mercredi, 09 juillet 2014
L'ALGERIE AU MONDIAL La France vers un révolution d’un nouveau genre !
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Le fait-divers est plus grave qu'il n'y paraît et il marque un tournant dans le problème immigré français. Suite aux débordements des matchs algériens, une bagarre avait éclaté un vendredi, place Davilla, à Carcassonne, entre soixante-dix supporters et des paras du 3e RIMA. Comme dans de nombreuses villes françaises, sitôt la qualification de l'Algérie acquise pour les 8ème de finale de la Coupe du monde de football au Brésil, après son match nul (1-1) face à la Russie, les supporters des Fennecs avaient manifesté bruyamment leur joie en défilant dans les rues de Carcassonne, klaxons tonitruants et drapeaux algériens déployés dans des cortèges de voitures. Place Carnot, pas moins de 130 véhicules brulés avaient été comptabilisés par les forces de l'ordre. C'est alors que la joie avait viré au pugilat entre une douzaine de jeunes parachutistes du 3ème RIMA qui passaient une soirée avec leurs compagnes au restaurant L'Art de Vivre et près d'une centaine de supporters de l'Algérie. Vers 1 h 15, les heurts ont débuté. Tout s'est ensuite passé très vite, un militaire ayant été fauché par un véhicule. Six soldats ont été plus ou moins légèrement blessés (arcade, nez, pommette) et transportés aux urgences, d'où ils ont pu sortir depuis.
En fait, ce qui est ici manifeste en cette année 2014, ce sont les cibles choisies. Il faudrait être aveugle pour ne pas percevoir cet indicible changement. Les exactions ne visent plus systématiquement les magasins. Elles sont manifestement de plus en plus politisées. Une wantoutrisation comme le souligne notre collègue Chems Eddine Chitour mais une wantoutrisation politique, orientée et tout de même peu fraternelle à l'égard du pays d'accueil. Nonobstant, ce réflexe identitaire algérien nous conforte sur nos positions : l'importance des peuples, l'âme identitaire contre le tout marché, l'illusion multiculturaliste ! On sent bien que dans la sempiternelle question de l'immigration, la donne liée au nombre est en train maintenant de tout modifier, de tout renverser. Les rapports de force ne sont plus les mêmes. Les rapports entre les « communautés » sont devenus polémogènes et il y a, depuis peu, une politisation sournoise de la joie et de la colère, du ressentiment anti-français.
Un rapport interne de sécurité sur Toulouse vient de lever un autre lièvre. Il remarque qu'il peut, par occasion, y avoir un rapport entre la guerre civile en Syrie et l’attaque d’un fast-food dans la banlieue toulousaine. Entre le jihad et un trafic de voitures ou un gros deal de haschich, il y a de plus en plus de connivences. Ces derniers mois, l’arrière-plan des enquêtes menées à Toulouse montre d’inquiétantes coïncidences entre des actes de délinquance de droit commun et des convergences politiques avec un engagement islamique. Des réseaux, mais on l'avait déjà pressenti cela avec l'affaire Mohamed Merah, qu’on croyait parallèles, finissent parfois par se croiser et, en particulier en prison. Selon les enquêteurs et les magistrats toulousains, ce serait de plus en plus troublant. Une fois de plus, le rapport est clair, précis concis mais le sujet restera tabou dans la grande presse. Un Christophe Barbier vient même de saluer « la beauté de la jeunesse algérienne » ! Or, la motivation islamiste n'est pas un engagement religieux. Il est avant tout politique et conteste violemment les valeurs du pays d'accueil. Une partie de la jeunesse maghrébine ne se contente donc plus du rap, ne veut plus d'ailleurs écouter du rap dont on sait pour avoir lu « L'effroyable imposture du rap » de Mathias Cardet (Blanche & Kronte-Kulture,2013) qu'il est complètement récupéré. L'engagement des maghrébins de France est bien devenu théologico-politique. Cela changera forcément la nature à venir des faits-divers. Cela devrait aussi changer l'attitude de la police et de la justice à leur égard ! Quoique certains en rêvent, le Front national ne gagnera pas les élections de 2017. La contestation et le renversement du régime risque de venir d'ailleurs. Il peut venir, oui, des Maghrébins de France ! Si l'immigration se politise dans le rejet ethnique du blanc, il y aura une guerre civile larvée qui paralysera toute la société, le vivre ensemble comme ils disent. La diversité verdira sérieusement. Alors la France peut-elle être au bord d'une révolution politique d'un nouveau genre, faite par des métèques, au sens grec du terme ? Un fait historique ne trompe pas. Il n'y a jamais eu de mouvement révolutionnaire ( 1789, 1917 ) dans un pays sans l'œuvre secrète de déstabilisation politique réfléchie de services secrets étrangers. En France, on sait bien que depuis quelques mois, de tels services secrets n'ont jamais été aussi actifs. C'est encore un autre mauvais signe.
07:45 Publié dans Michel Lhomme | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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