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dimanche, 22 avril 2018

12 et 13 mai : une fin de semaine chargée pour le Parti nationaliste français

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Le Vatican vu par Christophe Dickès

vatican1.jpgFranck Abed

Le Vatican est souvent associé, sans que l’on sache vraiment pour quelles raisons objectives, aux divagations mêlant légendes, complots et secrets. Christophe Dickès docteur en histoire, spécialiste du catholicisme, nous plonge dans l’univers complexe et passionnant de la papauté. Par ailleurs, il a dirigé le Dictionnaire du Vatican et du Saint-Siège. Il a récemment publié un essai sur L’Héritage de Benoît XVI. Il est également le fondateur de Storiavoce, une webradio consacrée à l’histoire. Avec cet ouvrage fort intéressant de 270 pages, il analyse les « vérités et légendes » du Vatican.

Dès les premières lignes, Dickès rappelle que : « dans l’histoire, rarement une institution a suscité autant de fascination et de passions que le Vatican et le Saint-Siège ». Il prend le temps de poursuivre son idée : « beaucoup de fantasmes aussi, des critiques sûrement, jusqu’à l’expression parfois d’une violence sans retenue ». Les agressions contre l’Eglise, intellectuelles ou physiques, s’intensifient depuis des années au point même qu’en Europe un prêtre catholique a été égorgé par un musulman, alors qu’il célébrait la messe (1). L’auteur déclare que « contrairement à une idée reçue, l’anticléricalisme ou l’antipapisme possèdent des racines profondes, bien antérieures à la période contemporaine ». Il suffit de se remémorer, par exemple, les persécutions anti-chrétiennes sous l’Antiquité pour comprendre que l’Eglise, depuis sa naissance, subit constamment des attaques dont certaines découlent de la haine.

Lorsqu’on étudie la papauté, la question centrale à se poser est la suivante : pour quelles raisons cette institution semble attirer sur elle des idées extravagantes voire délirantes ? L’auteur répond à cette interrogation comme suit : « le Vatican suscite toujours autant de questions. Principalement parce qu’il donne l’impression de s’entourer de nombreux secrets : secret de l’élection des Papes tout d’abord, mais aussi secret des archives, secret de la confession ou encore secret pontifical, qui n’est autre qu’un secret propre à la gestion des affaires de l’Etat ».

Dickès tente de répondre, avec des faits objectifs et des propos circonstanciés, aux principales questions courantes à l’endroit de la papauté. Citons en quelques-unes pour montrer que cette étude se montre exhaustive : l’infaillibilité pontificale donne-t-elle tous les pouvoirs au Pape ? Le Vatican est-il riche ? Est-il misogyne ? A-t-il protégé des pédophiles ? Entretient-il des liens avec la mafia ? La curie est-elle un panier de crabes ? Jean-Paul1er a-t-il été assassiné ? Benoit XVI a-t-il renoncé sous les pressions extérieures ? Du communisme à l’islamisme, le Saint-Siège est-il naïf avec les totalitarismes ? Un Pape peut-il être en rupture avec ses prédécesseurs ? Ces questions sont intéressantes. Elles montrent surtout que le catholicisme embrasse tous les pans de la vie sociale et concerne toutes les interactions humaines. 

Toutefois, avec humilité et justesse intellectuelle, Dickès précise lui-même dans son avant-propos que « les réponses à ces questions n’ont pas la prétention d’épuiser le sujet. C’est pourquoi nous demanderons l’indulgence du lecteur qui nous pardonnera les manquements et les oublis inhérents à ce genre ». Cette position s’explique logiquement par le fait « qu’un historien ne referme jamais ses dossiers. Dans les couloirs de l’histoire il doit rester humble et accepter la contradiction ». Histoire vient « du grec istoria qui signifie enquête » et la présente revient – entre autres – sur la nomination du Pape.

A ce sujet, l’auteur énonce avec pédagogie que « l’élection d’un Pape n’en est pas pour autant un sacrement. Très schématiquement, on ne devient pas Pape comme on devient prêtre. Le prêtre est ordonné, c’est-à-dire qu’il participe physiquement au pouvoir spirituel du Christ-Prêtre. Pour devenir prêtre il est consacré. Le Pape, lui, reçoit un « mandat » : il est élu au cours d’un conclave par le Sacré Collège qui rassemble les cardinaux du monde entier. Le Pape n’est donc pas sacré « souverain pontife » comme l’était le roi de France à Reims. Le Pape devient Pape à l’instant même où il accepte l’élection une fois qu’une majorité au deux tiers s’est portée sur son nom ». L’explication nous paraît limpide. 

Cependant, certains ne comprennent pas ou se moquent du « rôle de l’Esprit-Saint » dans l’élection d’un Pape. Avec le chapitre « Le Pape est-il choisi par l’Esprit-Saint ? » , l’auteur répond très justement à ce questionnement : « Dans le dictionnaire de théologie catholique, il est mentionné que l’Esprit-Saint assiste les électeurs dans le cadre du plan de Dieu, appelé aussi communément Providence, afin de garder l’Eglise dans le droit chemin. Mais cette assistance divine, n’enlève rien à la liberté du choix qui doit s’opérer par les moyens ordinaires. La liberté du cardinal électeur peut aussi l’amener à refuser la grâce et l’assistance du Saint-Esprit, même si Dieu, toujours dans une perspective théologique n’abandonnera jamais l’Eglise qui n’appartient pas aux hommes mais à Lui seul ». La croyance en Dieu n’exclut nullement le libre arbitre et les mauvais choix.

Un attribut papal qui choque la modernité concerne l’infaillibilité pontificale. Effectivement, elle « renvoie à un pouvoir incontesté et incontestable alors que nous vivons dans un monde relativiste où l’autorité est en crise ». Il poursuit son analyse en expliquant que « les revendications contre l’infaillibilité relèvent aussi d’une crise de vérité et de l’identité ». Autre aspect qui anime et alimente les théoriciens du complot : les archives secrètes du Vatican. En réalité, il existe un réel malentendu concernant cette appellation car « les archives secrètes du Vatican n’ont donc de secret que le nom. Ou plutôt le qualitatif « secrètes » doit être interprété dans le sens ancien du terme : privé et réservé au souverain ». D’une manière générale et indépendamment de cette précision étymologique, tout le monde a des secrets. Pour quelles raisons le Pape n’en aurait-il point ?

Dickès aborde de nombreux sujets concernant la papauté et le Vatican, sans pour autant clore le sujet – comme il reconnaît lui-même – car ce dernier reste vaste, éminemment complexe et finalement inépuisable. Toutefois, ce livre constitue une agréable entrée en matière pour celles et ceux qui veulent découvrir réellement le Vatican, loin des calembredaines que nous pouvons lire dans Le Vatican inconnu, Les secrets du Vatican, Le Vatican indiscret, Dossier secret du Conclave, etc. Sans jamais oublier son rôle d’historien, l’auteur pose un regard objectif et lucide sur la mission du Pape, son pouvoir, la diplomatie vaticane, ses enjeux et les réactions papales face aux totalitarismes. En effet, derrière l’image si particulière du Vatican dans l’histoire des hommes, il y a un Etat, un chef, une administration, une politique étrangère, une doctrine, mais nullement une ingénierie machiavélique fomentant des complots ou conservant dans ses archives des inavouables secrets.

(1) Jacques Hamel, né le 30 novembre 1930 à Darnétal et mort le 26 juillet 2016, dans sa 86e année, en l’église Saint-Étienne de Saint-Etienne-du-Rouvray, est un prêtre catholique français de l’archidiocèse de Rouen, martyr de l’Eglise catholique, assassiné par deux terroristes musulmans.

Le Vatican Vérités et légendes, Christophe Dickès, Perrin, mars 2018, 272 pages, 13 €

Source cliquez ici

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Des nouvelles du Col de l'Echelle : les migrants ne peuvent plus passer

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Communiqué de Génération identitaire :

Defend Europe Mission Alpes : la première partie de la mission s’achève, la surveillance de la frontière continue !

Débutée le samedi 21 avril, la première partie de la mission Alpes de « Defend Europe » organisée par Génération Identitaire s’achève, mais une surveillance mobile de la frontière continue avec plusieurs équipes.

Depuis le début de la mission, Génération Identitaire a déployé d’importants moyens pour empêcher les immigrés illégaux d’entrer en France. Grâce à la surveillance des points de passage à l’aide de moyens terrestres et aériens (drones et hélicoptères), l’entrée clandestine dans notre pays a été rendue impossible.

La première partie de la mission a été réussie. Nous avons démontré qu’avec de la volonté, il est possible d’empêcher les migrants clandestins de s’introduire illégalement sur notre sol. Si une centaine de jeunes ont pu le faire, alors le gouvernement le peut ! 

Génération Identitaire réclame l’arrêt définitif des flots d’immigrés illégaux qui se déversent en France et en Europe, la remigration des clandestins dans leur pays d’origine et le blocage définitif du Col de l’Échelle.

ON EST CHEZ NOUS !

Plus d'infos cliquez ici

NDLR SN : Là où il y a une volonté, on peut stopper le chemin des autres...

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A Marseille : le Bastion social avec la Syrie de Bachar

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Samedi après-midi des militants marseillais du Bastion social ont manifesté leur soutien à la Syrie baassiste en lutte à la fois contre l'islamisme terroriste et contre la coalition mondialiste menée par les Etats-Unis.

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Ce fut aussi le cas à Lyon devant le consulat américain.

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Pour son 150e anniversaire

Maurras-NE.jpgGeorges Feltin-Tracol

Il y a 150 ans, ce 20 avril 1868 naissait à Martigues un homme qui fait toujours trembler les bases de la République des Lettres et de la République elle-même : Charles Maurras. La démission de dix membres sur douze du Haut-Comité aux commémorations et l’arrêt définitif du Livre des commémorations nationales qui comportait cette année un beau texte de l’universitaire Olivier Dard prouvent que l’auteur du Chemin du Paradis continue à déranger. Tant mieux !

Dans sa livraison annuelle de 2017, la revue Nouvelle École anticipa l’anniversaire par un riche dossier sur Charles Maurras. Ce numéro 66 fait déjà date par l’ampleur des contributions réunies. Outre une impressionnante bibliographie réactualisée rédigée par Alain de Benoist, le directeur de la revue examine aussi « Maurras et le romantisme », un sujet ô combien passionnant quand on sait que le théoricien de l’Action Française réprouvait ce courant littéraire trop sentimental à son goût. Rémi Soulié insiste sur sa jeunesse fédéraliste et félibre. Michel Lhomme traite de son influence en Amérique latine. Francis Mourry étudie l’apport du positivisme dans la théorie maurrassienne et revient sur Pierre Boutang, son principal héritier. Baptiste Rappin établit une courte et très stimulante comparaison entre deux « infréquentables » à l’heure de l’indignation permanente des « Bo-bo » féminisés, Maurras et Heidegger, tous deux grands admirateurs de l’Antiquité grecque. Si Axel Tisserand décrit les relations entre Maurras et l’abbé Penon, Martin Motte insiste, pour sa part, sur Kiel et Tanger, l’ouvrage géopolitique méconnu de Maurras quand bien même Georges Pompidou en cita quelques extraits lors d’une allocution à Sciences Po-Paris en 1972.

On y trouve enfin un entretien avec Gérard Leclerc. L’auteur royaliste, éditorialiste à France catholique et chroniqueur à Radio Notre-Dame, a participé à la scission de « gauche » de la Restauration nationale en compagnie de Bertrand Renouvin pour former une Nouvelle Action française ensuite devenue la Nouvelle Action royaliste. Cet entretien est un événement. En 1975, dans Le Désordre établi, Bertrand Renouvin s’attaquait à Jean Royer, au formidable Jean Cau, au prophétique Camp des Saints de Jean Raspail et à la revue… Nouvelle École !

Auteur un an plus tôt d’un très remarquable essai, Un autre Maurras, Gérard Leclerc a raison de rappeler que L’avenir de l’Intelligence demeure un « livre percutant […] une charge contre les forces d’argent qui dominent la société dans les démocraties modernes et un appel à l’alliance des forces de l’esprit et de la politique contre la “ tyrannie économique ” (pp. 89 – 90) ». On attend d’ailleurs la réédition prochaine de ce maître-ouvrage. Regrettons en revanche que ne soit qu’effleurée la conception maurrassienne de l’« Union latine », ce projet européen alternatif cohérent.

Ne gâchons cependant pas notre plaisir. Maurras dans Nouvelle École, ça a quand même plus de gueule qu’une pseudo-célébration gueusarde prononcée par un ministricule quelconque !

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°75, diffusée sur Radio-Libertés, le 20 avril 2018.

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Rome, samedi 5 mai : un colloque sur Mai 1968 organisé par l'institut Polaris de Gabriele Adinolfi

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