m’a demandé, d’un ton menaçant, pourquoi je ne portais pas le masque. Je lui ai répondu naïvement que je n’étais pas au courant du carnaval. Un autre homme m’a demandé quelle planète j’habitais ? Dans mon cauchemar, les messes sont interdites. Il faut faire comme au temps des premiers chrétiens à Rome et se réunir dans des catacombes.

Dans mon cauchemar, les autorités sachantes ont interdit les rassemblements de plus de six personnes, même chez soi ! Dans mon cauchemar, il est interdit d’aller au restaurant, même pour prendre un café. Tout ce qui fait les joies de la vie est interdit. Les soirées entre amis sont fortement réprimées. Les mariages ne doivent pas donner lieu à des fêtes. Les théâtres et les cinémas sont fermés.

Dans mon cauchemar, les frontières sont fermées.

Dans mon cauchemar, des vieillards meurent seuls dans la chambre pour qu’ils ne deviennent pas malades.

Dans mon cauchemar, les morts sont enterrés en catimini.

Cette nuit dans le brouillard est d’une angoisse terrible.

Il y a des policiers qui passent dans les rues avec un mégaphone et qui crient « Rentrez chez-vous ! Rentrez chez-vous ! »

Dans mon cauchemar, tout est possible… des choses les plus absurdes aux plus invraisemblables.

Le ski est autorisé mais il est interdit d’emprunter les télécabines et les télésièges.

Les garçons disent aux filles « Allez, montre-moi ton nez » et les filles répondent « Non, pas avant le mariage ! »

Dans ce monde étrange, il se passe des événements extraordinaires qui auraient été impossibles dans la réalité.

Dans mon cauchemar, il faut être rentré à six heures chez soi, alors que même Cendrillon avait la permission de minuit !

Dans mon cauchemar, la société est sous le joug d’un comité Théodule composé de Diafoirus et de médiocres Cassandre, de cuistres grandiloquents qui annoncent l’Apocalypse tous les jours à la télévision. C’est la surenchère dans le catastrophisme !

Le véritable virus, bien plus dangereux que tous les autres, est un concentré de panique, d’égoïsme, de crédulité, de poltronnerie, de bêtise et de grégarisme. Il n’a pas de nom mais il est très contagieux et fait des ravages dans le monde entier. Ses effets sont autant immédiats que différés.

J’ai connu les années 80 et son SIDA. Les backrooms n’étaient pas fermées pour autant.

Comme quoi, même les cauchemars, c’était mieux avant !

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lundi, 08 mars 2021

Ma contribution à la Journée de la femme

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Charles-Henri d'Elloy
 
À vous mes sœurs, qui n’avez pas été contaminées par la vérole féministe propagée par quelques mégères acariâtres et souvent aigries. À vous Mesdames, qui avez compris que l’Humanité n’existerait pas sans nous les hommes. À vous femmes, qui trouveriez la vie bien triste si vous n’étiez pas le sujet de notre convoitise. À vous qui acceptez de vous sentir fragiles pour être protégées par un homme. À vous qui savez que le féminisme n’est pas fait pour magnifier les femmes mais pour les asservir et introduire la discorde entre hommes et femmes. À vous qui ressentez l’instinct de donner et de protéger la vie. À vous qui n’attirez pas les porcs et n’avez donc pas à les balancer. À vous qui êtes fière d’être une femme, sans vouloir singer les hommes et encore moins le devenir. À vous qui ne voyez pas en chaque homme, un ennemi, un pervers, un prédateur, un bourreau ou un manipulateur, mais un père, un frère, un ami, un patron, un collègue, un galant, un amant, un fiancé, un mari, un fils. À vous qui admirez la maîtrise de soi, la raison, l’intelligence, la virilité, l’exemple et le courage. À vous qui acceptez la dévotion en échange de la protection. À vous jeunes filles, qui rêvez du prince charmant et non d’une pension alimentaire. A vous épouses, qui comprenez que la soumission à votre mari est un trésor que celui-ci doit mériter. À vous femmes, qui aimez les faiblesses des hommes, parce que ce sont des hommes. À vous qui êtes heureuses d’être aimées d’un homme. À vous qui nous élevez. À vous qui nous incitez à vous donner le meilleur de nous-mêmes. À vous qui nous grandissez. À vous qui vous trouvez belles dans nos yeux d’hommes épris. À vous qui aimez les hommes. Merci !
 
C'était ma contribution à la Journée de la femme. [Extrait de "En attendant l'Apocalypse" aux éditions Godefroy de Bouillon]
 
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